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Le mil bien pour vous
Ce kakémono présente les avantages multiples pour la santé, les propriétés anti oxydantes, et la nécessité cruciale dans la diversité alimentaire du mil -
Production du niébé à double usage
Cette fiche traite du niébé, une plante herbacée annuelle cultivée pour ses graines mais aussi pour ses feuilles. Il est surtout produit en zone sèche (soudano-sahélienne). Cette technique fait la promotion des productions à double usages qui concerne la production des semences et du fourrage de niébé pour l’alimentation humaine et animale. Elle a été réalisée par M. Salou Oudou, natif de Tadjef, commune de Balleyara, région de Tillabéri. -
Pratiques et technologies pour une Agriculture Intelligente face au Climat (AIC) au Bénin
La présente étude a été initiée en vue d’approfondir les connaissances et d’apporter des éléments scientifiques sur l’adéquation des pratiques agricoles au regard des piliers de l’AIC au Bénin et d’en déduire les bonnes pratiques. L’étude vise spécifiquement à :
1) faire l’état des connaissances disponibles sur les technologies et bonnes pratiques relatives aux trois piliers de l’AIC,
2) faire la compilation et une analyse des différentes technologies et bonnes pratiques par sous-secteur,
3) proposer des options recommandées de pratiques tenant compte des contextes environnementaux et sociaux économiques spécifiques. -
Developing climate-smart agriculture to face climate variability in West Africa: challenges and lessons learnt
This paper reviewed the prospects for climate-smart agriculture (CSA) development and promotion in West Africa as well as lessons learnt and challenges with a focus on climate change and variability. It was evident from the literature that West Africa is vulnerable to climate change and variability, on account of its socio-economic and physical characteristics. As climate change and variability persists, the region’s quest to use agriculture as the mainstream opportunity to deliver on set targets of the sustainable development goals will be strongly challenged without appropriate interventions. Adopting CSA seems to be a suitable strategy to achieving food security while also mitigating and adapting to climate-related risks. Among numerous CSA technologies, the review found (1) agroforestry (farmer-managed natural regenerations), soil and water conservation technologies (zai, half-moon, tie/contour ridges, conservation agriculture) and (3) climate information services as highly valued promising options for climate change adaptation and risk management in West Africa. -
L’agriculture intelligente face au climat, une solution gagnante pour relever le défi de l’insécurité alimentaire et la lutte contre la désertification au Sahel et en Afrique de l’Ouest !
Note aux décideurs
La menace climatique se précise et risque de perturber l’agriculture ouest africaine. En effet, à l’horizon 2050, sans mesures d’adaptation, les rendements des céréales baisseront de 10 à 50 % en Afrique soudano sahélienne.
Si les politiques publiques agricoles au Sahel et en Afrique de l’Ouest se fixent comme cible de restaurer 10% des superficies agricoles par an avec des techniques climato-intelligentes, le coût des investissements nécessaires se chiffreraient entre 50 à 170 millions de dollars par an. Selon les pays, le retour sur investissements est évalué entre 50 et 70%.
Il est donc urgent d’agir. -
Risques climatiques et agriculture dans le Sahel
Quantification des risques climatiques sur le sahel et impacts sur l’agriculture et les agriculteurs. La prise en compte de l’adaptation de l’agriculture ouest africaine au changement climatique via les techniques d’agriculture intelligente face au climat (AIC) et le renforcement du soutien financier pour renforcer la résilience des écosystèmes et des communautés au changement climatique. -
Pratique des haies vives dans la Région de Zinder - Note n°1
Déjà handicapés par une pression foncière croissante et une dégradation continue des terres, les producteurs nigériens font face à un défi supplémentaire : adapter leurs pratiques aux changements climatiques. Pour cela, un ensemble de techniques dites « AIC » (adaptation aux changements climatiques) est préconisé dans de nombreux rapports et documents. Parmi ces techniques, une large place est donnée aux techniques agroforestières comme la régénération naturelle assistée, la mise en place de bandes enherbées, de brise-vents et de haies vives. Ces techniques ont différents buts dont celui de réduire les effets de l'érosion causée par le vent ou les fortes pluies, en introduisant des barrières physiques dans les champs. -
Promotion de technologies d'agriculture intelligente face au climat
L’équipe ICRISAT-CCAFS apporte son appui technique au PASEC dans l’identification et la mise à l’échelle des options d’AIC, l’élaboration de plans et projets d’investissement dans l’AIC dans dix communes choisies comme sites d’actions pilotes.
Durant cette période d’octobre à décembre 2018 et comme prévu dans le PTBA 2018, l’équipe à travailler sur les activités suivantes : la conduite de l’Etude de base dans cinq communes prioritaires du PASEC, la restitution des résultats des tests sur les systèmes intégrés de production, la promotion des technologies de compostage et des cultures de case, la formation des acteurs du PASEC sur les approches et outils de mise en œuvre de l’AIC, l’échantillonnage des sols sur les sites des SIP pour des analyses de laboratoire.
Le présent rapport rend compte des activités et résultats obtenus. -
Agroécologie : capitalisation d’expériences en Afrique de l’Ouest
Ce rapport présente les résultats de l’étude réalisée dans le cadre du projet Capitalisation d’expériences d’acteurs pour le développement de techniques agro écologiques résilientes en Afrique de l’Ouest (CALAO). Le projet CALAO a été coordonné par l’association Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières (AVSF) et mis en oeuvre par les associations AVSF, Gret, CARI, Agrisud International, ENDA Pronat (Sénégal), ARFA (Burkina Faso), RAFIA (Togo), Inades Formation Togo, ainsi que l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD, Dakar), l’Université Nazi Boni (UNB, anciennement UPB, Bobo Dioulasso), l’Ecole Supérieure d’Agronomie du Togo (ESA-UL) et l’association Inter-réseaux Développement rural. L’étude s’est également appuyée sur un partenariat avec l’Unité de Formation et de Recherche Agriculture comparée et Développement agricole d’AgroParisTech. A l’instar des autres régions du monde, les agricultures familiales de la région ouest-africaine sont confrontées à des défis et difficultés auxquels le modèle de la révolution verte, basé sur l’usage intensif d’intrants de synthèse (pesticides, engrais) et le recours à des variétés commerciales à haut potentiel de rendement, ne semble pas en mesure d’apporter de solutions durables et adaptées aux besoins et capacités des familles paysannes. -
Pour une agriculture intelligente face au changement climatique au Sénégal: Recueil de bonnes pratiques d'adaptation et d'atténuation
Ce travail est le résultat d’une analyse multicritère d’expériences de lutte contre la variabilité climatique, la sécheresse et la désertification, et la dégradation des terres d’une part, et d’adaptation au Changement Climatique au Sénégal d’autre part. Il est réalisé sur l’initiative de la plateforme nationale de dialogue science politique pour l’adaptation de l’agriculture et de la sécurité alimentaire au changement climatique (C-CASA) pour le renforcement des capacités et la prise de décision bien informée pour l’adaptation au changement climatique. Ce travail a reçu l’appui technique et financier du Programme CCAFS (www.ccafs.cgiar.org). Il est conçu pour servir aux acteurs de terrain, dans le domaine de l’adaptation au changement climatique, de guide sur les technologies et les outils d’adaptation aux impacts du changement climatique dans le secteur de l’Agriculture et de la sécurité alimentaire. Le manuel repose sur : les expériences vécues par les acteurs aussi bien institutionnels que du monde paysan; les recommandations issues des rapports du Groupe inter gouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) ; le manuel des procédures d’évaluation des impacts des changements climatiques et des stratégies d’adaptation ; les résultats de «projets de développement et de recherches appliquées». -
Fiche technique de mise en place de haies vives avec Commiphora africana (dashi)
Commiphora africana, appelé en haoussa ‘’dashi’’, est un arbuste qui peut atteindre environ 5 m de hauteur, dont les feuilles se développent au début de la saison pluvieuse ou peu de temps avant, et se perdent au début de la saison sèche. C’est une espèce très utilisée pour l’installation des haies vives dans la région de Zinder. Sa plantation se fait par bouturage en saison sèche, avec des écartements de 0,25 à 0,5 m entre les boutures. Le besoin est donc de 1.600 ou 800 boutures pour délimiter 1 ha selon les écartements. La mise en place des haies vives de cette espèce ne demande forcément pas des dépenses financières. Les haies vives de Commiphora africana protègent les cultures contre le vent, les animaux et procurent du fourrage pour l’alimentation animale. Elles jouent ces rôles après 1 à 2 ans de plantation. Cette espèce végétale ne demande pas des travaux d’entretien pour les haies vives. -
Note sur la disponibilité des semences améliorées dans la région de Maradi pour la campagne 2019
La Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) de Maradi est engagée, dans le cadre des activités du Projet d’Appui à l’Agriculture Sensible aux risques Climatiques (PASEC), à informer et sensibiliser les producteurs de la région sur la pratique de l’Agriculture Intelligente face au Climat (AIC). On note parmi les techniques AIC recommandées, l’utilisation de semences améliorées. L’utilisation de ces semences améliorées contribue à l’adaptation de notre agriculture aux changements que connait aujourd’hui le climat et cela grâce à certaines de leurs caractéristiques : précocité, résistance au stress hydrique, résistance à des maladies, résistance au striga, résistance à certaines attaques, bon rendement… L’objectif visé par la CRA est de contribuer à rehausser l’utilisation des semences améliorées par les producteurs de la région. Ainsi, la CRA informe les producteurs sur l’importance de l’utilisation des semences améliorées, leur disponibilité, les prix et également les points de vente. Cette information se fait via plusieurs canaux à savoir des émissions radio, des notes d’information et l’application WhatsApp. -
Suivi des sites PASEC Site de Tokaraoua (commune de Gabi)
Le site de Tokaraoua se situe dans la commune de Gabi dans une forêt classée à une distance d’environ 5 km de la ville de Gabi. Il une vocation pastorale. Cinq villages sont riverains et bénéficiaires de ce site, à savoir : Tokaraoua Tabodi, Takaraoua Tagabas, Tokaraoua Tajaé, Hassaou, Dan Takobo. Ce site était envahi par le Sida cordifolia qui est une plante non appétée par les animaux. Ce fléau a pu bien se développer dans la zone et a couvert les espaces d’aires de pâturage pour les animaux. Les peuplements de cette espèce sont parvenus à dominer les autres espèces herbacées appétées par les animaux. -
Interactions entre la variabilité des écotypes de l’oignon (Allium cepa L.) et les facteurs agro-climatiques au Niger
