Recherche
136 items
-
PromAP - Formation des associations féminines sur la conservation et transformation de cinq spéculations maraîchères : l’oignon, la tomate, le chou, le Moringa et la pomme de terre dans la région d'Agadez
Dans le cadre de ses activités, le PromAP a décidé de soutenir les associations féminines des productrices à travers une session de formation sur les techniques de conservation/transformation des produits maraichers notamment l’oignon ; la pomme de terre ; la tomate ; le chou et le moringa.
Le présent rapport s’articule au tour des 5 principaux points suivants :
1-- Introduction
2 -- Rappel des objectifs et des résultats attendus
3 -- Organisation de la formation
4 -- Contenu et progression de la formation
5 -- Conclusion/Recommandations -
PromAP -- Formation des OP des femmes et jeunes adultes en conservation et transformation de cinq spéculations maraîchères : l’oignon, la tomate, le chou, le Moringa et la pomme de terre dans la région de Tahoua
Le présent rapport rend compte du déroulement et de l’évaluation d'une mission de formation , par le Cabinet Agri-Bilan pour l’animation d’une formation sur la transformation et la conservation des produits maraichers. L’a formation a regroupé les associations féminines de 13 groupements féminins de la région de Tahoua sur les innovations et les problèmes liés aux techniques de conservation et transformation de l’oignon, tomate, chou et pomme de terre récoltés sur leur exploitations . -
La lutte contre la pourriture blanche et sèche -- Fusarium oxysporum
Cette affiche présente les symptômes de la maladie "Fusarium oxysporium"et les méthodes de luttes appropriées -
Eléments d'un plan de formation - La mise en marché collective de l’oignon au Niger pour le bénéfice de la FCMN et ses coopératives participantes
Ce document de référence a été développé pour aider à encadrer la formation des membres et de leurs représentants locaux. Il cible les objectifs pédagogiques à attendre et ce, selon les différentes clientèles. -
Cahier du formateur : Techniques de production maraîchère -- Oignon
Ce manuel est destiné aux prestataires publics et privés en charge du renforcement des capacités des producteurs et de leur organisation dans le domaine de la PI. Il explique les techniques de production de l'oignon selon les étapes ci-dessous:
1 -- Description des généralités sur la culture de l’oignon au Niger;
2 -- Description de la conduite d’une pépinière de culture d’oignon;
3 -- Opérations d’entretien d’une culture d’oignon;
4 -- Techniques de production locale de semences;
5 -- Evaluation des apprentissages. -
Procédures du Système Collectif de Mise en Marché (SCMMO) de l'oignon
Ce manuel des procédures se veut un guide de référence pour toute personne qui intervient dans le système collectif mise en marché des produits agricoles. Il présente, les différentes activités reliées au système -
Production du niébé à double usage
Cette fiche traite du niébé, une plante herbacée annuelle cultivée pour ses graines mais aussi pour ses feuilles. Il est surtout produit en zone sèche (soudano-sahélienne). Cette technique fait la promotion des productions à double usages qui concerne la production des semences et du fourrage de niébé pour l’alimentation humaine et animale. Elle a été réalisée par M. Salou Oudou, natif de Tadjef, commune de Balleyara, région de Tillabéri. -
La lutte contre l’alternariose sur l’oignon: Alternaria porri
L'alternariose, ou brûlure alternarienne, est le nom générique d'une série de maladies fongiques dues à diverses espèces de champignons des genres Alternaria ou Ulocladium. La tache pourpre est une maladie des climats chauds et humides. C’est une maladie commune de l’oignon qui peut être très destructive. Elle cause également de grandes pertes économiques chez les porte-graines lorsque les hampes florales sont affectées et détruites. La tache pourpre affecte principalement l’oignon et le poireau, plus rarement l’ail. Les oignons espagnols sont plus sensibles que les oignons jaunes. -
Production de semences d'oignon
Il s'agit ici des techniques de production de semence d'oignon sur le site de chakot Commune de Kalfou Tahoua -
Le « Violet de Galmi » est-il menacé ?
Le plus célèbre des oignons ouest africains, le Violet de Galmi, a été ces derniers mois au coeur de nombreux débats. Retour sur la longue histoire de cette variété et éclairages sur les enjeux actuels. -
Bilan des actions de transfert des technologies. Les magasins « RESEDA » pour la conservation de l'oignon.
Rapport provisoireUne consultation des structures impliquées dans la construction ou l’utilisation de magasins Réséda a fourni une liste de 280 à 290 magasins existants. Hors construction en 2013 et 2014, la majorité des magasins se situe dans la région de Tahoua (252).
Cependant, au cours des visites de terrain, ce nombre n’a pas été confirmé par les différents responsables locaux d’ANFO. Seul 46 magasins de type Réséda ont été identifiés. Même si certains magasins n’ont pas été identifiés au cours de l’enquête, ce nombre est très loin du nombre initial annoncé.
50% des anciens magasins Réséda visités (antérieurs à 2013) sont effondrés ou disparus et seulement 25% sont utilisés. Les résultats de ce premier travail donnent un bilan assez décevant. Attention, ces pages ne sont pas une « condamnation » du magasin Réséda, elles ont pour ambition de partager avec les acteurs concernés des observations, des interrogations et certaines analyses ou hypothèses pour améliorer les pratiques et les résultats. -
Fiche technico-économique pour la culture de l’oignon
L’oignon est une des principales cultures irriguées dans la région de Maradi. Il est principalement cultivé dans les zones traversées par les Goulbis (Goulbi Maradi et Goulbi Kaba) et au niveau des bas-fonds. L’oignon est vendu sur les marchés locaux et au Nigeria. Selon les données de 2015 du Ministère de l’Agriculture, la production d’oignon de la région de Maradi est estimée à 34.200 tonnes. Le cycle de l’oignon dans la région est de 90 à 120 jours. La surface moyenne par producteurs est d’environ 1.200 m2 et le rendement moyen est évalué à 20 tonnes/ha (conseil de gestion aux exploitations 2017). -
Fiche technico-économique pour la culture de l’oignon
Dans la région de Maradi, l’oignon est principalement cultivé dans les zones traversées par le Goulbi Maradi et le Goulbi Kaba, et au niveau des bas-fonds. L’oignon est vendu sur les marchés locaux et au Nigeria. Selon les données du Ministère de l’Agriculture de 2015, la production d’oignon de la région de Maradi est estimée à 34 200 tonnes. Le cycle de l’oignon dans la région est de 90 à 120 jours. Le rendement obtenu est évalué entre 15 à 50 tonnes/ha. En moyenne, pour 1000 m², une production de 3 tonnes (rendement de 30 tonnes/ha) permet de dégager des revenus de 200 000 F.CFA pour 52 000 F.CFA de charges et donc une marge brute d’environ 148 000 FCFA et un ratio produits/charges supérieur à 2 -
Le Blanc de Gothèye, l’autre oignon du Niger
Le Niger, le pays des oignons … L’oignon est la première culture maraîchère au Niger. La production annuelle est estimée à 500.000 tonnes, classant le Niger au deuxième rang des producteurs ouest-africains. Le Niger est le premier exportateur d’oignons de la CEDEAO. Le Niger exporte sa variété la plus connue, le Violet de Galmi, dont le goût, la tenue dans les sauces et les aptitudes à la conservation ont conquis tous les pays de l’Afrique de l’Ouest. Mais le Niger est aussi le pays des oignons par le nombre de ses « écotypes », c'est-à-dire de nombreuses variétés d’oignons. -
Interactions entre la variabilité des écotypes de l’oignon (Allium cepa L.) et les facteurs agro-climatiques au Niger
L’oignon est la première culture maraîchère au Niger. La production annuelle est estimée à près de 561.000 tonnes, classant le Niger au deuxième rang des producteurs ouest-africains derrière le Nigeria. Une collecte portant sur des cultivars locaux d’oignon du Niger réalisée en 2008 a été suivie d’une étude de leur interaction avec les facteurs agro-climatiques du Niger. Les méthodes classiques de collecte de matériel végétal (localisation des sites de collecte sur la carte, identification et description des échantillons, historique des écotypes, conditions culturales, etc..) ont été utilisées. L’aspect variétal vis-à-vis des facteurs agroclimatiques des différentes zones de collecte a été mis en évidence. Le travail a permis de réunir 21 écotypes locaux d’oignon comprenant le Violet de Galmi répartis sur toute la zone de collecte. Il a également permis de montrer que certaines caractéristiques variétales comme la couleur des bulbes, le cycle sont liées aux différences agro-climatiques et géomorphologiques des sites de collecte tandis que d’autres se révèlent indifférentes. -
Fiche technico-économique pour la culture de l’oignon feuilles
L’oignon-feuilles, encore appelé en haoussa Albassa mai gangné ou shafa, est une des principales cultures irriguées de la région de Zinder. Les principales zones de production sont les départements de Mirriah, Damagaram Takaya, Kantché, Magaria, Doungass et Gouré. L’oignon-feuilles a un cycle de 90 à 110 jours du repiquage à la récolte. Les surfaces cultivées sont disparates et varient souvent de 0,1 à 1 ha. En moyenne, pour 0,5 ha, une production de 9 tonnes permet de dégager des revenus de 1.700.000 F.CFA pour 250.000 FCFA de charges et donc une marge brute d’environ 1.450.000 F.CFA et un ratio produits/charges supérieur à 6. -
Formation des producteurs et des animateurs des structures d’appui conseil sur les maladies et ravageurs de l’oignon
Les Chambres d’agriculture du Niger ont été créées par la Loi 2000-15 du 21 août 2000, complétée par le décret d’application du 18 mai 2001. Il y a huit Chambre Régionale d’Agriculture (CRA), une par région, et le Réseau National des Chambres d’Agriculture (RECA). Les CRA sont dirigés par des responsables professionnelles agricoles élus tous les 4 ans. La loi a confié aux Chambres d’Agriculture des missions d’intérêt général : représentation des agriculteurs, éleveurs, pêcheurs, exploitants forestiers, appui conseil / vulgarisation, formation, information des professionnels agricoles. L’oignon est une plante avec un nombre réduit d’ennemis comparé aux autres plantes maraîchères. Malgré tout, des ennemis peuvent réduire le rendement de manière significative. -
Niébé et arachide à Zinder : une année à chenille poilue
En ce début de saison des pluies, l’arachide, le niébé mais également le mil, le sésame ou la pastèque subissent des dégâts importants à cause de la chenille poilue dont le nom scientifique est Amsacta moloneyi. C’est une chenille polyphage, c'est-à-dire qu’elle peut se nourrir de nombreuses plantes cultivées ou non. Il a été observé des dégâts jugés sévères de la chenille poilue dans des localités des départements de Matameye mais aussi de Mirriah et de Magaria Les chenilles peuvent atteindre 4 cm de long. Elles sont de couleurs vives (jaune, orange, brun) et surtout portent de longs poils serrés. En début de saison, la chenille poilue d’Amsacta moloneyi s’attaque principalement aux plantules du niébé. -
Formation des producteurs et des animateurs des structures d’appui conseil sur les maladies et ravageurs de l’oignon.
