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Le mouton Koundoum au Niger
Le mouton Koundoum représente le principal mouton à laine du Niger. Il est élevé sur les bords du fleuve Niger et dans les îles qui jalonnent le fleuve, depuis la frontière du Mali jusqu’à Kollo. C’est un mouton de petite taille (60 cm de hauteur et 30 kg de poids pour le mâle). La couleur noire est la plus fréquente. La viande est réputée de qualité car ce mouton produit une viande « maigre » c’est-à-dire sans graisse et très tendre. -
Stratégie nationale et plan d’actions pour la conservation durable des éléphants au Niger
Au Niger, les populations d’éléphants d’Afrique (Loxodonta. africana) estimée entre 1000 et 1100 individus, sont confinées d’une part dans le parc W qu’il partage avec le Bénin et le Burkina et d’autre part dans la partie sud de la réserve de Faune de Tamou et dans le centre- sud du pays (Madarounfa) en partage avec le Nigéria. Les éléphants symbole de puissance et de force, jouent un rôle important dans divers domaines, notamment l’écologie, l’économie, les arts et les cultures. Ils sont reconnus pour leur contribution significative dans le maintien de la physionomie des écosystèmes forestiers et savanicoles et dans la régénération des espèces végétales. Ils constituent également un potentiel important pour le développement du tourisme surtout dans les zones de savanes et dans les clairières des zones forestières. Cependant cette espèce est sujette à plusieurs problèmes liés à sa conservation qui sont, entre autre le braconnage et la diminution de son espace vital ainsi liée particulièrement à la croissance démographique, aux défrichements, aux déboisements, aux sécheresses récurrentes et aux changements climatiques. Ces phénomènes font que l’homme et l’éléphant se partagent le même espace, ce qui entraine des conflits de cohabitation. Les dégâts causés aux cultures, aux greniers, aux bétails et autres infrastructures sans oublier les blessures ou la perte de vies humaines poussent les populations à percevoir l’éléphant comme un fardeau économique et social qui pèse sur eux. La survie à long terme de l’éléphant ne dépendra pas seulement de la science, mais aussi des solutions qui tiennent compte de la dimension politique, économique et sociale. -
La race de mouton Koundoum au Niger : étude morpho biométrique et description du système de production
La diffusion des races très productives entre les pays en développement va de pair avec une négligence des races locales, qui sont bien adaptés à leur milieu, mais souvent montrent de faibles rendements. Ainsi, au Niger, le troupeau de moutons Koundoum diminue rapidement. Le Koundoum est l'un des rares races de moutons de laine d'Afrique et montre d’importantes qualités d'adaptation à son milieu d’origine, à savoir les pâturages humides sur les rives du fleuve Niger. -
Ovins de race koundoum
Dans le cadre du projet développement des petits ruminants au Niger, l’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) a caractérisé et amélioré les races ovines du Niger dont le mouton Koumdoum qui est une race menacée et localisée dans la région de Tillabéri. -
Ovins de race ara ara
Dans le cadre du projet développement des petits ruminants au Niger, l’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) a caractérisé et amélioré les races ovine du Niger dont la ovine Ara Ara. -
Ovins Oudah variété bicolore
Dans le cadre du projet développement des petits ruminant s au Niger, l’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) a caractérisé et amélioré les race ovine du Niger dont la race peulh Oudah de variété bicolore -
Grandes aires protégées des zones sahélo-sahariennes : quelle contribution à la conservation ?
Les grandes aires protégées d’Afrique de l’Ouest situées dans des zones arides, sont localisées dans les écorégions (WWF) « savane d’acacia sahélienne », « désert du Sahara » et « steppe et zone boisée du sud du Sahara ». Elles sont réparties dans cinq pays : le Burkina Faso (Réserve Sylvo-pastorale et partielle de faune du Sahel), le Mali (Réserve partielle de faune d’Ansongo Ménaka), la Mauritanie (Guelb er Richât), le Niger (Réserves naturelles nationales de l'Aïr et du Ténéré, de Termit et de Tin Toumma (en cours de création)) et le Tchad (Réserve de faune de Ouadi Rimé - Ouadi Achim).
