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Système de Riziculture Intensive (SRI)
Fiche technique montrant comment pratiquer la riziculture intensive -
Lutter contre la mineuse de l’épi du mil sans pesticides, c’est possible !
Tous les producteurs du Niger redoutent le ravageur du mil qui est appelé en français la chenille mineuse de l’épi, en Haoussa murzouna et en Zarma guéri-guéri. Cette chenille s’attaque au mil quand les chandelles sont sorties et que les producteurs espèrent une bonne récolte. Elle
est capable de détruire une bonne partie de la récolte ou même de la totalité.
Les années où cette chenille s’attaque au mil, elle peut être présente dans tous les champs d’un terroir et il est impossible de la traiter en utilisant des pesticides. Mais il existe un autre moyen de lutter contre la mineuse de l’épi.
Nous allons partager avec vous l’expérience de l’élevage d’un de ses plus redoutables ennemis qui se nomme Habrobracon. -
Fiche technico-économique pour le riz hors aménagement Région de Diffa
Le riz hors aménagement est cultivé sur les sols de bas-fonds argileux et riches. En irrigué, des casiers sont préparés pour le repiquage des plants de riz issus des pépinières. Le riz est en grande partie utilisé pour la consommation locale. 30% de la production régionale provient des sites hors aménagements selon l’ONAHA de Diffa. C’est l’une des productions irriguées majeures de la région après le poivron. La région compte plus de 700 ha en hors périmètre grâce aux ouvrages de contrôle des mares semi permanentes. -
La promotion des cultures maraîchères à travers des petits périmètres irrigués collectifs féminins ou mixtes
Le projet initial vise à améliorer la sécurité alimentaire et les moyens d’existence de 100 ménages agriculteurs du village de Bala-Gouré (Zinder) à travers la promotion des cultures maraîchères. -
Manuel Technique sur le SRI en Afrique de l’Ouest
Le Système de Riziculture Intensive ou SRI est une méthode agro-écologique et intelligente face au climat qui permet aux agriculteurs de produire plus de céréales en utilisant moins de semences et d'eau, et moins d'intrants achetés. Contrairement à d'autres stratégies agricoles, le SRI ne repose pas sur des projets d'infrastructures, de nouvelles variétés ou d’engrais, d'herbicides ou de pesticides pour augmenter les rendements. Le SRI est plutôt une approche de gestion des cultures basée sur la connaissance conduisant à l'amélioration de la croissance et de la productivité des plantes. Ce résultat est obtenu en augmentant l'expression du potentiel génétique des plants de riz pour une meilleure productivité. -
Etat des lieux de la riziculture : Cas du Niger
Afin de déterminer de façon spécifique les activités et le budget du projet de chacun des pays, il est apparu nécessaire de recruter un consultant national pour faire l’état des lieux de la riziculture, dégager les insuffisances au niveau de ce secteur et les axes prioritaires.
Le présent document représente donc l’état des lieux de la riziculture au Niger et s’articule autour de 12 principaux points -
Les cultures légumières en agriculture biologique
Ces fiches ont pour objectif d’éclairer le maraîcher débutant sur la programmation des mises en culture, puis de l’aider à réaliser les différents travaux d’entretien depuis la fertilisation jusqu’à la vente. Elles peuvent aussi aider l'‘apprenant à élaborer son projet d’installation, en apportant un complément aux connaissances de base acquise par ailleurs. -
Normes techniques et pratiques locales des producteurs dans les périmètres rizicoles irrigués de Toula et de Bonféba au Niger
Au Niger, la riziculture contribue pour beaucoup dans la sécurité alimentaire des populations. Les différents investissements effectués par le pays ont permis de promouvoir la riziculture irriguée dans la vallée du fleuve avec deux récoltes de riz par an et donc d’augmenter significativement les productions. Mais, force et de constater que les normes techniques censées être en application sur les périmètres rizicoles irrigués ont subi des changements au fil des années réduisant, ainsi, les performances espérées de cette riziculture moderne. La présente étude avait pour objectif d’analyser l’évolution des normes techniques de la production du riz et les pratiques locales dans les périmètres irrigués. -
Gestion intégrée des principaux ravageurs et maladie des cultures maraîchères au Niger : connaissance et utilisation des pesticides
Le pesticide , substance utilisée pour combattre les ennemis des cultures animale,insecte ou plante. -
Rapport de capitalisation des résultats de la deuxième phase du projet iesaII
L’IESAII vise à améliorer la sécurité alimentaire et la résilience aux changements climatiques des populations les plus vulnérables des zones rurales via la maitrise de l’eau et le renforcement des capacités techniques et organisationnelles des producteurs. Il devrait contribuer également à améliorer durablement les revenus, l’alimentation et la nutrition des groupes cibles via l’intensification, la diversification, la valorisation de la production agricole, et le renforcement des capacités des acteurs. Les activités proposées répondent au souci du Gouvernement du Niger à développer le secteur rural et à soutenir ses efforts en matière de sécurité alimentaire. Les activités s’inscrivent plus particulièrement dans la perspective de l’atteinte de l’objectif global de la stratégie de l’initiative 3N. Le Projet contribue à la réalisation des priorités et produits du document cadre de programmation de pays (CPP) de la FAO. Le projet est aligné aux cinq (5) axes de priorité de la coopération espagnole. -
Projet de lutte biologique contre la mineuse de l’épi (heliocheilus albipunctella de joannis), important ravageur du mil au Niger
La mineuse de l’épi du mil (MEM), heliocheilus albipunctella de joannis (Lepidoptera, Noctuidae) et un ravageur sérieux du mil en zone sahélienne. les attaques sont fréquentes sur le mil semé précocement. -
Note d’analyse sur la filière riz au Niger
La production. La production rizicole au Niger est estimée à 88 000 tonnes en 2013, dont 85% provient des aménagements hydro-agricoles (AHA). La superficie cultivée en riz sur les AHA atteint en année moyenne 7500 ha, sur environ 8 500 ha aménagés et rizicultivables, avec une intensité culturale très proche de 2. Les rendements sont actuellement de 5,4 tonnes/ha en hivernage et de plus de 7 tonnes en contre saison, ce qui constitue à la fois une nette amélioration par rapport aux rendements estimés au cours de la décennie précédente et une excellente performance par comparaison aux autres pays ouest-africains. Cette amélioration serait essentiellement due aux nouvelles variétés à fort rendement récemment introduites. -
Rapport de la troisième revue des programmes et de la gestion de l'association pour le développement de la riziculture de l'Afrique de l'Ouest
Cette revue est la première du genre effectuée depuis que l'ADRAO est devenu membre à part entier du système de GCRAI en 1987, évoluant ainsi de la vielle ADRAO à l'ADRAO nouvelle version -
Le riz une culture de plus en plus pratiquée dans les vallées de la Korama
