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Le bovin Kouri
Le bovin Kouri est un animal sans bosse, donc un taurin, élevé sur les îles et le littoral du lac Tchad, aux confins de quatre pays, le Cameroun, le Niger, le Nigeria et le Tchad. Il s’agit d’un animal de grande taille, haut sur patte et dont le poids va de 400 à 500 kg chez les femelles et de 500 à 700 kg chez les mâles. La majorité est de couleur blanche, mais certains animaux peuvent être tachetés de rouge. Il se distingue surtout par ses cornes spectaculaires de différentes formes notamment bulbeuses comme cette photo. -
L’insémination artificielle et la gestion de troupeaux de sélection
Ce petit manuel de formation à l’insémination artificielle (I.A.) a été préparé dans le but de donner les connaissances essentielles pour les personnes débutant dans ce domaine. On donnera d’abord des rappels d’anatomie et de physiologie de l’appareil reproducteur, ensuite on décrira comment collecter et conserver la semence et enfin comment inséminer artificiellement les femelles. Par ailleurs, on voudrait également atteindre un autre objectif : la sensibilisation des personnes travaillant dans ce domaine et dans celui de l’élevage au sujet des avantages de l’I.A., en vue de favoriser l’amélioration du cheptel animal en milieu tropical et subtropical. L’amélioration du rendement et de l’efficience reproductrice sont certainement les deux objectifs principaux de l’insémination artificielle. -
Ethnomédecine vétérinaire : une approche pratique du traitement des maladies du bétail en Afrique subsaharienne
Le présent guide porte sur une approche pratique du traitement des maladies du bétail
en Afrique subsaharienne -
L'élevage des bovins, ovins, caprins au Niger
Les grandes régions d'élevage sont la zone pastorale au nord la zone centrale ou intermédiaire et la zone Sud ou agricole (figure 1.4.). L 1 élevage est conduit sous divers modes représentés par le nomadisme, la transhumance, 1;61evage sédentaire et l'élevage amélioré. Les principales espèces exploitées sont les bovins; ovins; caprins, camelins~ équins et asins (figure 1.5. et Tableau 1.1.). -
Le marché des produits transformés au Niger
L’étude a pour objectif de comprendre les comportements alimentaires des ménages et la demande des consommateurs urbains vis-à-vis des produits transformés locaux, et de préciser l’offre actuelle en produits transformés locaux.
Le rapport rend compte principalement d’une mission conduite au Niger dans les villes de Niamey et de Zinder en novembre 2017. Lors de cette mission, les points de vente de Zinder ont été visités et des entretiens et des focus group ont été conduits avec des consommateurs dans les villes de Zinder et de Niamey. Elle a été précédée par un inventaire des produits transformés locaux (ciblant les produits d’intérêt pour le FOPAT c’est-à-dire les céréales, les légumineuses et les oléagineux) dans la capitale conduit par les équipes du Gret.
Ce travail couplant inventaire dans les points de vente et entretiens individuels (EI) /focus groups (FG) pour recueillir le point de vue des consommateurs et identifier leurs motivations d’achat a été réitéré par l’équipe GRET dans les autres localités ciblées par le projet (Dosso, Maradi et Tahoua).
