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Techniques de production des cultures irriguées -- Poivron et piment
Ce document sert de guide aux formateurs afin de parfaire leurs compétences professionnelles en terme pédagogiques. il traite des techniques de production des cultures irriguées"poivron et piment à travers les séquences ci-dessous:
1 -- Généralités sur la culture du poivron et du piment au Niger.
2 -- installation d’une pépinière de culture de piment ou de poivron.
3 -- Opérations d’entretien d’une culture de poivron et du piment.
4 -- Techniques de production locale de semences;
5 -- Evaluer les apprentissages -
Etude sur l’approfondissement du diagnostic et l’analyse des systèmes de production agro-sylvo-pastoraux dans le cadre de la mise en oeuvre de la Stratégie de Développement Rural
Ce document précise les programmes et les propositions techniques de leur mise en oeuvre.
La présente étude propose :
- La revue régionale et nationale du zonage agro-écologique ;
- L’analyse et la typologie des systèmes de production pratiqués par les ruraux ainsi que les différentes stratégies développées face aux risques qui pèsent sur la production, face à l’insécurité alimentaire et à la pauvreté ;
- Le diagnostic des filières agro-sylvo-pastorales assorti des orientations d’amélioration des
performances ; - Les orientations et perspectives de développement agro-syslvo-pastoral tenant compte des potentialités et contraintes inhérentes aux systèmes de production, à la valorisation et à la commercialisation des productions. -
Etude de l’impact de la production et de la commercialisation du poivron dans la région de Diffa au Niger
L’étude réalisée à la fin de l’année 2005 porte sur l’impact de la production et de la commercialisation du poivron sur les revenus des ménages de producteurs le long de la Komadougou Yobè (région de Diffa, Niger) et de son poids dans l’atteinte de la sécurité alimentaire locale. Le rapport décrit l’organisation de la filière poivron et son fonctionnement, présente la rentabilité de la culture du poivron et indique de quelle manière les revenus de la culture du poivron permettent aux producteurs d’assurer leur sécurité alimentaire. Le recueil des informations primaires a été effectué au moyen d’interviews des acteurs dont un échantillon représentatif n’a pu être constitué en l’absence de base de sondage disponible. Les données obtenues apparaissent cependant réalistes et cohérentes, notamment ave la documentation disponible. -
Note de présentation du microprojet d’équipement du groupement féminin Kila Kil de Diffa pour la transformation du poivron - perspectives d’appui et d’accompagnement
Le document du microprojet commence par la phrase « la transformation du poivron est une activité prometteuse ». C’est sans doute vrai car c’est écrit dans tous les rapports sur la filière poivron de la région de Diffa… depuis des années. Il est également régulièrement signalé que la transformation en poudre reste marginale, la majorité du poivron produit chaque année dans la région est vendue séchée (5.000 à 8.000 tonnes de poivron sec suivant les sources) et la plus grande partie prend la direction du Nigeria pour y être transformée… en poudre. Cette part modeste de poivron transformé en poudre ravitaille le marché local de Diffa et aussi les villes de l’ouest jusqu’à Niamey. -
Etude économique de la culture du poivron dans les exploitations agricoles familiales de la région de Diffa, cas du village de Kayowa.