Avant dans la région de Zinder, la production rizicole était quasi inexistante mais, ces dernières années, il a été constaté dans la bande sud de la région de Zinder (départements de Mirriah, Magaria, Dungass et Kantché avec Dan Borto) de plus en plus de producteurs qui s’engagent dans la production du riz (hors AHA). Cette production n’est pas très bien connue, les données sur la production de la Direction régionale de l’Agriculture lors de l’évaluation de la campagne agricole d’hivernage 2019 estiment à 4 169 tonnes la production de riz dans la région de Zinder en 2019. Cette production ne prend pas en compte le département de Kantché avec le bassin de production de Dan Borto qui compte entre 200 et 300 producteurs (Source : entretien avec les producteurs et autorités locales / Mairie). -
Cellule riz
Le présent rapport est établi moins de 3 mois après le dernier rapport semestriel de la Cellule. Chacun des 4 rapports semestriels (juillet 2000, janvier 2001, juillet 2001, résultats dans chacun des domaines d'intervention de la cellule. -
Rapport d’achèvement - Projet amélioration et mise à l’échelle du système de riziculture intensive (SRI) en Afrique de l’Ouest
Le riz est historiquement une denrée alimentaire de base en Afrique de l’Ouest. Actuellement, le taux de consommation du riz augmente plus rapidement que celui de la production. Dans le même temps, la productivité rizicole traduite en termes de rendement demeure encore faible en moyenne et la région est confrontée à d’importantes menaces liées aux changements climatiques. Il y a donc une urgence d’intensifier durablement la riziculture avec comme objectif de renverser cette tendance et que la production dépasse la consommation. Le SRI est une des pratiques permettant rapidement d’atteindre rapidement cet objectif. -
Manuel sur la gestion intégrée des principaux ravageurs et maladies des cultures maraîchères
Le présent document est élaboré dans le cadre des activités du Programme de Promotion de l'Agriculture Productive (PromAp) financé par la cCoopération Allemande. Il s'inscrit dans les activités de la composante 2 : Renforcement des capacités des prestataires de services pour la petite irrigation qui a pour objectif d'améliorer les services rendus par les prestataires étatiques et privés dans le domaine de la petite irrigation. -
La culture du riz hors aménagement dans le département de Gaya au Niger : innovation et appropriation des techniques d’une riziculture intensive
Au Niger, les besoins annuels nationaux en riz sont estimés à 266 710 tonnes de riz blanc. La production nationale ne couvrant que le tiers de ces besoins le pays est obligé, pour combler ce déficit, d’importer chaque année entre 200 à 300 000 tonnes de riz blanc (Faivre Dupaigre et al., 2006). En dehors du riz produit dans les aménagements hydro-agricoles sous encadrement technique, les autres types de rizicultures, malgré leurs importances, ne sont pas bien connus non seulement du point de vue des quantités produites mais aussi dans leurs pratiques. Pourtant le riz produit en dehors des aménagements hydro-agricoles fournit une bonne partie de la production rizicole nationale (Salifou et al., 2006. Le présent document est une contribution à la connaissance de la pratique du riz produit hors aménagement en saison des pluies dans le département de Gaya au Niger qualifié comme étant un Pôle de développement rizicole de riz pluvial, riz pluvial et irrigué et riz irrigué. -
Manuel technique Mini-Rizerie - Référentiel du Chargé de la Transformation
Le présent document est un manuel de références à l’attention des responsables de production de mini-rizeries constituées sur le modèle ESOP (entreprises de services et organisations de producteurs). Il contient toutes les informations essentielles à la bonne réussite de l’activité et il est complété par un ensemble d’outils et de méthodes que le responsable de la transformation doit maîtriser. -
Comment développer la production du riz par le système de riziculture intensive?
Le riz constitue la troisième céréale produite au Niger et représente 2,3% de la production de céréales. Tandis que le potentiel de terres irrigable est estimé à 270 000 ha, les terres exploitables en riziculture représentent 24 000 ha. Ces terre sont surtout localisées dans la vallée du fleuve dans les régions de Tillabéri et Dosso et autours du Lac Tchad. -
Comment réussir la triple culture de riz dans le département de Gaya au Niger
Au Niger les statistiques agricoles montrent que le riz constitue, après le mil et le sorgho, la troisième céréale cultivée (République du Niger, 2013). Dans les aménagements hydro-agricoles, la superficie cultivée en riz est estimée à 14.662 ha avec une production totale de 89.951 tonnes. Dans les sites non aménagés, les superficies sont estimées à 29.000 ha et les productions y afférents à 62.030 t. -
Comment garantir durablement l'accès aux engrais, aux producteurs des périmètres irrigués?
Le mode d'exploitation du riz dans les aménagements hydro-agricoles est caractérisé par la double culture du riz et nécessite, pour les objectifs de rendements recherchés, un approvisionnement régulier d'engrais de bonne qualité. Or, aujourd'hui comme l'indique plusieurs rapports, que ce soit au niveau national ou au niveau des coopératives rizicoles, la demande d'engrais est limitée par son indisponibilité. -
La culture du riz hors aménagement dans le département de Gaya au Niger : innovation et appropriation des techniques d'une culture intensive
Au Niger, les besoins annuels nationaux en riz sont estimés à 266.710 tonnes de riz blanc. La production nationale ne couvrant que le tiers de ces besoins, le pays est obligé, pour combler ce déficit, d'importer chaque année entre 200 à 300.000 de riz blanc ( Faivre Dupaigre et al. 2006). En dehors du riz produit dans les aménagements hydro-agricoles sou encadrement technique, les autres types de rizicultures, malgré leurs importance, ne sont pas bien connus, non seulement du point de vue des qualités produites mais aussi dans leurs pratiques. -
Système de riziculture intensive, une approche pour booster la production du riz au Niger
Le SRI est une nouvelle approche d'augmentation de la productivité de la culture du riz. C'est une innovation qui change les pratiques classiques de production du riz. La méthode est souple et s'adapte à plusieurs environnements. Il suffit simplement de : i) incorporer la matière organique bien décomposée au sol, ii) repiquer des plants de ris plus jeune (12 jours) à un plant/poquet, iii) repiquer plus espacé (25 cm * 25 cm) et iv) contrôler l'alternance d'assec et d'humidification. -
Notes de terrain : Mission à Gaya - février 1997
La région de Gaya exporte du mil et du sorgho : il n'y a pas de problème d'autosuffisance alimentaire 1. Le riz cultivé n'est qu'une spéculation. Il est recherché et cultivé hors aménagements et vendu au Bénin ou au Nigeria pour acheter (ou vendre)du mil,selon le marché. Seul, le riz est rentable sur les aménagements hydroagricoles. Problème : doit-on inclure, dans le calcul de rentabilité, l'amortissement de l'investissement? Ne devrait-on pas
plutôt considérer les aménagements hydroagricoles comme une subvention gratuite à l'agriculture. Sans amortissement, le riz est très rentable et les gens se disputent pour avoir des parcelles sur les aménagements hydroagricoles. En plus des cultures de riz en fond de cuvette, on fait du manioc sur les bords de la dépression. -
