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La promotion des cultures maraîchères à travers des petits périmètres irrigués collectifs féminins ou mixtes
Le projet initial vise à améliorer la sécurité alimentaire et les moyens d’existence de 100 ménages agriculteurs du village de Bala-Gouré (Zinder) à travers la promotion des cultures maraîchères. -
Note conceptuelle pour le stage d’insertion professionnelle des étudiantes de l’UAC (ENEAM) dans les structures du MEF et du MPD
Le Girls’ Day, est une initiative démarrée depuis les années 2001 en Allemagne par le Ministère fédéral de l’éducation et de la recherche ainsi que le Ministère fédéral de la famille, des personnes âgées, de la femme et de la jeunesse grâce à de nombreux partenariats au sein des entreprises et institutions. Réalisée chaque année, il s’agit d’un jour d’orientation professionnelle pour les filles qui met l’accent sur les professions dominées par les hommes. Il a retenu très rapidement l’adhésion de plusieurs pays en Europe et en Asie. C’est en 2014 que cette initiative a été réalisée pour la première fois en Afrique en Ethiopie puis plus tard en 2016 en Egypte. En 2014, une première expérience sectorielle a eu lieu aussi au Bénin avec le projet eau de la GIZ sur le thème : « la mixité professionnelle dans le secteur eau et assainissement à l’intention des jeunes filles scolaires ». Cette année ce sont les étudiantes de l’ENEAM qui vont à la découverte des professionnels de la politique économique du Bénin. -
Note sur le groupement de femmes transformatrices d’arachide en huile et tourteaux de Godo (Kantché)
La localité de Godo fait partie des bassins de production d’arachide de la région de Zinder et la majorité des femmes y exerce la transformation d’arachide en huile et tourteaux comme activité génératrice de revenu (AGR). En 2011, dans le cadre de la mise en œuvre du PASR1, la CRA a mené à Godo des séances de sensibilisation et d’information sur l’accès aux subventions. Le groupement de femmes Tatali de Godo a soumis un projet d’équipement en presses, décortiqueuses, broyeurs, bruloirs, moulin et abri. -
Accès des femmes au foncier agricole
La femme peut accéder à la propriété foncière agricole par héritage. Selon le droit islamique, les femmes héritent d’une part égale à la moitié de celle d’un homme. La décision du conseil de famille peut être confirmée par la justice au besoin. Le droit de propriété coutumier doit être confirmé par la mémoire collective. Il confère au titulaire la propriété pleine et effective de la terre. La femme qui hérite d’une terre en est propriétaire. -
Le manioc : une culture de résilience au changement climatique
La culture du manioc est pratiquée par les producteurs pour la vente et la consommation familiale. Dans la région de Zinder, le manioc est cultivé sur les sites maraichers et aussi dans les champs de culture pluviale. Le manioc est de plus en plus cultivé à Zinder, particulièrement dans les communes de Doungou, Magaria et Dan Barto, qui ont été visitées pour ce travail, à cause de sa rentabilité, sa faible exigence d’entretien, sa résistance à des conditions difficiles du milieu (température élevée, stress hydrique, etc.) et son adaptation aux changements climatiques. Sur les sites visités, 80 à 100% des producteurs cultivent le manioc. -
L’accès des femmes et des jeunes au foncier
La question de l’accès au foncier des femmes et des jeunes revient souvent dans les projets de développement. Accéder au foncier permettrait en effet à ces catégories de personnes qui sont surreprésentées dans les populations les plus vulnérables de disposer d’une source de revenus. La question qui se pose en pratique aux projets est « comment faciliter cet accès ? ». Cette note donne des éléments de réponse à partir des aspects juridiques. Elle sera complétée par un travail sur les expériences réussies ou non. -
La femme entrepreneure nigérienne au centre de la transformation des produits locaux
En raison de la Pandémie du Covid 19 et la difficulté d’organiser des évènements en live, le réseau AgriProFocus rend hommage à la Femme Nigérienne, à travers ce portait de 5 femmes leaders dans la transformation des produits locaux du Niger, en cette journée spéciale de la femme nigérienne!!! -
Maison des femmes d'Agadez
Association (ONG) Loi 1901, laïque, démocratique, à but humanitaire, qui s'inscrit dans une volonté de développement durable par l'alphabétisation et la formation des petites filles et des femmes d'Agadez, en zone Touaregue, au Niger. -
Diffusion du maraîchage féminin au Niger
L’essor récent du maraîchage féminin le long du fleuve Niger offre aux géographes une excellente opportunité d’aborder les phénomènes de propagation spatiale dans une perspective qui privilégie l’explication à la formalisation. -
Expérience d’une résilience des écosystèmes et des communautés locales aux changements climatiques
Gestion Durable des Terres au Burkina Faso: expérience d’une résilience des écosystèmes et des communautés locales aux changements climatiques -
Diffusion du maraîchage féminin
L’essor récent du maraîchage féminin le long du fleuve Niger offre aux géographes une excellente opportunité d’aborder les phénomènes de propagation spatiale dans une perspective qui privilégie l’explication à la formalisation.