L’oignon est la première culture maraîchère au Niger. La production annuelle est estimée à près de 561.000 tonnes, classant le Niger au deuxième rang des producteurs ouest-africains derrière le Nigeria. Une collecte portant sur des cultivars locaux d’oignon du Niger réalisée en 2008 a été suivie d’une étude de leur interaction avec les facteurs agro-climatiques du Niger. Les méthodes classiques de collecte de matériel végétal (localisation des sites de collecte sur la carte, identification et description des échantillons, historique des écotypes, conditions culturales, etc..) ont été utilisées. L’aspect variétal vis-à-vis des facteurs agroclimatiques des différentes zones de collecte a été mis en évidence. Le travail a permis de réunir 21 écotypes locaux d’oignon comprenant le Violet de Galmi répartis sur toute la zone de collecte. Il a également permis de montrer que certaines caractéristiques variétales comme la couleur des bulbes, le cycle sont liées aux différences agro-climatiques et géomorphologiques des sites de collecte tandis que d’autres se révèlent indifférentes. -
Le manioc : une culture de résilience au changement climatique
La culture du manioc est pratiquée par les producteurs pour la vente et la consommation familiale. Dans la région de Zinder, le manioc est cultivé sur les sites maraichers et aussi dans les champs de culture pluviale. Le manioc est de plus en plus cultivé à Zinder, particulièrement dans les communes de Doungou, Magaria et Dan Barto, qui ont été visitées pour ce travail, à cause de sa rentabilité, sa faible exigence d’entretien, sa résistance à des conditions difficiles du milieu (température élevée, stress hydrique, etc.) et son adaptation aux changements climatiques. Sur les sites visités, 80 à 100% des producteurs cultivent le manioc. -
Identification et évaluation des options d’agriculture intelligente face au climat prioritaires pour l’adaptation face aux changements climatiques au Niger - Volume 2
Ce rapport porte sur l'identification et l'évaluation des options d’agriculture intelligente face au climat prioritaires pour l’adaptation face aux changements climatiques au Niger -
Identification et évaluation des options d’agriculture intelligente face au climat prioritaires pour l’adaptation face aux changements climatiques au Niger
- Volume 1Ce rapport porte sur l'identification et l'évaluation des options d’agriculture intelligente face au climat prioritaires pour l’adaptation face aux changements climatiques au Niger -
Adaptation face aux changements climatiques et agriculture intelligente face au climat au Niger
Ce rapport porte sur l'adaptation face aux changements climatiques et l'agriculture intelligente face au climat au Niger. -
Fiche n°2 sur les techniques d’agriculture climato-intelligente : Diffusion du système de riziculture intensive pour l’amélioration de la production agricole au Sud Bénin
Cette fiche technique est réalisée dans le cadre du projet « intégration de l’adaptation au changement climatique dans les secteurs de l’agriculture et de l’eau en Afrique de l’Ouest » qui est financé par le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM/CC). Il est porté par le Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS) et mis en oeuvre par le Centre régional AGRHYMET basé à Niamey, Niger. Dans le cadre de l’appui aux organisations de producteurs sur les techniques innovantes d’adaptation au changement climatique, le projet FFEM/CC appuie le Conseil de Concertation des Riziculteurs du Benin (CCR-B) sur la mise en oeuvre du système de riziculture intensive (SRI) qui permet d’améliorer la résilience des producteurs à l’insécurité alimentaire. -
Stratégie et Plan National d'Adaptation de l'Agriculture face aux changements climatiques
Ressources documentaires sur les changements climatiques, leurs impacts et l'agriculture intelligente face au climat -
Les grandes cultures et fourrages en agriculture biologique
« Combien ça coûte de produire un hectare de blé tendre en bio ? Et un hectare d’abricotier ? De grenache ? ». Tout conseiller ou animateur a entendu au moins une fois ce genre de question, posée à juste titre par tout agriculteur qui se renseigne sur l’agriculture biologique. Nous aurions aimé apporter au travers de ce recueil une réponse unique et définitive, mais elle n’aurait pas tenu compte de la complexité des systèmes régionaux et de leur contexte particulier. Les références technico-économiques proposés ici offrent toutefois un éclairage utile et des bases de réflexion indispensables avant et après une conversion bio. Réflexion qui peut déboucher sur d’autres questions liées à l’organisation de l’exploitation ou à l’assolement ou aux débouchés commerciaux… Ce recueil de fiches de coûts de production est le fruit de l’observation et de l’analyse de cas concrets depuis 2012. Les experts sollicités sont conseillers en Chambres d’agriculture ou référents techniques régionaux.Les données présentées ont fait l’objet d’une validation par des techniciens spécialisés et/ou des agriculteurs pour constituer un outil d’aide à la décision le plus fiable possible. -
Climate-smart agriculture : pour une agriculture climato-compatible
L’agriculture intelligente face au climat (climate-smart agriculture – CSA) a comme objectifs d’être adaptée au changement climatique et de l’atténuer, tout en contribuant de manière durable à la sécurité alimentaire. -
Facing climate variability in sub-Saharan Africa: analysis of climate-smart agriculture opportunities to manage climate-related risks
In the literature, a lot of information is available about climate change perceptions and impacts in sub-Saharan Africa. However, there is limited attention in the region to emerging initiatives, technologies and
policies that are tailored to building the adaptive capacity of agricultural systems to climate change and
variability. In this paper, we discuss the prospects for climate-smart agriculture technologies and enabling
policies in dealing with climate change and variability at different sub-regional levels of sub-Saharan Africa to sustain farm productivity and livelihoods of agrarian communities -
Cultivez votre spiruline : manuel de culture artisanale
L'objectif de ce manuel est de former des formateurs pour diffuser et rendre accessible à un plus grand nombre la culture et la consommation de la spiruline, et aider les futurs "jardiniers" (jardiniers du futur ?) à contrôler un certain nombre de paramètres pour produire à l'échelle familiale, coopérative ou communautaire un aliment dont les qualités nutritionnelles sont aujourd'hui reconnues, mais qui leur reste pratiquement inaccessible, du moins à l'état frais. Il n'est pas de fournir les éléments nécessaires pour une exploitation répondant seulement à des critères de rentabilité commerciale, spécialement en pays à main-d'oeuvre chère, car le procédé proposé est très gourmand en main-d'oeuvre du fait de son taux de mécanisation quasiment nul. -
Pommes de terre, nutrition et diététique
Cette fiche fait le point des propriétés nutritionnelles de la pommes de terre et de sa bonne utilisation en diététique -
Recueil de quatorze fiches techniques du domaine Agro-Sylvo-Pastoral
Le présent recueil comprend quatorze (14) fiches techniques :
- Production du fourrage de Medicago sativa (Luzerne) au Niger
- Production d’Echinochloa stagnina (Bourgou) au Niger
- Amélioration de la disponibilité du fourrage par la culture de Dolichos lablab (dolique)
- Amélioration de l’aviculture familiale au Niger
- Mise au point des rations alimentaires pour les ruminants à base des ressources locales au Niger
- Contrôle et valorisation de Sida cordifolia au Niger
- Production de l’oignon d’hivernage : conduite d’une pépinière en saison de pluie avec le Violet de Galmi
- Techniques de production de bulbilles d’oignon Violet de Galmi
- Production de bulbes d’oignon de conservation au Niger
- Production de riz hors aménagement au Niger
- Banque alimentaire à base de Moringa par semis direct au Niger
- Banque alimentaire à base de Adansonia digitata (Baobab) au Niger
- Banque alimentaire à base de jujubier amélioré au Niger
- Conduite de la Régénération Naturelle Assistée (RNA) au Niger
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Fiche technique n°001 : culture de la plante fourragère bourgou (Echinochloa stagnina)
La plante Bourgou (Echinochloa stagnina) connue sous le nom de ` « Chégoune Tchadi » en Haoussa est une plante fourragère à haute valeur nutritive pour le bétail (0,53 à 0,69 UF/kg MS). La plante contient de la matière azotée digestible allant de 37g/kg MS à 86 g/kg MS autorisant une croissance moyenne de 260 g/jour variable selon les saisons. D’après les études réalisées au Niger et Mali, le Bourgou est produit avec un rendement moyen de 10 à 25 tonnes/ha. La plante appartient à la famille des Graminées, et est généralement produite sur les sols de vallées (lourds et fertiles). Le Bourgou est repiqué à la manière du riz avec des boutures taillées sur des tiges vigoureuses de 40 cm avec trois à quatre entre-nœuds. Le Bourgou peut aussi être cultivé par semis des graines en ligne ou à la volée avec une norme de 3 kg de graines mélangés avec 10 kg de sable pour un ha. La plante Bourgou a une consommation voisine de celle du riz avec une consommation de 20 000 m3/ha/an et l’irrigation peut se faire d’une manière gravitaire avec une lame d’eau de 15 à 20 cm d’eau une fois par mois en période pluviale/froide et deux fois par mois en période sèche. -
Manuel de production et d’utilisation des fourrages verts hydroponiques (FVH) au Niger
L’hydroponie, qui est une variante des "cultures hors sol", est une technique qui permet l’obtention de jeunes pousses de céréales indépendamment de la disponibilité de sols cultivables et du type de climat. On obtient un tapis fourrager vert, succulent et frais, prêt à l’utilisation en seulement 7 à 10 jours de production et qui est entièrement consommé par les animaux. La production des fourrages verts par les techniques hydroponiques (FVH) constitue une alternative prometteuse dans l’alimentation des petits ruminants. Cette technique qui est actuellement en expérimentation par l’ONG OXFAM-Niger en partenariat avec l’INRAN dans les communes de Bermo, Gadabedji, Diffa et Foulatari peut se révéler très bénéfique pour les éleveurs des petits ruminants dans les zones pastorales. -
« Lait concentré sucré » au petit déjeuner - Essai de lecture des étiquettes
Moment convivial à proximité de son lieu de travail, le petit déjeuner urbain comprend souvent un « verre de lait » accompagné d’un quart de baguette de pain tartiné avec de la margarine (souvent appelé beurre mais la margarine est fabriquée avec des matières grasses végétales). Le lait peut être en poudre ou provenir d’une boite de lait concentré sucré. Mais voyons de plus près la composition de ces « laits ». Notre tablier (vendeur) préféré propose du lait concentré de trois marques différentes. -
Traitement des fourrages grossiers à l'urée
Description des différentes étapes du traitement -
Plateformes nationales d'information pour la nutrition
Les pays et les organisations internationales et nationales sont confrontés à la nécessité de prendre des décisions éclairées et justifiées par des évidences. Les pays et les organisations internationales et nationales identifient des stratégies et les priorités données aux interventions spécifiques et sensibles à la nutrition afin d’accéder à une bonne nutrition pour tous. Ces choix stratégiques et priorités doivent avoir un coût-efficacité maximale tout en étant adaptés aux contextes nationaux. La capacité des pays à produire, analyser et utiliser les données pour éclairer les politiques et les programmes multisectoriels sur la nutrition est dans ce contexte un élément clé de réussite. -
