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PromAP - Formation des associations féminines sur la conservation et transformation de cinq spéculations maraîchères : l’oignon, la tomate, le chou, le Moringa et la pomme de terre dans la région d'Agadez
Dans le cadre de ses activités, le PromAP a décidé de soutenir les associations féminines des productrices à travers une session de formation sur les techniques de conservation/transformation des produits maraichers notamment l’oignon ; la pomme de terre ; la tomate ; le chou et le moringa.
Le présent rapport s’articule au tour des 5 principaux points suivants :
1-- Introduction
2 -- Rappel des objectifs et des résultats attendus
3 -- Organisation de la formation
4 -- Contenu et progression de la formation
5 -- Conclusion/Recommandations -
PromAP -- Formation des OP des femmes et jeunes adultes en conservation et transformation de cinq spéculations maraîchères : l’oignon, la tomate, le chou, le Moringa et la pomme de terre dans la région de Tahoua
Le présent rapport rend compte du déroulement et de l’évaluation d'une mission de formation , par le Cabinet Agri-Bilan pour l’animation d’une formation sur la transformation et la conservation des produits maraichers. L’a formation a regroupé les associations féminines de 13 groupements féminins de la région de Tahoua sur les innovations et les problèmes liés aux techniques de conservation et transformation de l’oignon, tomate, chou et pomme de terre récoltés sur leur exploitations . -
Protégeons nos enfants des pesticides -- Guide visuel d’animation
Ce guide visuel présente comment réduire l’exposition des enfants aux pesticides; comment identifierque les enfants sont exposés aux pesticides, la description des effets négatifs des pesticides sur la santé et pourquoi les enfants sont plus exposés; il aborde aussi ce qu'il faut faire pour réduire l’exposition des enfants aux pesticides .
Il aide à partager l’information au sein de la communauté pour réduire l’exposition des enfants aux pesticides. -
Production de la tomate dans les zaї en hivernage
La culture de la tomate dans les Zaï en hivernage est une innovation endogène initiée en 2016 par Mr Tahirou Sabo, natif de village de Magou, département de Torodi.
La période propice est la saison sèche fraiche ; l'itinéraire technique décrit pas à pas les différentes étapes de cette technique. -
Techniques de production de semences de tomate au Sénégal
Ce document décrit la tomate (Lycopersicon esculentum), les itinéraires techniques de sa production et conditionnement au Sénégal et la gestion des ennemis de cette cultures -
Biopesticides - Pourquoi le produit ? Haoussa Document 1
Biopesticides ou pesticides naturels (éléments vocaux en langue Haoussa).
Ces éléments vocaux ont été préparés pour une diffusion via WhatsApp. Ils sont tirés d’une émission radio qui a été diffusée en langue Haoussa et en langue Zarma via les radios locales dans plusieurs régions.
Aujourd’hui, les producteurs au Niger utilisent beaucoup trop de pesticides chimiques. Ce sont des produits dangereux pour la santé des producteurs et de leur famille mais aussi des consommateurs qui achètent les produits maraîchers. De plus, les règles d’utilisation de ces pesticides ne sont pas souvent respectées.
Pour protéger leurs cultures et diminuer l’utilisation des pesticides chimiques, les producteurs ou les productrices peuvent utiliser des pesticides naturels, faits avec des plantes, que l’on appelle biopesticides.
Les éléments en langue Haoussa :
- 1. Pourquoi le produit ?
- 2. C’est quoi ce nouveau produit ?
- 3. Quels sont les ingrédients et matériels utilisés ?
- 4. Que faire avec le résidu ?
- 5. Comment appliquer le biopesticide ?
- 6. Quels sont les avantages ?
- 7. Est-ce que les composants du produit peuvent être utilisés séparément ?
Les fichiers des émissions radio en langue Haoussa et Zarma sont disponibles au RECA ou dans les Chambres Régionales d’Agriculture. -
La lutte contre le flétrissement de la tomate : Ralstonia solanacearum
Ralstonia solanacearum est une bactérie tellurique Gram - ; elle est présente surtout dans les régions tropicales, semi-tropicales et tempérées chaudes. Comme son nom l'indique, Ralstonia solanacearum conduit au flétrissement rapide des jeunes feuilles aux moments les plus chauds de la journée, souvent réversible durant la nuit dans un premier temps. Par la suite, les flétrissements se manifestent soudainement et deviennent permanents. Il faut noter l'absence totale de symptômes sur fruits. Assez rapidement, les tissus affectés se nécrosent et se dessèchent, et de nombreuses plantes finissent par mourir. -
Tomates locales « El Sittin »
Tomates locales de très grandes tailles pouvant peser entre 1,5 et 2 kg dénommées « El Sittin » en Haoussa par les producteurs ce qui signifie 60 jours, soit le nombre de jours entre le repiquage et la récolte -
La tomate au Niger
Au Niger, la tomate est produite dans les régions du fleuve Niger, l'Ader-Doutchi-Magia, le Goulbi de Maradi, la Korama et autour des mares et autres retenues d'eau. Elle est produite principalement pendant 6 mois au maximum (Janvier à Juin). Le Niger importe de la tomate fraîche du Burkina Faso (principalement) du Nigeria, du Bénin, du Ghana et depuis 2015 du Maroc. Le Niger exporte aussi vers le Bénin et le Nigeria. Le Niger achète également du concentré (plus de 10.000 tonnes par an) sur le marché international. -
Fiche technico-économique pour la culture de la tomate
La tomate est l’une des principales cultures de la région de Maradi. Elle est produite en culture irriguée et en décrue le long des Goulbis Maradi et Kabba. Le cycle de production dure entre 90 et 120 jours. Les superficies exploitées varient entre 200 et 3.000 m² par producteur. Avec une superficie moyenne de 500 m², on peut obtenir un rendement de 1 tonne soit un produit de 76.000 F.CFA pour 33.000 F.CFA de charges opérationnelles et donc une marge brute de 43.000 F.CFA. -