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Les productrices maraîchères de la commune Rurale de Tondikiwindi (Niger) s’adaptent à l’adversité climatique
La campagne agricole 2011-2012 au niveau national en général et régional en particulier a été caractérisée par un déficit céréalier qui a conduit le gouvernement nigérien à élaborer un plan de soutien aux populations vulnérables et à demander l’appui des différents partenaires en vue d’y faire face. -
État des lieux des cellules Genres des Ministères
En conformité avec les recommandations de la Conférence de Beijing sur les femmes qui invitent les Etats à prendre des mesures urgentes et pertinentes pour
lever toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et de créer les conditions durables pour assurer l’équité et égalité entre les femmes et les hommes, le Niger a procédé à l’élaboration d’une Politique Nationale de Genre (PNG). Ce document de référence a permis de faire le point en matière de prise en compte du genre dans tous les secteurs de la vie socio-économique et politique d’une part, mais aussi proposer des stratégies pour remédier aux insuffisances constatées. -
Guide de formation : recherche sur le genre et les changements climatiques dans l'agriculture et la sécurité alimentaire pour le développement rural
Le guide de formation est destiné aux spécialistes du développement agricole qui ont besoin d’informations de meilleure qualité sur les moyens que les hommes et les femmes ont de s’adapter au changement climatique et d’en atténuer les effets, et sur la manière de répondre à leurs besoins en sous-tendant le développement de communautés rurales résistant au climat. -
Interactions du genre, de la biodiversité agricole et des savoirs locaux au service de la sécurité alimentaire - manuel de formation
Ce manuel de formation représente un guide conceptuel
pour les formateurs qui peut être utilisé pour les guider dans les questions de genre et de savoirs locaux qui sont des éléments importants pour la gestion de la biodiversité agricole et la sécurité alimentaire -
Impact de l'élevage de la chèvre rousse de Maradi sur les statuts socio-économiques de la femme rurale au Niger
Au Niger, l’élevage, 2ème source de devises après l’uranium, représente environ 35 % du PIB agricole et contribue au PIB total pour 11 %. La contribution du secteur de l’élevage aux budgets des collectivités est relativement importante (25 à 30 % des apports). Au niveau de l’économie familiale, la part de l’élevage serait d’environ 15 % dans le budget du ménage.
Malgré sa contribution importante à l’économie du pays, des collectivités et des ménages, les productions animales demeurent très traditionnelles dans leur mode de conduite et très extensives dans leurs systèmes d’exploitation. -
La place des femmes au sein des comités villageois de gestion et autour de l'exploitation des mares dans l’Arrondissement de Gaya
Au Niger, comme dans la plupart des pays où l'économie paysanne est dominante, les femmes occupent une place primordiale au sein des structures familiales et villageoises.
Elles représentent en quelque sorte le noyau dur autours duquel s'articule l'ensemble des systèmes économiques et sociaux de production et de reproduction de chaque communauté.
Une analyse portant sur l'organisation en comité des différents acteurs économiques d'un espace donné doit nécessairement prendre en compte le rôle que jouent les femmes dans cette économie. Elle doit identifier leur mode d'accès aux ressources vitales et l'importance qui leur est consacrée dans les instances de décisions et de régulations des conflits liés à l'usage même de ces ressources.
Nous éviterons ici d'aborder ce thème dans un discours féministe ou misérabiliste qui tend à considérer les femmes comme unique victime d’une société dominée par le pouvoir des hommes et où la solidarité entre les sexes est inexistante, nombreux sont les exemples qui contredisent ce point de vu. Cependant il faut bien reconnaître que la plupart des structures juridictionnelles, économiques et politiques locales et nationales sont majoritairement gérées par les hommes et que les femmes y occupent une place secondaire. -
La vente des poissons frais ou autonomisation de la femme Kanouri
La pêche est une activité économique très importante dans la région de Diffa. C’est pourquoi la Chambre Régionale d’Agriculture de Diffa s’intéresse et travaille avec les pêcheurs de cette région, afin d’augmenter la valeur ajoutée du produit. Pour contribuer à cela, les acteurs de la filière pêche ont prévu la construction d’un marché de demis gros à Diffa dont le financement est prévu conjointement par le Programme de développement de l’agriculture familiale dans la région de Diffa (ProDAF Diffa) et le Programme de réhabilitation et de renforcement de la résilience des systèmes socio-écologiques au Tchad.