La présente étude économique de la culture du poivron dans la région de Diffa a duré 6 mois de Juillet 2012 à Janvier 2013. Elle a pour objectif de déterminer les avantages et les coûts occasionnés la culture afin d’en déduire la rentabilité au plan économique, cela par l’analyse et la comparaison des comptes d’exploitation de différents types des producteurs choisi au hasard selon la méthode de tirage aléatoire. Ainsi au total 30 producteurs sont concernés. Les informations collectées à l’aide des questionnaires sont analysées avec le classeur EXCEL et logiciel Arc-view. Les résultats issus de cette étude montrent que les producteurs du village de Kayowa sont classés en trois (3) catégories : Petits producteurs, ceux qui exploitent moins de 2 ha (67%), producteurs moyens, qui exploitent entre 2 et 3 ha (23%) et grands producteurs qui exploitent plus de 3 ha (10%). La superficie totale exploitée par l’ensemble des producteurs enquêtés est de 53,43 ha. Les dépenses culturales sont liées à la réalisation des moyens d’exhaure et achat des matériels de captage d’eau, aux travaux d’entretiens et achat des matériels agricoles, aux intrants agricoles, aux carburants et à la main d’œuvre. -
Fiche technique : Le repiquage du Poivron
Cette fiche technique a été réalisée dans le cadre du Projet d’appui à la Mutuelle N’Gada (Diffa). Elle sera progressivement améliorée à partir des travaux avec la recherche, les structures d’appui conseil et les producteurs. -
Capitalisation d’expériences sur le développement de la petite irrigation privée pour des productions à haute valeur ajoutée en Afrique de l’Ouest
L’irrigation est considérée comme un moyen d’intensification de l’agriculture. Elle contribue à en augmenter la productivité tout en la sécurisant contre les risques de sécheresse. C’est un outil de lutte contre la pauvreté et la faim qui sévissent de façon endémique en Afrique subsaharienne, et plus particulièrement en Afrique de l’Ouest. Malgré le potentiel disponible et malgré les efforts consentis par les gouvernements de la sous-région pour développer l’irrigation, les résultats sont restés en deçà des attentes. On avait oublié qu’à l’origine, dans la sous-région, l’irrigation était privée, familiale. Elle est mieux maîtrisée à petite échelle. Pour capitaliser toutes ces expériences de développement de la petite irrigation privée pour des productions à haute valeur ajoutée, la Banque Mondiale, en collaboration avec l’ARID, la FAO, l’IWMI, l’UE et les ACP, a initié l’étude dont le présent rapport fait la synthèse. L’objectif de l’étude est d’identifier, de caractériser et d’évaluer certaines pratiques (individuelles et collectives) performantes en matière de techniques et de technologies de petite irrigation privée sur la base d’une analyse comparée de ce sous-secteur au Burkina Faso, Mali, Niger et Nigeria. -
Tome 1 : Capitalisation des technologies de captage, d’exhaure et de distribution dans le cadre de la petite irrigation au Niger
Dans le cadre de l’étude commanditée par le PSEAU au profit des dix (10) coopératives maraîchères de la FCMN/NIYYA, il a été prévu de faire une synthèse des expériences de technologies dans le domaine de l’irrigation au Niger. Cette synthèse devait déboucher sur un référentiel d’investissement type en matière d’équipement de captage, d’exhaure et de distribution de l’eau validé par les maraîchers, en précisant l’ensemble des aménagements et matériels (y compris leur coût). A ce titre, le consultant a réalisé une revue des documents disponibles au niveau des projets et institutions œuvrant dans le domaine de la petite irrigation. Cette revue a permis de faire le point sur les modèles d’aménagements testés en mettant l’accent sur les avantages, contraintes et les leçons apprises. -
Le poivron, chaine de valeur principale de la région, un accompagnement continu de la CRA de Diffa
La Chambre Régionale d’Agriculture de Diffa a commencé à fonctionner en 2008. Depuis cette date, elle a été impliquée dans les différents programmes qui ont concerné l’appui à la filière poivron. Cette note fait le point des différentes actions mises en place depuis 2006 dans la région de Diffa qui ont concerné la production de poivron. Le poivron rouge est la culture « locomotive » de la vallée de la Komadougou (150 km de long de Tam au Lac Tchad) avec plus de 6.000 producteurs et apporte des revenus pour environ 40.000 personnes. Avant 2014, les surfaces en poivron étaient estimées à 8.000 ha pour une production de poivron sec de 8 à 10.000 tonnes et une valeur de 7 à 10 milliards de F.CFA. Le poivron rouge de Diffa est une épice. Il se consomme en poudre principalement comme condiment. Il s’agit en fait d’un poivron piquant ou d’un piment doux, un « paprika ». C’est une culture récente, introduite vers 1956 du Nigeria et qui s’est réellement développé que dans les années 90. -
Caractérisation des systèmes de production agricole dans la région de Tillabéri
