Un biopesticide est un pesticide dérivé des matériaux naturels comme les bactéries, les plantes, … Kiota avec une solution d’ail et Djoga (Torodi) avec un mélange feuille de neem + piment + tabac. Les produits à base de neem se vendent aux Etats Unis (homologué en « bio ») ou en Europe. Pas d’arbres de neem dans ces pays Au Niger nous en avons.
L’objectif de ce module de formation est de sensibiliser les producteurs aux méfaits des pesticides sur la santé de l’homme et de l’environnement, connaitre les plantes à vertus pesticides sur les quels des travaux de recherche ont permis de voir leur efficacité, apprendre à fabriquer eux même les produits à base de ces plantes, les intégrer dans un programme de lutte intégrée sur leur parcelle.
Cet article porte sur la fabrication d'insecticide à base de Tabac contre les pucerons mineuses des feuilles, les charançons, la mouche blanche, les chenilles, la rouille du haricot et du blé
En agriculture et encore davantage en agroécologie, il est intéressant de valoriser certaines substances naturelles pour les cultures. C’est le cas notamment des substances contenues dans les Préparations Naturelles Peu Préoccupantes (PNPP) définies par la Loi d’Avenir Agricole.
La présente liste a été établie par les Chambres Régionales d’Agriculture (CRA) du Niger et le Réseau National des Chambres d’Agriculture (RECA). Les conseillers agricoles des CRA prennent en photo les pesticides en vente dans les boutiques, sur les marchés, par les vendeurs ambulants ou utilisés par les agriculteurs. Ces photos sont ensuite transmises au RECA qui fait la synthèse des produits enregistrés. La liste comprend des produits homologués par le Comité Sahélien des Pesticides (CSP) pour utilisation sur les cultures au Niger, des produits non homologués par le CSP mais aussi des produits dont la vente et l’utilisation sont interdits au Niger.
Cette liste présente les produits insecticides et acaricides qui ont été trouvés en vente au Niger ou utilisés par les producteurs. Elle a été établie au cours du second semestre par les Chambres Régionales d’Agriculture (CRA), le RECA, et de plus en plus par les producteurs membres des groupes WhatsApp, qui prennent les photos des produits qui leur sont proposés pour savoir s’ils sont homologués et comment les utiliser.
Au Niger, des dégâts considérables sont enregistrés sur les légumineuses à graines pendant leur stockage. Pour cela, des produits chimiques sont utilisés pour la conservation de ces denrées. L’objectif de cette étude est d’appréhender le mode d’utilisation des insecticides de stockage contre les bioagresseurs de Niébé. Une enquête a été réalisée en utilisant les questionnaires semis structurés auprès de 404 producteurs chefs des ménages dans 16 villages cibles. L’étude fait ressortir que 91,8% des exploitants utilisent des insecticides dans la conservation du Niébé principalement les produits homologués (76%) à savoir Phostoxin (55,94%), Justoxin (16,58%), Rambo (0,50%), Lamda super 2.5 EC (1,73%), Calthio (0,99 %) et les produits non homologués (16%) à savoir Executor (5,20%) et Superdelvap (10,89%). Cette utilisation des produits chimiques varie en fonction des Régions (Dosso, Tillaberi, Maradi).
Il s’agit d’un bio insecticide à base d’ail, efficace, entre autres, contre les araignées et les mouches blanches. Il traite également les maladies qui frappent les plants de tomates.
Le bouillon de chaux soufré est aussi appelé « bouillon
révolutionnaire » en Amérique du Sud. Il s’agit d’un fongicide (polysulfure de calcium) qui permet de lutter potentiellement contre une cinquantaine de maladies cryptogamiques dues aux champignons.