Sept espèces ligneuses, dont cinq autochtones (Acacia senegal, A. raddiana, A. nilotica, Bauhinia rufescens, Balanites aegyptiaca), et deux allochtones (Prosopis juliflora et P. chilensis) ont été testées pour la fixation biologique de dunes dans le sud-est du Niger. En pépinière, les espèces ont subi un stress hydrique par interruption d'arrosage durant six jours. Les taux d'hydratation foliaire ont été déterminés, afin d'évaluer leur capacité respective à limiter les pertes d'eau par transpiration. Dans un essai de terrain, les espèces ont été plantées sur un cordon dunaire, préfixé mécaniquement, en vue de tester leur aptitude à la stabilisation des dunes. Les taux de survie sur trois années ont été calculés et la croissance en hauteur mesurée. Les résultats en pépinière ont montré, qu'après six jours de stress hydrique, Acacia senegal, A. raddiana, P. chilensis et A. nilotica sont les quatre espèces limitant le mieux les pertes en eau. Les résultats sur site ont montré que la meilleure combinaison en matière de fixation de dunes dans cette zone serait d'associer l'un ou l'autre des Prosopis (fort taux de survie et croissance rapide) avec A. raddiana et/ou A. nilotica (survie et croissance relativement appréciables et intérêt économique plus important).