Le Niger de par sa localisation est soumis à un climat de type sahélien dont les principales caractéristiques sont une pluviométrie faible, variable dans le temps et dans l’espace, des températures élevées et des vents violents, tendant à accentuer son aridité (PANA, 2005). Il fait partie des pays les plus vulnérables au monde en raison du contexte lié à son climat, ses institutions, ses sources de revenus, son économie et son environnement (Banque mondiale 2013). L’Agriculture nigérienne, mis à part les cultures de rente, est une agriculture vivrière de subsistance, essentiellement céréalière occupant 85% de la population. Elle contribue à 40% au PIB, mais repose sur des équilibres écologiques et sociaux de plus en plus fragiles (FAO 2012). La présente étude consiste à une analyse préliminaire de l’exposition et de la vulnérabilité à la sécheresse des systèmes de production en caractérisant les quatre cultures principales de chaque Caractérisation des systèmes de production agricole de la Région de Tillabéri département de la région de Tillabéri. -
Fiche technico-économique pour la culture du poivron
Le poivron est la culture principale pratiquée le long du Goulbi Kaba situé au Sud du chef-lieu du département de Gazaoua dans la région de Maradi. Selon une estimation de la CRA réalisée en 2014, plus de 12.000 tonnes de poivron frais sont produits par an dans la région. Le poivron a un cycle de 120 à 150 jours avec 5 à 8 récoltes par campagne pour un rendement évalué entre 10 et 15 tonnes/ha. En moyenne, pour 1.000 m², une production de 1,5 tonne permet de dégager des revenus de 284.000 F.CFA pour 93.000 F.CFA de charges opérationnelles et donc une marge brute d’environ 190.000 F.CFA et un ratio produits/charges supérieur à 2. -
Fiche technico-économique du poivron rouge
Le poivron rouge de Diffa, communément appelé « Tatasay », est cultivé en irrigué dans la vallée de la Komadougou Yobé et le bassin du Lac Tchad. Il est principalement commercialisé séché et sert d’épices pour la préparation de différents plats. Rendement : meilleurs producteurs 1.800 kg par ha de poivron sec, producteurs moyens 1.300 kg par ha de poivron sec. En année normale, les superficies emblavées en poivron sont estimées à environ 7.000 ha pour une production de poivron sec de 8 à 11.000 tonnes et une valeur de 7 à 10 milliards de F.CFA. Le poivron rouge est la culture « locomotive » de la vallée de la Komadougou avec environ 5.000 producteurs. -
Formation des producteurs et des animateurs des structures d’appui conseil sur les maladies et ravageurs du poivron et du piment
L’objectif de ce module de formation est d’être capable de reconnaître les ravageurs des cultures du poivron ou piment au Niger, d’être capable de faire des observations sur les ravageurs et les cultures et être capable de proposer et d’expliquer aux producteurs et productrices des mesures de lutte à mettre en place (lutte intégrée) en fonction des situations. -
Gestion intégrée des principaux ravageurs et maladies de des cultures maraîchères au Niger La protection du poivron et du piment
Ce module de formation traite des moyens de lutte contre les ennemis de la culture du poivron et du piment. Cette lutte passe par la connaissance des principaux ennemis de ces cultures. -
Evolution du prix de poivron rouge de 2015-2018 sur le marché de Diffa
Le suivi du marché de poivron rouge de Diffa a commencé en août 2015. Le marché de Diffa est hebdomadaire et se tient tous les mardis. Le suivi du marché consiste à relever le prix du sac de poivron sec (17 kg), la quantité commercialisée, la provenance et la destination. Les résultats présentés dans cette note vont de l’année d’août 2015 jusqu’à la semaine 22 (fin mai) de l’année 2018. -
Intensive, une approche pour booster la production système de riziculture du riz au Niger
Le SRI est une nouvelle approche d’augmentation de la productivité de la culture du riz. C’est une innovation qui change les pratiques classiques de production du riz. La méthode est souple et s’adapte à plusieurs environnements. Il suffit simplement de : (i) incorporer la matière organique bien décomposée au sol, (ii) repiquer des plants de riz plus jeunes (12 jours) à un plant/poquet, (iii) repiquer plus espacer (25 cm x 25 cm) et (iv) contrôler l’alternance d’assec et d’humidification. En plus de l’accroissement du rendement, le SRI limite la consommation de semences et d’eau ainsi que l’apport en engrais chimique. -
Astuces pour cultiver le poivron 1/2 : Morphologie et exigences pédoclimatiques
Morphologie et exigences pédoclimatiques de laculture du poivron -
Astuces pour cultiver le poivron 2/2 : gestion de la culture
Techniques de culture du poivron -
# Dossier photographique : la culture du piment et du poivron à Kolkoli (Tahoua)
Monsieur Abdou Alio est producteur de piment et poivron du village de Kolkoli commune de Bambey ,Tahoua . Nous sommes 8 chefs de ménages à exploiter ce site d'environ 2ha. La culture du piment et de poivron est très bénéfique; nous a-t-il confié ; par exemple nous avons gagner plus de 600 000 F CFA la campagne passée ; c'est la raison pour laquelle , nous continuons d'en produire même en saison de pluies ... -
Le poivron - Capsicum annuum L.
