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Production du niébé à double usage
Cette fiche traite du niébé, une plante herbacée annuelle cultivée pour ses graines mais aussi pour ses feuilles. Il est surtout produit en zone sèche (soudano-sahélienne). Cette technique fait la promotion des productions à double usages qui concerne la production des semences et du fourrage de niébé pour l’alimentation humaine et animale. Elle a été réalisée par M. Salou Oudou, natif de Tadjef, commune de Balleyara, région de Tillabéri. -
La promotion des cultures maraîchères à travers des petits périmètres irrigués collectifs féminins ou mixtes
Le projet initial vise à améliorer la sécurité alimentaire et les moyens d’existence de 100 ménages agriculteurs du village de Bala-Gouré (Zinder) à travers la promotion des cultures maraîchères. -
Note conceptuelle pour le stage d’insertion professionnelle des étudiantes de l’UAC (ENEAM) dans les structures du MEF et du MPD
Le Girls’ Day, est une initiative démarrée depuis les années 2001 en Allemagne par le Ministère fédéral de l’éducation et de la recherche ainsi que le Ministère fédéral de la famille, des personnes âgées, de la femme et de la jeunesse grâce à de nombreux partenariats au sein des entreprises et institutions. Réalisée chaque année, il s’agit d’un jour d’orientation professionnelle pour les filles qui met l’accent sur les professions dominées par les hommes. Il a retenu très rapidement l’adhésion de plusieurs pays en Europe et en Asie. C’est en 2014 que cette initiative a été réalisée pour la première fois en Afrique en Ethiopie puis plus tard en 2016 en Egypte. En 2014, une première expérience sectorielle a eu lieu aussi au Bénin avec le projet eau de la GIZ sur le thème : « la mixité professionnelle dans le secteur eau et assainissement à l’intention des jeunes filles scolaires ». Cette année ce sont les étudiantes de l’ENEAM qui vont à la découverte des professionnels de la politique économique du Bénin. -
Note sur le groupement de femmes transformatrices d’arachide en huile et tourteaux de Godo (Kantché)
La localité de Godo fait partie des bassins de production d’arachide de la région de Zinder et la majorité des femmes y exerce la transformation d’arachide en huile et tourteaux comme activité génératrice de revenu (AGR). En 2011, dans le cadre de la mise en œuvre du PASR1, la CRA a mené à Godo des séances de sensibilisation et d’information sur l’accès aux subventions. Le groupement de femmes Tatali de Godo a soumis un projet d’équipement en presses, décortiqueuses, broyeurs, bruloirs, moulin et abri. -
Accès des femmes au foncier agricole
La femme peut accéder à la propriété foncière agricole par héritage. Selon le droit islamique, les femmes héritent d’une part égale à la moitié de celle d’un homme. La décision du conseil de famille peut être confirmée par la justice au besoin. Le droit de propriété coutumier doit être confirmé par la mémoire collective. Il confère au titulaire la propriété pleine et effective de la terre. La femme qui hérite d’une terre en est propriétaire. -
L’accès des femmes et des jeunes au foncier
La question de l’accès au foncier des femmes et des jeunes revient souvent dans les projets de développement. Accéder au foncier permettrait en effet à ces catégories de personnes qui sont surreprésentées dans les populations les plus vulnérables de disposer d’une source de revenus. La question qui se pose en pratique aux projets est « comment faciliter cet accès ? ». Cette note donne des éléments de réponse à partir des aspects juridiques. Elle sera complétée par un travail sur les expériences réussies ou non. -
La femme entrepreneure nigérienne au centre de la transformation des produits locaux
En raison de la Pandémie du Covid 19 et la difficulté d’organiser des évènements en live, le réseau AgriProFocus rend hommage à la Femme Nigérienne, à travers ce portait de 5 femmes leaders dans la transformation des produits locaux du Niger, en cette journée spéciale de la femme nigérienne!!! -
Maison des femmes d'Agadez
Association (ONG) Loi 1901, laïque, démocratique, à but humanitaire, qui s'inscrit dans une volonté de développement durable par l'alphabétisation et la formation des petites filles et des femmes d'Agadez, en zone Touaregue, au Niger. -
Diffusion du maraîchage féminin au Niger
L’essor récent du maraîchage féminin le long du fleuve Niger offre aux géographes une excellente opportunité d’aborder les phénomènes de propagation spatiale dans une perspective qui privilégie l’explication à la formalisation. -
Diffusion du maraîchage féminin
L’essor récent du maraîchage féminin le long du fleuve Niger offre aux géographes une excellente opportunité d’aborder les phénomènes de propagation spatiale dans une perspective qui privilégie l’explication à la formalisation.
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Les productrices maraîchères de la commune Rurale de Tondikiwindi (Niger) s’adaptent à l’adversité climatique
La campagne agricole 2011-2012 au niveau national en général et régional en particulier a été caractérisée par un déficit céréalier qui a conduit le gouvernement nigérien à élaborer un plan de soutien aux populations vulnérables et à demander l’appui des différents partenaires en vue d’y faire face. -
État des lieux des cellules Genres des Ministères
En conformité avec les recommandations de la Conférence de Beijing sur les femmes qui invitent les Etats à prendre des mesures urgentes et pertinentes pour
lever toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et de créer les conditions durables pour assurer l’équité et égalité entre les femmes et les hommes, le Niger a procédé à l’élaboration d’une Politique Nationale de Genre (PNG). Ce document de référence a permis de faire le point en matière de prise en compte du genre dans tous les secteurs de la vie socio-économique et politique d’une part, mais aussi proposer des stratégies pour remédier aux insuffisances constatées. -
Les grandes cultures et fourrages en agriculture biologique
« Combien ça coûte de produire un hectare de blé tendre en bio ? Et un hectare d’abricotier ? De grenache ? ». Tout conseiller ou animateur a entendu au moins une fois ce genre de question, posée à juste titre par tout agriculteur qui se renseigne sur l’agriculture biologique. Nous aurions aimé apporter au travers de ce recueil une réponse unique et définitive, mais elle n’aurait pas tenu compte de la complexité des systèmes régionaux et de leur contexte particulier. Les références technico-économiques proposés ici offrent toutefois un éclairage utile et des bases de réflexion indispensables avant et après une conversion bio. Réflexion qui peut déboucher sur d’autres questions liées à l’organisation de l’exploitation ou à l’assolement ou aux débouchés commerciaux… Ce recueil de fiches de coûts de production est le fruit de l’observation et de l’analyse de cas concrets depuis 2012. Les experts sollicités sont conseillers en Chambres d’agriculture ou référents techniques régionaux.Les données présentées ont fait l’objet d’une validation par des techniciens spécialisés et/ou des agriculteurs pour constituer un outil d’aide à la décision le plus fiable possible. -
Guide de formation : recherche sur le genre et les changements climatiques dans l'agriculture et la sécurité alimentaire pour le développement rural
Le guide de formation est destiné aux spécialistes du développement agricole qui ont besoin d’informations de meilleure qualité sur les moyens que les hommes et les femmes ont de s’adapter au changement climatique et d’en atténuer les effets, et sur la manière de répondre à leurs besoins en sous-tendant le développement de communautés rurales résistant au climat. -
Interactions du genre, de la biodiversité agricole et des savoirs locaux au service de la sécurité alimentaire - manuel de formation
Ce manuel de formation représente un guide conceptuel
pour les formateurs qui peut être utilisé pour les guider dans les questions de genre et de savoirs locaux qui sont des éléments importants pour la gestion de la biodiversité agricole et la sécurité alimentaire -
Impact de l'élevage de la chèvre rousse de Maradi sur les statuts socio-économiques de la femme rurale au Niger
Au Niger, l’élevage, 2ème source de devises après l’uranium, représente environ 35 % du PIB agricole et contribue au PIB total pour 11 %. La contribution du secteur de l’élevage aux budgets des collectivités est relativement importante (25 à 30 % des apports). Au niveau de l’économie familiale, la part de l’élevage serait d’environ 15 % dans le budget du ménage.
Malgré sa contribution importante à l’économie du pays, des collectivités et des ménages, les productions animales demeurent très traditionnelles dans leur mode de conduite et très extensives dans leurs systèmes d’exploitation. -
Recueil de quatorze fiches techniques du domaine Agro-Sylvo-Pastoral
Le présent recueil comprend quatorze (14) fiches techniques :
- Production du fourrage de Medicago sativa (Luzerne) au Niger
- Production d’Echinochloa stagnina (Bourgou) au Niger
- Amélioration de la disponibilité du fourrage par la culture de Dolichos lablab (dolique)
- Amélioration de l’aviculture familiale au Niger
- Mise au point des rations alimentaires pour les ruminants à base des ressources locales au Niger
- Contrôle et valorisation de Sida cordifolia au Niger
- Production de l’oignon d’hivernage : conduite d’une pépinière en saison de pluie avec le Violet de Galmi
- Techniques de production de bulbilles d’oignon Violet de Galmi
- Production de bulbes d’oignon de conservation au Niger
- Production de riz hors aménagement au Niger
- Banque alimentaire à base de Moringa par semis direct au Niger
- Banque alimentaire à base de Adansonia digitata (Baobab) au Niger
- Banque alimentaire à base de jujubier amélioré au Niger
- Conduite de la Régénération Naturelle Assistée (RNA) au Niger
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La place des femmes au sein des comités villageois de gestion et autour de l'exploitation des mares dans l’Arrondissement de Gaya
Au Niger, comme dans la plupart des pays où l'économie paysanne est dominante, les femmes occupent une place primordiale au sein des structures familiales et villageoises.
Elles représentent en quelque sorte le noyau dur autours duquel s'articule l'ensemble des systèmes économiques et sociaux de production et de reproduction de chaque communauté.
Une analyse portant sur l'organisation en comité des différents acteurs économiques d'un espace donné doit nécessairement prendre en compte le rôle que jouent les femmes dans cette économie. Elle doit identifier leur mode d'accès aux ressources vitales et l'importance qui leur est consacrée dans les instances de décisions et de régulations des conflits liés à l'usage même de ces ressources.