Conseiller en maraîchage - Site de Falki
La mare de Falki se situe à 4 km au Sud-Est de la ville de Mirriah. Cette mare est un site important de cultures irriguées. -
Conseiller en maraîchage / des cas pratiques (2)
Cette note est un cas pratique de visite sur un site maraîcher. Elle est destinée aux conseillers et animateurs maraîchers (OP, services techniques, GSC, GIE, projets …). Il s’agit d’une ferme installée dans le dallol Bosso à l’entrée de Birni Ngaouré (Région de Dosso), avec un système d’irrigation goutte à goutte pour les cultures de tomate, poivron, piment et melon principalement. Le 6 février, date de la visite, il y avait des parcelles de tomates en production et des parcelles de poivron en floraison. -
Conseiller en maraîchage / Cas pratiques (4) Attaques sur tomates
Cette note est un cas pratique de visite sur un site maraîcher. Elle est destinée aux conseillers maraîchers (OP, services techniques, GSC, …). Il s’agit d’une visite auprès des producteurs de tomate de Bourboukabé à 15 km au nord de Niamey. Dans ce village, les producteurs pratiquent la culture de la tomate depuis plus de 25 ans, avec différents cycles de production adaptés aux différents terrains disponibles. Le premier cycle de production correspond à des semis en pépinière au début du mois d’août et une récolte qui commence en octobre alors que les prix sur le marché de Niamey sont encore élevés (15.000 à 18.000 F le panier de 32 kg). C’est une production économiquement importante pour ces producteurs. La production se fait sur des sols sableux de chaque côté de la vallée qui est encore inondée. -
Module sur l’utilisation des bio pesticides et méthodes de lutte intégrée
Un biopesticide est un pesticide dérivé des matériaux naturels comme les bactéries, les plantes, … Kiota avec une solution d’ail et Djoga (Torodi) avec un mélange feuille de neem + piment + tabac. Les produits à base de neem se vendent aux Etats Unis (homologué en « bio ») ou en Europe. Pas d’arbres de neem dans ces pays Au Niger nous en avons. -
Gestion intégrée des principaux ravageurs et maladies des cultures maraîchères au Niger -- Document technique : la protection de la tomate
La gestion intégrée des ravageurs et maladies est un système de lutte économique qui emploie toutes les techniques et méthodes appropriées pour maintenir la population des ravageurs à des niveaux limitant les dommages : utilisation de variétés résistantes/tolérantes, pratiques de culture appropriées et l’application rationnelle de pesticides (en mettant l’accent sur les pesticides biologiques). La tomate est une des cultures les plus répandues à travers le monde. La tomate est cultivée partout au Niger pendant les trois saisons : saison sèche fraiche, saison sèche chaude et saison hivernale. La production principale se situe pendant la saison sèche fraiche. La tomate est un légume fruit de la famille des solanacées, c'est-à-dire de la même famille que le poivron, la pomme de terre, l’aubergine ou le piment. Cela signifie que certains ravageurs seront communs à ces plantes de la même famille et surtout qu’il ne faut pas qu’elles se succèdent dans la rotation. -
Techniques de production de semences de tomate au Sénégal
Ce guide liste les techniques mobilisables pour la production de semences de tomates de qualité -
Gestion intégrée des principaux ravageurs et maladies des cultures maraîchères au Niger : Connaissance et utilisation des pesticides
Ce module de formation traite de l'utilisation des pesticides. Cette utilisation passe par la connaissance de la typologie des pesticides au Niger. -
Tomato noonizo kan se i gane “TUTA”
A te alwati kan iri Niger laabu alfarey i go gadi sanday tomato farmo do zaama noonize fono goono kan ga tomato fuunu fuunu. A to jiiri hinza kan noonize tagi fo banguay noonizo din ga kaina gumo;amma halla ga ka sohon alfarey mana fahame ase; hasarawo booba kan agate se, nga no nan alfari foyan na tomato farmo gaayi. -
Yadda tsutsar tumati Noctuelle da ake cema Helicoverpa a turance take
Tsutsar tumati da ake cema Noctuelle wani dan karamin malan batata ne yake futowa da dare yana neman abincin shi. Wanan malan batatan nada launi toka toka. Wanan hoton na nuna karamar tutsar da irin bannar da take hadasa wa a cikin diyan tumati musaman ma a lokacin zahi,haka zalika jinjirara tsutar na apkama ma sauran albarkatun noma kamar su tattasai da miyar kubewa da kuma kada da masara, wanan tsutar ita ce tafi bata tumati a lokacin rani,ana samun ta a cikin jahohin kasa ga baki daya. -
Tomaato nooniizo (Helicoverpa armigera) boù tira sogonanta kaù i te araajiya ma ga
Tomaato nooniizo wo ciini alfaga caw-caw no, zama a si fatta kala za wayna kaù kala mo ma bo. Da ba yaù, alfaga caw-caw wone hari boosa boosa no fatey ga ga. Tira wo, tomaato nooniizo bon no a ga salaù zama nga no ga ti tomaato aùùwaara i kulu ilaala, waana waana hayni waate. Tomaato nooniizo ga tuurize boobo digsa sanda tattaasa, la wala binde haabu wala mo kolkoti. Tomaato nooniizo ga ti, hayni ra, tomaatey aùùwaara laala. Niizer jarjarey kulu ra no a ga diya. -
Les étiquettes des pesticides ne donnent pas satisfaction : il faut les remplacer par des fiches techniques adaptées aux utilisateurs
Les premières investigations et notes du RECA indiquent que les pratiques des agriculteurs pour la protection des cultures irriguées et l’utilisation des pesticides ne sont globalement pas bonnes, au détriment des producteurs eux-mêmes (santé et revenus) et des consommateurs. Ceci est confirmé par la plupart des partenaires intervenant en appui aux producteurs. -
DANGER / Tuta absoluta, un nouveau ravageur de la tomate identifié au Niger
