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Étude pour une analyse de la couverture végétale sur les sites d’intervention du programme nigero-allemand de promotion de l’agriculture productive (PromAP) : Cartographie de l’occupation des sols entre 2015 et 2018 sur les sites d’intervention du PromAP.
Le présent document fait ressortir l’évolution de l’occupation des sols, une imagerie par drone et une cartographique réalisée sur 9 sites des régions de Tillabéry, de Tahoua et Agadez . L'étude
contribue à une meilleure connaissance de l’impact écologique sur la couverture végétale sur les sites d’interventions PromAP ; de mieux comprendre la dynamique d’occupation des sols observée de 2015 à 2018 grâce aux images prises par drone à ces différentes périodes. -
Land cover changes
Driven by the rapid population growth and the increasing demand for food, agricultural expansion is the most dramatic change in Niger’s landscapes. Over the period 1975–2013, cultivated areas have increased from 12.6 percent in 1975 to 18.1 percent in 2000 and 24.5 percent in 2013. This represents a total increase of 94.2 percent. Agriculture expansion mostly occurred on the productive sandy soils of the valleys in the Tillaberi region, where cropland is now encroaching on traditional pastoral lands. On the surrounding plateaus and terraces of western Niger, a mosaic of steppe and short grass savanna dominates. The Zinder-Maradi region, already heavily cultivated in 1975, is now a wall-to-wall homogeneous agricultural landscape. However, agriculture is still expanding eastward on the remaining short grass Sahelian savannas of the Manga regions. In addition, an increase of 50 percent in irrigated agriculture was observed along the Niger River. -
Carte d'utilisation des sols dans la région de Zinder
Utilisation des sols dans la région de Zinder et représentation des isohyètes observés sur la période 1925-1957 -
Contrôle et valorisation de Sida cordifolia
Le Sida Cordifolia est une plante envahissante des parcours, des couloirs de passage des animaux et les bordures des routes et dépôts d’ordures au Niger. La présente intervention vise la maîtrise de Sida Cordifolia par sa valorisation en nutrition animale. -
Dynamique des parcours pastoraux dans la région du Parc National du W du Niger
Le fait pastoral dans la région du parc du (( W ) du Niger est analysé dans le but de détecter une politique de gestion des parcours en périphérie. Un dialogue entre les responsables de la conservation et les éleveurs à ce propos ne paraît possible que si le parc est admis par tous et dûment contrôlé. -
La gestion durable des parcours dans le Sahel : Stratégies, Pratiques, Gouvernance et Promotion / Note de cadrage
La 1ère édition des Entretiens Techniques du PRAPS (ETP) portera sur « La Gestion durable des parcours dans le Sahel : stratégies, pratiques, gouvernance et promotion ». En Afrique de l’Ouest sahélienne, l’élevage et les éleveurs, acteurs majeurs dans la valorisation des espaces et des ressources naturelles se confrontent aux multiples changements en cours.
Plus que les changements climatiques dont l’orientation en ce qui concerne la pluviosité de la mousson ouest Africaine n’est pas bien définie jusqu’ici (IPCC 2013, Vischel et al. 2015), c’est l’évolution de l’occupation des sols et du foncier qui questionnent l’avenir de l’élevage pastoral dans la région. Une poursuite de l’expansion de terres de culture, et une privatisation du foncier agricole pourrait rapidement entraver totalement la mobilité pastorale indispensable à la sélection fourragère qui est à la base de l’élevage pastoral.
