Depuis longtemps, des tentatives d'introduction de plantes fourragères cultivées ont été faites dans de nombreux pays d'Afrique tropicale. Si les résultats sont satisfaisants, et même parfois encourageants en station (Burkina-Faso : Farako-ba, Banankélédaga, Mali : Sotuba, Côte d'Ivoire : Bouaké, Sénégal : Sangalkam, etc.) la vulgarisation pose problèmes et rares sont les villages où l'on peut observer des cultures fourragères en place et en bon état. Des obstacles existent, qu'il faut connaître avant de tenter l'introduction d'une culture fourragère.
Le projet a pour objectif général de contribuer à lutter contre le chomage, la pauvreté et l'insécurité alimentaire à travers la reproduction bovine pour la production de lait par une augmentation de l'offre en lait local et en viande de boucherie afin de répondre à la demande de la clientèle des villages et villes.
Cette étude à contribuer pour l'amélioration de l'agriculture de conservation dans la commune rurale de Doungou. Les données sont collectées à travers des enquêtes individuelles.
Les contraintes à la production agricoles sont nombreuses, il est impératif de s’attaquer aux contraintes majeures si non toutes. Les intempéries climatiques font que les variétés locales productives tendent à disparaître à cause de la sécheresse, des attaques des plantes et insectes parasites , de la baisse de la fertilité des sols. C’est pourquoi, il faut s’orienter vers la recherche d’une solution durable contre ces fléaux, afin de permettre aux paysans de subvenir à leurs besoins alimentaire et bien être. C’est ce que le projet PROMISO s’attèle à réaliser à travers son intervention direct en milieu paysans.
Les superficies récoltées en sorgho au Niger sont passées d’environ 2 500 000 ha en 2009 à plus de 3 700 000 ha en 2019 (Figure 1). La production du sorgho a évolué progressivement d’environ 730 000 tonnes à près de 1 900 000 tonnes entre 2009 et 2019 (Figure 2). Enfin, le rendement, à l’instar de la surface récoltée et de la production a progressivement augmenté de 0,3 t/ha à 0,5 t/ha entre 2009 et 2019.