Le village de Bourbourkabé est situé à 12 km au nord de la ville de Niamey. C’est une zone de production maraîchère isolée (loin de la route) où les producteurs sont spécialisés depuis des années sur la culture de la tomate. Au cours d’une visite des techniciens du RECA, le 20 février 2013, les producteurs ont signalé des attaques très importantes de leurs tomates. Effectivement, la noctuelle de la tomate (Helicoverpa armigera) était fortement présente. Mais les producteurs ont déclaré qu’il y avait une seconde chenille, apparue cette année pour la première fois, qui cause beaucoup plus de dégâts. Ils ont pu montrer la chenille sur feuille et sur fruit, ainsi que son papillon. -
Unité de production de tomates séchées
Ce rapport présente une unité de production de tomates séchées -
Séchage de la tomate (Lycopersicon esculentum) : une autre alternative pour sa valorisation au Bénin
Cette étude valorise la tomate sous forme séchée. Huit lots de 115 g de tomate var. Akikon ont été soumis chacun à un prétraitement spécifique (T1 à T8) mettant en exergue simultanément les mécanismes de blanchiment et de déshydratation osmotique avec différents solutés. Les tomates ont été séchées à l’étuve à 45°C pendant 16 h. Des essais de reconstitution dans l’eau chaude (1) à 100°C et dans l’eau à la température ambiante (2) ont été conduits. -
Fiche technico-économique pour la culture de la tomate Région d’Agadez
La tomate est l’une des principales cultures maraichères pratiquées dans la région d’Agadez. Elle est produite toute l’année. Le cycle de production par campagne dure entre 100 et 120 jours. Les superficies exploitées par producteur varient entre 160 et 6.700 m²1. Le rendement moyen est près de 11 tonnes à l’hectare (variant entre 2 et 29 T/ha). Avec une superficie moyenne de 1.000 m², on obtient un produit de 210.000 F.CFA pour 47.400 F.CFA de charges opérationnelles, soit une marge brute de 162.600 F.CFA. -
Note sur la noctuelle de la tomate (Helicoverpa armigera) pour la radio
Cette note présente le contenu d’une émission radio préparée par des agents du RECA, de la DGPV et de l’INRAN puis enregistrée en Zarma et en Haoussa avec la radio Jeunesse de Goudel pour être diffusée sur l’ensemble des régions du Niger. -
Utilisation des Pesticides – alphabétisation fonctionnelle – annexe curriculum gestion intégrée des ennemis des cultures (Version française)
Ce module de formation des producteurs sur l’utilisation des pesticides est un support essentiellement adressé aux producteurs analphabètes. C’est un module qui donne les pistes d’une bonne utilisation des pesticides dans la vie courante des producteurs. Malgré toutes les sensibilisations menées jusque-là, les contaminations par les pesticides et les risques de mauvaises pratiques persistent. L’une de nos préoccupations majeures est de tendre vers les bonnes réponses aux questions que se posent tous les acteurs agricoles en général et les maraichers en particulier suite aux risques énormes auxquels s’exposent les manipulateurs des pesticides. -
Agrodok 17 : La culture de la tomate : production, transformation et commercialisation
Ce guide technique du CTA montre comment cultiver, transformer et commercialiser la tomate -
Les pesticides : composition, utilisation et risques
Définition, classification et application effective des pesticides. Risque et utilisation effective des produits -
Comment tailler les tomates ?
Conseil d'un horticulteur pépiniériste sur la taille des tomates -
La tomate au Niger
les variétés de tomates par région du Niger. études de rentabilités économiques de la tomate. Les problèmes et contraintes de production -
Comment bien manipuler les tomates
Cette vidéo montre comment réduire les pertes post-récoltes liées à une mauvaise manipulation des tomates
Cette vidéo est issue de la plate-forme Access Agriculture. Visitez la plateforme Access Agriculture pour regarder et télécharger cette vidéo d'apprentissage et bien d'autres encore -
Site de production de tomate de Doguéraoua Tahoua
Le site de Doguéraoua fait parie de la vallée de la maggia qui constitue un grand bassin de productions maraichères. -
Première note sur le centre de collecte de la tomate de Doguéraoua
Située à 5 km de Malbaza, sur la route de Madaoua, Doguéraoua est une commune à bonnes potentialités pour les cultures irriguées (terre et eaux) car traversée par la vallée de la Maggia sur près de 40 km. Les populations produisent des tomates, des oignons, des courges, des choux, etc. Selon les estimations des membres du Hadingwiwa (mis en place par la CRA Tahoua et le PPIRuwanmu), il est produit et commercialisé plusieurs milliers de tonnes de tomate à Doguéraoua chaque année. Il est à noter qu’un nombre important de producteurs a commencé à produire de la tomate « sous pluie », c’est-à-dire en hivernage. -
Pratiques phytosanitaires et niveau d’exposition aux pesticides des producteurs de coton du nord du Bénin
Au Bénin, les écosystèmes terrestres sont pollués par la présence généralisée de résidus de pesticides due à une utilisation intensive de produits phytosanitaires en agriculture, principalement sur la culture du coton. Afin d’évaluer le niveau d’exposition des producteurs aux pesticides et d’estimer l’impact potentiel de ceux-ci sur la santé humaine, des enquêtes semi-structurées couplées à des observations sur les pratiques locales ont été effectuées auprès de 150 producteurs de coton des communes de Gogounou, Kandi et Banikoara, principales zones de production cotonnière du pays. -
Guide du Jardinage Ecologique : Alternatives aux Pesticides pour les Particuliers
Pesticides, on peut faire autrement ! Le présent guide propose des alternatives à l'utilisation de pesticides pour les particuliers -
Liste globale des pesticides autorisés par le Comité Sahélien des Pesticides Version de Novembre 2019
La Liste des pesticides autorisés par le Comité Sahélien des Pesticides -
Guide technique sur les nuisibles de la banane plantain, le maïs, le manioc et la tomate.
