Au Niger, depuis 1961, une loi détermine la limite nord des cultures. Au delà, de cette limite, il est formellement interdit d'ouvrir des champs de cultures.
A la fin de la saison des pluies, des cultures de saison sèche (principalement des calebasses, pastèques, manioc...) poursuivent leur cycle sur les espaces abandonnés après les cultures pluviales.
La dynamique et la force des systèmes de productions ruraux fondés sur la pratique d'élevage et de l'agriculture résident dans Ieur fort degré de complémentarité. Ceux-ci se traduisent à travers un certain nombre de pratiques et mécanismes bien régulés et connus de tous. Pour l'agriculteur, en plus du fait qu'ils protègent le sol, les résidus des cultures, attiraient les animaux qui fertilisent les champs. Pour l'éleveur, les résidus de récoltes constituent un apport fourrager important. Cet échange est à la base des contrats de fumure.