Nous éviterons ici d'aborder ce thème dans un discours féministe ou misérabiliste qui tend à considérer les femmes comme unique victime d’une société dominée par le pouvoir des hommes et où la solidarité entre les sexes est inexistante, nombreux sont les exemples qui contredisent ce point de vu. Cependant il faut bien reconnaître que la plupart des structures juridictionnelles, économiques et politiques locales et nationales sont majoritairement gérées par les hommes et que les femmes y occupent une place secondaire. -
Fiche technique n°001 : culture de la plante fourragère bourgou (Echinochloa stagnina)
La plante Bourgou (Echinochloa stagnina) connue sous le nom de ` « Chégoune Tchadi » en Haoussa est une plante fourragère à haute valeur nutritive pour le bétail (0,53 à 0,69 UF/kg MS). La plante contient de la matière azotée digestible allant de 37g/kg MS à 86 g/kg MS autorisant une croissance moyenne de 260 g/jour variable selon les saisons. D’après les études réalisées au Niger et Mali, le Bourgou est produit avec un rendement moyen de 10 à 25 tonnes/ha. La plante appartient à la famille des Graminées, et est généralement produite sur les sols de vallées (lourds et fertiles). Le Bourgou est repiqué à la manière du riz avec des boutures taillées sur des tiges vigoureuses de 40 cm avec trois à quatre entre-nœuds. Le Bourgou peut aussi être cultivé par semis des graines en ligne ou à la volée avec une norme de 3 kg de graines mélangés avec 10 kg de sable pour un ha. La plante Bourgou a une consommation voisine de celle du riz avec une consommation de 20 000 m3/ha/an et l’irrigation peut se faire d’une manière gravitaire avec une lame d’eau de 15 à 20 cm d’eau une fois par mois en période pluviale/froide et deux fois par mois en période sèche. -
Manuel de production et d’utilisation des fourrages verts hydroponiques (FVH) au Niger
L’hydroponie, qui est une variante des "cultures hors sol", est une technique qui permet l’obtention de jeunes pousses de céréales indépendamment de la disponibilité de sols cultivables et du type de climat. On obtient un tapis fourrager vert, succulent et frais, prêt à l’utilisation en seulement 7 à 10 jours de production et qui est entièrement consommé par les animaux. La production des fourrages verts par les techniques hydroponiques (FVH) constitue une alternative prometteuse dans l’alimentation des petits ruminants. Cette technique qui est actuellement en expérimentation par l’ONG OXFAM-Niger en partenariat avec l’INRAN dans les communes de Bermo, Gadabedji, Diffa et Foulatari peut se révéler très bénéfique pour les éleveurs des petits ruminants dans les zones pastorales. -
La vente des poissons frais ou autonomisation de la femme Kanouri
La pêche est une activité économique très importante dans la région de Diffa. C’est pourquoi la Chambre Régionale d’Agriculture de Diffa s’intéresse et travaille avec les pêcheurs de cette région, afin d’augmenter la valeur ajoutée du produit. Pour contribuer à cela, les acteurs de la filière pêche ont prévu la construction d’un marché de demis gros à Diffa dont le financement est prévu conjointement par le Programme de développement de l’agriculture familiale dans la région de Diffa (ProDAF Diffa) et le Programme de réhabilitation et de renforcement de la résilience des systèmes socio-écologiques au Tchad.
La majeure partie du produit de la pêche est transformées par les pêcheurs sur place en poissons fumés. Ces poissons fumés sont ensuite expédiés vers les marchés du Nigeria et les autres régions du Niger. Une petite quantité est vendue en frais à des femmes et hommes qui les transportent pour la plupart vers la ville de Diffa pour les vendre (essentiellement les femmes) ou les faire griller pour la restauration (essentiellement les hommes). Les pêcheurs eux-mêmes peuvent aussi choisir d’aller à Diffa pour faire de la vente directe. -
Approvisionner durablement Niamey en lait local par les petits éleveurs
Le projet fait suite à la mise en place du centre de collecte de lait d’Hamdallaye construit en 2008 par le projet PSEAU. Le projet Nariindu a démarré officiellement en janvier 2012 pour une durée de 3 ans, sur financement du Comité Français pour la Solidarité Internationale (CFSI) et de l’Agence Française de Développement (AFD).
L’objectif général est l’amélioration de l’approvisionnement en lait local des centres urbains en zone sahélienne, au profit des petits éleveurs périurbains.
Cette évaluation a été réalisée en juin/juillet 2015. La conclusion de l’évaluation est la suivante : Le projet Nariindu, de par ses innovations et la pertinence de son modèle, mériterait de voir son action soutenue et poursuivie, car l’ensemble des structures, de la gouvernance et des partenariats est encore faible, malgré des atouts forts et des partenaires convaincus. -
Traitement des fourrages grossiers à l'urée
Description des différentes étapes du traitement -
CARE Analyse Rapide Genre pour COVID-19
Le présent document propose des recommandations pratiques pour la prise en compte immédiate de questions du genre dans la réponse humanitaire à la crise de pandémie à Covid-19 au Niger. Des recommandations stratégiques permettant à la réponse humanitaire de contribuer à l´avancement de l´agenda du genre sont aussi formulées en veillant l´amélioration de la réponse humanitaire sur base du renforcement de la programmation d´égalité de sexes. -
Diffusion du maraîchage féminin
L’essor récent du maraîchage féminin le long du fleuve Niger offre aux géographes une excellente opportunité d’aborder les phénomènes de propagation spatiale dans une perspective qui privilégie l’explication à la formalisation. -
Communiquer le genre pour le développement rural : Intégrer le genre dans la communication pour le développement
Dans les projets de développement rural et agricole, les approches « communication pour le développement » et « genre » sont indispensables pour atteindre de façon durable les objectifs de sécurité alimentaire, de lutte contre la pauvreté et d’égalité entre les hommes et les femmes. Ces deux approches se rejoignent dans des valeurs communes : la participation active et égale de tous et toutes et le renforcement des pouvoirs (autonomisation) des populations, notamment des plus démunies. Elles ne se contredisent pas et pourtant, rares sont les actions de communication qui prennent en compte la problématique de genre. Sans doute, parce que cette dernière est mal comprise, qualifiée de complexe et perçue comme étant « une histoire de femmes ». De plus, on oublie que les conditions de vie et la situation socioéconomique des hommes et des femmes influencent au plus haut point leurs capacités à recevoir et à transmettre l’information. Enfin, les modalités de communication couramment utilisées se disent neutres au regard du genre. Dès lors que le genre est perçu comme une « histoire de femmes » et que la communication revêt un « habit unisexe », il ne faut pas s’étonner si les actions de communication pour le développement atteignent et impliquent davantage les hommes que les femmes, particulièrement en milieu rural. -
Pour un soutien ambitieux à la filière « lait local » en Afrique de l’Ouest
Le lait et les produits laitiers font l’objet d’une consommation croissante en Afrique de l’Ouest, avec une demande soutenue par la croissance démographique et une évolution des habitudes alimentaires (même si le niveau de consommation est encore bas par rapport à l’Afrique de l’Est et à l’Europe). La production de lait local fournit en moyenne plus de 80 % du lait consommé (2/3 si l’on ne considère que le lait de vache), mais les situations sont très contrastées : dans les pays sahéliens de l’intérieur, la population consomme essentiellement du lait local ; tandis que dans les pays côtiers, la consommation repose davantage sur les importations de lait en poudre. Face à ce marché porteur, les soutiens publics pour dynamiser la production locale s’avèrent bien insuffisants. -
Comparaison des effets du compost et des engrais minéraux sur le rendement de la culture de la Luzerne dans le lit du fleuve Niger
Durant la saison hivernale 2017, a été conduit à la pépinière fruitière de Yantala, un essai d’expérimentation sur la comparaison des effets du compost et des engrais minéraux NPK 15-15-15 sur le rendement de la culture de la Luzerne dans le lit du fleuve Niger. Quatre traitements (T0, T1, T2, T3) ont été utilisés pour un dispositif en bloc complet randomisé à quatre répétitions. Les paramètres étudiés au cours de 70 jours sont la levée des semis, la hauteur des tiges, le nombre de feuilles, et le rendement en poids frais et en poids après séchage des parties aériennes pendant une semaine. -
L'analyse des systèmes de marché : Les parcours d'alternatives économiques pour les jeunes filles de la région de Zinder, au Niger
Cette analyse de marché fait partie de la phase de recherche formative du projet de CARE, "Soutenir les adolescents nullipares mariés" au Niger, qui vise à retarder la première naissance chez les adolescentes mariées en les permettant d'envisager les lendemains meilleurs à travers des activités telles que l'éducation,la formation et/ou la génération de revenus. -
Conscience Politique et Action collective des structures Mata Masu Dubara au Niger - Recherche formative - Rapport de synthèse
Cette étude fait partie d'un vaste programme d'apprentissage contribuant à la Stratégie de Croissance de l'Impact (IGS) de « Femmes en Mouvement » (WOM) de CARE en Afrique de l'Ouest. Le but de cette étude est de tirer les leçons de plus de 25 années d'expérience de CARE Niger sur le modèle Mata Masu Dubara (MMD) qui a fait ses preuves en matière de leadership et d’empowerment des femmes. Il s’agit d’éclairer la mise à l’échelle du modèle MMD et de son impact dans la région Afrique de l’Ouest.
La recherche a appliqué une approche qualitative à la collecte de données, en utilisant les focus groupes et des entretiens semi-structurés. Une équipe de neuf chercheurs, dont les deux principales consultantes qui ont supervisé la recherche, a été déployée. Le choix de neuf (9) fédérations a été fait sur la base de 24 fédérations MMD, existantes dans cinq (5) régions administratives – Niamey, Maradi, Tahoua, Tillabéry, et Zinder -
Analyse de la dynamique organisationnelle des femmes en milieu pastoral dans les communes de Bermo et Gadabédji au Niger : rôle des groupements dans la prise de décision et l’entrepreneuriat des femmes
La présente étude menée en zone pastorale dans les communes de Bermo et Gadabédji vise à analyser la dynamique organisationnelle des femmes en zone pastorale et de caractériser le rôle que peuvent jouer les groupements féminins dans la prise de décision et l’entrepreneuriat pour ces femmes. Une enquête a été réalisée auprès de 146 femmes membres de groupements féminins à travers des questionnaires individuels mais aussi auprès des femmes non membres (53) et des hommes pour avoir leurs perceptions. -
Politique nationale du genre
La présente Politique Nationale de Genre (PNG) du Niger atteste de la prise de conscience effective par les responsables du développement des liens étroits qui existent entre la différenciation homme-femme, la politique publique et le développement. En effet, au Niger, il ne fait aucun doute que le coût des inégalités est très élevé pour les individus et pour la société dans son ensemble : impact négatif sur le bien -être des populations, faible productivité des femmes, contribution à la réduction de la pauvreté et capacité à participer à la création de richesses affaiblies, croissance de l’économie réduite et niveau de développement du pays amoindri. -
Profil national genre des secteurs de l’agriculture et du développement rural
La FAO et la Commission de la CEDEAO ont commandité une évaluation genre des secteurs de l’agriculture et du développement rural au Niger, dans le cadre de leur Projet de Coopération Technique «La réponse genre aux Plans régionaux et nationaux d’investissement agricole pour relever le Défi Faim Zéro dans la région de la CEDEAO». Cette évaluation a appréhendé, d’une part, les inégalités entre hommes et femmes dans le secteur agricole et rural et, d’autre part, l’aspect genre dans le Programme National d’Investissement Agricole (PNIA), notamment l’Initiative les Nigériens Nourrissent les Nigériens (I3N), ainsi qu’au niveau des institutions étatiques et des partenaires au développement. -
Stratégie nationale portant l'autonomisation économique des femmes au Niger
Bien que la présente stratégie ne concerne que l’autonomisation économique, il est important de souligner que « l’empowerment économique » des femmes est intimement liée à l’autonomisation sociale et politique. L’empowerment économique est lié au pouvoir intérieur (confiance en soi), au pouvoir des connaissances (capacités d’analyser, de comprendre) et au pouvoir social et politique (être organisé, la participation aux prises de décisions, femmes leaders). -
Comparaison du commerce des fanes de niébé et arachide dans le marché de fourrage en zone urbaines et rurales au Niger
En Afrique de l'ouest 80% des petits exploitants agricoles vivent dans des systèmes de culture-élevage / agro-pastorales mixtes. Les agriculteurs peuvent obtenir un revenu supplémentaire important de la vente des fanes de niébé, et d'arachide et ils doivent porter attention au rendement des fanes et la résistance aux maladies . -
Étude de la contribution des plantes ligneuses pérennes à l'approvisionnement en fourrage et à la sécurité alimentaire : Acacia nilotica (L.) Willd. ex Delile
Plante épineuse pouvant atteindre 25 m de haut, à feuilles composées bipennées alternes, le gommier rouge est de la famille de Fabaccae. Les rachis des feuilles portent 2 à 8 paires de pinnules, composées chacune d'une quinzaine de pair de folioles oblongues. Les inflorescences axillaires de couleur jaune d'or vif, en capitules sphériques portent des bractées courtes vers le centre de leur pédoncule. -
Étude de la contribution des plantes ligneuses pérennes à l'approvisionnement en fourrage et à la sécurité alimentaire : Acacia senegal (L.) Willd.