Une bonne connaissance des nuisibles des cultures est nécessaire pour permettre une meilleure gestion de leurs effets néfastes. La maîtrise des nuisibles nécessite par ailleurs la mise en place d’une stratégie de protection
intégrée et d’utilisation rationnelle des pesticides, afin de préserver l’environnement et de réduire les cas d’intoxication des utilisateurs et des consommateurs. -
Synthèse des résultats pluriannuels sur la fertilisation de la tomate
Résultats d'essais conduits au Mali sur la fertilisation de la tomate -
Étude diagnostique de la réduction des pertes après récolte de trois cultures : manioc, tomate et pomme de terre
Ce présent rapport porte sur l'étude diagnostique de la réduction des pertes après récolte de trois cultures: Manioc, tomate et pomme de terre -
Analyse des risques liés à l’emploi des pesticides et mesure de la performance de la lutte intégrée en culture de tomate au Burkina Faso
Diakalia SON (2018) Analyse des risques liés à l’emploi des pesticides et mesure de la performance de la lutte intégrée en culture de tomate au Burkina Faso (Thèse de doctorat). Université de Liège -
# Dossier photographique : Noctuelle de la tomate-e-phytia
La Noctuelle de la tomate ou l'Armigère, Helicoverpa armigera est un petit papillon de nuit, c’est à dire qu’il se déplace et se nourrit la nuit. Ce papillon est le plus souvent de couleur grise. Sa larve (chenille) qui est un des principaux ravageurs de la tomate, surtout en saison sèche, s’attaque également à d’autres légumes et fruits comme le poivron et le gombo, mais aussi au coton et au maïs. Cette chenille peut se nourrir sur des feuilles ou consommer l'intérieur de fruits, de gousses, d'épis. -
# Dossier photographique : Production de tomate en hivernage
Le site de production de tomate de Tolkoboye est situé à une dizaine de kilomètres de la ville de Ouallam, Plus de 700 femmes exploitent . Elles proviennent des villages et hameaux environnants et sont toutes membres d'une OP.
La production de tomate au mois d'aout procure plus de revenu à ces femmes (période de pénurie de ce produit) -
Rapport National sur la situation des Pesticides Extrêmement Dangereux (PED) au Niger
Au Niger les pesticides fournis par l’Etat sont homologués par le Comité Sahélien des Pesticides (CSP) du CILSS. Or, la majorité des produits pesticides en vente sur le territoire nigérien, et utilisés par les producteurs maraîchers sont principalement importés du Nigeria et du Ghana, pays non membres du CILSS et qui sont de grands producteurs. Les produis non homologués sont les plus dangereux et interdits d’utilisation, même la vente se fait de façon frauduleuse. -
Les semences de tomate disponibles au Niger
Au Niger, la tomate est cultivée dans toutes les régions. Cependant, les productions demeurent beaucoup plus faibles pendant la période de saison sèche chaude et la période d’hivernage. En général, les sachets ou boites de semences ne donnent pas d’informations sur la variété proposée : période de culture, caractéristiques, techniques à suivre et surtout résistance* 1 ou tolérance* à certaines maladies présentes au Niger. De plus, si la photo du sachet donne la forme de la tomate, elle ne permet pas de juger de la taille des fruits, ce qui trompe souvent les producteurs. Cette liste a pour objectif de permettre aux productrices et producteurs de mieux choisir la ou les variétés à mettre en culture en fonction de la période, de la taille des fruits, des maladies pouvant être présentes dans leurs parcelles. -
Cahier du formateur « utilisation des pesticides – alphabétisation fonctionnelle – annexe curriculum gestion intégrée des ennemis des cultures »
(Version française)Le guide est un support privilégié du formateur pour la mise en œuvre du plan de déroulement de la formation. Il présente des manières d’aborder les objectifs et de développer un enseignement spécifiques aux producteurs/trices. -
Gestion intégrée des principaux ravageurs des cultures maraîchères au Niger : protection de la tomate
Les maladies de plantes c'est comme le paludisme.souvent,on ne s’intéresse au paludisme que lorsqu'on est très malade -
Principes directeurs pour l’achat de pesticides utilisés en santé publique
L’acquisition de pesticides est une activité hautement spécialisée et complexe qui suppose une expertise afin de garantir la rapidité, l’efficacité et la rentabilité de l’achat de pesticides de qualité appropriée, d’une manière équitable et transparente. Elle doit également être encadrée par des politiques nationales et des principes directeurs comportant des procédures claires et transparentes, s’appuyant sur des dispositions juridiques et sur des contrôles. De grandes quantités de pesticides sont achetées chaque année dans le cadre d’appels d’offres nationaux et internationaux. On estime qu’en moyenne 4429 tonnes de substance active de la famille des organochlorés, 1375 tonnes d’organophosphorés, 30 tonnes de carbamates et 414 tonnes de pyréthrinoïdes ont été utilisées chaque année pour lutter contre des vecteurs de maladies d’importance mondiale durant la période 2000–2009 dans les six régions de l’OMS (1). Les programmes de pulvérisation intradomiciliaire à effet rémanent pour lutter contre les vecteurs du paludisme en Afrique ont pris une ampleur significative ces dernières années : le nombre de personnes protégées en Afrique sub-saharienne est passé de 13 millions en 2005 à 75 millions en 2009. Par ailleurs, à la fi n 2010, près de 298 millions de moustiquaires à imprégnation durable ont été distribuées dans la Région africaine pour prévenir le paludisme. -
Évaluation des Outils pour le Contrôle des Aleurodes en Europe
La tomate est une des cultures les plus répandues au monde. En 2005, l’Union Européenne (EU) était le deuxième plus grand producteur (derrière la Chine) avec une
production annuelle de 17 millions de tonnes (FAOSTAT, 2007). En 2005, les Européens ont consommé 15 millions de tonnes de tomates fraîches, dont 90% produites dans l’UE. En 2004, les données publiées dans un rapport Européen sur les
résidus de pesticides dans les fruits et légumes ont montré que 1% des échantillons
de tomates dépassent les Limites Maximales de Résidus (LMR). Le processus de
biodégradation des pesticides est plus long au niveau du sol qu’au niveau des cultures. -
Note de suivi de trois unités de production de biopesticide à base des graines de neem au niveau des villages de Danja, Sarkin Hatsi et Garin Maiganga (Région de Maradi)
Pour contrôler ces ennemis de culture, la majorité des producteurs font recours aux pesticides chimiques de synthèse. L’utilisation excessive de ces produits, souvent non homologués, n’est pas sans effets néfastes sur la santé humaine et animale. Cette pratique contribue aussi à la dégradation de l’environnement en polluant les sols exploités et les nappes phréatiques. La promotion des biopesticides à base des plantes est une solution alternative durable surtout à l’endroit des producteurs à faible revenu.
