Recherche
136 items
-
Système National de Conseil Agricole
Le présent document, a pour but de : 1 -- Fédérer les dispositifs disparates de Conseil Agricole sous le pilotage de l’état, 2 -- Renforcer les nouveaux acteurs du Conseil Agricole, 3 -- Fournir des orientations pertinentes pour que le Conseil soit complet et réponde à l’ensemble des besoins des acteurs des chaînes de valeur dans toute leur diversité et, 4 -- Régionaliser et adapter les interventions aux spécificité locales. Ce modèle nigérien est différent des autres de la sous région -
Concepts and practices in agricultural extension in developing countries: A source book
This source book, a joint effort of ILRI and IFPRI/ISNAR, compiles available and recent literature on developments in the agricultural extension approaches and practice, mainly focusing on developing countries. This will help both practitioners and students of extension to access knowledge regarding various changes in various parts of the world and help learning from these experiences. -
Le conseil aux irrigants en Afrique de l'Ouest
Ce document constitue une base de travail pour les ateliers de lancement du projet APPIA. Il est établi à partir d’entretiens et de documents recueillis dans les 5 pays de la zone d’étude (Burkina Faso, Niger, Mali, Mauritanie, Sénégal).
Il se propose :
-- D’établir une typologie des systèmes existants d’appui conseil aux irrigants,
-- De décrire l’évolution des besoins en appui conseil des irrigants depuis 30 ans,
-- D’envisager, sur la base des expériences acquises, les perspectives du conseil aux irrigants. -
Techniques de coaching
Ce document est destiné aux prestataires de services en charge du renforcement des capacités des producteurs et de leur organisation dans le domaine de la PI . Il donne aux formateurs des références théoriques et pratiques pour mettre en oeuvre des actions de formations destinées aux producteurs et leurs organisations. Ce manuel est complété par un support pédagogique et un cahier de formateur. -
Guide et recommandations pour la réalisation d'un bon diaporama Powerpoint
Cette présentation borde les techniques de réalisation et de présentation d'un bon diaporama. -
Aménagement et préparation du terrain en maraîchage. Pratiques paysannes au Niger
Cette note présente les explications du choix des planches de 10 m2 et fait un tour des pratiques paysannes que l’on rencontre au Niger. Ces pratiques peuvent s’expliquer, dans la majorité des cas, par les contraintes que rencontrent les producteurs et productrices et donc des choix raisonnés pour s’adapter. -
RECA-Niger
Site institutionnel du Réseau National des Chambres d'Agriculture du Niger (RECA) -
C’est quoi Tuta (ou à quoi ressemble cette chenille) ?
description de l'ennemi TUTA ABSOLUTA.
1. stade larvaire de la TUTA
2. stade papillon -
D’où vient Tuta ?
La Tuta viendrait de l’Amérique puis en Europe (Espagne et France) puis en Afrique par le Sénégal. Elle est identifié pour la première au périmètre irrigué de Burburkadé dans la comme 1 de Niamey -
Comment Tuta est entrée au Niger ?
Les voies d'entrée de la TUTA au Niger. les voies d'entrées sont incertaines. Mais trois pistes sont évoquées:
1. Algérie
2. Maroc
3. Libye -
CSAN Niger
CSAN Niger rassemble un pool pluridisciplinaire d’experts travaillant dans divers domaines, notamment l’agroécologie, les chaines de valeur agricoles, la gestion durable des sols et de l’eau, la protection des cultures et le numérique.
Grace à notre base de données d’experts et de consultants, nous vous mettons en relation avec des personnes qualifiées, selon le profil et/ou le domaine d’activité -
Conseiller en maraîchage / visite du site de Tabalak (Région de Tahoua)
Du 12 au 16 avril 2016, une équipe composée de deux chercheurs de l’INRAN et d’un ingénieur du RECA a effectué une mission de suivi pour la surveillance de la mineuse de la tomate (Tuta absoluta) à Tabalak, Tahoua ville, Konni et Doguéraoua dans la région de Tahoua, et Gaya dans la région de Dosso (activité menée sur financement du Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest / PPAAO).
La mission a rédigé le compte rendu des visites des sites maraîchers en trois parties : (1) une note spécifique présentant les observations réalisées sur la présence de Tuta absoluta, objet principal de cette mission, (2) une note « conseiller en maraîchage » pour les sites d’Agagar et Tabalak et (3) une note « conseiller en maraîchage » pour le site de Tadis / Tahoua et Doguéraoua). Les notes de la série « conseiller en maraîchage » présentent les observations réalisées sur le terrain et les entretiens avec les acteurs rencontrés, ainsi que des analyses et commentaires de l’équipe réalisant le suivi. -
Conseiller en maraîchage / des cas pratiques (3) Gérer les résidus de culture
Au Niger de nombreux maraîchers abusent des pesticides pour faire face aux multiples attaques des ravageurs. Cependant, tout le monde est unanime, il faut utiliser moins de pesticides pour la protection des cultures et faire recours à la « lutte intégrée ». Mais comment faire ? -
Référentiels des métiers connexes - compétences dans les corps de métiers connexes à la petite irrigation
Le présent document s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du PSRCA-PI. Conformément aux orientations de la SPIN, le PromAP a appuyé le Ministère de l’Agriculture à développer une démarche stratégique de la formation des prestataires de service étatiques et privés sur la base des analyses de besoins des acteurs dans le cadre de la petite irrigation à tous les niveaux. -
Conservation farming
La formation aux techniques de Conservation Farming s’adresse aux producteurs adultes qui ont acquis un savoir et un savoir-faire agricole traditionnel. Ces producteurs ne viennent pas à la formation avec zéro connaissance. Il sera alors utile d’être très modeste et de parler de la technique sans trop entrer dans les détails technico-techniques qui, souvent, sont bien maîtrisés par les producteurs. La formation sur le Conservation Farming se veut très pratique et non théorique. C’est pourquoi elle sera autant que possible séquentielle, principalement pour des auditeurs producteurs amenés à mettre en œuvre le CF : c’est-à-dire découpée en petits modules de quelques heures répartis sur la saison (des modules peuvent être regroupés et dispensés à la suite). Le présent guide se veut un outil de formation des producteurs : il propose de façon simple ces modules pour leur déroulement auprès des producteurs. -
Le warrantage au Niger : un moyen de financement de l’agriculture et de sécurité alimentaire : cas du village de Dantchandou
L’objectif de cette étude est de montrer comment le warrantage pourrait contribuer au financement de l’agriculture et à la sécurité alimentaire dans un pays à secteur agricole structurellement déficitaire. La méthodologie a consisté à une recherche documentaire, la collecte de données secondaires et des enquêtes et observations sur le terrain. Le choix de la zone d’étude a été guidé par le désir de comprendre la pratique du warrantage par des petits producteurs, composés majoritairement des femmes, dans une zone en situation d’insécurité alimentaire récurrente. L’étude est parvenue à la conclusion que le warrantage ne permet pas un financement significatif de l’agriculture chez des producteurs en déficit de production. Cependant, il apparaît comme un bon moyen de sécurisation de revenu et de responsabilisation des paysans. -
Renforcer les capacités des réseaux d’organisations agricoles par l’analyse de l’évolution du prix des céréales locales au Burkina, Mali et Niger durant la période 2001-2010… et ses incidences sur le warrantage au Niger.
Cette étude analyse l’évolution des prix des céréales au Burkina, au Mali et au Niger afin de contribuer à la détermination de points d’alerte susceptibles d’aider les OP dans la prise de décision. Plus spécifiquement, le document met en cause quelques idées reçues, notamment celle la plus couramment utilisée pour la gestion des stocks céréaliers au Sahel : les prix seraient bas à la récolte pour augmenter jusqu’à la soudure. Partant de cette hypothèse, il est fréquemment recommandé aux OP de stocker à la récolte et de déstocker six ou huit mois plus tard, pour profiter d’une période de vente, soi-disant plus favorable. Ainsi, le système du warrantage qui repose sur ce principe est souvent conseillé aux producteurs comme étant une opportunité de commercialisation. Cependant, les producteurs ne sont pas certains de « gagner » à tous les coups, contrairement à d’autres acteurs. La lecture et une véritable « étude » de ce document sont absolument à conseiller à tous pour sortir des idées toutes faites ou évidentes, et mieux conseiller les producteurs pour une bonne valorisation de leurs récoltes. -
Etude de cas du warrantage au Niger (septembre 2014)
Niger est un pays dont les grands produits vivriers sont le mil, le niébé et l’arachide. Il produit aussi environ 75.000 de riz par an, mais dépend surtout des importations. En outre, il faut remarquer que le Niger est le deuxième producteur d’oignon en Afrique de l’Ouest après le Nigeria, et le plus grand exportateur dans la région. Les variations saisonnières des cours de marché sont en moyen plus prononcées pour les oignons (beaucoup plus de 100% sur les prix de récolte) et le niébé (autour de 50%), mais relativement modestes pour les céréales et les arachides et assez minime pour le riz. La plupart du crédit warranté impliquant des produits agricoles locaux au Niger est le warrantage communautaire. On trouve aussi une quantité significative d’entreposage en tierce détention qui est discuté brièvement. -
Le warrantage au Niger, pour renforcer la trésorerie des paysans
Le warrantage, ou « crédit stockage », est une technique qui permet aux paysans de mieux valoriser leurs produits agricoles tout en sécurisant le financement rural. Il connaît un franc succès au Niger, où il a été introduit il y a plus de 10 ans. -
Les règles pour réussir le warrantage
Pour réussir le warrantage les SFD et les OP doivent respecter les règles suivantes, afin d’éviter les malentendus. Pour les deux parties, il est visé la rentabilité et le développement durable de ce type de crédit garanti. -
Le développement du Warrantage au Niger
Le colloque organisé à Paris en décembre 2007 par la Fondation pour l’agriculture et la ruralité dans le monde (FARM) sur « Microfinance pour l’agriculture dans les pays en développement » a consacré un atelier aux produits et procédures susceptibles d’améliorer la réponse de la microfinance aux besoins de financement des agriculteurs. L’expérience du Niger en matière de warrantage a été présentée par M. Sani Boubacar (Projet Intrants FAO) et M. A. Olofson (FAO). Ce BIM présente une version abrégée de la communication de M. Sani Boubacar. L’original complet de cette communication, ainsi que la communication de M. Olofson sont disponibles auprès de la fondation Farm. -