Le présent atelier de formation s'adresse aux producteurs et animateurs des structures d'appui conseil sur les maladies et ravageurs de l'oignon. l'objectif de l'atelier est de renforcer les connaissances et ces acteurs. -
Gestion intégrée des principaux ravageurs et maladies des cultures maraîchères au Niger : La protection de l’oignon
Ce module de formation traite des moyens de lutte contre les ennemis de la culture d'oignons. Cette lutte passe par l'identification des principaux ennemis de cette culture. -
Filière oignon au Niger : processus intégré de conservation et de warrantage. Expérience de la SNV dans la zone de production de Saouna gomma, Tamaske et Sabon Guida
Le principal objectif de ce projet est de : Instaurer le système de warrantage sur l’oignon à travers une relation quadripartite (SNV, producteurs, SFD, LCB) avec l’introduction d’un système d’abris de conservation adapté et accessible aux producteurs d’oignon afin de réduire les pertes importantes et de réussir définitivement le warrantage qui permets de créer des emplois rémunérateurs et durables et de générer des ressources additionnelles aux producteurs. -
La démarche liée à l’origine du Violet de Galmi, Niger
L’oignon « Violet de Galmi » est issu d’une innovation technique en 1975 et c’est depuis lors qu’il porte véritablement ce « nom ». Cependant, il convient de préciser que la relation entre les populations locales et leur ressource ne date pas de cette période. Elle remonte à trois siècles d’histoire commune, dont les fondements se rattachent au commerce caravanier. Ce dernier serait selon DAVID Olivier (1999), le vecteur de l’introduction de l’oignon dans l’espace nigérien. Les oignons violets de la Maggia dont est issu la souche du violet de Galmi étaient restés peu connus jusqu’aux travaux de l’IRAT, dont la publication à travers le monde leur a fait l’écho d’une publicité2. C’est ainsi que les meilleurs d’entre eux à savoir : le Violet de Galmi, le Blanc de Galmi ainsi que le Blanc de Soumarana seront devenus des variétés connues. -
Pour le meilleur et pour l'oignon (ST Français Part 1 - Niger)
Le violet de Galmi, l’oignon nigérien, irrigue les marchés ouest-africains avec ses 400.000 tonnes produites par an. À Galmi même, Salamatou attend son mariage depuis 2 ans. Pressé par la belle-famille et les commérages du village, son père Yaro se décide : "Le mariage aura lieu à la récolte !" Yaro sait que pour honorer cet engagement il doit cette fois-ci produire plus, et vendre plus cher.. -
Pour le meilleur et pour l'oignon - français ST - part 2
Le violet de Galmi, l’oignon nigérien, irrigue les marchés ouest-africains avec ses 400.000 tonnes produites par an. À Galmi même, Salamatou attend son mariage depuis 2 ans. Pressé par la belle-famille et les commérages du village, son père Yaro se décide : "Le mariage aura lieu à la récolte !" Yaro sait que pour honorer cet engagement il doit cette fois-ci produire plus, et vendre plus cher.. -
Comment conserver les oignons en Afrique
Au Burkina Faso, l' Association Professionnelle des Maraichers du Yatinga ( APMY) s'est lancée dans la production d'oignon en initiant des techniques de conservation et de commercialisation. -
La gestion des maladies de l'oignon
Cette vidéo montre comment lutter contre les principales maladies de l'oignon
Cette vidéo est issue de la plate-forme Access Agriculture. Visitez la plateforme Access Agriculture pour regarder et télécharger cette vidéo d'apprentissage et bien d'autres encore -
Les maladies de l'oignon
Comment reconnaître les principales maladies de l'oignon et y remédier ?
Cette vidéo est issue de la plate-forme Access Agriculture. Visitez la plateforme Access Agriculture pour regarder et télécharger cette vidéo d'apprentissage et bien d'autres encore -
Réaliser une pépinière d'oignon
Cette vidéo montre comment réaliser une pépinière pour la culture de l'oignon
Cette vidéo est issue de la plate-forme Access Agriculture. Visitez la plateforme Access Agriculture pour regarder et télécharger cette vidéo d'apprentissage et bien d'autres encore -
Les grandes cultures et fourrages en agriculture biologique
« Combien ça coûte de produire un hectare de blé tendre en bio ? Et un hectare d’abricotier ? De grenache ? ». Tout conseiller ou animateur a entendu au moins une fois ce genre de question, posée à juste titre par tout agriculteur qui se renseigne sur l’agriculture biologique. Nous aurions aimé apporter au travers de ce recueil une réponse unique et définitive, mais elle n’aurait pas tenu compte de la complexité des systèmes régionaux et de leur contexte particulier. Les références technico-économiques proposés ici offrent toutefois un éclairage utile et des bases de réflexion indispensables avant et après une conversion bio. Réflexion qui peut déboucher sur d’autres questions liées à l’organisation de l’exploitation ou à l’assolement ou aux débouchés commerciaux… Ce recueil de fiches de coûts de production est le fruit de l’observation et de l’analyse de cas concrets depuis 2012. Les experts sollicités sont conseillers en Chambres d’agriculture ou référents techniques régionaux.Les données présentées ont fait l’objet d’une validation par des techniciens spécialisés et/ou des agriculteurs pour constituer un outil d’aide à la décision le plus fiable possible. -
Utiliser le piment contre les fourmis, pucerons, chenilles, insectes
Cette note porte sur la fabrication du piment contre les fourmis, pucerons, chenilles, insectes -
Restitution des résultats de conseil de gestion aux producteurs d’oignon Campagne d’hivernage 2019) de Fachi (commune de Tabalak)
La Chambre d’Agriculture de Tahoua s’est engagée dans le conseil de gestion à l’exploitation familiale (CGEF) au cours de la campagne irriguée 2018 – 2019. Le site de Fachi est situé dans la commune rurale de Tabalak au sud de la mare de Tabalak. En mars 2019, campagne saison sèche, il totalisait environ 275 ha de cultures irriguées. Il fait partie des sites retenus pour le suivi en CGEF. En saison des pluies, une bonne moitié du site est recouvert par les eaux de la mare.
Compte tenu de son importance dans la région, l’oignon a été choisi pour le suivi de la campagne d’hivernage 2019. Le suivi a été effectué par un animateur endogène en partenariat avec la Société coopérative (SCOOP) Zumuntchi de Fachi.
Qu’est-ce qu’on a appris ?
- 7 producteurs sur 11 (64%) ont perdu de l’argent ;
- Seulement 1 producteur sur 3 a gagné faiblement avec l’oignon ;
- Les rendements enregistrés sont très faibles compris entre 300 kg/ha et 7.200 kg/ha ;
- La fusariose a été la principale préoccupation des producteurs pendant la campagne ;
- Le problème de disponibilité de semences des variétés d’oignon d’hivernage ;
- Les rendements obtenus sont vraiment trop faibles pour gagner de l’argent sur l’oignon d’hivernage. -
Taxonomie locale et analyse des critères des paysans pour caractériser les différents écotypes d'oignons (Allium cepa L.) du Niger
L’oignon est une production maraıîchère bien ancrée au Niger qui a acquis depuis longtemps une réputation de qualité. Au Niger, de nombreuses études ont porté sur la production et la filière de l’oignon. En revanche, très peu de recherches ont été consacrées à la diversité nommée des écotypes d’oignons. Ce travail a pour but d’inventorier les différents types d’oignons cultivés au Niger. Ainsi, 11 sites situés dans les principales zones
de production d’oignon au Niger ont été visités. -
Produire des semences d'oignon dans un itinéraire agrobiologique
Cette présente fiche porte sur la production des semences d'oignon dans un itinéraire agrobiologique -
Incidence de la maladie des racines roses (Pyrenochaeta terrestris) sur la variété d’oignon (Allium cepa) «Violet de Galmi», en fonction de la fertilisation du sol et de l’état d’infestation des plants en sortie de pépinière
La maladie des racines roses de l’oignon est causée par un champignon microscopique Pyrenochaeta terrestris (Hansen). C’est une des maladies de l’oignon (Allium cepa L.) les plus répandues en Afrique de l’Ouest, où elle est présente depuis 1980. Elle est particulièrement sévère dans les sols ayant servi de support à une longue période de culture de l’oignon. -
Les techniques de production précoce pour l’étalement de la culture de l’oignon au Sénégal - Cultures à partir de bulbilles et par semis direct
La production de saison amène une surproduction entre avril et juillet, entre autre liée à l’afflux des oignons du Gandiolais (Saint-Louis) et de la vallée du fleuve Sénégal.
Les productions précoces (février, mars) et tardives (août, septembre, octobre) sont insuffisantes pour satisfaire la demande nationale et l’oignon importé est commercialisé avec l’oignon local.
Entre octobre et février, peu à très peu d’oignon local est produit. C’est cette période qui est visée par l’étalement de la production d’oignon frais. -
Cultiver l’oignon de plein champ en agriculture biologique - repères technico-économiques
Cette fiche technique porte sur la culture de l’oignon de plein champ en agriculture biologique -
Oignon
Fiche technique de base destinées aux techniciens agricoles portant sur la culture de l'oignon -
# Dossier photographique : Violet de Galmi - Niger
On dit du violet de Galmi qu’il est le plus célèbre des oignons ouest-africains. Dans la vallée de la Maggia, dans la région de l’Ader au Niger (à 500 kilomètres de Niamey sur la route nationale N°1), on cultive des oignons depuis plusieurs siècles, à cause de la présence de terres riches et de nappes phréatiques permettant l’irrigation en saison sèche. En 1965, l’Institut français de recherche en agronomie tropicale (Irat) lance un programme de sélection variétale à partir de souches d’oignons de la vallée de la Maggia. Et en 1975, cela aboutit au violet de Galmi. Explications avec Moumouni Dagna, docteur en développement rural, ingénieur agroéconomiste qui travaille à la direction ces études et de la programmation au ministère de l'Agriculture et de l'Elevage à Niamey. -
Comment lutter contre les ravageurs du chou en maraîchage biologique ?