C’est dans ce cadre que le projet « Legume1 System Research LSR Inn-Lab / INRAN Feed the future » financé par USAID intervient pour appuyer trois groupements féminins pour l’entreprenariat agricole sur la production de biopesticide à base des graines de Neem ‘‘Neem tea bag’’ ou ‘’Farine de graines de neem ensachée’’. Le neem est un merveilleux insecticide 100% naturel, inoffensif pour l'homme et les animaux, actif contre plus de 200 insectes, les acariens, les nématodes, les champignons et les bactéries (Vallet, 2006). La méthode de lutte avec le ‘‘Neem tea bag’’ est l’une des technologies AIC (Agriculture Intelligente face au Climat) car elle préserve l’environnement et permet une augmentation des rendements de culture. Ces unités de production et de vente du « Neem tea bag » ont été mises en place par l’équipe du Laboratoire d’entomologie de l’INRAN-Maradi. -
Conseiller en maraîchage - Cas pratiques - Visite site de Neini Goungou
Cette note est rédigée suite à la visite d’un site maraîcher dont certains producteurs ont bénéficié d’une formation sur la protection phytosanitaire organisée par la Chambre Régionale d’Agriculture de Niamey et la Fédération des Coopératives Maraichères du Niger dans le cadre du contrat de performance entre l’Etat et les Chambres d’Agriculture. La visite a permis un suivi de la formation reçue, de voir avec les producteurs les problèmes qu’ils rencontrent sur les cultures maraichères et de donner des conseils ou propositions de solutions. Au total, les entretiens ont concerné 15 producteurs. -
Efficacité de l’huile de neem (Azadirachta indica) et de Bacillus thuringiensis (Biobit 2X) sur la dynamique de la population de Bemisia tabaci (Gennadius 1889) et Helicoverpa armigera (Hubner, 1808) dans une plantation de tomate au Niger
Dans un champ école paysans à Dogaraoua, zone de production de tomate au Niger, lors d’une séance de réunion hebdomadaire, un facilitateur et son groupe de 25 producteurs apprenants décident de mettre en place un essai GIPP (Gestion Intégrée Protection Production) de la tomate sous la supervision d’un entomologiste.
Les résultats obtenus montrent que l’huile de neem permet de contrôler Bemisia tabaci à 70% et le biobit réduit l’infestation de Helicoverpa armigera de 50% par rapport au témoin non traité. Les producteurs peuvent utiliser l’huile de neem pour contrôler la mouche blanche afin de réduire à 80% le cas d’attaque du TYLC et le biobit dans le contrôle de la noctuelle de la tomate. -
Note d’information - La production de tomate sur billon
En décembre 2017, la Chambre Régionale d’Agriculture avait écrit une note sur les tomates de Téra : « Des tomates, de belles tomates en quantité au bord du barrage de Téra. »
Le chef d’exploitation de ces parcelles était Burkinabé. Cela avait fait des remous… Certains avaient parlé « d’accaparement des terres ». Si ces producteurs du Burkina Faso avaient lancé la production de tomate à Téra, ils avaient simplement loué des terres pour la saison de culture (pas d’achats). La main d’œuvre pour la culture, l’arrosage et la récolte, était locale, donc une initiative créatrice d’emplois. D’après l’animateur de la Fédération Mooriben, cette expérience commençait d’ailleurs à être imitée. Le côté intéressant de l’initiative était un possible « transfert de technologies ».
C’est bien ce qui s’est passé et des producteurs locaux (principalement d’anciens exodants) ont adopté les techniques des producteurs burkinabé, notamment la « culture sur billon ». Cette technique de production a la particularité de permettre aux producteurs de se passer de tuteurs. En culture tuteurée, avec une densité de 50 cm entre les plants, une parcelle de 500 m2 de tomate nécessite 2 000 tuteurs soit 40 000 tuteurs par ha. C’est une quantité difficile à trouver dans un pays sahélien et pour plusieurs dizaines d’hectares les prélèvements de bois provoqueraient une déforestation importante. L’achat de ces tuteurs représenterait également des charges élevées. -
Brochure des textes de la CEDEAO sur les pesticides
La Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) est un instrument d'intégration par excéllence pour les 15 pays de la région. Elle a été créée en 1975 par la volonté des chefs d'états. Dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique régionale, la CEDEAO a élaboré et fait adopter par ses États membres en Mai 2008, deux réglements que sont: le règlement C/REG.4/05/2008 portant harmonisation des règles régissant le contrôle de qualité, la certification et la commercialisation des semences végétales et plants dans l'espace CEDEAO et le règleemnt C/REG.3/05/2008 portant harmonisation des règles régissant l'homologation des pesticides dans l'espace CEDEAO. -
Evolution des prix de gros de la tomate et du piment pendant la période du Ramadan sur le marché Djémadjé (Niamey)
La période du Ramadan peut être considérée comme une période de « prix sensibles ». Les augmentations des prix des denrées alimentaires sont mal vécues par les consommateurs et les commerçants spéculateurs montrés du doigt. Cette année 2017, comme les autres années, la tomate a défrayé la chronique. Les réseaux sociaux ont débordé de plaintes des consommateurs sur une tomate difficilement accessible. Cette note fait le point sur les prix de gros de la tomate et du piment et leurs provenances sur le marché de Djémadjé au cours des trois dernières périodes de Ramadan. -
Plan d'action 2012
Le Niger à l'instar des trois autres pays (Tchad,Mali et Mauritanie) de la ligne de front de Criquet pèlerin de la région occidentale s'est doté d'un Centre National de Lutte Antiacridienne (CNLA) qui a pour mission i) d'organiser et conduire en période de rémission les opérations de surveillance régulière et de lutte préventive contre le Criquet pèlerin dans ses aires de grégarisation et de reproduction (Air et Tamesna) et dans le Sahel des pâturages; ii) préparer les plans d'actions, coordonner et évaluer les opérations de lutte, en collaboration avec la Direction Générale de la Protection des Végétaux et les autres structures concernées; et iii) collecter, traiter, diffuser les information relative au Criquet pèlerin, avec les institutions nationales, régionales et internationales. -