Décret relatif à l’entrepôt au récépissé d’entrepôt et au warrant
Le présent décret a pour objet de règlementer les entrepôts, les récépissés d’entrepôt et le warrant. Il s’applique aux récépissés d’entrepôt, aux warrants, aux entrepôts de stockage de marchandises ayant reçu l’agrément de l’organe de régulation pour émettre lesdits récépissés ainsi qu’à toutes les personnes concernées par l’entreposage, les récépissés et les warrants. -
Prévision climatique saisonnière pour une meilleure planification de la campagne agro-pastorale
Situé dans la zone sahélo-saharienne de l’Afrique de l’Ouest, Le Niger a une économie largement tributaire de l’agriculture et de l’élevage qui malheureusement dépendent essentiellement de la pluviométrie qui connait une forte variabilité spatio-temporelle. Cette variabilité déjà préoccupante est exacerbée par le changement de son climat dû au réchauffement climatique quasi-constant de ces dernières décennies engendrant l’occurrence de plus en plus fréquente des phénomènes hydro- climatiques extrêmes. La prise en compte de l’information climatique dans les décisions de production est fondamentale dans ce contexte de variabilité et de changement climatique. De ce fait, le partage des prévisions climatiques saisonnières avec les producteurs revêt un caractère prioritaire pour l’adaptation des communautés aux effets néfastes du climat et le renforcement de leur résilience. CARE Niger et AREN sont les deux partenaires du consortium qui mettent en œuvre cette composante avec l’appui de la DMN et du CRA. Ils ont conçu ce pagivolte pour faciliter l’accès et la compréhension des informations climatiques pertinentes relatives aux prévisions de la qualité des saisons des pluies et des paramètres agro-météorologiques permettant de cerner le profil de la saison pour une meilleure prise de décision dans la planification des activités de la saison des pluies pour les agriculteurs et les éleveurs. -
Résultats du conseil de gestion à l’exploitation agricole pour la culture de l’oignon / campagne 2015 -2016
L’oignon est une des principales cultures irriguées de la région de Maradi avec la tomate, la pastèque et le moringa. Il est produit sur la majorité des sites d’irrigation de la région. Les données du Ministère de l’Agriculture pour la campagne 2011-2012 annoncent 780 ha pour une production de 24.150 tonnes d’oignon, soit un rendement de 30 tonnes par ha. Cela mettrait la région de Maradi en 5ème position pour la production d’oignon, juste devant Diffa, Niamey et Agadez (surprenant dernier). Celles pour la campagne de 2012-2013 annoncent 954 ha pour une production de 26.700 tonnes soit un rendement de 28 tonnes par ha. Le classement est identique. -
Transfert de technologies dans un contexte des moyens d’existence
Le projet PICS a été mis en œuvre dans le cadre Livelihoods, qui est partie intégrante de la stratégie nationale de différents pays World Vision pour le bien-être des enfants, à travers la sécurisation des ménages. Ce document traite des leçons tirées de la mise en œuvre et l'utilisation hermétique des triples sacs plastiques en Afrique de l'Ouest par World Vision International -
Supports de formation et d’animation sur la thématique de la production agricole
Un guide opérationnel destiné à tous les acteurs concernés par les questions de financement de l’agriculture et ayant pour objectif d’appuyer la construction d’une nouvelle alliance entre OPA et institutions financières. Il présente de manière détaillée les étapes d’une démarche visant à i) renforcer la capacité de OPA et des institutions financières à analyser les besoins et contraintes de financement de l’agriculture ii) consolider les capacités de ces acteurs à choisir et à proposer aux agriculteurs un accès efficace, équitable et viable aux services financiers iii) formaliser un cadre de réflexion et d’action pour construire des partenariats permettant un financement durable des agricultures familiales du Sud. -
Conseiller en maraîchage - Site de Falki
La mare de Falki se situe à 4 km au Sud-Est de la ville de Mirriah. Cette mare est un site important de cultures irriguées. -
Conseiller en maraîchage / des cas pratiques (2)
Cette note est un cas pratique de visite sur un site maraîcher. Elle est destinée aux conseillers et animateurs maraîchers (OP, services techniques, GSC, GIE, projets …). Il s’agit d’une ferme installée dans le dallol Bosso à l’entrée de Birni Ngaouré (Région de Dosso), avec un système d’irrigation goutte à goutte pour les cultures de tomate, poivron, piment et melon principalement. Le 6 février, date de la visite, il y avait des parcelles de tomates en production et des parcelles de poivron en floraison. -
Conseiller en maraîchage - Visite site de Gafati
Gafati est une commune rurale située à 15 km à l’Est de la ville de Zinder. Ce 12 février 2016, les producteurs de Gafati signalent des attaques fortes des plants de piment, jeunes et adultes, se traduisant par des déformations, des décolorations ou chlorose des feuilles (principalement des jeunes feuilles mais aussi des feuilles adultes) et un rabougrissement des plants. On dénombre 40 à 50% de plants attaqués alors que la production n’a pas encore commencé. -
Conseiller en maraîchage / Cas pratiques (4) Attaques sur tomates
Cette note est un cas pratique de visite sur un site maraîcher. Elle est destinée aux conseillers maraîchers (OP, services techniques, GSC, …). Il s’agit d’une visite auprès des producteurs de tomate de Bourboukabé à 15 km au nord de Niamey. Dans ce village, les producteurs pratiquent la culture de la tomate depuis plus de 25 ans, avec différents cycles de production adaptés aux différents terrains disponibles. Le premier cycle de production correspond à des semis en pépinière au début du mois d’août et une récolte qui commence en octobre alors que les prix sur le marché de Niamey sont encore élevés (15.000 à 18.000 F le panier de 32 kg). C’est une production économiquement importante pour ces producteurs. La production se fait sur des sols sableux de chaque côté de la vallée qui est encore inondée. -
Formation maraîchage : la pépinière Conseiller en maraîchage
Cette note a été rédigée par l’équipe technique de la Chambre Régionale d’Agriculture de Dosso avec l’appui du RECA. Cette note est produite à l’intention des conseillers et animateurs maraîchers des dispositifs d’appui conseil (OP, ONG, GSC, STD), notamment dans le cadre du programme de formation de jeunes agriculteurs et agricultrices. -
Conseil en maraîchage - Site maraîcher de Gourdjia (Maradi)
Les 4 et 21 mars 2016, une équipe technique composée de la Chambre Régionale d’Agriculture de Maradi et du RECA a rendu visite à l’Union des producteurs de Gourdjia sur le site de production maraîchère de Darto. Gourdjia est une vallée où la culture principale est le poivron. En 2014, les producteurs de Gourdjia Darto ont bénéficié d’un champ école paysan du PPI Ruwanmu sur la culture de l’oignon. Les producteurs participant au CEP ne pratiquaient pas cette culture. -
Initiative Prospective agricole et rurale (IPAR)
L’IPAR est un espace de réflexion, de dialogue et de proposition pour des politiques agricoles et rurales concertées au Sénégal et dans la région ouest-africaine. L’initiative a été suscitée par des spécialistes de l’agriculture et du monde rural qui appuyaient déjà les organisations paysannes et qui étaient intéressés par la création d’espaces permanents de réflexion prospective et stratégique. -
Atelier de validation des « fiches conseil » pour les matières actives utilisées au Niger
Cet atelier à pour objectif d’échanger entre les équipes techniques du RECA et des CRA afin de valider les différents TDR et les activités à conduire par ces equipes. -
Tomato noonizo kan se i gane “TUTA”
A te alwati kan iri Niger laabu alfarey i go gadi sanday tomato farmo do zaama noonize fono goono kan ga tomato fuunu fuunu. A to jiiri hinza kan noonize tagi fo banguay noonizo din ga kaina gumo;amma halla ga ka sohon alfarey mana fahame ase; hasarawo booba kan agate se, nga no nan alfari foyan na tomato farmo gaayi. -
Tsutsar tumati : TUTA
Manoman kasar Nijar sun jima suna fama da wata tsutsa dake fu fude diyan tumati ; aman yau da hekaru uku (3), wata karamar tsutsa ta bullo,wanda har yanzu manoma basu gane ta ba,wanan sabuwar tsusta kankanuwa ce aman banar da takeyi nasa manoma asara diyawa wanda har ta kai gasa manoman kin noman na tumati ; wanan tsutsa ita ce ake cema TUTA. -
DANGER / Tuta absoluta, un nouveau ravageur de la tomate identifié au Niger
Le village de Bourbourkabé est situé à 12 km au nord de la ville de Niamey. C’est une zone de production maraîchère isolée (loin de la route) où les producteurs sont spécialisés depuis des années sur la culture de la tomate. Au cours d’une visite des techniciens du RECA, le 20 février 2013, les producteurs ont signalé des attaques très importantes de leurs tomates. Effectivement, la noctuelle de la tomate (Helicoverpa armigera) était fortement présente. Mais les producteurs ont déclaré qu’il y avait une seconde chenille, apparue cette année pour la première fois, qui cause beaucoup plus de dégâts. Ils ont pu montrer la chenille sur feuille et sur fruit, ainsi que son papillon. -
Système national de conseil agricole (SNCA)
Ce rapport propose une stratégie de relance du conseil agricole au Niger -
Résultats du Conseil de Gestion à l’Exploitation Familiale pour la culture du riz hors aménagement / Campagne 2016 Partie (1)
Dans la région de Diffa, la production du riz hors aménagement se fait le long de la vallée de la Komadougou et autour des mares permanentes. C’est l’une des productions irriguées majeures de la région après le poivron. Elle compte environ 700 ha en hors aménagement (ONAHA, 2015) grâce au développement des forages PVC et aux ouvrages de contrôle des mares semi permanentes. Le riz est une culture qui nécessite une bonne maîtrise des techniques mais également une réelle capacité de gestion. En effet, un hectare de cette culture demande d’investir entre 200.000 et 350.000 de F.CFA. -
Effets du conseil de gestion à l’exploitation familiale (CGEF) sur la production et les rendements des cultures de pomme de terre, oignon blanc de Soucoucoutane, et oignon Violet de Galmi au niveau des exploitations maraichère de 5 sites de production.