En se structurant autour des points de vue : gérer, partager, orienter, qui rythmeront l’atelier la note synthétise l’état des acquis et les principaux questionnements et controverses pour le futur qui pourront alimenter les débats de l’atelier. -
Prolifération de Sida cordifolia L. sur les parcours sahéliens, cas du Niger
Cette étude vise à caractériser la prolifération de Sida cordifolia L. sur les parcours naturels au Niger. Les données, collectées au moyen de relevés phytosociologiques, ont permis de caractériser par zone bioclimatique, l’abondance et la dominance des espèces herbacées en mettant en exergue Sida cordifolia L. Une typologie des pâturages faite en fonction de leur degré de colonisation par cette espèce a permis de distinguer trois types de pâturage : les pâturages colonisés (fortement ou moyennement, faiblement), tous situés au sud et ou au centre de la région en zone agricole ou agropastorale, soumis à une très forte pression pastorale et les pâturages non colonisés par cette espèce, essentiellement situés au nord de la région en zone pastorale, soumis à une faible pression animale. La pression pastorale serait la cause principale de la prolifération de Sida cordifolia L. sur ces parcours. Ainsi, les pâturages non ou faiblement colonisés seraient fortement colonisés si la pression de pâture ne diminue pas. Il est donc nécessaire d’adapter la charge animale aux capacités de charge de ces pâturages afin de renverser cette tendance à la dégradation de ces écosystèmes pastoraux et améliorer leur valeur pastorale. -
Dynamiques d’occupation et de valorisation des espaces pastoraux dans le département de Madaoua (région de Tahoua/Niger)
Les espaces pastoraux subissent des empiétements partout dans le monde. Au Niger, ils sont menacés dans la partie nord par l’avancée du désert et les installations minières, au sud par la mise en culture et les habitations. Le département de Madaoua est localisé en zone agricole avec un système de production à dominante agropastorale. Le présent travail a été réalisé selon une démarche méthodologique qui combine à la fois la capitalisation des données existantes et les enquêtes de terrain. Les résultats montrent que les acteurs développent des stratégies d’adaptation souvent divergentes dans un environnement de rareté des ressources de terres exploitables. Les organes de régulation du foncier quoique peu dynamiques travaillent dans un contexte de dénuement total. Ainsi, la pratique de mise en valeur pastorale devient un problème crucial. -
Caractérisation des unités de végétations dans le bassin versant de Badaguichiri – Rapport d’étude
La présente étude est conduite en partenariat avec le Centre National de Surveillance Ecologique et Environnementale (CNSEE) dans la région de Tahoua plus précisément dans le Bassin Versant de Badaguichiri. Le but de cette étude est de procéder à la caractérisation des unités de végétation rencontrées dans le bassin. Les familles les mieux caractérisée sont constituées des épineux et des combrétacées. -
Dynamique de l’occupation des terres et structure de la végétation dans la commune rurale de Garhanga (Tahoua)
Le présent travail a pour objectif principal de fournir les informations qualitatives et quantitatives sur l’évolution des ressources naturelles (temps et espace) dans la commune rurale de Garhanga et évaluer le poids de l’anthropisation et des facteurs environnementaux dans le façonnement du couvert végétal. -
Diversité des peuplements ligneux des champs du Bassin versant de Badaguichiri (Tahoua/Niger)
Le présent travail entre dans le cadre de l’étude de référence de l’observatoire de l’Azawak (Tahoua) et porte sur la diversité des peuplements ligneux des champs du Bassin versant de Badaguichiri. L’objectif général de cette étude est d’évaluer la diversité des peuplements ligneux des champs pour une meilleure intégration de la composante ligneuse dans l’aménagement et la gestion durable du dit bassin versant. Les objectifs spécifiques se résument à : dresser la liste floristique de toutes les espèces ligneuses dans les champs du bassin versant ; déterminer les types biologiques et phytogéographiques ; établir la structure en diamètre et en hauteur du peuplement ligneux des champs du bassin versant ; évaluer la densité à l’hectare et le recouvrement moyen des individus ligneux ; évaluer la diversité alpha de la végétation ligneuse du bassin versant et en particulier celle des différentes unités géomorphologiques. -
Tendances du reverdissement et de la dégradation du sol dans l’Ouest du Niger
Ce travail a étudié les évolutions simultanées du reverdissement et de la dégradation des sols dans l’Ouest du Niger entre 1998 et 2017. Il s’est appuyé sur des observations in situ et cartographiques pour analyser les indices de la végétation et de dégradation des sols en milieu cultivé et en zone classée (dépourvue d’actions anthropiques). En zone classée, les résultats montrent une tendance au reverdissement avec une progression d’au moins 500 % d’indice de la végétation. Dans les zones cultivées en revanche, les observations localisées dégagent deux tendances, l’une cohérente montrant le reverdissement et la baisse de la dégradation et l’autre paradoxale montrant le reverdissement et l’extension des sols dégradés. Cette dernière peut s’expliquer par l’effet mémoire des sécheresses des années 1970-1990 mais aussi par les modes de gestion des ressources. Globalement, on conclut sur la tendance au reverdissement et qui met en évidence la résilience des écosystèmes étudiés au choc climatique. -
Caractérisation de la végétation des dunes dégradées du sud-est du Niger
La dégradation de la végétation en milieu dunaire du sud-est du Niger, source de prolifération de dunes dégradées, constitue l’une des principales contraintes qui place la zone dans des conditions défavorables de production. Ce travail de caractérisation de la végétation des édifices dégradés a pour objectif d’inventorier les différentes formes de dégradation des dunes afin d’adopter un plan spécifique et simplifié de restauration lors des opérations de fixation des dunes. L’étude a décelé quatre principaux types de dunes dont les dunes isolées partiellement fixées, les dunes isolées vives, les champs de dunes partiellement fixées et les champs de dunes vives. Au total, 27 espèces herbacées reparties en 13 familles avaient été recensées sur tous les types de dunes confondus de ce milieu perturbé.