La majeure partie du produit de la pêche est transformées par les pêcheurs sur place en poissons fumés. Ces poissons fumés sont ensuite expédiés vers les marchés du Nigeria et les autres régions du Niger. Une petite quantité est vendue en frais à des femmes et hommes qui les transportent pour la plupart vers la ville de Diffa pour les vendre (essentiellement les femmes) ou les faire griller pour la restauration (essentiellement les hommes). Les pêcheurs eux-mêmes peuvent aussi choisir d’aller à Diffa pour faire de la vente directe. -
CARE Analyse Rapide Genre pour COVID-19
Le présent document propose des recommandations pratiques pour la prise en compte immédiate de questions du genre dans la réponse humanitaire à la crise de pandémie à Covid-19 au Niger. Des recommandations stratégiques permettant à la réponse humanitaire de contribuer à l´avancement de l´agenda du genre sont aussi formulées en veillant l´amélioration de la réponse humanitaire sur base du renforcement de la programmation d´égalité de sexes. -
Diffusion du maraîchage féminin
L’essor récent du maraîchage féminin le long du fleuve Niger offre aux géographes une excellente opportunité d’aborder les phénomènes de propagation spatiale dans une perspective qui privilégie l’explication à la formalisation. -
Communiquer le genre pour le développement rural : Intégrer le genre dans la communication pour le développement
Dans les projets de développement rural et agricole, les approches « communication pour le développement » et « genre » sont indispensables pour atteindre de façon durable les objectifs de sécurité alimentaire, de lutte contre la pauvreté et d’égalité entre les hommes et les femmes. Ces deux approches se rejoignent dans des valeurs communes : la participation active et égale de tous et toutes et le renforcement des pouvoirs (autonomisation) des populations, notamment des plus démunies. Elles ne se contredisent pas et pourtant, rares sont les actions de communication qui prennent en compte la problématique de genre. Sans doute, parce que cette dernière est mal comprise, qualifiée de complexe et perçue comme étant « une histoire de femmes ». De plus, on oublie que les conditions de vie et la situation socioéconomique des hommes et des femmes influencent au plus haut point leurs capacités à recevoir et à transmettre l’information. Enfin, les modalités de communication couramment utilisées se disent neutres au regard du genre. Dès lors que le genre est perçu comme une « histoire de femmes » et que la communication revêt un « habit unisexe », il ne faut pas s’étonner si les actions de communication pour le développement atteignent et impliquent davantage les hommes que les femmes, particulièrement en milieu rural. -
L'analyse des systèmes de marché : Les parcours d'alternatives économiques pour les jeunes filles de la région de Zinder, au Niger
Cette analyse de marché fait partie de la phase de recherche formative du projet de CARE, "Soutenir les adolescents nullipares mariés" au Niger, qui vise à retarder la première naissance chez les adolescentes mariées en les permettant d'envisager les lendemains meilleurs à travers des activités telles que l'éducation,la formation et/ou la génération de revenus. -
Conscience Politique et Action collective des structures Mata Masu Dubara au Niger - Recherche formative - Rapport de synthèse
Cette étude fait partie d'un vaste programme d'apprentissage contribuant à la Stratégie de Croissance de l'Impact (IGS) de « Femmes en Mouvement » (WOM) de CARE en Afrique de l'Ouest. Le but de cette étude est de tirer les leçons de plus de 25 années d'expérience de CARE Niger sur le modèle Mata Masu Dubara (MMD) qui a fait ses preuves en matière de leadership et d’empowerment des femmes. Il s’agit d’éclairer la mise à l’échelle du modèle MMD et de son impact dans la région Afrique de l’Ouest.
La recherche a appliqué une approche qualitative à la collecte de données, en utilisant les focus groupes et des entretiens semi-structurés. Une équipe de neuf chercheurs, dont les deux principales consultantes qui ont supervisé la recherche, a été déployée. Le choix de neuf (9) fédérations a été fait sur la base de 24 fédérations MMD, existantes dans cinq (5) régions administratives – Niamey, Maradi, Tahoua, Tillabéry, et Zinder -
Analyse de la dynamique organisationnelle des femmes en milieu pastoral dans les communes de Bermo et Gadabédji au Niger : rôle des groupements dans la prise de décision et l’entrepreneuriat des femmes
La présente étude menée en zone pastorale dans les communes de Bermo et Gadabédji vise à analyser la dynamique organisationnelle des femmes en zone pastorale et de caractériser le rôle que peuvent jouer les groupements féminins dans la prise de décision et l’entrepreneuriat pour ces femmes. Une enquête a été réalisée auprès de 146 femmes membres de groupements féminins à travers des questionnaires individuels mais aussi auprès des femmes non membres (53) et des hommes pour avoir leurs perceptions. -
Politique nationale du genre
La présente Politique Nationale de Genre (PNG) du Niger atteste de la prise de conscience effective par les responsables du développement des liens étroits qui existent entre la différenciation homme-femme, la politique publique et le développement. En effet, au Niger, il ne fait aucun doute que le coût des inégalités est très élevé pour les individus et pour la société dans son ensemble : impact négatif sur le bien -être des populations, faible productivité des femmes, contribution à la réduction de la pauvreté et capacité à participer à la création de richesses affaiblies, croissance de l’économie réduite et niveau de développement du pays amoindri. -
Profil national genre des secteurs de l’agriculture et du développement rural
La FAO et la Commission de la CEDEAO ont commandité une évaluation genre des secteurs de l’agriculture et du développement rural au Niger, dans le cadre de leur Projet de Coopération Technique «La réponse genre aux Plans régionaux et nationaux d’investissement agricole pour relever le Défi Faim Zéro dans la région de la CEDEAO». Cette évaluation a appréhendé, d’une part, les inégalités entre hommes et femmes dans le secteur agricole et rural et, d’autre part, l’aspect genre dans le Programme National d’Investissement Agricole (PNIA), notamment l’Initiative les Nigériens Nourrissent les Nigériens (I3N), ainsi qu’au niveau des institutions étatiques et des partenaires au développement. -
Programme de résilience (PAM Niger) - L’approche, les acquis et les pistes de capitalisation
Approche intégrée multisectorielle multi acteurs pour le renforcement de la résilience -
Stratégie nationale portant l'autonomisation économique des femmes au Niger
Bien que la présente stratégie ne concerne que l’autonomisation économique, il est important de souligner que « l’empowerment économique » des femmes est intimement liée à l’autonomisation sociale et politique. L’empowerment économique est lié au pouvoir intérieur (confiance en soi), au pouvoir des connaissances (capacités d’analyser, de comprendre) et au pouvoir social et politique (être organisé, la participation aux prises de décisions, femmes leaders). -
L'inclusion de la jeunesse dans les marchés du travail au Niger: Moyens de subsistance et dynamiques de genre
Dans le présent article, nous combinons des méthodes mixtes visant à identifier les facteurs remettant en question et permettant l’inclusion des jeunes adultes dans le monde du travail au Niger. Pour ce faire, nous avons opté pour une analyse de genre portant sur différents parcours dans un contexte de pauvreté et sur l’impact de la formation, de l’éducation et de la migration. Nous constatons une forte prévalence de l’autoentreprenariat informel dans les contextes ruraux et urbains des régions de Tahoua et de Zinder, caractérisées par une faible sécurité des revenus, des professions genrées et la dépendance aux ressources comme échappatoire à la pauvreté. Les frais de scolarité élevés sont un des obstacles à l’inclusion professionnelle. Ils réduisent considérablement les perspectives d’emploi, en particulier chez les plus démunis. Les individus scolarisés témoignent de l’absence d’offres stables ou de contrats de service public, et s’engagent plutôt dans la prestation de services informels. -
Développement de la chaîne de valeur agricole : menace ou opportunité pour l’emploi des femmes ?
