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Le mil bien pour vous
Ce kakémono présente les avantages multiples pour la santé, les propriétés anti oxydantes, et la nécessité cruciale dans la diversité alimentaire du mil -
Le sésame dans le département d’Aguié au Niger : analyse d’une culture aux atouts non-négligeables dans une zone agricole à forte potentialité
Les conditions agro-écologiques sahéliennes et le contexte socio-économique constituent les principaux facteurs qui influencent la dynamique des systèmes de production agricole de la zone d’Aguié au centre du Niger. Dans cette région, l’augmentation de la pression démographique et la compétition pour les ressources naturelles entre les cultures et les animaux accentuent la pression foncière. Les faibles superficies par habitant engendrent un remaniement des systèmes agraires. Les agriculteurs privilégient des cultures à la fois vivrières et de rente. Pour eux, la diversification des cultures est une des stratégies de minimisation des risques et de sécurisation du foncier. Cet article étudie l’intérêt de la culture du sésame dans la région d’Aguié. Il a été réalisé à partir d’une revue bibliographique, de données des services techniques du département d’Aguié et d’enquêtes et d’observations auprès de producteurs et des organisations concernées. Il en ressort que la culture du sésame constitue une opportunité pour sécuriser les besoins alimentaires et financiers des ménages locaux. De par la proximité de la région avec le Nigéria, cette culture est un atout économique pour les ménages ; comme le prouve l’analyse de ses comptes d’exploitation. -
Fiche technique production de sésame
Le sésame (Sesamum indicum L.) cette petite graine ovale symbole d’immortalité en Inde, provient d’une plante d’un peu plus de 1 mètre de hauteur. Les graines varient du blanc crème au gris foncé et contiennent 50% d’huile. Le sésame est produit et utilisé depuis des millénaires : 7500 ans en Inde, 5000 ans en Chine. On en fait de l’huile depuis au moins 3000 ans (Turquie). Le sésame s’est ensuite répandu à travers l’Asie, le Moyen et le Proche-Orient, le pourtour méditerranéen et l’Afrique : E.M. kafiriti et J. Dekers dans Agriculture en Afrique Tropicale. -
Fiche technico-économique sésame
Le sésame est une culture en expansion dans la région de Diffa. Ces 5 dernières années, les superficies emblavées en sésame pendant la saison des pluies prennent de plus en plus d’ampleur particulièrement dans les Départements de Goudoumaria, Mainé Soroa et Diffa. Selon les Services Départementaux de l’Agriculture, la culture du sésame occupe environ 1 500 ha. Le sésame est produit en culture pure ou en association avec d’autres cultures comme l’arachide, le sorgho et le mil. Il est en grande partie commercialisé au Nigeria. Les femmes transforment des petites quantités en gâteaux vendus à 20 Nairas /unité soit environ 25 F.CFA pour la consommation locale. -
Manuel de production du sésame conventionnel et biologique
Le sésame est l’une des plantes oléagineuses les plus anciennes au monde, les plus connues et les plus utilisées au monde. L’Inde et la Chine sont les plus grands producteurs au monde suivi par la Birmanie, le Soudan, le Mexique, le Nigeria, le Venezuela, la Turquie, l’Ouganda et l’Ethiopie. Dans la sous-région Ouest africaine, le Burkina Faso occupe la deuxième place après le Nigeria avec une production de 25 000 tonnes pour la campagne 2006/2007. Quatre variétés de sésames sont cultivées au Burkina Faso. Ce sont : la S.42 (90 jours), la Cross nº3 (90 jours), la Yendev 55 (100 jours) et la S38-1-7 (95 jours). -
Adoption des semences améliorées du mil et de niébé dans le département de Damagaram Takaya, Région de Zinder
Au Niger, la faible productivité des cultures amènent la recherche à mettre au point des nouvelles variétés vulgarisées par l’Etat et partenaire au développement auprès des producteurs. C’est dans ce cadre que l’ONG CADEL, l’INRAN et le service de l’agriculture ont procédé à la diffusion des semences améliorées du mil et niébé auprès des producteurs de Damagaram Takaya dans la région de Zinder afin d’augmenter la productivité de ces cultures. La présente étude intervient après des années d’introduction de ces semences améliorées. Elle a pour objectif de faire une analyse de l’adoption pour en déterminer les facteurs qui favorisent l’utilisation ou le rejet des semences améliorées par les agriculteurs. Pour se faire, sur la base d’un listing des ménages agricoles des villages, un échantillonnage aléatoire a été réalisé au niveau des villages de Bougoum, Brundi, Tourmou et Kandine). Au total, 97 producteurs, représentants 17% de l’échantillon ont été choisis et enquêtés au moyen d’un questionnaire ménage. Ces résultats montrent qu’il est nécessaire à la recherche et la vulgarisation de renforcer les actions permettant d’augmenter l’utilisation des semences améliorées dans la zone de Damagaram Takaya et toutes les autres zones agricoles du Niger. -
Diversification des systèmes de culture : cas du sésame et du Guar et estimation des rendements par la méthode de télédétection à basse altitude.