La famille dominante étant celle des Poacées représentant 43,4% des espèces contre 11,32% des espèces pour la seconde famille (Cyperaceaes et Papilionacceaes) en termes d’abondance. Prises individuellement, ce sont les espèces Bulbostylis barbata et Cenchrus biflorus qui ont des fréquences dominantes. Les fréquences moyennes de toutes les espèces confondues et le recouvrement herbacé de la position topographique « Front » sont respectivement 4,58 et 4,63 fois plus importants que ceux de la position topographique « Crête », le « Bas » étant nu. Par conséquent, le taux de sol nu du Bas est de 100% contre 99,9% pour la Crête et 99,6% pour le Front. -
Contrôle de Pergularia tomentosa par la coupe profonde
Pergularia tomentosa est un arbuste non appété mais utilisé en tannerie et qui envahit les parcours, particulièrement dans la région de Diffa. Traditionnellement les parties aériennes de la plante sont récoltées et utilisées dans le processus de tannage des peaux. Les résultats d’un essai de coupes au ras du sol, -5 cm et -10 cm du sol ont montré que les coupes au niveau de -5 cm et -10 cm du sol permettent de contrôler la plante. -
Lutte biologique contre Sida cordifolia par Hibiscus sabdariffa au niveau des espaces agropastoraux des cinq communes de la région de Dosso (Douméga, Zabori, Dioundiou, Kara-Kara et Falwel)
La présente étude expérimentale sur la lutte Biologique contre Sida cordifolia par Hibiscus sabdadiriffa a été initiée, après deux essais, afin de libérer les aires de pâturage de cette plante envahissante à travers des expérimentations au niveau de cinq (5) communes échantillons de la Région de Dosso (Douméga, Zabori, Dioundiou, Kara-Kara et Falwel).
Cette expérimentation est cofinancée par le Programme d’Appui au Secteur de l’Elevage Phase 7 (PASEL 7) et la Coopération Luxembourgeoise (NIG 025) avec la collaboration du Conseil Régional, des mairies, la supervision technique de l’Université de Dosso, de la Direction Régionale de l’Elevage et de la Coordination Régionale I3N.