Plan de gestion des pestes et pesticides
Le Gouvernement du Niger avec l’appui de la Banque mondiale a mis en œuvre depuis octobre 2011,le Projet Filets Sociaux (PFS) dans les cinq (5) régions considérées du pays abritant plus de 94% des ménages les plus vulnérables à savoir Tillabéry, Dosso, Tahoua, Maradi et Zinder. L’objectif du projet PFS était de permettre l’accès des pauvres dans les cinq régions les plus pauvres du pays, à un système de filets sociaux permanent de transfert en espèces et de
travaux communautaires afin de les protéger de l’impact des chocs et réduire leur niveau d’insécurité alimentaire -
Effets de la fertilisation à base de la biomasse du Sida cordifolia L. sur les performances agronomiques et la rentabilité économique de la tomate (Lycopersicum esculentum Mill.) en culture irriguée
Publication scientifique, sur l'effet de la fertilisation organique de type "engrais vert" sur la culture des tomates en irrigué. -
Pratiques paysannes d'utilisation des pesticides sur les cultures maraichères dans le département de Madaoua, Niger
Etude portant sur l’analyse des connaissances et des pratiques de producteurs maraîchers par rapport à l’utilisation des pesticides au Niger, et réalisée dans trois communes du département de Madaoua -
Protection intégrée de la tomate en Guyane
Nous détaillons ici les techniques de production de la tomate en pleine terre. Les techniques de production hors-sol sont complexes et ne seront pas détaillées ici. Par la suite, les problématiques phytosanitaires et les méthodes de lutte seront traitées. Production des plants en pépinière. Le semis est réalisé au préalable en terrine ou en mini-motte dans un terreau sain. Les graines germent en 3 jours avec une température du sol de 20 à 25 °C. Après 12 jours, les plantules sont repiquées dans des mottes de terreau de 7 cm ou en godet.En cas d’ensoleillement intense, une ombrière peut être installée pour protéger les plantules. -
Identification des pôles de production de tomate dans les régions de Tahoua, Dosso et Tillabéri
Cette note a été rédigée suite à une mission effectuée en deux étapes du 19 au 22 juin et du 10 au 12 juillet 2015 par une équipe du RECA et de l’Institut National de Recherches Agronomiques du Niger (INRAN) pour identifier les principaux pôles de production de la tomate dans les régions de Tahoua et Dosso et interroger les producteurs sur une éventuelle présence de la mineuse de la tomate Tuta absoluta 1. Les visites ont été facilitées au niveau de chaque région par la Chambre régionale d’Agriculture (CRA) à travers ses animateurs de terrain et ses membres consulaires. Au total, 10 sites ont été visités dont 3 à Tahoua, 2 à Dosso et 5 à Tillabéri. Cette mission fait partie d’un programme collaboratif réunissant l’INRAN, le RECA et la DGPV pour lutter contre la mineuse de la tomate sur financement du Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO Niger). -
Évolution du prix de gros de la tomate sur la période 2018 à 2021 sur le marché de Niamey (Djémadjé)
Le suivi des produits maraîchers sur les marchés de Niamey a commencé en 2015. Les informations présentées dans cette note concernent les quatre dernières années (2018-2021). Les prix sont fournis par des « informateurs » qui sont des professionnels de la commercialisation des produits maraîchers, des grossistes ou des collecteurs. Le prix relevé est un prix de vente en gros sur les marchés de Niamey. C’est donc le prix d’achat au producteur + le transport + la marge du collecteur plus la marge du grossiste. -
Informations parues dans la presse sur la transformation de tomate en Afrique de l’Ouest
Au Nigeria, le marché de la tomate et de ses produits dérivés est parmi l’un des plus importants en Afrique. Selon les estimations, le pays importe environ 150 000 tonnes de concentrés de tomate par an. Par ailleurs, selon un rapport du cabinet d’audit PricewaterhouseCoopers (PwC), la valeur des achats a atteint en moyenne 360 millions $ en 2017 [RECA : environ 180 milliards F.CFA] contre 200 millions $ en 2013. -
Évaluation de la contamination des eaux souterraines par les résidus de pesticides dans les jardins maraichers, département de Madaoua –Niger (extraits)
Dans le département de Madaoua-Niger, l’intensification du maraîchage et l’utilisation incontrôlée de pesticides non homologués dans la majorité des cas sont des sources de pollution des ressources en eau qui sont également utilisées pour la consommation humaine, l’arrosage des animaux et les besoins des ménages. L’objectif de cette étude est de quantifier les résidus de pesticides dans l’eau du maraîchage afin de montrer leur niveau de contamination par ses résidus et les risques pour la santé associés à sa consommation. Quinze (15) échantillons d’eau provenant de forages maraîchers ont été prélevés à la fin de la saison sèche 2019 et analysés selon la méthode QuEChERS. -
Exposer, s'exposer, être exposé aux pesticides : l'exposition au prisme des SHS
La notion d’exposition est centrale dans le domaine de l’utilisation des pesticides et des risques associés. Elle permet de comprendre les effets délétères des pesticides sur la santé. Elle a été appréhendée par les épidémiologistes et les toxicologues dans le domaine de l’hygiène industrielle puis de la santé publique (Galey, 2019). Elle tend également à l’être par les écologues au sein de ce qu’on appelle aujourd’hui « une seule santé » ou « One health » qui appréhende les interrelations entre santé humaine, animale et environnementale. -
Des pesticides chimiques en vente en plein milieu du marché d'une commune quelque part au Niger
Au premier plan des pesticides chimiques (dont certains interdits) juste à côté du niébé en grain au second plan, et de farine de manioc au troisième plan. Donc il va falloir faire une petite note sur la question de la place des pesticides dans un marché à destination des collectivités locales qui gèrent les marchés. Les deux autres photos ont été prises sur deux autres marchés avec la même proximité entre pesticides et produits alimentaires. Des actions d'informations et sensibilisation sont à mettre en place pour corriger ces situations -