Au Sahel, compte tenu de la dégradation de l’environnement agraire due à la péjoration climatique et la baisse de la fertilité des sols, la diversification des cultures apparaît comme une solution majeure pour assurer la sécurité alimentaire et financière des producteurs. Dans cette optique un essai variétal sur le sésame et la guar a été conduit sur le site expérimental de Sadoré (ICRISAT), dans un dispositif factoriel split plot comprenant deux répétitions. Chaque répétition comprend dix huit parcelles principales dans lesquelles sont randomisés trois facteurs : fertilité (30 U DAP1 +5 T ha-1 fumier, 2 g DAP poquet-1 et 5 T ha-1 fumier), densité de semis (0.25 m x 0.25 m et 0.5 m x 0.5 m pour le sésame et 0.25 m x 0.25 m, 0.5 m x 0.5 m et 1 m x 1 m pour le guar) et variété : neuf variétés de sésame et neuf variétés de guar. -
Le sésame une culture à bonne valeur ajoutée
Le sésame est une culture en expansion dans la région de Diffa. En effet, ces 5 dernières années les superficies emblavées en sésame pendant la saison des pluies prennent de plus en plus d’ampleur particulièrement dans les départements de Goudoumaria, Mainé Soroa, Chétimari et Diffa. C’est pourquoi la CRA de Diffa s’est intéressée depuis trois ans à cette culture à bonne valeur ajoutée. -
Effet de la fertilisation par microdose sur la productivité de deux variétés de Sésame (Sesamum indicum L.), la variation des teneurs et les bilans partiels des nutriments
Le sésame (Sésamum indicum L.), est une plante oléagineuse cultivée au Niger sur les sols sableux pauvres en éléments nutritifs. Afin d'améliorer la productivité de cette culture, un essai a été conduit en 2012 à la station de recherche de N'Dounga dans le département de Kollo au Niger. L'objectif principal de la présente étude est d'étudier l'effet de la microdose sur le rendement du sésame. Un dispositif factoriel avec deux facteurs a été utilisé: 1) la variété avec deux niveaux (variété améliorée et variété locale) et 2) l'engrais NPK avec quatre niveaux (Og, 0,5g, Ig et 1,5g.poque(1). Les composantes de rendement, la hauteur des plants, l'exportation des éléments nutritifs et les paramètres chimiques et biologiques du sol ont été déterminés. Les rendements et les hauteurs des plants obtenus avec l'apport de fertilisants par microdose ont baissé. La dose MO a enregistré la plus grande hauteur et le rendement le plus élevé avec 155 cm et 1903 kg. ha-l respectivement. Excepté le phosphore assimilable, le pHeau et la biomasse microbienne, les caractéristiques chimiques testées du sol ont augmenté. Les teneurs en éléments nutritifs du sol ont augmenté de 3,9 mg/kg à 15,6 mglkg pour le potassium assimilable, de 0,1 glkg à 0,6 glkg pour l'azote total et de 0,25 g1kg à 6,2 glkg pour le carbone organique. L"étude montre que la microdose a induit des augmentations sur les paramètres de rendement. La dose M3 a enregistré le plus grand nombre de graines par capsu le avec 56 suivis de la dose Ml avec 49 et le témoin MO avec 48. Toutefois. cette performance de la technique de la microdose dans l'amélioration des paramètres de rendement s'accompagne d'un bilan partiel négatif. -
Les variétés de mil
Ce catalogue présente quelques unes des principales variétés de mil cultivées au Niger -
Succession et rotation culturales
Cette fiche présente diverses successions et associations culturales -
La récolte du Mil à GABI région de Maradi : les étudiants de l’UDDM de Maradi s’engagent dans la vulgarisation des semences améliorés dans leurs terroirs
Mr ELH MAHAMANE Rabé est étudiantrégulièrement inscrit en Master II Science de production végétale à l’Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi (UDDM). Lors du module sur la gestion des risques climatiques des cultures pluviales, enseigné par Dr Hannatou Moussa, chercheur au CERRA-INRAN Maradi, le professeur a présenté les caractéristiques d’une variété précoce de mil, la variété Chakti qui a un cycle de 50 à 60 après semis. -
Guide pratique de conception de systèmes de culture tropicaux économes en produits phytosanitaires
Ce guide montre comment concevoir des systèmes de culture
tropicaux innovants, économes en produits phytosanitaires -
Connaissances paysannes sur la conservation du sorgho et du mil dans le département d’Aguié au Niger
Cet article porte sur la conservation du sorgho et du mil dans le département d’Aguié au Niger -
Production de mil après une jachère de 6 ans dans le sud-ouest du Niger. Effets d'un apport de fumier de bovins et de deux types de fumure minérale.
Le présent essai de culture de mil a été mis en place pour 4 ans et a pour but : de mettre au point et de vulgariser en milieu paysan quelques techniques simples de restauration et de maintien de la fertilité après remise en culture de jachères de courte durée de suivre l'incidence de la jachère et des techniques d'amélioration de la fertilité sur l'activité des ennemis des cultures, notamment les maladies diverses et le striga. -
Dynamiques écologiques et sociales, diversification des variétés des mils et transformation des systèmes de production au Niger
Cette réflexion s’appuie sur plusieurs constats: le mil est allogame mais les savoirs locaux sont muets sur le système de reproduction
sexué; des hybridations et recombinaisons existent entre formes domestiques, sauvages et intermédiaires (appelées soun, présentes même en l’absence de formes sauvages). Les dynamiques complexes, sociales et écologiques, ont eu des conséquences en termes de structures des exploitations, gestion des terres et des cultures. Ces changements opèrent aux différents niveaux de lecture des composantes génétiques de la biodiversité avec, à terme, un risque de déstructuration des qualités d’adaptation des variétés aux conditions locales. -
Bilan-diagnostic sur la production du mil et du sorgho
Le mil et le sorgho sont les deux principales céréales de l’agriculture au Niger tant du point de vue des superficies emblavées, de la production que de leur contribution au stockage de l’alimentation. Ainsi, les deux plantes sont cultivées dans les toutes les régions du pays et y occupent une place privilégiée sauf dans l’Aïr. Malgré cette position privilégiée de ces deux céréales, le Niger, du fait de ses caractéristiques climatiques marquées par des sécheresses périodiques, mais de plus en plus fréquentes depuis pratiquement trois décennies, est devenu structurellement déficitaire. Et toutes les régions en sont marquées. -
# Dossier photographique : Production de semences de mil "Chakti"en irrigué à Tiédjef , Balleyara (Tillabéri).
Salou Ouou est producteur de semences de mil "Chakti"en irrigué à Tiédjef , Balleyara (Tillabéri). Chakti est la première variété précoce de mil biofortifié créée en Afrique par des sélectionneurs de l’Institut international de recherche sur les cultures des zones tropicales semi-arides (ICRISAT), avec la participation des chercheurs de l’INRAN du Niger et d’autres pays sahéliens. tolérante aux fortes températures, ce qui fait de Chakti, une culture dite « climato-intelligente » adaptée aux zones arides et aux changements climatiques. -
Lutte biologique contre les insectes floricoles
Le Projet de promotion de l’initiative locale pour le développement à Aguié (PPILDA) a été remplacé depuis longtemps par ses grands frères sur financement du FIDA, actuellement le ProDAF. Les fiches techniques simples et pratiques de ce projet restent toujours d’actualités et peuvent être utiles aux conseillers agricoles.
