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L’économie de la dégradation des terres en Afrique: Les bénéfices de l’action l’emportent sur les coûts
Le rapport passe en revue les données au niveau régional relatives aux coûts économiques de l’érosion des sols relative à la dégradation des sols. Il analyse également les limites et les défis de l’utilisation de ces données et les divergences qu’entrainent les diverses méthodologies. Le rapport aborde également l’approche méthodologique utilisée pour les estimations au niveau régional et l’analyse des coûts du bénéfice de l’action entreprise contre les pertes des nutriments induites par l’érosion des sols sur les terres arables exploitées pour la production des céréales et qui est un des aspects de la dégradation des sols. -
Évaluation économique de la récupération des terres dégradées dans les communes rurales de Simiri et de Namaro au Niger
Le présent rapport est développé dans le cadre d’un tel processus national. Il vise à fournir aux décideurs politiques et aux administrateurs des informations scientifiques sur les conséquences économiques de la dégradation des terres et les voies alternatives pour réaliser une croissance économique en milieu rural. -
Récupération de terres : tranchées forestières… une évolution intéressante
Le site visité est sur un plateau situé dans la commune de Hamdallaye à 35 km de Niamey sur la route de Filingué, 4 km après Hamdallaye en arrivant sur le plateau, à gauche de la route. C’est un site de récupération de plusieurs centaines d’ha. -
Récupération de terres, visite de deux sites sur le plateau de Guelielh
Une note de travail sert à présenter un cas et à poser des questions, c’est donc une note provisoire qui sera reprise avec les éléments complémentaires qui pourront être récupérés. Cette note est écrite après plusieurs visites sur les sites entre 2015 et 2018. Le contenu de cette note n’engage que l’équipe technique du RECA et de la CRA Tillabéri. Les sites de « récupération des terres » visités sont sur un plateau se trouvant sur la commune de Youri (Région de Tillabéri), à l’Est de la route goudronnée au niveau du marché de la commune. La photo satellite ci-dessous indique quatre types d’aménagement réalisés entre 2014 et 2016. Ces quatre sites de récupération représentent une surface totale d’un peu plus de 350 ha. -
Suivi des sites PASEC Site de Tokaraoua (commune de Gabi)
Le site de Tokaraoua se situe dans la commune de Gabi dans une forêt classée à une distance d’environ 5 km de la ville de Gabi. Il une vocation pastorale. Cinq villages sont riverains et bénéficiaires de ce site, à savoir : Tokaraoua Tabodi, Takaraoua Tagabas, Tokaraoua Tajaé, Hassaou, Dan Takobo. Ce site était envahi par le Sida cordifolia qui est une plante non appétée par les animaux. Ce fléau a pu bien se développer dans la zone et a couvert les espaces d’aires de pâturage pour les animaux. Les peuplements de cette espèce sont parvenus à dominer les autres espèces herbacées appétées par les animaux. -
Suivi et évaluation de la mise en valeur des sites récupérés du programme PAM / FAO sur financement de la Coopération française (2014)
Dans le cadre des activités menées en partenariat par le Programme Alimentaire Mondial (PAM) et l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), une convention a été signée entre le RECA et la FAO pour le suivi et l’évaluation des actions de récupération de terres et de leur mise en valeur avec des demi-lunes agricoles. Le suivi porte sur un échantillon de sites repartis entre les régions de Maradi, Tahoua et Tillabéri. Le démarrage des activités du RECA a accusé un retard dans sa réalisation à cause des aspects administratifs. Le suivi qui devait démarrer en juillet a véritablement commencé en octobre 2014. Mais pour la région de Tillabéri le suivi a été fait en août et octobre 2014. -
Visite du plateau de Ounoufa, aménagé en 2007 par le Programme de lutte contre l’ensablement dans le bassin du fleuve Niger (PLCE – BN)
Cette note a été rédigée à partir d’une visite du site de Ounoufa, le samedi 11 décembre 2011. Les actions du PLCE ont démarré en 2005. Pour faire face à la dégradation des terres, suite à l’érosion hydrique et éolienne et à l’ensablement du Bassin du Niger, des techniques de Conservation des Eaux et des Sols et de Défense et Restauration des Sols (CES/DRS) sont proposées et expérimentées en partenariat avec les villages concernés. -
Guide technique de l' agriculture
La présente documentation technique de la JGRC, composée de 8 guides, s'adresse aux techniciens impliqués dans la lutte contre la désertification par le biais des activités agricoles des communautés rurales.