Acte constitutif de l'association pour le développement de la riziculture en Afrique de l'ouest
Conscient de l'importance que présente l'amélioration de la production rizicole pour satisfaire aux besoins alimentaires des peuples des pays de l'Afrique de l'Ouest et favoriser le développement économique de ces pays tenant compte de la nécessité d'un effort commun des pays de l'Afrique de l'Ouest,mené en collaboration avec d'autres pays et avec des organisations intergouvernementales et non gouvernementales, afin d'améliorer les méthodes de planification, de production, de stockage et de commercialisation du riz sans perdre de vue l'importance des autres cultures et , li cette fin , d'encourager, de promouvoir et d'organiser la recherche aux plans régional et national. -
Irrigation et intensification de la production agricole au
Sahel : perceptions paysannes sur la double riziculture et
les variétés de riz utilisées sur les aménagements hydro -
agricoles au NigerL’étude vise à cerner les perceptions paysannes sur la double riziculture et les variétés utilisées au Niger. Méthodologie et Résultats : Elle a été menée sous forme d’enquête auprès de 345 producteurs de 10 aménagements hydro-agricoles de la vallée du fleuve Niger. Malgré le caractère aléatoire de l’agriculture pluviale, le riz demeure une culture de second rang tandis que la maîtrise de l’eau à tendance à favoriser le non-respect du calendrier cultural engendrant une augmentation des coûts de production et u ne baisse des rendements. La double riziculture se caractérise par une dizaine de goulots d’étranglement (P < 0,01) dont 3 apparaissent majeures : la contrainte de main d’œuvre, l’étiage du fleuve et l’approvisionnement en engrais. Sept sources de fourniture de semences ont été identifiées tandis que près de trente contraintes sont signalées sur les variétés (P<0,001). Les plus importantes sont la faible résistance aux maladies, l’exigence des variétés en engrais et le faible niveau de rendement . -
Évaluation de la gestion de l’eau à partir de l’indice d’équitabilité et du taux de satisfaction en eau d’irrigation : cas du périmètre rizicole de Karaigorou au Niger
il s’agit, à travers cette étude, d’évaluer, à partir des indicateurs d’équité de la distribution de l’eau et du taux de satisfaction des besoins en eau d’irrigation, les performances de l’irrigation sur un périmètre irrigué afin d’identifier des possibilités d’amélioration. Méthodologie et Résultats : cette étude a été menée sur le périmètre rizicole de Karaigorou au Niger. Elle s’est basée, d’une part sur des enquêtes afin de déterminer l’équitabilité de la distribution de l’eau entre les producteurs du périmètre et, d’autre part, sur des mesures et des calculs devant permettre à déterminer les taux de satisfaction des besoins en eau des cultures. Les résultats obtenus montrent qu’il n’y a pas d’équité dans la distribution de l’eau entre les producteurs car l’indice d’équitabilité obtenu pour le périmètre est de 23% ; inférieur à 10% qui est la valeur de référence. -
Analyse de la variabilité des rendements du riz selon les variétés et les pratiques culturales : cas des périmètres irrigués de Toula, Bonféba et de Diomana au Niger
La riziculture (Oryza sativa L.) est une activité très importante au Niger pour sa contribution à l’amélioration dela sécurité alimentaire et des revenus des populations. Cependant, malgré l’existence de plusieurs potentialités(potentiel irrigable, création de plusieurs périmètres irrigués), les nigériens continuent à être dépendants du riz en provenance de l’extérieur . Parmi les difficultés que rencontre la production rizicole, la principale reste la stagnation des rendements. C’est pour comprendre les causes qui sont à la base de cette stagnation que cette étude a été menée. L ’objectif principal visé est de déterminer les facteurs induisant les écarts de rendements entre les variétés de riz selon les pratiques culturales des producteurs. -
Principaux ennemis du mil au Niger et leur controle
Le mil chandelle ou pénicillaire, Pennisetum typphoides, est une graminée particulièrement éprouvée par les insectes au Niger, ainsI que partout au Sahel. Environ une centaine d'espèce nuisible ont été répertoriées au pays sur cette culture dont, toutefois, seulement une vingtaine sont commettre des dégâts ayant une certaine importance économique. Ces dernières font l'objet du présent document, lequel traite de leurs diagnose, de leurs importance, de leurs biologie et des moyens de lutte préconisée pour les combattre. -
Lutte contre la panachure jaune du riz : Identification des sources de résistance chez le riz africain, O. GLABERRIMA
Le virus de la panachure jaune du riz, Rice Yellow Mottle Virus(RYMV), est un pathogène majeur du riz, inféodé au continent Africain. La maladie entraine des pertes de production considérables allant jusqu’à la destruction totale de la rizière. La majorité des variétés cultivées de riz appartiennent à l’espèce asiatique Oryza sativa et sont sensibles au virus. Dans l’optique de mener une lutte durable contre le virus,nous avons recherché de nouvelles sources de résistance chez l’espèce africaine de riz cultivé, Oryza glaberrima domestiquée en Afrique et ayant coévolué avec le virus. Nous avons procédé au criblage pour la résistance d’une collection de 337 accessions de O. glaberrima avec deux souches de RYMV représentatives de la diversité du virus en Afrique de l’Ouest. Cette étude a permis de mettre en évidence une résistance partielle et une résistance élevée au virus chez le riz africain O.glaberrima.Au total, ce sont 29 accessions hautement résistantes, caractérisées par l’absence de symptômes et de charge virale dans les feuilles infectées, qui ont été identifiées chez le riz africain. De telles sources de résistance ouvrent ainsi les perspectives majeures pour l’amélioration du riz O. sativa sensible, néanmoins largement cultivé en Afrique. -
La culture du riz hors aménagement dans le département de Gaya au Niger : l’appropriation des techniques d’une riziculture intensive
Cette étude est une contribution à la connaissance de la riziculture de bas fonds hors aménagement hydro-agricoles au Niger dans le département de Gaya. Méthodologie et résultats : Le travail s’est basé sur des questionnaires administrés à des producteurs de riz ainsi que sur des mesures aux champs. Il en ressort que dans le département de Gaya, le riz peut se faire en trois campagnes au cours de l’année et que certains producteurs se donnent les moyens pour le pratiquer effectivement. Dans la mise en place de la culture du riz ; de la préparation du sol jusqu’au repiquage, les producteurs tentent, plus ou moins, de respecter les normes prescrites dans les périmètres irrigués où les producteurs bénéficient d’un encadrement rapproché. Pour l’entretien des cultures, la lutte contre les adventices est manuelle mais aussi chimique avec l’utilisation d’herbicide ce qui dénote l’évolution des pratiques dans ce système de riziculture. L’alimentation en eau est pluviale mais complétée par l’eau de forage pompée grâce à des petits groupe-motopompes. -