Les larves de la mouche du chou et les chenilles de divers papillons provoquent les principaux dégâts d’insectes en
culture biologique de chou, et peuvent être responsables d’importantes pertes économiques. Cependant, une vigilance accrue et divers moyens de lutte permettent de limiter ou éviter ces dégâts. Les altises, pucerons et aleurodes peuvent également demander une attention particulière. Vous trouverez dans cette fiche quelques points de vigilance concernant les principaux ravageurs du chou. -
Recueil de quatorze fiches techniques du domaine Agro-Sylvo-Pastoral
Le présent recueil comprend quatorze (14) fiches techniques :
- Production du fourrage de Medicago sativa (Luzerne) au Niger
- Production d’Echinochloa stagnina (Bourgou) au Niger
- Amélioration de la disponibilité du fourrage par la culture de Dolichos lablab (dolique)
- Amélioration de l’aviculture familiale au Niger
- Mise au point des rations alimentaires pour les ruminants à base des ressources locales au Niger
- Contrôle et valorisation de Sida cordifolia au Niger
- Production de l’oignon d’hivernage : conduite d’une pépinière en saison de pluie avec le Violet de Galmi
- Techniques de production de bulbilles d’oignon Violet de Galmi
- Production de bulbes d’oignon de conservation au Niger
- Production de riz hors aménagement au Niger
- Banque alimentaire à base de Moringa par semis direct au Niger
- Banque alimentaire à base de Adansonia digitata (Baobab) au Niger
- Banque alimentaire à base de jujubier amélioré au Niger
- Conduite de la Régénération Naturelle Assistée (RNA) au Niger
-
Gestion intégrée des principaux ravageurs et maladie des cultures maraîchères au Niger : protection d'oignon
L'oignon est une culture avec un nombre réduit d'ennemis comparé aux solanacées tomate,poivron pomme de terre et aubergine -
Fiche technique n°001 : culture de la plante fourragère bourgou (Echinochloa stagnina)
La plante Bourgou (Echinochloa stagnina) connue sous le nom de ` « Chégoune Tchadi » en Haoussa est une plante fourragère à haute valeur nutritive pour le bétail (0,53 à 0,69 UF/kg MS). La plante contient de la matière azotée digestible allant de 37g/kg MS à 86 g/kg MS autorisant une croissance moyenne de 260 g/jour variable selon les saisons. D’après les études réalisées au Niger et Mali, le Bourgou est produit avec un rendement moyen de 10 à 25 tonnes/ha. La plante appartient à la famille des Graminées, et est généralement produite sur les sols de vallées (lourds et fertiles). Le Bourgou est repiqué à la manière du riz avec des boutures taillées sur des tiges vigoureuses de 40 cm avec trois à quatre entre-nœuds. Le Bourgou peut aussi être cultivé par semis des graines en ligne ou à la volée avec une norme de 3 kg de graines mélangés avec 10 kg de sable pour un ha. La plante Bourgou a une consommation voisine de celle du riz avec une consommation de 20 000 m3/ha/an et l’irrigation peut se faire d’une manière gravitaire avec une lame d’eau de 15 à 20 cm d’eau une fois par mois en période pluviale/froide et deux fois par mois en période sèche. -
Manuel de production et d’utilisation des fourrages verts hydroponiques (FVH) au Niger
L’hydroponie, qui est une variante des "cultures hors sol", est une technique qui permet l’obtention de jeunes pousses de céréales indépendamment de la disponibilité de sols cultivables et du type de climat. On obtient un tapis fourrager vert, succulent et frais, prêt à l’utilisation en seulement 7 à 10 jours de production et qui est entièrement consommé par les animaux. La production des fourrages verts par les techniques hydroponiques (FVH) constitue une alternative prometteuse dans l’alimentation des petits ruminants. Cette technique qui est actuellement en expérimentation par l’ONG OXFAM-Niger en partenariat avec l’INRAN dans les communes de Bermo, Gadabedji, Diffa et Foulatari peut se révéler très bénéfique pour les éleveurs des petits ruminants dans les zones pastorales. -
Atelier des producteurs d’oignon de la région de Tahoua - Thème principal : bilan des magasins RESEDA
En plus du thème principal (magasins RESEDA), quatre autres thèmes ont fait l’objet de présentations et d’échanges : (1) la situation des semences d’oignon au Niger ; (2) les tests d’oignon en hivernage, présentation complétée par une visite sur le terrain ; (3) un partage d’informations sur la gestion du comptoir de Tsernaoua et (4) une présentation sur les chambres d’agriculture et leurs fonctions. -
Culture des oignons en hivernage / Expérience des producteurs pour la réalisation des pépinières (Région de Tahoua / Niger)
Dans la région de Tahoua, de nombreux producteurs font une culture d’oignon d’hivernage.
En fait, le calendrier de ces cultures est très étalé avec des pépinières qui vont de juin à août et des repiquages de juillet à septembre. Les récoltes se font toutes en saison sèche, de fin septembre pour les cultures les plus précoces jusqu’à fin décembre ou début janvier. Ce sont donc des oignons qui arrivent sur le marché au moment où les quantités disponibles sont réduites. -
Atelier preparatoire pour la mise en place d'un observatoire regional de la filière oignon en Afrique de l'Ouest et du Centre
Il m'est particulièrement agréable, de présider ce jour , la cérémonie d'ouverture de l'atelier pour la mise en place d'un observatoire de la filière oignon en afrique de l'ouest et du centre -
Le Centre de collecte d’oignon de Tchirozérine, construit depuis 2013, tarde à démarrer ses activités
Le centre de collecte de Tchirozérine a été construit en 2013 avec l’appui du projet PRODEX avec comme objectifs de collecter et commercialiser l’oignon produit au niveau des bassins de production de Tchiro, Tamazalak, Tidene, Egadawel, Sakafat, Tafadeck et Agrous. En effet, l’oignon produit au niveau de ces bassins passe par Tchiro en empruntant la route « Marraba-Agadez ». Mais le fonctionnement d’un centre de collecte ne dépend pas que des distances. Il est conditionné par le développement d’un partenariat financier, d’affaires et de confiance entre acteurs économiques : producteurs, collecteurs / intermédiaires et commerçants. -
Stratégie de régulation de l’arrivage de l’oignon sur les comptoirs d’Agadez
L’élaboration et la mise en œuvre de cette stratégie par la Chambre Régionale d’Agriculture d’Agadez (CRA/AZ) a été guidée par les constats suivants :
• Saturation du marché et la mévente,
• Baisse drastique des prix de l’oignon sur les marchés,
• Manque à gagner pour les producteurs, transporteurs, les mairies et les faîtières (comptoirs) ;
La stratégie a consisté à identifier et appliquer des mesures visant non seulement à réguler l’entrée de l’oignon jusqu’à écoulement des stocks sur les comptoirs mais aussi à contrôler la desserte des marchés d’oignons d’Agadez. Ceci visait un double objectif : rehausser les prix dans un premier temps et les stabiliser par la suite. -
Caractérisation de la diversité génétique de cultivars d’oignon (Allium cepa L.) du Niger en vue de leur conservation in situ et de leur amélioration
Cinquante-deux écotypes nommés ont été inventoriés, mais après analyse et regroupement des synonymes, il ressort que dix-sept écotypes sont cultivés au Niger. Les principaux critères des paysans pour caractériser un écotype local sont la couleur des bulbes et la zone de provenance. Les variables quantitatives et qualitatives les plus distinctives entre les écotypes d’oignon sont la longueur et le diamètre des feuilles, le poids des bulbes, la couleur des feuilles, la forme et la couleur des bulbes, l’uniformité de la forme et de la couleur des bulbes. -
Traitement des fourrages grossiers à l'urée
Description des différentes étapes du traitement -
Fiche technico-économique pour la culture de l’oignon en hivernage / Région d’Agadez
L’oignon est l’une des principales cultures maraichères pratiquées dans la région d’Agadez. Il est produit deux fois dans l’année. Toutefois, dans la région d’Agadez, la grande production est réalisée pendant la saison d’hivernage.
Il ressort des résultats issus du suivi des producteurs en conseil de gestion à l’exploitation familiale (CGEF) par la CRA dans les communes de Dabaga, Tabélot et Tchirozérine pendant les trois campagnes d’hivernage 2018, 2019 et 2020, que les superficies exploitées variant entre 500 m² et 21 000 m² par producteur avec une moyenne cultivée de 3 370 m2 par exploitation agricole (EA) pour une production moyenne de 140 sacs /EA. A l’issue de ces trois années de suivi CGEF, le rendement moyen est évalué à près de 21T/ha pour la région d’Agadez. Ainsi, pour une superficie de 2.500 m², on obtient une production de 113 sacs (5 200 kg, soit 5,2 tonnes). Cette production correspond à un produit de 1 380 000 F.CFA pour 576 800 F.CFA de charges opérationnelles, soit une marge brute de 779 000 F.CFA. -
Filières oignon en Afrique de l'Ouest : étude comparée des filières nigérienne et béninoise
Afin de comprendre la relation entre les filières nigérienne et béninoise et les mécanismes permettant à l’oignon nigérien d’être vendu sur les marchés côtiers à un prix concurrentiel par rapport à l’oignon local, l’étude propose une analyse comparée des aspects liés à la production et à la commercialisation de ces deux filières, a` partir des pôles de production de Keita (Niger) et Malanville (Bénin) qui approvisionnent le marché de Dantokpa à Cotonou (Bénin). L’étude montre que les deux filières sont à la fois concurrentielles et complémentaires et que la filière nigérienne a un avantage comparatif net au niveau de la production, avec des coûts inférieurs et un bénéfice au producteur supérieur. -
Evolution des prix de l’oignon pendant un an sur les marchés de Niamey
Le suivi des produits maraîchers sur les marchés de Niamey a commencé en 2015, la semaine 17 (18-
24 avril). Les résultats présentés dans cette note vont jusqu’à la semaine 33 (mois d’août) de l’année
2016. Sur les 60 semaines de cette période, 4 semaines n’ont pas fait l’objet de relevés, aussi les informations présentées portent sur 56 semaines.
Ce suivi de l’oignon concerne les deux marchés de gros qui reçoivent de l’oignon : en premier le marché de Katako (le plus important pour les volumes) en second le marché de Djémadjé. -
Transformation de l’oignon : l'oignon déshydraté
La transformation de l’oignon afin d’augmenter la valeur ajoutée dans cette filière est un thème qui revient systématiquement dans les rencontres, réflexions, plans d’action ou documents de projet. Pour l’oignon, il est essentiellement question « de séchage ». Le RECA a effectué une petite recherche sur les produits transformés obtenus en France à partir de séchage des oignons. Il s’agit d’oignons déshydratés. C’est juste pour avoir une idée sur ces produits, leurs utilisations et comment ils sont fabriqués. -
Exportations d’oignons des pays de l’Union européenne vers les pays de la CEDEAO en 2012
Présentation des données commerciales en provenance d’EurostatCe tableau présente l’ensemble des exportations d’oignons au départ de l’Europe vers les pays de la CEDEAO (donc sans la Mauritanie). Les Pays Bas (le plus souvent appelés Hollande) représentent 99,2% des volumes exportés, c’est pourquoi il est mentionné les « exportations hollandaises ».
Les chiffres présentés dans cette note sont tirés de la base de données Eurostat, qui présente les statistiques commerciales de l’Union européenne. Ces chiffres ont été traités (tableaux et graphes) par David Ivanovic, expert en commerce agricole (david.ivanovic1@gmail.com). Les commentaires sont du RECA. -
Evolution du prix de gros de l’oignon pendant quatre ans sur les marchés de Niamey
Le suivi des produits maraîchers sur les marchés de Niamey a commencé en 2015, la semaine 17 (18-24 avril). Les résultats présentés dans cette note vont jusqu’à la semaine 34 (mois d’août) de l’année 2019. Ce suivi de l’oignon concerne les deux marchés de gros qui reçoivent de l’oignon : en premier le marché de Katako (le plus important pour les volumes), en second le marché de Djémadjé 2.
Le Niger est le premier exportateur d’oignon dans la CEDEAO et pourtant, à certaines périodes, des oignons sont importés sur le marché de Niamey. Cette situation peut étonner plus d’un observateur. -
Évaluation des productions d'oignon et élaboration des stratégies de commercialisation: Galmi
Le Niger est un pays dont l'économie repose essentiellement sur l'agriculture vivrière et les cultures de rente. pour preuve, le secteur agricole contribue pour près de 36% du PIB réel, fournit environ 85% de l'emploi et 41% des recettes d'exportation. C'est à l'évidence un facteur déterminant de la croissance économique de notre pays. -
Comparaison des effets du compost et des engrais minéraux sur le rendement de la culture de la Luzerne dans le lit du fleuve Niger
Durant la saison hivernale 2017, a été conduit à la pépinière fruitière de Yantala, un essai d’expérimentation sur la comparaison des effets du compost et des engrais minéraux NPK 15-15-15 sur le rendement de la culture de la Luzerne dans le lit du fleuve Niger. Quatre traitements (T0, T1, T2, T3) ont été utilisés pour un dispositif en bloc complet randomisé à quatre répétitions. Les paramètres étudiés au cours de 70 jours sont la levée des semis, la hauteur des tiges, le nombre de feuilles, et le rendement en poids frais et en poids après séchage des parties aériennes pendant une semaine. -
Fiche technique des bonnes pratiques de production d’oignon dans la zone des Niayes au Sénégal
Cette fiche technique capitalise les résultats du Centre pour le Développement de l’Horticulture (CDH) de l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) de la pépinière à la récolte. -
Guide de bonnes pratiques de production de l’oignon au Mali - Vol.2 Conduite de la culture
Contrairement à l’échalote, la culture de l’oignon est récente au Mali. Fort de l’expérience acquise au cours des premières sessions de formation, le Projet d’Appui aux Filières Agricoles (PAFA) a décidé de capitaliser les acquis sous la forme de guides et d’affiches couvrant différents maillons critiques dans la production de l’oignon au Mali que sont la conduite de la pépinière, la conduite de la culture et la conservation. Ces outils didactiques visent à compléter le dispositif de formation existant avec des supports voués à une large diffusion, et accessibles aux producteurs et productrices peu ou pas alphabétisés.