Diagnostic des besoins des dix (10) Unions de Sociétés Coopératives du Projet Fortification de Produit transformé (FOPAT) de consommation courante au Niger
Le diagnostic a eu pour but,de faire l’état des lieux du niveau d'organisation, de fonctionnement, de production et des compétences techniques en matière de marketing des dix (10) Unions des Sociétés Coopératives du FOPAT, en vue d'identifier leurs forces et faiblesses dégager une stratégies adoptée de renforcement. l'activité s'inscrit dans la stratégie d'intervention du FOPAT qui entend par cette action, apporter sa contribution à l'émergence du nouveau monde paysan à travers l’accompagnement des populations pauvres disposant de moyens de production rudimentaire. -
Guide pour mesurer la diversité alimentaire au niveau du ménage et de l’individu
La diversité alimentaire est une mesure qualitative de la consommation alimentaire, qui rend compte de la variété des aliments auxquels les ménages ont accès; elle constitue au niveau individuel une mesure approchée de l’adéquation nutritionnelle du régime alimentaire. -
Intérêt et signification de la farine d'arachide comme aliment de protection du noir africain
L'alimentation du noir africain est caractérisée par une déficience protidique responsable de dystrophies nutritionnelles dont la plus connue est le kwashiorkor. Or, on trouve actuellement en Afrique de grandes quantités de tourteaux oléagineux préparés sur place. Ces produits constituent essentiellement des aliments protidiques qu'il serait possible d'utiliser pour corriger les déficiences des rations africaines. -
Comparaison des effets du compost et des engrais minéraux sur le rendement de la culture de la Luzerne dans le lit du fleuve Niger
Durant la saison hivernale 2017, a été conduit à la pépinière fruitière de Yantala, un essai d’expérimentation sur la comparaison des effets du compost et des engrais minéraux NPK 15-15-15 sur le rendement de la culture de la Luzerne dans le lit du fleuve Niger. Quatre traitements (T0, T1, T2, T3) ont été utilisés pour un dispositif en bloc complet randomisé à quatre répétitions. Les paramètres étudiés au cours de 70 jours sont la levée des semis, la hauteur des tiges, le nombre de feuilles, et le rendement en poids frais et en poids après séchage des parties aériennes pendant une semaine. -
L'alimentation de complément du jeune enfant
L'objectif général de cet atelier était de proposer, sur la base de l'expérience accumulée par des africains, un ensemble de directives pour promouvoir une alimentation de complément correcte chez le jeune enfant. -
Légumineuses des graines nutritives pour un avenir durable
Les légumineuses appartiennent à la famille des Fabaccés, le troisième plus grand groupe de plantes au monde. On considère qu'elles sont nées il y a quelque 90 millions d'années et que leurs processus de diversification a vu le jour à partir du début du Tertiaire. La familles des fabacées comporte plus de 20 000 espèces et 700 genres, dont seuls certains sont classés comme plantes légumineuses. -
Enquête nationale sur la nutrition des enfants de 0 à 59 mois : Juin/Juillet 2014
Du 27 juin au 8 aout 2014, le Gouvernement du Niger, à travers l'Institut National de la Statistique (INS) et la Direction de la Nutrition (DN/MSP), a conduit une enquête sur la nutrition des enfants de 0 à 59 mois dans les huit (8) régions administratives du pays. L’enquête a bénéficié de l'appui technique et financier du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), du Programme Alimentaire Mondial (PAM) et d'Action Contre la Faim Espagne (ACF-E). Elle a, en outre, bénéficié de l'appui technique de FEWSNET. -
Recettes alimentaires à base des graines de Boscia senegalensis au Niger : Cas des communes de Bambeye et Banibangou
L’insécurité alimentaire est une réalité presque permanente au Niger du fait des aléas climatiques. La présente étude est une contribution à la capitalisation et la valorisation du savoir-faire communautaire dans l’exploitation des ressources naturelles et aborde la place des aliments spontanés d’origine végétale dans la recherche de diversité et l’équilibre alimentaire, de manière spécifique, les potentialités de Boscia senegalensis. Il s’agit d’une espèce dont les différentes parties servent des nombreux usages au Niger. Les différentes recettes à base des graines immatures traitées dans deux départements du Niger, Banibangou et Bambèye sont répertoriées. A cet effet, un questionnaire a été adressé à 128 femmes à Bambèye et 114 à Banibangou. Les recettes identifiées sont celles mises en œuvre par les femmes de ces différentes communautés. Au total 7 recettes ainsi que leurs ingrédients et modes de préparations ont été recensés. Une est confectionnée à base des graines uniquement. Trois (3) recettes sont préparées en association avec le mil, le niébé, les feuilles de Gynandropsis gynandra et Maerua crassifola. Pour deux (2) recettes, les graines sont reprises avec du lait. Enfin, une (1) recette faisant intervenir les écorces de Boscia senegalensis et des feuilles de Guéra senegalensis est utilisée chez les femmes en post-partum.
Aux vues de ces résultats il serait important de créer les conditions de maintien, de leur exploitation durable, de leurs prises en compte dans les statistiques agricoles et alimentaires et la vulgarisation de ces recettes dans les autres régions. -
Comparaison du commerce des fanes de niébé et arachide dans le marché de fourrage en zone urbaines et rurales au Niger
En Afrique de l'ouest 80% des petits exploitants agricoles vivent dans des systèmes de culture-élevage / agro-pastorales mixtes. Les agriculteurs peuvent obtenir un revenu supplémentaire important de la vente des fanes de niébé, et d'arachide et ils doivent porter attention au rendement des fanes et la résistance aux maladies . -
Étude de la contribution des plantes ligneuses pérennes à l'approvisionnement en fourrage et à la sécurité alimentaire : Acacia nilotica (L.) Willd. ex Delile
Plante épineuse pouvant atteindre 25 m de haut, à feuilles composées bipennées alternes, le gommier rouge est de la famille de Fabaccae. Les rachis des feuilles portent 2 à 8 paires de pinnules, composées chacune d'une quinzaine de pair de folioles oblongues. Les inflorescences axillaires de couleur jaune d'or vif, en capitules sphériques portent des bractées courtes vers le centre de leur pédoncule. -
Étude de la contribution des plantes ligneuses pérennes à l'approvisionnement en fourrage et à la sécurité alimentaire : Acacia senegal (L.) Willd.
Le gommier blanc est une plante épineuse de la famille des Fabaccae pouvant atteindre 6 à 8 m de hauteur, la plante présente des feuilles composées bipennées alternes avec une rachi composée de 3 à 6 paires de pinnules, portant chacune 9 à 15 paires de folioles oblongs. -
Étude de la contribution des plantes ligneuses pérennes à l'approvisionnement en fourrage et à la sécurité alimentaire : Acacia seyal Del
Plante ligneuse de la famille des Fabaccae, Acacia seyal est une épineuse pouvant atteindre 17 m de hauteur. Le tronc lisse verdâtre, avec parfois des écailles surtout chez les vieux pieds, est le plus souvent couvert de lichens poudreux jaune ou rougeâtre. -
Étude de la contribution des plantes ligneuses pérennes à l'approvisionnement en fourrage et à la sécurité alimentaire : Acacia tortilis (forks.) Hayne subsp. Raddiana (Savi.) Brenan
Connue sous le nom de faux gommier, Acacia tortilis est une plante épineuse clé des milieux semi-aride et aride de la famille de Fabaccae (APG, 2016) de 12 à 13 m de hauteur. Elle a des feuilles composées de type penné, munies de rachi portant 5 à 15 paires de folioles. Les pétioles des feuilles de 10 à 15 m longueur, portent à la base deux stipules épineuse blanchâtres conées, glabre et divariquées, de 2 à 4 cm de longueur (Maire, 1987). -
Étude de la contribution des plantes ligneuses pérennes à l'approvisionnement en fourrage et à la sécurité alimentaire : Bauhinia rufescene Lam.
Arbuste de la famille de Fabaccae, très branchu, généralement de moins de 8 m de hauteur, le plus souvent buissonnant. La plante présente une écorce de couleur grise pale, le plus souvent écailleuse. Les feuilles persistantes et bilobées sont alterne. -
Étude de la contribution des plantes ligneuses pérennes à l'approvisionnement en fourrage et à la sécurité alimentaire : Combretum Micranthum G. Don
Arbuste buissonnante pouvant atteindre parfois 10 m de hauteur, Combrethum micranthum présente une écorce fibreuse de couleur tranche orangée à brun- rougeâtre. Les feuilles opposées ou verticillées sont à limbe dont le sommet acuminé et à la base en coin, et à nervure pennées peu saillante -
Référentiel d'étude de la dynamique de la composition floristique d'un parcours au cours du temps
La composition floristique est l'ensemble des espèces végétales présentes en un site donné. Dans le cadre des études écologiques, elle peut être appréciée en établissant la liste de toutes les espèces présentes sur l'ensemble du parcours à évaluer (ROSELT/OSS, 2003). -
Catalogue des cellules épidémiques des feuilles des plantes fourragères des parcours sahéliens pour l'étude de régimes alimentaires des ruminants domestiques
Cette note présente les épidermes de feuilles de plantes pérennes fourragères de parcours sahélien, elle est destinée aux chercheurs, enseignants chercheurs, étudiants et aux techniciens d'élevage. -
Étude de la contribution des plantes ligneuses pérennes à l'approvisionnement en fourrage et à la sécurité alimentaire : Piliostigma reticulatum (DC.) Hochst.
Arbuste plus souvent buissonnant par rejet de souche, de la famille des Fabaccae, Piliostigma recticulatum peut atteindre 10 m de hauteur. Les feuilles coriaces fortement bilobées avec nervure palmées sont alterne. -
Référentiel d'étude du recouvrement de la végétation des parcours
Le recouvrement d'une espèce est défini comme le pourcentage de la surface du sol qui est recouverte par la projection verticale des organes aériens de cette espèce. Mais le recouvrement de la végétation correspond au recouvrement total de l'ensemble des espèces végétales présentes en une formation, un parcours ou un site donné (ROSELT/OSS, 2003). -
Référentiel nomenclatural, taxonomique, biologique et phytogéographique de la flore vasculaire des parcours de Zinder, Niger
Cette note aborde pour la première fois la classification photogénique des plantes des parcours de Zinder, elle est destinée aux chercheurs, aux enseignants chercheurs, aux étudiants et aux techniciens d'élevage. -
Production mixte du sorgho SEPON-82
Au Niger, la disponibilité en quantité et en qualité du fourrage est la contrainte majeure dans l'alimentation du bétail. Le pâturage naturel qui est source de l'alimentation de base est insuffisant. Pour réduire ce déficit et améliorer la qualité du fourrage, il est important de faire la promotion des cultures fourragères des espèces végétales adaptées au milieu et améliorer la production des résidus des cultures. -
Étude de la contribution des plantes ligneuses pérennes à l'approvisionnement en fourrage et à la sécurité alimentaire : Bauhinia rufescens Lam.
