Recherche
46 items
-
Pratique des haies vives dans la Région de Zinder - Note n°1
Déjà handicapés par une pression foncière croissante et une dégradation continue des terres, les producteurs nigériens font face à un défi supplémentaire : adapter leurs pratiques aux changements climatiques. Pour cela, un ensemble de techniques dites « AIC » (adaptation aux changements climatiques) est préconisé dans de nombreux rapports et documents. Parmi ces techniques, une large place est donnée aux techniques agroforestières comme la régénération naturelle assistée, la mise en place de bandes enherbées, de brise-vents et de haies vives. Ces techniques ont différents buts dont celui de réduire les effets de l'érosion causée par le vent ou les fortes pluies, en introduisant des barrières physiques dans les champs. -
Pratique des haies vives dans la Région de Zinder : Note n°2
Les haies vives sont des techniques agro-forestières et d’agriculture intelligente face au climat (AIC), mises en œuvre par les producteurs pour la délimitation foncière, la protection des cultures contre le vent et les animaux ou pour la production (bois, fourrage, etc.). La CRA a rédigée cette note sur ces techniques pour permettre une meilleure connaissance des pratiques locales existantes. Les haies vives qui ont fait l’objet de cette note ont été retrouvées sur les sites maraichers des communes de Droum, Dogo et Gouna. Les espèces ligneuses principalement utilisées pour leur installation sont Euphorbia balsamifera, Jatropha curcas, Commiphora africana, Prosopis juliflora et Acacia ataxacantha. -
Module sur les techniques de protection en haies vives
Au cours des 50 dernières années, l’exploitation des ressources naturelles dans la zone ouest africaine en général est devenue de plus en plus intensive. En raison de la croissance démographique et des aléas climatiques, l’espace agricole s’est étendu. Bien qu’il existe quelques haies vives, plus de 80 % des protections se font avec des haies mortes ou mixtes confectionnées avec des branches d’arbustes des genres Acacia, Ziziphus, Balanites, Combretum, Guiera. Les clôtures en grillage et fil de fer barbelé qui peuvent remplacer dans certains cas les haies mortes à base de branches d’arbustes, ne sont pas à la portée des paysans. De ce fait, l’appropriation de la haie vive s’avère nécessaire et indispensable. -
Installation des haies vives pour la protection des jardins à Yoreizé koira
Par définition, les haies vives défensives sont composées de buissons, des plantations denses et alignées d’arbres ou d’arbustes à branches nombreuses et impénétrables dans un but de délimitation, de défense ou de protection. Le village de Yoreyzé Koira est situé à une cinquante de kilomètres de Niamey sur la route de Namaro et sur la rive droite du fleuve Niger. La haie vive a été introduite dans la commune rurale de Namaro dans les années 90 par les Japonais à travers un projet financé par Japan International Cooperation Aency (JICA). Ce projet a incité des producteurs à clôturer leurs parcelles de culture maraîchère ou fruitière, et à installer des haies vives sur les dunes pour lutter contre l’érosion éolienne. -
Créer une haie vive
Une haie est composée de buissons, arbustes, arbrisseaux ou arbres plantés serrés, dans un but de délimitation, de défense ou de protection. C’est une clôture vivante caractérisée par une faible largeur et une faible hauteur : on la taille pour limiter son développement. Il ne faut pas confondre la haie-vive avec le brise-vent, la bande boisée, ou le rideau-abri, plus larges et plus hauts et dont les arbres ne sont pas taillés. -
Fiche technique de mise en place de haies vives avec Commiphora africana (dashi)
Commiphora africana, appelé en haoussa ‘’dashi’’, est un arbuste qui peut atteindre environ 5 m de hauteur, dont les feuilles se développent au début de la saison pluvieuse ou peu de temps avant, et se perdent au début de la saison sèche. C’est une espèce très utilisée pour l’installation des haies vives dans la région de Zinder. Sa plantation se fait par bouturage en saison sèche, avec des écartements de 0,25 à 0,5 m entre les boutures. Le besoin est donc de 1.600 ou 800 boutures pour délimiter 1 ha selon les écartements. La mise en place des haies vives de cette espèce ne demande forcément pas des dépenses financières. Les haies vives de Commiphora africana protègent les cultures contre le vent, les animaux et procurent du fourrage pour l’alimentation animale. Elles jouent ces rôles après 1 à 2 ans de plantation. Cette espèce végétale ne demande pas des travaux d’entretien pour les haies vives. -
Fiche technique de production des plants de Guiera senegalensis J.F. Gmel.