Le gommier blanc est une plante épineuse de la famille des Fabaccae pouvant atteindre 6 à 8 m de hauteur, la plante présente des feuilles composées bipennées alternes avec une rachi composée de 3 à 6 paires de pinnules, portant chacune 9 à 15 paires de folioles oblongs. -
Étude de la contribution des plantes ligneuses pérennes à l'approvisionnement en fourrage et à la sécurité alimentaire : Acacia seyal Del
Plante ligneuse de la famille des Fabaccae, Acacia seyal est une épineuse pouvant atteindre 17 m de hauteur. Le tronc lisse verdâtre, avec parfois des écailles surtout chez les vieux pieds, est le plus souvent couvert de lichens poudreux jaune ou rougeâtre. -
Étude de la contribution des plantes ligneuses pérennes à l'approvisionnement en fourrage et à la sécurité alimentaire : Acacia tortilis (forks.) Hayne subsp. Raddiana (Savi.) Brenan
Connue sous le nom de faux gommier, Acacia tortilis est une plante épineuse clé des milieux semi-aride et aride de la famille de Fabaccae (APG, 2016) de 12 à 13 m de hauteur. Elle a des feuilles composées de type penné, munies de rachi portant 5 à 15 paires de folioles. Les pétioles des feuilles de 10 à 15 m longueur, portent à la base deux stipules épineuse blanchâtres conées, glabre et divariquées, de 2 à 4 cm de longueur (Maire, 1987). -
Étude de la contribution des plantes ligneuses pérennes à l'approvisionnement en fourrage et à la sécurité alimentaire : Bauhinia rufescene Lam.
Arbuste de la famille de Fabaccae, très branchu, généralement de moins de 8 m de hauteur, le plus souvent buissonnant. La plante présente une écorce de couleur grise pale, le plus souvent écailleuse. Les feuilles persistantes et bilobées sont alterne. -
Étude de la contribution des plantes ligneuses pérennes à l'approvisionnement en fourrage et à la sécurité alimentaire : Combretum Micranthum G. Don
Arbuste buissonnante pouvant atteindre parfois 10 m de hauteur, Combrethum micranthum présente une écorce fibreuse de couleur tranche orangée à brun- rougeâtre. Les feuilles opposées ou verticillées sont à limbe dont le sommet acuminé et à la base en coin, et à nervure pennées peu saillante -
Référentiel d'étude de la dynamique de la composition floristique d'un parcours au cours du temps
La composition floristique est l'ensemble des espèces végétales présentes en un site donné. Dans le cadre des études écologiques, elle peut être appréciée en établissant la liste de toutes les espèces présentes sur l'ensemble du parcours à évaluer (ROSELT/OSS, 2003). -
Catalogue des cellules épidémiques des feuilles des plantes fourragères des parcours sahéliens pour l'étude de régimes alimentaires des ruminants domestiques
Cette note présente les épidermes de feuilles de plantes pérennes fourragères de parcours sahélien, elle est destinée aux chercheurs, enseignants chercheurs, étudiants et aux techniciens d'élevage. -
Étude de la contribution des plantes ligneuses pérennes à l'approvisionnement en fourrage et à la sécurité alimentaire : Piliostigma reticulatum (DC.) Hochst.
Arbuste plus souvent buissonnant par rejet de souche, de la famille des Fabaccae, Piliostigma recticulatum peut atteindre 10 m de hauteur. Les feuilles coriaces fortement bilobées avec nervure palmées sont alterne. -
Référentiel d'étude du recouvrement de la végétation des parcours
Le recouvrement d'une espèce est défini comme le pourcentage de la surface du sol qui est recouverte par la projection verticale des organes aériens de cette espèce. Mais le recouvrement de la végétation correspond au recouvrement total de l'ensemble des espèces végétales présentes en une formation, un parcours ou un site donné (ROSELT/OSS, 2003). -
Référentiel nomenclatural, taxonomique, biologique et phytogéographique de la flore vasculaire des parcours de Zinder, Niger
Cette note aborde pour la première fois la classification photogénique des plantes des parcours de Zinder, elle est destinée aux chercheurs, aux enseignants chercheurs, aux étudiants et aux techniciens d'élevage. -
Production mixte du sorgho SEPON-82
Au Niger, la disponibilité en quantité et en qualité du fourrage est la contrainte majeure dans l'alimentation du bétail. Le pâturage naturel qui est source de l'alimentation de base est insuffisant. Pour réduire ce déficit et améliorer la qualité du fourrage, il est important de faire la promotion des cultures fourragères des espèces végétales adaptées au milieu et améliorer la production des résidus des cultures. -
Étude de la contribution des plantes ligneuses pérennes à l'approvisionnement en fourrage et à la sécurité alimentaire : Bauhinia rufescens Lam.
Arbuste de la famille des Fabaccae, très branchu, généralement de moins de 8 m de hauteur, le plus souvent buissonnant. La plante présente une écorce de couleur gris pale, le plus souvent écailleuse. Les feuilles persistantes et bilobées sont alternes. -
Référentiel d'étude de la richesse spécifique de la végétation des parcours
La richesse spécifique correspond au nombre d'espèces végétales en un site donné. C'est la mesure de la composition taxonomique (diversité) d'une communauté au sens strict de Whitaker (1972). -
Fiche technique des blocs multi nutritionnels densifiés pour bétail
Au Niger, l’élevage joue un rôle très important dans l’économie nationale et des ménages, dans la sécurité alimentaire en milieu rural et occupe 80% de la population. Malgré son importance, l’élevage rencontre plusieurs contraintes qui limitent sa productivité parmi lesquelles l’insuffisance quantitative et qualitative des ressources fourragères. L’insécurité alimentaire du cheptel liée au déficit fourrager chronique, nous impose de rechercher les solutions alternatives pour atténuer les effets néfastes de l’insuffisance des ressources alimentaires du bétail sur sa productivité et le revenu des éleveurs et agro éleveurs. Dans cette optique, l’INRAN et la FAO ont mis au point une technologie simple de fabrication des Blocs Multi Nutritionnels Densifiés pour Bétail à base des fourrages locaux, des sous produits
agro-industriels, des minéraux et des liants. -
Fabrication d'aliment de bétail sous forme de poudrette
Au Niger, l'élevage se trouve au deuxième rang après l'agriculture parmi les activités qui procurent des revenus importants dans les zones rurales. Il occupe plus de 80% de la population nigérienne. Il contribue pour 11% du PIB national, 35% au PIB agricole (INS-Niger, 2013). -
Commercialisation et valeur nutritive des fourrages dans les centres urbains au Niger : cas des villes de Maradi et de Niamey
Dans les pays du Sahel, la population vit essentiellement de l’agriculture et de l’élevage dont la productivité est dépendante des aléas climatiques, de la fertilité des sols, de la disponibilité des terres et de l’eau. Face à une demande croissante de nourritures liées à une démographie galopante et à l’urbanisation, les systèmes actuels de production s’avèrent peu efficaces. La tendance à l’intensification du secteur primaire rend les exploitations agricoles dépendantes des marchés pour l’acquisition des intrants agricoles,zootechniques et vétérinaires, et l’écoulement de la production. En zones urbaine et périurbaine, les terres qui sont les premiers facteurs de production primaire, s’amenuisent progressivement [1]. L’agriculture urbaine est définie en Afrique comme une variété d’activités agricoles et pastorales pouvant prendre place dans les limites ou en périphérie des agglomérations urbaines. L’agriculture urbaine contribue à l’autosuffisance alimentaires des pays d’Afrique occidentale [2]. Pour satisfaire la demande en nourritures des populations citadines, l’agriculture et l’élevage périurbains connaissent un essor important ces dernières année. -
Production fourragère en zone tropicale et conseils aux éleveurs
Depuis longtemps, des tentatives d'introduction de plantes fourragères cultivées ont été faites dans de nombreux pays d'Afrique tropicale. Si les résultats sont satisfaisants, et même parfois encourageants en station (Burkina-Faso : Farako-ba, Banankélédaga, Mali : Sotuba, Côte d'Ivoire : Bouaké, Sénégal : Sangalkam, etc.) la vulgarisation pose problèmes et rares sont les villages où l'on peut observer des cultures fourragères en place et en bon état. Des obstacles existent, qu'il faut connaître avant de tenter l'introduction d'une culture fourragère. -
L'inclusion de la jeunesse dans les marchés du travail au Niger: Moyens de subsistance et dynamiques de genre
Dans le présent article, nous combinons des méthodes mixtes visant à identifier les facteurs remettant en question et permettant l’inclusion des jeunes adultes dans le monde du travail au Niger. Pour ce faire, nous avons opté pour une analyse de genre portant sur différents parcours dans un contexte de pauvreté et sur l’impact de la formation, de l’éducation et de la migration. Nous constatons une forte prévalence de l’autoentreprenariat informel dans les contextes ruraux et urbains des régions de Tahoua et de Zinder, caractérisées par une faible sécurité des revenus, des professions genrées et la dépendance aux ressources comme échappatoire à la pauvreté. Les frais de scolarité élevés sont un des obstacles à l’inclusion professionnelle. Ils réduisent considérablement les perspectives d’emploi, en particulier chez les plus démunis. Les individus scolarisés témoignent de l’absence d’offres stables ou de contrats de service public, et s’engagent plutôt dans la prestation de services informels. -
Développement de la chaîne de valeur agricole : menace ou opportunité pour l’emploi des femmes ?