Les chaînes de valeur agricoles modernes se développent et deviennent plus perfectionnées à mesure que les pays s’industrialisent et renforcent leur position sur les marchés mondiaux. Bien que de telles chaînes de valeur fassent évoluer la structure sexospécifique de l’emploi et que des femmes mieux instruites rivalisent souvent fort bien avec les hommes pour obtenir des emplois de qualité, on note la persistance des stéréotypes liés au sexe confinant les femmes pauvres et qui n’ont pas fait d’études à des travaux faiblement rémunérés, moins qualifiés et plus précaires au sein de la chaîne de valeur. Le défi à relever est d’assurer l’égalité entre les sexes à travers la chaîne de valeur et d’éviter la répétition des modèles traditionnels de discrimination sexiste. -
Une femme transformatrice au parcours exemplaire
Au Niger, la transformation de produits locaux est une activité dominée par des femmes et Niamey est le plus grand centre de commercialisation des produits transformés. Les céréales représentent la base des produits les plus transformés. L’histoire de Madame Keffi Fatoumata est originale. Elle est l’une des femmes transformatrices de produits céréaliers. Elle est la promotrice de l’unité de transformation (entreprise de transformation des produits céréaliers) FANTA HOUSE. Après avoir travaillé dans une pâtisserie de la place, dans une banque et une institution de micro finance, notre promotrice, dans la crainte de perdre régulièrement son emploi, décide de se lancer dans ses propres affaires. -
Diagnostic sur les contraintes environnementales en relation avec la variabilité et changement climatiques dans les zones d’intervention du projet DIVANI-Résilience (Tillabéry et Zinder)
Cette étude rentre dans le cadre des activités du projet de diffusion des nouvelles variétés de niébé pour accroitre la résilience des producteurs au changement climatique dans les régions de Tillabéry et Zinder au Niger. Ce projet financé par le Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO) sur les fonds compétitifs octroyés par la Banque Mondiale et l’Etat du Niger. Le projet est mis en œuvre par l’ONG Comité d’Appui au Développement Local (CADEL). -
Contribution des cultures maraichères dans le renforcement de résilience sociale : cas de commune de Malbaza dans la Région de Tahoua
Le maraichage est une activité très pratiquée dans la commune de Malbaza. Dans cette étude l’effet de maraichage dans le renforcement de la résilience sociale a été étudié. Des fiches d’enquêtes ont été administrées auprès des producteurs maraichers de site de Malbaza. Au total 40 producteurs ont été enquêtés. L’ensemble des données collectées est soumis à des traitements. L’analyse des données collectées a permis de faire l’état de lieu de la contribution de maraichage à la sécurité alimentaire. Ainsi cette activité présente des incidences socioéconomiques non négligeables. Le revenu annuel moyen généré par cette activité s’élève à 434328, 75FCFA, ce qui montre que le maraichage est non négligeable dans la commune. L’oignon, tomate et chou sont les spéculations les plus faites dans la commune. Ainsi les maraichers rencontrent des problèmes dans la pratique de cette activité, ces problèmes sont liés à la source d’eau, d’écoulement des produits maraichers, insuffisance de l’encadrement, l’accès aux crédits agricoles et les attaques des ravageurs. Par ailleurs pour bonne marche de cette activité la création des marchés agricoles, encadrement techniques, l’approfondissement des puits et l’accès aux crédits agricoles afin d’accroitre leurs productions sont les recommandations proposées par les producteurs. -
Partenariat scientifique REUNIR - PAM : Apport de la recherche pour un changement de paradigme dans l'opérationnalisation résilience au Sahel
Le présent ouvrage fait la synthèse d’une partie des travaux réalisés dans l’ensemble des 5 pays, l’objectif visé étant de partager les expériences de bonnes pratiques mises en œuvre au niveau de ces pays du sahel et les leçons apprises de leur mise en œuvre en termes de modalités techniques et partenariales. Des technologies innovantes et des bonnes pratiques ont ainsi été identifiées et mises en œuvre avec des résultats fort concluants. -
Développement communautaire et gestion des connaissances pour l'initiative Satoyama au Niger
L’objectif principal du programme est de développer une bonne gestion durable de la biodiversité et des activités durables de subsistance avec les communautés locales dans les paysages de production socio-écologique pour maintenir, reconstruire et revitaliser les paysages, en conformité avec les cinq perspectives suivantes de l’Initiative Satoyama à savoir : (i) l’utilisation des ressources dans les limites de la capacité de charge et de la résilience de l’environnement ; (ii) l’utilisation cyclique des ressources naturelles ; (iii) la reconnaissance de la valeur et de l’importance des traditions et des cultures locales ; (iv) le gestion des ressources naturelles par les différentes entités participantes et coopérantes et (v) les contributions aux activités socio-économiques locales. -