Guide de formation sur la conduite de la riziculture
Au Niger, le riz constitue la troisième céréale après le mil et le sorgho tant au point de vue superficie que de la production. Toutefois, la production nationale qui est estimée à 70.000 tonnes de paddy, ne couvre que le tiers des besoins de consommation. Les importations (3,3 milliards de FCFA pour l’année 2002) ont tendance à augmenter d’année en année du fait notamment de la forte croissance démographique qui est de 3,1 % par an (institut de la statistique 2001). La consommation annuelle de riz par habitant est passée de 12kg en 1989 à 17,6kg en 2002. Des efforts d’intensification ont déjà été consentis par l’État qui a aménagé plusieurs milliers d’hectares pour la riziculture avec maîtrise totale de l’eau et facilité la vulgarisation des variétés améliorées (D5237, IR1529, DR54, IR8, BG90) dans les années 80. Avec le temps, ces variétés se sont avérées être peu productives et très sensibles aux facteurs biotiques et abiotiques dominants dans la région. En1997, deux autres variétés la WITA 8 et la WITA9 ont été vulgarisées. -
Évaluation des performances à l’étuvage des variétés améliorées de riz dans les pôles rizicoles de Tillabéry et Gaya au Niger
Malgré les efforts consentis par les gouvernements successifs, le développement du riz local et celui de sa commercialisation sur les marchés font face à un certain nombre de contraintes qui conduisent les acheteurs à privilégier le riz importé. Dans le but d’améliorer la situation afin d’obtenir un riz de meilleure qualité après décorticage, une étude a été menée dans les pôles de développement rizicoles de Tillabéry et Gaya. L’étude a évalué les performances de quatre (4) variétés de riz dont deux (2) largement diffusées ( Gambiaka et Saibou Tiba ) et deux (2) variétés améliorées WAB2056-2-FKR2-5-TGR1-B (FKR2 ou ARICA2 ) et FAROX5083-10-FKR3-1-1 ( FKR3 ). La méthode améliorée d’étuvage a été utilisée. Les résultats obtenus indiquent que les variétés FKR3 et Saibou Tiba ont donné des rendements en grains entiers étuvés plus satisfaisants respectivement 65,60 % et 65,04% comparés à ceux obtenus avec les variétés FKR2 (62,40% et gambiaka (61,60%). -
Principaux insectes ravageurs du riz en Afrique et méthodes de lutte non chimiques
En Afrique, les ravageurs de culture posent assez de problèmes pour la production agricole. C'est dans ce cadre que cette étude a été réalisée pour apporter des méthodes de lutte biologique aux insectes qui s'attaquent aux cultures de riz dans certains pays de l'Afrique. -
Kundin tahiyarda ayyukan noma wuza ga masu bayarda horo da manoma
Masu bayyarda horo da manoma sune gimshiƙai wajan girka ƙungiyoyin manoma cikin gandari daban. Wata raskwana da aka gudanar bai daya ta nuna cewar masu bayyarda horon da manoman dake cikin wuraren da Projet PromAP ke tahiyarda ayyukan shi na bukatar kari sani kan al4amuran noma. -
Effet de la fertilisation azotée et phosphorée sur le développement de la Panachure jaune en riziculture aquatique en Côte d’Ivoire
La crise mondiale du riz survenue en 2008 a montré l’impérative nécessité pour les pays tributaires des importations comme la Côte d’Ivoire, d’assurer leur autosuffisance. La fertilisation minérale figure parmi les cinq axes stratégiques définis pour l’accroissement de la production rizicole en Côte d’Ivoire. Sachant l’effet stimulateur de l’engrais azoté sur le développement de certaines maladies telle que la Pyriculariose du riz, un essai a été conduit dans le but de savoir l’influence d’une application optimale de l’azote sur l’épidémie de la Panachure jaune du riz ou Rice Yellow Mottle Virus (RYMV). L’étude a été réalisée selon un dispositif expérimental en SPLIT-PLOT comportant quatre niveaux d’azote (0 kg N Ha-1, 30 kg N Ha-1, 60 kg N Ha-1, 120 kg N Ha-1), trois niveaux de phosphore (0 kg P Ha-1, 13 kg P Ha-1, 26 kg N Ha-1) et 10 génotypes de riz irrigué. Les résultats ont montré que le phosphore et l’interaction NxP n’ont aucun effet significatif sur l’épidémie de RYMV. A l’opposé, les analyses ont mis en évidence un effet significatif de l’azote sur l’incidence de la Panachure jaune à des doses comprises entre 0 et 30 Kg N Ha-1. -
Dossier technique pour l'homologation de trois variétés ''NERICA'' au Niger
Le riz est une importante culture vivrière de l'Afrique au Sud du Sahara. Pourtant, la production locale reste insuffisante, les deux espèces cultivées - le riz asiatique (orysa sativa) et le riz africain (orysa glaberrima) - ayant des défauts qui limitent leurs rendement. -
Évaluation des techniques appliquées sur les périmètres rizicoles : volume I
Ce rapport fait suite à un ouvrage précédent ''Essais enquête sur les rendements - Saisons Sèche et Hivernage 1982''. Le présent rapport ne concerne que la saison sèche 1983 et uniquement les aménagements du fleuve. Deux méthodes de travail ont été comparé; le calcul des rendements d'une part et à partir de l'interview des paysans. -
Guide de formation sur les techniques des cultures maraïchères
Le présent guide est conçu pour être utilisé dans le cadre de la formation des exploitants des sites maraichers, est destiné aux encadreurs. Il comporte l'ensemble de la démarche à suivre dans la conduite des cultures maraïchères. -
L’agriculture urbaine et périurbaine : le maraîchage à Niamey (Niger)
Le document que je présente ici se propose d’étudier le développement d’une agriculture qui se pratique dans et en périphérie des grandes villes. C’est-à-dire le maraîchage urbain et périurbain, une Activité complexe dont sa pratique dans la ville de Niamey telle qu’elle peut s’observer, nous donne à voir une implication des personnes d’origine étrangère qui prend forme dans une revalorisation du monde urbain comme milieu privilégié pour repenser la production des légumes. Mais, cette remarque est révolue dans cette thèse qui fait sortir que le maraîchage soit pratiqué à Niamey par des producteurs d’origines migratoires et même des nigériens appartenant à toutes les couches de la société. Cette réappropriation de l’activité urbaine s’opère sur un mode identitaire où les projets individuels sont très importants. L’objectif de ce document est de montrer que le maraîchage contribue à la réduction de l’insécurité alimentaire dans un des pays le plus pauvre au monde et qui se situe au sahel où les conditions climatiques sont difficiles. Ce travail vise aussi à faire sortir que le maraîchage en zone urbaine et périurbaine de Niamey apporte une contribution à la réduction de la pauvreté des personnes qui y sont impliquées. -
Projet 10.000 jardins potagers en Afrique : manuel pour les formateurs
Ce manuel reprend les mêmes thèmes que le guide, mais il est pensé pour les formateurs et, de ce fait, il est bien plus détaillé et approfondi. Il illustre les motivations et le sens de chaque opération (pourquoi choisir des semences locales, faire du compost, recourir à la rotation des cultures, cultiver différentes variétés, organiser des activités éducatives) et explique comment réaliser chaque opération (de la conception du jardin à la sélection des semences, de la récupération de l’eau à la réalisation du bac à compost, etc.). Le manuel prévoit aussi une série de fiches pratiques, composées d’exemples, de photos et d’illustrations. -