Les chaînes de valeur agricoles modernes se développent et deviennent plus perfectionnées à mesure que les pays s’industrialisent et renforcent leur position sur les marchés mondiaux. Bien que de telles chaînes de valeur fassent évoluer la structure sexospécifique de l’emploi et que des femmes mieux instruites rivalisent souvent fort bien avec les hommes pour obtenir des emplois de qualité, on note la persistance des stéréotypes liés au sexe confinant les femmes pauvres et qui n’ont pas fait d’études à des travaux faiblement rémunérés, moins qualifiés et plus précaires au sein de la chaîne de valeur. Le défi à relever est d’assurer l’égalité entre les sexes à travers la chaîne de valeur et d’éviter la répétition des modèles traditionnels de discrimination sexiste. -
Une femme transformatrice au parcours exemplaire
Au Niger, la transformation de produits locaux est une activité dominée par des femmes et Niamey est le plus grand centre de commercialisation des produits transformés. Les céréales représentent la base des produits les plus transformés. L’histoire de Madame Keffi Fatoumata est originale. Elle est l’une des femmes transformatrices de produits céréaliers. Elle est la promotrice de l’unité de transformation (entreprise de transformation des produits céréaliers) FANTA HOUSE. Après avoir travaillé dans une pâtisserie de la place, dans une banque et une institution de micro finance, notre promotrice, dans la crainte de perdre régulièrement son emploi, décide de se lancer dans ses propres affaires. -
Effets du ramassage des fourrages sur l'environnement et sur les activités agro-sylvo-pastorales et commerciales dans les régions sahéliennes au Niger
Au Sahel, pour répondre à la demande croissante en produits animaux, les éleveurs utilisent essentiellement les fourrages naturels sur pieds et récoltés. Cette pratique affecte surtout les écosystèmes péri-urbains. La présente étude vise à évaluer les effets visibles du prélèvement des fourrages sur l’environnement et sur les activités rurales en zones périurbaines. Une enquête de perception des populations sur les effets de la collecte de paille, conjuguée à la mesure de la matière organique, à l’inventaire forestier, au comptage de surfaces dénudées et de ravins sur un hectare en deux répétions, a été réalisée dans les sites de collecte de 12 villages des régions de Maradi et Tillabéry. -
Un modèle de dispositif de conseil multi-acteurs, porté par une filière locale et autour d'un acteur pivot, un centre de collecte laitier paysan multi-service
Au Niger, une grande réforme du conseil agricole a été lancée en 2016. Le nouveau système national de conseil agricole SNCA se base sur une multitude de dispositifs de conseil sur le terrain - publics, de la profession agricole et privés. Les dispositifs publics sont d’ailleurs aujourd’hui minoritaires. Parmi ces dispositifs, il existe des dispositifs originaux portés par la filière lait local autour de centres de collecte laitiers paysans multiservices. Les centres de collecte reposent sur cinq piliers : (1) un bassin de production à l’amont ; (2) la contractualisation avec un industriel à l’aval ; (3) une gouvernance paysanne ; (4) multiservices : approvisionnement, collecte/commercialisation, conseil ; (5) collecter, refroidir, contrôler la qualité et vendre du lait cru plutôt que de le transformer (ce ne sont pas des mini-laiteries). -
Stratégies d’exploitation du fourrage par les éleveurs de la zone sahélienne du Burkina Faso
Les caractéristiques de la collecte et de la conservation du fourrage ont été étudiées dans cinq villages du Sahel. L’objectif visé était d’identifier les principales stratégies utilisées par les paysans pour minimiser les problèmes de disponibilités alimentaires du fourrage en saison sèche. Des enquêtes à passage unique ont été ainsi conduites dans 205 exploitations d’agro-pasteurs. Les résultats de l’étude révèlent que l’activité de production et de conservation du fourrage est largement pratiquée par les agropasteurs (plus de 88,2%). La collecte concerne aussi bien les fourrages naturels que les résidus de récoltes. Les quantités totales de matières Sèches stockées annuellement par exploitant sont de l’ordre de 2,043 tonnes, soit respectivement 13,5% et 85,4% sous forme de fourrages naturels et de résidus de récoltes. Sur la base des ressources productives (nombre d’animaux) quatre classes de paysans ont été distinguées. En saison sèche, ces classes déploient des stratégies différentes en matière de gestion des stocks alimentaires. Les producteurs les moins nantis en ressources animales ont tendance à être des vendeurs nets de fourrages tandis que les plus nantis des acheteurs. Les principales contraintes aux activités d’exploitation du fourrage naturel sont surtout d’ordre économique mais aussi de gestion de l’espace
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Apport d’un fourrage vert tropical, Centrosema pubescens, en complément au granulé : effet sur les performances de croissance et sanitaire du lapin (Oryctolagus cuniculus)
L’objectif de ce travail est d’évaluer la digestibilité du fourrage vert, C. pubescens, et son impact sur la croissance ainsi que la santé digestive du lapin de chaire en élevage artisanal. Deux lots de 15 lapins sevrés à 35 jours, élevés en cage individuelle et nourris à l’aide de deux aliments complémentés ou non avec du C. pubescens ont été constitués. La digestibilité des nutriments à 50 jours d’âge de la ration contenant le fourrage C. pubescens est supérieure à la ration sans fourrage. Ainsi, la digestibilité de la MS, MO, MAT, ADF, NDF, Hc est respectivement de 1,6, de 1,5, de 1,8, de 2,2, de 1,6 et de 1,3 fois plus élevée dans la ration ayant reçu le fourrage C. pubescens en complément par rapport au témoin sans fourrage. L’indice de risque sanitaire est réduit de moitié avec l’apport de fourrage. Cependant, l’ingestion des 2 rations est équivalente, la moyenne est de 68 g/j entre le sevrage et 70 jours. Le gain de poids quotidien est également identique avec l’apport ou non de C. pubescens. La moyenne entre 35 et 70 jours d’âge est de 26,5 g/j. -
Réduction des charges alimentaires des cobayes (Cavia porcellus L.) par un régime fourrager supplémenté par la farine de poisson et/ou du maïs-grain durant le cycle de reproduction
La supplémentation de Panicum maximum Jacq par l'aliment concentré granulé pour lapin a l'avantage d'induire une meilleure productivité des cobayes (Cavia porcellus L.) et a pour inconvénient d'être relativement coûteux. Afin de réduire le coût de production des cobayes, quatre régimes alimentaires que sont : Panicum maximum et Euphorbia heterophylla associé au maïs-grain (PEM), ou associé à la farine de poisson (PEF), ou associé au grain de maïs et à la farine de poisson (PEMF) et Panicum maximum associé au granulé pour lapin (PG; régime témoin), ont été distribués ad libitum à 24 cobayes femelles multipares durant la gestation et l’allaitement. Les valeurs moyennes du taux de fécondité, des poids à la naissance et des croissances journalières des cobayes au cours de la lactation ont été 83, 100, 167 et 200% ; 71±14, 88±18, 98±17 et 104±10 g ; et 5±1, 6±1, 7±1 et 8±1 g.j-1 respectivement pour PEM, PEF, PEMF et PG. Les résultats obtenus dans cette étude montrent que le régime constitué de Panicum maximum, Euphorbia heterophylla et de farine de poisson (PEF) semble être une solution optimale en milieu rural, avec une réduction de 55% des charges liées à l'alimentation en comparaison à PG. -
Analyse de la structure et du fonctionnement de la filière fourrage dans les villes de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso au Burkina Faso
Cette étude a été conduite dans les deux grandes villes du Burkina Faso (Ouagadougou et Bobo-Dioulasso), dans le but d’analyser la structure et le fonctionnement de l’activité de commercialisation du fourrage qui est en pleine expansion, en vue de proposer des actions d’amélioration et de sauvegarde de l’environnement. Elle a consisté dans un premier temps à faire un inventaire des sites de vente de fourrage, puis à conduire des enquêtes auprès des vendeurs de fourrage et accessoirement auprès des éleveurs acheteurs de fourrage. Douze (12) sites ont été recensés dans la ville de Ouagadougou et 15 sites dans la ville de Bobo-Dioulasso. La date d’implantation des sites est variable, les plus anciens ont 27 ans et 30 ans respectivement à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso. Les fourrages vendus sont de divers types : le fourrage vert, le foin, la paille de céréale, les fanes de légumineuse et des fourrages ligneux. -
Pratiques de la production et d’exploitation des fourrages dans la Région des Plateaux au Togo
Avec la diminution progressive des surfaces pâturables liée à une multitude de facteurs dont le surpâturage, les aléas climatiques doublés des diverses activités anthropiques, l’élevage des ruminants se tourne de plus en plus vers la production fourragère afin d’assurer aux animaux une alimentation convenable et continue. Le but de cette étude est d’établir un état des lieux des pratiques de production et d’exploitation de fourrage effectuées par les éleveurs au Togo. A cet effet, 133 unités d’élevage de ruminants régulièrement suivies par l’Institut de Conseil et d’Appui Technique (ICAT), ont été enquêtées puis suivies pendant deux ans. Des résultats obtenus, il ressort que les espèces Gliricidia sepium, Panicum maximum et Leucaena leucocephala sont les fourrages les plus utilisés dans des proportions respectives de 92, 78 et 51%. Aussi, l’utilisation des espèces fourragères dans l’installation des clôtures de maisons et d’habitats pour animaux, l’installation définitive de parcelle fourragère ainsi que l’insertion de la production fourragère dans la rotation culturale sont trois modes de production fourragère identifiés aux taux respectifs de 48, 31 et 15%. Par ailleurs, l’affouragement au parc et la conduite sur parcelle fourragère sont essentiellement les deux méthodes d’exploitation des fourrages produits dans des proportions respectives de 62 et 37%. -
Perceptions pastorales des ligneux fourragers par les agropasteurs et les transhumants au centre du Sénégal
L’étude est réalisée dans les parcours communautaires du département de Kaffrine. Cette zone constitue un axe incontournable de transhumance pendant saison sèche des ruminants. Sa végétation ligneuse contribue à l’affouragement du cheptel mais subit d’énormes pressions de diverses sortes. Ce travail a pour objectif principal d’évaluer l’importance des espèces ligneuses dans le bassin arachidier. Une enquête ethnobotanique a été réalisée sur la base d’un questionnaire portant sur les espèces fourragères utiles, leurs princiapaux usages, les modes d’exploitations et les parties utilisées. L’enquête a révélé que 82,14% des espèces ligneuses inventoriées sont considérées comme fourragères. Il s’agit notamment de Adansonia digitata, Cordyla pinnata, Faidherbia albida, Ficus capensis, Ziziphus mauritiana et Sterculia setigera. Ce constat montre l’importance de la richesse spécifique des champs où se trouvent toutes ces espèces. La saison sèche est la période pendant laquelle les ligneux sont plus exploités par les agropasteurs. -
Composition en acides aminés de la protéine des fourrages verts et dégradation de cette protéine au cours de l'ensilage. Action des conservateurs sur cette dégradation
Un certain nombre de travaux ont eu pour but d’etudier les variations en acides aminés libres lors du processus d’ensilage. Ces travaux ont été réalisé principalement par SCHARRER et RAKER (1) (2), MAYMONeEt coll. (3), ZELTERet SALOMO(N4). LANDIS (5) avait déjà étudié les variations de quelques acides aminés lors de la Conservation par ensilage. Nous avons effectué des études sur le bilan complet de 18 acides aminés dans différents types d’ensilages de laboratoires (microsilos de 1,5 litre en bocaux Weck). Nous y avons étudié la cinétique des variations de composition en acides aminés de la protéine ensilée au cours du temps sur différents fourrages: luzerne, trèfle, herbe (6) (7) (8) (9) (10) (11). -