Guiera senegalensis (GS) est une espèce soudano-zambézienne sempervirente au port arbustif ou buissonnant rencontrée sur les latérites et les sols sableux. La floraison a lieu de mai-juin à aout, la fructification s’étale d’aout à décembre. -
Gestion durable des terres : n°1 : cordons pierreux
Vidéos illustrant les principes de réalisation d'un cordon pierreux
Cette vidéo est issue de la plate-forme Access Agriculture. Visitez la plateforme Access Agriculture pour regarder et télécharger cette vidéo d'apprentissage et bien d'autres encore -
Cultiver des haies vives pour protéger les sols
Cette vidéo montre comment cultiver et installer des haies vives pour protéger les sols
Cette vidéo est issue de la plate-forme Access Agriculture. Visitez la plateforme Access Agriculture pour regarder et télécharger cette vidéo d'apprentissage et bien d'autres encore -
Mise en défens d’un champ avec une haie vive antiérosive
Cette fiche technique montre comment opérer la mise en défens d’un champ avec une haie vive antiérosive -
Pratiques agro-écologiques : augmenter le potentiel d’un champ avec des cordons pierreux
Cette fiche technique montre comment réaliser des cordons pierreux -
L’utilité des haies
Les haies ont à la fois un effet protecteur, régulateur, améliorant et économique. -
Fiche technique de mise en place de haies vives avec avec Euphorbia balsamifera (Kaguwa)
Euphorbia balsamifera appelée en haoussa ‘’Kaguwa’’ est un arbuste qui peut atteindre 2 à 5 m de hauteur, très utilisée dans la région de Zinder pour les haies vives. Cette espèce est plantée par bouturage en saison sèche, lorsque le sol ne présente aucune humidité. Les écartements des boutures varient de 5 à 30 cm. Avec ces écartements il faut 1 300 à 8 000 boutures pour délimiter 1 ha.
Les haies vives d’Euphorbia balsamifera protègent les terres de culture contre la divagation des animaux et l’érosion hydrique et éolienne. Les plants, qui meurent au niveau des haies vives, sont coupés et utilisés pour le bois de chauffe. Ces haies vives jouent leur rôle de protection contre le vent et les animaux dès la première année de mise en place et demande peu des travaux d’entretien.
L’installation de la haie vive avec cette espèce ne nécessite pas obligatoirement des dépenses financières car les boutures peuvent être obtenues gratuitement et la plantation peut se faire avec de la main d’œuvre familiale. -
Note technique : Haie vive à base Bauhinia rufescens dans la Région de Tillabéri
Cette note présente les résultats d’une série d’enquêtes qui a été conduite sur les haies vives à base de Bauhinia rufescens. Elle est conduite auprès des producteurs des localités de Bitinkodji, Namaro et Gothèye de la Région de Tillabéri.
La haie vive est une technique agroforestière. Elle est constituée par un ensemble de végétaux installés de manière à former une clôture vivante caractérisée par une faible largeur et une faible hauteur. C’est pourquoi, il est important de l’entretenir (couper, élaguer et/ou émonder) afin de limiter son développement. Elle est une formation dense et alignée d’espèces ligneuses (buissons, arbustes, arbrisseaux et/ou arbres) et/ou herbacées pérennes plantées de manière serrée dans le but de jouer les fonctions qui lui sont assignées. -
Bauhinia rufescens
Espèce recommandée pour la création de haies-vives défensives, fourragères ou ornementales. Il y a environ 9.000 graines par kg. Elles se conservent bien à température ambiante. Les graines sont prétraitées par ébouillantage puis trempage de 18 à 24 heures dans l’eau ou par acide sulfurique concentré pendant 30 à 60 minutes. Les graines prétraitées sont semées directement en pot. -
Potentiel de Moringa Oleifera en agriculture et dans l'industrie
Moringa est l’un des arbres tropicaux les plus utiles. Il se propage relativement facilement, aussi bien de manière végétative que sexuée, et il est peu exigeant en eau et matières minérales. Ainsi, sa production et son entretien sont aisés. L’introduction de cette plante au sein d’une ferme dans un environnement riche en biodiversité peut être bénéfique à la fois pour l’exploitant et pour l’écosystème environnant. -
Effet des cordons pierreux sur l'humidité et les propriétés physiques d'un sol ferrugineux tropical lessivé : cas du village de Sourgou dans la province du Boulkiemde (Burkina Faso)
Au Burkina Faso, le secteur rural occupe une place prépondérante dans l’économie nationale. En effet, il emploie 86 % de la population totale et génère environ 40 % du PIB (Agriculture 25 %, Elevage 12 % et 3 % foresterie et pèche) (MAHRH, 2007). Cependant le pays est soumis depuis plusieurs décennies à une forte dégradation des ressources naturelles limitant ainsi le développement de sa production agro-sylvo-pastorale (Thiombiano, 2000). Le pays connaît des conditions climatiques précaires, une croissance démographique relativement élevée et une baisse continue de la fertilité des sols. -
Utilisation de guiera segalensis j.f. gmel dans les aménagements anti-erosifs : applications pratiques de l’aptitude au marcottage
Le marcottage de G. senegalensis ne nécessite pas de précautions particulières : pas de substrat particulier, pas d’incision annulaire, pas d’utilisation d’hormones pour activer la rhizogenèse. Il suffit tout simplement d’enterrer les parties jeunes des tiges pour que des racines s’y développent. Deux semaines après l’enterrement suffisent pour observer des racines s’il n’y a pas une poche de sécheresse de plus d’une semaine. -