Richement illustré, ce guide fait suite à celui consacré à la conduite d’une pépinière d’oignon au Mali. Il fournit des conseils sur les bonnes pratiques à adopter dans la conduite de la culture de l’oignon. Les bonnes pratiques y sont abordées et traitées comme une série d’opérations consécutives (étapes).
Le deuxième volume du guide (VOL. 2) publié dans la même série
s’attache quant à lui à véhiculer des informations et des
recommandations importantes sur les pratiques à adopter dans
la conduite de la culture de l’oignon au Mali (étapes 6 à 9). Il
s’agit précisément des étapes allant de la préparation du sol au
champ à la récolte en passant par le repiquage, l’entretien de la
culture, le ressuyage et la récolte des bulbes de consommation
ou des bulbes mère selon l’objectif de production. -
Guide de bonnes pratiques de production de l’oignon au Mali - Vol.1 Conduite de la pépinière
Contrairement à l’échalote, la culture de l’oignon est récente au Mali. Fort de l’expérience acquise au cours des premières sessions de formation, le Projet d’Appui aux Filières Agricoles (PAFA) a décidé de capitaliser les acquis sous la forme de guides et d’affiches couvrant différents maillons critiques dans la production de l’oignon au Mali que sont la conduite de la pépinière, la conduite de la culture et la conservation. Ces outils didactiques visent à compléter le dispositif de formation existant avec des supports voués à une large diffusion, et accessibles aux producteurs et productrices peu ou pas alphabétisés. Richement illustré, ce guide fait suite à celui consacré à la conduite d’une pépinière d’oignon au Mali. Il fournit des conseils sur les bonnes pratiques à adopter dans la conduite de la culture de l’oignon. Les bonnes pratiques y sont abordées et traitées comme une série d’opérations consécutives (étapes). Le premier volume du guide sur les bonnes pratiques de production de l’oignon au Mali (VOL. 1) couvre en 5 étapes les aspects critiques à la réussite de la mise en place et de la conduite d’une pépinière. Il s’agit des étapes liées aux prises de décisions et choix agronomiques, à la préparation des planches et du sol, au semis et à l’entretien de la pépinière. La dernière étape (étape 5) couvre les pratiques d’arrachage, de transport et d’habillage au champ des jeunes plantules. -
Guide de bonnes pratiques de production de l’oignon au Mali - Vol.3 Production de semences brutes de la variété Violet de Galmi
Contrairement à l’échalote, la culture de l’oignon est récente au Mali. Fort de l’expérience acquise au cours des premières sessions de formation, le Projet d’Appui aux Filières Agricoles (PAFA) a décidé de capitaliser les acquis sous la forme de guides et d’affiches couvrant différents maillons critiques dans la production de l’oignon au Mali que sont la conduite de la pépinière, la conduite de la culture et la conservation. Ces outils didactiques visent à compléter le dispositif de formation existant avec des supports voués à une large diffusion, et accessibles aux producteurs et productrices peu ou pas alphabétisés.
Richement illustré, ce guide fait suite à celui consacré à la conduite d’une pépinière d’oignon au Mali. Il fournit des conseils sur les bonnes pratiques à adopter dans la conduite de la culture de l’oignon. Les bonnes pratiques y sont abordées et traitées comme une série d’opérations consécutives (étapes).
Le troisième volume du guide (VOL. 3) concerne spécifiquement
la production de semences graines brutes d’oignon rouge de la
variété Violet de Galmi. Après production et conservation en
année 1, les bulbes mère sont triés et plantés en année 2 puis cultivés jusqu’à floraison, maturation et récolte des ombelles.
Ces dernières sont alors égrainées pour obtenir la semence
brute (étapes 10 à 13) qui sera traitée et conditionnée en vue
de la commercialisation (étape 14). -
Comparaison du commerce des fanes de niébé et arachide dans le marché de fourrage en zone urbaines et rurales au Niger
En Afrique de l'ouest 80% des petits exploitants agricoles vivent dans des systèmes de culture-élevage / agro-pastorales mixtes. Les agriculteurs peuvent obtenir un revenu supplémentaire important de la vente des fanes de niébé, et d'arachide et ils doivent porter attention au rendement des fanes et la résistance aux maladies . -
Étude de la contribution des plantes ligneuses pérennes à l'approvisionnement en fourrage et à la sécurité alimentaire : Acacia nilotica (L.) Willd. ex Delile
Plante épineuse pouvant atteindre 25 m de haut, à feuilles composées bipennées alternes, le gommier rouge est de la famille de Fabaccae. Les rachis des feuilles portent 2 à 8 paires de pinnules, composées chacune d'une quinzaine de pair de folioles oblongues. Les inflorescences axillaires de couleur jaune d'or vif, en capitules sphériques portent des bractées courtes vers le centre de leur pédoncule. -
Étude de la contribution des plantes ligneuses pérennes à l'approvisionnement en fourrage et à la sécurité alimentaire : Acacia senegal (L.) Willd.
Le gommier blanc est une plante épineuse de la famille des Fabaccae pouvant atteindre 6 à 8 m de hauteur, la plante présente des feuilles composées bipennées alternes avec une rachi composée de 3 à 6 paires de pinnules, portant chacune 9 à 15 paires de folioles oblongs. -
Étude de la contribution des plantes ligneuses pérennes à l'approvisionnement en fourrage et à la sécurité alimentaire : Acacia seyal Del
Plante ligneuse de la famille des Fabaccae, Acacia seyal est une épineuse pouvant atteindre 17 m de hauteur. Le tronc lisse verdâtre, avec parfois des écailles surtout chez les vieux pieds, est le plus souvent couvert de lichens poudreux jaune ou rougeâtre. -
Étude de la contribution des plantes ligneuses pérennes à l'approvisionnement en fourrage et à la sécurité alimentaire : Acacia tortilis (forks.) Hayne subsp. Raddiana (Savi.) Brenan
Connue sous le nom de faux gommier, Acacia tortilis est une plante épineuse clé des milieux semi-aride et aride de la famille de Fabaccae (APG, 2016) de 12 à 13 m de hauteur. Elle a des feuilles composées de type penné, munies de rachi portant 5 à 15 paires de folioles. Les pétioles des feuilles de 10 à 15 m longueur, portent à la base deux stipules épineuse blanchâtres conées, glabre et divariquées, de 2 à 4 cm de longueur (Maire, 1987). -
Étude de la contribution des plantes ligneuses pérennes à l'approvisionnement en fourrage et à la sécurité alimentaire : Bauhinia rufescene Lam.
Arbuste de la famille de Fabaccae, très branchu, généralement de moins de 8 m de hauteur, le plus souvent buissonnant. La plante présente une écorce de couleur grise pale, le plus souvent écailleuse. Les feuilles persistantes et bilobées sont alterne. -
Étude de la contribution des plantes ligneuses pérennes à l'approvisionnement en fourrage et à la sécurité alimentaire : Combretum Micranthum G. Don
Arbuste buissonnante pouvant atteindre parfois 10 m de hauteur, Combrethum micranthum présente une écorce fibreuse de couleur tranche orangée à brun- rougeâtre. Les feuilles opposées ou verticillées sont à limbe dont le sommet acuminé et à la base en coin, et à nervure pennées peu saillante -
Référentiel d'étude de la dynamique de la composition floristique d'un parcours au cours du temps
La composition floristique est l'ensemble des espèces végétales présentes en un site donné. Dans le cadre des études écologiques, elle peut être appréciée en établissant la liste de toutes les espèces présentes sur l'ensemble du parcours à évaluer (ROSELT/OSS, 2003). -
Catalogue des cellules épidémiques des feuilles des plantes fourragères des parcours sahéliens pour l'étude de régimes alimentaires des ruminants domestiques
Cette note présente les épidermes de feuilles de plantes pérennes fourragères de parcours sahélien, elle est destinée aux chercheurs, enseignants chercheurs, étudiants et aux techniciens d'élevage. -
Étude de la contribution des plantes ligneuses pérennes à l'approvisionnement en fourrage et à la sécurité alimentaire : Piliostigma reticulatum (DC.) Hochst.
Arbuste plus souvent buissonnant par rejet de souche, de la famille des Fabaccae, Piliostigma recticulatum peut atteindre 10 m de hauteur. Les feuilles coriaces fortement bilobées avec nervure palmées sont alterne. -
Référentiel d'étude du recouvrement de la végétation des parcours
Le recouvrement d'une espèce est défini comme le pourcentage de la surface du sol qui est recouverte par la projection verticale des organes aériens de cette espèce. Mais le recouvrement de la végétation correspond au recouvrement total de l'ensemble des espèces végétales présentes en une formation, un parcours ou un site donné (ROSELT/OSS, 2003). -
Référentiel nomenclatural, taxonomique, biologique et phytogéographique de la flore vasculaire des parcours de Zinder, Niger
Cette note aborde pour la première fois la classification photogénique des plantes des parcours de Zinder, elle est destinée aux chercheurs, aux enseignants chercheurs, aux étudiants et aux techniciens d'élevage. -
Production mixte du sorgho SEPON-82
Au Niger, la disponibilité en quantité et en qualité du fourrage est la contrainte majeure dans l'alimentation du bétail. Le pâturage naturel qui est source de l'alimentation de base est insuffisant. Pour réduire ce déficit et améliorer la qualité du fourrage, il est important de faire la promotion des cultures fourragères des espèces végétales adaptées au milieu et améliorer la production des résidus des cultures. -
Étude de la contribution des plantes ligneuses pérennes à l'approvisionnement en fourrage et à la sécurité alimentaire : Bauhinia rufescens Lam.
Arbuste de la famille des Fabaccae, très branchu, généralement de moins de 8 m de hauteur, le plus souvent buissonnant. La plante présente une écorce de couleur gris pale, le plus souvent écailleuse. Les feuilles persistantes et bilobées sont alternes. -
Référentiel d'étude de la richesse spécifique de la végétation des parcours
La richesse spécifique correspond au nombre d'espèces végétales en un site donné. C'est la mesure de la composition taxonomique (diversité) d'une communauté au sens strict de Whitaker (1972). -
Fiche technique des blocs multi nutritionnels densifiés pour bétail
Au Niger, l’élevage joue un rôle très important dans l’économie nationale et des ménages, dans la sécurité alimentaire en milieu rural et occupe 80% de la population. Malgré son importance, l’élevage rencontre plusieurs contraintes qui limitent sa productivité parmi lesquelles l’insuffisance quantitative et qualitative des ressources fourragères. L’insécurité alimentaire du cheptel liée au déficit fourrager chronique, nous impose de rechercher les solutions alternatives pour atténuer les effets néfastes de l’insuffisance des ressources alimentaires du bétail sur sa productivité et le revenu des éleveurs et agro éleveurs. Dans cette optique, l’INRAN et la FAO ont mis au point une technologie simple de fabrication des Blocs Multi Nutritionnels Densifiés pour Bétail à base des fourrages locaux, des sous produits
agro-industriels, des minéraux et des liants. -
Fabrication d'aliment de bétail sous forme de poudrette
Au Niger, l'élevage se trouve au deuxième rang après l'agriculture parmi les activités qui procurent des revenus importants dans les zones rurales. Il occupe plus de 80% de la population nigérienne. Il contribue pour 11% du PIB national, 35% au PIB agricole (INS-Niger, 2013). -
Note explicative sur la construction des infrastructures de stockage et de conservation du niébé, de l'oignon et du poivron
L'oignon, le niébé et le poivron constituent trois principales cultures de rente au Niger. Cependant, la conservation de ces trois produits est difficile; le niébé doit être conservé dans un milieu anaérobie, l'oignon se conserve dans un milieu moyennement aéré tandis que le poivron frais se conserve dans des chambres froides appropriées. Compte tenu de l'importance de la production, il important de trouver une solution permettant aux producteurs de tirer le maximum de profit. La construction des infrastructures de stockage et de conservation répond parfaitement à cette préoccupation. -
Commercialisation et valeur nutritive des fourrages dans les centres urbains au Niger : cas des villes de Maradi et de Niamey
Dans les pays du Sahel, la population vit essentiellement de l’agriculture et de l’élevage dont la productivité est dépendante des aléas climatiques, de la fertilité des sols, de la disponibilité des terres et de l’eau. Face à une demande croissante de nourritures liées à une démographie galopante et à l’urbanisation, les systèmes actuels de production s’avèrent peu efficaces. La tendance à l’intensification du secteur primaire rend les exploitations agricoles dépendantes des marchés pour l’acquisition des intrants agricoles,zootechniques et vétérinaires, et l’écoulement de la production. En zones urbaine et périurbaine, les terres qui sont les premiers facteurs de production primaire, s’amenuisent progressivement [1]. L’agriculture urbaine est définie en Afrique comme une variété d’activités agricoles et pastorales pouvant prendre place dans les limites ou en périphérie des agglomérations urbaines. L’agriculture urbaine contribue à l’autosuffisance alimentaires des pays d’Afrique occidentale [2]. Pour satisfaire la demande en nourritures des populations citadines, l’agriculture et l’élevage périurbains connaissent un essor important ces dernières année. -
Effet de l’azote sur l’aptitude à la conservation des bulbes d’oignon (Allium cepa L.)