Production de Pennisetum purpureum Schumach, étude phénologique et effets de coupes : Cas de la Commune urbaine de Kollo
L’herbe à éléphant est une graminée vivace robuste, rhizomateuse et touffue. Elle a un système racinaire vigoureux, se développant à partir des noeuds de ses stolons rampants. Les chaumes sont grossiers, pérennes et peuvent atteindre 4 à 7 m de hauteur, ramifiés au-dessus. L’herbe à éléphant forme des touffes denses et épaisses, jusqu’à 1cm de diamètre. Les feuilles sont plates, linéaire, poilues à la base, atteignant 100-120 cm de long et 1-5 cm de large, avec une couleur vert bleuâtre. Le bord de la feuille est finement denté et le limbe a une nervure médiane proéminente. L’inflorescence est un épi terminal raide et hérissé, mesurant jusqu’à 15-20 cm de long, de couleur jaune-brun à violacé. Les épillets sont disposés autour d’un axe velu et tombent à maturité. Les épillets mesurent 4 à 6 mm de long et sont entourés de soies plumeuses de 2 cm de long. -
Niger : structuration d’un réseau de collecte de lait local autour de la capitale
L’industrie laitière de Niamey est aujourd’hui fortement dépendante des importations de poudre de lait. Le lait produit localement a longtemps été ignoré par l’industrie locale : qualité sanitaire trop inégale, atomisation de la production, coûts de collecte élevés. Les consommateurs nigériens ne se satisfont pas de cette situation, car le lait commercialisé est jugé de moindre qualité gustative et nutritive, en comparaison avec du lait local. Le projet Nariindu appuie le développement d’une filière locale en structurant un réseau de collecte autour de Niamey, pour répondre à la demande de la capitale Niamey en lait local de qualité. -
Rapport de la mission exploratoire de collecte d’informations pour le développement de la chaîne de valeur lait dans les régions de Dosso, Maradi et Tahoua Sud
L’offre de production laitière est assurée par un cheptel composé de bovins, ovins, caprins et camelins ; sur la base de la projection des effectifs 2009, les trois régions totalisent 4 133 853 bovins, 4772 654 Ovins, 5 755 133 Caprins et 801 901 Camelins, soit respectivement 45, 45, 44 et 48% des effectifs totaux du pays. L’importance de ce cheptel place les trois régions au centre de la question de production laitière au Niger, et ce pour toutes les espèces confondues. L’offre potentielle globale serait de 200 millions de tonnes par an. Malgré ce potentiel la production laitière du bétail dans les systèmes d’élevage pastoraux reste faible et se situe respectivement pour les vaches et les chamelles autour de 2 à 3 litres et 3 à 6 litres. -
Note d’orientation de l’étude de faisabilité de l’offensive régionale pour la promotion du lait local en Afrique de l’Ouest
Le lait occupe une place importante dans l’économie agricole et alimentaire de l’Afrique de l’Ouest. Son importance est étroitement liée à celle du cheptel domestique. Le cheptel ouest africain constitue l’un des plus importants de l’Afrique, bien qu’on ne connaisse pas exactement son effectif. L’Afrique de l’Ouest est créditée de quelques 60,5 millions de têtes de bovins, 160 millions de petits ruminants : ovins et caprins (CSAO, 2012). Son taux de croissance (2,7%) est voisin de celui du croît naturel (2,2%) de la population (CSAO, 2012). -
Nariindu 2-Promouvoir le lait local au Sahel
Le lait cru du Niger n’est que très faiblement commercialisé alors que la demande urbaine est forte et en constante augmentation. Environ 85 % des produits laitiers des laiteries de Niamey sont issus de la poudre de lait importée. Pourtant ceci n’est pas une fatalité. Depuis 2008 la filière lait local se structure progressivement, notamment grâce à la mise en place de « centres de collecte » portés par des organisations d’éleveurs et établissant des partenariats gagnants-gagnants avec les industries à l’aval de la filière, en particulier avec Solani. -
Nariindu 2 – Promouvoir le lait local au Sahel
Le lait cru du Niger n’est que très faiblement commercialisé alors que la demande urbaine est forte et en constante augmentation. Pourtant ceci n’est pas une fatalité. Depuis 2008 la filière lait local se structure progressivement, notamment grâce à la mise en place de « centres de collecte », l’installation de collecteurs privés, la contractualisation avec les industries laitières. En se coordonnant bien, tout le monde y gagne ! -
Note d’orientation de l’étude de faisabilité de l’offensive régionale pour la promotion du lait local en Afrique de l’Ouest
Depuis 2008, en réponse à la crise alimentaire, née de la flambée des prix des produits de base, l’ECOWAP a connu une accélération dans sa mise en œuvre, en s’appuyant non seulement sur deux catégories de programme ( les Programmes nationaux d’investissement agricoles à l’échelle des pays et le Plan Régional d’investissement agricole à l’échelle de la Communauté ), mais aussi sur un dispositif institutionnel qui permet de distinguer les institutions de pilotage, de celles de concertation et d’exécution technique. L’opérationnalisation de l’ECOWAP a reposé également sur un certain nombre de programmes et initiatives majeurs : réserve régionale de sécurité alimentaire, programmes de renforcement des capacités des acteurs, offensive régionale pour la relance durable de la production du riz. -
Analyse des effets socio-économiques de la commercialisation du lait de chamelle sur les ménages des pasteurs dans la région de Tahoua
La présente étude porte sur les effets socio-économiques de la commercialisation du lait de chamelle sur les ménages de la région de Tahoua. Elle s’inscrit dans le cadre d’un projet de la SNV qui vise à connecter les pasteurs au marché du lait. Les effets majeurs attendus de la mise au marché du lait de chamelle sont d’une part l’accroissement du revenu des pasteurs, la création d’emploi et d’autre part une amélioration de la sécurité alimentaire des ménages accompagnée d’une capitalisation en bétail. L’évaluation des effets est basée sur l’approche expérimentale qui consiste à comparer un groupe cible avec un groupe témoin. -
Analyse-diagnostic de la chaine de valeurs : lait de vache et produits laitiers dans la région de Zinder
La base productive laitière de la région est constituée d’un effectif de 8 788 286 de têtes de bétail en 2012, dont 24,09% d’espèces bovines réparties comme suit : - Bovins de race Azzawak 41,8% ; - Bovin de races Borroro 46,64% ; - Autres espèces 11,4%. Les zones de concentration du cheptel laitier sont respectivement : le département de Magaria ( 45%), département de Gouré (29,40%), département de Mirriah (25, 08%) et Tanout 12,76%). C’est effectivement dans ces 03 départements et celui de Kantché qu’intervient le projet. Dans la région de Zinder, le cheptel laitier aurait produit en 2012 environ 230, 0 millions de litres de lait, dont :
- 46% lait de vache
- 14% lait de brebis
- 35% lait de chèvre
- 5,97% lait de chamelle
Pour une population régionale estimée à 3 500 000 habitants selon les résultats du dernier Recensement Général (RGP) de 2012, les besoins en lait s’élèveraient à environ 325 500 000 de litres calculés sur la base de la ration des Nations Unions fixée à 93 litres par an et par habitant. -
Mise en place d'un projet de développement de la filière lait pour l'approvisionnement en lait cru des unités laitières de Niamey
Cette étude est particulièrement pertinente au regard du contexte actuel. En effet, la hausse récente et inédite des prix internationaux des produits laitiers menace les approvisionnements de la population nigérienne, et en premier lieu les populations urbaines, alors que la filière lait du Niger bénéficie d’avantages comparatifs incontestables, n’eut été les difficultés de collecte au niveau des éleveurs et de transport jus- qu’aux laiteries industrielles et semi-industrielles de Niamey. -
Projets et Programmes de développement de la filière lait local au Niger : quel bilan ? (cas de la filière laitière périurbaine de Niamey)
Dès l’accession du pays à l’indépendance, la politique du secteur laitier s’est construite autour de trois (4) axes pour améliorer la production et développer l’industrie laitière : -la sélection, la multiplication et la diffusion de géniteurs performants ; -l’amélioration de l’alimentation du cheptel ; -la promotion de l’industrie laitière. L’accès au foncier ; -L’amélioration de la santé animale (axe transversal, plusieurs programmes de lutte contre les épizooties). -
Projet de transformation de lait cru local à travers une mini-laiterie moderne dans la commune rurale de Bana/Gaya
Malgré le potentiel laitier mobilisable sur l'ensemble du cheptel Nigérien et les nombreuses politiques et stratégies en faveur de la promotion de la filière laitière, le pays reste toujours un gros importateur de produit laitier pour satisfaire les besoins se consommation. Le potentiel laitier était estimé en 2005 à 825 millions de litres (rapport annuel statistique 2005 DESP/PA/MRA). Cela correspond à une consommation de 30 litres par an et par habitant alors que la norme recommandée par les Nations Unies et de 91 litres par personnes et par an. -
Projet intégré de production laitière et culture fourragère
Le projet a pour objectif général de contribuer à lutter contre le chomage, la pauvreté et l'insécurité alimentaire à travers la reproduction bovine pour la production de lait par une augmentation de l'offre en lait local et en viande de boucherie afin de répondre à la demande de la clientèle des villages et villes. -
La production fourragère dans la gestion des ressources naturelles de la région de Maradi (Niger) : Impacts et méthodologies d’évaluation possibles de la Régénération Naturelle Assistée (RNA)
Le présent article tente de développer une méthodologie et de démontrer le potentiel en fourrage ligneux aérien produit dans les parcelles agricoles grâce à la RNA. L’article décrit une méthodologie originale à partir des résultats de recherche sur la RNA et intègre celle-ci dans le bilan fourrager défini par le ministère de l’élevage. La méthodologie développée pourrait mettre en évidence un accroissement des bilans. Toutefois, nombreuses sont les hypothèses qui ont mené à la réalisation de la méthode de travail. Celles-ci mériteraient d’être explorées et confrontées plus amplement aux réalités du terrain afin de les confirmer ou infirmer. -
Au Sénégal deux modèles de mini laiteries à l'épreuve
L’État sénégalais et différents partenaires au développement appuient la production laitière depuis plus de vingt ans en Haute-Casamance. C’est aujourd’hui une des rares zones au Sénégal où l’on peut trouver du lait local toute l’année. -
Les centres de collecte laitiers paysans multiservices au Niger : le maillon manquant pour permettre le développement de filières lait locales
Depuis les années 1990, développement de nombreuses UTL semi-industrielles voire industrielles à Niamey pour répondre à la forte demande locale. -
Impacts post-projet de la restauration des terres dégradées à Tahoua, Niger
À Batodi, situé sur ce qui était un plateau stérile, les agriculteurs avaient commencé à restaurer les terres dégradées vers la fin des années 1980. Les villageois ont alors observé une hausse significative des niveaux d'eau dans leurs puits. Lorsqu'on a demandé aux villageois comment ils expliquaient cette hausse, leur réponse unanime a été « Allah ». Cependant, au cours de discussions ultérieures, ils ont reconnu qu'avant de restaurer les terres avec des cuvettes et des demi-lunes, toute l'eau de pluie disparaissait rapidement sous forme de ruissellement. Après avoir restauré les terres, ils ont remarqué qu'une grande partie des précipitations demeurait maintenant sur la terre, et ils ont compris que cela conduisait à une augmentation de l'infiltration et de la recharge des eaux souterraines. -
Une alimentation stable pour les hommes et les animaux à Maradi
Le projet vise principalement à améliorer les rendements sur les denrées de base (millet et haricots) grâce à des semences adaptées aux conditions climatiques, en vue de stabiliser la situation alimentaire des familles de producteurs de dix villages. Des parcelles de démonstration sont mises en place pour faire connaître les semences à la population des autres villages. Le projet entend également compléter les connaissances des producteurs en agriculture et les aider à améliorer leurs techniques. Les agriculteurs apprennent par ailleurs à transformer les restes de récoltes en fourrage pour le bétail. -