Arbuste de la famille des Fabaccae, très branchu, généralement de moins de 8 m de hauteur, le plus souvent buissonnant. La plante présente une écorce de couleur gris pale, le plus souvent écailleuse. Les feuilles persistantes et bilobées sont alternes. -
Référentiel d'étude de la richesse spécifique de la végétation des parcours
La richesse spécifique correspond au nombre d'espèces végétales en un site donné. C'est la mesure de la composition taxonomique (diversité) d'une communauté au sens strict de Whitaker (1972). -
Fiche technique des blocs multi nutritionnels densifiés pour bétail
Au Niger, l’élevage joue un rôle très important dans l’économie nationale et des ménages, dans la sécurité alimentaire en milieu rural et occupe 80% de la population. Malgré son importance, l’élevage rencontre plusieurs contraintes qui limitent sa productivité parmi lesquelles l’insuffisance quantitative et qualitative des ressources fourragères. L’insécurité alimentaire du cheptel liée au déficit fourrager chronique, nous impose de rechercher les solutions alternatives pour atténuer les effets néfastes de l’insuffisance des ressources alimentaires du bétail sur sa productivité et le revenu des éleveurs et agro éleveurs. Dans cette optique, l’INRAN et la FAO ont mis au point une technologie simple de fabrication des Blocs Multi Nutritionnels Densifiés pour Bétail à base des fourrages locaux, des sous produits
agro-industriels, des minéraux et des liants. -
Fabrication d'aliment de bétail sous forme de poudrette
Au Niger, l'élevage se trouve au deuxième rang après l'agriculture parmi les activités qui procurent des revenus importants dans les zones rurales. Il occupe plus de 80% de la population nigérienne. Il contribue pour 11% du PIB national, 35% au PIB agricole (INS-Niger, 2013). -
Guide d'éducation nutritionnelle
Le présent guide est rédigé suite à un accord de services contractuels entre l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (PAO) et l'Institut National de Documentation de Recherche et d'Animation Pédagogiques (INDRAP) dans le cadre du TCPINERJ3453 (appui à la formation en Nutrition au niveau communautaire). Ce guide, destiné aux maîtres des classes CM1 CM2, constitue un supplément des guides maître sciences CM1 CM2 déjà en circulation. IL diffère de ces derniers par sa structure modulaire et par l'approche méthodologique véhiculée.En effet, dans ce guide, l'activité pédagogique débute par l'exploitation d'un texte de lecture touchant le plus possible l’élève du point de vue émotionnel et suscitant chez lui un intérêt pour les leçons qui suivent pour la suite, les méthodologies préconisées dans l'un et l'autre des documents se rejoignent en ce sens que tout est centré sur l'apprenant l’élève devient l'acteur principal de sa formation. -
Commercialisation et valeur nutritive des fourrages dans les centres urbains au Niger : cas des villes de Maradi et de Niamey
Dans les pays du Sahel, la population vit essentiellement de l’agriculture et de l’élevage dont la productivité est dépendante des aléas climatiques, de la fertilité des sols, de la disponibilité des terres et de l’eau. Face à une demande croissante de nourritures liées à une démographie galopante et à l’urbanisation, les systèmes actuels de production s’avèrent peu efficaces. La tendance à l’intensification du secteur primaire rend les exploitations agricoles dépendantes des marchés pour l’acquisition des intrants agricoles,zootechniques et vétérinaires, et l’écoulement de la production. En zones urbaine et périurbaine, les terres qui sont les premiers facteurs de production primaire, s’amenuisent progressivement [1]. L’agriculture urbaine est définie en Afrique comme une variété d’activités agricoles et pastorales pouvant prendre place dans les limites ou en périphérie des agglomérations urbaines. L’agriculture urbaine contribue à l’autosuffisance alimentaires des pays d’Afrique occidentale [2]. Pour satisfaire la demande en nourritures des populations citadines, l’agriculture et l’élevage périurbains connaissent un essor important ces dernières année. -
Production fourragère en zone tropicale et conseils aux éleveurs
Depuis longtemps, des tentatives d'introduction de plantes fourragères cultivées ont été faites dans de nombreux pays d'Afrique tropicale. Si les résultats sont satisfaisants, et même parfois encourageants en station (Burkina-Faso : Farako-ba, Banankélédaga, Mali : Sotuba, Côte d'Ivoire : Bouaké, Sénégal : Sangalkam, etc.) la vulgarisation pose problèmes et rares sont les villages où l'on peut observer des cultures fourragères en place et en bon état. Des obstacles existent, qu'il faut connaître avant de tenter l'introduction d'une culture fourragère. -
Comment faire en sorte que les chaines de valeur contribuent à améliorer la nutrition?
Dans le contexte de l’Agenda 2030, la sécurité alimentaire, la nutrition et l’agriculture durable sont des éléments essentiels non seulement pour l’atteinte de l’Objectif de développement durable (ODD) 2, mais aussi pour couvrir le vaste éventail des ODD. Un régime alimentaire sain est indispensable pour prévenir toutes les formes de malnutrition. Cependant, plusieurs aliments nutritifs ne sont pas toujours disponibles ni accessibles à tous, en particulier dans les milieux à faible revenu. En outre, l’urbanisation rapide et des styles de vie en transition ont entraîné une modification des habitudes alimentaires, due également en partie à des changements au sein des systèmes alimentaires et à leurs effets sur la disponibilité, l’accessibilité et le caractère attractif des aliments sains, aussi bien que des aliments moins sains. -
Effets du ramassage des fourrages sur l'environnement et sur les activités agro-sylvo-pastorales et commerciales dans les régions sahéliennes au Niger
Au Sahel, pour répondre à la demande croissante en produits animaux, les éleveurs utilisent essentiellement les fourrages naturels sur pieds et récoltés. Cette pratique affecte surtout les écosystèmes péri-urbains. La présente étude vise à évaluer les effets visibles du prélèvement des fourrages sur l’environnement et sur les activités rurales en zones périurbaines. Une enquête de perception des populations sur les effets de la collecte de paille, conjuguée à la mesure de la matière organique, à l’inventaire forestier, au comptage de surfaces dénudées et de ravins sur un hectare en deux répétions, a été réalisée dans les sites de collecte de 12 villages des régions de Maradi et Tillabéry. -
La nutrition par les arbres alimentaires indigènes du Niger
Les arbres "sauvages" sahéliens représentent un moyen de lutte contre la malnutrition. Cet exposé nous amène à la découverte de ces arbres qui ont un apports nutritionnels dans le quotidien des sahéliens. -
Recommandation clés pour améliorer la nutrition à travers l'agriculture et les systèmes alimentaires
Le secteur agro-alimentaire a pour vocation première de nourrir convenablement les individus en améliorant la disponibilité, l’accès et la consommation d’aliments variés, sûrs et nutritifs, en ligne avec,les recommandations alimentaires et les critères de durabilité environnementale. L’application de ces principes permet de renforcer la résilience et contribue au développement durable. -
Agriculture et systèmes alimentaires sensibles à la nutrition en pratique: options d'interventions
L’agriculture sensible à la nutrition est une approche qui vise à assurer la production d’une vaste gamme d’aliments nutritifs, culturellement adaptés, sains, de qualité, en quantité suffisante et à des prix abordables pour satisfaire durablement les besoins alimentaires des
populations. La reconnaissance du fait que, pour améliorer la nutrition, il est nécessaire de mener des actions à tous les stades de la chaîne alimentaire – de la production à la consommation en passant par la transformation et la commercialisation – a conduit à élargir le champ d’action pour prendre en compte tout le système alimentaire. -
Les ligneux alimentaires de soudure dans les communes rurales de Tamou et Tondikiwindi : diversité et structure des populations
Ce travail vise à déterminer la diversité et la structure des populations des plantes alimentaires de soudure et contribue à la connaissance des différentes espèces et l’impact de leur utilisation sur la biodiversité végétale pour sa gestion rationnelle afin de la préserver pour une utilisation durable. La méthodologie adaptée consiste à mener des enquêtes ethnobotaniques accompagnées d’étude écologique. La biodiversité est appréciée en calculant les indices de Shannon-Weaver, Equitabilité de Pielou et en analysant, la structure démographique des espèces rencontrées à partir des relevés floristiques dans des placettes carrées de 2500 m2 sur des transects radiaires. L’étude, portant sur 121 groupes, 110 ménages et 108 répondants clés, a révélé que 32 espèces ligneuses sont consommées dont 9 sont menacées de disparition dans la commune de Tondikiwindi tandis que celle de Tamou présente 28 espèces consommées dont 8 menacées de disparition. -
Climate change, biodiversity and nutritions nexus : evidence and emergency policy and programming opportunities
This paper presents the findings of a desk review conducted by the Food and Agriculture Organization of the United Nations that found that the majority of tools used to study climate change, biodiversity or nutrition focus on only one or two of these domains and very few explicitly address all three. The same goes for policies in the three sectors. It also identified numerous entry points to improve biodiversity and diets as the two levers to improve nutrition and optimize environmental sustainability. Based on these findings, the study makes a number of recommendations for action by governments, academia, civil society, the private sector and international organizations to address these shortcomings. -
Stratégies d’exploitation du fourrage par les éleveurs de la zone sahélienne du Burkina Faso
Les caractéristiques de la collecte et de la conservation du fourrage ont été étudiées dans cinq villages du Sahel. L’objectif visé était d’identifier les principales stratégies utilisées par les paysans pour minimiser les problèmes de disponibilités alimentaires du fourrage en saison sèche. Des enquêtes à passage unique ont été ainsi conduites dans 205 exploitations d’agro-pasteurs. Les résultats de l’étude révèlent que l’activité de production et de conservation du fourrage est largement pratiquée par les agropasteurs (plus de 88,2%). La collecte concerne aussi bien les fourrages naturels que les résidus de récoltes. Les quantités totales de matières Sèches stockées annuellement par exploitant sont de l’ordre de 2,043 tonnes, soit respectivement 13,5% et 85,4% sous forme de fourrages naturels et de résidus de récoltes. Sur la base des ressources productives (nombre d’animaux) quatre classes de paysans ont été distinguées. En saison sèche, ces classes déploient des stratégies différentes en matière de gestion des stocks alimentaires. Les producteurs les moins nantis en ressources animales ont tendance à être des vendeurs nets de fourrages tandis que les plus nantis des acheteurs. Les principales contraintes aux activités d’exploitation du fourrage naturel sont surtout d’ordre économique mais aussi de gestion de l’espace
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Apport d’un fourrage vert tropical, Centrosema pubescens, en complément au granulé : effet sur les performances de croissance et sanitaire du lapin (Oryctolagus cuniculus)
L’objectif de ce travail est d’évaluer la digestibilité du fourrage vert, C. pubescens, et son impact sur la croissance ainsi que la santé digestive du lapin de chaire en élevage artisanal. Deux lots de 15 lapins sevrés à 35 jours, élevés en cage individuelle et nourris à l’aide de deux aliments complémentés ou non avec du C. pubescens ont été constitués. La digestibilité des nutriments à 50 jours d’âge de la ration contenant le fourrage C. pubescens est supérieure à la ration sans fourrage. Ainsi, la digestibilité de la MS, MO, MAT, ADF, NDF, Hc est respectivement de 1,6, de 1,5, de 1,8, de 2,2, de 1,6 et de 1,3 fois plus élevée dans la ration ayant reçu le fourrage C. pubescens en complément par rapport au témoin sans fourrage. L’indice de risque sanitaire est réduit de moitié avec l’apport de fourrage. Cependant, l’ingestion des 2 rations est équivalente, la moyenne est de 68 g/j entre le sevrage et 70 jours. Le gain de poids quotidien est également identique avec l’apport ou non de C. pubescens. La moyenne entre 35 et 70 jours d’âge est de 26,5 g/j. -