Celle-ci présente l’utilisation des feuilles Piliostigma reticulatum, appelé Kalgo en Haoussa et Kossey en Zarma, pour lutter contre les insectes floricoles (qui s’attaquent aux fleurs lors de la floraison, mais aussi au grain à l’épiaison), essentiellement les différentes espèces de punaises et cantharides. -
Diagnostic des systèmes agricoles irrigués dans la région de Tillabéri
Cette étude présente les résultats d'un diagnostic des sites/systèmes de culture/systèmes de production intégrant la petite irrigation dans la région de Tillabéri -
Diagnostic des systèmes agricoles irrigués dans la région de Tillabéri - Annexes
Ce document présente les annexes de l'étude diagnostic des sites/systèmes de culture/systèmes de production intégrant la petite irrigation dans la région de Tillabéri -
Diagnostic des systèmes agricoles irrigués dans la région de Tahoua
Cette étude présente les résultats d'un diagnostic des sites/systèmes de culture/systèmes de production intégrant la petite irrigation dans la région de Tahoua -
Diagnostic des systèmes agricoles irrigués dans la région d'Agadez
Cette étude présente les résultats d'un diagnostic des sites/systèmes de culture/systèmes de production intégrant la petite irrigation dans la région d'Agadez -
Diagnostic des systèmes agricoles irrigués dans la région de Tahoua - Annexes
Ce document présente les annexes de l'étude diagnostic des sites/systèmes de culture/systèmes de production intégrant la petite irrigation dans la région de Tahoua -
Diagnostic des systèmes agricoles irrigués dans la région d'Agadez - Annexes
Ce document présente les annexes de l'étude diagnostic des sites/systèmes de culture/systèmes de production intégrant la petite irrigation dans la région d'Agadez -
Restitution du diagnostic des systèmes agricoles irrigués dans la région d'Agadez
Ce diaporama restitue les résultats d'une étude-diagnostic des sites/systèmes de culture/systèmes de production intégrant la petite irrigation dans la région d'Agadez, conduite en 2019-2020 -
Restitution du diagnostic des systèmes agricoles irrigués dans la région de Tahoua
Ce diaporama restitue les résultats d'une étude-diagnostic des sites/systèmes de culture/systèmes de production intégrant la petite irrigation dans la région de Tahoua, conduite en 2019-2020 -
Restitution du diagnostic des systèmes agricoles irrigués dans la région de Tillabéri
Ce diaporama restitue les résultats d'une étude-diagnostic des sites/systèmes de culture/systèmes de production intégrant la petite irrigation dans la région de Tillabéri, conduite en 2019-2020 -
Inventaire et importance des insectes ravageurs du mil,pennisetum glaucum (LEEK) R.Br. en zone sahélienne du BURKINA FASO
Dans la zone sahélienne du burkina faso ,le mil constitue l'alimentation de base de la population -
Rapport sur la lutte biologique contre le heliocheilus albipuntchella, la chenille mineuse de l'épi du mil dans les régions de DOSSO MARADI TAHAOUA TILLABERY ET ZINDER
La Mineuse de l’épi du mil (MEM), Heliocheilus albipunctella De Joannis (Lepidoptera, Noctuidae) et un ravageur sérieux du mil en zone sahélienne, particulièrement au Niger. Les attaques sont fréquentes sur le mil semé précocement. Les dégâts sont apparents au stade maturité de la culture pendant que les producteurs ont investis leurs efforts et les pertes de rendement sont souvent totales. Ces pertes de rendements peuvent atteindre 85-100% en cas d’attaques sévères contribuant ainsi à compromettre l’objectif de la sécurité alimentaire et de réduction de la pauvreté en milieu rural. La mineuse de l’épi reste et demeure l’un des plus redoutables ravageurs dont la gestion efficace est la lutte biologique par le lâcher du parasitoïde. -
Projet de lutte biologique contre la mineuse de l’épi (heliocheilus albipunctella de joannis), important ravageur du mil au Niger
La mineuse de l’épi du mil (MEM), heliocheilus albipunctella de joannis (Lepidoptera, Noctuidae) et un ravageur sérieux du mil en zone sahélienne. les attaques sont fréquentes sur le mil semé précocement. -
Rapport d'évaluation de l'opération de lutte biologique contre la chenille mineuse de l'épi de mil dans la région de Maradi
Dans le cadre du plan d’action pour la gestion de la mineuse de l’épi élaboré par le groupe GTSA, après les opérations de lâchers du parasitoïdes Habrobracon,hebetor, il était jugé utile de procéder à l’évaluation des opérations de lâchers effectuées pour le contrôle de la chenille mineuse de l’épi dans la région de Maradi -
La flore adventice dans le sud du Bassin arachidier (Sénégal) :
structure, dynamique et impact sur la production du mil et de l'arachideLe mil et l'arachide constituent les principales cultures vivrières au Sénégal. Mais leur production est faible à cause de l'impact des adventices qui constituent après l'eau la principale contrainte. Cette étude sur la flore, la germination des graines, la dynamique et la concurrence, a été entreprise pour réunir les informations utiles
permettant de réduire l'impact des adventices sur la production de ces cultures dans le sud du Bassin arachidier. Les résultats obtenus indiquent que la flore adventice est constituée de 125 espèces réparties en 81 genres et 31 familles. Elle est caractéristique des flores et végétations des zones semi-arides. Les espèces les plus représentatives sont essentiellement.des thérophytes (85,6%) appartenant pour plus de 50% aux familles des Poaceae, Cyperaceae, Légumineuses herbacées, Convolvulaceae et Rubiaceae. Les espèces pérennes plus rares (12,8%) sont représentées par des nanophanérophytes, composées de Combretaceae et Mimosaceae arbustives qui sont des témoins de la savane actuelle. En raison de la situation géographique du Sénégal et depuis l'introduction de nouvelles cultures vivrières, cette flore semble avoir subi beaucoup de modifications marquées par l'influence des espèces pantropicales (32,8%) au détriment des espèces africaines (32%). -
Bibliographie analytique sur la culture du mil au Niger de1960 à 1992
La culture du mil a connu une transformation ces dernières années.La reorganisation du monde rural permettra d'évaluer ces changements -
Repiquage de mil : stratégie d’adaptation aux incertitudes des saisons des pluies par les producteurs de Bitinkodji et de Torodi dans la Région de Tillabéri
Le repiquage de mil consiste à arracher le surplus des plants de mil des poquets ayant levé pour être repiqués dans les poquets ayant échoué ou dans un autre endroit préparé pour les recevoir dans un même champ ou dans un autre pendant la campagne pluviale. Le plus souvent après un semis direct (sans labour), le repiquage est fait au cours du premier sarclage couplé avec le démariage. Cette opération intervient au moins un mois après le semis. Cette pratique est faite par les producteurs des localités des communes de Torodi et de Bitinkodji de la Région de Tillabéri, depuis très longtemps. Elle est pratiquée pour le mil mais aussi pour d’autres cultures comme le sésame, le sorgho, l’oseille en saison des pluies. Le repiquage de mil est une pratique agricole véritablement « climato-intelligente » dans notre contexte sahélien et d’aléas climatique sans précédent. Les producteurs qui pratiquent le repiquage du mil atténuent les variabilités pluviométriques et s’adaptent aux changements climatiques. -
La technique de la petite jachère - Une technologie essayée au Niger
Cette note a été rédigée par l’équipe technique du RECA à partir du rapport sur le projet de vulgarisation du système de petites jachères dans les champs et des résultats présentés lors de l’atelier de capitalisation tenu en mars 2013, activités menées par l’ONG japonaise Global Environmental Forum (GEF).
Pendant 3 ans, d'avril 2010 à mars 2013, l'ONG japonaise Global Environmental Forum (GEF), en partenariat avec l'Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA), est intervenue dans les régions de Dosso et Tillabéri pour vulgariser "le système de petite jachère dans les champs". L'ONG ONEN (Organisation nigérienne des éducateurs formateurs) a été le facilitateur de ce programme qui a également associé des agents des services agricoles.
