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Effet de la fertilisation azotée et phosphorée sur le développement de la Panachure jaune en riziculture aquatique en Côte d’Ivoire
La crise mondiale du riz survenue en 2008 a montré l’impérative nécessité pour les pays tributaires des importations comme la Côte d’Ivoire, d’assurer leur autosuffisance. La fertilisation minérale figure parmi les cinq axes stratégiques définis pour l’accroissement de la production rizicole en Côte d’Ivoire. Sachant l’effet stimulateur de l’engrais azoté sur le développement de certaines maladies telle que la Pyriculariose du riz, un essai a été conduit dans le but de savoir l’influence d’une application optimale de l’azote sur l’épidémie de la Panachure jaune du riz ou Rice Yellow Mottle Virus (RYMV). L’étude a été réalisée selon un dispositif expérimental en SPLIT-PLOT comportant quatre niveaux d’azote (0 kg N Ha-1, 30 kg N Ha-1, 60 kg N Ha-1, 120 kg N Ha-1), trois niveaux de phosphore (0 kg P Ha-1, 13 kg P Ha-1, 26 kg N Ha-1) et 10 génotypes de riz irrigué. Les résultats ont montré que le phosphore et l’interaction NxP n’ont aucun effet significatif sur l’épidémie de RYMV. A l’opposé, les analyses ont mis en évidence un effet significatif de l’azote sur l’incidence de la Panachure jaune à des doses comprises entre 0 et 30 Kg N Ha-1. -
Évaluation de la disponibilité saisonnière du fourrage ligneux en zone soudanienne du Tchad: cas du terroir de N’Guetté
L’évaluation de la disponibilité saisonnière du fourrage ligneux en zone soudanienne du Tchad a été menée dans le terroir de N’Guetté 1. L’objectif de cette étude a été d’analyser les variations saisonnières des ressources fourragères ligneuses dans ce terroir. La méthode de sondage systématique a été utilisée pour la description de la végétation. Les mesures ont été faites par une méthode dérivée de la méthode de relevé phytosociologique, adaptée aux espèces arborescentes. Les relevés ont été effectués dans 12 strates, durant les quatre saisons liées au calendrier fourrager. Les espèces les plus représentées étaient : Anogeissus leiocarpa, Combretum collinum et Pterocarpus erinaceus. L’échantillonnage a montré une variation dans la contribution des espèces au niveau des 12 strates. Le nombre de contacts maximal d’espèces a été enregistré en saison des pluies, dans les strates les plus basses (2 et 1 m). Les strates inférieures ont été dominées par Combretum collinum, alors qu’au niveau des strates moyennes et supérieures, le plus grand nombre de présence est obtenu avec Pterocarpus erinaceus et Danielia oliveri. Une diminution de contribution spécifique est observée pendant la saison sèche chaude pour l’ensemble des espèces. Afin de permettre la régénération des espèces fourragères ligneuses les plus utilisées dans la complémentation des animaux en saison sèche, la mise en repos temporaire du terroir a été proposée. -
Apport d’un fourrage vert tropical, Centrosema pubescens, en complément au granulé : effet sur les performances de croissance et sanitaire du lapin (Oryctolagus cuniculus)
L’objectif de ce travail est d’évaluer la digestibilité du fourrage vert, C. pubescens, et son impact sur la croissance ainsi que la santé digestive du lapin de chaire en élevage artisanal. Deux lots de 15 lapins sevrés à 35 jours, élevés en cage individuelle et nourris à l’aide de deux aliments complémentés ou non avec du C. pubescens ont été constitués. La digestibilité des nutriments à 50 jours d’âge de la ration contenant le fourrage C. pubescens est supérieure à la ration sans fourrage. Ainsi, la digestibilité de la MS, MO, MAT, ADF, NDF, Hc est respectivement de 1,6, de 1,5, de 1,8, de 2,2, de 1,6 et de 1,3 fois plus élevée dans la ration ayant reçu le fourrage C. pubescens en complément par rapport au témoin sans fourrage. L’indice de risque sanitaire est réduit de moitié avec l’apport de fourrage. Cependant, l’ingestion des 2 rations est équivalente, la moyenne est de 68 g/j entre le sevrage et 70 jours. Le gain de poids quotidien est également identique avec l’apport ou non de C. pubescens. La moyenne entre 35 et 70 jours d’âge est de 26,5 g/j.