Des pesticides en poudre destinés à des utilisations domestiques sont utilisés sur les cultures maraîchères
Cette note a été rédigée à partir des observations du RECA et d’un mémoire de master : Dynamiques de l’irrigation à petite échelle dans un contexte de fortes contraintes / Le cas du Dallol Bosso au Niger - Institut de Hautes Études Internationales et du Développement / Genève - Laurent Savary, 2010. Ces notes sur les thèmes liées à la protection des cultures doivent permettre aux différents acteurs de mieux connaître les ravageurs, les méthodes de lutte, les produits disponibles au Niger, afin d’améliorer leurs pratiques dans l’optique d’une gestion intégrée de la production et des déprédateurs. -
Guide de formation : l'agroécologie pour sortir des pesticides - Promotion d'alternatives au pesticides : Module 3
L’objectif de ce module est de permettre de développer la lutte biologique et une meilleure connaissance des ravageurs et auxiliaires afin de mettre en place une stratégie de protection des cultures sans pesticides. Concernant les principes globaux, la pyramide ci-dessous présente les différents outils et méthodes pouvant être mis en œuvre par les paysans afin de leur permettre d’éviter au maximum l’utilisation de pesticides. Pour obtenir des cultures les plus saines possibles, les principes de base de l’agroécologie se situent en socle avec une diversité de pratiques, de systèmes de culture et de paysages. Ensuite interviennent les observations, étape déterminante pour établir le bon diagnostic et choisir la stratégie. -
Influence du chauffage des serres sur le cycle cultural du melon et de la tomate dans le sud et le centre de la Tunisie
Les cultures de primeur ou d'arrière saison cultivée sous abri-serre plastique no chauffée subissent un développement ralenti dès l'arrivée de la période froide (fin novembre-début mars). L’allongement du cycle de développement, en plus des problèmes de fructification et en particulier de nouaison dues aux températures nocturnes trop basses expliquent les faibles rendements obtenus sous serre (7 à 8 kg/m² pour la tomate, 3à 4 kg/m² pour le melon et 2,5 à 3 kg/m² pour le piment fort - Mogou, 1985) -
Les solutions alternatives préventives et curatives aux pesticides chimiques de synthèse
Le présent livret technique a pour vocation d’aider les facilitateurs des CEP dans leurs tâches pour faire diminuer l’usage de pesticides chimiques de synthèse qui présentent un danger pour la santé publique et l’environnement. Les facilitateurs des CEP sont des agents de la vulgarisation ou des producteurs relais. A ce titre, ils doivent mieux connaître les alternatives éprouvées qui sont utilisées dans la sous-région ou ailleurs au niveau des cultures maraîchères et des cultures pluviales. -
Classification OMS recommandée des pesticides en fonction des dangers qu’ils présentent et Lignes directrices pour la classification 2019
En 1973, le Conseil exécutif de l’OMS a demandé au Directeur général de l’OMS de prendre des mesures pour élaborer une classification provisoire des pesticides qui ferait la distinction entre les formes les plus et les moins dangereuses de chaque pesticide. Une proposition de classification OMS recommandée des pesticides en fonction des dangers qu’ils présentent a donc été élaborée, en tenant compte des avis des membres du Comité d’experts des insecticides de l’OMS et d’autres groupes consultatifs d’experts ayant des compétences et intérêts particuliers dans le domaine des technologies pesticides, ainsi que des commentaires de États membres de l’OMS et de deux institutions internationales. Cette proposition a été adoptée par la Vingt-Huitième Assemblée mondiale de la Santé, qui a recommandé l’utilisation de la classification par les États Membres, les institutions internationales et les organismes régionaux. -
Rapport définitif de l’enquête sur les productions irriguées 2020-2021
Le présent document rappelle les grandes caractéristiques de l’enquête horticole avant de donner une analyse synthétique des résultats obtenus en 2020-2021. L’engouement suscité cette année encore par la campagne irriguée, en particulier à travers les différents projets et programmes intervenant dans la promotion des cultures irriguées dont les objectifs et résultats attendus, renforce notre conviction et notre volonté sans cesse grandissante que l’évaluation de ladite campagne est importante à plus d’un titre : mesures des performances, contribution à la résorption des déficits alimentaires, exportations et revenus, etc. les attentes des utilisateurs des résultats de cette opération sont donc multiples et diverses mais elles ne lui enlèvent rien de sa valeur scientifique et statistique. Que ceux-ci (les utilisateurs) veuillent bien nous excuser des insuffisances qu’ils pourront constater et ne retenir que l’essentiel : les résultats qu’ils peuvent désormais utiliser comme outils de travail, d’analyse et de prospectives. -
Essai comparatif de l’utilisation des extraits du Neem et du virus entomopathogène MaviNPV dans la gestion des insectes ravageurs du niébé en milieu paysan au Niger
Le niébé (Vigna unguiculata (L.) Walp (Fabaceae) est une culture importante dont le rendement est faible en raison de fortes attaques des insectes ravageurs. Cette étude a été entreprise pour comparer l’efficacité de cinq biocides sur la gestion des principaux insectes ravageurs dans la région de Zinder au niveau de quatre villages en 2014 et vingt-cinq villages en 2015. Un dispositif en blocs de Fischer à deux répétitions et six traitements a été mis en place avec trois producteurs par village. Pour les deux années, le pesticide chimique de synthèse et les extraits aqueux de Neem ont été les plus performants avec 6,1 à 17,1% des gousses présentant des dégâts de Clavigralla tomentosicollis Stål, 3,3 à 7,0% affectées par Maruca vitrata Fabricius et des rendements en graines variant de 811 à 1233 kg/ha. Les traitements à l’huile de Neem, au mélange TopBio + Virus et au Virus ont connu plus d’infestation que les traitements précédents avec 23,8 à 65,9% des gousses attaquées par C.tomentosicollis, 17,6 à 25,6% affectées par M. vitrata et un rendement de 389 à 616 kg/ha. Les résultats obtenus encouragent l’utilisation des extraits aqueux de graines de Neem en milieu paysan comme solution de lutte alternative contre les principaux insectes ravageurs du niébé. -