Cette technique a été mise au point par l'équipe de l'Université de Kyoto (Japon) avec les résultats de recherches au Burkina Faso et au Niger. Son efficacité a été attestée dans le cadre du projet des études collectives de l'ICRISAT et de JIRCAS à Sadoré-Say (au Niger). -
Culture du mil [Pennisetum glaucum (L) R. Br] et ses contraintes à la production: une revue
Le mil est la culture sahélienne par excellence du fait de son adaptation aux conditions particulières de production dans cette région. Le Niger est le deuxième pays producteur du mil en Afrique après le Nigeria. Le mil se trouve être caractéristique des systèmes de culture les plus dominants occupant plus de 65% de la superficie emblavée. Cependant, la croissance et la productivité du mil sont entravées par l’incidence des maladies fongiques telle que le mildiou du mil causé [Sclerospora graminicola (Sacc)], des insectes comme la chenille mineuse de l’épi [Heliocheilus albipunctella (De Joannis)], des foreurs de tiges [Coniesta ignefusalis (Hampson)], des adventices et des oiseaux. A ceux-ci s’ajoutent un bilan hydrique déficitaire, la baisse progressive de la fertilité des sols, la mise en culture des terres marginales et l'absence de jachère.
Cette synthèse bibliographique offre une vision des travaux de recherches scientifiques conduits sur la culture du mil, ses contraintes à la production et permet de mieux orienter les futures recherches à mener dans la lutte contre les bioagresseurs du mil tels que le mildiou et le foreur des tiges du mil afin d’améliorer le rendement de cette céréale combien importantes dans les zones arides et semi-arides. -
Potentialités fourragères du mil (Pennisetum glaucum (L.) R. Br) : Revue de littérature
Dans ce contexte de déficit fourrager, devenu structurel en terroir sahélien, du fait des changements climatiques et de la pression démographique, le mil est de plus en plus exploité comme une plante fourragère ou du moins une plante à double fin (grain et fourrage) dans le souci d’assurer la sécurité alimentaire du bétail. Au Niger, le mil se trouve être caractéristique des systèmes de culture les plus dominants. Adapté aux conditions édaphiques et climatiques difficiles, il pourrait bien suppléer aux déficits fourragers induits par les changements climatiques du contexte. Cependant, bien que la recherche sur le mil ait fait l’objet d’une production abondante d’articles de recherche depuis plusieurs décennies, il est aisé de constater que peu d’études ont abordé des thèmes sur les potentialités fourragères du mil dans la littérature scientifique. Ce travail, basé sur une ample revue de littérature vise à dresser un panorama des grandes thématiques de recherche sur le mil d’une part et à documenter les performances fourragères du mil. -
Le sésame au Niger : d’une culture de case à une culture de rente
L’appui aux femmes membres de l’Union Sirba Bonkaney, mené par la Fédération des coopératives maraîchères du Niger et ses partenaires, leur a permis d’être mieux structurées et de renforcer leurs capacités organisationnelles et techniques en matière de transformation du sésame. L’initiative a apporté une augmentation significative des rendements du sésame et des revenus des transformatrices. -
Amélioration de la disponibilité des fourrages par la diversification des systèmes de cultures à base du mil en zone agricole au Niger
La pratique de l’élevage en mode sédentaire et l’insuffisance du pâturage en toute saison de l’année, commandent aux agro-éleveurs du Niger la diversification des systèmes de cultures pour augmenter la disponibilité du fourrage et la production grain en vue de satisfaire les besoins de la population et du cheptel.
Pour cela, la diversification des systèmes de cultures à base du mil est indispensable. Notre étude s’est intéressée à l’association mil /niébé, mil / oseille, mil / niébé / oseille et niébé/ oseille avec une densité au semis de 0,8m x 0,8m en lignes intercalées. Les résultats obtenus montrent que les systèmes de cultures associées mil / niébé / oseille »et « mil / niébé » sont les plus intéressants en offrant des avantages en production de biomasse avec un LER respectif de 48 % et 41 % et en production grain, l’avantage est de 20 % pour le premier système et 33 % pour le second. Cependant, le niébé et l’oseille donnant d’autres produits de grande valeur économique comme les cosses pour le niébé et le calice pour l’oseille, une analyse économique est nécessaire pour bien dégager le système de culture le plus rentable pour les producteurs. -
Lutte biologique contre la MEM
General objective: to determine the level of millet resistance varieties to millet head miner damage. For this purpose, 25 varieties of millet were tested to assess their behavior to the pest. The study was in Burkina Faso, Mali and Niger. He infestation varied from 10.20 to 86.98% with an average of51.37%. -
Guide pratique de conception de systèmes de culture tropicaux économes en produits phytosanitaires
Face aux nombreux enjeux environnementaux, sanitaires, économiques et sociaux engendrés par l’utilisation de produits phytosanitaires pour la protection des cultures, le plan national Ecophyto prévoit de diminuer le recours à ce type de produits. En incitant les professionnels des filières agricoles à faire évoluer leurs pratiques, il s’agit de réduire l’usage des produits phytosanitaires tout en limitant l’impact de ceux qui resteront indispensables pour protéger les cultures des ravageurs, des adventices et des maladies et tout en maintenant des systèmes de cultures économiquement performants.
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La production du mil hors saison
Dans ce document sonore, vous entendrez le témoignage d'un producteur agricole sur la culture du mil hors saison dans la région de Tillabéri. -
Étude génétique chez le mil
Depuis un siècle environ les pays du Sahel n'ont cessé de connaître et cela de façon périodique une série de disettes, conséquences fâcheuses d'Implacables sécheresses. Les années 69, 70, 71, 73 nous ont donné une Image désolante de leur action lorsque, sur toute l'Afrique du Sahel la sécheresse contraignait des populations entières à l'exode et à la misère, décimant cheptel et brûlant pâturages, réduisant les fleuves, bref pesant sur toute cette partie du globe la lourde menace d'un lendemain incertain. Le Sahel (en arabe lisière) s'étend des Îles du Cap-vert à la porte occidentale de l'Afrique couvrant une bande de 5,25 millions de km 2 pour une population de 25 Millions d'habitants. Le Sénégal, la Mauritanie, le Niger, la Haute-Volta et le Tchad sont les pays les plus atteints par le fléau. -
Niger (Région de Zinder) : le retour des hommes à la culture du sésame
Aujourd’hui, le sésame occupe une place importante dans l’économie rurale de cette localité nigérienne frontalière du Nigéria. M. Babacar raconte : « les acheteurs viennent du Nigeria. Ils parcourent les villages environnants pour acheter le produit. Mais moi je préfère amener mon produit chez eux au Nigeria pour vendre car c’est plus rentable ». Après avoir soustrait l’argent qu’il a investi dans la culture du sésame, M. Babacar fait environ 800.000 F.CFA comme bénéfices. Il ajoute : « Depuis trois ans, après chaque vente, j’achète de petits ruminants. Pour moi, c’est une sorte d’épargne». -
Les mils sont l’avenir de l’agroécologie paysanne en Afrique. 4 ème foire ouest-africaine des semences paysannes
Cet article est tiré du journal « Semences paysannes en Afrique de l’Ouest », journal de la 4e foire ouest- africaine des semences paysannes qui s’est tenue à Djimini, Sénégal, du 11 au 13 mars 2014. La foire a été organisée par l’ASPSP (Association Sénégalaise des Producteurs de Semences Paysannes) et BEDE (Biodiversité : Echanges et Diffusions d’Expériences). -
Système de culture en bandes alternées, 4 lignes mil / 4 lignes niébé avec rotation mil / niébé
Au Niger, le manque de moyens financiers empêche les producteurs de payer les engrais minéraux. Il est possible d’adopter une technologie à faible cout pouvant améliorer la fertilité du sol et le rendement de cultures. Le système en bande alternée (4 rangs de mil et 4 rangs de niébé) est une solution au problème de faible fertilité du sol et de productivité de cultures. -
Le sésame au Burkina Faso : état des lieux 2013 fiches technique de production du sésame, livret 3
Le sésame est une des productions annuelles les plus attractives pour les producteurs et productrices individuels car la mise en culture se situe après toutes les autres cultures (céréales, coton, niébé, arachides). Les coûts de production sont peu élevés comparés aux autres cultures et sa commercialisation est rapide. -
Stratégies d’adaptation du Mil (Pennisetum glaucum [L.] R.Br) face à la variabilité et au changement climatique au Niger : Prise en compte des Perceptions communautaires et des techniques agronomiques dans la gestion des risques agroclimatiques.
