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Interactions entre la variabilité des écotypes de l’oignon (Allium cepa L.) et les facteurs agro-climatiques au Niger
L’oignon est la première culture maraîchère au Niger. La production annuelle est estimée à près de 561.000 tonnes, classant le Niger au deuxième rang des producteurs ouest-africains derrière le Nigeria. Une collecte portant sur des cultivars locaux d’oignon du Niger réalisée en 2008 a été suivie d’une étude de leur interaction avec les facteurs agro-climatiques du Niger. Les méthodes classiques de collecte de matériel végétal (localisation des sites de collecte sur la carte, identification et description des échantillons, historique des écotypes, conditions culturales, etc..) ont été utilisées. L’aspect variétal vis-à-vis des facteurs agroclimatiques des différentes zones de collecte a été mis en évidence. Le travail a permis de réunir 21 écotypes locaux d’oignon comprenant le Violet de Galmi répartis sur toute la zone de collecte. Il a également permis de montrer que certaines caractéristiques variétales comme la couleur des bulbes, le cycle sont liées aux différences agro-climatiques et géomorphologiques des sites de collecte tandis que d’autres se révèlent indifférentes. -
Caractérisation agro-morphologique des écotypes du souchet (Cyperus esculentus L.) du Niger
La présente étude porte sur la caractérisation agro-morphologique des cinq (5) (quatre (4) cultivés et un (1) de type de sauvage) écotypes du souchet (Cyperus esculentus L.) du Niger. L’étude est conduite au laboratoire et sur le terrain expérimental de la Faculté d’Agronomie de Niamey. Le dispositif expérimental est constitué des blocs aléatoires complets en 5 répétitions. Le suivi des caractéristiques agronomiques porte essentiellement sur les paramètres de croissance et de rendements. La caractérisation morphologique des tubercules au laboratoire a concerné la couleur, la taille et la forme. Les résultats montrent que les caractères agro-morphologiques les plus distinctifs au niveau de tous les écotypes sont la couleur, le taux de la levée, le cycle de production et le nombre de tubercules. Des différences significatives ont été observées entre les écotypes cultivés et l’écotype sauvage notamment sur le taux de levée, l’intensité de la floraison et les rendements en tubercules. Le rendement en tubercules est plus faible chez l’écotype sauvage (1,7 t/ha) que chez les écotypes cultivés. Aussi le rendement en tubercules des écotypes cultivés du petit souchet (8,86-9,53 t/ha) est plus élevé que celui des écotypes cultivés du gros souchet (7,79 t/ha). En sommes, L’étude a révélé l’existence d’une très grande variabilité agro-morphologique entre les écotypes étudiés. Les caractères agro-morphologiques de l’écotype sauvage se différencient largement de ceux des écotypes cultivés. Les écotypes du souchet cultivé du Niger ont des rendements en tubercules satisfaisant. -
Taxonomie locale et analyse des critères des paysans pour caractériser les différents écotypes d'oignons (Allium cepa L.) du Niger
L’oignon est une production maraıîchère bien ancrée au Niger qui a acquis depuis longtemps une réputation de qualité. Au Niger, de nombreuses études ont porté sur la production et la filière de l’oignon. En revanche, très peu de recherches ont été consacrées à la diversité nommée des écotypes d’oignons. Ce travail a pour but d’inventorier les différents types d’oignons cultivés au Niger. Ainsi, 11 sites situés dans les principales zones
de production d’oignon au Niger ont été visités. -
Filières oignon en Afrique de l'Ouest : étude comparée des filières nigérienne et béninoise
Afin de comprendre la relation entre les filières nigérienne et béninoise et les mécanismes permettant à l’oignon nigérien d’être vendu sur les marchés côtiers à un prix concurrentiel par rapport à l’oignon local, l’étude propose une analyse comparée des aspects liés à la production et à la commercialisation de ces deux filières, a` partir des pôles de production de Keita (Niger) et Malanville (Bénin) qui approvisionnent le marché de Dantokpa à Cotonou (Bénin). L’étude montre que les deux filières sont à la fois concurrentielles et complémentaires et que la filière nigérienne a un avantage comparatif net au niveau de la production, avec des coûts inférieurs et un bénéfice au producteur supérieur. -
Effet comparé de la fertilisation à base de biochar, engrais organique et engrais chimique sur les éléments minéraux et la production de l’oignon (Allium cepa L.)
Le biochar tient son nom du terme « bio » en référence à des résidus organiques et « char » pour charbon. En effet, ce fertilisant est une autre forme d’engrais organique qui contient des éléments minéraux nécessaires pour l’enrichissement du sol. Il est produit à partir des résidus des cultures, de biomasse, des mauvaises herbes, des déjections animales ou de forêt (bois) à travers une méthode de pyrolyse. Afin de le différencier du charbon de bois, la définition adoptée par International Biochar Initiative (IBI) spécifie que, la finalité de cette substance est son utilisation en tant qu’amendement pour les sols (Sohi et al., 2010). Le biochar est un matériel qui se présente sous forme de fragments noirs, légers, poreux, sec et facile à transporter. -
Analyse comparée des systèmes de production des écotypes locaux d’oignon (Allium cepa L.) dans la vallée de la Korama au sud-est du Niger
La filière oignon (Allium cepa L.) est devenue un des piliers de l’économie des ménages dans la vallée de la korama au sud-est du Niger. Cette culture est diversement appréciée par les acteurs de la production et de la consommation, en raison principalement de la diversité des écotypes locaux qui sont d’ailleurs peu connus. C’est pourquoi, l’étude s’intéresse aux écotypes locaux de deux sites irrigués de Tassaou et de Guidimouni. Pour ce faire, l’approche méthodologique adoptée a consisté à faire un état de connaissance sur le sujet, des entretiens sur la base d’un guide d’entretien avec des responsables communautaires couplés aux focus groups et des enquêtes par questionnaire auprès de quatre-vingt-trois (83) producteurs d’oignon dont trente-huit (38) à Tassaou et quarante-cinq (45) à Guidimouni.