Projet d'amélioration de la production du riz en Afrique de l'Ouest en réponse à la flambée des prix des denrées alimentaires (GCP/RAF/453/SPA) / Composante Niger : rapport de capitalisation des résultats
Dans le but de contribuer à la lutte contre la flambée des prix des denrées de première nécessité dans les pays de l’Afrique de l’Ouest, le Royaume d’Espagne, à travers la FAO, a accepté de financer pendant trois (3) années (2010-2012), un projet régional pour contribuer à accroître de façon durable la production rizicole nationale dans cinq (5) pays de la région dont le Sénégal, le Mali, le Niger, la Mauritanie et la Cote d’Ivoire, qui font partie des plus touchés par cette crise. -
Céleri branche
Culture préférant les sols riches en matière organique et bien drainés. Le céleri craint la sécheresse et les carences en élément minéraux (magnésium et bore). Plante sensible à l'excès de calcaire.- pH entre 6,4 et 6,8. -
Évaluation des génotypes de mil Pennisetum glaucum (L.) R. Br. pour la résistance ou la tolérance à la mineuse de l’épi de mil, Heliocheilus albipunctella De Joannis au Niger
La Mineuse de l’Epi de Mil (MEM), Heliocheilus albipunctella De Joannis est un ravageur endémique du mil en zone sahélienne. Elle est responsable de la perte de plus de 60% de la production de cette céréale. Pour l’identification des génotypes résistants ou tolérants à ce ravageur, des tests de criblage de 31 variétés ont été mis en place au niveau des 3 villages de la région de Maradi en 2016 et 2017 avec un dispositif de parcelles en blocs randomisés. L’analyse en composante principale a permis de dégager 3 groupes : 1) les variétés précoces et infestées par la MEM ; 2) celles tardives et moins infestées par le ravageur et 3) les génotypes tardifs à haut rendement. Le taux d’infestation des variétés est négativement corrélé au délai 50% floraison (r = -0,75) et positivement corrélé à l’importance des dégâts du ravageur notamment le nombre des mines (r = 0,97) et la longueur des mines (r = 0,98). -
Visite d'un jeune ayant suivi la formation des jeunes agriculteurs installé dans la commune de Tahoua
La Chambre Régionale d’Agriculture de Tahoua anime la formation professionnelle, l’installation des jeunes agriculteurs/trices. La formation des jeunes est une activité que mène la CRA avec l’appui du Projet Pôles Ruraux (PPR). A la fin de la formation, 10 jeunes sur les 16 ont décidé de prendre un crédit agricole à la BAGRI pour démarrer leurs activités et ainsi bénéficier de la subvention du PPR. -
Vers un conseil agricole qui répond aux besoins des exploitants familiaux
Les grands barrages en Afrique de l’Ouest n’atteignent pas les objectifs qui leur ont été fixés pour réduire les importations de riz dans la région, qui sont d’environ 1 milliard de dollars US par an. Bon nombre d’exploitants familiaux qui cultivent les terres irriguées par les grands barrages peinent à joindre les deux bouts. Le conseil agricole (CA) est censé appuyer ces agriculteurs, pas simplement en leur fournissant un conseil technique, mais en les connectant aussi à d’autres prestataires de services tout au long de la filière. De grands écarts existent toutefois entre les services fournis et ceux dont les exploitants familiaux ont réellement besoin. -
Gestion sociale et diagnostic des infrastructures de distribution de l'eau sur le périmètre rizicole de Saga
Ce document, présente la situation actuelle de l’état des infrastructures hydrauliques et la gestion de l’eau sur le périmètre irrigué de Saga. L’étude a été basée sur des données collectées sur le terrain, et sur quelques rapports techniques faits sur ce périmètre. Cette étude révèle un périmètre confronté à un problème d’ensablement du chenal d’amenée, au vieillissement des pompes composant la station principale de pompage et de la station ainsi que celles de la station de drainage, des ouvrages hydrauliques peu entretenus et une gestion sociale de l’eau qui ne répond pas au respect du tour d’eau dans certains Groupements Mutuels de Production (GMP). -
Niger : Lac de Guidimouni
Le lac de Guidimouni est situé dans la région de Zinder, département de Damagaram-Takaya, plus précisement dans la Commune rurale de Guidimouni. Il parcourt le long de la RN2 dans les environs de 2000 m sur sa rive droite. Le lac de Guidimouni est situé en zone sahélienne et reçoit en moyenne 300 à 400mm de pluie par an, ce qui fait de lui une zone aux contraintes climatiques moyennes. Il couvre une superficie de 338, 39 ha et forme une dépression endoréique allongée (SW-NE) sur près de 3 km de long et large de 700 m. Le plan d’eau est formé par deux grands étangs dont la profondeur moyenne dépasse rarement 1,5 m. Le lac évolue sur une plaine sableuse légèrement ondulée avec des altitudes variantes entre 390 et 395 m. Il est entouré de collines dont la hauteur maximum dépasse 590 m. Ce Lac, qui a une caractéristique morphologique d’une dépression accentuée, est alimenté de façon permanente par l’eau superficielle et de nappe à travers diverses sources dont la plus importante est la source de ʺGouzgourouʺ. Il a un haut potentiel de mise en valeur. -
Évolution des populations des champignons endomycorhiziens sur les adventices de quatre sites maraîchers de la région de Maradi au Niger
Le rôle important que jouent les endomycorhizes dans l’amélioration de la nutrition minérale et la protection des plantes est aujourd’hui largement reconnue. Cependant dans des pays comme le Niger, peu de travaux leur ont été consacrés. Cette étude a été conduite pour évaluer la mycorhization dans les parcelles de poivron pendant la contre-saison afin de connaitre le moment opportun de les récupérer dans le but de les utiliser ultérieurement dans des programmes de développement des cultures maraichères. Des échantillons de sol et de racines ont été prélevés dans 4 sites sur les 9 principales adventices du poivron. Ils ont été analysés au laboratoire et la densité des spores et l’intensité de l’infection ont été déterminées. Ces deux paramètres ont varié d’un site à l’autre et d’une plante à l’autre. Cinq espèces d’endomycorhizes à vésicules et arbuscules ont été identifiées dont 3 appartenant au genre Glomus et 2 au genre Gigaspora. Acanthospermum hispidum et Solanum nigrum ont été les plantes les plus infectées. Sur les 6 mois de l’étude, les plus fortes densités de spores et d’intensité d’infection ont été enregistrées entre décembre et janvier et les plus faibles en mars. -
De nouvelles attaques sur le riz dans les périmètres irrigués le long du fleuve Niger : des vers de terre incriminés
Si pour la majorité des agronomes les vers de terre sont des animaux bénéfiques pour les sols et les plantes, il existe plusieurs espèces de vers de terre qui sont impliquées dans de attaques du riz dans certaines régions du monde comme l’Australie, l’Inde, les Philippines et l’Afrique du Sud. L’espèce la plus impliquée dans ce genre d’attaques appartient au genre Eukerria. Mais il semble que ces vers sont incapables de se nourrir directement sur les plants de riz, car elles n’ont pas de pièces buccales masticatrices. -
Productivité et rôles socio-économiques des cultures maraîchères dans les Communes de Tibiri Gobir et de Madarounfa (Niger)