L’objectif de ce travail est de rendre la culture du mil encore plus résiliente face au changement accentué du climat en liant les connaissances scientifiques aux perceptions communautaires. Pour cela, une enquête sur les risques agroclimatiques a été conduite sur 361 chefs de ménage de l’ouest du Niger et des techniques de transplantation et des coupes des feuilles des jeunes plants ont été testées au Centre Régional AGRHYMET. Les résultats des essais ont été évalués avec le Modèle SARRA_H par rapport au climat futur et auprès des paysans. Les résultats de l’enquête ont montré que les communautés sont conscientes des risques agroclimatiques, dont les plus fréquents et les plus sévères sont la fin précoce des pluies, les vents de sable en début de saison et les séquences sèches. -
Mesurer la durabilité des systèmes de culture du coton : vers un cadre d'orientation
Le présent rapport expose les résultats d’une étude visant à mesurer la durabilité des systèmes de culture du coton. C’est l’aboutissement de plusieurs années de coopération pour mener à bien une évaluation rigoureuse, sur des bases scientifiques, d’un éventail de conventions, de normes et de critères pertinents. L’étude s’est caractérisée par un processus consultatif qui a, par sa nature ouverte et scientifique, stimulé un dialogue intersectoriel et transfrontalier, et contribué à créer un consensus autour de questions critiques de durabilité et de l'approche chiffrée qui s’y rapporte. -
Systèmes de cultures dans le polder de Boultoungour et impacts sur la sécurité alimentaire des populations (Lac Tchad, Est Niger)
Le polder de Boultoungour est une immense cuvette d‟environ 600 ha situé à l‟intérieur de la partie nigérienne du Lac Tchad. Le polder est l‟ensemble des terres libérées, situées au niveau de la zone de balancement des eaux entre la crue et les basses eaux. Les emblavures sont sans apport d‟eau ni engrais, effectuées par les villageois voisins, des migrants nigériens et étrangers (Nigéria, Cameroun et Tchad). -
Effet des touffes de Hyphaene thebaica (Mart) sur la production du mil dans la région de Maradi (Niger)
La région de Maradi est confrontée à la saturation de l’espace et à la baisse généralisée de la fertilité des sols. Pour faire face à cette situation, les paysans ont adopté l’association céréales – légumineuses, l’apport des fertilisants par micro-doses et l’utilisation des ligneux dans les champs. Ainsi, dans le terroir de El Guéza, les céréales sont cultivées en association avec l’arbuste Hyphaene thebaica, très répandu dans la localité. C’est dans cette optique que cette étude a été conduite pour évaluer l’influence des touffes de Hyphaene thebaica sur la production du mil dans ce terroir. Ainsi, des essais de culture du mil ont été menés selon un dispositif en blocs randomisés complet sur 3 parcelles avec touffes de Hyphaene thebaica et une parcelle témoin (sans touffes). Les résultats obtenus ont révélé qu’autour de la touffe de Hyphaene thebaica, le mil présente un enracinement très dense et bien développé alors qu’hors Hyphaene thebaica, il a des racines fines, moins denses et développées latéralement. -
Évaluation des génotypes de mil Pennisetum glaucum (L.) R. Br. pour la résistance ou la tolérance à la mineuse de l’épi de mil, Heliocheilus albipunctella De Joannis au Niger
La Mineuse de l’Epi de Mil (MEM), Heliocheilus albipunctella De Joannis est un ravageur endémique du mil en zone sahélienne. Elle est responsable de la perte de plus de 60% de la production de cette céréale. Pour l’identification des génotypes résistants ou tolérants à ce ravageur, des tests de criblage de 31 variétés ont été mis en place au niveau des 3 villages de la région de Maradi en 2016 et 2017 avec un dispositif de parcelles en blocs randomisés. L’analyse en composante principale a permis de dégager 3 groupes : 1) les variétés précoces et infestées par la MEM ; 2) celles tardives et moins infestées par le ravageur et 3) les génotypes tardifs à haut rendement. Le taux d’infestation des variétés est négativement corrélé au délai 50% floraison (r = -0,75) et positivement corrélé à l’importance des dégâts du ravageur notamment le nombre des mines (r = 0,97) et la longueur des mines (r = 0,98). -
Household socio-economic factors and soil fertility management on millet fields of southwestern Niger
Declining soil fertility is a major threat to agricultural productivity and livelihoods in sub-Saharan Africa, particularly in Niger, where most farmers have few resources and depend on degraded lands. Large-scale adoption of soil fertility management technologies (SFMT) by small-scale farmers is among the proposed solutions, but this remains low because of various constraints. A better understanding of the socio-economic factors that influence farming practices is needed to adapt SFMT to farmers'use. A survey using semi-structured interviews with 101 household heads was conducted in 2013 in Karabedji, Niger. The influence of household socio-economic factors on soil fertility management practices (SFMP) was assessed through farmers that were involved in demonstration activities as part of a long-term research project (13 years) on the estoration of soil fertility on farmers’ fields. The results showed that the farmer's household size was between 9 and 14 people and that the majority of farmers did not attain formal education. -
Évaluation de l'effet de l'approche champ école paysan sur l'adoption des technologies améliorées de production du mil et du niébé au centre sud du Niger
La diffusion des technologies améliorées par l’approche champ école paysan (CEP) interroge sur le taux d’adoption par les producteurs. L’objectif de cette étude et de connaître les déterminants de l’adoption des technologies et son impact sur le rendement et le revenu agricole. Il a été interviewé 380 producteurs dont 150 apprenants de CEP, 150 producteurs n’ayant pas participé au processus mais résidants des villages CEP et 80 producteurs des villages témoins. Le modèle de régression Logit a été utilisé pour l’analyse des données. Il ressort de cette étude que l’approche CEP influence l’adoption des technologies. Cette adoption a permis une augmentation de rendement du mil de 99 % et de celui du niébé de 136 % ainsi qu’une hausse de revenu de 97 % pour le mil et 120 % pour le niébé. Les facteurs déterminants les résultats de ce travail pourront être mis à profit pour renforcer les programmes de vulgarisation de technologies agricoles de production. -
L'amélioration du rendement du mil par l'association avec le niébé en zone sahélienne