Ce guide porte sur le poivron (Capsicum annuum L.), qui est une plante de la famille des Solanacées, il est de la même espèce que le piment cultivé mais est issu de la sélection de variétés dites "douces". -
Fonctionnement des élevages camelins de la zone périurbaine d’Agadez au Niger : enquête typologique
Le cheptel camelin est tributaire des ressources fourragères des parcours naturels dont le développement est soumis aux aléas de la pluviométrie, très mal répartie dans le temps et l’espace. Pour exploiter ces parcours, l’une des stratégies adoptée par les éleveurs est la mobilité. Cependant, depuis un certain temps, les mutations climatiques, socio-économiques et les conditions d’une urbanisation accélérée imposent de plus en plus des changements dans la règle de gestion des élevages. -
Etude sur l’approfondissement du diagnostic et l’analyse des systèmes de production agro-sylvo-pastoraux dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie de Développement Rural
Le Niger s’est doté depuis janvier 2002 d’une Stratégie de Réduction de la Pauvreté (SRP) qui représente le cadre unique de référence en matière de politique économique et sociale du pays. L’objectif de cette stratégie est de réduire le nombre de pauvres d’au moins 50% d’ici 2015. La base économique du pays étant le secteur rural, la SRP l’a consacré dans son rôle de principal moteur de la croissance économique et lui a assigné l’objectif de relever sa contribution à la croissance du PIB de 1,2% à 2% à partir de 2004, à travers la mise en oeuvre de la Stratégie de Développement Rural (SDR). -
Gestion intégrée des principaux ravageurs et maladie des cultures maraîchères au Niger : protection du poivron et du piment
Les maladies de plante c'est comme la paludisme.souvent,on ne s’intéresse au paludisme que lorsqu'on est très malade -
Suivi du marché de poivron rouge de Diffa : Evolution et perspectives de l’or rouge du Manga
La région de Diffa est située à l’extrême Est du Niger, à 1360 km de Niamey. Le poivron rouge, appelé « tatassaye », est cultivé en irrigué dans la vallée de la rivière Komadougou et le bassin du Lac Tchad. La production est principalement commercialisée séchée et sert d’épices pour la préparation de différents plats. Il est en grande partie commercialisé au Nigeria et, dans une moindre mesure, vers les grandes villes du Niger. Cette épice est appelée « paprika » dans d’autres pays. Avant 2014, les surfaces en poivron étaient estimées à 8.000 ha pour une production de poivron sec de 10.000 à 11.000 tonnes et une valeur de 7 à 10 milliards de F.CFA. Le poivron est la culture « locomotive » de la vallée de la Koumadougou avec environ 6.000 producteurs. Depuis cette date, la production et la commercialisation du poivron de Diffa ont été impactées directement par les problèmes sécuritaires dont la région est victime. -
Observations sur les pratiques des producteurs en matière de protection phytosanitaire du poivron
Cette note rassemble les observations ponctuelles, effectuées par les techniciens et des élus de la Chambre d’Agriculture de Diffa au cours de visites des parcelles de poivron et d’entretiens avec des producteurs. Il ne s’agit donc pas d’une enquête exhaustive. Le contenu de cette note devra être confirmé et complété. Le poivron doit représenter 80% des cultures irriguées de la vallée de la Komadougou qui traverse 5 communes de la région de Diffa. La situation des producteurs de poivron est inquiétante. Les pertes enregistrées pour la campagne 2011 – 2012, à cause des ravageurs et maladies, sont très importantes : des producteurs réalisent une seule récolte, et un grand nombre s’arrête à trois alors qu’ils devraient avoir 5 à 6 récoltes. Ces pertes semblent en augmentation et les traitements phytosanitaires peu efficaces, malgré le nombre élevé de traitements que réalisent certains producteurs. -
Apres la récolte du poivron
Sèchement du poivron rouge -
Systèmes de production durables en zones sèches : quels enjeux pour la coopération au développement ? - Synthèse
Le rapport sur les systèmes de production durables en zones sèches a été rédigé par un bureau d’études, sur la base d’un travail collectif qui a réuni des représentants d’organisations de la société civile, d’organismes de recherche, de l’administration et des établissements publics, avec un double objectif :
• rendre visibles les contraintes, les opportunités, et le potentiel pour un développement rural et agricole durable des zones sèches ;
• faire des recommandations en direction des décideurs et des acteurs de la coopération internationale au développement pour renforcer les politiques de soutien à la durabilité des systèmes de production de ces zones.