Construire la résilience des ménages grâce à la gestion durable des terres
Les pays sahéliens sont particulièrement sujets à la dégradation des terres. Au Niger, ce sont plus de la moitié des terres agricoles qui sont considérées comme dégradées, au Burkina Faso et au Sénégal, plus du tiers1. Cette dégradation des terres a des impacts importants sur le niveau de la production et des revenus des agriculteurs. Globalement pour l’ensemble de l’Afrique subsaharienne les pertes de revenus sont évaluées annuellement à 9 milliards de dollars américains (TerrAfrica). Cette dégradation joue un rôle indéniable dans les déficits céréaliers chroniques, les chocs de prix et de production, et les crises alimentaires auxquels sont exposés les pays et populations de la région. -
Analyse de genre pour le Programme de Promotion de l'Agriculture Productive au Niger
L'analyse de genre est basée sur un travail préliminaire approfondi qui avait déjà été réalisé par le projet en 2020 et qui a été complété par des analyses critiques de documents, de statistiques et d'études. Des données primaires ont également été collectées par le biais d'une enquête via un questionnaire auprès de certains membres du personnel du projet ainsi que par des entre-tiens personnels avec les organisations partenaires les plus importantes par une consultante nationale (questionnaire et guide d´entretien en annexe) -
Cadre de gestion environnementale et sociale
Au Sahel, sous le leadership du CILSS, la Banque Africaine de Développement (BAD) a initié depuis 2014 le financement et la mise en œuvre du Programme régional de résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS). Une solution durable à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel nécessite l’amélioration de la résilience au changement climatique, le maintien de la productivité des terres, le financement à long terme du secteur agricole, le développement du commerce et l’intégration régionale. En apportant des investissements soutenus à plus long terme pour la résilience des ménages, on réduira considérablement les coûts de l’aide d’urgence et à terme, on aboutira ainsi à la rupture du cycle des famines récurrentes. C’est dans ce cadre que le P2RS a été conçu. -
Démarches de ciblage des pasteurs vulnérables dans la gestion des crises alimentaires et pastorales : état des lieux et propositions
Le sahel a été émaillé, au cours des quarante dernières années, par des crises alimentaires récurrentes. Ces phénomènes considérés autrefois comme exceptionnels (années 70 et 80) sont actuellement de plus en fréquents (2005, 2009, 2011). Les sécheresses mettent à mal tous les efforts des producteurs et particulièrement des pasteurs : lorsque le troupeau disparaît, c’est la totalité des moyens de subsistance des familles qui s’effondre. L’aide humanitaire cherche à apporter un soutien aux mécanismes sociaux de solidarité existant dans les sociétés locales, lorsque ceux-ci deviennent insuffisants. Les intervenants, que ce soit les États, les organisations inter nationales ou les ONG ont souvent des moyens limités pour palier la dé structuration des mécanismes endogènes. Le ciblage des ménages et individus les plus vulnérables est une étape incontournable pour que l’aide soit canalisée sur les plus démunis. -
État des lieux et capitalisation des outils de ciblage basés sur la vulnérabilité pastorale
L’objectif général de la capitalisation est d’identifier, d’expliciter et d’analyser le savoir acquis par les organisations membres du RBM dans les domaines de l’élaboration et l’application de mécanismes appropriés de ciblage des éleveurs vulnérables dans la gestion des crises pastorales. La finalité poursuivie est de faire en sorte que les connaissances et le savoir-faire acquis par les membres du RBM puissent être utilisés par divers acteurs, organisations et institutions, afin de garantir un soutien plus efficace à la résilience des communautés pastorales. -
Evaluation finale du projet Initiative femmes et terroirs et régénération naturelle assistée (IFETE/RNA) << Mata da kar kara>>
La question de l'inégalité croissante d'accès aux ressources naturelles est un souci majeur à travers le monde et plus particulièrement en Afrique et au Niger. L'Empowerment des femmes rurales, agricultrices et éleveuses, comme celui des jeunes agropasteurs, ne peut se réaliser sans une sécurisation de leur accès au foncier agricole et aux ressources naturelles rurales ainsi qu’une participation active et responsable dans leur gestion et contrôle. Il est clairement établi que le développement durable d’un pays ne peut se concevoir sans la participation effective des femmes et des hommes de manière équitable. Les inégalités de genre ont été reconnues comme un frein au développement, à la création des richesses, à la réduction de la pauvreté et partant au processus de développement socio-économique. -