L’oignon est le deuxième produit d’exportation au Niger après l’uranium. Le « Violet de Galmi » est la variété la plus appréciée et recherchée par les consommateurs locaux et sous-régionaux. Ce travail a pour objectif d’évaluer les pertes dues à la conservation des bulbes d’oignon en fonction de la variation des unités d’azote apportées à la culture. Ainsi, quatre doses d’unité N, P et K (T2 : 30-3030 ; T3 : 60-30-30 ; T4 : 90-30-30 ; et T5 : 120-30-30) sont comparées à un témoin Zéro (T1 : sans engrais mais avec du fumier) dans un essai à quatre répétition. Les unités fertilisantes sont apportées en trois apports avec du NPK (15-15-15) et de l’urée (46-0-0). Les rendements obtenus sont : 17, 22, 28, 27, et 34 tonnes des bulbes par hectare pour les doses correspondant à T1, T2 ; T3 ; T4 et T5 respectivement. Les pertes sont évaluées en termes de nombre des bulbes pourries et pré-germés pour chacune de ces doses. Le taux de perte au bout de quatre mois de conservation est : 28,3 ; 16, 3 ; 34,6 ; 30,0 et 33, 5% pour T1, T2 ; T3 ; T4 et T5 respectivement. La dose d’engrais 30N30P30K (T2) permet d’obtenir un taux de perte de 16% au bout de quatre mois de conservation. Ce qui permettra au producteur d’améliorer son revenu car pendant la récolte, le sac de 130 kg de bulbes d’oignon ne dépasse pas 10 000 francs CFA (soit 15,25 €) alors que quatre mois plus tard, il peut atteindre 100 000 francs CFA (soit 152,55€). -
Production fourragère en zone tropicale et conseils aux éleveurs
Depuis longtemps, des tentatives d'introduction de plantes fourragères cultivées ont été faites dans de nombreux pays d'Afrique tropicale. Si les résultats sont satisfaisants, et même parfois encourageants en station (Burkina-Faso : Farako-ba, Banankélédaga, Mali : Sotuba, Côte d'Ivoire : Bouaké, Sénégal : Sangalkam, etc.) la vulgarisation pose problèmes et rares sont les villages où l'on peut observer des cultures fourragères en place et en bon état. Des obstacles existent, qu'il faut connaître avant de tenter l'introduction d'une culture fourragère. -
Techniques de production, stockage et conservation des bulbes d’oignon pour améliorer les performances de la filière oignon
Suite aux besoins des clients exprimés dans les dossiers de structuration des activités des OP, les constats lors de l’analyse des systèmes de conservation des produits et de l’évaluation des chaînes de valeurs des produits (oignon et pomme de terre), pour appuyer l’effort de ses clients axé sur le marché afin de tirer le maximum de profit. Le présent manuel s’inscrit dans le cadre de la formation des représentants des OP dans les techniques poste-récolte, de conditionnement et de conservation des bulbes d’oignon afin de minimiser les taux de perte mais, augmenter la qualité et valeur des produits. Cette formation portera sur le renforcement des capacités des membres des OP aussi bien en techniques de conservation des bulbes destinés à la conservation qu’en production des semences de qualité afin de prendre en compte dans la phase poste récolte, toutes les insuffisances capables d’affecter négativement le volume et valeurs des récoltes des produits ciblés. -
Violet de Galmi, après la marque, l’IG !
Après être passé très près de l’usurpation d’un droit de propriété intellectuelle sur la variété d’oignon « Violet de Galmi » en 2008, où en sont les Nigériens dans l’enregistrement et la démarche de certification de cet oignon si réputé ? Enquête. -
Stockage-crédit : la filière oignon s’apprête pour le warrantage
En stockant plus et mieux, les producteurs peuvent gagner des milliers de FCFA supplémentaires. Sur le plan national, la valeur ajoutée additionnelle se chiffre dans les milliards. Pour réussir des stratégies de stockage et de vente différée, il est important qu’elles soient couplées avec des instruments financiers appropriés qui sont à la hauteur des producteurs et leurs organisations. Le stockage crédit est un tel instrument. Il a le potentiel de rendre la culture d’oignon plus rentable, aussi bien pour les exploitations agricoles que pour l’économie nationale. -
La dégénérescence des variétés d’oignons
La dégénérescence variétale, qu’on peut aussi appeler érosion génétique, intervient pour une variété donnée lorsque celle-ci perd les possibilités de conserver l’uniformité des caractères pour lesquels elle a été sélectionnée. Par exemple, pour une variété d’oignon, les principaux critères de sélection peuvent être les suivants : le rendement, la durée du cycle de production, l’aptitude à la conservation, la forme, la couleur, la précocité, l’absence de montée en graine ou floraison de première année, le goût, la teneur en matière sèche, la résistance aux maladies, etc. -
Guide de bonnes pratiques de production, stockage et conservation de l'oignon
Le présent guide de bonnes pratiques, élaboré en collaboration avec l’IRAN, la DGA, des personnes ressources de la filière oignon et les experts du PRODEX, s’inscrit dans le cadre de l’amélioration de la compétitivité de l’oignon du Niger à l’exportation sur les marchés s demandeurs des pays côtiers. Il est destiné à l’usage des techniciens en appui à la filière, le personnel des organisations faitières de la filière oignon ainsi que les producteurs, les commerçants et les exportateurs de l’oignon du Niger. -
Effets du ramassage des fourrages sur l'environnement et sur les activités agro-sylvo-pastorales et commerciales dans les régions sahéliennes au Niger
Au Sahel, pour répondre à la demande croissante en produits animaux, les éleveurs utilisent essentiellement les fourrages naturels sur pieds et récoltés. Cette pratique affecte surtout les écosystèmes péri-urbains. La présente étude vise à évaluer les effets visibles du prélèvement des fourrages sur l’environnement et sur les activités rurales en zones périurbaines. Une enquête de perception des populations sur les effets de la collecte de paille, conjuguée à la mesure de la matière organique, à l’inventaire forestier, au comptage de surfaces dénudées et de ravins sur un hectare en deux répétions, a été réalisée dans les sites de collecte de 12 villages des régions de Maradi et Tillabéry. -
Les effets de la réappropriation de la culture du « Violet de Galmi »,
par les producteurs d’oignon de la région de TAHOUA – NIGER, sur
la dynamique du territoire local, l’organisation sociale et économiqueA travers l’étude du cas du violet de Galmi, nous voulons étudier la relation de cause à effet qui existe entre l’introduction d’une «innovation technique » dans un processus économique et le « développement ». Ainsi, tout au long de ce travail, notre démarche consistera à mettre en exergue, cette relation de cause à effet selon laquelle, la valorisation de ressources locales par une société rurale pourrait, sous certaines conditions, engendrer du développement local. Ces conditions ou modalités qu’ils convient de préciser à partir des principes et caractéristiques de la théorie du développement local (VACHON, B. 1993) feront l’objet de ce travail. -
Stratégies d’exploitation du fourrage par les éleveurs de la zone sahélienne du Burkina Faso
Les caractéristiques de la collecte et de la conservation du fourrage ont été étudiées dans cinq villages du Sahel. L’objectif visé était d’identifier les principales stratégies utilisées par les paysans pour minimiser les problèmes de disponibilités alimentaires du fourrage en saison sèche. Des enquêtes à passage unique ont été ainsi conduites dans 205 exploitations d’agro-pasteurs. Les résultats de l’étude révèlent que l’activité de production et de conservation du fourrage est largement pratiquée par les agropasteurs (plus de 88,2%). La collecte concerne aussi bien les fourrages naturels que les résidus de récoltes. Les quantités totales de matières Sèches stockées annuellement par exploitant sont de l’ordre de 2,043 tonnes, soit respectivement 13,5% et 85,4% sous forme de fourrages naturels et de résidus de récoltes. Sur la base des ressources productives (nombre d’animaux) quatre classes de paysans ont été distinguées. En saison sèche, ces classes déploient des stratégies différentes en matière de gestion des stocks alimentaires. Les producteurs les moins nantis en ressources animales ont tendance à être des vendeurs nets de fourrages tandis que les plus nantis des acheteurs. Les principales contraintes aux activités d’exploitation du fourrage naturel sont surtout d’ordre économique mais aussi de gestion de l’espace
-
Apport d’un fourrage vert tropical, Centrosema pubescens, en complément au granulé : effet sur les performances de croissance et sanitaire du lapin (Oryctolagus cuniculus)
L’objectif de ce travail est d’évaluer la digestibilité du fourrage vert, C. pubescens, et son impact sur la croissance ainsi que la santé digestive du lapin de chaire en élevage artisanal. Deux lots de 15 lapins sevrés à 35 jours, élevés en cage individuelle et nourris à l’aide de deux aliments complémentés ou non avec du C. pubescens ont été constitués. La digestibilité des nutriments à 50 jours d’âge de la ration contenant le fourrage C. pubescens est supérieure à la ration sans fourrage. Ainsi, la digestibilité de la MS, MO, MAT, ADF, NDF, Hc est respectivement de 1,6, de 1,5, de 1,8, de 2,2, de 1,6 et de 1,3 fois plus élevée dans la ration ayant reçu le fourrage C. pubescens en complément par rapport au témoin sans fourrage. L’indice de risque sanitaire est réduit de moitié avec l’apport de fourrage. Cependant, l’ingestion des 2 rations est équivalente, la moyenne est de 68 g/j entre le sevrage et 70 jours. Le gain de poids quotidien est également identique avec l’apport ou non de C. pubescens. La moyenne entre 35 et 70 jours d’âge est de 26,5 g/j. -
Réduction des charges alimentaires des cobayes (Cavia porcellus L.) par un régime fourrager supplémenté par la farine de poisson et/ou du maïs-grain durant le cycle de reproduction
La supplémentation de Panicum maximum Jacq par l'aliment concentré granulé pour lapin a l'avantage d'induire une meilleure productivité des cobayes (Cavia porcellus L.) et a pour inconvénient d'être relativement coûteux. Afin de réduire le coût de production des cobayes, quatre régimes alimentaires que sont : Panicum maximum et Euphorbia heterophylla associé au maïs-grain (PEM), ou associé à la farine de poisson (PEF), ou associé au grain de maïs et à la farine de poisson (PEMF) et Panicum maximum associé au granulé pour lapin (PG; régime témoin), ont été distribués ad libitum à 24 cobayes femelles multipares durant la gestation et l’allaitement. Les valeurs moyennes du taux de fécondité, des poids à la naissance et des croissances journalières des cobayes au cours de la lactation ont été 83, 100, 167 et 200% ; 71±14, 88±18, 98±17 et 104±10 g ; et 5±1, 6±1, 7±1 et 8±1 g.j-1 respectivement pour PEM, PEF, PEMF et PG. Les résultats obtenus dans cette étude montrent que le régime constitué de Panicum maximum, Euphorbia heterophylla et de farine de poisson (PEF) semble être une solution optimale en milieu rural, avec une réduction de 55% des charges liées à l'alimentation en comparaison à PG. -