Réduction des charges alimentaires des cobayes (Cavia porcellus L.) par un régime fourrager supplémenté par la farine de poisson et/ou du maïs-grain durant le cycle de reproduction
La supplémentation de Panicum maximum Jacq par l'aliment concentré granulé pour lapin a l'avantage d'induire une meilleure productivité des cobayes (Cavia porcellus L.) et a pour inconvénient d'être relativement coûteux. Afin de réduire le coût de production des cobayes, quatre régimes alimentaires que sont : Panicum maximum et Euphorbia heterophylla associé au maïs-grain (PEM), ou associé à la farine de poisson (PEF), ou associé au grain de maïs et à la farine de poisson (PEMF) et Panicum maximum associé au granulé pour lapin (PG; régime témoin), ont été distribués ad libitum à 24 cobayes femelles multipares durant la gestation et l’allaitement. Les valeurs moyennes du taux de fécondité, des poids à la naissance et des croissances journalières des cobayes au cours de la lactation ont été 83, 100, 167 et 200% ; 71±14, 88±18, 98±17 et 104±10 g ; et 5±1, 6±1, 7±1 et 8±1 g.j-1 respectivement pour PEM, PEF, PEMF et PG. Les résultats obtenus dans cette étude montrent que le régime constitué de Panicum maximum, Euphorbia heterophylla et de farine de poisson (PEF) semble être une solution optimale en milieu rural, avec une réduction de 55% des charges liées à l'alimentation en comparaison à PG. -
Analyse de la structure et du fonctionnement de la filière fourrage dans les villes de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso au Burkina Faso
Cette étude a été conduite dans les deux grandes villes du Burkina Faso (Ouagadougou et Bobo-Dioulasso), dans le but d’analyser la structure et le fonctionnement de l’activité de commercialisation du fourrage qui est en pleine expansion, en vue de proposer des actions d’amélioration et de sauvegarde de l’environnement. Elle a consisté dans un premier temps à faire un inventaire des sites de vente de fourrage, puis à conduire des enquêtes auprès des vendeurs de fourrage et accessoirement auprès des éleveurs acheteurs de fourrage. Douze (12) sites ont été recensés dans la ville de Ouagadougou et 15 sites dans la ville de Bobo-Dioulasso. La date d’implantation des sites est variable, les plus anciens ont 27 ans et 30 ans respectivement à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso. Les fourrages vendus sont de divers types : le fourrage vert, le foin, la paille de céréale, les fanes de légumineuse et des fourrages ligneux. -
Pratiques de la production et d’exploitation des fourrages dans la Région des Plateaux au Togo
Avec la diminution progressive des surfaces pâturables liée à une multitude de facteurs dont le surpâturage, les aléas climatiques doublés des diverses activités anthropiques, l’élevage des ruminants se tourne de plus en plus vers la production fourragère afin d’assurer aux animaux une alimentation convenable et continue. Le but de cette étude est d’établir un état des lieux des pratiques de production et d’exploitation de fourrage effectuées par les éleveurs au Togo. A cet effet, 133 unités d’élevage de ruminants régulièrement suivies par l’Institut de Conseil et d’Appui Technique (ICAT), ont été enquêtées puis suivies pendant deux ans. Des résultats obtenus, il ressort que les espèces Gliricidia sepium, Panicum maximum et Leucaena leucocephala sont les fourrages les plus utilisés dans des proportions respectives de 92, 78 et 51%. Aussi, l’utilisation des espèces fourragères dans l’installation des clôtures de maisons et d’habitats pour animaux, l’installation définitive de parcelle fourragère ainsi que l’insertion de la production fourragère dans la rotation culturale sont trois modes de production fourragère identifiés aux taux respectifs de 48, 31 et 15%. Par ailleurs, l’affouragement au parc et la conduite sur parcelle fourragère sont essentiellement les deux méthodes d’exploitation des fourrages produits dans des proportions respectives de 62 et 37%. -
Perceptions pastorales des ligneux fourragers par les agropasteurs et les transhumants au centre du Sénégal
L’étude est réalisée dans les parcours communautaires du département de Kaffrine. Cette zone constitue un axe incontournable de transhumance pendant saison sèche des ruminants. Sa végétation ligneuse contribue à l’affouragement du cheptel mais subit d’énormes pressions de diverses sortes. Ce travail a pour objectif principal d’évaluer l’importance des espèces ligneuses dans le bassin arachidier. Une enquête ethnobotanique a été réalisée sur la base d’un questionnaire portant sur les espèces fourragères utiles, leurs princiapaux usages, les modes d’exploitations et les parties utilisées. L’enquête a révélé que 82,14% des espèces ligneuses inventoriées sont considérées comme fourragères. Il s’agit notamment de Adansonia digitata, Cordyla pinnata, Faidherbia albida, Ficus capensis, Ziziphus mauritiana et Sterculia setigera. Ce constat montre l’importance de la richesse spécifique des champs où se trouvent toutes ces espèces. La saison sèche est la période pendant laquelle les ligneux sont plus exploités par les agropasteurs. -
Composition en acides aminés de la protéine des fourrages verts et dégradation de cette protéine au cours de l'ensilage. Action des conservateurs sur cette dégradation
Un certain nombre de travaux ont eu pour but d’etudier les variations en acides aminés libres lors du processus d’ensilage. Ces travaux ont été réalisé principalement par SCHARRER et RAKER (1) (2), MAYMONeEt coll. (3), ZELTERet SALOMO(N4). LANDIS (5) avait déjà étudié les variations de quelques acides aminés lors de la Conservation par ensilage. Nous avons effectué des études sur le bilan complet de 18 acides aminés dans différents types d’ensilages de laboratoires (microsilos de 1,5 litre en bocaux Weck). Nous y avons étudié la cinétique des variations de composition en acides aminés de la protéine ensilée au cours du temps sur différents fourrages: luzerne, trèfle, herbe (6) (7) (8) (9) (10) (11). -
Zizyphus mauritiana : jujubier
Ce dépliant met en évidence le potentiel nutritionnel et socio-économique du jujubier et fournit des informations visant à aider les acteurs impliqués dans sa gestion. Il met l’accent sur la conservation de la diversité génétique et sur la promotion de l’utilisation durable du jujubier. Il présente une synthèse des connaissances actuelles relatives à cette espèce. Les recommandations faites doivent être considérées comme un point de départ : elles seront affinées par la suite en fonction des conditions locales ou régionales. Les directives seront actualisées au gré des nouvelles informations obtenues. -
Production de Pennisetum purpureum Schumach, étude phénologique et effets de coupes : Cas de la Commune urbaine de Kollo
L’herbe à éléphant est une graminée vivace robuste, rhizomateuse et touffue. Elle a un système racinaire vigoureux, se développant à partir des noeuds de ses stolons rampants. Les chaumes sont grossiers, pérennes et peuvent atteindre 4 à 7 m de hauteur, ramifiés au-dessus. L’herbe à éléphant forme des touffes denses et épaisses, jusqu’à 1cm de diamètre. Les feuilles sont plates, linéaire, poilues à la base, atteignant 100-120 cm de long et 1-5 cm de large, avec une couleur vert bleuâtre. Le bord de la feuille est finement denté et le limbe a une nervure médiane proéminente. L’inflorescence est un épi terminal raide et hérissé, mesurant jusqu’à 15-20 cm de long, de couleur jaune-brun à violacé. Les épillets sont disposés autour d’un axe velu et tombent à maturité. Les épillets mesurent 4 à 6 mm de long et sont entourés de soies plumeuses de 2 cm de long. -
Guide d'éducation nutritionnelle (à l'usage des maitres des classes CM1-CM2)
Le présent guide est rédigé suite à un accord de services contractuels entre l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) et l'Institut National de Documentation de Recherche et d'Animation Pédagogiques (INDRAP) dans le cadre du TCP/NER/3453 (appui à la formation en nutrition au niveau communautaire). -
Politique Nationale de Sécurité Nutritionnelle au Niger (2016-2025)
La présente politique de sécurité nutritionnelle reflète l'engagement du Niger à assurer le bien être de de tous les Nigériens. Cette politique guidera la formulation des programmes et action de nutrition, ainsi que les provisions légales requises pour respecter, protéger et accomplir le droit à la sécurité nutritionnelle pour tous. -
Projet intégré de production laitière et culture fourragère
Le projet a pour objectif général de contribuer à lutter contre le chomage, la pauvreté et l'insécurité alimentaire à travers la reproduction bovine pour la production de lait par une augmentation de l'offre en lait local et en viande de boucherie afin de répondre à la demande de la clientèle des villages et villes. -
La production fourragère dans la gestion des ressources naturelles de la région de Maradi (Niger) : Impacts et méthodologies d’évaluation possibles de la Régénération Naturelle Assistée (RNA)
Le présent article tente de développer une méthodologie et de démontrer le potentiel en fourrage ligneux aérien produit dans les parcelles agricoles grâce à la RNA. L’article décrit une méthodologie originale à partir des résultats de recherche sur la RNA et intègre celle-ci dans le bilan fourrager défini par le ministère de l’élevage. La méthodologie développée pourrait mettre en évidence un accroissement des bilans. Toutefois, nombreuses sont les hypothèses qui ont mené à la réalisation de la méthode de travail. Celles-ci mériteraient d’être explorées et confrontées plus amplement aux réalités du terrain afin de les confirmer ou infirmer. -
L'agriculture climato-intelligente (ACI)
L’agriculture climato-intelligente (ACI) repose sur trois piliers : la sécurité alimentaire et le bien-être des agriculteurs, l’adaptation au changement climatique,l’atténuation du changement climatique. -
Les systèmes de productions agricoles du Niger face au changement climatique : défis et perspectives
Le système de production agricole se présente sous forme des petites exploitations agricoles d’un hectare maximum. Il est composé de système de production végétale et d’élevage. Il est relativement diversifié et demeure tributaire des conditions climatiques et édaphiques. Les performances du secteur agricole restent globalement insuffisantes compte tenu des rendements en régression consécutifs à la baisse progressive de la fertilité, à la mise en culture des terres marginales, à l'absence de jachère et au déficit du bilan hydrique. -
Potentiel de Moringa Oleifera en agriculture et dans l'industrie
Moringa est l’un des arbres tropicaux les plus utiles. Il se propage relativement facilement, aussi bien de manière végétative que sexuée, et il est peu exigeant en eau et matières minérales. Ainsi, sa production et son entretien sont aisés. L’introduction de cette plante au sein d’une ferme dans un environnement riche en biodiversité peut être bénéfique à la fois pour l’exploitant et pour l’écosystème environnant. -
L'arbre moringa
Le Moringa est l'un des plantes plus utiles et les plus polyvalents qui existe. En raison de sa richesse en vitamines, minéraux et protéines de Moringa est une riche source d'éléments nutritifs. Par gramme, les feuilles fraîches de Moringa contiennent 7 fois la vitamine C des oranges, 4 fois le calcium de lait, 4 fois la vitamine A de la carotte, le potassium 3 fois de bananes, 3 fois fer de l'épinard et autant de protéines que dans des oeufs. -
Les agriculteurs à l'ère du numérique
Dans les pays ACP, les femmes qui essaient de développer des agroentreprises prospères se heurtent à d’importants obstacles : accès au marché, aux informations sur le marché, aux services financiers et autres… Souvent, elles ne possèdent pas les compétences techniques, de management et de leadership nécessaires à la gestion d’une entreprise dans la durée. L’autonomisation des femmes, qui doit leur donner les moyens de surmonter ces difficultés, ainsi que la promotion de l’entrepreneuriat et de l’emploi des jeunes sont donc des volets clés du travail du CTA. Et les TIC peuvent ici réellement changer la donne en créant un environnement propice aux femmes et aux jeunes et à leur autonomisation. -
