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Comment mesurer la performance agroécologique d’une exploitation agricole pour l’accompagner dans son processus de transition?
L’utilisation excessive de produits phytosanitaires permet de maximiser les performances économiques et productives, mais en contrepartie, l’environnement ainsi que la santé humaine et animale peuvent être fortement affectés du fait de leur toxicité. La réduction de l'utilisation de ces produits toxiques pour la conservation de l’environnement et la préservation de la santé humaine et animale est aujourd’hui une demande sociale. Il est devenu urgent d’investir dans des modèles plus durables permettant de diminuer voire de supprimer les risques. Une solution peut être la transition vers des systèmes de production agroécologique. Pour qu’ils soient durables, ces nouveaux systèmes doivent être performants sur les échelles agronomique, économique, sociale, environnementale et sanitaire. Une multitude d’outils d’évaluation de la durabilité des systèmes agricoles, basés sur un ensemble d’indicateurs, existe pour les exploitations conventionnelles. En revanche, ces méthodes sont peu adaptées aux systèmes biologiques et agroécologiques, et ne permettent pas de mesurer la performance de transition agroécologique des exploitations agricoles. -
Document de programmation pluriannuelle des dépenses 2020-2022
Le Niger est situé dans l'une des régions les plus ensoleillées du monde, il a principalement un climat sec avec des variations de température considérables. L'évaporation potentielle est de 2 à 4 m par an, tandis que les précipitations ne dépassent jamais les 800 mm, et tombent même en dessous de 100 mm sur environ la moitié du pays. La population du Niger est estimée en 2018 à 21,546,595 habitants (INS 2018) avec un taux de de croît de 3,9% (RGP/H 2012). Le Niger est également en proie à des sécheresses récurrentes entrainant des déficits alimentaires et fourragers ayant pour corolaire la perte des récoltes et du cheptel. En effet, une année sur deux est déficitaire sur le plan céréalier et trois années sur cinq sur le plan fourrager. A cela il faut ajouter une période de soudure longue et sévère s'étalant sur 3 à 6 mois. En dépit de toutes les ressources investies dans le secteur agro-pastoral depuis l'indépendance, le Niger continue à connaître des crises alimentaires répétées, une malnutrition chronique et une paupérisation du monde rural dont l'économie repose essentiellement sur l'agriculture, l'élevage et l'exploitation des produits forestiers. Ces différents chocs climatiques limitent l'accroissement de la productivité et des productions agricoles et entrainent le plus souvent une paupérisation des populations. La faim et les périodes prolongées de sous-alimentation qui en résultent constituent de réels sujets de préoccupations et impactent sur la souveraineté alimentaire du pays. -
Un modèle empirique d’intégration de stratégies de gestion de risques climatiques pour une résilience genre-sensible en zone sahélienne - Document de capitalisation de l’Initiative GARIC : « Genre, agriculture et gestion des risques climatiques
L’intégration de stratégies d’adaptation multiples est aujourd’hui nécessaire pour renforcer la résilience des producteurs ruraux sahéliens, confrontés à des risques climatiques importants. La présente étude fait ressortir, à travers l’analyse du processus de trois années du projet « Genre, Agriculture et gestion des Risques Climatiques » (GARIC, CARE International au Niger), une démarche empirique intéressante, conduite pour accroitre la résilience des producteurs ruraux les plus vulnérables dans la région de Maradi, Niger. L’analyse de ce processus a permis de proposer un modèle intégré de gestion des risques climatiques incluant quatre composantes stratégiques complémentaires : i) Renforcement des capacités organisationnelles et techniques des communautés ; ii) Développement des services agro-économiques de proximité & des activités régénératrices de revenus ; iii) Développement et utilisation des techniques agroécologiques permettant de mieux gérer les risques climatiques et écologiques ; et iv) Implémentation cohérente des approches de planification locale comme la planification saisonnière participative et les systèmes d’alerte précoce. C’est une expérience co-construite, qui a impliqué les paysans (en particulier les groupements de femmes Mata Masu Dubara), les structures administratives (communes, autorités locales, conseil régional) ainsi que partenaires techniques et scientifiques jouant chacun un rôle spécifique (notamment les services techniques publics et l’Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi). -
Mission de complément de faisabilité du projet CNE 1168 - Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (CGES)
L'étude a été chargée d’élaborer un cadre de gestion environnementale et sociale (CGES) par opposition à une évaluation d'impacts sur l'environnement, parce que les détails précis des activités à financer (en termes de localisation exacte, de matériaux requis, de communautés principales, etc.) à financer dans le cadre de la composante 1 du Projet d’appui au développement d’activités rurales et de financement de filières agricoles dans les régions d’Agadez et de Tahoua ne sont pas encore connus et donc, les impacts négatifs environnementaux et sociaux potentiels ne peuvent pas être évalués. Le Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (CGES) est conçu comme étant un mécanisme de tri (processus de sélection) pour les impacts environnementaux et sociaux des activités du Projet. En outre, le CGES définira le cadre de suivi et de surveillance ainsi que les dispositions institutionnelles à mettre en place durant la mise en œuvre du projet et la réalisation des activités du « projet d’appui au développement d’activités rurales et de financement de filières agricoles dans les régions d’Agadez et de Tahoua » pour atténuer les impacts environnementaux et sociaux défavorables, les supprimer ou les réduire à des niveaux acceptables. -
Formation Régionale sur la Gestion des Risques Agricoles au Sahel
Cette présentation montre différentes bonnes pratiques vulgarisées par le projet Sahel Bio -
Plan d’action pour la gestion des risques agricoles au Niger (PAGRA) 2014-2023
Le present rapport porte sur la gestion des risques du secteur agricole du Niger. L’objectif de l’atelier était de i) présenter les conclusions d’une étude de la Banque Mondiale sur les risques agricoles au Niger réalisée par la Banque mondiale à la demande du HC3N et ii) esquisser un plan de gestion des risques fondé sur les types de mesures proposées par ladite étude -
Evaluation désagrégée de l’impact des changements climatiques au Niger sur les risques de dégradation des terres, les rendements agricoles et la production de biomasse herbacée
Le présent rapport porte sur l'évaluation désagrégée de l’impact des changements climatiques au Niger sur les risques de dégradation des terres, les rendements agricoles et la production de biomasse herbacée -
Risques climatiques et agriculture dans le Sahel
Cette présentation porte sur les risques agroclimatiques dans le Sahel