Analyse de la structure et du fonctionnement de la filière fourrage dans les villes de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso au Burkina Faso
Cette étude a été conduite dans les deux grandes villes du Burkina Faso (Ouagadougou et Bobo-Dioulasso), dans le but d’analyser la structure et le fonctionnement de l’activité de commercialisation du fourrage qui est en pleine expansion, en vue de proposer des actions d’amélioration et de sauvegarde de l’environnement. Elle a consisté dans un premier temps à faire un inventaire des sites de vente de fourrage, puis à conduire des enquêtes auprès des vendeurs de fourrage et accessoirement auprès des éleveurs acheteurs de fourrage. Douze (12) sites ont été recensés dans la ville de Ouagadougou et 15 sites dans la ville de Bobo-Dioulasso. La date d’implantation des sites est variable, les plus anciens ont 27 ans et 30 ans respectivement à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso. Les fourrages vendus sont de divers types : le fourrage vert, le foin, la paille de céréale, les fanes de légumineuse et des fourrages ligneux. -
Pratiques de la production et d’exploitation des fourrages dans la Région des Plateaux au Togo
Avec la diminution progressive des surfaces pâturables liée à une multitude de facteurs dont le surpâturage, les aléas climatiques doublés des diverses activités anthropiques, l’élevage des ruminants se tourne de plus en plus vers la production fourragère afin d’assurer aux animaux une alimentation convenable et continue. Le but de cette étude est d’établir un état des lieux des pratiques de production et d’exploitation de fourrage effectuées par les éleveurs au Togo. A cet effet, 133 unités d’élevage de ruminants régulièrement suivies par l’Institut de Conseil et d’Appui Technique (ICAT), ont été enquêtées puis suivies pendant deux ans. Des résultats obtenus, il ressort que les espèces Gliricidia sepium, Panicum maximum et Leucaena leucocephala sont les fourrages les plus utilisés dans des proportions respectives de 92, 78 et 51%. Aussi, l’utilisation des espèces fourragères dans l’installation des clôtures de maisons et d’habitats pour animaux, l’installation définitive de parcelle fourragère ainsi que l’insertion de la production fourragère dans la rotation culturale sont trois modes de production fourragère identifiés aux taux respectifs de 48, 31 et 15%. Par ailleurs, l’affouragement au parc et la conduite sur parcelle fourragère sont essentiellement les deux méthodes d’exploitation des fourrages produits dans des proportions respectives de 62 et 37%. -
Perceptions pastorales des ligneux fourragers par les agropasteurs et les transhumants au centre du Sénégal
L’étude est réalisée dans les parcours communautaires du département de Kaffrine. Cette zone constitue un axe incontournable de transhumance pendant saison sèche des ruminants. Sa végétation ligneuse contribue à l’affouragement du cheptel mais subit d’énormes pressions de diverses sortes. Ce travail a pour objectif principal d’évaluer l’importance des espèces ligneuses dans le bassin arachidier. Une enquête ethnobotanique a été réalisée sur la base d’un questionnaire portant sur les espèces fourragères utiles, leurs princiapaux usages, les modes d’exploitations et les parties utilisées. L’enquête a révélé que 82,14% des espèces ligneuses inventoriées sont considérées comme fourragères. Il s’agit notamment de Adansonia digitata, Cordyla pinnata, Faidherbia albida, Ficus capensis, Ziziphus mauritiana et Sterculia setigera. Ce constat montre l’importance de la richesse spécifique des champs où se trouvent toutes ces espèces. La saison sèche est la période pendant laquelle les ligneux sont plus exploités par les agropasteurs. -
Composition en acides aminés de la protéine des fourrages verts et dégradation de cette protéine au cours de l'ensilage. Action des conservateurs sur cette dégradation
Un certain nombre de travaux ont eu pour but d’etudier les variations en acides aminés libres lors du processus d’ensilage. Ces travaux ont été réalisé principalement par SCHARRER et RAKER (1) (2), MAYMONeEt coll. (3), ZELTERet SALOMO(N4). LANDIS (5) avait déjà étudié les variations de quelques acides aminés lors de la Conservation par ensilage. Nous avons effectué des études sur le bilan complet de 18 acides aminés dans différents types d’ensilages de laboratoires (microsilos de 1,5 litre en bocaux Weck). Nous y avons étudié la cinétique des variations de composition en acides aminés de la protéine ensilée au cours du temps sur différents fourrages: luzerne, trèfle, herbe (6) (7) (8) (9) (10) (11). -
Production de Pennisetum purpureum Schumach, étude phénologique et effets de coupes : Cas de la Commune urbaine de Kollo
L’herbe à éléphant est une graminée vivace robuste, rhizomateuse et touffue. Elle a un système racinaire vigoureux, se développant à partir des noeuds de ses stolons rampants. Les chaumes sont grossiers, pérennes et peuvent atteindre 4 à 7 m de hauteur, ramifiés au-dessus. L’herbe à éléphant forme des touffes denses et épaisses, jusqu’à 1cm de diamètre. Les feuilles sont plates, linéaire, poilues à la base, atteignant 100-120 cm de long et 1-5 cm de large, avec une couleur vert bleuâtre. Le bord de la feuille est finement denté et le limbe a une nervure médiane proéminente. L’inflorescence est un épi terminal raide et hérissé, mesurant jusqu’à 15-20 cm de long, de couleur jaune-brun à violacé. Les épillets sont disposés autour d’un axe velu et tombent à maturité. Les épillets mesurent 4 à 6 mm de long et sont entourés de soies plumeuses de 2 cm de long. -
Semences d’oignon : le point de la situation fait au cours de la quatrième journée nationale de l’oignon, juin 2011
Dans les schémas des organismes de multiplication, la production de semences vise à fournir un produit conforme au matériel de départ mis au point par le sélectionneur et respectant les normes de qualité technique. Afin de limiter les risques de dérives des variétés, du sélectionneur à l’agriculteur. -
La production d'oignon au Sénégal
L’oignon est une plante bisanuelle appartenant à la famille des alliacées. Au Sénégal, il est cultivé au niveau de la Vallée du Fleuve Sénégal, essentiellement à Podor et dans les Niayes. Ces zones éco-géographiques présentent des conditions culturales favorables à une meilleure conduite de la culture. Cette culture peut être faite en contre saison froide (CSF) et en contre saison chaude (CSC) avec des variétés adaptées. -
Évolution du marché de l’oignon en Côte d’Ivoire à partir des informations contenues dans les « Bulletin sur le Marché de l'Oignon de l’OCPV».
Cette note présente la situation chronologique des approvisionnements en oignons sur le marché de la Côte d’Ivoire à partir de la lecture des informations contenues dans les « Bulletin sur le Marché de l'Oignon en Côte d'Ivoire ». -
Violet de Galmi, l’invasion de semences exotiques (et douteuses) continue en Afrique de l’Ouest
OIGNON VIOLET DE GALMI est un oignon de zone tropicale connu dans toute l'Afrique de l'Ouest. Avec une excellente uniformité et de gros bulbes, notre sélection est la meilleure sélection existante. La maturité est de 105 à 110 jours après la date de repiquage. La forme du bulbe est légèrement aplatie, la couleur est d'un rouge violet intense. La capacité de stockage est longue. -
Les semences de Violet de Galmi du Niger absentes des boutiques d’intrants ?
Dans le numéro précédant des « brèves du RECA » (numéro 8), il avait été indiqué que les fournisseurs de semences installés dans le marché de Harobanda à Niamey proposaient des semences d’oignon « violet » mais importées du Sénégal. Le Niger compte environ 1.000 boutiques d’intrants (BI) qui sont des structures associatives ou coopératives autonomes, éventuellement groupées en réseau, propriétés des organisations de producteurs (OP, union ou fédération) et gérées par les producteurs. -
Le point sur les semences d’oignon pour la campagne 2010 - 2011
Cette note (3ème édition de la journée nationale de l'oignon) relève des constats sur les semences d'oignon pour la campagne 2010-2011. -
Gabou, une spécialité nigérienne pour remplacer les « bouillons cubes » (épisode 3)
Gabou est un condiment alimentaire couramment utilisé au Niger. Il est utilisé pour donner du goût et de l’arôme aux sauces. C‘est est une spécialité typiquement nigérienne qui consiste à sécher l’oignon (Allium cepa pour son nom scientifique) et à le torréfier pour en dégager toute la saveur et à produire un petit goût de caramel. La fabrication et la commercialisation du Gabou sont des activités exclusivement féminines et la main d’œuvre est familiale. La plupart des productrices ont été initiées à cette activité par leurs parents et certaines productrices travaillent dans la fabrication du Gabou depuis leur bas âge. -
Analyse de la rentabilité économique de la fabrication du gabou auprès d’une femme transformatrice à Niamey
Le Gabou est l’un des condiments locaux les plus commercialisés à Niamey. Il constitue le plus souvent le produit phare de certaines transformatrices. Il est en lutte sur les marchés avec les bouillons cubes. L’objectif de cette note est d’analyser la rentabilité économique de la fabrication du Gabou et voir la possibilité d’accroitre la production ainsi que la consommation, afin de diminuer la consommation des bouillons cubes. Cette note a été rédigée suite à une visite d’une femme transformatrice. Elle utilise uniquement l’oignon Violet de Galmi qu’elle achète sur le marché de Katako à Niamey. -
Projet intégré de production laitière et culture fourragère
Le projet a pour objectif général de contribuer à lutter contre le chomage, la pauvreté et l'insécurité alimentaire à travers la reproduction bovine pour la production de lait par une augmentation de l'offre en lait local et en viande de boucherie afin de répondre à la demande de la clientèle des villages et villes. -
La production fourragère dans la gestion des ressources naturelles de la région de Maradi (Niger) : Impacts et méthodologies d’évaluation possibles de la Régénération Naturelle Assistée (RNA)
Le présent article tente de développer une méthodologie et de démontrer le potentiel en fourrage ligneux aérien produit dans les parcelles agricoles grâce à la RNA. L’article décrit une méthodologie originale à partir des résultats de recherche sur la RNA et intègre celle-ci dans le bilan fourrager défini par le ministère de l’élevage. La méthodologie développée pourrait mettre en évidence un accroissement des bilans. Toutefois, nombreuses sont les hypothèses qui ont mené à la réalisation de la méthode de travail. Celles-ci mériteraient d’être explorées et confrontées plus amplement aux réalités du terrain afin de les confirmer ou infirmer. -
Effet comparé de la fertilisation à base de biochar, engrais organique et engrais chimique sur les éléments minéraux et la production de l’oignon (Allium cepa L.)