Zéro pesticide : un nouveau paradigme de recherche pour une agriculture durable
Le Programme Prioritaire de Recherche (PPR) « Cultiver et Protéger Autrement » se situe dans une perspective originale, en posant le scénario extrême d’une agriculture « sans pesticides », non prescriptif, mais qui oblige à explorer de nouvelles voies de recherche. Scénario non prescriptif, car le PPR ne donne pas, a priori, le chemin à suivre aux agriculteurs, chemin qui devrait être mis en débat avec les agriculteurs et la société au regard des connaissances disponibles aujourd’hui. L’objectif est d’entreprendre des recherches dans ce cadre « sans pesticides » afin d’explorer de nouveaux fronts de science et de développer des connaissances et des solutions disponibles à la fois pour une réduction significative de l’usage des pesticides à court terme et pour des innovations futures. À plus long terme, et grâce à ces innovations, l’objectif est bien de développer une agriculture sans pesticides, pour toutes les productions et sur tous les territoires. Se fixer un tel cap permet ainsi à la fois d’ouvrir des fronts nouveaux de recherche et de produire dès aujourd’hui des connaissances pour construire demain l’ensemble des solutions permettant de répondre à la demande sociétale d’une agriculture sans pesticides. -
Plan de gestion des pestes et des pesticides
La Banque Africaine de Développement (BAD) en collaboration avec le Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) a initié depuis 2014 le financement et la mise en œuvre du Programme régional de résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS) au profit de sept (7) pays membres du CILSS dont le Niger. En effet, une solution durable à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel nécessite l’amélioration de la résilience au changement climatique, le financement à long terme du secteur agricole et le développement du commerce et l’intégration régionale. C’est dans ce cadre que le Programme de Renforcement de la Résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS) a été conçu. L’objectif sectoriel du programme est de contribuer à la réduction de la pauvreté et à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel. Son objectif spécifique est d’accroître, sur une base durable, la productivité et les productions agro-sylvo-pastorales et halieutiques au Sahel. -
Effets comparés de quelques biopesticides et d’un pesticide chimique (cyperméthrine 10 EC) sur les insectes ravageurs et maladies parasitaires du Niébé, Vigna unguiculata (L.) Walp (Fabaceae)
La présente étude, menée à Adébour à l’est du Niger, a porté sur les effets de quelques biopesticides et d’un pesticide chimique (cyperméthrine 10 EC) sur les insectes ravageurs et maladies parasitaires du Niébé. L’objectif de cette étude est de comparer l’effet insecticide et ou répulsif des biopesticides et chimique sur les ravageurs et les maladies parasitaires du Niébé. Au total 6 traitements ont été employés. Les données ont été collectées par parcelle et par traitement et ont porté sur les paramètres nombre de feuilles, d’inflorescences et de gousses attaquées par les ravageurs du niébé d’une part et le nombre de feuilles, d’inflorescences avortées et de gousses malades, d’autre part. En plus, les observations ont porté sur les rendements en gousses et en grains. -
Plan de Gestion des Pestes et des Pesticides (PGPP)
Le Gouvernement de la République du Niger, par le biais du Ministère du Plan, avec l’implication du Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification (MER/LCD) agence d’exécution du Projet, est tenu à préparer un Plan de Gestion des Pestes et des Pesticides (PGPP), qui, comme tous les autres outils de sauvegardes environnementale et sociale, doit comporter des mesures permettant au projet, pendant toute sa durée de vie, de se conforme aux lois et réglementations nationales en vigueur et aux prescriptions des normes environnementales et sociales de la Banque mondiale, en générale, et de la NES 3, en particulier. -
Effet des feuilles sèches de neem et de ricin sur les nématodes à galles (Meloidogyne javanica) de la tomate au champ
Les feuilles sèches de neem (Azadrichta indica A. Juss) et de ricin (Ricinus communis L.) ont été utilisées en incorporation au sol, en comparaison au produit nématicide, Nemacur (fénamiphos), pour le contrôle au champ des nématodes à galles Meloidogyne javanica de la tomate. Ces deux espèces végétales à effet nématicide, incorporées sous forme de fragments de feuilles séchées, à la dose de 10 tonnes/ha, ont permis de réduire les populations des nématodes à galles et d’améliorer la croissance et le rendement de la tomate. Le taux d’accroissement du rendement par rapport au témoin a été de 25,71 % pour le neem et de 73,79 % pour le ricin. De plus, le ricin a eu un effet nématotoxique comparable à celui du fénamiphos dansla réduction de l’indice de galles. -
Réduire l’usage des pesticides au Togo et au Mali par l’adoption de démarches participatives et l’intégration des savoirs locaux
Dans les systèmes agraires des zones soudano-sahéliennes d’Afrique de l’Ouest, les enjeux de gestion durable des ressources naturelles et de la biodiversité font émerger des défis de conception et d’adaptation de systèmes agroécologiques par les exploitations agricoles familiales. Quelles démarches d’agronomes sont pertinentes dans ces contextes pour accompagner les agriculteurs dans cette transition et en particulier la gestion agroécologique des ravageurs des cultures ? Quels outils des démarches cliniques en agronomie peuvent être mobilisés et adaptés pour l’écoute et l’accompagnement des paysans et paysannes non seulement au niveau individuel mais aussi à l’échelle des territoires ? Pour répondre à ces questions, nous présentons une étude de cas issue de l’expérience d’AVSF pour l’intégration des savoirs locaux dans une démarche de réduction de l’utilisation de pesticides : la Région des Savanes au Togo, ainsi que la mise en perspective dans une autre expérience : le Cercle de Kita au Mali.