Ces aires protégées ont généralement des superficies très importantes (1 500 000 ha au minimum chacune) et sont situées dans des zones où la densité de population est très faible. On peut très schématiquement les diviser en trois groupes : les aires protégées classées dans les années 1950-1970, qui ont perdu une grande partie de leur intérêt premier, et dont la question de la vocation se pose aujourd’hui ; les aires protégées classées plus récemment où des projets de nouveau zonage sont en cours, et enfin les nouvelles aires protégées en cours de création. -
État des Ressources Génétiques Animales dans le Monde : rapport national
Le Comité Consultatif National sur les Ressources Zoogénétiques a eu pour mandat l’élaboration d’un plan national de Gestion des Ressources Génétiques des animaux d’Elevage, le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre des programmes portant sur entre autres l’inventaire et la caractérisation de toutes les espèces et races animales domestiques, la capitalisation des expériences en matière de promotion des races animales et l’élaboration des plans nationaux et des stratégies en matière de Gestion des ressources Génétiques Animales d’élevage. -
Aspects socio-économiques et techniques de la conservation du mouton Koundoum au Niger
Le mouton Koundoum représente le principal mouton à laine du Niger et est exclusivement élevé dans les îles et sur les bords du fleuve Niger, depuis la frontière du Mali jusqu’à Niamey. Il constitue une source de nourriture et de revenus pour les agriculteurs ruraux de cette zone. Cette race est reconnue pour sa production de laine et sa remarquable adaptation à l’humidité dans la vallée du fleuve Niger. Peu d’informations sont disponibles sur les caractéristiques de cette race alors qu’on assiste à une régression drastique de son effectif. La documentation des caractéristiques d’une race est importante pour son utilisation et sa conservation. Cette étude a été entreprise pour documenter (i) le système de production et les caractéristiques morphobiométriques du mouton Koundoum, (ii) les préférences des éleveurs et leur disposition à payer ou à recevoir une compensation pour les caractéristiques des ovins, (iii) les caractéristiques de reproduction du mouton Koundoum et (iv) les points de vue des parties prenantes potentielles susceptibles de contribuer à la réussite de la gestion et la conservation de la biodiversité des animaux d'élevage au Niger. -
Etude complémentaire sur la diversité de la faune dans le bassin versant de Badaguichiri et analyse des expériences de gestion
Cette étude tente de tracer à travers la documentation existante, la présence, la dynamique et la diversité de la faune dans le bassin versant de la vallée de Badaguichiri, principalement dans les Départements de Illéla, Bagaroua, Keita et Bouza concernés par le projet. Sur la base de documentations de politique nationale ou de mise en oeuvre de différentes interventions de gestion ayant eu cours durant les trente dernières années, elle met l’accent plus particulièrement sur : une analyse de la présence, de l’état et de la diversité de la faune terrestre et aquatique dans le bassin versant de Badaguichiri étendu à toute la région de Tahoua, une analyse des expériences de gestion locale appliquées en y relevant les forces et les faiblesses, l’identification des besoins d’amélioration de la gestion appliquée, une proposition de gestion des ressources fauniques propre au bassin versant de
Badaguichiri. -
Evaluation socio-économique du potentiel de diffusion du zébu Azawak sélectionné au Niger
Le zébu Azawak est en sélection à la station de Toukounous depuis 1954, la multiplication étant assurée dans les centres secondaires de multiplication de bétail de Fako et Ibécétane. Actuellement, cette sélection a obtenu des progrès génétiques substantiels, cette race présente de très bonnes aptitudes laitières (10 litres de lait par jour en station) et bouchères (550 kg en station). Depuis quelques années, l’amélioration des autres races bovines locales privilégie le croisement avec le zébu Azawak par l’insémination artificielle ou la monte naturelle.
La présente thèse contribue à l’évaluation du potentiel de diffusion du zébu Azawak dans les systèmes d’élevage traditionnels au Niger par l’étude (1) des motifs d’élevage et critères en usage pour la sélection des reproducteurs de zébu Azawak dans les systèmes d’élevage traditionnels (correspondant à une caractérisation du contexte de l’amélioration), (2) des préférences des éleveurs et de leurs dispositions à payer pour les qualités recherchées (correspondant à une caractérisation de la demande en amélioration génétique), (3) des gains attendus de la sélection et de la diffusion (correspondant à une caractérisation de l’offre en amélioration génétique) et (4) de la perception, parmi les bénéficiaires-cibles et les autres acteurs du système d’innovation, des priorités, voies et moyens de l’amélioration génétique bovine au Niger (correspondant à une rencontre entre l’offre et la demande). -
Note de travail sur les systèmes de production agricole dans la
commune de Doungou (Matameye)Cette note a été rédigée à la suite de deux missions courtes réalisées par la Chambre régionale d’Agriculture du Zinder en juillet et août 2009. Elle a pour but de lancer la réflexion sur les systèmes de productions des communes concernées par la PASR afin de travailler sur les scénarios d’améliorations possibles. Elle n’a de sens que si les différents acteurs concernés apportent leurs observations et contributions. Elle concerne les systèmes de production en culture pluviale sur dunes principalement.