Le biochar tient son nom du terme « bio » en référence à des résidus organiques et « char » pour charbon. En effet, ce fertilisant est une autre forme d’engrais organique qui contient des éléments minéraux nécessaires pour l’enrichissement du sol. Il est produit à partir des résidus des cultures, de biomasse, des mauvaises herbes, des déjections animales ou de forêt (bois) à travers une méthode de pyrolyse. Afin de le différencier du charbon de bois, la définition adoptée par International Biochar Initiative (IBI) spécifie que, la finalité de cette substance est son utilisation en tant qu’amendement pour les sols (Sohi et al., 2010). Le biochar est un matériel qui se présente sous forme de fragments noirs, légers, poreux, sec et facile à transporter. -
Rapport définitif de l’enquête sur les productions irriguées 2020-2021
Le présent document rappelle les grandes caractéristiques de l’enquête horticole avant de donner une analyse synthétique des résultats obtenus en 2020-2021. L’engouement suscité cette année encore par la campagne irriguée, en particulier à travers les différents projets et programmes intervenant dans la promotion des cultures irriguées dont les objectifs et résultats attendus, renforce notre conviction et notre volonté sans cesse grandissante que l’évaluation de ladite campagne est importante à plus d’un titre : mesures des performances, contribution à la résorption des déficits alimentaires, exportations et revenus, etc. les attentes des utilisateurs des résultats de cette opération sont donc multiples et diverses mais elles ne lui enlèvent rien de sa valeur scientifique et statistique. Que ceux-ci (les utilisateurs) veuillent bien nous excuser des insuffisances qu’ils pourront constater et ne retenir que l’essentiel : les résultats qu’ils peuvent désormais utiliser comme outils de travail, d’analyse et de prospectives. -
Impacts post-projet de la restauration des terres dégradées à Tahoua, Niger
À Batodi, situé sur ce qui était un plateau stérile, les agriculteurs avaient commencé à restaurer les terres dégradées vers la fin des années 1980. Les villageois ont alors observé une hausse significative des niveaux d'eau dans leurs puits. Lorsqu'on a demandé aux villageois comment ils expliquaient cette hausse, leur réponse unanime a été « Allah ». Cependant, au cours de discussions ultérieures, ils ont reconnu qu'avant de restaurer les terres avec des cuvettes et des demi-lunes, toute l'eau de pluie disparaissait rapidement sous forme de ruissellement. Après avoir restauré les terres, ils ont remarqué qu'une grande partie des précipitations demeurait maintenant sur la terre, et ils ont compris que cela conduisait à une augmentation de l'infiltration et de la recharge des eaux souterraines. -
Fiche technico-économique pour la culture de l'oignon en hivernage : région de Tahoua
En hivernage (juin-octobre), nos marchés sont principalement ravitaillés en légumes par les pays voisins. Pendant cette période, les prix de vente des produits maraichers sont généralement meilleurs que les prix en période de saison sèche-froide. En effet, la période sèche-froide est caractérisée par une importante production des légumes du fait des conditions plus favorables et des habitudes des producteurs. Conséquence, les prix baissent pour les principaux produits et les producteurs tirent peu de marge de leur activité (résultats CGEF CRA Tahoua). -
Une alimentation stable pour les hommes et les animaux à Maradi
Le projet vise principalement à améliorer les rendements sur les denrées de base (millet et haricots) grâce à des semences adaptées aux conditions climatiques, en vue de stabiliser la situation alimentaire des familles de producteurs de dix villages. Des parcelles de démonstration sont mises en place pour faire connaître les semences à la population des autres villages. Le projet entend également compléter les connaissances des producteurs en agriculture et les aider à améliorer leurs techniques. Les agriculteurs apprennent par ailleurs à transformer les restes de récoltes en fourrage pour le bétail. -
La valeur alimentaire des fourrages
Tous les fourrages contiennent une quantité d’eau qui varie selon l’âge du fourrage, la saison, la présentation (frais ou conservé). Le contenu en eau d’un fourrage brut peut varier de 15% (cas d’un foin) à 80% (cas d’une graminée lors de la saison des pluies). La matière sèche (MS) correspond à la partie solide du fourrage, une fois que l’on a retiré toute l’eau du fourrage par séchage dans une étuve. -
Alimentation animale
L'alimentation des animaux a une répercussion sur la qualité des produits animaux dérivés. Cette alimentation doit répondre aux besoins des animaux pour leur entretien, leur production, leur croissance et leur reproduction. D'une manière générale, les animaux ont des besoins nutritifs en : * Énergie * Protéines * Minéraux * Nutriments essentiels Cependant, il y a lieu de distinguer les ruminants et les monogastriques qui même s'ils ont des besoins semblables diffèrent par les aliments d'où ils puisent leurs besoins. -
Caractérisation des ressources herbagères de l’enclave pastorale de Dadaria (Mainé-Soroa, Diffa) au Niger
Cette étude a consisté à caractériser les pâturages de l’enclave pastorale de Dadaria en termes de diversité floristique, valeur pastorale, productivité et capacité de charge. Un inventaire floristique de la végétation herbacée a été réalisé sur 53 placettes du sud au nord. Les résultats ont montré que le site comportait 93 espèces dont 83 herbacées réparties dans 30 familles et 63 genres. La flore était largement dominée par les Poaceae, et le type biologique le plus abon dant et le plus dominant était celui des thérophytes. Le spectre fourrager a montré que la valeur pastorale a varié de 60 % dans le groupement 1 (G1) à 70 % dans G3. L’indice global de qualité des herbages a suivi la même tendance et a fluctué de 58 % dans G1 à 64 % dans G4. Cinq espèces (Spermacoce chaeto cephala DC. Hepper., Alysicarpus ovalifolius Schum. & Thonn., Zornia glochi diata Reich. ex DC., Digitaria argillacea (Hitch. & Chase) Fern., et Chloris prieurii Kunth.) déterminaient 75 % des contributions spécifiques des espèces. La pro duction de phytomasse herbacée globale a été estimée à 3,4 tonnes de matière sèche (MS) par hectare et a varié selon le groupement. L’analyse du spectre de la production fourragère par espèce herbacée a indiqué que S. chaetocephala(68 kg MS/ha), A. ovalifolius (20 kg MS/ha), C. prieurii (15 kg MS/ha) et Z. glochidiata (9 kg MS/ha) étaient les plus productives. S. chaetocephala a été la plus contributive et la plus productive mais avec une faible valeur pastorale. La disparition progressive des graminées annuelles (Cenchrus biflorus Roxb. et la tribu des Aristideae), qui présentent un très bon fourrage sec sur pied pour le bétail durant la saison sèche au profit des légumineuses fourragères qui disparaissent juste après la saison pluvieuse en laissant l’enclave nue, constitue une dynamique régressive du tapis herbacé de cet écosystème pastoral sahélien. -
Technique de conservation des fourrages par voie humide : l'ensilage
L’alimentation constitue l’un des principaux facteurs de réussite dans une entreprise d’élevage.
En effet, même quand l’éleveur dispose de races à hautes performances de production et que
les animaux sont en bonne santé, il ne peut obtenir de rendements maximum (lait ou viande) que si
les bêtes sont bien nourries. Dans les pays sahéliens comme le Burkina Faso, avec la saison sèche
très longue, l’alimentation des animaux est difficile : les pâturages qui sont la base de la ration
alimentaire sont trop pauvres et trop peu riches pour couvrir les besoins de production (qualitatifs
et quantitatifs) des animaux. Seule la saison pluvieuse présente un bon potentiel naturel de fourrages
en abondance et de bonne qualité. Ces fourrages sont soit naturels, soit cultivés. -
Les légumineuses fourragères herbacées
Le fourrage des légumineuses est toujours plus riche en azote que celui des graminées (figure 1). Tout au long de l’année, sa richesse en matières azotées digestibles (MAD) reste élevée. Cette relative stabilité de la valeur nutritive procure une plus grande souplesse d’exploitation. Même en saison sèche, même sous forme de foin, elles gardent une valeur protéique correcte. -
Étude floristique des formations naturelles à Vachellia tortilis subsp. raddiana en zone sahélienne du Niger
La présente étude a été conduite dans les départements de Maine-Sorao et Goudoumaria situés dans la région de Diffa, à l’extrême sud-est du Niger. L’objectif de l’étude est d’analyser les indicateurs écologique et floristique des formations naturelles à Vachellia tortilis subsp. raddiana. Les données phyto-sociologiques ont été collectées à l’aide de la méthode sigmatiste de Braun-Blanquet et celle de point quadrat de Daget et Poissonet. Au total, 80 placettes ont été délimitées. Les données collectées sont relatives au recouvrement des espèces végétales et les variables environnementales. Les spectres des types biologiques et phyto-géographiques ont été calculés. La classification hiérarchique ascendante (CHA), l’Analyse Canonique Detendancée (DCA) et l’Analyse Canonique des Correspondances (CCA) ont été utilisées pour déterminer les groupements végétaux et leurs caractéristiques écologique et floristique. Les résultats ont révélé une richesse spécifique totale de 61 espèces végétales reparties en 25 familles et 51 genres. Les familles les plus représentées sont les Poaceae (19,7%) et les Leguminosae-Mimosoideae (11,5 %). Les Thérophytes constituent le type biologique le plus représenté (59,0 %). -
Amélioration de la production fourragère de bétail grâce à une plus grande inclusion des femmes et des jeunes
Le Sahel est une région semi-aride du centre-nord de l’Afrique de l’ouest, s’étendant du Sénégal au Soudan. C’est une zone de transition entre le désert aride du Sahara au nord et les savanes humides au sud. Les communautés vivant dans cette région dépendent économiquement de l’agriculture et de la production animale. Elles sont de plus en plus touchées par des demandes concurrentes et les changements climatiques qui réduisent à la fois leur accès à la terre et aux ressources en eau. Les études sur les changements dans l’utilisation des terres dans la région ont montré une diminution d’au moins 15% des zones de pâturage dans les pays sahéliens au cours des 30 dernières années. Cela a de graves conséquences sur la production fourragère et animale. La production durable et efficace de biomasse, comme les fourrages et les aliments pour bétail aussi bien que les combustibles pour usage domestique, est cruciale pour les moyens de subsistance, la sécurité alimentaire, la santé et la résilience de l’environnement. Une étude menée en 2004 par l’Institut International de Recherche sur l’Elevage (ILRI) à Fakara, dans l’ouest du Niger, a révélé que des changements rapides se produisaient dans les zones de pâturage des prairies de savane, qui, en 1950, couvraient entre 44 et 70% de la superficie, mais ont complètement disparu due à l’expansion de l’agriculture. -
Pratique et utilisation des sous-produits de légumineuse dans l’alimentation du bétail à la communauté urbaine de Niamey : Cas de fanes et cosses de niébé (Vigna unguiculata)
Une enquête a été menée dans la Communauté urbaine de Niamey afin d’analyser la commercialisation et les pratiques d’utilisations des sous-produits de niébé dans l’alimentation animale. Au total, 150 éleveurs et 150 revendeurs des sous-produits de niébé ont été enquêtés. Les résultats ont montré que parmi les personnes enquêtées les éleveurs, d’ethnie Djerma âgés de 40 à 59 ans représentent 48,7% alors que chez les revendeurs, ils représentent 88,%. Ces éleveurs pratiquent l’élevage, l’agriculture et le commerce et utilisent aussi bien les fanes que les cosses de niébé pour alimenter leurs animaux. Il a été observé des pertes de feuilles de fanes d’environ 5% au poids d’une botte lors du transport. Conclusion et application : Parmi les sous-produits de niébé, les fanes sont facilement utilisables en saison froide pour 54% des enquêtés. Ces fanes sont distribuées en vrac (76,6%), sans transformation ni association (97,3%) quelconque. Les cosses sont distribuées nature sans modification (90,7%) pendant toute l’année. Une botte de fane d’environ 5 kg est offerte par animal le matin et une tasse des cosses d’environ 1kg/animal sont offertes dans l’après-midi. Cette étude donne l’espoir de continuer à investiguer sur la valorisation des sous-produits de niébé dans l’alimentation du bétail. -