En deux mots, les études de la JGRC se caractérisent par l'acquisition q de techniques de développement agricole
utilisant efficacement l'eau des oueds (cours d'eau dont l'écoulement se limite à la saison des pluies) dans les plaines d'inondation, ces dernières étant relativement fertiles mais peu utilisées, et w de techniques de
développement global et durable de l'agriculture, centrées sur la conservation des sols des terrains en pente douce et le rétablissement de la productivité des sols où se trouvent les villages. -
Évaluation économique de la récupération des terres dégradées dans les communes rurales de Simiri et de Namaro au Niger
Évaluation économique de la récupération des terres dégradées dans les communes rurales de Simiri et de Namaro au Niger
Banquettes, zaï (tassas), demi-lunes et fixation de dunes dans les sites des villages de Simiri, de Banimaté, de Lima et de Dambou Beri
Un rapport de l´Initiative ELD dans le cadre du projet « Inverser la dégradation des terres en Afrique par l'adoption à grande échelle de l'agroforesterie »
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Les terres de restauration
La restauration des terres est un enjeu important au Niger. Des superficies importantes sont en effet dégradées et nécessitent une restauration pour redevenir productives, aussi bien pour l’agriculture que pour l’élevage. Que prévoit le dispositif législatif et réglementaire à ce sujet ? -
Techniques de récupération des terres : cuvettes de plantation (zai)
Vidéo illustrant plusieurs techniques de récupération des sols -
Gestion durable des terres : n°1 : cordons pierreux
Vidéos illustrant les principes de réalisation d'un cordon pierreux
Cette vidéo est issue de la plate-forme Access Agriculture. Visitez la plateforme Access Agriculture pour regarder et télécharger cette vidéo d'apprentissage et bien d'autres encore -
Gestion durable des terres n°7 : demi-lunes
Vidéo illustrant la réalisation de demi-lunes pour la récupération des eaux
Cette vidéo est issue de la plate-forme Access Agriculture. Visitez la plateforme Access Agriculture pour regarder et télécharger cette vidéo d'apprentissage et bien d'autres encore -
La Ferme de Guié : le laboratoire des paysans du Sahel
Depuis 25 ans, la ferme de Guié, à 60km au nord de Ouagadougou au Burkina Faso, expérimente des techniques pour refertiliser les terres du Sahel et ça marche ! A retrouver dans C'est pas du vent sur RFI : http://www.rfi.fr/emission/est-pas-vent/ -
Pratiques agro-écologiques : augmenter le potentiel d’un champ avec des cordons pierreux
Cette fiche technique montre comment réaliser des cordons pierreux -
Pratiques agroécologiques : augmenter le potentiel d’un champ avec des diguettes antiérosives filtrantes
Cette fiche technique montre comment réaliser des diguettes filtrantes -
Vivre et se nourrir de la forêt en Afrique centrale
Ce livre nous emmène au coeur des zones de forêts denses et sahéliennes de l’Afrique centrale, un écosystème précieux et essentiel à la vie quotidienne de ses habitants, représentant l’un des trois principaux ensembles boisés tropicaux de la planète. Dix pays (Burundi, Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Rwanda, Sao Tomé-et-Principe, Tchad) abritent ces forêts et savanes, riches d’importantes ressources naturelles. Ils ont en commun une longue histoire liée à la colonisation, suivie d’une expérience de coopération multiforme depuis les indépendances qui évolue incontestablement vers une intégration économique et monétaire. -
Expérience de conservation des eaux au Niger projet Keita
La zone qui a fait l’objet de cette relation se trouve dans l’Ader Doutchi Maggia, un plateau érodé situé à 15° de latitude nord et 6° de longitude est, dans la République du Niger. La hauteur de la pluviométrie moyenne annuelle varie entre 300 et 400 mm. Le “Projet de Développement Rural de l’Ader Doutchi Maggia” (PDR-ADM) travaille dans cette zone depuis 1984. Le secteur où le projet a concentré davantage ses efforts est la lutte contre la désertification et l’érosion ; il s’agit de récupération des terres pour le développement agricole et pastoral et de la protection des bassins versants.
L’expérience acquise au sein du PDR-ADM dans le secteur de la maîtrise des eaux en zone aride est très importante. En 16 ans de nombreux ouvrages ont été réalisés. Dans cette période les typologies des ouvrages ont même pu être mieux adaptées aux exigences et à la disponibilité des ressources locales. Le présent travail veut donner un aperçu général de cette expérience dans le domaine de la conservation des eaux et des sols avec une particulière attention aux ouvrages hydrauliques telles que les seuils d’épandage et les barrages d’écrêtage. -
Rapport de campagne flore et végétation 2013
L’objectif principal de ce travail se résume à l’évaluation de l’impact des travaux de récupération des terres dégradées dans l’observatoire de Tahoua-Keita et Nord Tillabéry sur la dynamique des communautés végétales, de préciser, par la combinaison d'études théoriques les mécanismes écologiques qui sous-tendent l'installation et la réponse fonctionnelle des espèces végétales en milieu hétérogène dans l’observatoire. Enfin de mettre à la disposition des décideurs, des informations scientifiques de base pour une gestion durable des ressources naturelles prenant en compte les intérêts socio-économiques de la population locale. -
Récupération biologique des terres dégradées (BDL)
Manuel à l’usage des formateurs et des producteurs / Convertir les sols dégradés en champs fertiles par la combinaison des moyens biophysiques.
La bio-récupération des terres dégradées vise la réhabilitation des sols latéritiques dégradés au Sahel.
Le sol latéritique se caractérise par une croûte superficielle qui gêne la fixation des racines et empêche la pénétration d’eau, compromettant ainsi toute possibilité de produire.
Pour atteindre la couche fertile du sol, il faut entreprendre un travail de récupération en brisant la croûte. La bio-récupération restitue la fertilité de ces sols latéritiques physiquement à travers les ouvrages CES/DRS qui collectent les eaux des pluies et assurent leur bonne infiltration et biologiquement par la plantation d’espèces pérennes et annuelles adaptées et génératrices de revenus.
De cette façon, le sol est protégé contre une nouvelle dégradation tout en augmentant sa productivité et l’apport en eau, procurant ainsi des avantages économiques substantiels au producteur.
Le BDL est fondamentalement un système agro-forestier qui utilise les mêmes techniques traditionnelles de conservation des eaux et du sol (CES). Il est défini comme un système biotique assisté (flore et faune) pour la réhabilitation des terres dégradées. Ce qui le distingue, cependant, du système agro-forestier traditionnel est l’incorporation d’arbres et de légumes pluvieux à haute valeur économique dans un système holistique plutôt que les arbres et céréales traditionnelles.