Le maraîchage est une activité prépondérante qui prend de plus en plus de l’ampleur en milieu urbain et péri-urbain. Les communes urbaines de Madarounfa et Tibiri gobir ne sont pas en reste. Dès lors, l’objectif général de cette étude est d’évaluer la productivité et les rôles socio-économiques des cultures maraîchères sur les sites d’étude. La méthode de collecte des données a essentiellement concerné des enquêtes individuelles et des focus groupes sur chacun des deux (2) sites. Au total 50 producteurs ont été retenus sur chaque site. En vue de confronter les expériences des producteurs, des focus groupes ont été faits. Il ressort de cette étude que dix-huit (18) et dix-sept (17) cultures maraîchères sont pratiquées respectivement à Tibiri gobir et à Madarounfa. Les cultures les plus pratiquées à Madarounfa sont l’oignon avec une proportion de 23% suivi de la tomate (15%), le chou (15%) et de l’anis (15%). Par contre, dans la commune de Tibiri gobir c’est la tomate (28%) qui est la représentée puis viennent l’oignon (18%) et la citrouille (13%). -
Fiche cucurbitacée
La plupart des cucurbitacées sont des plantes annuelles monoïques, c’est-à-dire qu’elles produisent des fleurs mâles et des fleurs femelles séparées, mais sur la même plante. Les fleurs femelles peuvent être identifiées en localisant l’ovaire (qui ressemble à un petit concombre, melon, ou courge en fonction de la culture) situé à la base de la fleur. La pollinisation est assurée par les insectes pollinisateurs, notamment abeilles et bourdons. Une pollinisation insuffisante conduit à des fruits avortés, déformés ou de taille réduite. -
Évaluation des niveaux de contamination en éléments traces métalliques de laitue et de chou cultivés dans la vallée de Gounti Yena à Niamey, Niger
Située en plein centre-ville et cernée par de nombreuses sources de pollution métallique, la vallée de Gounti Yena est l’une des principales zones de cultures maraîchères de la ville de Niamey. Cette étude a pour but de déterminer les teneurs en métaux des végétaux cultivés dans cette vallée. Méthodologie et résultats : Des prélèvements des échantillons de laitue (Lactuca sativa) et du chou (Brassica oleracea) ont été réalisés sur 3 sites retenus en fonction de leur proximité à des sources de pollution métallique. Les concentrations en éléments traces métalliques (ETM) des végétaux prélevés ont été analysées par spectrométrie de masse avec plasma à couplage inductif (ICP-MS) après digestion acide. Les résultats obtenus montrent une importante accumulation des ETM par le chou et la laitue cultivés dans la vallée de Gounti Yena. -
Les cultures maraichères
Pour étudier les cultures maraîchères et les cultures légumières, il s’avère nécessaire de connaître l’agriculture et ces différentes branches. L’agriculture : ensemble des activités destinées à tirer de la terre les productions des animaux et des végétaux utiles à l'homme, notamment sur le plan alimentaire. L’horticulture : science et art de la culture des fruits, des légumes, des fleurs, des arbustes et des arbres fruitiers ou ornementaux. Le domaine d’horticulture renferme plusieurs spécialités notamment : Les cultures maraîchères : c’est la production intensive de légumes et primeurs, et celui qui cultive les légumes s’appelle un maraîcher. C’est en effet du mot marais que vient le mot maraîchage : qui est un terrain qui s’étend des marécages (d’abords en un lieu bas et humide où les masses d’air ont des variations de pression très faibles) consacré à la culture des légumes, il est très humifère, tourbeux, riche en azote et convient très bien aux légumes et surtout les légumes feuilles. On parle aussi des cultures maraîchères primeurs, de saisons et contre saison. -
Le maraichage : technique de production et difficultés, rencontrées par les producteurs de moundou au Tchad
Cette étude analyse la contribution du maraichage à l’amélioration des conditions d’existence des ménages pauvres, dans la ville de Moundou au Tchad. Les ménages qui s’adonnent au maraîchage sont généralement les plus pauvres, contraints à rechercher quotidiennement les revenus monétaires et la nourriture. Cette étude a pour objectif de contribuer à la réflexion sur l’état de connaissance de la contribution du maraîchage à la sécurité alimentaire. Les données et informations ont été collectées par l’observation directe, les entretiens de groupe et les entretiens individuels à travers un questionnaire. Les résultats ont montré que les maraîchers sont majoritairement originaires de la province dont Moundou est le chef-lieu. -
Cultures maraichères
Comme tous les êtres vivants, les plantes ont besoin de nourriture pour croitre, se développer et se reproduire. L'Homme et les animaux ne vivent que d'aliments sous forme organique, c'est à dire dérivés de plantes ou d'animaux. Les plantes, au contraire, peuvent constituer des tissus organiques directement à partir d’éléments minéraux. -
Soutenir et valoriser le patrimoine de cultures locales au Burkina Faso et au Niger pour améliorer les conditions de vie et les écosystèmes : Fiche sur le gombo
Le gombo (Abelmoschus esculentus) est une herbe largement cultivée pour ses fruits qui sont consommés comme des légumes. Abelmoschus esculentus (2n = 130) est probablement un amphidiploïde (allotetraploïde), dérivé de A. tuberculatus (2n = 58), une espèce sauvage de l'Inde, et une espèce encore inconnue avec 2n = 72 chromosomes.Une autre espèce de gombo comestible se trouve dans les régions humides de l'Afrique de l'Ouest et du Centre. Décrit à l'origine comme une variété botanique (Hibiscus manihot L. var. caillei A. Chev.), il a été reconnu comme une espèce distincte (Abelmoschus caillei (A. Chev.) Stevels). Il n'y a pas de différences apparentes d'utilisation entre le gombo ordinaire (A. esculentus) et le gombo d'Afrique de l'Ouest (A. caillei), c'est pourquoi ils sont souvent mis dans le même groupe. Morphologiquement, le gombo ouest-africain diffère à plusieurs égards, mais son épicalice offre les meilleures caractéristiques discriminantes avec 5-10 segments ovales libres, 10-35 mm x 4-13 mm. -
Projet d’appui à la promotion des filières agricoles
(PAPFA)Contexte et justification. Le Gouvernement du Burkina Faso et le FIDA, tirant les leçons des performances des projets antérieurs, privilégient la conception d’une nouvelle opération, le Projet d’appui à la promotion des filières agricoles (PAPFA), qui ambitionne à consolider et mettre à l’échelle les acquis du Projet d’appui aux filières agricoles (PROFIL) et du Projet d’appui au secteur privé en milieu rural (PASPRU), financés par le FIDA et clôturés en juin 2017. À travers le développement de quatre filières agricoles, que sont le riz, le maraîchage, le sésame et le niébé, le PAPFA contribuera à la réalisation des objectifs stratégiques du Plan national de développement économique et social (PNDES) 2016-2020, dont en particulier l’amélioration de la productivité agricole, de la valorisation des productions agricoles et de la promotion de l'entreprenariat pour faire face au faible taux de croissance en milieu rural. -
Intégration Maraichage Pisciculture (IMP)