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Fiche technique de lutte biologique contre Sida cordifolia par Hibiscus sabdariffa au niveau des espaces agropastoraux
Accords sociaux, préparation du terrain, semences, traitement -
Perception locale sur l’état des espèces ligneuses alimentaires spontanées et leur rôle : cas des communes rurales de Tamou et Simiri au Niger
La satisfaction des besoins en nourriture des populations est une problématique majeure à laquelle est confrontée la plupart des pays du Sahel. La promotion des Espèces Ligneuses Alimentaires (ELA) reste une bonne alternative. Pour ce faire la gestion durable de ces ressources naturelles doit passer par la prise en compte des connaissances endogènes. D’où l’intérêt de cette étude qui vise à identifier le savoir local de la population sur les usages et la conservation des ELA en vue de leur valorisation et de gestion durable. Pour ce faire, des enquêtes ethnobotaniques ont été conduites dans 20 villages repartis entre les communes rurales de Tamou et de Simiri. Ainsi, 200 personnes, choisies de façon aléatoire ont été interviewées. L’étude révèle l’utilisation de 36 ELA dans la zone d’étude dont 30 dans la zone sahélo-soudanienne (Tamou) et 21 dans la zone sahélienne (Simiri). Les 4 espèces ligneuses alimentaires prioritaires sont Adansonia digitata L., Balanites aegyptiaca (L.) Del, Ziziphus mauritiana Lam. et Hyphaene thebaica (L.) Mart à Tamou et Balanites aegyptia ca, Ziziphus mauritiana, Boscia senegalensis (Pers.) Lam. ex Poir et Piliostigma reticulatum (DC.) Hochst à Simiri. Les prélèvements anarchiques des organes et la sécheresse constituent les principales menaces. Face à ces menaces, la principale stratégie locale de gestion est la régénération naturelle assistée. Les résultats de cette étude contribueraient à orienter des programmes de conservation et de valorisation des ELA dans ces localités. -
Evolution de l’occupation des sols dans la partie Nord du Dallol Bosso, départements de Filingué et Balleyara, région de Tillabéri-Niger
Les départements de Filingué et Balleyara, zone de l’étude, sont localisés dans la partie Nord du Dallol Bosso, région de Tillabéri à l’Ouest du Niger. Les effets de la variabilité et des changements climatiques survenus dans la région à partir des années 1970 ont eu des impacts sur les écosystèmes.
Tenant cela en compte, l’objectif principal de ce travail est d’analyser la dynamique de l’occupation des terres et l’utilisation des sols dans ladite zone. La méthodologie basée sur l’interprétation des imageries satellitaires de 1972, 1987 et 2016, a permis d’aboutir à des résultats importants. Ainsi, on observe une régression notable des superficies occupées par les formations végétales naturelles (brousse tigrée et steppe). En effet, celles-ci passent de 28,79% en 1972 à 12,15% en 2016 de la surface totale de la zone d’étude. Au contraire, les terres agricoles sont passées de 164 772 ha en 1972 à 200 697 ha, soit un accroissement de 22%. Par ailleurs, les espaces nus qui étaient seulement de 666 ha en 1972 sont passés à 4189 ha, soit une hausse de plus de 500%. Enfin, le nombre de mares semi permanentes est passé de 219 à 833 de 1972 à 2016, tandis que celui des Koris est passé dans la même période de 280 à 1573 soit une hausse de plus de 400%. Il semble nécessaire de prendre des mesures urgentes pour sauvegarder les écosystèmes de la région afin de permettre un développement plus équilibré de la zone. -
Référentiel d'étude de la dynamique de la composition floristique d'un parcours au cours du temps
La composition floristique est l'ensemble des espèces végétales présentes en un site donné. Dans le cadre des études écologiques, elle peut être appréciée en établissant la liste de toutes les espèces présentes sur l'ensemble du parcours à évaluer (ROSELT/OSS, 2003). -
Catalogue des cellules épidémiques des feuilles des plantes fourragères des parcours sahéliens pour l'étude de régimes alimentaires des ruminants domestiques
Cette note présente les épidermes de feuilles de plantes pérennes fourragères de parcours sahélien, elle est destinée aux chercheurs, enseignants chercheurs, étudiants et aux techniciens d'élevage. -
Référentiel d'étude du recouvrement de la végétation des parcours