Analyse de la chaine de valeur oignon de l'Oudalan et de son potentiel d'insertion dans les marchés urbains au Burkina Faso
La province de l’Oudalan, à l’instar des autres provinces de la région du sahel, fait partie des provinces les plus pauvres du Burkina Faso. Les hommes comme les femmes sont occupés toute l’année à diverses activités afin de satisfaire leurs besoins alimentaires et également se procurer du revenu monétaire pour subvenir aux besoins de leur famille. La pratique de la production maraichère pendant la période de contre saison participe à l’amélioration des conditions de vie de ces populations. La présente étude s’inscrit dans le cadre d’un appui technique à la mise en place d’un dispositif de suivi évaluation d’un projet de développement de la filière oignon piloté par l’association ADECO dans la province de l’Oudalan. -
Estimation des bilans fourragers dans la région du Sahel d’Afrique de l’Ouest et Centrale
Un bilan fourrager évalue les ressources en aliments pour animaux, y compris les fourrages, et les compare aux besoins des animaux d’élevage. Ces ressources comprennent la masse fourragère - ou biomasse - pâturée ou broutée par les animaux (par exemple, l’herbe des pâturages et des parcours), ainsi que les résidus et sous-produits de la production et transformation des cultures (par exemple, pailles, son, tourteaux d’oléagineux ou mélasse), mais également les denrées pour animaux conservées et stockées par les éleveurs, avant l’hiver dans les zones à climat tempéré et avant la saison sèche dans la région sahélienne. -
Analyse du système de commercialisation du fourrage dans la ville de Niamey
La présente étude a été conduite dans la ville de Niamey pendant la saison des pluies de juillet à septembre 2013. Elle a pour objectif principal d’analyser le système de commercialisation du fourrage dans la ville de Niamey. L’approche méthodologique adoptée a consisté dans un premier temps à la recherche bibliographique sur les définitions des concepts ou notions clés, les ressources fourragères et la commercialisation du fourrage au Niger. Par la suite, une enquêté a été réalisée auprès de 90 acteurs dont 31 collecteurs, 4 grossistes et 55 revendeurs qui interagissent dans l’approvisionnement et la vente du fourrage à travers quatre circuits. L’étude révèle une absence d’organisation des commerçants. Ces derniers ont en majorité un âge>20 ans (84,88%), de l’ethnie Djerma et originaires pour la plupart de la région de Tillabéry. La principale motivation à l’exercice de l’activité est son caractère générateur des revenus. Un nombre non négligeable de collecteurs (41,9%) pratiquent cette activité comme moyen de survie. -
Pratiques et aspects zootechniques de l’élevage bovin laitier en zone périurbaine de Bamako et au Nord du Mali
Au Mali, l'élevage, est un pilier de l'économie nationale et constitue une activité productive pour plus de 85 % de la population du pays. Il est toutefois menacé par certains phénomènes comme l’urbanisation, l’absence de schémas appropriés de croisement, un niveau faible d’implication de l’état dans le financement des producteurs mais aussi des phénomènes climatiques conduisant à la diminution progressive des ressources fourragères. Dans les zones périurbaines du Mali, en occurrence celle de Bamako, la situation évolue vers un développement important des élevages hors sol. Les Peuls, autrefois détenteurs des troupeaux, sont devenus des bergers ou vendeurs de lait dans la périphérie de la capitale, en raison du caractère purement commercial de la production laitière durant ces dernières années. Les stratégies d’amélioration génétique, alimentaire et de suivi vétérinaire amorcées par les projets de développement d’élevage et les Instituts de recherche n’ont pas donné de résultats satisfaisants visibles sur le terrain. Le but de cet article est de décrire la situation de l’élevage bovin au Mali et de présenter les nouvelles tendances en cours avec ou sans le consentement des producteurs. -
Dossier de construction et d'entretien d'un prototype de magasin de stockage d'oignons en CSB : basse vallée de Tarka
Ce document concerne la construction d'un magasin expérimental de stockage d'oignons dans la basse vallée de la Tarta, au Niger. Ce magasin sera construit avec les techniques de Construction Sans Bois (CSB) 1 et aura une surface utile d'environ 120m2 et une capacité de stockage d'environ 23 tonnes d'oignons (état humide). Le principal objectif de cette construction est de mettre au point pour l'avenir un concept reproductible de magasin de stockage d'oignons performant et facile à construire. Il est important que tous les partenaires soient informés du caractère expérimental du projet. -
Analyse comparée des systèmes de production des écotypes locaux d’oignon (Allium cepa L.) dans la vallée de la Korama au sud-est du Niger
La filière oignon (Allium cepa L.) est devenue un des piliers de l’économie des ménages dans la vallée de la korama au sud-est du Niger. Cette culture est diversement appréciée par les acteurs de la production et de la consommation, en raison principalement de la diversité des écotypes locaux qui sont d’ailleurs peu connus. C’est pourquoi, l’étude s’intéresse aux écotypes locaux de deux sites irrigués de Tassaou et de Guidimouni. Pour ce faire, l’approche méthodologique adoptée a consisté à faire un état de connaissance sur le sujet, des entretiens sur la base d’un guide d’entretien avec des responsables communautaires couplés aux focus groups et des enquêtes par questionnaire auprès de quatre-vingt-trois (83) producteurs d’oignon dont trente-huit (38) à Tassaou et quarante-cinq (45) à Guidimouni. -
Mission d'appui technique au comptoir FRUCA d'Agadez pour la mise en œuvre d'un contrat d'exportation d'oignon vers la Cote d’Ivoire
Dans le cadre de son activité de recherche de débouchés, le comptoir de commercialisation d’oignon d’Agadez a conclu un contrat commercial avec une société de négoce dénommée Ivoire Top Services basée à Abidjan, République de Côte d’Ivoire ; le volume d’oignon d’Agadez à livrer dans le cadre de ce contrat avoisine les 600 tonnes/mois. -
Enquête filières de commercialisation des dattes et oignon
Les différentes études économiques réalisées au niveau de l’arrondissement de Maïné-Soroa, surtout dans sa partie nord-ouest ont démontré que dans le temps la principale activité commerciale était la production et l’exportation du sel et du natron. Cette partie de l’arrondissement était surnommée « Mandaram » la saline de Maïné. Aujourd’hui, les paysans voient de plus en plus la nécessité de trouver d’autres produits de substitution au sel et au natron. Cela s’explique par le fait que les recettes tirées de l’exportation du sel diminuent de plus en plus ; diminution due à la baisse du prix, à la mévente et à la fluctuation de la monnaie Nigériane. Ce constat et la succession des mauvaises campagnes hivernales ont amorcé le processus d’une mise en valeur agricole des cuvettes. -
Mission de prospection et de promotion commerciale de l'oignon du Niger
Le Niger est le premier pays producteur d’oignon de l’espace UEMOA, avec une production annuelle d’environ 500 000 tonnes durant les 5 dernières années. L’oignon du Niger possède diverses qualités organoleptiques et colo métriques spécifiquement rattachées à sa source d’expansion, « Galmi » d’où vient aujourd’hui son nom commercial, « le violet de Galmi ». Le Niger exporte en régime contrôlé1 70% environ de sa production d’oignon vers les pays côtiers de la zone ouest africaine. En termes d’importance des volumes d’oignon du Niger importés, jusque dans les années 2005, la Côte d’Ivoire vient en tête avec 39%2, suivi du Ghana 26%, le Nigéria 25%, le Bénin 5%, le Togo 2% et autres destinations 3%. Du fait de l’importance ces dernières années des offres concurrentielles d’oignon du Burkina, du Nigéria, de la Hollande et récemment de la Chine, les acteurs de la filière oignon du Niger se sont engagés à prendre les mesures de leur ancrage sur leurs marchés traditionnels et œuvrer pour accéder à de nouveaux débouchés. -
Résultats technico-économiques des producteurs d’oignon en conseil de gestion selon la quantité d’engrais chimique utilisée dans la région de Tahoua (campagne 2022 – 2023)
L’objectif de cette note est de comprendre si la quantité d’engrais utilisée a une influence sur les résultats technico-économiques de la production d’oignon à partir des résultats issus du suivi des producteurs en conseil de gestion aux exploitations familiales (CGEF) dans la Région de Tahoua. Pour rappel, le CGEF a été démarré dans la région de Tahoua au cours de la campagne sèche irriguée 2018 - 2019 par la Chambre Régionale d’Agriculture. Le CGEF est conduit sur le terrain avec l’implication des organisations de producteurs (OP) qui assurent la collecte des informations technico-éconmiques auprès des producteurs individuels. -
Production de l’oignon semence : résultats du conseil de gestion à l’exploitation familiale (CGEF) Campagne saison sèche-froide 2021-2022
Dans le cadre de la conduite du conseil de gestion à l’exploitation familiale, 31 producteurs ont été suivis pour la production des semences d’oignon. Tous ces producteurs suivis font également de l’oignon bulbe. Tous les producteurs suivis sont des hommes et leur moyenne d’âge est de 47 ans. L’oignon est une plante bisannuelle, elle a besoin de deux saisons pour produire des graines ou semences. Lorsque l’on sème une graine, la première saison, elle donne un bulbe comestible. La deuxième saison, après repos et plantation, le bulbe grossit et éclate en plusieurs bulbes qui donnent une ou plusieurs tiges florales, lesquelles donneront des graines. -
Importance des ligneux fourragers dans un système
agropastoral au Sénégal (Afrique de l’ouestAu Sahel, l’arbre constitue la principale source de fourrage aérien vert en toute saison. En utilisant des méthodes phytoécologiques et des enquêtes ethnobotaniques, les différentes espèces ligneuses ont été recensées et leur importance auprès des populations résidentes et transhumantes de la communauté rurale de Lour Escale dans la région de Kaffrine a été évaluée. Au total, 51 espèces inégalement réparties dans 22 familles taxonomiques ont été répertoriées. Les Combrétacées sont les plus fréquentes et les plus importantes. Les arbres fourragers représentent près de 53% des espèces et les plus prisés par les populations sont Pterocarpus erinaceus, Adansonia digitata et Sterculia setigera. Certaines espèces (Pterocarpus lucens, Heeria insignis et Accacia senegal) en dépit de l’intérêt porté par la population (fourrage, fertilisation des sols, usage thérapeutique principalement mais aussi source d’énergie domestique et fourniture de bois de service et d’œuvre) n’ont pas été recensées et d’autres (Acacia seyal et Scleropcarya birrea) sont réellement menacées. -
Etude de la filière fourrages ligneux dans le district de Bamako
L’étude cherche à comprendre ces impacts, l’exploitation et la vente des espèces fourragères utilisées, les difficultés rencontrées par les acteurs. L’échantillonnage stratifié a été utilisé pour mener les enquêtes. Les résultats ont montré que six espèces sont prélevées comme fourrages ligneux dont les trois premières sont les plus utilisées : Pterocarpus eurinaceus, Pterocarpus lucens, Pterocarpus santalinoïdes, Ficus gnafalocarpa, Khaya senegalensis, Afzelia africana vendues à l’état frais en botte ou en brasée. La filière bien que porteuse est peu organisée et occupe plus les hommes qui en tirent des revenus nets non négligeables avec une moyenne annuelle 677597 ± 498563 et 1 468387 ± 898457 respectivement pour les vendeurs simples et les préleveurs vendeurs.