La Chambre Régionale d’Agriculture de Dosso s’est engagée dans le conseil de gestion à l’exploitation familiale (CGEF) depuis 2014 avec l’appui du Programme d’Appui à la Petite Irrigation (PAPI) financé par la Coopération Suisse. Au démarrage de cette activité des conventions étaient signées entre la CRA et les unions d’organisation de producteurs (OP) / faitières de la région avec un dispositif mixte comprenant à la fois des conseillers de la CRA et des animateurs endogènes des OPs qui avait reçu une formation par le cabinet CORADE. Malheureusement, après 2 années d’activités le dispositif n’arrivait pas à donner les résultats escomptés (questionnaire trop complexe, producteurs non alphabétisés, animateurs des OP ayant d’autres tâches). Vu cet état de fait, la CRA n’a pas renouvelé les conventions avec les OPs et a réfléchi sur un nouveau dispositif basé uniquement sur ses conseillers agricoles et des animateurs endogènes de certaines OPs qui vont s’engager volontairement dans le CGEF. A nos jours, suite aux suivis faits de 2017 à 2019 des résultats ont été produits. -
Premiers résultats de l’analyse des données du conseil de gestion a l’exploitation familiale (CGEF) sur Maradi
Au cours de la campagne maraîchère 2014 / 2015, la Chambre Régionale d’Agriculture de Maradi a suivi 20 producteurs maraîchers des sites de Tarna et Soumarana (Goulbi Maradi) en conseil de gestion à l’exploitation familiale. Cette note présente les premiers résultats obtenus. Attention, le nombre limité de producteurs suivis pour cette première expérience ne permet pas de tirer des conclusions généralisables de ces premiers enregistrements. De plus, le lecteur s’apercevra à la lecture de cette note qu’il y a plus de questions que de réponses pour cette première année. Mais pour les équipes de la CRA, et de la FCMN Niya qui est associée à ce travail, c’est un apprentissage de la lecture des résultats et performances d’une exploitation maraîchère. -
Tuta absoluta (Meyrick) : un ravageur invasif des cultures maraîchères pour l’Afrique sub-saharienne
T. absoluta est un un lépidoptère nocturne de la famille des Gelechiidae, originaire d’Amérique du Sud. Les adultes mesurent 6-7 mm de long et environ 8 à 10 mm d’envergure. Ils sont gris argenté à marrons avec des écailles de couleur brune à noire sur les ailes antérieures (Photo 1). Les mâles sont un peu plus sombres et plus petits que les femelles. Les antennes sont filiformes et mesurent les 5/6èmes des ailes. Les oeufs, de 1 mm environ, sont de forme cylindrique et de couleur crème à jaunâtre (Photos 2 et 3). Les chenilles sont de couleur crème (1er stade) puis deviennent verdâtres et rosâtre au dernier stade (du 2ème au 4ème stade). Elles mesurent de 0,6 à 0,8 mm au 1er stade jusqu’à 7,3 à 8 mm au 4ème stade (Photos 4 et 5). Une caractéristique des chenilles de T. absoluta est la présence au niveau de la tête de 2 étroites bandes noires, une latérale et une ventrale. La chrysalide (4 à 5 mm) initialement de couleur verte devient progressivement brune (Photo 6). -
Agence de Vulgarisation et de Formation Agricole de la Tunisie
Site web de l'agence Tunisienne de conseil agricole -
Fonds Vert pour le Climat
Le Fonds Vert pour le Climat est une facilité globale dédiée à aider les pays les moins avancés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et s'adapter aux changements climatiques -
Agence de Promotion du Conseil Agricole
L’APCA accompagne les dispositifs de terrain du conseil à s’engager dans un processus d’amélioration de leur offre du Conseil Agricole et à la mise en place de mécanismes de financement vertueux du conseil (pour un coût moindre à des bénéfices substantiels aux producteurs). Autant des raisons pour que l’aide publique et privé accompagne les efforts de cette initiative. -
FINANSOL
Association portant un label "finance solidaire" -
Le dispositif d’appui conseil mis en place pour accompagner les producteurs de niébé sur les aspects technico-économiques de leur production : formations et suivi technique des producteurs
Le projet de développement de la filière niébé dans la province du Sanmatenga au Burkina Faso a été mis en oeuvre par Fert et Accir de juillet 2008 à juin 2011 et s’inscrit dans le cadre d’un partenariat de long terme entre Fert, Accir et les Unions départementales de Producteurs de niébé de Pissila, Dablo et Pensa. La capitalisation des actions mises en oeuvre depuis 2004 a permis de réaliser ce livret sur la démarche d’appui conseil technico économique. Il est à destination des organismes d’appui aux organisations paysannes et aux organisations elles-mêmes (appuyées ou non par Fert et Accir). La démarche générale de l’appui conseil technico-économique de Fert et Accir se base sur un dispositif de recherche-développement et de diffusion des technologies au profit des producteurs et sur l’amélioration de leur capacité d’analyse des activités de la campagne. En termes de ressources humaines, des producteurs et productrices sont aptes à fournir des services à tous les groupements : le réseau comprend une centaine de producteurs pilotes (PP), des producteurs recenseurs et ceux formés pour le traitement des cultures. L’appui conseil se fait également avec les animateurs terrain salariés qui accompagnent d’une part ces personnes ressources dans leurs tâches, et qui apportent d’autre part un appui conseil technico-économique aux producteurs dans les groupements et l’assistance technique aux bureaux des unions. -
Etude diagnostique des potentialités du Conseil Agricole en Petite Irrigation dans les 3 régions d’intervention du PromAP : Tillabéri, Tahoua et Agadez
Dans le cadre de la Stratégie de Développement Rural (SDR), stratégie sectorielle nationale de référence entre 2002 et 2012, une tentative a été entreprise pour mettre en place un dispositif national d’appui conseil. Sur la base d’une étude diagnostic appuyée par la FAO, ce dispositif intègre l’ensemble des évolutions contextuelles, en proposant un appui conseil à la demande, fourni par des prestataires de service, à travers une coordination par les services de l’Etat et un cofinancement des bénéficiaires de l’appui-conseil, selon leur capacité économique (notamment par rapport aux filières portées sur le marché). Compte tenu des évolutions institutionnelles dans la période, ce dispositif bien qu’approuvé en 2011, n’a jamais été mis en oeuvre. Il contient cependant des éléments pertinents, qui sont d’actualité et qui pourraient constituer le socle du nouveau dispositif à mettre en place. A l’absence d’un dispositif structuré de conseil fourni par l’Etat, les projets de développement mettent en oeuvre des actions ponctuelles de conseil agricole, en s’appuyant souvent sur les services techniques de l’Etat. Bien que celles-ci ne s’inscrivent pas tout à fait dans une approche d’émergence durable des services de conseil, ils ont comme mérite de développer et de tester des nouvelles approches. Il convient notamment de citer l’approche « Champ école », dont les principaux promoteurs sont la FAO et le FIDA. -
Niger, Foire sur le financement de l'Agriculture
An Niger, le financement du secteur agricole reste une préoccupation , malgré la place qu'il occupe dans l' économie du pays.Le Réseau Agri Pro Focus a donc privilégié dans son programme depuis plusieurs années, la sensibilisation des jeunes pour qu'ils s'intéressent au secteur agricole.. -
La pratique de la vulgarisation pour l’adaptation agricole
Ce présent guide porte sur la pratique de la vulgarisation pour l’adaptation agricole -
Document de la Facilité 1 du FISAN : Soutien au Crédit Agricole
Le présent document de stratégie est relatif à la Facilité 1 du FISAN. Cette facilité porte sur un appui public au financement de l’agriculture, via le crédit. Elle vise à développer une politique incitative de financement de l’initiative privée, afin de promouvoir une agriculture plus performante. -
Projet de Charte de la Qualité de la CAR
Cette présente charte de la qualité du CAR s'inscrit dès lors dans le sillage de la mise en place concerté et négociée d'un certains nombre d'outils normatif et méthodologique du CAR, pour aider à l'élargissement démocratique du CAR, à l'harmonisation des interventions dans le champs du CAR et à la transparence dans la régulation du marché de CAR -
Manuel des Procédures de Contrôle et de Certification de la Qualité des prestations de Conseil agricole et rural au Sénégal
Les procédures qui déterminent l'aptitude et certifie un prestataire comme capable à fournir du conseil agricole et rural -
Ethical Code of Conduct for Agricultural Extension and Advisory Services Providers
En 2016, le ministère de l'agriculture, de l'industrie animale et de la pêche, a formulé le programme national de développement agricole.
La politique d'extension (NAEP) qui a été approuvée par le Cabinet le 26 octobre 2016 et lancée le 6 Décembre de la même année. La politique envisage un système de prestation pluraliste avec de multiples fournisseurs.
Pour garantir que le large éventail de prestataires de services de vulgarisation agricole offre un service de qualité aux agriculteurs et autres bénéficiaires, le PNEA prévoyait l'élaboration des lignes directrices, y compris un code de conduite éthique pour guider la conduite des prestataires de l'AEAS dans l'exercice de leurs fonctions, et est considéré comme un code de conduite recommandé, auquel des ajouts ou des modifications peuvent être apportés en tant le besoin s'en fait sentir.
-
Extension guidelines and standards
En 2016, le ministère de l'agriculture, de l'industrie animale et de la pêche, a formulé la politique nationale de vulgarisation agricole (NAEP) qui a été approuvé par le Cabinet le 26 octobre 2016 et lancé le 6 décembre de la même année. -
Organisations professionnelles agricoles et institutions financières rurales : Construire une nouvelle alliance au service de l’agriculture familiale
Ce guide opérationnel se veut un outil d’appui à la construction du partenariat entre organisations professionnelles agricoles et rurales, et institutions financières. Il est issu de travaux de recherche, d’appui au développement et de formations conduits principalement en Afrique de l’Ouest et à Madagascar dans les dix dernières années, avec des éclairages développés plus récemment sur l’Asie du Sud-Est et l’Amérique latine. -
Le conseil aux irrigants en Afrique de l’Ouest sahélienne
Le projet APPIA, à travers sa composante 2, propose de mobiliser les professionnels de
l’irrigation sur la question de la mise en place de nouvelles formes d'appui-conseil aux
irrigants, rendues nécessaires par les évolutions du secteur irrigué depuis une trentaine
d’années.
Le document suivant constitue une base de travail pour les ateliers de lancement du projet APPIA. Il est établi à partir d’entretiens et de documents recueillis dans les 5 pays de la zone d’étude (Burkina Faso, Niger, Mali, Mauritanie, Sénégal). -
Rapport de la mission de l’état de lieu du dispositif d’appui conseil agricole dans la zone d’intervention du promovare
La population du Niger est estimée à plus de 17 129 076 habitants (RGPH, 2012). Une population à plus de 80% rurale avec comme principale source de subsistance les activités agrosylvopastorales. Avec le taux d’accroissement actuel de (3,9%), cette population atteindra 55 millions en 2050. -
Rapport de la mission de l'état de lieu du dispositif d'appui conseil agricole dans la zone d'intervention du promovare
La population du Niger est estimée à plus de 17 129 076 habitants (RGPH, 2012). Une population à plus de 80% rurale avec comme principale source de subsistance les activités agrosylvopastorales. Avec le taux d’accroissement actuel de (3,9%), cette population atteindra 55 millions en 2050. Et le secteur agricole considéré comme le principal pilier pour l’alimentation et source d’emploi de cette population a une contribution en deçà du potentiel existant pour diverses raisons dont entre autres les risques climatiques, écologiques, et même sociaux et parfois l’insuffisance dans les politiques et stratégies mises en place pour accompagner les producteurs. -
Cahier du formateur Formation sur les « rôles et compétences d’un conseil »
Le Niger est un pays à forte potentialité pour l’agriculture irriguée, qui dispose d’un potentiel irrigable de 270.000 ha dont seulement 30% sont jusqu’ici exploités (MAG, 2012). De plus, les cultures irriguées occupent une place de choix dans la production agricole du pays. La valeur monétaire des cultures irriguées est estimée à plus de 354 milliards de francs CFA en 2013 (MAG, 2013) soit environ 9,7 % du PIB et 24% du PIB agricole du Niger en 2013. C’est dire d’une part que les cultures irriguées ont une importance capitale dans l’économie du pays et d’autre part qu’il existe encore un grand potentiel irrigable. Fort de ce grand potentiel irrigable encore existant et de l’importance économique des cultures irriguées, il est important de mener des actions pour le mettre en valeur afin d’augmenter la richesse générée par ce sous-secteur et ainsi sa contribution à la formation du PIB agricole. -
Manuel du formateur Formation sur les « rôles et compétences d’un conseil »
« Le conseil » est un concept à multiples facettes dont la définition varie en fonction du domaine professionnel. Dans la coopération au développement, il n’existe jusqu’à présent pas de définition uniforme.