La valeur alimentaire des fourrages
Tous les fourrages contiennent une quantité d’eau qui varie selon l’âge du fourrage, la saison, la présentation (frais ou conservé). Le contenu en eau d’un fourrage brut peut varier de 15% (cas d’un foin) à 80% (cas d’une graminée lors de la saison des pluies). La matière sèche (MS) correspond à la partie solide du fourrage, une fois que l’on a retiré toute l’eau du fourrage par séchage dans une étuve. -
Alimentation animale
L'alimentation des animaux a une répercussion sur la qualité des produits animaux dérivés. Cette alimentation doit répondre aux besoins des animaux pour leur entretien, leur production, leur croissance et leur reproduction. D'une manière générale, les animaux ont des besoins nutritifs en : * Énergie * Protéines * Minéraux * Nutriments essentiels Cependant, il y a lieu de distinguer les ruminants et les monogastriques qui même s'ils ont des besoins semblables diffèrent par les aliments d'où ils puisent leurs besoins. -
Analyse de genre pour le Programme de Promotion de l'Agriculture Productive au Niger
L'analyse de genre est basée sur un travail préliminaire approfondi qui avait déjà été réalisé par le projet en 2020 et qui a été complété par des analyses critiques de documents, de statistiques et d'études. Des données primaires ont également été collectées par le biais d'une enquête via un questionnaire auprès de certains membres du personnel du projet ainsi que par des entre-tiens personnels avec les organisations partenaires les plus importantes par une consultante nationale (questionnaire et guide d´entretien en annexe) -
Caractérisation des ressources herbagères de l’enclave pastorale de Dadaria (Mainé-Soroa, Diffa) au Niger
Cette étude a consisté à caractériser les pâturages de l’enclave pastorale de Dadaria en termes de diversité floristique, valeur pastorale, productivité et capacité de charge. Un inventaire floristique de la végétation herbacée a été réalisé sur 53 placettes du sud au nord. Les résultats ont montré que le site comportait 93 espèces dont 83 herbacées réparties dans 30 familles et 63 genres. La flore était largement dominée par les Poaceae, et le type biologique le plus abon dant et le plus dominant était celui des thérophytes. Le spectre fourrager a montré que la valeur pastorale a varié de 60 % dans le groupement 1 (G1) à 70 % dans G3. L’indice global de qualité des herbages a suivi la même tendance et a fluctué de 58 % dans G1 à 64 % dans G4. Cinq espèces (Spermacoce chaeto cephala DC. Hepper., Alysicarpus ovalifolius Schum. & Thonn., Zornia glochi diata Reich. ex DC., Digitaria argillacea (Hitch. & Chase) Fern., et Chloris prieurii Kunth.) déterminaient 75 % des contributions spécifiques des espèces. La pro duction de phytomasse herbacée globale a été estimée à 3,4 tonnes de matière sèche (MS) par hectare et a varié selon le groupement. L’analyse du spectre de la production fourragère par espèce herbacée a indiqué que S. chaetocephala(68 kg MS/ha), A. ovalifolius (20 kg MS/ha), C. prieurii (15 kg MS/ha) et Z. glochidiata (9 kg MS/ha) étaient les plus productives. S. chaetocephala a été la plus contributive et la plus productive mais avec une faible valeur pastorale. La disparition progressive des graminées annuelles (Cenchrus biflorus Roxb. et la tribu des Aristideae), qui présentent un très bon fourrage sec sur pied pour le bétail durant la saison sèche au profit des légumineuses fourragères qui disparaissent juste après la saison pluvieuse en laissant l’enclave nue, constitue une dynamique régressive du tapis herbacé de cet écosystème pastoral sahélien. -
Guide Pratique pour la transformation du lait local en produits dérivés
Ce guide est conçu à l’intention des femmes pour un meilleur apprentissage en milieu rural des techniques de transformation du lait pour l’amélioration de leur condition de vie dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire à travers la vente des produits obtenus. Cette initiation aux techniques des transformations, outre les avantages précédemment cités permettent d’éviter les pertes de surplus de lait en saison des pluies. Ce guide a pour objectif de mettre à la disposition des femmes rurales des techniques simples de fabrication des produits dérivés de lait en tenant compte des matériaux locaux, tout en respectant les règles d’hygiène relatives à la traite et à la transformation du lait. -
Technique de conservation des fourrages par voie humide : l'ensilage
L’alimentation constitue l’un des principaux facteurs de réussite dans une entreprise d’élevage.
En effet, même quand l’éleveur dispose de races à hautes performances de production et que
les animaux sont en bonne santé, il ne peut obtenir de rendements maximum (lait ou viande) que si
les bêtes sont bien nourries. Dans les pays sahéliens comme le Burkina Faso, avec la saison sèche
très longue, l’alimentation des animaux est difficile : les pâturages qui sont la base de la ration
alimentaire sont trop pauvres et trop peu riches pour couvrir les besoins de production (qualitatifs
et quantitatifs) des animaux. Seule la saison pluvieuse présente un bon potentiel naturel de fourrages
en abondance et de bonne qualité. Ces fourrages sont soit naturels, soit cultivés. -
Les légumineuses fourragères herbacées
Le fourrage des légumineuses est toujours plus riche en azote que celui des graminées (figure 1). Tout au long de l’année, sa richesse en matières azotées digestibles (MAD) reste élevée. Cette relative stabilité de la valeur nutritive procure une plus grande souplesse d’exploitation. Même en saison sèche, même sous forme de foin, elles gardent une valeur protéique correcte. -
Evaluation finale du projet Initiative femmes et terroirs et régénération naturelle assistée (IFETE/RNA) << Mata da kar kara>>
La question de l'inégalité croissante d'accès aux ressources naturelles est un souci majeur à travers le monde et plus particulièrement en Afrique et au Niger. L'Empowerment des femmes rurales, agricultrices et éleveuses, comme celui des jeunes agropasteurs, ne peut se réaliser sans une sécurisation de leur accès au foncier agricole et aux ressources naturelles rurales ainsi qu’une participation active et responsable dans leur gestion et contrôle. Il est clairement établi que le développement durable d’un pays ne peut se concevoir sans la participation effective des femmes et des hommes de manière équitable. Les inégalités de genre ont été reconnues comme un frein au développement, à la création des richesses, à la réduction de la pauvreté et partant au processus de développement socio-économique. -
Les championnes de la résiliences
Le Sahel, de part de nombreux facteurs écologiques, structurels, économiques, politiques et sociaux, est l’une des régions les plus vulnérables au monde. Depuis 2005, les périodes de sécheresse répétitives, l’appauvrissement du sol, l’accroissement de la population, et la dégradation des ressources naturelles, contribuent aux crises alimentaires et nutritionnelles qui exposent les plus vulnérables à un risque accru d’insécurité alimentaire. -
L'offensive régionale pour le lait local (document de synthèse)
Le marché ouest africain des produits laitiers manufacturés est dominé par les importations extra africaines, alors qu’en doublant uniquement la productivité des vaches laitières locales, la région pourrait faire passer le volume de sa production de quelques 5 milliards de litres actuellement à plus de 10 milliards de litres à l’horizon 2030. Les importations de la région sont passées au cours des quinze dernières années de 1,2 à 2,5 milliards litres EqLait/an. Elles se chiffrent à plus de 500 milliards de francs CFA annuellement. Ces importations sont en grande partie favorisées par une fiscalité de porte très faible sur certains produis comme le la poudre de lait, des difficultés de collecte de lait frais local et un tissu industriel conforté par les facilités d’importation du lait en poudre. La situation est d’autant plus difficile à soutenir que la région dispose d’un potentiel important en matière de production laitière. -
Profil national genre des secteurs de l'agriculture et du développement rural
Au Ministère de l’Agriculture, l’intégration institutionnelle du genre a été matérialisée par la création de la Cellule Genre de ce Ministère le 2 août 2012. Cependant, les activités de cette Cellule sont concrètement au point mort. Les agents de l’administration centrale du Ministère et ceux des services déconcentrés n’ont jamais été formés et sensibilisés sur le genre. Auparavant, l’élevage était un Ministère à part entière. Selon le point focal, la Cellule Genre de l’époque avait le soutien du Ministre et de son Secrétaire général, ce qui a contribué à son dynamisme. La Cellule avait permis de former toutes les directions centrales et régionales ainsi que les agents de terrain à intégrer le genre dans les projets de développement. Actuellement, élevage et agriculture sont un même département : le Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage, avec un point focal par domaine de spécialisation. Cependant, on note des dysfonctionnements au niveau des Cellules genre. -
Étude du marché des produits laitiers 100% nigériens à base du lait local
Niamey dispose d’un secteur de transformation laitière dynamique en raison d’une forte consommation locale. Elle compte trois unités de transformation laitière de type industriel, et plusieurs autres unités de type semi-industriel ou artisanal (y compris de type mini-laiteries). Les grandes laiteries industrielles se sont détournées du lait local faute d’interlocuteurs fiables et d’offre satisfaisante en quantité et en qualité. Mais la filière lait, telle qu’elle est structurée actuellement, n’est pas viable : importation de lait de pays lointains, prix du lait en poudre volatils, vulnérabilité des milliers d’éleveurs locaux. Or l’industrie laitière, contrairement aux mini-laiteries (elles aussi dépendantes de la poudre de lait), est en mesure de collecter le lait auprès d’un grand nombre d’éleveurs. Dans l’optique de promouvoir le dialogue interprofessionnel et l’intégration des femmes au processus décisionnel de la filière lait local, le projet Nariindu a accompagné l’émergence de cadres locaux de dialogue autour de centres de collecte, regroupant les producteurs, les collecteurs et les auxiliaires d’élevage, fédérant également les autorités traditionnelles locales et les représentants des organisations de producteurs faîtières. -
Relations Genre dans la filière lait périurbaine de Niamey : cas des bassins liatiers de Hamdallaye, Kollo, Say et Niamey
Dans beaucoup de pays sahéliens (Mali, Niger, Burkina, Sénégal), la modernisation de la filière laitière à travers la création de centres de collecte, de minilaiteries ou d’industries laitières a entrainé un bouleversement de l’organisation sociale traditionnelle du système laitier. C’est le cas pour la plupart des zones périurbaines de ces pays. Dans la zone périurbaine de Bamako, par exemple, on parle de « déféminisation » de la filière laitière car certaines femmes sont dépossédées de l’activité de collecte - commercialisation et de la gestion des revenus du lait au profit des bergers (collecteurs) ou propriétaires hommes. Ce processus susceptible de contribuer à la perte de l’autonomie financière des femmes entraine de plus en plus les projets de développement laitier à discuter des implications sociales des innovations qu’ils proposent. C’est dans le même ordre d’idées qu’une optique « genre » constitue pour le projet Nariindu une base importante impliquant la prise en compte des relations entre l’ensemble des acteurs hommes/femmes, les questions de genre et les rapports de pouvoir sur le lait au sein des ménages. -
Capitalisation d’expériences de collecte et de mise en marché du lait local par des organisations d’éleveurs pastoraux et agropastoraux