Au Niger, la production agricole est essentiellement basée sur l’association et la rotation céréales/légumineuses avec des rendements généralement faibles. Afin d’améliorer ces rendements, les effets de densités de semis et de génotypes de niébé en association avec le mil ont été étudiés en 2014 et 2015 en zone sahélienne du Niger. Le dispositif expérimental est un split plot à trois répétitions. Les génotypes de niébé étaient en grandes parcelles, et les deux densités de semis (1 :1 et 1 :2, mil et niébé) en petites parcelles. Par ailleurs, quatre parcelles de mil pur cultivées au cours des deux années ont été utilisées comme témoin. L’analyse de variance révèle que pour le niébé, le rendement en biomasse, en graines, le poids de cent graines et l’indice de récolte en graines ont été significativement affectés par les génotypes pendant les deux années. -
Impact des pratiques de gestion de la fertilité sur les
rendements en mil dans le Fakara (Niger)
En vue de promouvoir l’utilisation par les agriculteurs de pratiques améliorées de gestion de la fertilité des sols, il est essentiel de pouvoir établir préalablement l’impact en conditions réelles de ces pratiques sur les rendements. C’est dans cet objectif qu’un essai en milieu paysan a été mis en place pour une durée de 3 ans dans 3 villages de la région du Fakara, au sud-ouest du pays. L’essai vise principalement la validation de la technique de placement d’engrais au poquet et la caractérisation de l’impact de pratiques indigènes de gestion de la fertilité. Il combine 3 variétés de mil (locale, ICMV IS 89305 et Zatib), 3 niveaux d’application d’engrais (témoin, DAP : phosphate diammonique et DAP + urée) et plusieurs pratiques de gestion des amendements organiques (transport de fumier et parcage) ainsi que leurs effets résiduels (un et deux ans après application). -
Typologie des exploitations agricoles productrices du mil et niébé pluvial dans la commune rurale de Karma
Principale activité des ruraux nigériens, l’agriculture fait face à des problèmes récurrents de baisse de rendements conduisant à la paupérisation et à l’insécurité alimentaire des ménages qui l’exercent. Cette étude conduite à Karma vise la caractérisation des systèmes de production du mil et de niébé pluvial en vue de connaître leurs fonctionnements et leurs diverses interactions dans un contexte de changement climatique. Pour cela, une enquête a été conduite sur un échantillon de 90 ménages d’exploitants du mil et niébé pluvial. L’étude a montré que les systèmes de production sont regroupés en trois types selon la méthode d’Analyse en Composantes Principales couplée à la classification de Nuées dynamiques. Il s’agit du système de production agricole pure (Type A), du système agroforesterie (Type B) et du système agropastoral (Type C). Le type (A) occupe une superficie moyenne de 1,5 hectares. Il est scindé en système de cultures sèches simple et système de cultures sèches associé au maraîchage. Le type (B) s’effectue sur 2,18 hectares et le type (C) sur une superficie moyenne de 3,25 hectares. Ainsi, le type (C) est plus performant que le type (B) qui l’est plus que le type (A). -
Technologie de boule de semence sur le mil au Niger
Nouvelle initiative des populations paysannes du Niger et du Sénégal pour améliorer les rendements du mil. -
Évaluation pluri-critères de l’agriculture biologique en Afrique subsaharienne par élicitation probabiliste des connaissances d’experts
De nombreux agriculteurs africains pratiquent des formes d’agriculture potentiellement qualifiables de « biologiques ». Pourtant, la capacité de l’agriculture biologique à répondre aux enjeux de la sécurité alimentaire en Afrique est encore mal connue, car il existe peu de références expérimentales disponibles dans cette région. L’élicitation probabiliste est une méthode permettant de rendre compte de manière précise des connaissances d’experts sur une ou plusieurs quantités d’intérêt, et de décrire les niveaux d’incertitude associés. L’objectif de cette étude est de montrer comment cette approche permet de pallier le manque de données expérimentales quantitatives sur l’agriculture biologique en Afrique. L’élicitation probabiliste a été appliquée au Sénégal, au Burkina Faso et au Cameroun, en mobilisant 17 experts pour comparer les performances des agricultures biologique et conventionnelle sur la sécurité alimentaire locale en Afrique subsaharienne, en considérant plusieurs indicateurs quantitatifs. Les résultats montrent que les rendements des systèmes biologiques sont inférieurs d’environ 41 % à ceux des systèmes conventionnels, tandis que les prix des produits issus de l’agriculture biologique sont supérieurs de 34 % à ceux des produits issus de l’agriculture conventionnelle. -
Effet de la combinaison Régénération Naturelle Assistée (RNA) et microdose d’engrais sur la production du mil (Pennisetum Glaucum (L.) R.Br) dans les zones agro-écologiques du centre-sud du Niger
Cette étude vise à identifier la microdose optimale d’engrais dans les champs de production du mil, où des pratiques de la régénération naturelle assistée (RNA) sont déjà réalisées. L’expérimentation a été conduite dans 26 villages pratiquant la RNA, dont 10 villages dans la zone sahélienne stricte, 10 villages dans la zone sahélo-soudanienne et 6 villages dans la zone nord soudanienne du centre-sud du Niger. Un dispositif en bloc randomisé est installé dans chaque village comportant 5 traitements (RNA; RNA + Fumure organique (F); RNA+F+NPK; RNA + Phosphate naturel de Tahoua (PNT) + F; RNA+PNT) et un témoin suivant les quatre points cardinaux. Les paramètres mesurés sont : la croissance en hauteur, le nombre de talles, les rendements en grains et en paille de mil. Les résultats ont montré que la hauteur moyenne la plus élevée des plants est obtenue pour le traitement RNA+PNT dans la zone sahélienne stricte (283,9±86,2 cm) et le nombre élevé de talles moyens pour le témoin de la zone nord-soudanienne (10,04±3,1). Dans toutes les zones, le traitement RNA+F+NPK a permis d’obtenir les plus grands rendements moyens en grains et en paille de mil. -
Gestion intégrée des foreurs de tiges du mil à Maradi, Niger
L’objectif alloué à cette étude est de générer des combinaisons des méthodes pour une gestion intégrée des foreurs de tiges du mil en vue d’augmenter le rendement du mil au Niger. L’étude est basée sur l’utilisation des variétés, de la densité du semis et de la fumure organique pour une gestion intégrée des foreurs de tige du mil au Niger. -
Effets de dix (10) variétés de sésame (Sesamum indicum (L.)) en association avec le Niébé (Vigna unguiculata (L.) Walp) dans la lutte contre Striga Gesnerioïdes (Willd.) Vatke. au Niger
Striga gesnerioïdes est une plante parasite qui cause des dégâts importants sur le niébé et les méthodes de lutte testées restent insatisfaisantes. L’étude vise à mettre au point, une référence de technique d’association sésame-niébé pour contribuer à lutter efficacement contre Striga gesnerioïdes. À cet effet, un dispositif en Split-Plot est utilisé sur un terrain naturellement infesté par Striga gesnerioïdes. Trois comptages à des périodes différentes (42, 56 et 70 jours après semis) du nombre de plants de Striga gesnerioïdes émergés par poquet de niébé ont été réalisés. -
