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Le dromadaire et l’oasis : du caravansérail à l’élevage périurbain
Les relations entre le dromadaire et l’oasis relèvent d’une certaine ambiguïté car le dromadaire, animal du nomade par excellence, marque les territoires désertiques de sa mobilité alors que l’oasis est, par essence, un point d’attache. Si, au cours de l’histoire, le dromadaire ne pénétrait en ville que pour les étapes
caravanières (les caravansérails), il n’y demeurait que rarement sauf à jouer les auxiliaires pour l’agriculture
oasienne. L’évolution des systèmes de production, l’augmentation de la demande en protéines animales pour approvisionner une population urbaine grandissante, ainsi que les espérances sociales des éleveurs nomades en matière d’éducation et de santé ont contribué à modifier la relation entre les élevages de dromadaire et la ville oasienne. Le développement d’un élevage camelin périurbain tant pour l’approvisionnement en lait qu’en viande a bouleversé les antiques liens entre nomades et sédentaires, se traduisant par une interpénétration accrue des activités portées par les uns et les autres. L’article s’appuie sur plusieurs exemples des évolutions constatées en Afrique saharienne (Mauritanie, Algérie, Tunisie), au Sahel (Tchad, Niger), au Moyen-Orient (Arabie saoudite) et en Asie centrale (Kazakhstan, Turkménistan). -
Enjeux et contraintes de l’élevage urbain et périurbain des petits ruminants à Maradi au Niger : quel avenir ?
Une étude a été menée à Maradi (Niger) pour déterminer les caractéristiques socio-économiques et les contraintes techniques de l’élevage urbain et périurbain de petits ruminants. Elle a montré que 60,9 p. 100 des ménages urbains et 81,1 p. 100 des ménages périurbains pratiquaient cet élevage. L’insécurité alimentaire dans les ménages, les vols, le manque d’intérêt et l’aspect contraignant de l’activité ont été les raisons évoquées par ceux qui ne le pratiquaient pas. -
Fonctionnement des élevages camelins de la zone périurbaine d’Agadez au Niger : enquête typologique
Le cheptel camelin est tributaire des ressources fourragères des parcours naturels dont le développement est soumis aux aléas de la pluviométrie, très mal répartie dans le temps et l’espace. Pour exploiter ces parcours, l’une des stratégies adoptée par les éleveurs est la mobilité. Cependant, depuis un certain temps, les mutations climatiques, socio-économiques et les conditions d’une urbanisation accélérée imposent de plus en plus des changements dans la règle de gestion des élevages. -
Elevage camelin au Niger : référentiel zootechnique et sanitaire
Ce guide présente les résultats issus d'un suivi des troupeaux camelins au Niger durant plusieurs années -
L’élevage camelin, un apport important dans la lutte contre la pauvreté au Niger
Présentation de données de synthèse sur l'élevage camelin au Niger -
Caractérisation morpho-biométrique du zébu Djelli du Niger
Le zébu peul (zébu Djelli) est l’une des races bovines qui constitue les cinq groupes (5) du cheptel bovin du Niger. Il est très apprécié de par ses aptitudes zootechniques, mais son élevage est plus localisé dans les départements et communes riveraines du fleuve Niger, notamment dans la région de Tillabéry. Ce travail vise l’étude des caractères phénotypiques de cette race du fait que dans le contexte nigérien, le zébu peul a bénéficié de peu d’étude à l’image des autres races du pays. A cet effet, des données morphobiométriques ont été collectées en 2017 dans quatre (4) départements de la région de Tillabéry et dans la zone péri-urbaine de Niamey sur 289 bovins adultes (254 femelles et 35 mâles) âgés de 3 à 19 ans. -
Analyse des effets socio-économiques de la commercialisation du lait de chamelle sur les ménages des pasteurs dans la région de Tahoua
La présente étude porte sur les effets socio-économiques de la commercialisation du lait de chamelle sur les ménages de la région de Tahoua. Elle s’inscrit dans le cadre d’un projet de la SNV qui vise à connecter les pasteurs au marché du lait. Les effets majeurs attendus de la mise au marché du lait de chamelle sont d’une part l’accroissement du revenu des pasteurs, la création d’emploi et d’autre part une amélioration de la sécurité alimentaire des ménages accompagnée d’une capitalisation en bétail. L’évaluation des effets est basée sur l’approche expérimentale qui consiste à comparer un groupe cible avec un groupe témoin. -
Projet Camelin de Zinder : Rapport technique et financier