Le système a été développé par ICRISAT-Niger et appelé BDL ou Bio-reclamation of Degraded Lands ou Récupération biologiques des terres dégradées. -
Rapport d’activités de suivi des sites restaures de l’observatoire et des sites du projet Badaguichiri
Aux termes de ces travaux, il se dégage que les sites restaurés de Projet de Badaguiri et de l’observatoire ont produit des données intéressantes cette année aussi bien en termes de diversité floristique que d’un point de vue de la production de biomasse. En effet, Dans l’ensemble des relevés effectués un total de 156 espèces été recensé dont 122 espèces sur les sites du projet Badaguichiri et 118 espèces sur l’observatoire. Les familles les plus représentées sont les Poaceae et les Fabaceae pour l’ensemble des sites. Les espèces dominantes sont Pennisetum pedicelatum, Schoenefeldia gracilis et Cymbopogon giganteus sur l’ensemble de l’observatoire et Pennisetum pedicelatum, Panicum laetumet Schoenefeldia gracilis sur les sites du Badaguichiri. La biomasse moyenne produite sur l’observatoire est de 1,28tMS/ha et sur les sites du projet Badaguichiri la biomasse moyenne produite est de 1,80 tMS/ha dont une moyenne de 3,18tMS/ha sur les nouveaux sites de Badaguichiri. -
Diversité des peuplements ligneux des champs du Bassin versant de Badaguichiri (Tahoua/Niger)
Le présent travail entre dans le cadre de l’étude de référence de l’observatoire de l’Azawak (Tahoua) et porte sur la diversité des peuplements ligneux des champs du Bassin versant de Badaguichiri. L’objectif général de cette étude est d’évaluer la diversité des peuplements ligneux des champs pour une meilleure intégration de la composante ligneuse dans l’aménagement et la gestion durable du dit bassin versant. Les objectifs spécifiques se résument à : dresser la liste floristique de toutes les espèces ligneuses dans les champs du bassin versant ; déterminer les types biologiques et phytogéographiques ; établir la structure en diamètre et en hauteur du peuplement ligneux des champs du bassin versant ; évaluer la densité à l’hectare et le recouvrement moyen des individus ligneux ; évaluer la diversité alpha de la végétation ligneuse du bassin versant et en particulier celle des différentes unités géomorphologiques. -
Impact de la restauration des terres sur la dynamique des peuplements ligneux du bassin versant de Badaguichiri (Tahoua / Niger)
La présente étude a pour but de d’apprécier l’impact de la restauration des terres sur la dynamique des peuplements ligneux du bassin versant de Badaguichiri Région de Tahoua. Elle a concerné deux sites un site restauré et un site non restauré. A cet effet des inventaires de la flore ligneuse ont été effectués sur les unités géomorphologiques restaurées ainsi que sur leurs témoins du site non restauré dans des placeaux de 0,25 ha. -
Le « Tassa » : une technique de conservation des eaux et des sols bien adaptée aux conditions physiques et socio-économiques des glacis des régions semiarides (Niger)
Les régions semi-arides ont de fortes contraintes d'ordre physique et socioéconomique. La productivité des sols est très faible du fait de leur dégradation. A partir de mesures de ruissellement, d'érosion et de productivité des sols encroûtés sur deux sites situés dans l'ouest nigérien et à partir d'enquêtes faites dans quelques localités de la zone de cultures pluviales du Niger, l'étude permet de démontrer que dans un tel contexte de contraintes, les « tassa » (poches ou cuvettes d'eau) sont des techniques bien adaptées qui permettent de réduire le ruissellement, donc d'économiser de l'eau, et d'éviter les pertes en terres et d'assurer une bonne production agricole. Par rapport à la technique traditionnelle, le ruissellement et l'érosion sont réduits de 10 fois ; la production en grains passe de 420 kg/ha sur le témoin à 1 149 kg/ha sur le « tassa ». Ceci a conduit à son adoption par les agriculteurs et les projets de développement. -
Formation des techniciens et services techniques sur la stratégie de récupération des terres - Compte rendu de l’atelier 4-6 décembre 2018
Cette formation a réuni du 4 au 6 décembre 2018 des techniciens des ONG et OP qui ont été présélectionnées pour accompagner des organisations de producteurs sur la récupération de terres afin d’installer des jeunes agriculteurs et agricultrices pour des productions agricoles dans le cadre du Programme d’Appui au Développement Agricole Durable (PADAD) dans la région de Dosso.