Catalogue Régionale des Espèces et Variétés Végétales : CEDEAO-UEMOA-CILSS
Le catalogue Régional CEDEAO-UEMOA-CILSS des Espèces et Variétés est un instrument majeur du règlement semencier harmonisé. Il est prévu que sa mise à jour soit annuelle et son édition chaque deux ans. La mise à jour du catalogue régional se fait à partir des informations découlant des catalogues nationaux révisés par des Etats de l'espace CEDEAO-UEMOA-CILSS. En effet, le règlement semencier harmonisé dispose en ses articles 9 pour le Règlement C/REG.4/05/2008/CEDEAO et 80 pour le Règlement N°03/2009/CM/UEMOA, que le catalogue Régional est << le document officiel qui contient la liste de toutes les variétés végétales homologuées dans les États membres>>. -
Initiation, découverte de la culture hors-sol
La culture hors-sol est une alternative à l’agriculture traditionnelle en pleine terre. Ce manuel présente les systèmes et les techniques liées à cette culture. -
Impact de la combinaison Régénération Naturelle Assistée (Rna) et engrais en microdose sur la productivité du Mil (Pennisetum Glaucum (L.) R. Br.) au Niger
Cette étude a été conduite dans les sites de Dineye et Kassamma dans la région de Zinder au Niger. Elle a pour objectif de déterminer l’effet de la combinaison RNA et engrais en microdose sur la productivité du mil. Le dispositif expérimental utilisé est en bloc de Fisher avec dix (10) répétitions. Le facteur étudié est la fertilisation du sol avec quatre (4) traitements (T) : T1 constitué uniquement de RNA servant de témoin ; T2 qui est la combinaison RNA et fumier en microdose ; T3 qui est la combinaison RNA, fumier et engrais chimique (Azote Phosphore Potassium-NPK) en microdose et T4 qui est la combinaison RNA et NPK en microdose. Les paramètres de croissance à savoir la hauteur de plant, le nombre de feuilles ont été suivis par décade jusqu’à maturité. A la récolte, les composantes du rendement à savoir : la biomasse sèche, le poids des épis et des grains ont été évalués. Les résultats de cette étude ont montré que la hauteur des plants, le nombre de feuilles ont été plus élevés avec T3. -
Déterminants socio-économiques de l’adoption des technologies agro-écologiques de productions agricoles dans le Département de Mayahi au Niger
Cette étude conduite dans le département de Mayahi, au Niger oriental, a pour objectif, d’identifier les facteurs influençant l’adoption des pratiques culturales de production du mil et du niébé et aussi celle de l’utilisation du bloc multi-nutritionnel. Ainsi, cent-vingt (120) chefs d’exploitation choisis aléatoirement ont été enquêtés sur l’utilisation des technologies de production diffusées au cours des trois dernières années. La régression logistique a permis de déterminer les corrélations entre les contextes et l’adoption des technologies. Ainsi, l’implication des producteurs dans les démonstrations a influencé positivement sur l’adoption des techniques d’application du compost (P<0,001), l’utilisation des variétés améliorées de mil et de niébé (P<0,05), des extraits aqueux des graines de Neem (P<0,001) et de la technologie de stockage hermétique des récoltes (P<0,001). -
Organisation et contraintes de la commercialisation des semences améliorées de mil et de niébé à l’ouest du Niger
Au Niger, l’approvisionnement en semences de qualité déclarée reste un grand défi pour les agriculteurs qui utilisent majoritairement des variétés traditionnelles malgré leur problème de pureté. Récemment, on a observé une mobilisation des acteurs autours de la filière semences améliorées. Cet article analyse l’organisation et les contraintes de la commercialisation des semences améliorées certifiées de mil et de niébé. L’étude a été conduite auprès de 57 producteurs multiplicateurs, organisations paysannes, 4 points de ventes/boutiques d’intrants et une entreprise semencière. Ces acteurs ont été échantillonnés de façon systématique, une enquête par questionnaire a permis de collecter les données et l’approche filière a servi dans l’analyse. Les résultats montrent que les producteurs multiplicateurs, leurs groupements, l’entreprise semencière, les collecteurs/distributeurs, les points de vente/boutiques d’intrants, l'État/partenaires et les producteurs utilisateurs sont les acteurs directs du circuit de commercialisation de ces semences. Les caractéristiques de la demande en ces intrants stratégiques sont difficiles à établir dans cette zone. Toutefois, l’essentiel des semences des producteurs multiplicateurs est acheté par les entreprises semencières et l'État et ses partenaires. Il n’existe pas à proprement parler une coordination dans la formation de prix des semences. -
Le sésame au Niger : étude diagnostique
Le sésame est une pédaliacée comprenant une quinzaine de genres dont 60 espèces annuelles ou pérennes vivant en zones tropicales ou subtropicales. L'espèce cultivée (Sesamum indicum L.) est une plante annuelle dont la tige à section carrée peut atteindre 0.60 à 2 m. Les racines pivotantes, munies de peu de radicelles, pénètrent jusqu'à 1 mètre dans le sol. Les feuilles sont de forme variable et un même plant présente normalement des feuilles de types différents. Les fleurs, de couleur blanche ou souvent légèrement violacée ou lie de vin (violet foncé), se forment à l'aisselle des feuilles supérieures sessiles. Le fruit est une capsule allongée, de section carrée, à 4,6 ou 8 loges, contenant une soixantaine de petites graines oléagineuses. -
Contribution à l'amélioration de l'agriculture de conservation (conservation farming) dans la commune rurale de Doungou (Kantché/Zinder)
Cette étude à contribuer pour l'amélioration de l'agriculture de conservation dans la commune rurale de Doungou. Les données sont collectées à travers des enquêtes individuelles. -
Inventaire et dynamique des insectes ravageurs des cultures du sésame (Sesamum indicum L.) au Niger
La culture du sésame, malgré les opportunités qu’elle présente pour les producteurs, est confrontée à des difficultés liées à l’attaque des insectes dont le plus remarquable est Antigastra catalaunalis(Lepidoptera, Pyralidae). A travers cette étude, il est question de faire un inventaire de l’entomofaune du sésame et de suivre la dynamique du ravageur le plus connu (A. catalaunalis) à travers un suivi chronologique des phases d’apparition des larves sur la culture en prenant en compte la diversité des variétés de sésame et la variation du régime pluviométrique. Un dispositif en blocs complets randomisés avec 3 répétitions a été mis en place avec la variété comme principale facteur à dix niveaux. Les résultats obtenus ont montré qu’une diversité d’insectes colonise le sésame durant son cycle de développement avec des dégâts non moins importants sur les différents organes de la plante. -