La coopération au développement sert à l’amélioration de l’efficience des hommes et des organisations. Il s’agit pour l’essentiel de processus de changement chez les partenaires qui sont soutenus par des consultants pendant une durée limitée. Les consultants se différencient des décideurs et des exécutants des organisations avec lesquelles ils travaillent. Dans ce contexte, la définition suivante nous semble appropriée : -
Tuta
Un nouveau ravageur de culture de tomate -
Utilisation de quatre types de piégeage pour l’étude de la dynamique des populations de Tuta absoluta (Meyrick, 1917) (lepidoptera : gelechiidae)
La tomate représente un des légumes-fruits le plus cultivé et le plus recherché
(Laumonier, 1979). Cette espèce est originaire de l'Amérique de Sud, où sa domestication remonte
à plus de 5000 ans. La mondialisation de son développement sera significative à partir de la fin du
19ème siècle (Peron, 2006). Elle fut introduite en Algérie par les espagnoles au 17ème siècle, dans la
région d'Oran en 1905 puis elle s'est entendue vers le centre du pays (Benbadji, 1977).
La tomate, comme toutes autres solanacées, peut être attaquée par de nombreux
champignons, bactéries, virus, et ravageurs. Les pertes de récoltes dues à ces différents agents
pathogènes sont parfois très sévères. Parmi les ravageurs de la tomate, une nouvelle espèce invasive
a été signalée pour la première fois en 2007 en Algérie : il s'agit d'un insecte phytophage, Tuta
absoluta (Meyrick, 1917), connu sous le nom de la mineuse de la tomate. Cette espèce est un
microlépidoptère appartenant à la famille de Gelechiidae et originaire d'Amérique de sud. Elle est
inféodée aux plantes de la famille des solanacées (préférentiellement la tomate), mais aussi, sur
poivron, aubergine, pomme de terre, et les solanacées adventices comme morelles, datura, tabacs ...
ect (Koppert, 2008 -
Rapport annuel des activités de la CRA de Zinder dans le cadre du partenariat avec le PASEC
Ce rapport présente les activités menées par la CRA de Zinder du mois de mars au mois de décembre 2018 dans le cadre de son partenariat avec le Projet d’Appui à l’Agriculture sensible aux risques Climatiques (PASEC).
Il est composé des points suivants : situation des semences améliorées, diffusion des émissions radios, conseils aux producteurs sur les traitements phytosanitaires, enrôlement des producteurs, situation du Centre d’appels sur le financement, participation au CRAP / Ateliers / missions, autres activités (production du bourgou, inventaire motopompes, suivi des sites de récupération des terres, capitalisation des pratiques de haies vives, publications Facebook et notes rédigées). -
Conseiller en maraîchage - Cas pratiques - Visite site de Tchingal Bangou
Cette note est rédigée suite à la visite d’un site maraîcher dont certains producteurs ont bénéficié d’une formation sur la protection phytosanitaire organisée par la Chambre Régionale d’Agriculture de Niamey et réalisée par le RECA dans le cadre du contrat de performance entre l’État et les Chambres d’Agriculture.
La visite a permis un suivi de la formation reçu, de voir avec les producteurs les problèmes qu’ils rencontrent sur les cultures maraichères et de donner des conseils ou propositions de solutions. Au total, les entretiens ont concerné 16 producteurs. -
Résultats du Conseil de Gestion à l’Exploitation Familiale pour la culture du riz hors aménagement / Campagne 2016 Partie (2)
Cette note est la suite d’une première note qui présente le dispositif mis en place pour le conseil de gestion puis les résultats concernant les surfaces, les rendements et les charges opérationnelles.
Cette seconde partie présente une analyse des coûts de revient et des marges brutes des producteurs pour leur culture de poivron. -
Conseiller en maraîchage - Visite du site de Yaowaré
Le site maraicher à Yaowaré est situé dans le 5ème arrondissement de la ville de Niamey. En saison sèche, les producteurs font du chou et du moringa, plus un peu d’aubergine et d’oignon. En saison sèche, dans leur grande majorité, les producteurs font du chou et du moringa, plus un peu d’aubergine et d’oignon. On trouve quelques parcelles de chou en culture pure (photo ci-contre), mais le chou est surtout cultivé en association avec le moringa. Les producteurs cultivent une seule variété, le chou Oxylus. -
Appui conseil agricole paysan (ACAP)
L’appui-conseil agricole paysan est l’un des outils de vulgarisation agricole participative mis en œuvre par le PPILDA. En particulier, il s’agit de l’outil destiné à assurer la pérennité du dispositif de vulgarisation agricole du projet. L’ACAP agit sur plusieurs contraintes qui caractérisent la zone d’intervention du PPILDA : d’un côté des contraintes liées au milieu naturel, comme la pluviométrie aléatoire et la basse fertilité des sols ; de l’autre des contraintes sociodémographiques, dont la principale est la forte pression foncière qui limite l’accès à la terre pour les catégories les plus vulnérables : les femmes et les jeunes. -
Rapport annuel du programme E-Extension - Année 2020
Dans le cadre du Projet d’appui à l’agriculture sensible aux risques climatiques (PASEC), le Réseau National des Chambres d’Agriculture du Niger et les Chambres Régionales d’Agriculture du Niger ont été chargés de développer un dispositif e-Extension d’informations et de conseils agricoles en direction des producteurs et productrices. Ce programme a démarré en septembre 2017 avec la mise en place du Centre d’Appels pour un conseil agricole. Ce rapport présente les activités et les résultats de la troisième année du programme. -
Note de capitalisation l’approche champs école pastoral : quelles opportunités pour les pays du PRAPS ?
Dans le cadre de ses missions de capitalisation et diffusion des bonnes pratiques et des innovations pertinentes pour améliorer la durabilité, la résilience et la productivité des systèmes pastoraux sahéliens, l’URC/PRAPS a entrepris de capitaliser les expériences de champs écoles pastoraux ou agro-pastoraux (CEAP) dans les pays du Sahel et en Afrique de l’Est. L’objectif de la capitalisation était de faire une analyse critique des premières expériences de champs écoles pastoraux ou agro-pastoraux (CEAP) dans les pays du Sahel, mais aussi de tirer des enseignements des CEAP en Afrique de l’Est y compris dans la Corne de l’Afrique, afin de juger de la pertinence de l’approche avant que le PRAPS en fasse la promotion auprès des pasteurs et agro-pasteurs dans sa zone d’intervention.
Les champs écoles agro-pastoraux sont une adaptation de l’approche Champs Ecole Producteurs (CEP) développée par la FAO dans les années 80. Les CEAP sont une approche novatrice de vulgarisation auprès des pasteurs et agro-pasteurs qui, se basent sur la pratique et un apprentissage axé sur les problèmes diagnostiqués au sein des systèmes de production agricoles de la localité. L’approche CEAP est relativement récente au Sahel et en Afrique de l’Ouest. Elle a été introduite à partir des années 2010. -
Evaluation des dispositifs (CEP/ACAP/CEPM) de renforcement des capacités des producteurs dans l’amélioration de la productivité et de la production agricole dans le cadre du ProDAF
Conscient que l’agriculture familiale est au coeur de la production de subsistance des ménages vulnérables face aux changements climatiques, le ProDAF a accordé une place de choix au renforcement des capacités des acteurs à travers les approches les Champs Ecoles Paysans (CEP) pour les cultures pluviales, Champs Ecoles Paysans Maraichers (CEPM), l’Appui Conseil Agricoles (ACAP) pour booster la productivité et les productions agricoles.
Après quatre ans de mise en œuvre des approches de renforcements de capacités des producteurs à travers les CEP, CEPM, ACAP, avec les partenaires comme les Groupements de Services conseils (GSC) et les Groupements d’Appui Conseil (GACAP), plusieurs réalisations ont été enregistrées.
Ainsi, dans le cadre de la préparation de la revue à mi-parcours du programme, il s’avère nécessaire de procéder à l’évaluation de ces approches pour bien apprécier la pertinence, l’efficacité, l’efficience et la durabilité du dispositif. C’est dans ce cadre que l’étude, objet du présent rapport a été initiée. -
Étude sur la mise en place d’un dispositif intégré d’appui conseil pour le développement rural au Niger : Décembre 2010
Le Niger a adopté en janvier 2002 une Stratégie de Réduction de la Pauvreté (SRP) précisée pour le secteur rural par une Stratégie de Développement Rural (SDR) qui a été adoptée en novembre 2003. La SRP a été révisée en 2007 et a été rebaptisée SDRP (Stratégie de Développement accéléré et de Réduction de la Pauvreté). Au cours de cette révision, huit (8) priorités de l’action publique dans le domaine du développement rural pour la période 2007-2009 ont été dégagées, parmi lesquelles, la mise en place d’un dispositif intégré d’appui conseil pour le développement rural. En effet, le dispositif actuel d’appui conseil au développement rural au Niger, essentiellement composé par des structures étatiques dominantes du point de vue de l’occupation de l’espace et des ONG et Privés, est très peu fonctionnel du fait de plusieurs contraintes. -
Manuel du formateur: Formation sur « Supervision de Qualité »
Ce Manuel sur « Supervision de qualité » a été conçu et élaboré par ALIDOU Moussiliou, consultant en Développement organisationnel à la demande d’Eco-Consult. Il est rédigé après un diagnostic de la pratique sur terrain dans le cadre du Programme de Promotion de l’Agriculture Productive (PromAP). La littérature tirée de diverses sources est mentionnée en bibliographie à la fin du Manuel. -
Proposition de Système National de Conseil Agricole
L’analyse historique du conseil Agricole au Niger montre qu’après une longue période de forte mobilisation de l’Etat de 1960 à 1998, culminant avec la mise en oeuvre du Programme de Renforcement des Services d’Appui à l’Agriculture, les pouvoirs publics se sont partielle-ment désengagés du conseil Agricole et les services techniques se sont repositionnés de fait sur leurs fonctions régaliennes. -
Étude sur l’expérience du conseil agricole dans les périmètres nouveaux (Kandadji, Famalé et Gabou) et anciens (Namardé Goungou et Konni) au Niger
Au Niger, l’ONAHA, Etablissement Public à Caractère Industriel et Commercial (EPIC), placé sous la tutelle du Ministère chargé de l’Agriculture, est un outil de développement contribuant à la réalisation, au développement, à la gestion durable des Aménagement hydro-agricoles et à la promotion de l’agriculture irriguée au Niger [ONAHA, 2015]. Cet office a sollicité l’appui de la Global Water Initiative (GWI), qui a une expérience régionale en matière d’accompagnement des dispositifs de Conseil Agricole dans la grande irrigation, afin d’examiner comment rendre plus performantes les exploitations agricoles familiales sur les AHA.