Le rapport compile les informations collectées dans les 5 localités enquêtées. -
Rapport de résultat 2019 : Programme d'Appui au Développement de l’Élevage - PRADEL Kiyo Arziki
L’année 2019 a permis de capitaliser les résultats du démarrage de l’année 2018 et d’atteindre une bonne vitesse de mise en œuvre du Programme. Les grands chantiers en termes de développement des chaines de valeur (financement, appui conseil, infrastructures structurantes, conditions d’élevage (alimentation, santé animale), structuration) ont atteint un bon niveau de maturation et pourront produire les effets nécessaires pour atteindre l’outcome. Il en est de même des autres chantiers (aménagements pastoraux pour lesquels l’ingénierie sociale est avancée, les marchés lancés, etc.). -
Performances de reproduction et de production laitière de la vache taurine de race Kouri au Niger
Le kouri est une race taurine bien adaptée à l'environnement du Lac Tchad. Dans ces zones, L’élevage du kouri représente une contribution essentielle aux moyens d'existence des ménages. Une enquête a été conduite dans 140 ménages de la région de Diffa au Niger, en vue d’analyser les pratiques d’élevage en lien avec les performances de production et la conservation de ce taurin. La caractérisation zootechnique de la race a eu lieu au centre de Sayam à Diffa. -
Simulation de dynamiques de cheptels bovins après une sécheresse au Sahel en fonction des types d'exploitation pastorales : cas du Ferlo au Sénégal
L’étude suivante s’inscrit dans le cadre du projet ANR ECLIS (Elevage Climat Sociétés – mesure de la vulnérabilité des élevages pastoraux) mis en œuvre sur 4 communes au Sénégal, au Mali, au Niger et au Bénin. L’objectif de la tache ELEV d’ECLIS dans laquelle s’inscrit ce stage est de caractériser le rôle de l’élevage dans la réduction de la vulnérabilité des ménages ruraux. -
Étude des paramètres démographique du cheptel bovin des élevages péri-urbains de la ville de Bobo-Dioulasso
La présente étude a eu pour objectif principal, de déterminer les paramètres démographiques du cheptel bovin de la zone péri-urbaine de Bobo-Dioulasso. Elle a été menée auprès de soixante-quatre (64) éleveurs composés majoritairement de peulhs. La méthode d’enquête des douze derniers mois (12mo) a été utilisée. Cette méthode permet d’estimer les évènements démographiques survenus dans un troupeau au cours des douze derniers mois précédant l’enquête. Les enquêtes se sont déroulées du 08 Décembre 2016 au 23 Janvier 2017 dans les villages de Bama, de Nasso, de Diaradougou, de Koumbia et au campement des éleveurs de l’association Benkadi du secteur 21 de Bobo-Dioulasso. -
Transformations agricoles et agroalimentaires : entre écologie et capitalisme
À l’heure des robots et du numérique, la terre (habitat, agriculture, paysage, planète) et la nourriture (du corps et de l’âme) sont parmi les préoccupations majeures dans les espaces médiatiques et politiques. L’industrie et les promesses d’abondance avaient peut-être fait oublier qu’elles sont au fondement des sociétés humaines. La crise alimentaire de 2008, qui a secoué plusieurs continents, a rappelé aux gouvernements l’enjeu de la sécurité alimentaire. Après des décennies d’abondance et une baisse tendancielle du prix des produits agricoles de base, de nouvelles fictions économiques, de la bioéconomie aux circuits courts, qui au-delà des médias paraissent influencer les milieux financiers, ont conduit à un retour de la question de la valeur de la terre et de l’agriculture en ces différentes composantes. La question de la santé, qui va avec celle des droits humains, prend également une place élargie, tant dans les politiques publiques (dont la recherche) que dans la production de normes alimentaires. Enfin, des mouvements sociaux transnationaux se sont emparés de la question de l’avenir de l’agriculture et de l’alimentation et de celle de la « bonne vie » (Monni et Pallottino, 2015). -
Consommation et distribution des produits laitiers à Niamey (Niger), Bamako et Sikasso (Mali), Touba et Dahra (Sénégal)
La présente étude tente de caractériser les besoins des consommateurs en produits laitiers et de permettre ainsi aux promoteurs des initiatives de mieux les prendre en compte dans leur organisation. Les enquêtes ménages font ressortir dans les trois pays que les consommateurs recherchent principalement des laits caillés, du lait frais et de la poudre de lait. Les consommateurs choisissent prioritairement des produits qu’ils connaissent déjà soit par les médias de masse, soit parce qu’ils y ont déjà gouté. Le gout, la texture, la disponibilité et le prix sont les éléments principaux conditionnant l’acte d’achat. Les arguments d’achat qui reviennent le plus souvent sont la santé et l’équilibre de la ration alimentaire du ménage y compris pour les produits à base de poudre ré-engraissé en graisse végétale. Ces arguments sont largement véhiculés par les publicités dans les médias tels la TV et la radio qui sont les principales sources d’information des consommateurs sur les produits laitiers. -
Étude de l’impact de la hausse des cours du lait et des produits laitiers sur les producteurs et les consommateurs