Champ école agro-pastoral pour une agriculture intelligente face au climat
Ce document « Guide Pratique du facilitateur de Champ Ecole Agro-Pastoral pour une Agriculture Intelligente face au Climat » est un aide-mémoire pour les facilitateurs déjà formés à l’approche champ école qui reflète les innovations et évolutions actuelles des champs écoles au Niger. -
Habitudes Alimentaires au Niger : cartographie des recettes culinaires des ménages
Depuis la crise de 2005, les taux de personnes atteints de sous-nutrition évoluent en dents de scie au Niger, d’où la stratégie de l’état d’améliorer l’alimentation des populations pour y remédier. La présente étude vise à établir, toutes les recettes alimentaires, leurs ingrédients et les aliments communément consommés dans les ménages au Niger. Ces derniers ont été collectés auprès de plusieurs sources, réorganisées dans une base de données suivant l’écriture du standard international « INFOODS ». C’est ainsi, qu’un total de 518 recettes alimentaires a été répertorié dont 269 recettes à base de céréales, 36 de tubercules, 33 de légumineuses, 15 pour les produits carnés, 3 à base de laits et produits laitiers... -
Initiative Eau et Sécurité Alimentaire en Afrique, Phase II (IESAII) Composante_ Niger du Projet
L’IESAII vise à améliorer la sécurité alimentaire et la résilience aux changements climatiques des populations les plus vulnérables des zones rurales via la maitrise de l’eau et le renforcement des capacités techniques et organisationnelles des producteurs. Il devrait contribuer également à améliorer durablement les revenus, l’alimentation et la nutrition des groupes cibles via l’intensification, la diversification, la valorisation de la production agricole, et le renforcement des capacités des acteurs. Les activités proposées répondent au souci du Gouvernement du Niger à développer le secteur rural et à soutenir ses efforts en matière de sécurité alimentaire. Les activités s’inscrivent plus particulièrement dans la perspective de l’atteinte de l’objectif global de la stratégie de l’initiative 3N. Le Projet contribue à la réalisation des priorités et produits du document cadre de programmation de pays (CPP) de la FAO. Le projet est aligné aux cinq (5) axes de priorité de la Coopération espagnole. -
Impacts post-projet de la restauration des terres dégradées à Tahoua, Niger
À Batodi, situé sur ce qui était un plateau stérile, les agriculteurs avaient commencé à restaurer les terres dégradées vers la fin des années 1980. Les villageois ont alors observé une hausse significative des niveaux d'eau dans leurs puits. Lorsqu'on a demandé aux villageois comment ils expliquaient cette hausse, leur réponse unanime a été « Allah ». Cependant, au cours de discussions ultérieures, ils ont reconnu qu'avant de restaurer les terres avec des cuvettes et des demi-lunes, toute l'eau de pluie disparaissait rapidement sous forme de ruissellement. Après avoir restauré les terres, ils ont remarqué qu'une grande partie des précipitations demeurait maintenant sur la terre, et ils ont compris que cela conduisait à une augmentation de l'infiltration et de la recharge des eaux souterraines. -
Données éthno nutritionnelles et caractérisation (physico-chimiques et polliniques) des miels vendus sur les marchés de marchés de Niamey
Le miel est une substance naturelle très riche en sucres simples directement assimilables par l’organisme et aussi bénéfique pour la santé. L’objectif de cette étude vise à connaitre les perceptions de consommation du miel et la qualité des miels vendus sur les marchés. Une enquête de perception a été menée sur une population de 100 individus à Niamey ainsi que les analyses physico-chimiques et polliniques de 8 échantillons des miels collectés directement chez les apiculteurs de la zone de Parc W par le projet Africa 70 ainsi que 4 échantillons de miels locaux et 4 échantillons de miels importés vendus sur les marchés de Niamey. Les résultats ont montré que la majorité des personnes enquêtées sont des hommes (70%) et sont en grande partie (85%) représentés par des sujets âgés de 16 à 40 ans. 45% des personnes d’enquêtés utilisent le miel comme médicament, 29% comme aliment, 26% comme aliment et médicament, 19% avec les écrits coraniques, 10% dans les cosmétiques et 4% comme pate dentifrices. En moyenne, les personnes enquêtées consomment 0,75 litre par mois. -
Projets d’aménagements hydro agricoles avec des pratiques d’agriculture intelligente résilientes au changement climatique - cadre de gestion environnementale et sociale
L'objectif global du projet est de contribuer à l'augmentation de la production agricole nationale en renforçant la résilience des populations aux effets néfastes du changement climatique. Les objectifs spécifiques du projet sont : (i) intensifier la production agricole de manière durable en améliorant les rendements des cultures grâce à des aménagements hydro-agricoles conçus avec des systèmes innovants d'irrigation et de pompage solaire; (ii) protéger le capital productif contre les menaces des effets du changement climatique (ensablement, inondations, etc.); (iii) assurer le fonctionnement et la pérennité des infrastructures par le renforcement des capacités techniques et organisationnelles des opérateurs et des services techniques. -
Une alimentation stable pour les hommes et les animaux à Maradi
Le projet vise principalement à améliorer les rendements sur les denrées de base (millet et haricots) grâce à des semences adaptées aux conditions climatiques, en vue de stabiliser la situation alimentaire des familles de producteurs de dix villages. Des parcelles de démonstration sont mises en place pour faire connaître les semences à la population des autres villages. Le projet entend également compléter les connaissances des producteurs en agriculture et les aider à améliorer leurs techniques. Les agriculteurs apprennent par ailleurs à transformer les restes de récoltes en fourrage pour le bétail. -
La valeur alimentaire des fourrages
Tous les fourrages contiennent une quantité d’eau qui varie selon l’âge du fourrage, la saison, la présentation (frais ou conservé). Le contenu en eau d’un fourrage brut peut varier de 15% (cas d’un foin) à 80% (cas d’une graminée lors de la saison des pluies). La matière sèche (MS) correspond à la partie solide du fourrage, une fois que l’on a retiré toute l’eau du fourrage par séchage dans une étuve. -
Alimentation animale
L'alimentation des animaux a une répercussion sur la qualité des produits animaux dérivés. Cette alimentation doit répondre aux besoins des animaux pour leur entretien, leur production, leur croissance et leur reproduction. D'une manière générale, les animaux ont des besoins nutritifs en : * Énergie * Protéines * Minéraux * Nutriments essentiels Cependant, il y a lieu de distinguer les ruminants et les monogastriques qui même s'ils ont des besoins semblables diffèrent par les aliments d'où ils puisent leurs besoins. -
Transformations agricoles et agroalimentaires : entre écologie et capitalisme
À l’heure des robots et du numérique, la terre (habitat, agriculture, paysage, planète) et la nourriture (du corps et de l’âme) sont parmi les préoccupations majeures dans les espaces médiatiques et politiques. L’industrie et les promesses d’abondance avaient peut-être fait oublier qu’elles sont au fondement des sociétés humaines. La crise alimentaire de 2008, qui a secoué plusieurs continents, a rappelé aux gouvernements l’enjeu de la sécurité alimentaire. Après des décennies d’abondance et une baisse tendancielle du prix des produits agricoles de base, de nouvelles fictions économiques, de la bioéconomie aux circuits courts, qui au-delà des médias paraissent influencer les milieux financiers, ont conduit à un retour de la question de la valeur de la terre et de l’agriculture en ces différentes composantes. La question de la santé, qui va avec celle des droits humains, prend également une place élargie, tant dans les politiques publiques (dont la recherche) que dans la production de normes alimentaires. Enfin, des mouvements sociaux transnationaux se sont emparés de la question de l’avenir de l’agriculture et de l’alimentation et de celle de la « bonne vie » (Monni et Pallottino, 2015). -
Caractérisation des ressources herbagères de l’enclave pastorale de Dadaria (Mainé-Soroa, Diffa) au Niger
Cette étude a consisté à caractériser les pâturages de l’enclave pastorale de Dadaria en termes de diversité floristique, valeur pastorale, productivité et capacité de charge. Un inventaire floristique de la végétation herbacée a été réalisé sur 53 placettes du sud au nord. Les résultats ont montré que le site comportait 93 espèces dont 83 herbacées réparties dans 30 familles et 63 genres. La flore était largement dominée par les Poaceae, et le type biologique le plus abon dant et le plus dominant était celui des thérophytes. Le spectre fourrager a montré que la valeur pastorale a varié de 60 % dans le groupement 1 (G1) à 70 % dans G3. L’indice global de qualité des herbages a suivi la même tendance et a fluctué de 58 % dans G1 à 64 % dans G4. Cinq espèces (Spermacoce chaeto cephala DC. Hepper., Alysicarpus ovalifolius Schum. & Thonn., Zornia glochi diata Reich. ex DC., Digitaria argillacea (Hitch. & Chase) Fern., et Chloris prieurii Kunth.) déterminaient 75 % des contributions spécifiques des espèces. La pro duction de phytomasse herbacée globale a été estimée à 3,4 tonnes de matière sèche (MS) par hectare et a varié selon le groupement. L’analyse du spectre de la production fourragère par espèce herbacée a indiqué que S. chaetocephala(68 kg MS/ha), A. ovalifolius (20 kg MS/ha), C. prieurii (15 kg MS/ha) et Z. glochidiata (9 kg MS/ha) étaient les plus productives. S. chaetocephala a été la plus contributive et la plus productive mais avec une faible valeur pastorale. La disparition progressive des graminées annuelles (Cenchrus biflorus Roxb. et la tribu des Aristideae), qui présentent un très bon fourrage sec sur pied pour le bétail durant la saison sèche au profit des légumineuses fourragères qui disparaissent juste après la saison pluvieuse en laissant l’enclave nue, constitue une dynamique régressive du tapis herbacé de cet écosystème pastoral sahélien. -
Revue de la littérature sur l'Agriculture Intelligente face au Climat (AIC) au Niger
L'agriculture intelligente face au climat (AIC) est une approche qui aide les personnes gérant les systèmes agricoles à faire face au changement climatique de manière efficace. L'approche de l'AIC vise trois objectifs, à savoir l'augmentation durable de la productivité et des revenus, l'adaptation au changement climatique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre, lorsque cela est possible. Cela ne signifie pas que chaque pratique appliquée au niveau de chaque endroit doit atteindre ce triple objectif. L'approche de l'AIC vise plutôt à minimiser les contreparties (corrélations négatives) et à promouvoir les synergies en tenant compte de ces objectifs pour éclairer les décisions du niveau local au niveau mondial, à court et à long terme, dans le but d'obtenir des solutions localement acceptables. Au Niger la mise en œuvre du PANA a été l’élément précurseur dans la pratique d’AIC puisqu’ayant permis déjà en 2006 d’identifier les options d’Adaptation. En effet l’arrivée du concept d’AIC a servi de tremplin pour démultiplier et vulgariser les options identifiées lors de l’élaboration du PANA. -
Soutenir et valoriser le patrimoine de cultures locales au Burkina Faso et au Niger pour améliorer les conditions de vie et les écosystèmes : Rapport sur le processus de sélection des NUS et des zones cibles
Dans ce document, nous présentons les résultats de l'activité A1.1 de la première année du projet SUSTLIVES, c'est-à-dire l'activité consacrée au choix des espèces sur lesquelles concentrer les activités du projet et les zones où les mettre en œuvre. L'activité s'est déroulée sur une période d'environ six mois, au cours de laquelle de nombreuses réunions ont eu lieu entre les partenaires du projet, des missions dans les deux pays, et la construction d'une base solide d'acteurs clés qui donnent plus de souffle et de durabilité future aux objectifs du projet. -
Technique de conservation des fourrages par voie humide : l'ensilage
L’alimentation constitue l’un des principaux facteurs de réussite dans une entreprise d’élevage.