Dans le souci d’améliorer les dispositifs de conseil agricole sur les AHA, la présente étude est menée à travers un diagnostic sur six aménagements hydroagricoles (Konni 1, Konni 2, Namardé Goungou, Famalé, Gabou et Kandadji) afin d’identifier les forces et les faiblesses dans la mise en oeuvre du CA et de la gestion de l’eau selon l’âge (ancien, nouveau) et les types de productions (riziculture, polyculture) des AHA. -
Rapport du voyage d’étude sur le conseil agricole et le transfert de technologies au Maroc
Dans le cadre du plan d’activités du Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest
(PPAAO-Niger), le RECA a organisé un voyage d’étude sur la diffusion et le transfert des technologies au Maroc.
Le Maroc est un pays qui présente une avancée significative dans le domaine de l’innovation technologique, de la formation, du transfert de technologies au service d’une agriculture irriguée tournée, en partie, vers l’exportation à destination de l’Europe. C’est un pays qui peut nous servir d’exemple pour améliorer le dispositif et les contenus en matière de conseil agricole. Ce pays est dans une nouvelle phase dynamique de conseil agricole. Le conseil agricole type Maroc est différent du modèle traditionnel que l’on trouve en Afrique de l’Ouest.
Ce rapport est long pour essayer de partager un maximum des rencontres instructives faites par l’équipe. Il comprend trois parties : la première partie (paragraphe 3) présente le dispositif de conseil agricole au Maroc, la seconde partie (paragraphe 4 à 10) présente les différentes structures visitées lors de la mission en essayant de mettre en avant les innovations qui ont été vues (innovations par rapport aux pratiques et expériences du Niger) et la troisième partie (paragraphe 11 et 12) répond aux termes de référence pour présenter la synthèse des visites qui ont été faites dans l’optique de comprendre l’organisation du conseil agricole au Maroc, et les recommandations de la mission.
Pour que le lecteur puisse visualiser certaines descriptions, l’équipe de rédaction a inclus des photos, certaines prises lors de la mission et d’autres « empruntées » sur Internet. -
Conception d’un programme d’opérations cofinancées
PAM-FIDA dans les régions de Maradi, Tahoua et ZinderLe PAM et le FIDA ont déjà collaborés au cours de plusieurs projets au Niger, et notamment à travers des opérations de Cash For Assets (CFA). Le succès de ces opérations a motivé les deux agences à étendre leur partenariat aux trois régions d’intervention du FIDA, à savoir Maradi, Tahoua et Zinder, sur le principe de la complémentarité entre leurs actions. En effet, plutôt que de superposer les interventions sur de mêmes sites, il parait plus judicieux de les mutualiser en favorisant les avantages comparatifs de chaque PTF. Dans ce cadre le PAM prend en charge la réalisation physique des ouvrages, et le FIDA la réalisation biologique (végétalisation et suivi).
Cette mission a ainsi été mandatée pour mener une analyse de la méthodologie du Cash For Assets/Food for Assets (CFA/FFA), capitaliser les expériences postérieures de partenariat entre le PAM et le FIDA au Niger. -
Étude sur le financement des filières agricoles dans les pays membres de l'UEMOA
Au cours des dix dernières années les résultats économiques du Niger ont été peu satisfaisants malgré l'adoption de plusieurs programmes d'ajustement structurels. En terme réel le PIB a diminué de 0,5% par an depuis 1990. De1960 à 1973, le secteur rural a fourni l'essentiel des besoins financiers de l’État, la priorité étant accordée aux produits d'exportation : L'arachide, le coton et le bétail. -
Étude sur l'expérience du conseil agricole dans les périmètres nouveaux (Kandadji, Famalé et Gabou) et anciens (Namardé goungou et Konni) au Niger
Au Niger, l’ONAHA, Établissement Public à Caractère Industriel et Commercial (EPIC), placé sous la tutelle du Ministère chargé de l’Agriculture, est un outil de développement contribuant à la réalisation au développement, à la gestion durable des Aménagement hydro-agricoles et à la promotion de l’agriculture irriguée au Niger [ONAHA, 2015]. Cet office a sollicité l’appui de la Global Water Initiative (GWI), qui a une expérience régionale en matière d’accompagnement des dispositifs de Conseil Agricole dans la grande irrigation, afin d’examiner comment rendre plus performantes les exploitations agricoles familiales sur les AHA. -
Rapport des études de référence sur des Champs Ecole Paysans pluviaux et Maraichers (CEP/CEPM) dans les trois Unités Régionales de Gestion du Programme (URGP)
Financé par le FIDA (Fonds International de Développement Agricole et l’Etat du Niger, Le Programme de Développement de l’Agriculture Familiale (ProDAF), intervient dans trois régions du Niger à savoir Maradi, Zinder et Tahoua. La zone d’intervention du ProDAF est répartie dans 21 Pôles de Développement Economique (PDE), qui est l’unité géographique et échelle d’intervention du programme.
La mise à la l’échelle des bonnes pratiques des projets précédents financés par le FIDA (PASADEM et PPI Ruwanmu) dans le cadre du ProDAF passe par l’intensification des champs école paysans (pluvial et maraîcher) qui permettront d’accroitre le nombre de paysans formés à cet effet et à même de diffuser les meilleures pratiques auprès de leurs pairs.
Ainsi pour le passage à l’échelle du dispositif de vulgarisation agricole à travers les Champs Ecole Paysan, une étude pour l’établissement d’une situation de référence a été conduite au niveau des trois URGP Maradi, Tahoua et Zinder pour capitaliser les acquis des anciens CEP et CEPM.
Le présent rapport consolidé donne le déroulement de l’étude et les principaux résultats obtenus. -
L’expérience du PASADEM en matière de vulgarisation agricole – Note de capitalisation
Maradi est une région vulnérable, au centre des enjeux de sécurité alimentaire où l’agriculture souffre d’un certain nombre de contraintes liées surtout à l’insuffisance de l’encadrement au profit des producteurs et aux aléas climatiques. Le PASADEM a développé dans sa stratégie d’intervention, l’extension et la diffusion à large échelle des acquis du projet de promotion de l’initiative locale pour le développement à Aguié (PPILDA) et ayant démontré leur efficacité en matière de vulgarisation agricole (les Champs Écoles Paysans (CEP), l’appui conseil agricole paysan (ACAP)). -
Les Démonstration d’initiatives paysannes en élevage (DIPE) dans la zone d’intervention du PASADEM : un outil de renforcement des capacités des agro éleveurs– Note de capitalisation
Faible capacité technique des agro éleveurs dans la conduite de l’élevage, qui se traduit par des hécatombes fréquentes liées aux épizooties, la fréquence des avortements, le retard de croissance des jeunes animaux et le faible gain pondéral chez les adultes, la faible prolificité à cause des espacements entre les mises bas, etc. Toutes ces contraintes impactent négativement les revenus du petit élevage, en particulier dans les ménages vulnérables d’où la nécessité de la mise en œuvre de ce dispositif d’encadrement (DIPE). -
Quel accompagnement proposer à une organisation paysanne pour choisir une activité de conseil a l’exploitation familiale (CEF) ?
Ceux qui ont démarré des activités CEF au Sud depuis une quinzaine d’années ont défriché un terrain nouveau, donc rencontré des difficultés inédites et essayé de les résoudre. Les paysans participant à ces activités ont beaucoup apprécié les apports qui leur ont permis d’être plus responsables et ils jugent qu’aujourd’hui « le CEF » est indispensable pour être « professionnel ».
Cependant, un bilan de l’ensemble des démarches fait apparaître une réflexion préalable à leur mise en place insuffisante. Les volumes de travail, les besoins en formation des techniciens et animateurs, la nécessité de l’appui d’un cadre expérimenté… sont sous-estimés, d’où un développement du nombre d’adhérents très inférieur aux prévisions (ou aux espoirs), et des abandons nombreux et mal expliqués.
L’idée d’un guide pour animer les réflexions sur le choix d’une activité CEF répondant aux besoins d’une OP a ainsi vu le jour. Il est utilisable par les OP seules, et par les OP avec l’appui d’un partenaire. Ce document est principalement issu des réflexions des membres du groupe gestion d’Afdi. Il se base sur les nombreuses expériences CEF animées par les OP partenaires des Afdi. -
Programme minimum d'appui/conseil et d'encadrement agricole 2013-2014
Le potentiel en terres agricoles au Niger est estimé à 15.000.000 ha, représentant le quart de la superficie totale du pays. Les terres cultivées occupent 40% de la superficie agricole totale soit 6.000.000ha; cependant, la production se pratique sur des petites exploitations familiales avec des techniques culturales traditionnelles. En effet, les pratiques paysannes (mauvaises utilisations de la fertilisation minérales,absence d’aménagement des sols, absence d'assolement-rotation, réduction des temps de jachère, utilisation des variétés en dégénérescence, déboisement abusif). -
Projet de Plan de Travail Intérimaire : Juin-Décembre 2005
Initié par le Gouvernement du Niger, appuyé par ses partenaires au développement notamment le FIDA et l'AFD et s'intégrant dans la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté, le Programme de Développement des Services Financiers Ruraux a pour objectif global d'améliorer le niveau de vie des populations rurales à travers le développement du secteur de la micro finance au Niger. -
Conseil à l’exploitation familiale - Expériences en Afrique de l’Ouest et du Centre
Le conseil à l’exploitation constitue l’un des services à l’agriculture, au même titre que l’approvisionnement en intrants, le crédit, l’appui à la commercialisation, la recherche, la formation des paysans. Il renforce les capacités des producteurs à maîtriser le fonctionnement de leur exploitation et à améliorer leurs pratiques. En ce sens, le conseil à l’exploitation familiale va au-delà de la logique de vulgarisation classique (transfert et adoption de techniques) : il aide les producteurs à mieux définir leurs besoins, à préciser leurs objectifs tant au niveau de leur exploitation que de leur famille, à prendre de meilleures décisions et à maîtriser les processus de gestion concernant l’ensemble de leurs activités génératrices de revenus, en prenant en compte les aspects techniques, économiques, sociaux et environnementaux.