Les championnes de la résiliences
Le Sahel, de part de nombreux facteurs écologiques, structurels, économiques, politiques et sociaux, est l’une des régions les plus vulnérables au monde. Depuis 2005, les périodes de sécheresse répétitives, l’appauvrissement du sol, l’accroissement de la population, et la dégradation des ressources naturelles, contribuent aux crises alimentaires et nutritionnelles qui exposent les plus vulnérables à un risque accru d’insécurité alimentaire. -
Évaluation sur l'impact de l'initiative pour le Renforcement de Résilience au Sahel (RISE) : Rapport d’enquête de suivie récurrent de 2018-2019
Les objectifs de ce rapport sont (1) de comprendre la gravité et l'évolution des chocs subis par les ménages au cours de la période du RMS ; (2) de documenter les stratégies d'adaptation qu'ils ont utilisées pour y faire face ; (3) d’évaluer leur résistance aux chocs ; et (4) d’explorer comment les capacités de résilience des ménages et le programme RISE à ce jour ont affecté leur résilience. Bien que la résilience elle-même soit une capacité à gérer ou à se remettre des chocs, les capacités de résilience sont un ensemble de conditions, d'attributs ou de compétences qui permettent aux ménages d'atteindre la résilience. -
Profil national genre des secteurs de l'agriculture et du développement rural
Au Ministère de l’Agriculture, l’intégration institutionnelle du genre a été matérialisée par la création de la Cellule Genre de ce Ministère le 2 août 2012. Cependant, les activités de cette Cellule sont concrètement au point mort. Les agents de l’administration centrale du Ministère et ceux des services déconcentrés n’ont jamais été formés et sensibilisés sur le genre. Auparavant, l’élevage était un Ministère à part entière. Selon le point focal, la Cellule Genre de l’époque avait le soutien du Ministre et de son Secrétaire général, ce qui a contribué à son dynamisme. La Cellule avait permis de former toutes les directions centrales et régionales ainsi que les agents de terrain à intégrer le genre dans les projets de développement. Actuellement, élevage et agriculture sont un même département : le Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage, avec un point focal par domaine de spécialisation. Cependant, on note des dysfonctionnements au niveau des Cellules genre. -
Relations Genre dans la filière lait périurbaine de Niamey : cas des bassins liatiers de Hamdallaye, Kollo, Say et Niamey
Dans beaucoup de pays sahéliens (Mali, Niger, Burkina, Sénégal), la modernisation de la filière laitière à travers la création de centres de collecte, de minilaiteries ou d’industries laitières a entrainé un bouleversement de l’organisation sociale traditionnelle du système laitier. C’est le cas pour la plupart des zones périurbaines de ces pays. Dans la zone périurbaine de Bamako, par exemple, on parle de « déféminisation » de la filière laitière car certaines femmes sont dépossédées de l’activité de collecte - commercialisation et de la gestion des revenus du lait au profit des bergers (collecteurs) ou propriétaires hommes. Ce processus susceptible de contribuer à la perte de l’autonomie financière des femmes entraine de plus en plus les projets de développement laitier à discuter des implications sociales des innovations qu’ils proposent. C’est dans le même ordre d’idées qu’une optique « genre » constitue pour le projet Nariindu une base importante impliquant la prise en compte des relations entre l’ensemble des acteurs hommes/femmes, les questions de genre et les rapports de pouvoir sur le lait au sein des ménages. -
Analyse genre sur l'exploitation du lait : sites encadrés par le PSEAU
Le Projet PSEAU, a pour objectif de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire de la population de Niamey et à la réduction des importations de produits alimentaires. A l’issue d’un re-profilage en 2006, le projet a recentré ses activités sur les filières laitières et maraîchères. Les activités sont concentrées au niveau d’un centre de collecte placé à Hamdallaye, à une trentaine de kilomètre de Niamey. Pour cette phase, l’objectif intermédiaire est d’accroître l’approvisionnement de la ville de Niamey en produits laitiers de haute qualité grâce à la maîtrise du circuit d’approvisionnement de lait frais de la commune de Hamdallaye et la promotion de la filière en amont et en aval. -
La filière lait ouest-africaine : une affaire de femmes?
L’élevage est un secteur clé de développement socio-économique en Afrique de l’Ouest. Il représente 50 % de la population sahélienne. La filière lait a par ailleurs un véritable potentiel de production puisque le cheptel bovin est aussi important en Afrique de l’Ouest qu’en Europe. Elle est également un secteur de l’économie dont les débouchés tendent à augmenter puisque la demande s’accroît avec la croissance démographique galopante. -
Initiatives environnementales au Sahel : paysannes engagées ou instrumentalisées ?