Le présent rapport vise à décrire des expériences de valorisation du lait local au Mali. Les descriptions sont issues des ateliers nationaux et d’entretiens avec des porteurs de projet et des ONG qui les accompagnent. Cette analyse a permis de mieux faire connaître ces initiatives aux partenaires du projet NARIINDU et notamment aux membres du RBM. Elle a permis d’alimenter les échanges lors de l’atelier régional à Niamey. -
Étude de rentabilité du centre de collecte de lait cru de Hamdallaye
Le projet Nariindu, dans la perspective d’apporter un appui aux activités du centre de collecte, et dans le souci d’une efficacité dans les actions, a commandité cette étude. L’objectif de l’étude est de fournir au projet et ses partenaires techniques, des éléments d’aide à la décision quant aux actions à mettre place pour accompagner le centre et promouvoir sa rentabilité pour les populations cibles. -
Étude de rentabilité de l'activité des collecteurs des sous-bassins de Hamdallaye et de Say
La problématique de viabilisation de la filière périurbaine de lait a été au cœur des préoccupations tant au niveau des acteurs locaux que des partenaires internationaux vu la place importante qu’occupe le lait dans l’alimentation, le portefeuille d’activité, la structure des revenus de certains acteurs de la filière. C’est ainsi que beaucoup de projet de développement de la filière ont été mis en place à l’exemple des projets APPLN « Appuis aux Petits Producteur du Lait de Niamey » de 2002-2007, le projet PSEAU en 2007, le projet LSN dans le but de dynamiser les acteurs de la filière par des appuis multiformes. -
Rapport de mission : clôture de projet de capitalisation, Atelier final
Dans le cadre du volet « capitalisation » (RA4) du projet Nariindu, RBM a la responsabilité de l’organisation d’un atelier de partage d’expériences sous-régionales, s’appuyant sur les premières conclusions des études pays et sur la synthèse du LARES. Célia Coronel, en tant que responsable « capitalisation » du projet Nariindu, assure un appui technique à RBM et au LARES, et réalisera dans ce cadre des appuis directs à l’occasion de sa mission : appui à la finalisation des rapports pays et de la synthèse du LARES, appui à l’organisation de l’atelier sous-régional, appui à l’animation de l’atelier. -
Etude de rentabilité du centre de collecte de lait crue de Kollo
La présente étude de rentabilité du centre de collecte de Kollo s’inscrit dans la volonté du consortium IRAM-VSF/Belgique-AREN-RBM-Karkara à mieux appréhender les aspects financiers de la collecte du lait cru, dans le cadre de son partenariat avec la Coopérative d’éleveurs Kawtal de Kollo. Le projet Nariindu mettra en œuvre une approche d’investissement et d’appui conseil, afin de contribuer à la restructuration de la filière lait cru de Kollo autour d’un centre de collecte et par là, de contribuer à l’accroissement des revenus des familles d’éleveurs et la réduction de la pauvreté dans le bassin laitier de Kollo. -
Analyse genre sur l'exploitation du lait : sites encadrés par le PSEAU
Le Projet PSEAU, a pour objectif de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire de la population de Niamey et à la réduction des importations de produits alimentaires. A l’issue d’un re-profilage en 2006, le projet a recentré ses activités sur les filières laitières et maraîchères. Les activités sont concentrées au niveau d’un centre de collecte placé à Hamdallaye, à une trentaine de kilomètre de Niamey. Pour cette phase, l’objectif intermédiaire est d’accroître l’approvisionnement de la ville de Niamey en produits laitiers de haute qualité grâce à la maîtrise du circuit d’approvisionnement de lait frais de la commune de Hamdallaye et la promotion de la filière en amont et en aval. -
Appui méthodologique et technique
Le projet vise le développement de la filière lait périurbaine de Niamey. Il propose un appui auprès des producteurs pour améliorer l’offre de lait, un appui relatif à l’hygiène pour améliorer la commercialisation et les revenus des producteurs, un appui aux petites unités de transformation et autres acteurs de la filière et enfin un appui organisationnel et techniques des opérateurs de la filière. Cette intervention fait suite à certains constats effectués en 2011. Il apparaît désormais important d’apporter un appui méthodologique et technique aux petites unités de transformation. Ainsi, l’objectif de la mission est d’intervenir sur l’axe spécifique suivant : le renforcement des capacités des petites unités de transformation (gestion technique, comptable et commerciale des mini-laiteries) et des autres acteurs de la filière. -
Mission d’appui au projet Nariindu : Bilan de l’année 2014 des deux centres de collecte et perspectives de viabilité
Hamdallaye et Kollo sont actuellement les plus grands centres de collecte de lait cru auprès des éleveurs au Niger. En pic de collecte ils collectent chacun plus de 1.000 litres / jour. Les volumes collectés sont en augmentation pour les deux centres et devraient continuer à augmenter. Par ailleurs la forte demande en lait cru sur Niamey n’est toujours pas satisfaite et représente une opportunité pour les éleveurs. Un partenariat avec Solani - le principal client des centres qui souligne la qualité du lait fourni par les centres – se développe actuellement. Les quantités collectées sont cependant très variables au cours de l’année avec un pic de collecte en janvier-février-mars et un creux de collecte pendant l’hivernage de mai à septembre. -
Étude floristique des formations naturelles à Vachellia tortilis subsp. raddiana en zone sahélienne du Niger
La présente étude a été conduite dans les départements de Maine-Sorao et Goudoumaria situés dans la région de Diffa, à l’extrême sud-est du Niger. L’objectif de l’étude est d’analyser les indicateurs écologique et floristique des formations naturelles à Vachellia tortilis subsp. raddiana. Les données phyto-sociologiques ont été collectées à l’aide de la méthode sigmatiste de Braun-Blanquet et celle de point quadrat de Daget et Poissonet. Au total, 80 placettes ont été délimitées. Les données collectées sont relatives au recouvrement des espèces végétales et les variables environnementales. Les spectres des types biologiques et phyto-géographiques ont été calculés. La classification hiérarchique ascendante (CHA), l’Analyse Canonique Detendancée (DCA) et l’Analyse Canonique des Correspondances (CCA) ont été utilisées pour déterminer les groupements végétaux et leurs caractéristiques écologique et floristique. Les résultats ont révélé une richesse spécifique totale de 61 espèces végétales reparties en 25 familles et 51 genres. Les familles les plus représentées sont les Poaceae (19,7%) et les Leguminosae-Mimosoideae (11,5 %). Les Thérophytes constituent le type biologique le plus représenté (59,0 %). -
Amélioration de la production fourragère de bétail grâce à une plus grande inclusion des femmes et des jeunes
Le Sahel est une région semi-aride du centre-nord de l’Afrique de l’ouest, s’étendant du Sénégal au Soudan. C’est une zone de transition entre le désert aride du Sahara au nord et les savanes humides au sud. Les communautés vivant dans cette région dépendent économiquement de l’agriculture et de la production animale. Elles sont de plus en plus touchées par des demandes concurrentes et les changements climatiques qui réduisent à la fois leur accès à la terre et aux ressources en eau. Les études sur les changements dans l’utilisation des terres dans la région ont montré une diminution d’au moins 15% des zones de pâturage dans les pays sahéliens au cours des 30 dernières années. Cela a de graves conséquences sur la production fourragère et animale. La production durable et efficace de biomasse, comme les fourrages et les aliments pour bétail aussi bien que les combustibles pour usage domestique, est cruciale pour les moyens de subsistance, la sécurité alimentaire, la santé et la résilience de l’environnement. Une étude menée en 2004 par l’Institut International de Recherche sur l’Elevage (ILRI) à Fakara, dans l’ouest du Niger, a révélé que des changements rapides se produisaient dans les zones de pâturage des prairies de savane, qui, en 1950, couvraient entre 44 et 70% de la superficie, mais ont complètement disparu due à l’expansion de l’agriculture. -
Pratique et utilisation des sous-produits de légumineuse dans l’alimentation du bétail à la communauté urbaine de Niamey : Cas de fanes et cosses de niébé (Vigna unguiculata)
Une enquête a été menée dans la Communauté urbaine de Niamey afin d’analyser la commercialisation et les pratiques d’utilisations des sous-produits de niébé dans l’alimentation animale. Au total, 150 éleveurs et 150 revendeurs des sous-produits de niébé ont été enquêtés. Les résultats ont montré que parmi les personnes enquêtées les éleveurs, d’ethnie Djerma âgés de 40 à 59 ans représentent 48,7% alors que chez les revendeurs, ils représentent 88,%. Ces éleveurs pratiquent l’élevage, l’agriculture et le commerce et utilisent aussi bien les fanes que les cosses de niébé pour alimenter leurs animaux. Il a été observé des pertes de feuilles de fanes d’environ 5% au poids d’une botte lors du transport. Conclusion et application : Parmi les sous-produits de niébé, les fanes sont facilement utilisables en saison froide pour 54% des enquêtés. Ces fanes sont distribuées en vrac (76,6%), sans transformation ni association (97,3%) quelconque. Les cosses sont distribuées nature sans modification (90,7%) pendant toute l’année. Une botte de fane d’environ 5 kg est offerte par animal le matin et une tasse des cosses d’environ 1kg/animal sont offertes dans l’après-midi. Cette étude donne l’espoir de continuer à investiguer sur la valorisation des sous-produits de niébé dans l’alimentation du bétail. -
Estimation des bilans fourragers dans la région du Sahel d’Afrique de l’Ouest et Centrale
Un bilan fourrager évalue les ressources en aliments pour animaux, y compris les fourrages, et les compare aux besoins des animaux d’élevage. Ces ressources comprennent la masse fourragère - ou biomasse - pâturée ou broutée par les animaux (par exemple, l’herbe des pâturages et des parcours), ainsi que les résidus et sous-produits de la production et transformation des cultures (par exemple, pailles, son, tourteaux d’oléagineux ou mélasse), mais également les denrées pour animaux conservées et stockées par les éleveurs, avant l’hiver dans les zones à climat tempéré et avant la saison sèche dans la région sahélienne. -
La filière lait ouest-africaine : une affaire de femmes?
L’élevage est un secteur clé de développement socio-économique en Afrique de l’Ouest. Il représente 50 % de la population sahélienne. La filière lait a par ailleurs un véritable potentiel de production puisque le cheptel bovin est aussi important en Afrique de l’Ouest qu’en Europe. Elle est également un secteur de l’économie dont les débouchés tendent à augmenter puisque la demande s’accroît avec la croissance démographique galopante. -
Analyse du système de commercialisation du fourrage dans la ville de Niamey
La présente étude a été conduite dans la ville de Niamey pendant la saison des pluies de juillet à septembre 2013. Elle a pour objectif principal d’analyser le système de commercialisation du fourrage dans la ville de Niamey. L’approche méthodologique adoptée a consisté dans un premier temps à la recherche bibliographique sur les définitions des concepts ou notions clés, les ressources fourragères et la commercialisation du fourrage au Niger. Par la suite, une enquêté a été réalisée auprès de 90 acteurs dont 31 collecteurs, 4 grossistes et 55 revendeurs qui interagissent dans l’approvisionnement et la vente du fourrage à travers quatre circuits. L’étude révèle une absence d’organisation des commerçants. Ces derniers ont en majorité un âge>20 ans (84,88%), de l’ethnie Djerma et originaires pour la plupart de la région de Tillabéry. La principale motivation à l’exercice de l’activité est son caractère générateur des revenus. Un nombre non négligeable de collecteurs (41,9%) pratiquent cette activité comme moyen de survie. -
Initiatives environnementales au Sahel : paysannes engagées ou instrumentalisées ?