Les récentes sécheresses de 1973/74 et 1984/85 ont causé de lourdes pertes dans les populations animales sahéliennes. Les dromadaires (Camehs dromedarins), par leurs parfaite adaptation aux biotopes les plus secs, en ont moins souffert que les espèces ovine, caprine et surtout bovine. La population cameline aurait même légèrement augmenté, démontrant que si le dromadaire a perdu sa fonction du ''vaisseau du désert'', il constitue une ressource alimentaire (lait, viande) et financière (vente d'animaux sur pied) fiables pouvant contribuer à assurer à la sécurité alimentaire des populations à démographie galopante. -
Étude des paramètres démographique du cheptel bovin des élevages péri-urbains de la ville de Bobo-Dioulasso
La présente étude a eu pour objectif principal, de déterminer les paramètres démographiques du cheptel bovin de la zone péri-urbaine de Bobo-Dioulasso. Elle a été menée auprès de soixante-quatre (64) éleveurs composés majoritairement de peulhs. La méthode d’enquête des douze derniers mois (12mo) a été utilisée. Cette méthode permet d’estimer les évènements démographiques survenus dans un troupeau au cours des douze derniers mois précédant l’enquête. Les enquêtes se sont déroulées du 08 Décembre 2016 au 23 Janvier 2017 dans les villages de Bama, de Nasso, de Diaradougou, de Koumbia et au campement des éleveurs de l’association Benkadi du secteur 21 de Bobo-Dioulasso. -
Connaissances ethnovétérinaires des pathologies camélines dominantes chez les Touaregs de la région d’Agadez (Niger)
Depuis des générations, les éleveurs nomades ont appris à gérer la santé de leurs troupeaux, et particulièrement de leurs dromadaires du fait de la grande valeur financière de ceux-ci et du capital qu’ils représentent. Ils ont ainsi acquis une connaissance très fine des signes de maladies dans cette espèce, qu’ils classent et nomment selon des systèmes spécifiques. La présente étude s’intéresse à ces connaissances ethnovétérinaires par le biais d’une enquête réalisée auprès d’éleveurs Touaregs du Niger vivant dans les alentours d’Agadez et vise à en rechercher la correspondance avec les connaissances scientifiques actuelles. Les dominantes pathologiques ainsi signalées par les éleveurs comme les plus préoccupantes à leur sens sont les verminoses gastro-intestinales (izni), la diarrhée du chamelon (efay), les infestations par les tiques chez le chamelon (igardan), la variole (erk echik), la gale sarcoptique (ajoud) et les broncho-pneumonies (toza). La présence d’entités mal identifiées est également signalée. -
Prévalence de la trypanosomiase cameline à T. Evansi dans les élevages périurbains de Tahoua
Une étude sur la prévalence de la trypanosomiase à Trypanosoma evansi a été menée en fin de saison sèche (Mai, Juin 2019) dans les élevages camelins périurbains de la commune de Tahoua. -
Fonctionnement des élevages camelins de la zone périurbaine d’Agadez au Niger : enquête typologique
Le cheptel camelin est tributaire des ressources fourragères des parcours naturels dont le développement est soumis aux aléas de la pluviométrie, très mal repartie dans le temps et l’espace. Pour exploiter ces parcours, l’une des stratégies adoptées par les éleveurs est la mobilité. Cependant, depuis un certain temps, les mutations climatiques, socio-économiques et les conditions d’une urbanisation accélérée imposent de plus en plus des changements dans la règle de gestion des élevages. Le développement à Agadez d’une mini laiterie, dont l’activité principale est centrée essentiellement sur la transformation du lait de chamelle, nécessite la connaissance parfaite du fonctionnement des élevages laitiers qui vont approvisionner cette laiterie. Une enquête a été menée durant deux mois auprès de cent élevages camelins de la zone périurbaine d’Agadez en vue de connaître le fonctionnement des élevages de cette zone. -
Essais préliminaires d’inséminations artificielles en station chez les femelles zébus Azaouak au Niger
Des inséminations artificielles sur chaleurs induites et chaleurs naturelles ont été effectuées sur 138 femelles zébus Azaouak à la Station sahélienne expérimentale de Toukounous. Les chaleurs ont été induites par l’utilisation de l’implant Crestar, de la spirale vaginale, et d’injections de prostaglandine et de gonadolibérine (GnRH). Deux inséminations ont été faites : la première à l’observation des chaleurs et la seconde 12 heures après. L’influence de paramètres zootechniques a été testée. Les taux non cumulés de gravidité obtenus ont été de 24,5 p. 100 à la première insémination, 33,72 p. 100 à la deuxième, et 29,48 p. 100 à la troisième et au-delà. L’utilisation de semence fraîche, et l’utilisation de vaches et non de génisses ont fait partie des para mètres zootechniques influençant significativement et positivement les inséminations. Le délai de 60 jours post partum généralement observé avant les inséminations n’a pas eu d’effet significatif sur les résultats. La saison d’insémination n’ayant pas influencé les résultats, des mises bas ont pu être observées tout au long de l’année. L’état nutritionnel a par ailleurs été un facteur essentiel de réussite des inséminations ; les résultats ont traduit la capacité des zébus Azaouak à valoriser les fourrages en toute saison, avec une reprise rapide de l’activité ovarienne après la mise basse. -
