Le recueil des plantes médicinales en Afrique de l’Ouest est élaboré par le Secaar suite aux expériences des paysan-e-s impliqué-e-s dans l’exécution du programme de promotion de la souveraineté alimentaire et réseau des fermes agro écologiques au Togo et au Bénin pour la période 2016 - 2018.
Ce livre contient des informations qui seront utiles essentiellement aux étudiants en pharmacie, en médecine (et dans les domaines paramédicaux), en sciences et en agriculture. Certains étudiants diplômés ainsi que des enseignants et même le grand public pourront aussi le trouvé utile. Il est particulièrement destiné au pays en voie de développement (en particulier d'Afrique).
L’étude ethnobotanique a été menée à l’échelle de la région de Tahoua avec pour objectif la capitalisation des connaissances endogènes des tradipraticiens sur les différentes utilisations des espèces végétales vendues dans les marchés.
Solenostemma argel est une plante très utile pour nos communautés (plante médicinale, bio pesticide, bio fertilisant, source de revenu). Vue cette importance, il serait intéressant d’entreprendre des recherches sur sa bio-écologie, les aspects agronomiques (fertilisation, densité de semis, sarclage, récolte, etc.) ainsi que la transformation en vue de sa domestication.
Le Moringa, aussi appelé « Ne meurt jamais », peut croître aussi bien sur sol riche que sur sol pauvre et n’est que peu affecté par des conditions climatiques difficiles telles que la sècheresse. Il croît rapidement lorsqu’il est semé ou coupé. Il peut également se régénérer par lui-même, après une coupe très sévère.
Moringa est l’un des arbres tropicaux les plus utiles. Il se propage relativement facilement, aussi bien de manière végétative que sexuée, et il est peu exigeant en eau et matières minérales. Ainsi, sa production et son entretien sont aisés. L’introduction de cette plante au sein d’une ferme dans un environnement riche en biodiversité peut être bénéfique à la fois pour l’exploitant et pour l’écosystème environnant.
L’objectif alloué à cette étude est de générer des combinaisons des méthodes pour une gestion intégrée des foreurs de tiges du mil en vue d’augmenter le rendement du mil au Niger. L’étude est basée sur l’utilisation des variétés, de la densité du semis et de la fumure organique pour une gestion intégrée des foreurs de tige du mil au Niger.
Une enquête a été effectuée dans le sud du Niger (Département de Dosso) afin de relever puis de dresser un inventaire des plantes utilisées dans la pharmacopée vétérinaire locale.
Dans de nombreux pays du monde, les connaissances médicales traditionnelles ne sont transmises que de bouche à oreille, avec très peu ou pas de documentation. Cependant, depuis la fin du XXe siècle, en raison de la réalité de l’immense potentiel de la médecine traditionnelle et de la demande croissante des détenteurs de savoirs endogènes pour un partage équitable des avantages tirés de la commercialisation de leurs produits, il y a eu des appels pour la documentation et la protection des connaissances médicales traditionnelles. À la lumière de cela, dès 1986, la quatrième Conférence internationale des autorités de réglementation pharmaceutique, tenue à Tokyo, a invité l’OMS à établir une liste des plantes médicinales et à définir des spécifications internationales pour les plus utilisées. Par la suite, plusieurs États Membres de l’OMS ont fait des efforts pour fournir des médicaments à base de plantes sûrs et efficaces à leurs populations.