En effet, même quand l’éleveur dispose de races à hautes performances de production et que
les animaux sont en bonne santé, il ne peut obtenir de rendements maximum (lait ou viande) que si
les bêtes sont bien nourries. Dans les pays sahéliens comme le Burkina Faso, avec la saison sèche
très longue, l’alimentation des animaux est difficile : les pâturages qui sont la base de la ration
alimentaire sont trop pauvres et trop peu riches pour couvrir les besoins de production (qualitatifs
et quantitatifs) des animaux. Seule la saison pluvieuse présente un bon potentiel naturel de fourrages
en abondance et de bonne qualité. Ces fourrages sont soit naturels, soit cultivés. -
Promouvoir des services de conseil rural sensibles à la nutrition
Les services de vulgarisation et de conseil rural (SCR) aident les petits producteurs à améliorer la productivité et l’efficience de leur exploitation et à prendre des décisions concernant les perspectives de leur entreprise. Les SCR englobent non seulement les services publics de vulgarisation mais aussi des services organisés et financés par des sociétés privées le long de leurs chaînes d’approvisionnement – par exemple, une entreprise de transformation de produits alimentaires ou un groupement d’achats de produits peut établir un système de sous-traitants satellites et employer ses propres agents de vulgarisation. -
Les légumineuses fourragères herbacées
Le fourrage des légumineuses est toujours plus riche en azote que celui des graminées (figure 1). Tout au long de l’année, sa richesse en matières azotées digestibles (MAD) reste élevée. Cette relative stabilité de la valeur nutritive procure une plus grande souplesse d’exploitation. Même en saison sèche, même sous forme de foin, elles gardent une valeur protéique correcte. -
Se nourrir en ville au Sahel : étude de pratiques d'alimentation des femmes et jeunes enfants à Ouagadougou, Niamey et Bamako
Au démarrage du projet en 2018, une étude a été conduite à Ouagadougou, Niamey et Bamako pour approfondir la connaissance des pratiques de consommation des jeunes enfants et explorer celles des femmes en âge de procréer. Les données qualitatives ont été recueillies à travers des observations (points de vente, lieux de restauration et domiciles) et la conduite d’une cinquantaine de focus groups et d’une vingtaine d’entretiens individuels destinés à collecter, dans les trois capitales sahéliennes, les points de vue et la perception d’environ 250 personnes (hommes, femmes et jeunes filles). L’objectif était d’explorer les pratiques d’achat et les produits fréquemment consommés, et de relever les ressorts et les déterminants des pratiques de consommation. Les enseignements tirés de cette étude ont été enrichis de connaissances acquises lors de précédents projets du Gret et confrontés à la littérature disponible. L’étude montre comment les achats et la consommation alimentaires sont structurés par un ensemble de pratiques et de normes socioculturelles partagées dans les grandes villes du Sahel. Elle nous donne également à voir comment la combinaison de ces pratiques et normes constitue un terrain favorable à la malnutrition. Ce document s’adresse – au-delà du projet lui-même – aux acteurs publics ou privés investis dans la prévention de la malnutrition en milieu urbain à travers des solutions alimentaires. -
Apports nutritionnels des groupes vulnérables et identification d’aliments véhicules pour l’enrichissement en micronutriments au Niger
Les carences en micronutriments sont une forme de malnutrition souvent cachée qui affecte de nombreuses populations dans les pays à faible et moyen revenu comme le Niger. Pour lutter contre ces carences, la diversification de l’alimentation, la bio fortification et l’enrichissement des aliments par ajout de prémixe 1ou fortification alimentaire sont des stratégies utilisées. La présente étude vise à vérifier si les farines de sorgho, maïs, mil et niébé peuvent être utilisées comme des aliments vecteurs pour la fortification en fer, zinc et acide folique. L’étude vise également à analyser les habitudes alimentaires, calculer les apports quantitatifs et qualitatifs et évaluer l’adéquation nutritionnelle de ces apports sur certains groupes cibles dans les cinq régions du Niger les plus touchées par la malnutrition. -
Étude floristique des formations naturelles à Vachellia tortilis subsp. raddiana en zone sahélienne du Niger
La présente étude a été conduite dans les départements de Maine-Sorao et Goudoumaria situés dans la région de Diffa, à l’extrême sud-est du Niger. L’objectif de l’étude est d’analyser les indicateurs écologique et floristique des formations naturelles à Vachellia tortilis subsp. raddiana. Les données phyto-sociologiques ont été collectées à l’aide de la méthode sigmatiste de Braun-Blanquet et celle de point quadrat de Daget et Poissonet. Au total, 80 placettes ont été délimitées. Les données collectées sont relatives au recouvrement des espèces végétales et les variables environnementales. Les spectres des types biologiques et phyto-géographiques ont été calculés. La classification hiérarchique ascendante (CHA), l’Analyse Canonique Detendancée (DCA) et l’Analyse Canonique des Correspondances (CCA) ont été utilisées pour déterminer les groupements végétaux et leurs caractéristiques écologique et floristique. Les résultats ont révélé une richesse spécifique totale de 61 espèces végétales reparties en 25 familles et 51 genres. Les familles les plus représentées sont les Poaceae (19,7%) et les Leguminosae-Mimosoideae (11,5 %). Les Thérophytes constituent le type biologique le plus représenté (59,0 %). -
Amélioration de la production fourragère de bétail grâce à une plus grande inclusion des femmes et des jeunes
Le Sahel est une région semi-aride du centre-nord de l’Afrique de l’ouest, s’étendant du Sénégal au Soudan. C’est une zone de transition entre le désert aride du Sahara au nord et les savanes humides au sud. Les communautés vivant dans cette région dépendent économiquement de l’agriculture et de la production animale. Elles sont de plus en plus touchées par des demandes concurrentes et les changements climatiques qui réduisent à la fois leur accès à la terre et aux ressources en eau. Les études sur les changements dans l’utilisation des terres dans la région ont montré une diminution d’au moins 15% des zones de pâturage dans les pays sahéliens au cours des 30 dernières années. Cela a de graves conséquences sur la production fourragère et animale. La production durable et efficace de biomasse, comme les fourrages et les aliments pour bétail aussi bien que les combustibles pour usage domestique, est cruciale pour les moyens de subsistance, la sécurité alimentaire, la santé et la résilience de l’environnement. Une étude menée en 2004 par l’Institut International de Recherche sur l’Elevage (ILRI) à Fakara, dans l’ouest du Niger, a révélé que des changements rapides se produisaient dans les zones de pâturage des prairies de savane, qui, en 1950, couvraient entre 44 et 70% de la superficie, mais ont complètement disparu due à l’expansion de l’agriculture. -
Pratique et utilisation des sous-produits de légumineuse dans l’alimentation du bétail à la communauté urbaine de Niamey : Cas de fanes et cosses de niébé (Vigna unguiculata)
Une enquête a été menée dans la Communauté urbaine de Niamey afin d’analyser la commercialisation et les pratiques d’utilisations des sous-produits de niébé dans l’alimentation animale. Au total, 150 éleveurs et 150 revendeurs des sous-produits de niébé ont été enquêtés. Les résultats ont montré que parmi les personnes enquêtées les éleveurs, d’ethnie Djerma âgés de 40 à 59 ans représentent 48,7% alors que chez les revendeurs, ils représentent 88,%. Ces éleveurs pratiquent l’élevage, l’agriculture et le commerce et utilisent aussi bien les fanes que les cosses de niébé pour alimenter leurs animaux. Il a été observé des pertes de feuilles de fanes d’environ 5% au poids d’une botte lors du transport. Conclusion et application : Parmi les sous-produits de niébé, les fanes sont facilement utilisables en saison froide pour 54% des enquêtés. Ces fanes sont distribuées en vrac (76,6%), sans transformation ni association (97,3%) quelconque. Les cosses sont distribuées nature sans modification (90,7%) pendant toute l’année. Une botte de fane d’environ 5 kg est offerte par animal le matin et une tasse des cosses d’environ 1kg/animal sont offertes dans l’après-midi. Cette étude donne l’espoir de continuer à investiguer sur la valorisation des sous-produits de niébé dans l’alimentation du bétail. -
Estimation des bilans fourragers dans la région du Sahel d’Afrique de l’Ouest et Centrale
Un bilan fourrager évalue les ressources en aliments pour animaux, y compris les fourrages, et les compare aux besoins des animaux d’élevage. Ces ressources comprennent la masse fourragère - ou biomasse - pâturée ou broutée par les animaux (par exemple, l’herbe des pâturages et des parcours), ainsi que les résidus et sous-produits de la production et transformation des cultures (par exemple, pailles, son, tourteaux d’oléagineux ou mélasse), mais également les denrées pour animaux conservées et stockées par les éleveurs, avant l’hiver dans les zones à climat tempéré et avant la saison sèche dans la région sahélienne. -
Analyse du système de commercialisation du fourrage dans la ville de Niamey
La présente étude a été conduite dans la ville de Niamey pendant la saison des pluies de juillet à septembre 2013. Elle a pour objectif principal d’analyser le système de commercialisation du fourrage dans la ville de Niamey. L’approche méthodologique adoptée a consisté dans un premier temps à la recherche bibliographique sur les définitions des concepts ou notions clés, les ressources fourragères et la commercialisation du fourrage au Niger. Par la suite, une enquêté a été réalisée auprès de 90 acteurs dont 31 collecteurs, 4 grossistes et 55 revendeurs qui interagissent dans l’approvisionnement et la vente du fourrage à travers quatre circuits. L’étude révèle une absence d’organisation des commerçants. Ces derniers ont en majorité un âge>20 ans (84,88%), de l’ethnie Djerma et originaires pour la plupart de la région de Tillabéry. La principale motivation à l’exercice de l’activité est son caractère générateur des revenus. Un nombre non négligeable de collecteurs (41,9%) pratiquent cette activité comme moyen de survie. -
Pratiques et aspects zootechniques de l’élevage bovin laitier en zone périurbaine de Bamako et au Nord du Mali