Les haies vives comme mesure d’adaptation aux changements climatiques dans les Pôles Économiques Dynamiques de la région de Tillabéri
La Coopération Allemande au Niger agit depuis de nombreuses années grâce aux mesures antiérosives sur la lutte contre la désertification et l’adaptation aux changements climatiques. La pression démographique est telle que les pressions sur les ressources naturelles sont de plus en plus importantes, augmentant chaque année le déboisement, l’appauvrissement des sols et l’avancée du désert. La Coopération Allemande, pose alors l’adaptation aux changements climatiques (CC) comme élément central de ses engagements pour ses futurs programmes au Niger. Aussi dans le cadre du projet pilote « lutte contre la pauvreté et adaptation aux CC » mis en place en 2009, la coopération allemande au Niger a expérimenté des projets dont l’objectif a été l’intégration du risque climatique à tous les niveaux de décisions (producteurs, communes ou gouvernements) dans la perspective de contribuer à l’adaptation et des systèmes de production des communautés rurales à la variabilité et aux CC. -
Les haies vives en zones sèches : les premiers bilan des essaies réalisés au Burkina Faso dans le cadre de la coopération CIRAD-FORET / INERA Productions Forestières
Depuis les années soixante, une dégradation générale de l'environnement et des conditions économiques des populations a été constatée en Afrique tropicale sèche. On note ainsi une diminution croissante du couvert forestier pour la production de bois de feu, de construction et de service. La perte de ce couvert végétal entraine une détérioration et un appauvrissement des sols, phénomène accentué par la surexploitation de ces derniers, ainsi que par l'extension des terres ·cultivées sur des espaces traditionnellement réservés à l'élevage ou dans des zones non exploitées tels que les bas- fonds. -
LA HAIE VIVE, pour la protection et la production
Une haie vive est une clôture végétale de formations denses et alignées composée d'arbres et d'arbustes, plantés entourant ou limitant un domaine, une propriété etc., de manière à les protéger durablement contre le vent, l’érosion éolienne, le ruissellement et la baisse de fertilité des sols. Utilisées le plus souvent enagroforesterie et en Agriculture Intelligente face au Climat (AIC), elles sont installées en bandes perpendiculaires à la direction du vent dominant au bord ou à l’intérieur des champs. La technologie répond aux trois grands enjeux de l’agroforesterie que sont la protection, la conservation et la production. En fonction des rôles qu’elles jouent, on distingue principalement quatre (04) types de haies vives qui sont : (1) haies vives de protection contre la divagation des animaux (haies défensives) ; (2) haies vives de protection contre l’érosion (haies antiérosives) ; (3) haies vives de production et ; (4) haies vives de délimitation foncière (ICRAF, 2006). -
Adoption de la haie vive dans le bassin arachider du Sénégal
L'introduction de la haie vive est vulgarisée avec un succès relatif dans les systèmes agraires du Sahel. Ainsi, au Sénégal, le Projet organisation et gestion villageoise (Pü.G.Y.), avec l'aide des groupements villageois, a implanté de 1995 à 1996, un réseau de haies de Euphorbia basalmifera sur quatre mille huit cent soixante hectares dans le bassin arachidier à raison de un hectare par paysan. La production de sept miIle plants avec succès par les paysans pour installer des haies vives a été aussi rapportée à Hondey au Niger (Bonkoungou et al, 1998). -
Que peut_on dire des haies vives? (audio haoussa)
Une haie vive est une clôture végétale dense et alignées qui sert à protéger les jardins contre les vents violents, les animaux et le vol. -
Techniques biologiques de conservation des eaux et des sols/défense et restauration des sols : haie vive
La haie vive est une formation linéaire dense et continue constituée d’une ou de plusieurs lignes d’arbustes autour du site à protéger contre les animaux et autres agressions. -
Émission radio sur les haies vives
La haie vive est un alignement d’arbres et/ou arbustes sur les limites de la parcelle qui sert à la protection contre le vent, le ruissellement, la pénétration des animaux et même des personnes avec des écartements réduits lors de la plantation. Elle peut donner du fourrage, du bois et des fruits selon les espèces utilisées et rapporter ainsi des revenus aux producteurs. La haie vive peut être réalisée pour la clôture des parcelles de culture pluviale et des parcelles de culture maraichère. -
Potentialités de Guiera Senegalensis J.F. GMEL. et Piliostigma Reticulatum (DC.) Hochst pour la conservation des eaux et des sols dans le plateau central burkinabé
Au Burkina Faso, plus particulièrement dans la région centrale, la baisse de la fertilité des sols et le manque de terres cultivables font partis des principales contraintes aux activités agricoles. Celles-ci sont citées par les producteurs dans la plupart des enquêtes (Sawadogo et al 1990, IRBET/CES-AGF, 1990,1996). -
Que peut_on dire des haies vives? (audio zarma)
Une haie vive est une clôture végétale dense et alignées qui sert à protéger les jardins contre les vents violents, les animaux et le vol. -
Guiera senegalensis : espèces agroforestière ?
Le présent article rapporte les résultats des estimations de la production de biomasse obtenue dans un recru de 8 mois de Guiera senegalensis sur des sols sableux dégradés de la zone sahélo-saharienne du Sénégal.