La lutte contre la désertification est amorcée depuis une cinquantaine d’années au Sahel et les femmes s’y sont très tôt impliquées. Pourquoi ? Comment ? Avec quels bénéfices et quelles conséquences sur leur place aujourd’hui ? Engagement ou instrumentalisation ? Regard sur cinq décennies d’actions des femmes au Niger sur ces questions. -
Inventaire des connaissances sur la résilience climatique au Niger
Cette étude fait état de l’ensemble de travaux antérieurs et présente les analyses diagnostiques sur les sujets suivants concernant le Niger : (i) évaluation des risques climatiques ; (ii) identification de leurs impacts par secteur vulnérable ; (iii) évaluation des stratégies nationales de développement et la place du risque climatique, (iv) évaluation du paysage institutionnel nigérien afin d’identifier les parties prenantes nationales, leurs rôles et responsabilités, (v) identification des carences et des insuffisances, et (vi) recommandations à l’intention du PPCR pour favoriser l’intégration du risque climatique dans la planification des actions de développement au Niger. -
Évaluation carbone du "Programme d'Action Communautaire - Résilience au Changement climatique" au Niger
Le Niger a lancé le programme d’action communautaire (PAC2) en 2008. Le PAC2 a pour objectif de rendre les communautés rurales mieux à même de concevoir et mettre en œuvre de manière participative des plans de développement, ce qui contribuera à une amélioration des conditions de vie dans les zones rurales. Ce projet collabore avec des institutions nationales chargées de promouvoir la décentralisation et le développement local dans le cadre de la stratégie de développement rural du Niger. -
Plan d'Investissement pour la région du Sahel : volume 2 (PIC-RS 2018-2030) Rapport final
Le processus d’élaboration d’un Plan d’Investissements Climat pour la Région du Sahel tire son fondement du « Sommet Africain de l’Action en faveur d’une co-émergence continentale » tenu le 16novembre 2016 à Marrakech, à l’initiative de Sa Majesté, le Roi Mohammed VI du Maroc et qui a regroupé plusieurs Chefs d’État et de délégation d’Afrique, en marge de la 22ème Conférence des parties à la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 22). Il s’agit, pour l’Afrique, de traduire son « ambition de s’inscrire dans un sentier de co-émergence durable, en construisant son propre modèle de développement inclusif et durable, répondant ainsi aux aspirations légitimes des populations africaines et préservant les intérêts des générations futures ». -
Note de travail et de réflexion : les femmes et l'agroécologie au Niger
Cette note présente un travail en cours et des réflexions pas toujours complètement abouties, mais néanmoins suffisamment solides. Cette note va être progressivement enrichie au cours des prochains mois puis finalisée et elle sera alors diffusée. Des observations sont donc bien venues et peuvent être envoyées à l’équipe projet1. Potentiellement cette note pourrait être corédigée et finalisée avec les participants du focus groupe afin d’envisager une publication commune. -
Implication du secteur privé pour renforcer la résilience de l’agriculture du Niger au changement climatique : évaluation du marché de l’assurance agricole
Dans le cadre de la phase de pré-mise en œuvre de « l’investissement dans le secteur privé pour construire la résilience climatique dans le secteur agricole du Niger », la SFI (société financière internationale) - services consultatifs - a entrepris trois projets d'investissement avec le soutien financier du Fonds climatique d'investissement stratégique (SCF) dans le cadre du programme du PPCR au Niger. Le PPCR se focalise sur le pilotage des interventions dans les pays en développement pour la gestion des risques liés au climat et le renforcement de l'agriculture résiliente au changement climatique. -
L'Initiative de la Grande Muraille Verte : améliorer la résilience des moyens de subsistance et des paysages au Sahel
Une vision renouvelée de l’Initiative de la Grande Muraille verte. L’initiative a évolué de sa vision initiale d’un projet de plantation d’arbres vers une approche intégrée de la gestion des ressources naturelles pour transformer les moyens de subsistance et les paysages. -
Formation-action "Capitalisation, gestion des connaissances et genre"
Dans le cadre du programme Gestion des connaissances et genre, le projet Capitalisation des bonnes pratiques en appui à la production agricole et à la sécurité alimentaire a organisé une formation-action dans les locaux de la F AO à Niamey au Niger, du 5 décembre au 9 décembre 20 Il. Cette formation a été facilitée par Sophie Treinen, la coordinatrice du programme et du projet, assistée par deux consultantes, Fanny Simphal pour la documentation de l'atelier et Agnès Le Magadoux pour les questions de genre. Cet atelier a permis à une vingtaine de participants et participantes de démystifier des termes savants tels que {(gestion des connaissances », {(capitalisation », « bonne pratique ». Cette formation-action a permis de mieux appréhender tout ce que ce processus de la capitalisation englobe et de s'accorder sur un sens commun. Les personnes présentes ont pu reconnaître la capitalisation à travers d'autres termes qu'elles utilisent pour décrire ce processus comme la systématisation, l'organisation, la documentation, la vulgarisation, le partage et l'appropriation. -
Vers la promotion des systèmes de production résilients aux changements climatiques
Pays sahélien et enclavé, le Niger couvre une superficie de 1.267.000 km2. 77% du pays sont occupés par des déserts dont celui du Ténéré qui compte parmi les déserts les plus célèbres du monde. Outre la zone saharienne désertique, on distingue parmi les zones climatiques au Niger (i) la zone sahélo soudanienne qui représente environ 1% de la superficie totale et qui reçoit 600 à 800 mm de pluie en moyenne par an ; (ii) la zone sahélienne qui couvre 10% de la superficie et qui reçoit 300 à 600 mm de pluie en moyenne par an et ; (iii) la zone sahélo saharienne qui représente 12% de la superficie et qui reçoit 150 mm à 300 mm de pluie en moyenne par an. -
Résilience des communautés rurales face à la crise écologique et foncière du Sahel : l'exemple de la vallée d'Arewa (Niger central)
La vallée d’Arewa se situe dans l’arrondissement de Madaoua au sud de la région de Tahoua, à environ 80 kilomètres de la frontière nigériane, pays avec lequel les échanges commerciaux sont très importants (cf. figure 1). Elle appartient à une des plus grandes zones de production agro-pastorale du Niger. Incisée dans la bordure orientale des plateaux de l’Ader Doutchi, elle rejoint la basse vallée de la Tarka dont elle est un des principaux affluents. S’allongeant sur environ 30 kilomètres, elle présente, de l’amont vers l’aval, différents faciès morpho-pédologiques et différentes conditions hydrodynamiques, d’où une certaine diversité des systèmes d’exploitation. -
Impact du transfert d'argent sur la résilience des populations rurales du département de Filingué : cas du village de Louma et de Damana
Les récents changements environnementaux ont eu d’importantes répercussions sur la production des cultures pluviales contraignant ainsi les ménages agricoles à diversifier leurs sources de revenu. Il est analysé dans cet article, l’impact du transfert d’argent sur la résilience des ménages ruraux à travers la satisfaction de leurs besoins essentiels.