Le recouvrement d'une espèce est défini comme le pourcentage de la surface du sol qui est recouverte par la projection verticale des organes aériens de cette espèce. Mais le recouvrement de la végétation correspond au recouvrement total de l'ensemble des espèces végétales présentes en une formation, un parcours ou un site donné (ROSELT/OSS, 2003). -
Référentiel nomenclatural, taxonomique, biologique et phytogéographique de la flore vasculaire des parcours de Zinder, Niger
Cette note aborde pour la première fois la classification photogénique des plantes des parcours de Zinder, elle est destinée aux chercheurs, aux enseignants chercheurs, aux étudiants et aux techniciens d'élevage. -
Référentiel d'étude de la richesse spécifique de la végétation des parcours
La richesse spécifique correspond au nombre d'espèces végétales en un site donné. C'est la mesure de la composition taxonomique (diversité) d'une communauté au sens strict de Whitaker (1972). -
Valeurs pastorale et productivités inter-décennale des parcours de la vallée de Goulbi N'Kaba au Niger
La présente étude est conduite sur la vallée de Goulbi N’Kaba au Niger. L’objectif de cette étude estde déterminer la valeur pastorale et la productivité de cette zone. Méthodologie :La démarche méthodologique est axée sur les sites de sites de réhabilitation pastorale et sur deux (2) transects(GuidanBaoua- GuidanTawayé et KorinHabdjia- DanKibia), d’environ 6,5 km de longueur, parcourant les terrasses adjacentes (champs), les couloirs de passage et la zone sylvo-pastorale (ZSP) de la vallée. Les relevés phytosociologiques basés sur l’abondance (nombre) et la dominance (recouvrement)des espèces, et la récolte de la phytomasse ont été régulièrement faits dans des placettes de 2500 m². La méthode de points quadrats alignés et celle de la récolte de la biomasse intégrale ont été appliquées. Les valeurs fourragères et pastorales, les productivités et les capacités de charges ont été appréciées. -
Caractérisation de la végétation ligneuse et des organisations pelliculaires de surface des agroécosystèmes à différents stades de dégradation de la Commune rurale de Simiri (Niger)
Cette étude a été réalisée en zone sahélienne dans la Commune rurale de Simiri au Niger. Elle visait à identifier les stades de dégradation des agroécosystèmes à travers une caractérisation dendrométrique de leurs peuplements ligneux et une description des organisations pelliculaires de surface orientant leur fonctionnement hydrique. Les données dendrométriques et celles relatives aux organisations pelliculaires de surface ont été collectées sur des placettes de 2500 m² (50 m × 50 m) le long de quatre transects radiaires à partir du village. Deux stades de dégradation (non dégradé et très dégradé) ont été identifiés dans les agrosystèmes et dans les systèmes sylvopastoraux. Les résultats montrent que pour les deux types d’utilisation des sols (agricole et sylvopastorale), la dégradation se caractérise par, d’une part des faibles valeurs de surface terrière (0,27±0,3 m²/ha), de hauteur moyenne de Lorey (2,01 à 2,40 m), de taux de recouvrement des espèces ligneuses (3,01 à 6,18%) et, d’autre part de fréquences élevées en surface productrice de ruissellement (51,3 à 90,54%). La structure en diamètre des peuplements ligneux des agroécosystèmes dégradés se caractérise par une distribution en « J renversé » avec le paramètre de forme (c) de valeur inférieure à 1. Ces résultats montrent l’ampleur de la dégradation de ces agroécosystèmes et la nécessité de les restaurer à l’aide des techniques appropriées afin de maîtriser le ruissellement et améliorer l’infiltration des eaux de pluies. -
Diversité, structure et régénération de la végétation ligneuse de la Station Sahélienne Expérimentale de Toukounous, Niger
A la Station Sahélienne Expérimentale de Toukounous, le bétail est nourri essentiellement sur pâturage naturel. En saison sèche, l’herbe devient rare et subsiste à l’état de paille. Les animaux ont recours aux ligneux pour combler le déficit alimentaire. L’état de la végétation ligneuse a été établi à travers la détermination de la diversité, la structure et la régénération des espèces ligneuses par la méthode des transects. L’inventaire floristique a permis de recenser 15 espèces réparties entre 11 genres et 10 familles. La famille des Capparaceae et celle des Leguminosae-Mimosoïdeae sont les plus représentées. Le peuplement est une formation arbustive à Maerua crassifolia avec comme espèces compagnes Balanites aegyptiaca et Acacia raddiana. La densité moyenne est de 172 pieds à l’hectare. La distribution par classes de diamètre montre une prédominance d'individus de petit diamètre. La majorité des ligneux a une hauteur inférieure à 2 mètres (46,4%). Le degré de couverture de la strate ligneuse, estimé à 12,67% est globalement faible. Le taux de renouvellement varie selon l’espèce. Maerua crassifolia (47,9%), Balanites aegyptiaca (17,4%) et Acacia raddiana (14,1%) ont les plus forts peuplements juvéniles. -
