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Terres vertes
L’ONG TERRE VERTE intervient au Burkina Faso depuis 1989 à travers des associations inter-villages locales, dans la réalisation de périmètres bocagers (wégoubri en langue mooré), un concept nouveau d’aménagement rural mis au point par la Ferme pilote de Guiè dans les années 90 et maintenant repris dans d’autres fermes pilotes burkinabè. -
La Ferme de Guié : le laboratoire des paysans du Sahel
Depuis 25 ans, la ferme de Guié, à 60km au nord de Ouagadougou au Burkina Faso, expérimente des techniques pour refertiliser les terres du Sahel et ça marche ! A retrouver dans C'est pas du vent sur RFI : http://www.rfi.fr/emission/est-pas-vent/ -
L'aménagement d'un périmètre bocager au Sahel - Manuel technique
Un périmètre bocager (wégoubri en mooré) consiste en un regroupement de parcelles agricoles au sein d’un même site protégé de l’érosion et du bétail. Chaque paysan reçoit un lot de parcelles dont il devient propriétaire, l’ensemble des zones communes étant géré par un système de copropriété, au sein d’un groupement foncier formé par le rassemblement des différents propriétaires.
Un périmètre bocager consiste d’abord en la désignation d’une zone particulière destinée à la production agricole. Cette zone pourra alors être facilement défendue et valorisée, au travers de plusieurs aménagements, tels que haies protectrices, diguettes antiérosives, mares pour la récupération des eaux, etc... Au sein de ces périmètres protégés, chacun des paysans bénéficiaires possède plusieurs parcelles sur lesquelles il lui est possible de mettre en place une rotation culturale permettant de participer à un maintien durable de la fertilité du sol.
En regroupant les zones de culture sur une zone concentrée et pérenne, il devient cohérent et financièrement soutenable de protéger ce site contre les différentes menaces pesant sur l’agriculture. Cette sécurité dans la production est un préalable à une politique d’intensification durable de l’agriculture paysanne, visant à l’enrichissement des sols plutôt qu’à leur appauvrissement. -
WEBOUGRI, le bocage sahélien
Présentation du modèle agricole réalisé sur le périmètre bocager de la ferme de Guiè -
Analyse de la performance des chaines de valeur miel au Bénin
La présente étude porte sur l’apiculture, une activité de grand intérêt aux plans économique et environnemental. L’apiculture constitue une source importante de revenus et d’emplois pour de nombreux producteurs en Afrique au Sud du Sahara (Carroll et Kinsella, 2013; Iritie et al., 2014) et contribue à réduire la pression humaine sur les forêts. Elle entretient aussi des colonies d’agents pollinisateurs, utiles à la flore et aux cultures agricoles (Paterson, 2008; Champetier et al., 2012; Yédomonhan et al., 2012) . Au Bénin, l’apiculture est une activité génératrice de revenus (Yédomonhan et al., 2009; Paraïso, 2015). Elle génère divers produits tels que le miel, la cire, le pollen, la propolis, la gelée royale, le venin d’abeilles, etc. dont l’utilisation aussi bien en alimentation qu’en thérapeutique est établie. Les utilisations variées de ces produits par l’homme assurent un bon marché et représentent un revenu d’appoint pour l’apiculteur (Iritie et al., 2014). En dépit de ses potentialités économiques et des services écosystémiques qu’offre l’apiculture, elle bénéficie de peu d’attention dans les stratégies et politiques de développement rural (Paraïso et al., 2012). -
Données éthno nutritionnelles et caractérisation (physico-chimiques et polliniques) des miels vendus sur les marchés de marchés de Niamey
Le miel est une substance naturelle très riche en sucres simples directement assimilables par l’organisme et aussi bénéfique pour la santé. L’objectif de cette étude vise à connaitre les perceptions de consommation du miel et la qualité des miels vendus sur les marchés. Une enquête de perception a été menée sur une population de 100 individus à Niamey ainsi que les analyses physico-chimiques et polliniques de 8 échantillons des miels collectés directement chez les apiculteurs de la zone de Parc W par le projet Africa 70 ainsi que 4 échantillons de miels locaux et 4 échantillons de miels importés vendus sur les marchés de Niamey. Les résultats ont montré que la majorité des personnes enquêtées sont des hommes (70%) et sont en grande partie (85%) représentés par des sujets âgés de 16 à 40 ans. 45% des personnes d’enquêtés utilisent le miel comme médicament, 29% comme aliment, 26% comme aliment et médicament, 19% avec les écrits coraniques, 10% dans les cosmétiques et 4% comme pate dentifrices. En moyenne, les personnes enquêtées consomment 0,75 litre par mois. -
Référentiel technico-économique pour la formation continue de type modulaire sur la chaine de valeur miel de table : dans la périphérie de la réserve de biosphère W-Arly-Pendjari
L’apiculture est l’ensemble des pratiques de l’élevage des abeilles en vue d’obtenir du miel, et ses produits associés (cire, pollen, gelée royale, propolis) dans le but de les consommer ou les vendre. En plus d’offrir des produits à forte valeur ajoutée comme le miel et la cire, l’apiculture contribue à l’accroissement de la production et de la productivité des terres agricoles et forestières grâce à la pollinisation des fleurs provoquée par la visite des abeilles. De par ses conséquences écologiques positives (pollinisation des fleurs donc favorise la production et la vie des plantes), elle permet d’aborder avec aisance les thèmes relatifs à la préservation de l’environnement et au reboisement avec les populations. Sa promotion sera donc une solution pour la protection des ressources naturelles de la réserve de biosphère transfrontalière et pour la réduction de la pauvreté dans les communautés qui riveraine.