Cette formation s’est déroulée du 4 au 6 décembre 2018 dans la salle du Secrétariat Permanent du Code Rural à Dosso. Elle a été assurée par le RECA et s’est déroulée en 3 temps : Un jour de présentation des expériences de récupération et de mises en valeur des terres récupérées au Niger, et des difficultés qui peuvent être rencontrées ; Un jour sur les questions qui se posent à la lecture des dossiers proposés au PADAD ; Une visite de terrain sur un site de récupération des terres à vocation sylvo-pastorale. -
Perception locale sur l’état des espèces ligneuses alimentaires spontanées et leur rôle : cas des communes rurales de Tamou et Simiri au Niger
La satisfaction des besoins en nourriture des populations est une problématique majeure à laquelle est confrontée la plupart des pays du Sahel. La promotion des Espèces Ligneuses Alimentaires (ELA) reste une bonne alternative. Pour ce faire la gestion durable de ces ressources naturelles doit passer par la prise en compte des connaissances endogènes. D’où l’intérêt de cette étude qui vise à identifier le savoir local de la population sur les usages et la conservation des ELA en vue de leur valorisation et de gestion durable. Pour ce faire, des enquêtes ethnobotaniques ont été conduites dans 20 villages repartis entre les communes rurales de Tamou et de Simiri. Ainsi, 200 personnes, choisies de façon aléatoire ont été interviewées. L’étude révèle l’utilisation de 36 ELA dans la zone d’étude dont 30 dans la zone sahélo-soudanienne (Tamou) et 21 dans la zone sahélienne (Simiri). Les 4 espèces ligneuses alimentaires prioritaires sont Adansonia digitata L., Balanites aegyptiaca (L.) Del, Ziziphus mauritiana Lam. et Hyphaene thebaica (L.) Mart à Tamou et Balanites aegyptia ca, Ziziphus mauritiana, Boscia senegalensis (Pers.) Lam. ex Poir et Piliostigma reticulatum (DC.) Hochst à Simiri. Les prélèvements anarchiques des organes et la sécheresse constituent les principales menaces. Face à ces menaces, la principale stratégie locale de gestion est la régénération naturelle assistée. Les résultats de cette étude contribueraient à orienter des programmes de conservation et de valorisation des ELA dans ces localités. -
Boscia Senegalensis (Pers.) Lam. ex Poir., une espèce ligneuse à fortes potentialités ethnobotaniques et bien adaptée à la sécheresse au Sahel : Synthèse Bibliographique
L’exploitation des ressources végétales notamment ligneuses constitue l’une des stratégies paysannes adoptées pour faire face aux déficits alimentaires surtout pour les ménages vulnérables. Cette synthèse bibliographique dresse l’état des lieux de quelques contributions scientifiques et techniques relatives à l’importance socio-économique et environnementale ainsi que quelques caractéristiques écologiques de Boscia senegalensis (Pers.) Lam. ex Poir.. L’exploitation minutieuse de documents scientifiques en ligne notamment des articles scientifiques et des thèses ainsi que les documents fournis par Sahara Sahel Food a servi à la réalisation de cette étude. Il ressort de l’analyse bibliographique que cette ressource revêt une importance capitale pour les communautés sahéliennes. Il s’agit de son importance dans l’alimentation humaine (surtout en période de soudure), son usage dans la pharmacopée traditionnelle, son importance dans le stockage traditionnel du niébé ainsi que son rôle dans l’alimentation du bétail. La grande particularité de l’espèce réside aussi dans sa forte capacité de résilience. -
Restauration agronomique des glacis encroutés par la technique Zai+Paillage
Les techniques consistent à la réalisation des étapes suivantes : Épandre de la paille sur le sol encrouté juste après la récolte en raison de 150 à 200 g de tiges/m² soit 1,5 à 2 t/ha; creuser avec des dabas, des poquets de 20-30 cm de diamètre et 30 cm de profondeur, trois mois avant la saison prochaine, identifier le sens de la plus grande pente. -
Flore et structure des peuplements ligneux des pâturages naturels de la région de Maradi
Ce travail porte sur la flore et la structure des peuplements ligneux des pâturages naturels de la région de Maradi au Niger. Les données, collectées à l’aide de relevés phytosociologiques de la strate ligneuse ont été soumises à une Analyse des Correspondances Détendancée suivie d’une Classification Hiérarchique Ascendante, ce qui a permis de distinguer les différents peuplements ligneux. Les mesures dendrométriques effectuées sur tous les pieds adultes ont permis d’établir la structure dendrométrique de ces peuplements. Seules 22 espèces ligneuses ont été recensées sur ces pâturages. Elles sont réparties dans 11 familles dont les plus dominantes sont les Combretaceae (18,18 %) et les Mimosaceae (18,18 %). La diversité spécifique est faible dans tous les peuplements ligneux mais augmente avec le gradient climatique sud-nord. La structure dendrométrique montre que ce sont des formations arbustives (72,72 % de microphanérophytes), très ouvertes (4,1 à 11,6 % de recouvrement) et dégradées (structures endiamètres et en hauteurs en dents de scie pour la plupart des peuplements). Le taux de régénération est cependant très élevé dans certains peuplements, ce qui leur confère une grande capacité régénératrice. -
Contribution des produits forestiers non ligneux à la sécurité alimentaire des ménages de la Commune rurale de Tamou, au sud-ouest du Niger ( Afrique de l'Ouest)
