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Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières n°18: Reprendre le contrôle du terroir en intégrant les migrants : le zonage de Gombélèdougou (Burkina Faso)
Les relations entre autochtones et migrants à propos de l’accès à la terre sont souvent présentées comme étant conflictuelles, notamment en situation de pression démographique. L’exemple du zonage de Gombélèdougou (Burkina Faso) montre que la reprise du contrôle de leur territoire par les autochtones peut aussi reposer sur une négociation avec les migrants. En effet, c’est en confortant les migrants dans leurs droits fonciers que les autochtones ont pu exiger d’eux plus d’intégration et de respect des règles d’occupation de l’espace explicitées lors du zonage. Cet exemple montre par ailleurs la façon dont des acteurs locaux peuvent s’approprier les outils de gestion des terroirs pour résoudre leurs enjeux. -
Problème foncier et migration dans le terrritoire d'Allakaye au Niger
Au Niger, les espaces agricoles connaissent un morcellement suite à la croissance démographique et la dégradation de l’environnement. L’objectif de cette étude est d’analyser les dynamiques d’occupation des sols dans le terroir d’Allakaye et le recours aux pratiques migratoires comme stratégies de résilience des communautés face à la crise foncière et environnementale. La méthodologie adoptée est basée sur des entretiens semi-directifs avec le secrétaire permanent de la commission foncière communale une dizaine de chefs de ménages bénéficiaires de la rente migratoire, l’observation sur le terrain soutenu par l’exploitation des données issues de la recherche documentaire et étant natif du terroir, nous avons mis à contribution notre propre expérience pour permettre de comprendre le phénomène social en question. A l’issue de cette recherche les résultats obtenus montrent que la migration est une réponse à la dynamique démographique et la dégradation du potentiel productif menaçant la survie de la population. En effet, avec la rente migratoire, la population résiste et adopte plusieurs stratégies pour rester sur le territoire local comme la mise en valeur des glacis, l’achat des terres et la rotation des migrants pour combler le déficit céréalier au lieu de migrer vers les zones agro-climatiques plus favorables. -
Rôle des dynamiques démographiques et migratoires sur l'évolution des écosystèmes sahéliens : cas d'un terroir villageois reverdi et non reverdi du département de Mirriah dans la région de Zinder au Niger
Notre projet se propose d’étudier le « Rôle des dynamiques démographiques et migratoires sur l’évolution des écosystèmes sahéliens ». L’étude se déroule dans deux terroirs du département de Mirriah, Région de Zinder au Niger. Il s’agit de : Guluské, terroir villageois considéré comme reverdi, situé dans la commune urbaine de Mirriah. Garin Tsangaya, terroir villageois non reverdi, situé aussi dans la commune rurale de Zermou. Des diagnostics socio-économiques et écologiques ont été effectués sur un échantillon de 30 et 55% d’exploitations respectivement à Guluské et à Garin Tsangaya repartie en quatre groupes : migrants ayant une charrette, migrants n’ayant pas une charrette, non migrants ayant une charrette, non migrant n’ayant pas une charrette. -
La Grande Muraille Verte : Dossier de presse
La Grande Muraille Verte est un mouvement dirigé par l’Afrique lancé en 2007 par les dirigeants des pays Sahéliens, avec une ambition épique de faire croître une merveille du monde naturelle de 8000 km sur toute la largeur de l’Afrique. Dans un contexte post COVID où les pays Sahéliens sont aux prises avec de fortes difficultés en termes de budgets et de financements, cet accélérateur permettra de répondre aux besoins financiers et de dynamiser l’atteinte de ses objectifs. Pour achever la Grande Muraille Verte, on estime qu’un investissement de 33 milliards de dollars américains - provenant de sources privées, nationales et internationales sera nécessaire. -
La jeunesse du Niger : la migration, un outil à double tranchant pour l'insertion
Pour les jeunes nigériens, la migration est une stratégie de subsistance importante pouvant aider les ménages à sortir de la pauvreté. Mais ces sorties se heurtent à des obstacles dont il faut tenir compte dans l'élaboration des politiques en faveur des jeunes. -
Rapport socio-économique de l’observatoire de Tahoua-Keita-Nord Tillabéry
Dans le cadre de la mise en oeuvre du Projet d’aménagement et de Gestion du Bassin Versant de Badaguichiri (PGBV/B), le Centre National de Surveillance Ecologique et Environnementale (CNSEE) a organisé du 23 Octobre au 4 Novembre 2013, une mission de collecte de données socio-économiques dans l’observatoire Tahoua-Keita Tillabéri Nord. En effet, ces données permettent de renseigner les indicateurs sur les activités socio-économiques des populations, surtout les impacts des différents projets et les ONG ayant intervenu dans l’observatoire. Cette étude s’inscrit dans le cadre des activités de la composante surveillance environnementale du plan d’action dudit projet et fait suite au rapport sur l’état de référence de l’Observatoire Tahoua-Keita -Tillabéry Nord élaboré en 2012. Elle a concerné 449 ménages repartis sur un ensemble de sept (7) villages à savoir : le village de Simiri (commune rurale de Simiri), le village de Sorbon Haoussa (commune rurale de Sansani Haoussa), le village de Tinkirana (commune rurale d’Ibohamane), le village de Sakolé (commune rurale de Tamaské), le village de Kalfou rahi (commune rurale de Kalfou), le village Kolloma Dabagui (arrondissement communal Tahoua I) et le village de Mafari (commune rurale de Bambaye). -
Quels enjeux migratoires au Niger ?
Par sa position géographique et la conjoncture actuelle – crise dite « de la politique migratoire européenne » –, le Niger est devenu un pays stratégique en matière de migration. En raison notamment de l’instabilité en Libye, de la diminution des flux migratoires africains à destination de l’Espagne, le Niger a vu se renforcer son statut d’espace de transit privilégié des migrants en provenance de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique Centrale. Dans ce contexte, Agadez polarise l’attention des pays occidentaux dès lors qu’elle pourrait devenir le principal centre de contrôle de ce mouvement. La migration devient donc une préoccupation décisive, souvent appréhendée par le prisme réducteur d’un flux incontrôlable vers l’Europe, auquel on associe volontiers une dimension sécuritaire.