Loin de présenter une méthode applicable en toutes circonstances, ce guide propose des principes pour construire une méthode et des outils adaptés aux conditions de chaque situation, en étroite collaboration avec des paysans motivés et leurs organisations, pour renforcer des compétences utiles au conseil, pour négocier et mettre en place des dispositifs d’appui-conseil. Ces principes sont issus d’une réflexion collective sur diverses expériences de conseil en Afrique de l’Ouest et du Centre.
Cet ouvrage, illustré par de nombreux exemples, s’adresse en priorité à des techniciens et des responsables paysans qui souhaiteraient approfondir ces principes méthodologiques, maîtriser des outils et construire des dispositifs d’appui-conseil. -
Projet de plan de travail intérimaire : Juin - Décembre 2005
Initié par le Gouvernement du Niger, appuyé par ses partenaires au développement notamment le FIDA et l'AFD et s'intégrant dans la Stratégie nationale de lutte contre la pauvreté, le Programme de Développement des Services Financiers Ruraux a pour objectif
global d'améliorer le niveau de vie des populations rurales à travers le développement du secteur de la micro finance au Niger. -
Les pôles de croissance agricole : la panacée aux maux de l'agriculture africaine?
La promotion des « partenariats public-privé » comme stratégie de financement du secteur agricole en Afrique s’amplifie. Elle répond à la volonté d’une transformation de l’agriculture jugée «traditionnelle» en une agriculture à forte mobilisation de capitaux, capable d’accélérer la croissance agricole et de répondre à la demande alimentaire. Cette orientation vers les investissements privés se matérialise par différentes approches dont celle des pôles de croissance agricole ou agropoles. Bien que ces processus connaissent des avancées différentes selon les pays, ils suscitent déjà plusieurs débats autour du modèle agricole entrepreneurial à grande échelle promu et de sa capacité à répondre aux défis actuels des économies et des sociétés africaines. Quelles sont les réalités autour des agropoles? Favorisent-ils réellement le développement de filières compétitives et inclusives des exploitations familiales ? Quels sont les risques induits par ces approches pour l’agriculture familiale ? Après un rappel du processus d’émergence des pôles de croissance en Afrique, ce bulletin présente un état des lieux de leur mise en œuvre dans deux pays, le Burkina et le Cameroun, et analyse leurs premiers impacts et risques potentiels. -
Le crédit à l'agriculture, un outil-clé du développement agricole
Un développement économique et social équilibré et durable s’appuie, dans ses premières étapes, sur une agriculture solide. Cela implique l’injection de capitaux très importants, impliquant une montée en puissance du crédit agricole. La plupart des études montrent que l’inadéquation entre l’offre et la demande de crédit agricole est l’une des raisons de la faiblesse de la productivité agricole dans les pays en développement, particulièrement en Afrique. Ce sujet a fait l’objet de plusieurs publications de l’Agence française de développement (AFD) et de la Fondation pour l’agriculture et la ruralité dans le monde (FARM). Il était au cœur d’un atelier technique organisé par l’AFD en février 2015, réunissant seize dirigeants d’institutions dévolues au financement de l’agriculture en Afrique subsaharienne, au Maghreb et dans les Caraïbes. La présente Note présente une synthèse de ces différents travaux et études. -
Rapport sur la revue des expériences de récépissés d'entreposage et de warrantage pour le financement de l'agricultuure en Afrique de l'Ouest
L’économie de la quasi - totalité des pays de l’Afrique de l’Ouest repose en grande partie sur l’agriculture qui contribue énormément au PIB et emploie la majeure partie de la population active. Malgré le rôle moteur qu’elle peut jouer dans le développement économique des pays, il y a une réticence généralisée des institutions financières à financer les activités de production et d’investissement des acteurs des différentes chaînes de valeur agricoles, surtout les producteurs. En effet, le secteur agricole est considéré comme très risqué à cause des aléas climatiques dont il dépend et surtout des risques de coordination économique. Tous les acteurs sont convaincus de la nécessité de trouver de nouveaux mécanismes innovants de financement qui sécurisent à la fois les interventions des institutions de financements et les revenus des producteurs. -
Situation de référence des producteurs suivis dans le dispositif du Conseil de Gestion aux Exploitations Familiales (CGEF) pendant la campagne 2020-2021
Au cours de la campagne maraîchère 2020-2021, la CRA de Maradi a mis en place un dispositif de Conseil de Gestion avec 6 OP et un prestataire privé avec les quels des conventions de partenariat « dites d’objectif » sont signées. Il s’agit des structures suivantes : FCMN Niya, ANFO, FUMA Gaskiya, AYI NOMA, Union de Coopérative de Djirataou, Union de Goudjia et GSC Alhéri. Au total, 32 sites ont été identifiés pour conduire le CGEF au niveau de la région de Maradi. Avec un échantillon de 15 producteurs pour un animateur endogène à suivre par site, le dispositif CGEF a sélectionné 480 producteurs volontaires pour le suivi et la collecte des informations relatives aux exploitations suivies. -
Yaki da kwaro mai tsotse tumatir : tuta absoluta Meyrick
Cette affiche présente le tuta absoluta Meyrick, un ravageur lépidoptère géléchiidés qui s'attaque à la tomate. Elle propose en fin des techniques de préventions et de protection de la plante que doivent appliquer le producteur contre les dégâts du lépidoptère. -
Atelier sur le partenariat entre organisations paysannes et institutions de microfinance
Au Niger comme dans la plupart des zones rurales d'Afrique de l'Ouest, les banques commerciales ne sont que faiblement accessible et restent très réticentes à financer l'Agriculture. La microfinance est alors souvent la seule alternative formelle d'accès au financement pour les organisations paysannes et la question des conditions de partenariat entre OP et IMF se pose donc avec acuité. -
Code de financement et de modalités d'appels à proposition conjoints pour le financement des investissements dans le secteur agricole
Le Ministère de l'agriculture du Niger ambitionne élaborer le présent code de financement en d'encadrer les pratiques en matière de financement des investissements agricoles. Les différents mécanismes existant, reprise par le MEG des instruments essentiels pour l'atteinte des objectifs de développement du secteur agricole. -
Rapport d'activités annuel 2015 du projet d'intensification des productions agricoles pour la sécurité alimentaire dans les régions de Tahoua et Tillabéri
Le projet s'inscrit dans le processus de la mise en oeuvre du Programme Spécial de Sécurité Alimentaire de la Banque Ouest Africain de Développement (BOAD), initié pour venir en appui aux actions entreprises par les États membres de l'UEMOA dans le cadre de la crise alimentaire. Il s'inscrit aussi dans l'axe 3 << sécurité alimentaire et développement agricole durable >> du plan de Développement Économique et Social (PDES) 2012-2015. -
Le travail des conseillers agricoles entre prescription technique et mobilisation politique (1950-1990)
À partir de l’analyse socio-historique du travail des conseillers agricoles, cet article interroge la conduite de la politique de modernisation menée après la Seconde Guerre mondiale. Les conseillers y jouent un rôle déterminant en prescrivant de nouvelles méthodes de production et en favorisant la mobilisation collective des agriculteurs. Ils s’appuient sur des savoirs techniques ainsi que sur leur connaissance pratique du milieu agricole et, surtout, ils déploient des trésors d’ingéniosité pour démontrer leur dévouement à leurs interlocuteurs, sans sortir des cadres fixés par leurs employeurs. Ces capacités d’adaptation, constitutives de leur métier, sont d’abord fortement valorisées puis, à partir des années 1970, critiquées pour leur non-conformité avec les nouveaux impératifs de bureaucratisation, de spécialisation et de marchandisation du conseil agricole. -
Programme national de vulgarisation agricole : avant projet pour la première phase
Le projet, dans le cadre de son objectif d'appui aux services de vulgarisation et aux producteurs, aura à mener des actions dans le domaine suivants: La contribution à l'émergence d'un Système National de Vulgarisation Agricole (SNVA) ; réalisation d'étude diagnostic, organisation de concertations régionales et nationales à travers des ateliers de travail reposant sur des notes introductives élaborées par le projet, coordination du processus d'élaboration d'adaptation du SNVA. -
Analysis of Digital Agriculture Extension and Advisory Services in Niger : Developing Local Extension Capacity (DLEC) Project
The Sustainable Opportunities for Increasing Livelihoods with Soils (SOILS) Consortium led by the International Fertilizer Development Center (IFDC) intends to establish a technology park in Niger. The park will function as information and training service center and project agricultural information and innovations to accelerate dissemination and scaling efforts, provide training to farmers and other agricultural value chain actors. The SOILS Consortium in collaboration with the Feed the Future Developing Local Extension Capacity (DLEC) project conducted this study to analyze the digital agricultural extension and advisory services in Niger to support creation of the technology park and to provide insights and recommendations on how the SOILS Consortium can better use digital extension platforms and services to increase the reach of their activities. -
Le conseil agricole a-t-il encore un sens aujourd'hui?
En Afrique, depuis les années 1960, différentes appellations ont été utilisées pour parler du conseil agricole au sens large. Elles témoignent d’une évolution des démarches, depuis un encadrement prescriptif à des démarches plus participatives et co-construites avec les bénéficiaires. Généralement, à l’échelle d’un pays, ces formes de conseil co-existent dans le temps. -
L’engagement de Maputo : le mot d’ordre a-t-il été respecté ?
Alors que les chefs d’État africains avaient en 2003 pris l’engagement de consacrer 10 pourcents de leur budget national à l’agriculture conscients de son l’importance dans le développement économique, la lutte contre la pauvreté et l’amélioration de la sécurité alimentaire, le secteur agricole reste marginalisé en Afrique au regard de la faiblesse des investissements publics notée dans ce domaine. -
Filière poivron à Diffa, un vrai pôle économique, un potentiel de croissance, mais quoi et qui appuyer ?