La méthodologie est construite autour de la recherche bibliographique, de la collecte des données socioéconomiques et de leur analyse. -
Femmes, rapports de genre et agroécologie au Niger – Quelles places des femmes dans les transitions agroécologiques ? Quelles places dans le Conseil Agricole pour accompagner ces transitions ?
Les femmes sont-elles les premières praticiennes de l’agroécologie au Niger ? Des rapports de genre peuvent-ils expliquer une éventuelle différence sexo-spécifique de sensibilité à l’agroécologie ? Quelle est la place actuelle des femmes dans le Conseil Agricole au Niger ? Comment pourrait-il mieux accompagner les femmes dans les transitions agroécologiques ? Quelles leçons peut-on tirer pour le Conseil Agricole en général, autant pour les hommes que pour les femmes ? Ce sont les questions qui sont traitées dans ce rapport produit par le projet ACOTAF. -
Étude sur la bonne pratique : l'autonomisation des femmes dans les sociétés pastorales
Les termes de référence pour ce rapport étaient de produire une bonne étude globale de pratique sur l’autonomisation/développement des femmes éleveurs (genre et pastoralisme). J'ai perçu ce rapport comme une occasion de souligner les rôles positifs, valeurs, actions des femmes dans leur recherche de voies pour l’accomplissement des besoins de leurs familles et des leurs, leur accès aux ressources, leur participation et les processus de prises décisionnelles, et cela contribuent à la continuation d'un système pastoral fonctionnel (quoiqu'un système dynamique qui s'adapte et change
comme il l’a toujours fait). Comme tel j'ai concentré moins sur le genre et le pastoralisme ` ' – un sujet gigantesque en soi et pour lequel il y a de plus en plus de bonnes études et documentation (voir par exemple Hodgson 2000b ; Bravo-Baumann 2000 ; La FAO 2003 ; Ridgewell et autres 2007 ; Ridgewell et Flintan 2007 ; Gurung 2006 ; FIDA 2006 ; Talle 1988 ; Wawire 2003) et Je me suis plutôt concentré plus sur l'aspect de l’autonomisation ', à savoir ‘l’autonomisation des femmes éleveurs. -
Perception des impacts du changement climatique des agropasteurs et adoption des innovations au Niger
L’objectif de cet article est de déterminer l’importance des stratégies introduites auprès des agropasteurs dans le cadre de la résilience climatique en vue d’évaluer l’incidence de certains facteurs sur l’adoption des technologies. Pour atteindre cet objectif, une enquête est conduite auprès de 239 agropasteurs dans la zone périurbaine de Tahoua. Les données collectées ont été analysées avec la méthode Maximum Différence. Concernant les principaux paramètres climatiques et anthropiques affectant la production de biomasse des parcours, la majorité des producteurs a indiqué que c’était le retard et la fin précoce des pluies (42%), la mortalité prématurée des espèces annuelles (30%) et le ramassage de la paille (46%). Les stratégies d’adaptation les plus importantes étaient : ensemencement des aires des pâturages (1,00), culture fourragère à double usage (0,88) et banques d’intrants zootechniques (0,72). Les mesures les moins préférées sont résidus de ménage (0,32), blocs multi-nutritionnels (0,33) et traitement de la paille à l’urée (0,39). Les contraintes freinant l’adoption des stratégies etaient la disparition espèces végétales des sites ensemencées, la faiblesse du respect des règles des cadres de concertations villageoises et le déficit de l’approvisionnement en aliments bétail. Ces résultats constituent des pistes pour l'évaluation des obstacles à l'adoption des stratégies afin d’accroitre l’efficacité de la vulgarisation des innovations en Afrique. -
Que faire lorsque la paille des espaces pastoraux est ramassée et stockée?
Autrefois, le ramassage de paille se faisait juste pour des animaux d'embouche ou les animaux malades et incapables d'aller en pâture. Aujourd'hui le phénomène a pris de l'ampleur. La paille coupée à l'état vert ou sec est ramassée est commercialisé partout au Niger voire exporter vers les pays limitrophes. -
Promouvoir l’autonomisation économique des femmes rurales pour améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition au Niger
Cette fiche de bonne pratique se concentre sur le projet d’accélération des
progrès vers l’autonomisation économique des femmes rurales, qui avait le but de garantir les moyens de subsistance et les droits des femmes rurales dans les régions de Dosso et Maradi au Niger.