Au Mali, l'élevage, est un pilier de l'économie nationale et constitue une activité productive pour plus de 85 % de la population du pays. Il est toutefois menacé par certains phénomènes comme l’urbanisation, l’absence de schémas appropriés de croisement, un niveau faible d’implication de l’état dans le financement des producteurs mais aussi des phénomènes climatiques conduisant à la diminution progressive des ressources fourragères. Dans les zones périurbaines du Mali, en occurrence celle de Bamako, la situation évolue vers un développement important des élevages hors sol. Les Peuls, autrefois détenteurs des troupeaux, sont devenus des bergers ou vendeurs de lait dans la périphérie de la capitale, en raison du caractère purement commercial de la production laitière durant ces dernières années. Les stratégies d’amélioration génétique, alimentaire et de suivi vétérinaire amorcées par les projets de développement d’élevage et les Instituts de recherche n’ont pas donné de résultats satisfaisants visibles sur le terrain. Le but de cet article est de décrire la situation de l’élevage bovin au Mali et de présenter les nouvelles tendances en cours avec ou sans le consentement des producteurs. -
Perspectives sur la sécurité alimentaire : l'accès des ménages à la nourriture est limité par l'insécurité et l'inflation alimentaire
Le Niger continue de faire face à une crise sécuritaire qui engendre trois (3) fronts terroristes actifs dans le Bassin du Lac Tchad, dans le Liptako Gourma et dans le nord-ouest et centre-nord du Nigéria. Les actes terroristes meurtriers commis par les groupes armés engagés sur ces fronts n’ont cessé d’augmenter depuis le début de leur déclenchement en 2015. Selon ACLED, au cours de la période d’activités terroristes allant de 2015 à 2022, un total de 1 449 incidents sécuritaires répertoriés ont causé 5 830 fatalités. On a constaté une grande recrudescence des incidents sécuritaires pendant la période allant de 2020 à 2022 (Figure 1). La majorité des incidents et des victimes ont eu lieu de 2020 à 2022 et représentent respectivement 92 pour cent et 52 pour cent de l’ensemble des incidents sécuritaires et des victimes. On a répertorié une proportion moyenne de 40 à 50 pour cent d’incidents sécuritaires et des victimes pendant la période allant de janvier à mai de chaque année (Figure 2). En effet, cette période est la saison sèche caractérisée par le tarissement/dessèchement des cours d’eaux qui constituent des entraves naturelles à la mobilité des groupes armés. -
Projet d'Appui à l'Agriculture Sensible aux Risques Climatiques (PASEC) : bilan de mise en œuvre
Le Gouvernement du Niger a reçu un crédit IDA de III millions USD pour financer les coûts du Projet d'Appui à l'Agriculture Sensible aux risques Climatiques (P ASEC). L'Accord de financement du Projet a été signé le 21 juin 2016 et mis en vigueur le 30 Novembre 2016. Le PA SEC s'inscrit dans le cadre de l'Agriculture Intelligente face au Climat (AIC) et ses actions s'inscrivent aussi dans le cadre de la réalisation des objectifs de l'Alliance mondiale pour une agriculture climato-intelligente (Climate Smart Agriculture) dont le Niger est un des membres fondateurs. En effet, l'Alliance vise à adapter les pratiques agricoles, les filières alimentaires et les politiques sociales pour qu'elles prennent en compte les changements climatiques et utilisent de manière efficiente les ressources naturelles. Les objectifs de développement du projet (ODP) proposés sont d'accroître la résilience face aux risques climatiques et d'améliorer la productivité agricole au niveau des communautés ciblées. Le projet aidera aussi à améliorer les capacités du Gouvernement du Niger à répondre promptement et efficacement à toute situation de crise ou d'urgence éligible. -
Guide de nutrition pour travailleurs communautaire
Ce document est un guide de travail pour les agents de vulgarisation agricole et sanitaire devant les aider à améliorer leurs connaissances, aptitudes et pratiques en matière de nutrition pour un meilleur impact des investissements faits dans le secteur agricole sur la nutrition et la santé des populations bénéficiaires. -
Rapport de l'Étude d'Impact Environnemental et Social du Sous - Projet intégré communal pour une Agriculture Intelligente au Climat (SPIC-AIC) dans la commune rurale de Guidan Sori (région de Maradi) : aménagement de 5 ha de site maraicher à Kouka Maikogo et de 5 ha à Sanguérawa
L'objectif visé par le sous projet est d'améliorer l'obtention du triple gain de l'AIC dans la Commune de Guidan Sori à travers (i) l'Appui au développement de l'irrigation au moyen de technique et technologies AIC, (H)I' Amélioration de la fertilité des sols et la gestion de l'eau au moyen des actions de GDTE dans les zones de plaines de la grappe de Sanguérawa et les bassins versants de Rafin wada, (iii) l'Amélioration de l'accès aux infrastructures pastorales, (iv) la création d'opportunité d'autonomisation des femmes de la commune et (v) le Renforcement des capacités des acteurs de la grappe dans les filières agrosylvopastorales et ceux de la commune à la mise en oeuvre du SPIC-AIC. -
Une évaluation de Criquets comestibles au Niger:
Ornithacris Turbida cavroisi (Finot, 1907), Anacridium melanorhodon (Walker, 1870) et Accanthacris ruficornis citrina (Serville, 1838)L'objectif de ce travail est d'évaluer les principales espèces d'Acrididae consommées au Niger. Méthodologie et résultats : Un questionnaire axé sur les caractéristiques du territoire, les méthodes de collecte et les espèces de criquets Acrididae et la quantité collectée. Cette étude a été menée dans le cadre d'une démarche participative projet financé par le diagnostic Mobilisation de l'eau pour améliorer la sécurité alimentaire dans les régions de Maradi, Tahoua et Zinder baptisée « PMERSA-MTZ », réalisée du 8 au 19 février 2014 dans la région de Maradi. -
Irrigation advisory system : pratiques et outils pour améliorer l’efficacité de l'irrigation en agriculture et s'adapter aux changements climatiques
L’Irrigation Advisory System (IAS), ou système de conseil en irrigation, renvoie à un ensemble de mesures à mettre en place pour améliorer l’efficacité de l’irrigation. Ce système se décline à travers la formation des agriculteurs à des compétences techniques en matière de pratiques agroécologiques afin de réduire les besoins en eau des cultures et la mise en place d’un système de conseil en irrigation qui permet de fournir aux agriculteurs des recommandations spécifiques en matière d’irrigation pour une sélection de culture. -
Module sur l’agriculture sensible a la nutrition
A qui s'adresse ce guide ?
Ce module est destiné à la formation des conseillers agricoles qui seront appelé à appuyer les populations rurales dans la prise en compte des aspects nutritionnels dans la mise en œuvre de leurs activités de production des cultures irriguées au Niger.
Que contient ce guide ?
Le module composé de Séquences traduit les grandes réoccupations de la stratégie
du PromAP en matière d’agriculture sensible à la nutrition dont :
✓ L’amélioration de la diversification et la qualité de l’alimentation des groupes
vulnérables (enfants 6 – 24 mois et les femmes enceintes et allaitantes) ;
✓ L’augmentation de la disponibilité des aliments au-delà des saisons, tout en préservant
leur valeur nutritionnelle et en assurant leur innocuité ;
✓ L’augmentation de l’accès des aliments nutritifs aux groupes vulnérables.
✓ L’information-communication efficaces des populations en particulier les ménages
ruraux, afin qu'ils puissent tirer le meilleur parti des aliments disponibles localement et
couvrir leurs besoins nutritionnels, notamment ceux des jeunes enfants et des femmes.
✓ L’hygiène alimentaire en nutrition ;
✓ Les techniques culinaires indispensables dans la nutrition
✓ La communication nutritionnelle. -
Projet d'appui à l'agriculture sensible aux risques climatiques
L'agriculture intelligente face au climat (AIC) contribue à la réalisation des objectifs de développement durable. Elle intègre les trois dimensions du développement durable (économique, social et environnemental) en s'attaquant à la fois aux défis de la sécurité alimentaire et du changement climatique. Elle repose trois piliers principaux : i) l'augmentation durable de la productivité et des revenus agricoles ; ii) l'adaptation et le renforcement de la résilience face aux impacts du changement climatique ; et iii) la réduction et/ou l'élimination des émissions de gaz à effet de serre. -
Importance des ligneux fourragers dans un système
agropastoral au Sénégal (Afrique de l’ouestAu Sahel, l’arbre constitue la principale source de fourrage aérien vert en toute saison. En utilisant des méthodes phytoécologiques et des enquêtes ethnobotaniques, les différentes espèces ligneuses ont été recensées et leur importance auprès des populations résidentes et transhumantes de la communauté rurale de Lour Escale dans la région de Kaffrine a été évaluée. Au total, 51 espèces inégalement réparties dans 22 familles taxonomiques ont été répertoriées. Les Combrétacées sont les plus fréquentes et les plus importantes. Les arbres fourragers représentent près de 53% des espèces et les plus prisés par les populations sont Pterocarpus erinaceus, Adansonia digitata et Sterculia setigera. Certaines espèces (Pterocarpus lucens, Heeria insignis et Accacia senegal) en dépit de l’intérêt porté par la population (fourrage, fertilisation des sols, usage thérapeutique principalement mais aussi source d’énergie domestique et fourniture de bois de service et d’œuvre) n’ont pas été recensées et d’autres (Acacia seyal et Scleropcarya birrea) sont réellement menacées. -
Renforcement de capacités en Agriculture Intelligente face au Climat (AIC)
Les changements climatiques compromettent sérieusement la productivité et la durabilité des systèmes de production surtout dans les pays africains au Sud du Sahara. L’Agriculture Intelligente face au Climat (AIC) est une approche fiable qui vise l’amélioration de la productivité, l’adaptation et la réduction des gaz à effet de serre pour une agriculture plus résiliente et durable. Cependant le concept reste peu connu et inexploité par les producteurs et l’ensemble du personnel de conception et d’appui technique au développement rural. -
Etude de la filière fourrages ligneux dans le district de Bamako
L’étude cherche à comprendre ces impacts, l’exploitation et la vente des espèces fourragères utilisées, les difficultés rencontrées par les acteurs. L’échantillonnage stratifié a été utilisé pour mener les enquêtes. Les résultats ont montré que six espèces sont prélevées comme fourrages ligneux dont les trois premières sont les plus utilisées : Pterocarpus eurinaceus, Pterocarpus lucens, Pterocarpus santalinoïdes, Ficus gnafalocarpa, Khaya senegalensis, Afzelia africana vendues à l’état frais en botte ou en brasée. La filière bien que porteuse est peu organisée et occupe plus les hommes qui en tirent des revenus nets non négligeables avec une moyenne annuelle 677597 ± 498563 et 1 468387 ± 898457 respectivement pour les vendeurs simples et les préleveurs vendeurs.