Note d’état corporel des zébus soudaniens
Dans les régions tropicales et subtropicales sujettes à d'importantes variations quantitatives et qualitatives du disponible fourrager au cours de l'année, l'évaluation de l'état nutritionnel des bovins est importante pour ajuster leur alimentation et apprécier leur état général de santé et leur capacité de production (lait, travail...). La Note d’Etat Corporel (NEC) est un outil simple pour ajuster l'alimentation individuelle et l’alimentation du troupeau de manière à maximiser la production laitière et minimiser les risques de désordres reproductifs. -
Pratiques et aspects zootechniques de l’élevage bovin laitier en zone périurbaine de Bamako et au Nord du Mali
Au Mali, l'élevage, est un pilier de l'économie nationale et constitue une activité productive pour plus de 85 % de la population du pays. Il est toutefois menacé par certains phénomènes comme l’urbanisation, l’absence de schémas appropriés de croisement, un niveau faible d’implication de l’état dans le financement des producteurs mais aussi des phénomènes climatiques conduisant à la diminution progressive des ressources fourragères. Dans les zones périurbaines du Mali, en occurrence celle de Bamako, la situation évolue vers un développement important des élevages hors sol. Les Peuls, autrefois détenteurs des troupeaux, sont devenus des bergers ou vendeurs de lait dans la périphérie de la capitale, en raison du caractère purement commercial de la production laitière durant ces dernières années. Les stratégies d’amélioration génétique, alimentaire et de suivi vétérinaire amorcées par les projets de développement d’élevage et les Instituts de recherche n’ont pas donné de résultats satisfaisants visibles sur le terrain. Le but de cet article est de décrire la situation de l’élevage bovin au Mali et de présenter les nouvelles tendances en cours avec ou sans le consentement des producteurs. -
Performances de production laitière de la femelle bovine croisée Brune des Alpes-Azawak comparée au zébu Azawak au Niger
Dans le cadre de l’amélioration génétique des bovins, outre la sélection du zébu Azawak en œuvre depuis longtemps, des croisements par insémination artificielle entre la Brune des Alpes et les races locales sont expérimentées. Ce travail fait le point sur de cette introduction sur les performances acquises. L’étude a porté sur les données de 68 lactations des croisées et 68 lactations de zébus Azawak pures, de 104 vaches laitières (52 croisées et 52 Azawak). Ainsi, les productions journalières des primipares et multipares Brune des Alpes-Azawak sont respectivement de 7,86 ± 1,47 Kg et 11,27 ± 3,89 Kg et celles des Azawak pures de 4,10 ±1,03 Kg et 4,84 ±1,15 Kg. La production standard (sur 305 jours de lactation) des croisées est de 2398,04±448,17Kg et 3445,47±1228,59 Kg respectivement chez les primipares et les multipares, et nettement supérieurs à ceux des Azawak (251,04±313,96 Kg et 1442,61±334,99 Kg). La production totale est estimée à 2473,88±744,63 Kg et 3385,68±903,51 pour les croisées primipares et multipares est presque le double des valeurs des Azawak (1349,59 ± 393,40 Kg et 1301,72 ± 420,49 Kg). -
Caractérisation de l’élevage Camelin du Mali pour en
assurer la préservation et la valorisationLa présente étude se propose dans un premier temps de caractériser l’élevage du dromadaire tout en mettant en perspective les stratégies d’adaptation des éleveurs aux changements de l’environnement naturel et social dans lequel ils opèrent. Ainsi, les pistes d’amélioration de l’élevage en général et de la gestion des ressources génétiques animales sont proposées en tenant compte des spécificités agroécologiques des 2 zones d’études (i) la région d’Ansongo, domaine de la zone aride et semi-aride (ii) la région de Koro, domaine du sahel. Dans cette dernière zone, les recherches ont été réalisées à travers la détermination des préférences des éleveurs et leur disposition à payer ou à recevoir une compensation pour les caractéristiques des dromadaires de trait.