Améliorer le niveau de vie des paysans en Afrique de l’ouest Semi-aride en améliorant les rendements du mil et du sorgho
Les contraintes à la production agricoles sont nombreuses, il est impératif de s’attaquer aux contraintes majeures si non toutes. Les intempéries climatiques font que les variétés locales productives tendent à disparaître à cause de la sécheresse, des attaques des plantes et insectes parasites , de la baisse de la fertilité des sols. C’est pourquoi, il faut s’orienter vers la recherche d’une solution durable contre ces fléaux, afin de permettre aux paysans de subvenir à leurs besoins alimentaire et bien être. C’est ce que le projet PROMISO s’attèle à réaliser à travers son intervention direct en milieu paysans. -
Impacts potentiels du changement climatique sur les rendements du mil et du sorgho cultivés dans les communes rurales au Niger
Le changement climatique constitue une menace majeure pour les populations de l’Afrique de l’Ouest, en général et du sahel, en particulier. Le Niger est, pleinement, concerné par cette situation qui se traduit par une grande variabilité pluviométrique et une forte récurrence de sècheresses depuis les années 1970s. Cette étude analyse l’impact du changement climatique sur les rendements du mil et du sorgho dans les Communes rurales de Balleyara, Dan Issa, Dogo, Harikanassou, Illéla, Magaria et Mokko, au Niger. Deux variétés de mil (HKP et SOMNO) et une de sorgho (Caudatum) ont été testées. -
Transplantation de jeunes plants comme techniques d’adaptation des mils à la variabilité des pluies au Sahel
La transplantation (pépinière anticipée de 21 jours) permet aux mils HKP et SOUNA3 d'augmenter leurs rendements grains de 10 à 48 % et d'éviter les sécheresses en fin de saison, en murissant dès fin aout soient 15 à 18 jours avant la date moyenne de fin de saison au Sahel. -
Repiquage du mil, une alternative pour améliorer la résilience aux risques pluviométriques en début de saison
Cette étude conduite dans la région de Maradi au Niger vise à étudier les options possibles permettant d’assurer une bonne installation de culture de mil par la combinaison de différentes dates de repiquage avec les premières pluies de la saison hivernale et l’effet de fertilisations sur les plants repiqués. Un essai de mil composé en Split Plot (5 traitements × 3 types de fertilité) a été mis en place au sein du CERRA/Maradi pendant les saisons pluvieuses 2019 et 2020. Les mesures effectuées au cours de l’essai ont porté sur la phénologie, les facteurs de croissance (talles totaleset hauteurs de tiges) et les composantes du rendement à la récolte.Le repiquage des jeunes plants du mil a eu d’effets significatifs sur la phénologie, mais tend à réduire la production des talles totales et la hauteur des plants quand le séjour des plants à la pépinière est extrêmement important (35 jours et 50 jours respectivement pour T4 et T5). Quant au semis direct quelle qu’en soit la date, il a eu tendance à retarder le tallage et la montaison, l’épiaison et même la maturité sans pour autant affecter significativement la durée globale du cycle végétatif de mil. Les résultats deux années d’expérimentation ont montré que l’apport de Fumier + NPK + Urée permet d’obtenir les meilleurs rendements en biomasse de tiges et en grains par rapport au Fumier seul et témoin. -
Effets de la transplantation des plants du mil (Pennisetum glaucum (L) R. Br.) et du sorgho (Sorghum bicolor (L.) Moench) sur des soles récupérées à l’aide des demi-lunes dans la commune de Bagaroua au Niger
La présente étude a pour objectif de tester les comportements du mil et du sorgho vis-à-vis des effets de la transplantation des plants préalablement cultivés en pépinière au niveau des demi-lunes. -
Effets de la transplantation de jeunes plants sur la croissance et le développement du mil au Niger
Le mil est la plante la plus cultivée dans la zone sahélienne en général et au Niger en particulier. A l’instar des autres céréales pluviales, cette culture reste tributaire des conditions agro-climatiques et phytosanitaires très aléatoires dans la zone. Dans le but de proposer de bonnes techniques d’adaptation du mil face aux variabilités climatiques, les effets de la transplantation (précoce et tardive) de jeunes plants ont été testés sur la croissance et le développement de trois variétés de mil à savoir HKP (cycle de 90 jours), Sounna 3 (cycle de 105 jours) et Somno (photopériodique). Les résultats obtenus ont montré que la transplantation des plants, préalablement cultivés en pépinière, pendant environ un mois avant la date de début de la saison des pluies et transférés au champ dès la première pluie utile (≥ 15mm), a permis de réduire significativement la durée de la croissance végétative des plants au champ (notamment la durée du stade tallage). Elle a également permis d’augmenter les rendements en pailles et en grains des variétés à cycles courts (HKP et Sounna 3), par rapport au traitement témoin. Quant au traitement de la transplantation tardive de plants issus d’une pépinière mise en place le jour de la première pluie utile, elle a entrainé une réduction des rendements en pailles et en grains de toutes les variétés testées, sans avoir un effet significatif sur la durée des phases phénologiques. De par les résultats obtenus, on peut déduire que cette technique est assez prometteuse pour accroitre la production du mil dans le contexte de variabilités climatiques au Sahel. -
La transplantation du mil, stratégie d’adaptation culturale pour atténuer la vulnérabilité de cette céréale face au changement climatique
La menace que la contrainte climatique fait peser sur le monde paysan (déficit pluviométrique, sécheresse, inondation etc.) nécessite la mise en œuvre de stratégies innovantes pour renforcer notre capacité d’adaptation et de résilience. Dans cette optique, le Projet d’Actions Communautaires pour la Résilience Climatique (PACRC), a entrepris une expérience pilote de repiquage du mil, céréale la plus produite au Niger, dans les communes d’intervention de Dargol, Falwel et Gouré. Pour en tirer les enseignements et les partager, une équipe pluridisciplinaire (PACRC, INRAN et services d’agriculture) s’est rendue à Gouré, Dargol et Falwel. -
Fiche technique pour le repiquage du mil (Pennisetum glaucum)
Le repiquage se définit en général comme l’action de transplanter un végétal provenant de la pépinière où il a été élevé (lieu de germination et levée de la graine). Dans des zones où l’installation de la saison pluvieuse présente des incertitudes ou des retards, cette technique généralement pratiquée en maraichage peut être adaptée aux céréales sèches. Le semis en pépinière est une solution très efficace. Les plants sont d’abord entretenus dans un espace restreint (pépinière) où l’apport d’eau et la fertilisation sont contrôlés, avant de les transplanter au champ.