Ce rapport s’appuie sur un ensemble d’études de cas qui valorisent des expériences concrètes de coopération au développement et permettent d’étayer des propos plus théoriques. L’objectif est de proposer des pistes d’actions pour une gestion durable des agro-écosystèmes des zones sèches et leur intégration dans des stratégies d’adaptation et d’aménagement des territoires ruraux. Le rapport permet ainsi d’avancer sur la définition des enjeux de ces zones, notamment en termes de développement d’innovations techniques, de gouvernance des ressources naturelles et foncières, de mobilisation des communautés locales, d’appui aux agricultures familiales, de valorisation des produits agricoles des zones sèches et de renforcement des politiques publiques. -
Actes de la rencontre régionale sur les problématiques des systèmes de production, des filières agro-alimentaires, de la promotion de la lutte intégrée
Le présent document traite d'une rencontre régionale tenue à Nouakchott organisée par le CILSS sur les problématiques des systèmes de production,des filières agro-alimentaires et de la promotion de la lutte intégrée au sahel. Elle a eu pour but de discuter et d'enrichir les synthèses et les bilans-diagnostiques réalisés et de dégager une vision commune des actions à mettre en œuvre au niveau national et régional dans le cadre de la promotion des systèmes de production et des filières agro-alimentaires porteurs et de la protection phytosanitaire intégrée au Sahel. -
Evolution du prix du poivron pendant quatre ans sur les marchés de gros de Niamey
Si en 2015, pendant quelques semaines, du poivron du Nigeria s’est vendu sur le marché de Djémadjé à Niamey, cela n’a plus été le cas à partir de 2016. De 2016 à 2019, les poivrons vendus à Niamey viennent du Niger, essentiellement des sites de production autour de Niamey ou du Burkina Faso. Le poivron du Niger était présent 30 semaines sur 52 au cours de l’année 2016, en début d’année jusqu’au mois de mai puis à partir d’octobre jusqu’à la fin de l’année. Il était absent du marché de juin à mi-octobre. En 2017 et 2018, le poivron du Niger était présent pendant 35 semaines sur 52, de janvier à juillet, puis à partir de novembre. En 2019, le poivron du Niger est présent pendant les 7 premiers mois de l’année et ne réapparait pas novembre. Il faudra attendre janvier 2020 pour qu’il revienne sur le marché. Il n’aura été présent que 28 semaines en 2019. -
Etude des possibilités d’amélioration des systèmes de production à base de légumineuses alimentaires (niébé-arachide) dans la zone agro-écologique du Fakara, Sud-ouest du Niger
Cette étude est réalisée afin de mieux appréhender la problématique générale des systèmes de production au niveau des organisations paysannes du Fakara. Pour aborder ce thème la méthodologie adaptée consiste en l’analyse des données issues d’une étude réalisée dans la zone en 2005 sur les systèmes de production d’agriculture et élevage au sein desquels le niébé et l’arachide prennent une part non négligeable. Ensuite nous avons complété nos informations via d’autres bases de données, notamment la bibliothèque de la Fusagx et l’internet. -
Note explicative sur la construction des infrastructures de stockage et de conservation du niébé, de l'oignon et du poivron
L'oignon, le niébé et le poivron constituent trois principales cultures de rente au Niger. Cependant, la conservation de ces trois produits est difficile; le niébé doit être conservé dans un milieu anaérobie, l'oignon se conserve dans un milieu moyennement aéré tandis que le poivron frais se conserve dans des chambres froides appropriées. Compte tenu de l'importance de la production, il important de trouver une solution permettant aux producteurs de tirer le maximum de profit. La construction des infrastructures de stockage et de conservation répond parfaitement à cette préoccupation. -
Intensification durable des systèmes de production en zone sahélienne : cas du Niger
Jusqu’aux années 50, les systèmes agraires de la région de Maradi sont fondés sur la culture itinérante sur brûlis. Celle-ci consiste à défricher des espaces arborés, à les cultiver sur une période relativement courte (2 à 3ans) puis à les laisser en jachère pendant une dizaine d’années permettant ainsi la reconstitution d’un couvert arboré. -
Agriculture urbaine et périurbaine, une activité créatrice de revenu : le maraîchage de Niamey
Cet article tente de montrer que l’agriculture urbaine et périurbaine peut répondre la pauvreté dans la ville de Niamey. Il montrera aussi que l’activité maraîchère de Niamey ne demande pas de gros moyens financiers. Cette étude a été réalisée à partir d’un guide d’entretien qui a été adressé à 30 producteurs de trois localités (gounti yéna, saga, et la corniche Kamkalley). Les données quantités recueillies entre 2010 et 2012) ont été complétées par celles qui sont secondaires provenant du Recensement Général de l’Agriculture et du Cheptel (RGAC), de l’Institut National de la Statistique (INS) et de la Direction Générale de la Statistique Agricole (DGSA). -
