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Agriculture de subsistance
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État des lieux sur l’expérience de l’Agriculture de Conservation au Niger
Le Niger est situé dans la région Sahélienne qui traverse la bande du désert du Sahara. Le pays fait partie des pays les plus pauvres du monde et possède une population de 14 millions d’habitants dont la majorité (85%) pratique l’agriculture de subsistance (République du Niger. 2008) En Afrique sud saharienne, la sécurité alimentaire demeure une préoccupation majeure. Le développement de la production agricole observé ces dix dernières années est loin d’atteindre les besoins d’une population sans cesse croissante, 239 millions sur 863 millions de personnes sont mal nourris en 2010 (FAO, 2011). Les rendements des cultures restent parmi les plus faibles du monde ; l’extension des superficies de la production céréalière durant ces 50 dernières années a atteint 60% alors que les rendements ne sont que de 40% (Challinor et al., 2007). -
Effets d’acacia senegal (L.) Willd. sur le rendement du niébé (Vigna unguiculata) au Niger, Afrique de l’ouest
L’agriculture nigérienne est une agriculture de subsistance avec peu d’apport de fumure organique et minérale (Ibrahim, 2010). La consommation d’engrais minéraux au Niger est extrêmement faible ; en moyenne, elle est de l’ordre de 20.000 t sur 5,35 millions d’hectares soit 4,3 kg ha cultivé et par an (RECA, 2010). Cet état de fait trouve son explication dans l’inaccessibilité de cet intrant et la pauvreté de la population. Pourtant, même s’ils sont accessibles, les engrais minéraux seuls ne suffisent pas, sur le long terme, à maintenir la fertilité des sols ou augmenter le rendement des cultures (Bado2002). En effet, nombreuses études ont montré leurs effets négatifs à long terme sur la dégradation chimique des sols, entraînant de ce fait une réduction de rendement (Koulibaly et al., 2010). Face à cette situation, les systèmes de cultures plus durables à faibles intrants et les processus naturels doivent être exploités.