La lutte contre la désertification est amorcée depuis une cinquantaine d’années au Sahel et les femmes s’y sont très tôt impliquées. Pourquoi ? Comment ? Avec quels bénéfices et quelles conséquences sur leur place aujourd’hui ? Engagement ou instrumentalisation ? Regard sur cinq décennies d’actions des femmes au Niger sur ces questions. -
Pratiques et aspects zootechniques de l’élevage bovin laitier en zone périurbaine de Bamako et au Nord du Mali
Au Mali, l'élevage, est un pilier de l'économie nationale et constitue une activité productive pour plus de 85 % de la population du pays. Il est toutefois menacé par certains phénomènes comme l’urbanisation, l’absence de schémas appropriés de croisement, un niveau faible d’implication de l’état dans le financement des producteurs mais aussi des phénomènes climatiques conduisant à la diminution progressive des ressources fourragères. Dans les zones périurbaines du Mali, en occurrence celle de Bamako, la situation évolue vers un développement important des élevages hors sol. Les Peuls, autrefois détenteurs des troupeaux, sont devenus des bergers ou vendeurs de lait dans la périphérie de la capitale, en raison du caractère purement commercial de la production laitière durant ces dernières années. Les stratégies d’amélioration génétique, alimentaire et de suivi vétérinaire amorcées par les projets de développement d’élevage et les Instituts de recherche n’ont pas donné de résultats satisfaisants visibles sur le terrain. Le but de cet article est de décrire la situation de l’élevage bovin au Mali et de présenter les nouvelles tendances en cours avec ou sans le consentement des producteurs. -
Évaluation externe finale du projet NARIINDU 3 promouvoir le lait local au sahel
Au Niger, le mouvement de création des CDC, s’est inscrit dans le cadre d’une conjoncture nationale très spécifique. Le Niger présente l’exclusivité de receler en sa capitale, un nombre élevé d’opérateurs de la transformation laitière ayant atteint une véritable dimension industrielle. Citons, par ordre alphabétique : Laban, La laitière du Sahel, Niger Lait, Solani, Toukounous. Laban et Toukounous ne travaillent que des poudres à ce qu’il nous fut affirmé. Dans ce contexte de présence industrielle réelle et somme toute efficace, générer de nouveaux ateliers de transformation eut été une mauvaise manière faite à ces entreprises, ce qui aurait immanquablement contribué à renforcer leur intérêt pour les poudres importées et à les détourner du lait local. -
Plateforme Multi-acteurs d'Appui à la Promotion du Lait Local en Afrique de l'Ouest
Le plan triennal 2023-2025 porte sur trois champs d’action : (i) l'impulsion, par le Comité de Pilotage, d'une dynamique régionale de coopération au développement de la filière lait local ; (ii) le développement, par le Secrétariat Permanent, d'outils de concertation, coopération, de coordination et de suivi évaluation ; (iii) la promotion, par les Equipes-pays, des conditions écologiques, technologiques, économiques et financières nécessaires à l'amélioration des capacités des acteurs nationaux (producteurs, transformateurs et distributeurs) des chaînes de valeur lait local;18. Dans le cadre du premier champ d'action, il est attendu : (i) une Plateforme Régionale plus fonctionnelle ; (ii) un leadership renforcé des membres du Comité de pilotage ; (iii) une capacité de plaidoyer renforcée ; (iv) une meilleure maîtrise des problématiques de la filière ; (v) une meilleure capacité d'orientation stratégique des actions de la Plateforme. A cet effet, les activités prévues sont : (i) amélioration de la fonctionnalité de l'instance suprême de la Plateforme ; (ii) renforcement du leadership des membres du COPIL ; (iii) développement de partenariats autour de plans de plaidoyer/communication ; (iv) amélioration de la connaissance des problématiques de la filière. -
Note de travail et de réflexion : les femmes et l'agroécologie au Niger
Cette note présente un travail en cours et des réflexions pas toujours complètement abouties, mais néanmoins suffisamment solides. Cette note va être progressivement enrichie au cours des prochains mois puis finalisée et elle sera alors diffusée. Des observations sont donc bien venues et peuvent être envoyées à l’équipe projet1. Potentiellement cette note pourrait être corédigée et finalisée avec les participants du focus groupe afin d’envisager une publication commune. -
Quel avenir pour le lait local en Afrique de l'Ouest?
Cette note valorise les présentations et les discussions tenues lors d’un évènement proposé par le Gret dans le cadre de la participation de la cité du développement durable à la semaine Européenne du développement durable. -
Formation-action "Capitalisation, gestion des connaissances et genre"
Dans le cadre du programme Gestion des connaissances et genre, le projet Capitalisation des bonnes pratiques en appui à la production agricole et à la sécurité alimentaire a organisé une formation-action dans les locaux de la F AO à Niamey au Niger, du 5 décembre au 9 décembre 20 Il. Cette formation a été facilitée par Sophie Treinen, la coordinatrice du programme et du projet, assistée par deux consultantes, Fanny Simphal pour la documentation de l'atelier et Agnès Le Magadoux pour les questions de genre. Cet atelier a permis à une vingtaine de participants et participantes de démystifier des termes savants tels que {(gestion des connaissances », {(capitalisation », « bonne pratique ». Cette formation-action a permis de mieux appréhender tout ce que ce processus de la capitalisation englobe et de s'accorder sur un sens commun. Les personnes présentes ont pu reconnaître la capitalisation à travers d'autres termes qu'elles utilisent pour décrire ce processus comme la systématisation, l'organisation, la documentation, la vulgarisation, le partage et l'appropriation. -
Femmes, rapports de genre et agroécologie au Niger – Quelles places des femmes dans les transitions agroécologiques ? Quelles places dans le Conseil Agricole pour accompagner ces transitions ?
Les femmes sont-elles les premières praticiennes de l’agroécologie au Niger ? Des rapports de genre peuvent-ils expliquer une éventuelle différence sexo-spécifique de sensibilité à l’agroécologie ? Quelle est la place actuelle des femmes dans le Conseil Agricole au Niger ? Comment pourrait-il mieux accompagner les femmes dans les transitions agroécologiques ? Quelles leçons peut-on tirer pour le Conseil Agricole en général, autant pour les hommes que pour les femmes ? Ce sont les questions qui sont traitées dans ce rapport produit par le projet ACOTAF. -
Étude sur la bonne pratique : l'autonomisation des femmes dans les sociétés pastorales
Les termes de référence pour ce rapport étaient de produire une bonne étude globale de pratique sur l’autonomisation/développement des femmes éleveurs (genre et pastoralisme). J'ai perçu ce rapport comme une occasion de souligner les rôles positifs, valeurs, actions des femmes dans leur recherche de voies pour l’accomplissement des besoins de leurs familles et des leurs, leur accès aux ressources, leur participation et les processus de prises décisionnelles, et cela contribuent à la continuation d'un système pastoral fonctionnel (quoiqu'un système dynamique qui s'adapte et change
comme il l’a toujours fait). Comme tel j'ai concentré moins sur le genre et le pastoralisme ` ' – un sujet gigantesque en soi et pour lequel il y a de plus en plus de bonnes études et documentation (voir par exemple Hodgson 2000b ; Bravo-Baumann 2000 ; La FAO 2003 ; Ridgewell et autres 2007 ; Ridgewell et Flintan 2007 ; Gurung 2006 ; FIDA 2006 ; Talle 1988 ; Wawire 2003) et Je me suis plutôt concentré plus sur l'aspect de l’autonomisation ', à savoir ‘l’autonomisation des femmes éleveurs. -
Quelles politiques commerciales et fiscales au service du développement durable des chaines de valeur lait local en AFRIQUE DE L’OUEST ? Propositions aux acteurs Ouest-Africains et Européens
La montée en puissance de la filière lait local en Afrique de l’Ouest constitue un enjeu majeur en termes d’emplois, de revenus, de lutte contre la pauvreté des populations et de développement socio-économique dans les zones pastorales et agro-pastorales dans
un contexte de multiplication des conflits et de déstabilisation de la région. L’enjeu du développement de la filière lait local est également essentiel en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle, d’équilibre de la balance commerciale et d’économie en devises. Si la production laitière est en hausse constante depuis vingt ans, la croissance est insuffisante pour faire face à l’augmentation de la demande. Le taux d’autosuffisance en lait de la région qui était de 60% au début du siècle n’est plus que de 41%. Au rythme actuel d’évolution de la consommation et de la production, ce taux ne sera plus que d’un tiers dans deux décennies. -
Importance des ligneux fourragers dans un système
agropastoral au Sénégal (Afrique de l’ouestAu Sahel, l’arbre constitue la principale source de fourrage aérien vert en toute saison. En utilisant des méthodes phytoécologiques et des enquêtes ethnobotaniques, les différentes espèces ligneuses ont été recensées et leur importance auprès des populations résidentes et transhumantes de la communauté rurale de Lour Escale dans la région de Kaffrine a été évaluée. Au total, 51 espèces inégalement réparties dans 22 familles taxonomiques ont été répertoriées. Les Combrétacées sont les plus fréquentes et les plus importantes. Les arbres fourragers représentent près de 53% des espèces et les plus prisés par les populations sont Pterocarpus erinaceus, Adansonia digitata et Sterculia setigera. Certaines espèces (Pterocarpus lucens, Heeria insignis et Accacia senegal) en dépit de l’intérêt porté par la population (fourrage, fertilisation des sols, usage thérapeutique principalement mais aussi source d’énergie domestique et fourniture de bois de service et d’œuvre) n’ont pas été recensées et d’autres (Acacia seyal et Scleropcarya birrea) sont réellement menacées. -
Promouvoir l’autonomisation économique des femmes rurales pour améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition au Niger
Cette fiche de bonne pratique se concentre sur le projet d’accélération des
progrès vers l’autonomisation économique des femmes rurales, qui avait le but de garantir les moyens de subsistance et les droits des femmes rurales dans les régions de Dosso et Maradi au Niger. -
Etude de la filière fourrages ligneux dans le district de Bamako
L’étude cherche à comprendre ces impacts, l’exploitation et la vente des espèces fourragères utilisées, les difficultés rencontrées par les acteurs. L’échantillonnage stratifié a été utilisé pour mener les enquêtes. Les résultats ont montré que six espèces sont prélevées comme fourrages ligneux dont les trois premières sont les plus utilisées : Pterocarpus eurinaceus, Pterocarpus lucens, Pterocarpus santalinoïdes, Ficus gnafalocarpa, Khaya senegalensis, Afzelia africana vendues à l’état frais en botte ou en brasée. La filière bien que porteuse est peu organisée et occupe plus les hommes qui en tirent des revenus nets non négligeables avec une moyenne annuelle 677597 ± 498563 et 1 468387 ± 898457 respectivement pour les vendeurs simples et les préleveurs vendeurs.