L’importance des produits forestiers non ligneux (PFNL) et leur contribution à la sécurité alimentaire et à la réduction de la pauvreté sont généralement sous-estimées du fait que la plupart d’entre eux n’apparaissent pas dans les statistiques économiques nationales (FAO, 2010). En plus, le secteur des PFNL se déroule dans l’informel. Il n’a pas un cadre organisationnel, institutionnel et légal approprié et le secteur n’est pas suffisamment valorisé. Les PFNL occupent une place importante dans les moyens d’existence traditionnels et la culture des populations du Sahel en Afrique de l’Ouest (Hill et al., 2007). Ils constituent une nourriture de survie en période de soudure, en année de sécheresse et une nourriture d’appoint en période de pluie abondante au Sa hel (Ouedraogo et al., 2013). Ils sont également utilisés dans la pharmacopée traditionnelle pour soigner les communautés locales à moindre coût (Dibongs et al., 2011; Hama et al., 2012, 2019) et font également l’objet d’importantes activités commerciales génératrices de revenus pour les populations rurales, en particulier les femmes et les enfants qui sont fortemen impliquées dans la cueillette et la commercialisation de ces produits (Ibrah, 2005 ; Hama et al., 2010). Ils peuvent être récoltés dans la nature, ou produits dans des plantations forestières ou parcs agro -forestiers ou des arbres hors forêts (Loubelo, 2012). -
Effet des techniques de récupération des terres dégradées sur les performances agronomiques de culture et la réduction de pertes en terres : cas de Sadoré au Niger
Au Niger, la production agricole a chuté ces dernières décennies. Le pourcentage des terres dégradées augmente et l'insécurité alimentaire s'installe dans tout le pays. C'est pour contribuer à trouver des solutions durables et faciliter l'adoption que la présente étude se propose d'évaluer quelques techniques de récupération de terre. L'étude a été effectuée dans le département de Saye à l'Ouest de Niamey. Elle a concerné une expérimentation sur un terrain dégradé et a abordé l'évaluation du rendement à travers la biomasse, en appréciant les rendements du mil et du niébé selon les traitements, la mesure de ruissellement et la mesure de l'humidité du sol. -
Évaluation des actions menées au Niger dans le domaine de l'environnement (Reboisement, récupération/ restauration de terre) pendant les vingt dernières années 1984-2002
La présente évaluation tente de faire le bilan des actions réalisées, durant les vingt dernières années et de jeter les bases de réflexions pour des améliorations éventuelles futures à apporter. Elle aura pour repères essentiels les atouts et contraintes de développement, les succès et les échecs des politiques et stratégies menées, ainsi que leur implication sur l’amélioration des conditions de vie des populations et la réduction de la pauvreté. L’étude comporte trois parties, mais le présent document traite de l’évaluation des actions environnementales dans le domaine de reboisement et de la récupération des terres. -
Impacts des banquettes dans la récupération des terres dégradées au Niger
Le département de Ouallam au Niger est soumis au phénomène de dégradation des terres. La présente étude, conduite sur le plateau dégradé de Sini Bangou dans la Commune de Simiri, a pour objectif d’évaluer l’efficacité du dispositif des banquettes anti-érosives sur l’amélioration de la couverture végétale et de la qualité du sol. -
Récupération des terres dégradées à des fins agro-sylvo-pastorales dans le Sahel du Burkina Faso
Les pays sahéliens sont confrontés depuis plusieurs décennies à un processus important de désertification et de dégradation de leurs ressources naturelles et de l'environnement. -
Évolution de la végétation spontanée sur plateaux latéritiques traités par des travaux anti-érosifs dans le département de Dosso (Niger)
Les sols très superficiels des plateaux latéritiques du Niger occidental sont très sensibles à l'érosion, dès que la couverture végétale, en général contractée disparait pour des raisons climatiques ou anthropiques. Dans certains villages, les paysans mettent en application des techniques de récupération des glacis dénudés. -
Etudes des sites de récupération des terres sur l'axe Niamey-Kobadjé : Arrondissement n°5 de Niamey, Communes de Bitinkodji et Torodi
La dégradation des sols, la désertification et la sécheresse sont des phénomènes mondiaux qui représentent une menace croissante pour l’avenir de notre environnement. Ils provoquent la perte des services fournis par les écosystèmes terrestres, qui s’avèrent indispensables pour les populations et le développement économique. La production alimentaire, la disponibilité hydrique, la sécurité énergétique et d’autres services fournis par les écosystèmes intacts sont compromis par la perte continue des terres et des sols. -
Étude complémentaire et d’actualisation pour la caractérisation des sites menacés de dégradation et leurs enjeux environnementaux dans les Sept (7) Pôles de Développement Economique (PDE) du Programme de Développement de l’Agriculture Familiale (ProDAF) dans la région de Tahoua
Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de Développement de l’Agriculture Familiale (ProDAF), le renforcement de la résilience des communautés face au changement climatique constitue une des priorités majeures pour l’atteinte des résultats en matière de développement de l’agriculture familiale. A ce titre, le ProDAF s’est assigné objectif global de contribuer à assurer durablement la sécurité alimentaire des ménages ruraux et au renforcement de leurs capacités de résilience aux crises, tout en inscrivant dans la Stratégie de développement durable et de croissance inclusive (SDDCI).. Le programme vise Spécifiquement à accroitre durablement les productions des petits producteurs agro-sylvo-pastoraux, à améliorer les activités de post-production et de commercialisation des productions des petits producteurs agro-sylvo-pastoraux organisés des régions de Maradi, Tahoua et Zinder. -
Les produits Forestiers Non-Ligneux au Niger : Connaissances actuelles et tendances