L’accès à une alimentation diversifiée à tout moment, basée sur la disponibilité et l’accessibilité des denrées alimentaires pour les ménages, est un droit universel pour tous. Cette alimentation nécessite une combinaison de trois catégories d’aliments dans l’assiette : les aliments de fonctionnements (légumes, feuilles et fruits), de croissances (noix, graines, légumineuses et protéines animales) et de forces (céréales, racines, tubercules, huiles et graisses). Cependant, nombreuses sont encore les personnes pour qui cette combinaison d’aliment n’est pas aisé toute l’année, notamment en saison sèche ou les denrées alimentaires se font rares et le manque de moyens ne permet pas d’y avoir facilement accès. -
Le jardinier-maraicher : manuel d'agriculture biologique sur petite surface
L’agriculture biologique est un enjeu majeur pour notre santé et notre environnement. Mais est-il possible de vivre de sa production de légumes bio en cultivant de manière artisanale une superficie d’un hectare ou moins ? Jean-Martin Fortier, qui exploite depuis une dizaine d’années une microferme en Estrie, en fait la démonstration avec brio. Dans ce livre, il partage avec beaucoup de générosité et de transparence les principes, méthodes et astuces qui ont fait le succès de ses cultures maraîchères et la rentabilité de son entreprise agricole. Agriculture biologique est un enjeu majeur pour notre santé et notre environnement. Mais est-il possible de vivre de sa production de légumes bio en cultivant de manière artisanale une superficie d’un hectare ou moins ? Jean-Martin Fortier, qui exploite depuis une dizaine d’années une microferme en Estrie, en fait la démonstration avec brio. Dans ce livre, il partage avec beaucoup de générosité et de transparence les principes, méthodes et astuces qui ont fait le succès de ses cultures maraîchères et la rentabilité de son entreprise agricole. -
Les méthodes de conservations et de lutte contre les ravageurs de stock du mil et du sorgho à Tahoua et Maradi, Niger
Au Niger, le sorgho et le mil représentent les deux (2) céréales les plus importantes en termes de superficie cultivées et de productions. Les effets combinés des contraintes biotiques et abiotiques entrainent des pertes post-récoltes. Une étude a été conduite pour évaluer les connaissances des producteurs sur les ravageurs et les méthodes de lutte lors de la conservation. -
Document du formateur : la protection de la tomate
La gestion intégrée des ravageurs et maladies est un système de lutte qui emploie toutes les techniques et méthodes appropriées pour maintenir la population des ravageurs à des niveaux limitant les dommages : utilisation de variétés résistantes/tolérantes, pratiques de culture appropriées et application rationnelle de pesticides (en mettant l’accent sur les pesticides biologiques). -
Gestion intégrée des principaux ravageurs et maladies des cultures maraichères au Niger : protection de la tomate (module de formation)
Le développement des cultures irriguées à la fois en termes d’espaces mais également en termes de périodes de production entraine une augmentation de la pression des ravageurs et maladies. A cela s’ajoute l’apparition de nouveaux ravageurs. Le manque de connaissances des producteurs maraîchers sur les ravageurs et maladies des cultures ainsi que sur les différentes méthodes de lutte entraine des pertes très importantes et une utilisation abusive et/ou inappropriée des pesticides chimiques. -
Fiche technico-économique culture de la courge en hivernage
La courge est l’une des cultures pratiquées au niveau des sites situés autour de la vallée de Telwa. Il s’agit des sites des communes de Dabaga, Tchirozérine et Agadez. La variété la plus cultivée est une variété locale dénommée Bagobira Son cycle de production varie entre 120 et 150 jours. Il ressort des résultats issus du suivi des producteurs en Conseil de Gestion à l’Exploitation Familiale (CGEF) par la CRA d’Agadez que les superficies exploitées varient entre 700 m² et 6 500 m² par producteur, avec une moyenne cultivée de 2 720 m2 par exploitation agricole (EA). -
Analyse des contraintes foncières et culturales du
maraichage dans le département de Kantché au Niger: cas du périmètre irrigué de Tassaou
Les cultures irriguées constituent une alternative crédible lorsqu’il s’agit de libérer la production agricole des aléas pluviométriques. Outre l’irrégularité et la mauvaise répartition des précipitations, le département de Kantché souffre d’énormes problèmes liés à l’environnement, aux contextes socioéconomiques et démographiques. Ce travail propose d’analyser les contraintes foncières et culturales dans le but de promouvoir l’économie locale. L’objectif consiste à diagnostiquer la question de répartition et de mode d’accès à la terre. Il s’agit de faire un examen critique sur l’évolution des cultures et les principales contraintes. Pour atteindre cet objectif, la démarche méthodologique s’est appuyée sur des enquêtes socioéconomiques. Les principaux résultats montrent qu’il existe des disparités dans la disponibilité foncière entre les paysans. -
Onion cultivation system and spatial distribution centers in Tahoua/Niger
Onion farming is the main irrigated crop that contributes to the economy of the Tahoua region, Niger. There are two factors that promote the outstanding potentialities of onion cultivation in Niger: the best productive variety “Violet Galmi”, and it is well adapted to storage. It is produced during both growing seasons which creates a permanent local supply of onions all year. Much of the producing areas are not accessible by road, which inhibits the marketing network. Farmers are in need of an improved transportation system in order to further develop onion production. The Violet of Galmi is grown by all the onion producers of Niger. This onion has a major importance in the socio-economic life of the Nigerien population. The consumers appreciate its cooking qualities and spicy taste. It also has a commercial advantage in the local and the sub-regional markets. -
Effet de NPK (15-15-15) sur la production des écotypes d’oseille de Guinée (Hibiscus sabdariffa L.) au Niger
L’oseille de Guinée (Hibiscus sabdariffa L.) est une culture importante en raison de ses feuilles, calices et graines qui jouent un rôle socio-économique considérable pour les populations du sahel. L’objectif principal de ces expérimentations est d’évaluer l’effet de la fertilisation minérale de NPK (15-15-15), afin de déterminer la dose optimale pour une production en calice, en feuilles et en graine de l’oseille de Guinée. Elles ont été conduites à Tara/Gaya (11°53’N et 3°19’E) et à Tarna/Maradi (13°27’N et 7°06’E) au cours de la saison de pluvieuse 2017. Le dispositif expérimental utilisé dans cette expérimentation a été un split plot en blocs randomisés à quatre (4) répétitions avec les écotypes en parcelles principales et les coupes d’apex en parcelles secondaires. Les résultats obtenus ont montré que l’apport de NPK a permis d’augmenter les rendements en feuilles, en calices et en graines aussi bien à Tara qu’à Tarna. Cette augmentation était d’environ 15% à Tara, contre 30% à Tarna. La dose optimale de NPK (15-15-15) pour une meilleure en amélioration de la production en oseille de Guinée est de 25 kg ha-1. Nous espérons que des études doivent être poursuivies dans les autres zones-climatiques du Niger pour mieux confirmer l’effet de la fertilisation minérale sur le rendement en oseille de Guinée. -