Préserver les terres de pâturage et de parcours au Niger
Les terres de pâturage et de parcours soutiennent l’économie nationale et la vie de 95% de la population du Niger concernée par l’élevage. Sur le terrain, les politiques et investissements semblent donner plus d’attention aux terres de culture qu’aux terres de pâturage. Ainsi, entre 1975 et 2013, le Niger a enregistré une régression des terres de pâturage de 15% associée à une augmentation des terres de culture de 94%. L’évaluation participative des terres de pâturage dans les communes du Gorouol et de Bankilaré a révélé que 76% des terres réservées à l’élevage sont dégradées. La dégradation se manifeste par la réduction de la superficie couverte par les steppes qui sont les principaux parcours de la zone, l’envahissement des parcours par Sida cordifolia et l’extension de l’érosion et des espaces dénudés. Ce qui constituent une menace sur les moyens d’existence des éleveurs. -
Production de biomasse en 2020 : analyses et perspectives pour 2021
Dans l’ensemble la saison des pluies 2020 a été positive au Niger et la végétation a largement profitée des pluies abondantes et régulières qui ont été enregistrées. Cet hivernage favorable fait suite à une période de soudure particulièrement difficile du fait de la mauvaise performance de la saison en 2019. En début de saison 2020 (Juin-Juillet), plus de 94% des sites sentinelles ont rapporté un épuisement généralisé du pâturage (cf. bulletin N°33 de surveillance pastorale sur le Niger). -
C'est quoi la biomasse?
Le terme biomasse comprend une grande diversité de matières organiques, d’origine végétale ou animale, parfois insoupçonnées. La plupart sont en fin de vie et peuvent être transformées pour produire de l’électricité, de la chaleur ou du carburant. Il s’agit d’un gisement d’énergie local, renouvelable et propre. Une exploitation durable et équilibrée des gisements de biomasse (tout en préservant la durabilité des ressources) contribue considérablement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et au développement pérenne d’une économie locale. -
Dynamique d’occupation et d’utilisation des sols et la hausse de la nappe dans la basse vallée du Dallol Maouri
L’état de surface de la zone sahélienne a subi plusieurs mutations ces dernières années suite au changement climatique et aux activités anthropiques, ce qui amplifie les évènements extrêmes. L’analyse de la dynamique d’occupation et d’utilisation des sols s’avère un outil excellent pour renforcer la résilience de la population. L’état de surface de la basse vallée du Dallol Maouri, qui constitue un affluent fossile du fleuve Niger, a subi plusieurs modifications depuis les années 70. L’objectif de cet article est d’évaluer l’impact de la dynamique d’occupation des sols sur la hausse du niveau piézométrique de la nappe libre de la basse vallée du Dallol Maouri. L’analyse de la dynamique d’occupation et d’utilisation des sols montre une nette régression de la classe de savanes arborées et arbustives, et nette progression de mosaïque cultures-jachères. -
Caractérisation de la distribution spatiale de la végétation herbacée pâturée dans les terroirs du Fakara
Dans le cadre de la poursuite des travaux de recherche de I'ILRI, en relation avec l'Unité Méthode et Application du Centre Régional Aghrymet, cette étude a été demandée pour caractériser la distribution spatiale de la végétation herbacée pâturée dans les terroirs du Fakara. L'étude, effectuée dans les terroirs de Banizoumbou, Tigo Tegui et Kodey, met en évidence la surexploitation de l'espace et les fluctuations des durées des occupations du sol. Les 24 sites suivis se repartissent selon les géofaciès. Trois types d'occupation sont mises en relief : la jachère et le champ qui peuvent durer de 1 à 9 ans et la jachère partielle ou occupation mixte dont la durée excède rarement 2 ans. L'analyse floristique révèle une amélioration du cortège floristique avec l'âge de la jachère et selon le relief. Les occupations de sol jouent un rôle