Dans cette étude nous tenterons de collecter les données disponibles sur l'utilisation et l'exploitation des PFNL au Niger, d'évaluer leur importance relative, d'analyser les tendances passées, actuelles et futures de la consommation, de la commercialisation et de l'exportation de ces produits et enfin d'analyser les contraintes pour l'amélioration de la collecte des données statistiques. Il n'est pas question ici de faire une évaluation quantitative du potentiel des PFNL au Niger et de leur contribution à l'économie du pays. Cette étude demandera des moyens plus importants et pourrait être envisagée, lors des prochaines étapes, pour les produits les plus importants. -
Appui portant sur la capitalisation des pratiques de gestion durable des terres au Niger (CAPGDT)
Les discussions avec les différentes directions et services spécialisés des structures visitées (voir liste des structures et personnes rencontrées en annexe 1), lors de la mission du 26 mai au 8 juin 2019 à Niamey des experts base de données et système d'information géographique (SIG) (M. GARBA, Assoumane et M. CAPOCHICHI Alexis), ont permis d’identifier les divers systèmes de bases de données et SIG relatifs aux initiatives de gestion durable des terre (GDT) existants ou les applications /données spécifiques au sein de ces structures.Le recensement (non exhaustif, étant donné le peu de temps disponible) a permis de faire apparaitre, très tôt, l’existence de quelques bases de données sectorielles non opérationnelles et le manque de SIG spécialement
dédié à la GDT. -
Bilan environnemental et social de la mise en œuvre des activités du Projet de Gestion Intégrée des Écosystèmes entre le Niger et le Nigeria de l’antenne du projet de Birni N’Konni dans la région de Tahoua au Niger
Le présent TFE s’est intéressé au bilan environnemental et social du Projet de Gestion Intégrée des Ecosystèmes entre le Niger et le Nigeria de l’antenne du projet de Birni N’Konni dans la région de Tahoua au Niger. La méthodologie appliquée est axée sur la recherche documentaire et à la collecte de données sur le terrain à travers les entretiens et les visites terrains. Le projet a consisté à réhabiliter 120 ha de terres dégradées, à planter 30.000 plants forestiers, à construire 1.200 foyers améliorés, à installer 300 ml de cordons de pierres et à élaborer 3 plans communautaires de base et de gestion de ressources naturelles. A l’issue de la campagne d’entretiens et observations, nous avons démontré la contribution du projet à l’amélioration de conditions de vie dans les villages et la ré-végétalisation de l’environnement de la zone de Birni N’Konni. L’analyse de résultat fait montrer que le projet a enregistré des impacts plus positifs que négatifs (la végétalisation de plateaux ; l’amélioration de condition de vie des bénéficiaires, la réduction de consommation de bois énergie;). Les impacts négatifs sont liés aux activités de faucardages de mares où le résultat enregistré a été non satisfaisant et les personnes blessées identifiées. -
PASADEM - Composante FEM : Référence GEF-FSP-NE pour FIDA et SIP-SLM #3383 pour le FEM
Le but global et à long terme du projet en matière d’environnement et de développement est d’affronter les problèmes corrélés de la pauvreté rurale, de l’insécurité alimentaire et de la dégradation des terres en promouvant et en multipliant les pratiques durables de gestion des terres, dans le but de restaurer, de soutenir et de renforcer les fonctions productives et protectrices des ressources de l’écosystème dans la région de Maradi. -
Programme régional de gestion durable des terres et d’adaptation aux changements climatiques au Sahel et en Afrique de l’Ouest
(PRGDT)Créer les conditions techniques, politiques et stratégiques de gestion durable des terres et d’adaptation pour la réduction de la vulnérabilité des populations de l’Afrique de l’Ouest aux changements climatiques. -
Perception Paysanne des Techniques de Conservation des Eaux et des Sols et de Défense et Restauration des sols (CES/DRS) en Afrique de l’Ouest : cas du Burkina Faso et du Niger
L’Afrique sahélienne connait une baisse de la capacité productive de la ressource sol depuis les années 1970. Pour y faire face, des ouvrages de conservation des eaux et des sols et de défense et restauration des sols (CES/DRS), sont diffusés auprès des producteurs. Cette étude vise à déterminer les ouvrages les plus importants en matière de production agricole selon la perception des producteurs. La méthode a consisté à une collecte de données auprès de 194 exploitations agricoles (EA) dont 134 EA au Niger et 60 EA au Burkina Faso, à travers des questionnaires et des entretiens. -
Analyse comparative couts-bénéfices entre la plantation d'arbres et la Régénération Naturelle Assistée (RNA) des ligneux dans le centre-sud du Niger
L’objectif principal ce travail est de comparer les comptes d’exploitations des pratiquants de la plantation d'arbre à celles de la régénération naturelle assistée (RNA) pour fournir des données précieuses afin de solliciter un plus grand soutien des gouvernements et des partenaires extérieurs. La méthode d’analyse de cout-bénéfices a été utilisée pour dresser le compte d’exploitation des pratiquants de ces deux pratiques à travers des données recueillies sur la base des enquêtes individuelles auprès de 110 producteurs dans six (6) villages du département de Mayahi et Mirriah, dans la région de Maradi et Zinder au centre sud du Niger. Les résultats montrent que la pratique de la RNA revient moins chère aux producteurs avec un coût des charges d’exploitation estimé à 22 500 FCFA sur cinq ans, contre 924 700 FCFA pour les pratiquants de la plantation. Quant aux bénéfices, il ressort que la pratique de la RNA (79 250 FCFA) est environ deux fois plus bénéfique que la plantation d’arbres (48 000 FCFA) sur une période de cinq ans de pratique. -
Réalisation de nouveaux modèles techniques pour le traitement antiérosif et la récupération des terres dans le bassin versant du kori de Youri