Le Programme d’Appui au Secteur Rural (PASR) est le troisième financement de la Coopération danoise dans les régions de Diffa et Zinder. Cette communication n’a pas pour objet de vous raconter l’histoire de ces interventions mais d’aborder les problèmes de « mémoire », de capitalisation et d’appropriation de ces interventions. La nouvelle corde se tisse sur l’ancienne dit un proverbe, encore faut-il que quelqu’un ait pris soin de garder l’ancienne corde. -
Des actions d'appui conseil pour la protection phytosanitaire menées dans la région de Tahoua / focus sur l'utilisation de la radio
Les producteurs ont enregistré des attaques de plusieurs ravageurs : deux chenilles (la noctuelle de la tomate et Tuta), la mouche blanche qui a transmis un virus et tout dernièrement les araignées rouges qui ont provoqué un dessèchement complet des plants et une baisse de la qualité des derniers fruits. -
Transformation, stockage et commercialisation des produits agricoles
La démonstration de la faisabilité de la tierce détention au Burkina Faso autour de 1.200 tonnes de maïs avec plus de 800 producteurs de quatre unions provinciales de la FEPAB et un remboursement avant échéance du crédit octroyé par la banque. L’extension et le renforcement de la pratique du warrantage à de nouvelles zones (Burkina Faso, Togo) voire à de nouveaux produits agricoles (riz au Togo) avec remboursement dans la plupart des cas des crédits octroyés et réalisation de bénéfices.
L’amélioration de la transparence du marché et de la gestion des risques pour de nombreux acteurs avec des effectifs croissants d’inscrits sur SIMAgri au Burkina Faso et au service d’information et d’accompagnement en matière promotion de l’intelligence économique prospective (pour le moment sur le maïs) de RONGEAD ROAC couvrant 8 pays de la sous-région. En plus, le dispositif CAPI du MAEH au Togo a été mis en place et pourrait fournir des informations en temps réel sur le marché aux différents acteurs des chaînes de valeurs agricoles dans ce pays. -
Recommandations méthodologiques pour mieux évaluer les effets des champs-écoles mobilisés pour accompagner les transitions agroécologiques
Ce document s’articule en 4 parties. Tout d’abord, nous définissons les CE et leurs principes, avant de détailler les méthodes d’évaluation couramment employées pour les CE et les défis que cela pose. Nous présentons ensuite la méthode d’évaluation compréhensive à l’aide d’une étude de cas au Nord Togo. Les perspectives en dernière partie permettent de replacer la méthode proposée dans le processus de construction de l’évaluation pour une intervention mobilisant des CE. -
Champ école agro-pastoral pour une agriculture intelligente face au climat
Ce document « Guide Pratique du facilitateur de Champ Ecole Agro-Pastoral pour une Agriculture Intelligente face au Climat » est un aide-mémoire pour les facilitateurs déjà formés à l’approche champ école qui reflète les innovations et évolutions actuelles des champs écoles au Niger. -
Projet intégré de désenclavement des zones de productions transfrontalières Hamdara-Wacha-Doungass-Frontière Nigeria
Le Gouvernement de la République du Niger va obtenir de la Banque Africaine du Développement un appui financier pour la mise en œuvre du Projet Intégré de Désenclavement des Zones de Productions Transfrontalières Hamdara-Wacha-Doungass-Frontière Nigéria (PIDZPT). Dans ses efforts inlassables de lutte contre la pauvreté, d’améliorer le capital humain et les conditions de vie des populations, surtout du monde rural, le Gouvernement du Niger s’est doté d’une politique nationale de développement économique et social, qui s’est fixée comme but principal, le développement socioéconomique durable qui passe indélébilement par la construction d’infrastructures routières durables. C’est dans cette optique que s’inscrit la mise en œuvre de la composante B du projet. -
PASADEM - Composante FEM : Référence GEF-FSP-NE pour FIDA et SIP-SLM #3383 pour le FEM
Le but global et à long terme du projet en matière d’environnement et de développement est d’affronter les problèmes corrélés de la pauvreté rurale, de l’insécurité alimentaire et de la dégradation des terres en promouvant et en multipliant les pratiques durables de gestion des terres, dans le but de restaurer, de soutenir et de renforcer les fonctions productives et protectrices des ressources de l’écosystème dans la région de Maradi. -
Manuel des procédures de contrôle et de certification des prestations de conseil agricole au Niger
Ce manuel a le mérite de rassembler et de synthétiser les démarches du Conseil Agricole dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage, de l’environnement et de l’hydraulique et de clarifier les concepts, les méthodes et les approches de vulgarisation et de conseil agricole dans notre pays. En plus, il vient renforcer une fonction support essentielle du SNCA : le contrôle de qualité et la certification du conseil agricole. Il énonce à la fin, les acteurs habilités à conduire ce processus en l’occurrence : un représentant de l’inspection de service rattachée au ministère de tutelle du dispositif ciblé ; puis un second, mandaté par l’Agence de Promotion du Conseil Agricole (APCA). -
Répertoire des outils et normes standards validés par les institutions nationales compétentes pour le contrôle de qualité du conseil agricole
Ce répertoire a été élaboré pour rassembler les outils et normes standards validés par les institutions nationales compétences pour le contrôle qualité du conseil agricole dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage, de l’environnement et de l'hydraulique. Il a le mérite de fournir la méthodologie et les instruments nécessaires en vue d’apprécier la qualité du conseil agricole pour les quatre ministères sectoriels. -
La lutte contre la mineuse de la tomate: Tuta absoluta Meyrick
Ce poster propose de reconnaître et lutter contre la mineuse de la tomates, un ravageur présent au Niger -
La vulgarisation de paysan à paysan
Suite au recul des investissements dans les services de conseil mis en place par les pouvoirs publics au cours des années 80 et 90, les approches de vulgarisation communautaire sont devenues de plus en plus importantes. L’une de ces approches est la vulgarisation de paysan à paysan (VPP), qui est définie ici comme la fourniture d’une formation par les agriculteurs aux agriculteurs, souvent au moyen de la création d’une structure de paysans formateurs. Nous utilisons le terme « paysan formateur » comme un terme générique, tout en reconnaissant que différentes appellations (p. ex. leader paysan, paysan promoteur, agent de savoir communautaire) peuvent couvrir des rôles différents. -
Programme de promotion de l'agriculture familiale en Afrique de l'Ouest
L’objectif spécifique est l’appui à la collecte, au contrôle de la qualité et à la commercialisation du lait local en périphérie de Niamey, par un dispositif innovant de centres de collecte multiservices, contrôlés par les éleveurs locaux. -
Agriculteurs et accès au financement : quel rôle pour l’État?
Cet article dresse un panorama des besoins et des difficultés d’accès au financement des exploitations familiales. Il revient sur les différentes stratégies qui ont été mises en œuvre depuis les indépendances pour permettre à ces agricultures d’accéder au crédit et souligne les défis qui restent à relever. -
Financement agricole : un puissant outil de contribution à la sécurité alimentaire des populations
Dans les pays en développement, la pauvreté est un phénomène concentré en zone rurale où la grande majorité des exploitations agricoles maintiennent des pratiques culturales rudimentaires. Pourtant, dans ces pays, l'agriculture contribue de façon importante à l'économie nationale et ce, tant au niveau de l'emploi2 que du PIB3 « Pour une grande partie du milliard de personnes vivant dans la pauvreté la plus absolue, la croissance économique basée essentiellement sur l'agriculture et sur les activités rurales non agricoles est essentielle pour améliorer leurs moyens d'existence. La majorité des pauvres vivent en milieu rural. Pour atténuer la pauvreté et la faim, il est essentiel de promouvoir l'essor de l'agriculture dans les zones rurales et de fournir aux ruraux un meilleur accès à la terre, à l'eau, au crédit, à la santé et à l'éducation. ». Ceci fait du développement agricole une stratégie prioritaire des gouvernements de plusieurs pays pour combattre l’insécurité alimentaire et réduire la pauvreté. L’insécurité alimentaire et la pauvreté sont également des enjeux pour la communauté internationale, et ont d’ailleurs contribué à faire de l’accès des petits agriculteurs à des services financiers adéquats une des questions les plus largement débattues au cours des dernières décennies dans le secteur de la finance de proximité. -
Innover pour des mécanismes inclusifs de financement agricole et d’atténuation des risques : L’exemple de Tamwil El Fellah au Maroc
La présente étude de cas décrit un modèle particulièrement innovant de fourniture de services financiers aux ménages ruraux les plus pauvres dépendant de l’agriculture – le modèle Tamwil El Fellah (TEF), société créée par le Groupe Crédit Agricole du Maroc (GCAM). TEF s’est fondé sur la longue expérience du financement du secteur agricole, sur le réseau d’agence et sur les ressources humaines du GCAM pour mettre en place son propre modèle d’activité, doté de mécanismes de gestion des risques adaptés à son segment de clientèle spécifique : les petits et moyens producteurs agricoles. -
Financement alternatif et innovant de l’Agriculture en Afrique
En Afrique, les méthodes de financement alternatives et innovantes ne sont guère utilisées en agriculture, parce qu’elles sont nouvelles et que beaucoup de parties prenantes ne les connaissent pas. Cependant, les avantages qu’elles peuvent apporter à l’agriculture africaine sont considérables. Notamment, les engagements d’investissements privés massifs dans l’agriculture, l’intensification de l’innovation agricole, la formation et le renforcement des capacités des agriculteurs, la fourniture d’un environnement agricole infrastructurel fondé sur le développement, la mobilisation des finances, des marchés et de l’agriculture en faveur des pauvres, des régions rurales, des femmes et de jeunes par le biais d’une croissance inclusive. -
Le financement de l’entreprise agricole : états des lieux et problématique
Le processus de restructuration de l’agriculture française s’est traduit par une augmentation continue de la dimension économique des exploitations agricoles au cours des dernières décennies. Le capital d’exploitation moyen s’est accru en conséquence, générant des montants de capitaux importants à reprendre par les porteurs de projet lors des transmissions. Cette dynamique, toujours à l’œuvre, se poursuivra au cours des prochaines années. -
Lutte contre l’insécurité alimentaire au Niger: une solution par la Micro Assurance Agricole
Le Niger a été confronté à deux (2) crises alimentaires (2005 et 2010) en cinq (5) ans. Les solutions (aides extérieure, distributions gratuite et vente à prix modérés des céréales) préconisées par les autorités sont ponctuelles et ne permettent pas de prévenir les effets d’éventuelles crises. A travers cette analyse nous avons essayé d’analyser la possibilité du développement d’un produit de micro assurance agricole à l’intention des populations. Les Institutions de Microfinance (IMF) sont ciblées pour véhiculer le produit vu leur présence auprès des populations et de leur environnement réglementaire favorable à la mise en place des produits de micro assurance. Les partenaires au développement (État et bailleurs de fonds) ont également un rôle à jouer dans la mise en place des produits. -
Partenaires techniques et financiers d’une boutique d’intrants
