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Impact de la surveillance humaine sur les dégâts d’oiseaux en
riziculture pluvialeLa production rizicole locale en Côte d’Ivoire est déficitaire de plus 900 000 tonnes de riz blanchi à ce jour. Aussi, l’Etat importe depuis plusieurs années du riz afin de satisfaire la demande sociale. Les dégâts d’oiseaux constituent l’une des contraintes biotiques majeures à la base de cette faible productivité en riziculture. Traditionnellement, la surveillance humaine des rizières en début de maturation est le moyen de lutte anti aviaire utilisé par les riziculteurs. Mais cette pratique, souvent mal assurée, ne produit pas les résultats escomptés. Un essai a été conduit à la station de recherche de Man, en riziculture pluviale, dans le but de rendre plus efficace le gardiennage humain contre les oiseaux pendant la phase de maturation du riz. Quatre modalités de surveillance humaine contre les oiseaux ont été comparées, dans un dispositif matérialisé par quatre parcelles distantes les unes des autres de 50 m. Les variables analysées sont : le nombre total de talles émises à la maturité technologique, le nombre de talles fertiles à la maturité technologique, le poids sec de la paille et le poids de paddy après séchage et vannage. -
Distribution et diversité de la faune aviaire de la ville de Niamey et de sa principale zone humide, le fleuve Niger
L’urbanisation des villes altère la naturalité des espaces qu’elles occupent. Cette situation impacte surement la diversité et la distribution de la faune aviaire. Ce travail, le premier du genre dans Niamey, a pour objectif d’apprécier la diversité et la distribution de l’avifaune en lien avec les différents types d’habitations de la ville de Niamey et de sa zone humide. La méthode consiste à dénombrer les oiseaux sur des transects qui passent dans chaque commune et sur le point fixe choisi sur le Fleuve. Les dénombrements se font de 7 h à 9 h30 et de 16 h30 à 18h30 sur l’ensemble des sites. Cela a permis de recenser 38 espèces pour toute la ville de Niamey avec respectivement 18, 22, 18 et 21 espèces sur les transect 1, 2, 3 et le fleuve.. Les résultats montrent que les espèces les plus ubiquistes sur les trois transects sont : Streptopelia senegalensis,Lamprotornis purpureus, Bubulcus ibis. Les moins observées sont: Milvus migrans, Merops orientalis, Sylvietta brachyura, Nilaus afer, Uraeginthus bengalus. Sur le fleuve, les plus ubiquistes sont : Bubulcus ibis et Ardea cinerea et les moins observées sont : Ardea alba, Ardeola ralloides, Actophilornis africana, Tringa nebularia et Melanitta nigra. -
Écologie de la reproduction de Dendrocygna viduata Linnaeus, 1766 (Dendrocygne veuf) dans la vallée du fleuve Niger
L’étude est menée sur les sites d’Ayérou, Kandadji et Kokorou où subsiste encore une importante population de Dendrocygna viduata. L’objectif de cette étude est de comprendre l’écologie de la reproduction (paramètre mesurable et non mesurable) de Den drocygne veuf dans la vallée du fleuve Niger, afin de capitaliser les connaissances en vue d’une gestion écologique durable de cette espèce et de son habitat. La méthodologie appliquée consiste d’abord à la recherche systématique des nids sur les sites. Ensuite, les nids détectés seront numérotés par un code alpha numérique par ordre de détection puis localisé à l’aide d’un GPS, la position et diverses données seront collectées telle que le nombre d’œuf, la végétation observée autour des nids (espèce, hauteur, recouvrement %), le diamètre interne et externe du nid.