Le lait et les produits laitiers importés sont restés à des prix largement compétitifs par rapport au lait local et cette situation n’a pas été favorable à la mise en place de politiques de soutien à la filière laitière nationale, d’autant que les volumes étaient facilement accessibles sur le marché international. Cette situation a contribué à la paupérisation des éleveurs : faible optimisation de la production laitière dans les revenus des producteurs, incapacité à subvenir à leurs besoins de base, à investir pour améliorer leur production. -
Manuel de formation sur les bonnes pratiques de production des bovins laitiers
L'agriculture est le pilier de l'économie du Burundi, représentant 30 % du produit intérieur brut (PIB) (données de février 2013), employant 90 % de la population active du pays et rapportant 90 % des recettes d'exportation. En dépit de ce rôle important, la production agricole a été peu modernisée et continue de reposer principalement sur une agriculture traditionnelle de subsistance, utilisant des technologies inefficientes et peu fiables. Le secteur de la pêche et de l'élevage est l'un des plus dynamiques et représente environ 10 % du PIB. Les bovins, les chèvres, les porcs, les moutons et la volaille sont les animaux d'élevage les plus courants. -
Analyse des déterminants des systèmes d’élevages bovins des communes de Kalalé et de Gogounou au Bénin
La présence des éleveurs et leurs dynamiques géographiques créent des dysfonctionnements dans la gestion des systèmes d’élevage bovin. Cette étude vise à faire une typologie des systèmes d’élevage bovins des communes de Kalalé et de Gogounou au nord-Est Bénin afin de déterminer les variables qui expliquent leur appartenance. Elle a été menée auprès de 100 éleveurs et permet de déterminer les différentes pratiques et objectifs poursuivis par les éleveurs. La méthode d’Analyse en Correspondances Multiple (ACM) a permis de ressortir les différents groupes des systèmes d’élevage dans la zone selon leurs itinéraires techniques. Ensuite, une analyse logistique a permis de déterminer les différentes variables qui influencent les groupes obtenus. Il en ressort que les pratiques d’élevage bovin de la zone sont déterminées par l’effectif des cheptels bovins, les races bovines, le nombre de reproduction, la disponibilité fourragère, le rendement financier des bovins, les caractéristiques socio-démographiques des ménages éleveurs et la disponibilité des services de santé animale. -
Les défis des éleveurs : le cas des éleveurs du Bénin en Afrique de l'ouest
L’élevage est une activité de premier plan et représente souvent plus du tiers du produit intérieur brut agricole dans les zones sahéliennes. Et, malgré les crises climatiques et alimentaires à répétitions, le cheptel est en forte croissance. Cette augmentation est le reflet d’une demande de lait et de viande en hausse, en lien avec une augmentation des revenus et une urbanisation croissante. -
Évaluation de la valeur économique directe de l’élevage bovin au nord-Bénin
Dans l’espace ouest-africain, la demande en produits d’origine animale augmente au rythme de la croissance de la population, de l’urbanisation et de l’accroissement des revenus. Cette situation offre un marché potentiel de bétail, de viande et de lait. Mais le paradoxe demeure la part de plus en plus croissante des importations extra africaines de produits animaux. L’économie pastorale éprouve des difficultés réelles à faire face à l’accroissement de la demande de viande et de lait dans les pays ouest-africains. C’est pourquoi l’un des défis majeurs auxquels la filière bétail /viande et lait est confronté est d’assurer aux populations un niveau suffisant de consommation de viande et de lait tout en développant les exportations. -
Élevage bovin et développement durable
S'il est un enseignement que nous ont dispensé les dernières décennies, c'est que l'évolution des agricultures européennes répond de moins en moins à des dynamiques endogènes. Le cadre réglementaire et économique est désormais le facteur majeur, dans la mesure où les déterminants sociaux se sont progressivement effacés avec « la fin des paysans », où l'état des techniques ne constitue plus le principal facteur limitant et où, dans une économie de l'abondance, le « pilotage de la production par l'aval » traduit l'influence croissante des transformateurs, des distributeurs et des consommateurs. -
Élevage bovin et environnement : les chiffres clés
Dans les exploitations d’élevages bovins, les ateliers "végétal" et "animal" sont étroitement liés. Le premier fournit la majorité des fourrages consommés par les animaux (autonomie alimentaire en matière sèche fourrage de 98 %, pour l’ensemble des systèmes bovins nationaux), ainsi qu’une partie non négligeable des aliments concentrés ingérés (autonomie massique de 28 % en moyenne) (source : CIV). L’atelier animal produit des déjections valorisées sur ces surfaces, soit directement sur les prairies lors du pâturage, soit par épandage. Sur l’ensemble des élevages bovins français, plus de 60 % des apports azotés sur les surfaces exploitées sont de nature organique et proviennent majoritairement de l’exploitation elle-même.