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Peste bovine
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Peste des petits ruminants
La peste des petits ruminants (PPR), également connue sous le nom de « peste caprine », est une maladie virale des caprins et des ovins qui se caractérise par de la fièvre, des lésions buccales, de la diarrhée, une pneumonie et parfois la mort. La maladie est causée par un virus du genre morbillivirus (famille des paramyxovirus), qui est apparenté à celui de la peste bovine, de la rougeole et de la maladie de Carré. Des bovins et plusieurs ruminants sauvages ont été contaminés le plus souvent expérimentalement, mais les caprins et les ovins sont les cibles habituelles. -
La Peste des Petits Ruminants (PPR)
La PPR est une maladie virale hautement contagieuse qui affecte les petits ruminants domestiques (les chèvres et les moutons), le dromadaire et certains petits ruminants sauvages. Longtemps méconnue, elle est aujourd’hui endémique dans la plupart des pays de l’Afrique, du Moyen-Orient et de l’Asie. Elle entraine des pertes considérables dans les troupeaux et met en danger les moyens d’existences et la sécurité alimentaire des populations les plus pauvres. En dépit, de l’existence d’un vaccin très efficace, elle poursuit sa progression géographique et expose les pays du Sud indemnes et les pays du Nord aux risques d’une incursion du virus et d’une émergence de la maladie. -
Note de cadrage : amélioration de la santé animale en zone sahélienne
Dans les sociétés sahéliennes, l’élevage des ruminants domestiques (bovins, ovins, caprins et dromadaires) tient une place prépondérante en raison de l’aptitude de ces animaux à valoriser des terres souvent peu propices aux cultures végétales pluviales. Les systèmes d’élevage sahéliens, basés sur la mobilité des éleveurs et de leurs troupeaux sont particulièrement bien adaptés à ce milieu difficile. La productivité des troupeaux conditionne la qualité de vie et les revenus des populations humaines. La maîtrise de la santé animale est un facteur majeur de cette productivité et, par conséquent, du bien être des ménages pastoraux et des économies nationales. La présence et l’opérationnalité des services vétérinaires sont ainsi reconnues de tous comme un des facteurs de sécurisation du pastoralisme. Essentiel à la performance des troupeaux et à la résilience de l’élevage pastoral sahélien, l’enjeu de santé animale rassemble et crée des liens entre professionnels, vétérinaires, services techniques et ministères en charge de la santé animale. -
Rapport de mission à Niamey (Niger) du 18 au 24 novembre 1987
Le Niger n'a connu aucun foyer de peste bovine et de péripneumonie contagieuse bovine en 1986-1987. 1 257 199 bovins et 2 280 095 petits ruminants ont été vaccinés contre la peste bovine, ce qui représenterait 70 % de l'effectif bovin et 45 % de l'effectif des petits ruminants. Un contrôle sérologique réalisé sur 623 prélèvements en 24 lieux différents et sur des animaux de tout âges, principalement issus de l'élevage' nomade, révèle que 80 à 90 % de la population bovine vaccinée est porteuse d’anticorps antiseptiques à 95 %. La couverture immunitaire est donc bonne mais tout, de même insuffisante.