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État de dégradation de l'habitat de la girafe (giraffa camalopardalis peralta Linneaeus, 1758) au Niger
Cette étude fait le point sur l'état de l'habitat de la girafe afin de dégager les principales tendances évolutives. La population de girafes est passée de 62 à 175 individus de 1998 à 2007. Pour atteindre cet objectif de connaissance de l'état de dégradation de l'habitat, une évaluation de l'impact de l'occupation des sols (notamment de ceux occupés par la brousse tigrée, habitat principal de la girafe) par analyse diachronique fondée sur l'interprétation des images satelitales Landsat de 1986 et 2003 a été réalisée à l'aide du logiciel Arc View 3.2. -
Note sur les visites des fermes / exploitations agricoles Investissement réduit, main d’œuvre locale et cultures pluviales
Dans le cadre de la mise en place du nouveau dispositif du Centre d’Information et d’Accompagnement des Promoteurs Agricoles (CIAPA) dans les régions d’intervention du PromAP, l’approche « visite terrain » a été privilégiée, afin de permettre l’adéquation des services fournis avec les réalités du terrain. Des visites ont réalisé dans la région de Dosso pour élargir les références sur des exploitations / fermes souvent qualifiées de « type agrobusiness » qui ne sont pas des exploitations agricoles familiales classiques. Ces exploitations se caractérisent, en général, par des investissements importants en équipement et matériel et sont dirigées par des personnes ayant ou ayant eu une autre activité que l’activité agricole. -
Diagnostic participatif de la diversité de morphotypes et des connaissances locales en matière de culture du Voandzou (Vigna Subterranea L.) au Niger
Le voandzou (Vigna subterranea L.), troisième légumineuse alimentaire en Afrique, est la plus importante en termes de production et de consommation après l’arachide (Arachis hypogeae L.) et le niébé (Vigna unguiculata walp.). La valorisation de cette culture représente une des meilleures alternatives pour assurer la sécurité alimentaire des populations face à la baisse de la production des cultures vivrières comme le mil, sorgho ou le blé. Pour atteindre cet objectif, une meilleure connaissance de la diversité génétique de cette culture s’avère plus que nécessaire. C’est ainsi qu’une prospection suivie de collecte des accessions a été effectuée sur l’ensemble du pays. -
Irrigation de complément et culture du sorgho au Burkina Faso
L’étude vise à comparer l’effet de l’irrigation de complément sur le sorgho avec les impacts liés à deux techniques d’économie en eau éprouvées en cultures pluviales que sont : le labour suivi de buttage cloisonné et les semis sur des billons cloisonnés. L’étude a été réalisée au Burkina Faso, d’une part à Saria en zone nord-soudanienne et, d’autre part, à Sabouna, en zone sahélienne, avec des pluviométries moyennes annuelles respectives de 750 et 400 mm. La pluviométrie actuelle au Sahel ne semble pas permettre aux techniques d’économie de l’eau d’être plus performantes que l’irrigation de complément. -
Guide de formation en lutte participative contre le striga dans le système de culture à base de sorgho
Le présent guide de formation est élaboré dans le cadre du projet : « Promotion des variétés de sorgho résistantes au Striga pour réduire les crises alimentaires dans la zone sahélienne Burkina Faso, Mali, Niger, Sénégal», projet financé sous l’Initiative pour la Réponse Globale à la Sécurité Alimentaire (IRGSA). Une initiative spéciale du gouvernement américain à travers USAID, destiné à aborder la question de la sécurité alimentaire dans la sous-région. Ce projet est géré par le CORAF/WECARD et coordonné par l’Institut d’Economie Rurale (IER) au MALI. Le manuel vise donc l’adoption par les producteurs du sorgho, des technologies améliorées de lutte contre le Striga pour faire face aux crises alimentaires que connaît actuellement l'Afrique de l’ouest et du centre. -
Irrigation de complément et culture du sorgho au Burkina Faso
L’étude vise à comparer l’effet de l’irrigation de complément sur le sorgho avec les impacts liés à deux techniques d’économie en eau éprouvées en cultures pluviales que sont : le labour suivi de buttage cloisonné et les semis sur des billons cloisonnés. L’étude a été réalisée au Burkina Faso, d’une part à Saria en zone nord-soudanienne et, d’autre part, à Sabouna, en zone sahélienne, avec des pluviométries moyennes annuelles respectives de 750 et 400 mm. La pluviométrie actuelle au Sahel ne semble pas permettre aux techniques d’économie de l’eau d’être plus performantes que l’irrigation de complément. Au cours de l’année 1987, à Saria en zone plus humide, les techniques d’économie d’eau éprouvées en cultures pluviales ont induit des rendements en sorgho-grain significativement supérieurs à ceux obtenus avec l’apport d’une irrigation de complément de 53 mm pendant les «trous pluviométriques». -