Distribution et perspectives pour les produits maraîchères au Niger
Le Niger, le pays le plus sahélien des pays du Sahel, doit faire face à un déficit alimentaire chronique qui devient de plus en plus aigu. L’accroissement rapide de la population (3,2 % par an) et les sécheresses des deux dernières décennies sont à l’origine de ce déficit. La production agricole stagne depuis plusieurs années. La situation est d’autant plus préoccupante que les productions sont principalement des productions céréalières pluviales (mil, sorgho) et que les ressources naturelles (sol, eau, couvert végétal) sont menacées de dégradation. Une des mesures prises par le Gouvernement pour surmonter cette situation est l’intensification et la diversification des productions agricoles, en particulier par la production de cultures irriguées de contre-saison et plus particulièrement de cultures maraîchères (oignon, ail, chou, laitue, tomate et haricot vert). -
Les bonnes associations de plantes et celles à éviter
Les producteurs ont souvent mal associé les cultures. Cette pratique à des impacts négatifs sur le rendement. Cette affiche vient élucider les producteurs sur les bonnes associations de plantes et celles à éviter. -
Gestion intégrée de la production et des déprédateurs des cultures maraichères
Ce guide est destiné aux facilitateurs qui animent la formation participative en gestion intégrée de la production et des déprédateurs des cultures maraîchères à travers les champs écoles des producteurs (GIPD/CEP) en Afrique de l’Ouest. Il est une synthèse et une capitalisation des expériences de terrain des facilitateurs après plusieurs années d’animation des CEP au Bénin, au Burkina Faso, en Guinée, au Mali, en Mauritanie, au Niger et au Sénégal. L’objectif de ce guide est de: ■ fournir aux facilitateurs un document de référence qui présente l’approche de conduite des champs écoles des producteurs dans le cas spécifique des cultures maraîchères en mettant l’accent sur les pratiques culturales et les options de gestion des ravageurs, des maladies et adventices des légumes suivant les principes de la gestion intégrée de la production et des déprédateurs; ■ promouvoir le partage des connaissances générées, depuis 2001, par le programme sous-régional de formation participative en gestion intégrée de la production et des déprédateurs des cultures. L’appropriation de ce document par les facilitateurs apportera une valeur ajoutée qualitative à l’animation des champs écoles des producteurs. -
Les clés de la fertilisation en maraichage biologique
Comment fertiliser ? quel engrais du commerce acheter ? quel compost utiliser ? à quelle dose ? à quel moment, etc…Voilà à peu près résumé, les questions qui se posent à la majorité des maraîchers. Le peu de références techniques locales, a conduit l’association BLE Civam Bio Pays Basque à organiser des journées de formation, à réaliser des analyses de sol méthode Hérody, à tester des combinaisons d’engrais et surtout à recueillir l’expérience des maraîchers. La fertilisation se résume pour beaucoup simplement avec une notion d’apport d’engrais. En bio on aurait aussi tendance à remplacer un raisonnement NPK classique par le même raisonnement mais avec des engrais bio. L’agriculture biologique en général et l’expérience des maraîchers bio en particulier, nous montre qu’on ne peut pas simplement réfléchir en « substitution », mais que toute technique doit participer à optimiser le système. C’est donc un ensemble de techniques conjuguées qui permet d’obtenir un sol fertile sur le long terme, capable de nourrir correctement les légumes. L’expérience des bios en termes de maintien de la fertilité des sols est un enseignement agricole en soi car elle souligne que les problèmes phytosanitaires arrivent plus vite que des hauts rendements si l’on applique uniquement une agriculture de substitution, de perfusion. -
Étude de faisabilité programme national de développement de la filière des cultures maraichères au Bénin
Le secteur Agricole est le principal pilier de l’économie béninoise. C’est pour cela que depuis 1991 les gouvernements successifs élaborent et mettent en œuvre des documents de politique agricole tels que : la lettre de déclaration de politique de développement rural, le Schéma Directeur Développement Agricole et Rural (SDDAR en 2000), le Plan Stratégique Opérationnel, le Plan Stratégique de Relance du Secteur Agricole (PSRSA en 2011). Ces documents de politiques prônent la diversification des filières. Le PSRSA a notamment ciblé 13 filières comme prioritaires parmi lesquelles figure en bonne place les cultures maraîchères considérées par l’actuel gouvernement comme une filière phare et positionnée dans deux (2) des sept (07) pôles de Développement Agricoles identifiés pour la promotion du Secteur Agricole au Bénin. -
Analyse des variétés des cultures introduites en période de grande chaleur
Le maraîchage en irrigué constitue une activité qui occupe une grande partie de la population d’Agadez. Il se pratique le long des vallées, sur toute l’année avec trois (3) campagnes principales. Chaque campagne a ses spécificités en termes de caractéristiques climatiques et, la plus difficile pour les producteurs est la campagne sèche chaude qui se caractérise par :
• un problème d’eau dans les puits ne permettant pas de mettre en valeur des grandes superficies
• une grande chaleur qui ne permet pas aux producteurs de produire toutes sortes de cultures. -
Étude du marché des produits maraichers du Niger
L'étude du marché des produits maraichers du Niger a pour objet d'analyser le potentiel organisationnel de la Fédération des Coopératives maraichères du Niger (FCMN) et de ses coopératives membres et les mécanismes de commercialisation des produits maraichers afin d'améliorer les circuits d'écoulement sur les marchés locaux et étranger. -
Maraichage et ennemis des cultures au Niger : comment y faire face ?
Cette émission radio a été préparée par le Studio Kalangou. Elle se penche sur les cultures maraichères et leurs ennemis. -
Adaptation de l'agriculture au changement climatique au Sahel : profils agronomiques de quinze cultures dominantes au Sahel
Le présent document fait partie d’une série d’études publiées par le projet Résilience africaine et latino-américaine au changement climatique (ARCC) visant à répondre aux besoins d’adaptation au changement climatique en Afrique de l’Ouest. Dans le cadre des études ARCC pour l’Afrique de l’Ouest, le présent document fait partie de la sous-série portant sur l’Adaptation de l’agriculture au changement climatique dans le Sahel. L’ARCC a également produit une sous-série sur le Changement climatique et les ressources en eau d’Afrique de l’Ouest, le Changement climatique et les conflits en Afrique de l’Ouest et le Changement climatique au Mali. -
Projet de développement intégrés des systèmes semenciers au Sahel : riz-Niger
Ces brèves de cultures répertorient des données sur la production, la distribution et l’utilisation des semences des cultures suivantes : maïs, riz, sorgho, millet, arachide, niébé et légumes dans les deux pays que sont le Niger et le Mali. Le présent document est la brève de culture du riz pour le Niger.