Ce rapport présente et évalue les activités réalisées durant les deux premiers mois (mars et avril) dont avril a matérialisé le démarrage des travaux de récupération des terres. Cependant, l'approche aménagement des bassins versants a guidé les premières actions de confection de demi-lunes sur le plateau. Ce présent rapport fera le point de l'organisation mise en place et les résultats techniques obtenus. A la lumière des difficultés rencontrées, des suggestions d'améliorations seront faites pour la suite des travaux. Ce rapport fait suite au document d'accord de mise en œuvre de la convention de financement. -
Caractérisation des peuplements ligneux des parcs agroforestiers à Diospyros mespiliformis dans le centre du Niger
L’objectif de cette étude est de connaître l’état du peuplement ligneux des parcs à D. mespiliformis le long de Goulbi N’kaba et Goulbi Maradi. Ainsi, des relevés floristiques ont été réalisés dans des placettes rectangulaires de 1000 m2. Ces placettes sontplacées le long des transects perpendiculaires aux cours d’eau. Au total 140 relevés ont été effectués et ont donné respectivement 42 espèces le long de Goulbi N’kaba et 51 espèces sur le Goulbi Maradi. La diversité alpha est moyenne (3,78 bits) à Goulbi N’kaba et élevée (4,48 bits) à Goubi Maradi. La diversité bêta est de 0,56 montrant la dominance de D. mespuiliformis dans les deux sites. L’indice de valeur d’importance est dominé par cette espèce et est plus élevé à Goulbi N’Kaba (103,64) qu’à Goulbi Maradi (85,06). La structure démographique est irrégulière révélatrice d’un peuplement instable avec une surface terrière variant entre 8,81 et 8,85 m2/ Ha. Les densités de peuplement ligneux et de D. mespiliformis sont de 238,0 et 170,6 ; 27,84et 21,96 respectivement à Goubi N’Kaba et Goubi Maradi. Ces faibles densités sont les signes d’une surexploitation du parc. Les paramètres dendrométriques (hauteurs, diamètres et densités) présentent une différence significative dans ces sites. -
Diversité et importance des produits forestiers non ligneux d’origine végétale dans la commune rurale de Tamou, au sud-ouest du Niger, Afrique de l’ouest
La présente étude a été conduite dans la Commune rurale de Tamou, au Sud-ouest du Niger, au cours de la période du 1er avril au 25 juin 2019. Il vise à évaluer la diversité et l’importance des produits forestiers non ligneux (PFNL) dans ladite commune et à montrer que l’exploitation des PFNL contribue de manière significative à l’amélioration des conditions de vie des populations. Pour ce faire, la démarche a consisté à réaliser des enquêtes ethnobotaniques auprès des 138 ménages selon l’approche de Lawrence et al. Les résultats ont mis en évidence une grande diversité de PFNL provenant de 66 espèces végétales, dont le groupe des dicotylédones est le plus représenté. Ainsi, les PFNL d’origine végétale sont les plus diversement utilisés dans la phytothérapie (40 espèces), l’alimentation humaine (35 espèces) et la construction de l’habitat (12 espèces). Selon le classement fait par les interviewés, les feuilles de Adansonia digitata, Cassia tora, Tapinanthus globiferus, les fruits de Balanites aegyptiaca et Diospyros mespiliformis sont les PFNL alimentaires les plus importants dans la zon.e -
Cartographie des formations ligneuses de la Commune rurale d'Alléla (Département de Konni)
Cette étude s’inscrit dans le cadre de l’élaboration concertée du schéma de développement forestier durable de la Commune d’Alléla (SAF). Elle a pour objectif de connaître l’évolution et la situation actuelle des peuplements ligneux de la commune d’Alléla. -
Guide de suivi des activités programme PDL-ADM-Keita
Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de Développement Local dans l’Ader Doutchi-Majia (PDL-ADM), il a été prévu, dans le volet « récupération des terres », la restauration de 1000 hectares de terres dégradées et leur reboisement avec les espèces gommifères et l’ensemencement par des espèces locales des herbacées qui sont appétées par les animaux et adaptées aux conditions pédoclimatiques du milieu. C’est pourquoi, la Direction du Programme PDL-ADM a demandé, par lettre sans N° du 19 Février 2007 de la Coordinatrice du Programme et de l’Email du CTP du programme en date du lundi 19 Février 2007, à la Direction de l’Environnement, du Ministère de l’Environnement et de la Lutte Contre la Désertification, une mission d’appui technique sur le terrain dans le but de bien organiser les communautés bénéficiaires et préparer la campagne de reboisement 2007 et élaborer un document de projet sylvopastoral (comprenant toutes les activités de la pépinières au suivi évaluation des travaux) en vue d’atteindre les objectifs du programme. -
Etude des possibilités d’utilisation de Leptadenia hastata (Pers) Decne pour la récupération des terres dégradées sur sols dunaires et sur sols latéritiques dans l’Arrondissement Communal Niamey V/Niger
La zone sahélienne se caractérise par des sécheresses récurrentes, une dégradation accrue des sols, des rendements agricoles faibles et de périodes de famines fréquentes. La présente étude portant sur les possibilités d’utilisation de L. hastata pour récupérer les terres dégradées a été réalisée dans l’Arrondissement Communal Niamey V (Niger). L’objectif général de travail est d’étudier les possibilités d’utiliser L. hastata pour récupérer les sols sableux dunaires et les sols latéritiques dégradés. 3 sites expérimentaux ont été retenus : une zone de plateau, un champ dunaire et une pépinière. Les observations et les mensurations ont porté sur le taux et la durée de germination des graines, le bouturage des tiges, le marcottage, la survie, la croissance de racines et rameaux principaux de plants semés et boutures et l’augmentation de la longueur des rameaux des plants adultes pour la multiplication et la croissance de cette espèce. Les mensurations des diamètres du tapis, l’inventaire des espèces herbacées dont les semences sont piégées avec les charges sédimentaires suite à des courants hydriques et/ou éoliens, les diamètres et hauteurs des îlots de fertilité qu’elle forme en sols sableux, ont permis l’évaluation de sa contribution à la protection des sols. En fin la collecte des charges sédimentaires biodégradables sous les pieds et l’analyse des échantillons des sols prélevés sous son tapis et sur sol nu, ont permis l’estimation de sa contribution à la fertilisation des sols. -