significatif sur la dynamique des faciès herbacés dont la tendance ces dernières est dominée par les Dicotylédones. Quelques espèces herbacées apparaissent comme caractéristiques de certains géofaciès telles que : Zomia glochidiata sur les plateaux, Mitracarpus scaber sur les jupes sableuses et sur les glacis. Le suivi phénologique de la végétation, au cours de la saison d'hivernage 2002, a permis de constater que le pic de production de biomasse végétale est atteint en mi-septembre, et de façon général les Dicotylédones sont plus précoces que les Graminées. La production moyenne de biomasse végétale est estimée à 4,23 tonnes de matières sèches par hectare dont les jachères contribuent pour 24,3% et les champs pour 75,7 %. La valeur pastorale, moyenne des jachères, évaluée à 47,3 % (écart type de 5,3 %) diffère selon le géofaciès. L'évaluation du taux de recouvrement du tapis herbacé par la classification supervisée des photographies aériennes simulées à l'aide des outils du système d'information géographique, met en évidence une corrélation significative entre ce procédé et la méthode empirique de relevé directe de la végétation. Cette méthode ouvre des nouvelles perspectives sur le suivi et l'évaluation des pâturages. -
Variabilité climatique au Niger : Impacts potentiels sur la distribution de la végétation
Dans le Sahel ouest-africain et au Niger en particulier, les systèmes d’élevage notamment celui de tradition pastorale, traversent une crise sans précédent. Située dans l’extrême sud-ouest du pays, la région de Dosso est une zone agropastorale où la problématique de la mobilité pastorale se pose avec acuité. C’est ainsi que cette étude se propose d’identifier les différentes formes de contraintes liées à la mobilité pastorale afin de dégager quelques pistes d’actions qui contribueront à sécuriser davantage cette pratique et à atténuer les risques de conflits. L’approche méthodologique intègre à la fois la combinaison des états des connaissances existantes, des enquêtes socioéconomiques à travers un questionnaire, un guide d’entretien et la cartographie.
Depuis 2003, les sites du dispositif national de surveillance environnementale (DNSE) du Niger mis en place par le Réseau d’Observatoire et de Surveillance Écologique à Long Terme (ROSELT) avec l’appui de l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) ont permis de collecter et de traiter les données écologiques selon des méthodologies harmonisées favorisant ainsi les comparaisons spatio-temporelles. Les données floristiques et phytoécologiques ont été relevées suivant la méthode phytosociologique de Braun-Blanquet. Les attributs vitaux analysés se rapportent à la diversité spécifique, la diversité alpha, l’équirépartition, les types biologiques et phytogéographiques et la phytomasse herbacée. À l’échelle du dispositif, l’analyse a montré que la diversité spécifique, la diversité alpha et la phytomasse sont plus importantes dans les biotopes peu perturbés des bioclimats nord soudanien et sud sahélien marqués par une pluviométrie relativement favorable. Dans les bioclimats nord sahélien et saharien, la topographie peut jouer localement un rôle prépondérant dans la redistribution de cette phytodiversité. Sur l’ensemble du dispositif, la distribution des types biologiques montre une dominance des thérophytes dans tous les bioclimats (56,8±11%). Les espèces pérennes viennent en seconde position et déterminent 26,5±7,3%, avec des valeurs supérieures pour les biotopes du bioclimat nord soudanien. -
Influence de l’occupation des terres sur la dynamique des communautés végétales en zone Sahélienne : cas de la commune rurale de Dantchandou (Niger)
La commune de Dantchandou est l’une des principales sources d’approvisionnement en bois de l’Ouest du Niger, ce qui engendre du coup une désorganisation de la structure et de la composition de paysage. L’objectif de la présente étude est d’évaluer l’impact de mise en culture, des pâturages, des jachères et l’influence des villages sur la dynamique des communautés végétales de la commune de Dantchandou. Les données ont été collectées dans les différentes unités d’occupations des terres (replat, versant, dépression et piedmont des plateaux) dans lesquelles sont délimitées des placettes de 1000 m² en tenant compte de l’homogénéité de la végétation à fin d’éviter l’effet de lisière. Ainsi pour la caractérisation de la végétation trois transects ont été retenus.