Distribution et diversité de la faune aviaire de la ville de Niamey et de sa principale zone humide, le fleuve Niger
L’urbanisation des villes altère la naturalité des espaces qu’elles occupent. Cette situation impacte surement la diversité et la distribution de la faune aviaire. Ce travail, le premier du genre dans Niamey, a pour objectif d’apprécier la diversité et la distribution de l’avifaune en lien avec les différents types d’habitations de la ville de Niamey et de sa zone humide. La méthode consiste à dénombrer les oiseaux sur des transects qui passent dans chaque commune et sur le point fixe choisi sur le Fleuve. Les dénombrements se font de 7 h à 9 h30 et de 16 h30 à 18h30 sur l’ensemble des sites. Cela a permis de recenser 38 espèces pour toute la ville de Niamey avec respectivement 18, 22, 18 et 21 espèces sur les transect 1, 2, 3 et le fleuve.. Les résultats montrent que les espèces les plus ubiquistes sur les trois transects sont : Streptopelia senegalensis,Lamprotornis purpureus, Bubulcus ibis. Les moins observées sont: Milvus migrans, Merops orientalis, Sylvietta brachyura, Nilaus afer, Uraeginthus bengalus. Sur le fleuve, les plus ubiquistes sont : Bubulcus ibis et Ardea cinerea et les moins observées sont : Ardea alba, Ardeola ralloides, Actophilornis africana, Tringa nebularia et Melanitta nigra. -
Termit et Tin-Touma refuges de la faune au Niger
La Réserve naturelle nationale de Termit et de Tin-Toumma est une réserve naturelle créée en 2012 et située au Niger. -
Phenotypic Characterization of Local Chickens in West Africa : Systematic Review
This review analyzes the processes of phenotypic and morpho-biometric characterization of West African local chicken. Data were collected on a set of 44 articles, and other reference documents were used to analyze and discuss the data collected. Existing studies on the phenotypic and molecular characterization of local chicken populations in West Africa indicate the presence of a wide variety of plumage colors and conformations, and intra-population genetic diversity. However, none of these studies have been able to identify the existence of a differentiated subpopulation that can be assimilated into a distinct race. -
Communication participative dans les champs école paysans pour l’amélioration des systèmes de cultures pluviales dans le Département de Diffa au Niger
La présente étude a pour objectif d’évaluer l’efficacité et le rôle de la communication participative dans les champs école paysans (CEP) mis en œuvre par la Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) de Diffa (Niger). La méthodologie utilisée s’est appuyée sur la recherche documentaire, l’observation directe, les enquêtes de terrain auprès des apprenants, des responsables des CEP et des encadreurs (CRA). Au total, 112 personnes, réparties en 96 apprenants, 12 responsables de CEP et 4 encadreurs de CRA, ont été enquêtées sur six sites d’intervention du CRA/Diffa dont trois sites dans la commune urbaine de Diffa, deux sites dans la commune rurale de Gueskerou et un site dans la commune rurale de Chetimari. L’analyse des données a été faite au moyen du logiciel Sphinx V5. Les résultats de l’étude ont montré des taux de l’ordre de 80% à 100% pour le degré de participation au CEP des apprenants, un niveau de connaissance de 100% du thème principal. -
Écologie de la reproduction de Dendrocygna viduata Linnaeus, 1766 (Dendrocygne veuf) dans la vallée du fleuve Niger
L’étude est menée sur les sites d’Ayérou, Kandadji et Kokorou où subsiste encore une importante population de Dendrocygna viduata. L’objectif de cette étude est de comprendre l’écologie de la reproduction (paramètre mesurable et non mesurable) de Den drocygne veuf dans la vallée du fleuve Niger, afin de capitaliser les connaissances en vue d’une gestion écologique durable de cette espèce et de son habitat. La méthodologie appliquée consiste d’abord à la recherche systématique des nids sur les sites. Ensuite, les nids détectés seront numérotés par un code alpha numérique par ordre de détection puis localisé à l’aide d’un GPS, la position et diverses données seront collectées telle que le nombre d’œuf, la végétation observée autour des nids (espèce, hauteur, recouvrement %), le diamètre interne et externe du nid.