Cette fiche s'adresse aux promoteurs et promotrices, utilisateurs et utilisatrices d'une boutique d'intrants, et plus spécifiquement à ses partenaires potentiels. Elle souligne l'importance du role des divers partenaires d'une boutique d'intrants et la collaboration continue que les Organisations Paysannes (OP), propriétaires et responsables des boutiques d'intrants, doivent impérativement entretenir avec ces partenaires afin de pérenniser les activités d'une boutique d'intrants. -
Feuille de route nationale semencière du Niger
La Feuille de Route Nationale Semencière (FdRNS) est un document stratégique qui guide les acteurs du secteur semencier du Mali à œuvrer pour une augmentation de l'accès et de l'utilisation de semences de qualité de variétés améliorées par les agriculteurs. Le document est une contribution essentielle à l'élaboration des principales politiques publiques agricoles. Il peut également servir à guider le gouvernement, les acteurs du secteur semencier et les partenaires de développement dans l'exploration et l’accord sur les moyens pour favoriser le développement du secteur semencier de manière coordonnée, harmonisée et structurée. La FdRNS développe une vision, décrit les réussites et les défis actuels, les ambitions et les voies d'innovation stratégiques contribuant à la réalisation de ces ambitions. La FdRNS est structurée autour de trois questions principales à propos de la performance du secteur semencier : (i) « Où en sommes-nous ? » (ii) « Où voulons-nous aller ? » et (iii) « Comment y arriverons-nous ? ». La base de ce document est le Guide de référence du secteur semencier du Mali (Bonnand et al., 2022a), les brèves de cultures (KIT, 2022) et l'atelier multipartite tenu à Bamako en Novembre 2021 constituant la réponse à la question « Où en sommes-nous ? ». -
Traitement phytosanitaire, de manipulation et entretien des appareils de traitement avec prise en compte du genre
De toutes les méthodes de lutte, la lutte chimique reste incontournable de nos jours, en dépit de ses effets néfastes sur la santé humaine et l’environnement. Pour ce faire, elle nécessite pour sa réalisation, des techniques appropriées suivant les types de formulations des pesticides à appliquer. L’usage de techniques d’application inappropriée et mal appliquée peut entraîner des échecs au champ, quelles que soit la qualité et l’efficacité du produit utilisé. Le choix et la réalisation de la technique d’application constituent l’étape la plus importante dans l’utilisation des produits phytosanitaires. L’efficacité de la technique d’application dépend de la maîtrise et du respect des normes de manipulation et d’entretien des appareils de traitement. -
Fiche 5 : Ressources financières des OIP
La mise en place de mécanismes durables de mobilisation de ressources financières demeure un enjeu majeur dans les organisations interprofessionnelles (OIP). En effet, une des erreurs dans les processus de création des OIP est de ne pas définir en amont, une stratégie de mobilisation des ressources financières propres, permettant de réduire la dépendance aux fonds extérieurs. Conséquence : assurer le fonctionnement des OIP et répondre aux missions que se sont fixées ces structures à leur création demeurent des défis constants du fait du manque de ressources pérennes. Cette fiche « Ressources financières des OIP » présente quelques modalités de financement des OIP, et comment les acteurs des OIP en Afrique de l’Ouest peuvent saisir les opportunités existantes, leur permettant d’assurer un financement durable de leurs missions. -
17èm Session ordinaire du Conseil d'Administration du CIRDES
L'année 2017 a connu un changement au niveau du Conseil d'Administration. La présidence du Conseil a été confiée au Mali après la Côte d'Ivoire au cours de la session ordinaire du Conseil d'Administration tenue à Ouagadougou en juillet 2017. La participation à plusieurs ateliers et conférences et les rencontres avec les partenaires ont fait partie des activités principales du CIRDES. Les activités scientifiques se sont également poursuivies malgré les difficultés fmancières chroniques mais des résuhats importants ont pu être obtenus. La situation financière du CIRDES a été encore au centre des préoccupations. Seulement, deux (2) pays (Côte d'Ivoire et Mali) sur huit (8) des pays membres, étaient à jour de leur contribution fmancière. Néanmoins, le CIRDES nourrit l'espoir que les Etats membres honoreront leur engagement vis-à-vis du Centre afm de lui permettre de mettre en œuvre le plan stratégique 2018-2022 approuvé par le CA en 2017. -
Suivi des microprojets sur Fonds d’Appui Régional / Facilité OP – Région de Zinder – Février 2012
Ces quatre MP comprennent tous des équipements d’irrigation (forages, motopompes et pompes niya kokari) et des mètres de clôture en fil de fer barbelé. A deux exceptions près, les producteurs bénéficiant des MP n’ont jamais été appuyés en matière d’équipements d’exhaure / irrigation. Ce sont de nouveaux « irrigants ». -
Rapport de l’atelier de partage et d’échanges d’expérience sur les mécanismes de transfert de technologies de Dosso et Diffa
On a noté une représentation satisfaisante et une participation forte des femmes. Les CRA ont respecté les demandes du RECA (une proportion significative mais de qualité pour garantir une participation effective). Les femmes présentes étaient principalement des productrices d’arachide ou maraîchères avec une expérience très significative tant du point de vue technique que des organisations paysannes. -
Étude sur les mécanismes de financement de la transition agroécologique dans la CEDEAO : Rapport d’études de cas
La présente étude a pour objectif Programme Agroécologie de la CEDEAO (PAE) et à l’ARAA-CEDEAO un état des lieux des mécanismes de financement de la transition agroécologique dans la CEDEAO et des recommandations relatives à de possibles contributions du FRAA dans le financement de la transition agroécologique. L’étude est organisée en 4 phases : (I) Cadrage, (II) Inventaire, (III) Etudes de cas et (IV) Synthèse. Le présent rapport restitue les travaux réalisés par les Consultants au cours de la phase d’études de cas. -
Atelier présentation et formation sur l’agroécologie: TAHOUA
Présentation à Tahoua sur la transition agroécologique et le conseil agricole au Niger par le Prjet ACOTAF. -
Projet d’appui au développement d’activités rurales et au financement des filières agricoles dans les régions d’Agadez et de Tahoua au Niger (2017–2023)
Le projet d’appui au développement d’activités rurales et au financement des filières agricoles dans les régions de Tahoua et d’Agadez communément appelé Projet Pôles Ruraux (PPR) s’est clôturé en juin 2023 après près de six années de mise en œuvre entre 2017 et 2023, dans les régions d’Agadez et de Tahoua au Niger. Au regard des résultats atteints par le projet et des dynamiques enclenchées sur ces deux territoires, l’ensemble des parties prenantes du projet et particulièrement son maître d’ouvrage, le ministère en charge de l’Agriculture et ses bailleurs de fonds (l’Agence française de développement et l’Union européenne), se sont accordés sur l’intérêt de programmer un exercice de capitalisation des processus et des démarches à l’œuvre dans le cadre du projet afin d’en tirer les enseignements pour l’avenir, tant en termes de conduite de projets et programmes sur les mêmes thématiques que de mise en œuvre des politiques publiques. -
Le PPR : un dispositif intégré de soutien au financement de l’agriculture irriguée
Ce rapport s’inscrit dans le cadre du processus de capitalisation du Projet Pôles Ruraux (PPR) au Niger, réalisé entre février et juillet 2023. Cette capitalisation a été structurée autour de trois axes thématiques déterminés par les principales parties prenantes du projet : aménagements de l’espace, finance agricole et formation et insertion des jeunes. Une synthèse transversale reprend les grands enseignements issus de la capitalisation. -
Le rôle des organisations de producteurs dans les services de conseil rural
Les organisations de producteurs (OP) constituent une interface entre les producteurs et leur environnement social, économique et institutionnel (Encadré 1). L’implication des OP dans la fourniture de services de conseil rural (SCR) est estimée apporter une solution aux limites que posent les dispositifs de conseil étatique jugés trop hiérarchisés et les offres de conseil du secteur privé trop orientés vers des logiques de marché. Les OP peuvent contribuer davantage à l’offre de SCR en exprimant les demandes et besoins de leurs membres et en veillant plus ou moins directement à ce que ces services soient fournis de façon efficace et durable. -
Appui et conseil aux organisations paysannes en zone Office du Niger : du projet centre de prestations de services aux « Faranfasi So »
Cette expérience vise à contribuer à la structuration du milieu paysan accompagnant un processus de démocratisation économique et politique. Mais face à l’ampleur des besoins de services, aux difficultés institutionnelles et à l’environnement économique défavorable, quelles perspectives de viabilisation en dehors de toute politique agricole régulatrice ? C'est à travers l'expérience particulière des centres Faranfasi So en zone Office du Niger au Mali que nous proposons de mener cette réflexion. -
Problématique du financement des organisations paysannes au Niger : expérience de la fédération des coopératives maraichères du Niger : FCMN-Niya
Dans un contexte de libéralisation économique, marqué par des crises économiques en Occident, le manque d’accès au financement devient une contrainte cruciale pour le développement du monde rural en Afrique. Les organisations paysannes (OP) nées à la faveur de la loi coopérative de 1996, régissant le système coopératif nigérien sont toutes confrontées à cette question du financement avec une acuité. Elles se donnent donc pour objectif de trouver des solutions adéquates pouvant venir à bout de la problématique. Face aux contraintes diverses liées à l’activité agricole, ces organisations paysannes s’organisent et se structurent pour lever lesdites contraintes. Ainsi, la question du financement des activités des organisations paysannes au Niger limite les efforts de ces derniers. Le financement des activités agricoles à travers les institutions financières reste assez timide. Les accords de partenariat entre les institutions financières (banques commerciales ou IMF) et les OP sont le plus souvent limités par la méconnaissance des services financiers par les OP et/ou la méfiance des institutions financières. Malgré le retour de l’Etat Nigérien dans l’appui au monde rural, la problématique demeure d’actualité. C’est donc conscient de cette situation que la Fédération des Coopératives Maraîchères du Niger (FCMN-NIYA) veut se doter d’une stratégie de financement qui devrait lui permettre d’atteindre son autonomie financière. -
Importance de la garantie de crédit pour l’accès au financement de l’agriculture : approche et spécificités – l’exemple de SAHFI au Niger
La Sahélienne de Financement, avec l’appui d’Aliénor Consulting, œuvre depuis plusieurs années à développer la garantie agricole. L’expérience a commencé par la garantie des crédits aux PME agroalimentaires avant d’étendre l’offre aux crédits des exploitations agricoles familiales, des coopératives et les TPE. Bien que les techniques de garantie soient similaires à celles employées pour les entreprises, une adaptation de l'approche et des spécificités de mise en œuvre distingue la garantie agricole de la garantie de crédit habituellement proposée pour les entreprises. -
Rapport annuel 2023 : Chambre Régionale d'Agriculture de Tahoua
La Chambre Régionale d’Agriculture de Tahoua s’est dotée d’un Plan de Développement Stratégique pour 4 ans qui a été validé et adopté au cours de sa première Assemblée Générale Ordinaire de sa cinquième mandature tenue le 05 mars 2023 à son siège.