Diagnostics participatifs pour la sélection des sites à potentiel de terres pastorales dégradées
La présente étude diagnostique est réalisée dans un contexte qui se caractérise par l’élaboration des Plans de Développement Communaux (PDC) des communes de Gueskérou, Diffa et Chétimari qui constituent la zone d’intervention du PADL-Diffaen ce qui concerne la récupération des terres pastorales dégradées. -
Fiche 5 : La récupération des terres encroûtées par la technique des banquettes antiérosives
Le CILSS, soucieux toujours de partager et de valoriser ses expériences, a souhaité capitaliser l’expérience de son programme « Initiative Régionale Environnement Mondial et Lutte contre la Désertification », IREM/LCD. En effet, la diffusion et le partage d’information constituent un défi majeur pour le CILSS et sont essentiels si nous voulons valoriser les alternatives durables dans la lutte contre la désertification. -
Caractéristique du Site de Makaouraci
Le site de récupération des terres dégradées du village de Makaouraci a pour coordonnées géographiques 13˚32’50.3’’ N et 009˚19’.52.1’’ E. Il est situé à 2 km du village dans sa partie Sud et à environ 22 km du chef-lieu de la commune rurale de Wacha.bLa population de ce village est de 1 969 habitants dont 928 hommes et 1 041 femmes (RGPH, 2012) -
Caractérisation et valorisation technologique du fruit de Sclerocarya birrea (A. Rich.) Hochst au Niger
Sclerocarya birrea (A. Rich.) Hochst ou Prunier d’Afrique, est une espèce forestière aux usages multiples très répandue en Afrique mais qui demeure peu étudiée au Niger malgré la présence de peuplements importants. Ainsi, l’objectif de la présente étude vise à contribuer à la valorisation de l’espèce Sclerocarya birrea au Niger. Pour cela, une étude diagnostique a été réalisée au niveau de deux régions (Maradi et Zinder) afin de mieux comprendre l’importance et les usages de l’espèce en milieu rural. Par la suite, des échantillons de fruits de l’arbre ont été collectés pour leurs caractérisations biochimiques et nutritionnelles de la pulpe et de l’amande, suivie d’une valorisation technologique en produits dérivés, également caractérisées et évalués sur le plan composition, microbiologique et sensorielle. Les résultats obtenus révèlent une forte utilisation de l’espèce sur le plan alimentaire (91-99%), thérapeutique (60-99%) prioritairement, suivies d’utilisations dans l’artisanat (90 %) et comme source d’énergie (95 %). Les parties les plus sollicitées sont les fruits, les feuilles, l’écorce et le bois. C’est une espèce protégée utilisée majoritairement par les femmes, les jeunes et les tradi-praticiens. -
Caractérisation biochimique de la pulpe et de l’amande des fruits murs de Sclerocarya birrea (A. Rich.) Hochst. consommées au Niger
L’arbre de Sclerocarya birrea ou Marula est une espèce forestière aux usages multiples très répandue en Afrique, mais peu étudiée au Niger. L’objectif général de cette étude est la caractérisation des fruits de l’espèce S. birrea afin de mieux contribuer à sa valorisation. Les échantillons ont été collectés au niveau de 7 sites de deux régions et analysés au laboratoire pour déterminer la composition biochimique selon les méthodes AOAC (1990). La caractérisation de la pulpe montre des teneurs moyennes en eau variant de 80,3 à 86%, celles en protéines, lipides et glucides sont respectivement de 3,12 ± 1,48%, 2,78 ± 0,74% et 86,30 ± 2,55% respectivement avec une valeur énergétique de 382,68 ± 7,56 Kcal. L’amande est composée en moyenne de 6,08 ± 1,74% d’eauet 3,96 ± 0,39% de matières minérales. Elle est cependant assez riche en protéines (35,2 ± 2,47%) avec un taux important de matières grasses (46 ± 5,97%), de glucides de 14,8 ± 6,50%. L’énergie moyenne calculée est de 614 ± 29,3 Kcal. Il n’y a pas de différence significative de la composition des fruits. S. birrea démontrent ainsi une grande potentialité qui nécessite une meilleure valorisation et une vulgarisation pour contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle. -
Valorisation technologique de la pulpe et de l’amande des fruits de Sclerocarya birrea (A. Rich.) Hochst. au Niger
L’arbre de Sclerocarya birrea ou Marula est une espèce forestière aux usages multiples très répandue en Afrique et peu étudiée au Niger. Cette étude porte sur la transformation de ses fruits afin de mieux contribuer à sa valorisation technologique. Les échantillons ont été collectés au niveau de deux régions suivi de leurs transformation par extraction de jus de pulpe et d’huile d’amande avant de faire leur caractérisation physicochimique et biochimique au laboratoire. Les résultats ont montré que le degré Brix, le pH et l’acidité titrable du jus de pulpe ont varié respectivement de 8.40 ± 0.36 à 11.80 ± 0.20 °B; 2.55 ± 0.73 à 2.67 ± 0.66 et 7.77 ± 0.25 à 18.92 ± 0.52 %. Les indices de qualité des huiles extraites des amandes ont varié de 7.4 ± 0.01 à 18.71 ± 0.01 KOH/g pour l’indice d’acidité; 275.34 ± 0.02 à 298.03 ± 0.01 mgKOH/g pour l’indice de saponification; 7.23 ± 0.02 à 22.96 ± 0.01 I2/100g pour l’indice d’iode et de 0.16 ± 0.01 à 9.2 ± 0.00 méq O2 /kg pour l’indice de peroxyde. Le profil des acides gras des huiles montre une richesse en acides gras saturés,mono et poly insaturés avec des 3, 6, 7 et 9. Les fruits de S. birrea démontrent ainsi une grande potentialité et une composition très riche et exploitable dans plusieurs domaines et peut être une alternative pour contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages ruraux.