Le Niger est situé dans l'une des régions les plus ensoleillées du monde, il a principalement un climat sec avec des variations de température considérables. L'évaporation potentielle est de 2 à 4 m par an, tandis que les précipitations ne dépassent jamais les 800 mm, et tombent même en dessous de 100 mm sur environ la moitié du pays.
La population du Niger est estimée en 2018 à 21,546,595 habitants (INS 2018) avec un taux de de croît de 3,9% (RGP/H 2012). Le Niger est également en proie à des sécheresses récurrentes entrainant des déficits alimentaires et fourragers ayant pour corolaire la perte des récoltes et du cheptel. En effet, une année sur deux est déficitaire sur le plan céréalier et trois années sur cinq sur le plan fourrager. A cela il faut ajouter une période de soudure longue et sévère s'étalant sur 3 à 6 mois.
En dépit de toutes les ressources investies dans le secteur agro-pastoral depuis l'indépendance, le Niger continue à connaître des crises alimentaires répétées, une malnutrition chronique et une paupérisation du monde rural dont l'économie repose essentiellement sur l'agriculture, l'élevage et l'exploitation des produits forestiers. Ces différents chocs climatiques limitent l'accroissement de la productivité et des productions agricoles et entrainent le plus souvent une paupérisation des populations. La faim et les périodes prolongées de sous-alimentation qui en résultent constituent de réels sujets de préoccupations et impactent sur la souveraineté alimentaire du pays.