Les systèmes de productions agricoles du Niger face au changement climatique : défis et perspectives
Le système de production agricole se présente sous forme des petites exploitations agricoles d’un hectare maximum. Il est composé de système de production végétale et d’élevage. Il est relativement diversifié et demeure tributaire des conditions climatiques et édaphiques. Les performances du secteur agricole restent globalement insuffisantes compte tenu des rendements en régression consécutifs à la baisse progressive de la fertilité, à la mise en culture des terres marginales, à l'absence de jachère et au déficit du bilan hydrique. -
Caractérisation et typologie des exploitations agricoles
dans le Sud-Est du NigerL’objectif de cette étude est de caractériser les exploitations agricoles familiales de régions de Maradi et Zinder pour comprendre leurs pratiques, la dynamique de leur fonctionnement, leur atouts et contraintes ainsi que leur organisation. Selon Lenco (1973), la typologie peut servir aux chercheurs, économistes, responsables professionnels et gouvernementaux comme outil d’analyse des comportements en agriculture et d’étude sur l’impact des mesures décidées ou projetées au niveau global ou d’une région. C’est donc un outil de planification et d’aide à la décision pour les actions de développement. Pour Benedict (1944), elle permet l’identification et la classification des groupes homogènes ayant des différences significatives au niveau des intérêts, des caractéristiques et du comportement des exploitations. La typologie permet de comprendre les problèmes de chaque classe et contribue à la réussite de plans gouvernementaux et leur application administrative. -
Guide de curriculum sur les espèces négligées et sous-utilisées : Combattre la faim et la malnutrition avec de nouvelles espèces
L'objectif de ce guide est d'introduire les ENSU dans les programmes d'enseignement supérieur en utilisant les exemples des fruits et noix, légumes, rongeurs et insectes. Nous sommes convaincus que les étudiants en agriculture et autres disciplines connexes, en sciences sociales et biophysiques auraient l’avantage d’avoir une compréhension de base de ce que sont ces espèces, de comment elles sont utilisées et de comment elles peuvent contribuer à la lutte contre la pauvreté, la faim et la malnutrition. Les étudiants apprendront comment ces espèces peuvent constituer des chaînes de valeur rentables et offrir une opportunité d'affaires pour les diplômés. Le guide cible les établissements d'enseignement supérieur et de la formation professionnelle. Nous invitons les établissements d’enseignement supérieur à collaborer à la mise en application et à l’amélioration de ce guide. -
Transformation de l’unité de production agricole : d’une exploitation sectorielle à une exploitation agricole territoriale
Dans un contexte politique et socio-économique de remise en cause de l’exploitation sectorielle des années 1960, et alors que les relations entre agriculteurs et autres acteurs locaux s’intensifient autour du partage de l’espace, de l’environnement, de la qualité et de l’alimentation ; cette thèse s’organise autour de l’hypothèse centrale d’une territorialisation de l’exploitation agricole. Cela suppose que l’avenir des exploitations agricoles se joue de plus en plus dans les interactions entre agriculteurs et acteurs locaux, ce qui conduit à des mutations quant aux instances où se négocient l’accès aux facteurs de production, la définition des pratiques, et l’insertion marchande. La démonstration mobilise les apports croisés de la géographie rurale, de la sociologie et l’économie institutionnelle dans l’analyse des arrangements émergeants entre exploitations agricoles et territoires dans les situations de conflits, d’action collective et d’action publique. La thèse consiste en une étude diachronique des rapports exploitations agricoles – agriculteurs – territoires sur la période 1970-2010 à l’échelle de deux petites régions : les Monts du Lyonnais et la Flandre intérieure. Les différences observées entre une région laitière de moyenne montagne et une région périurbaine dont l’agriculture est insérée dans un complexe agro-industriel régional et européen révèlent les formes contrastées de ce mouvement de territorialisation selon les histoires agraires et les contextes sociopolitiques locaux. Il se dégage de cette analyse que la territorialisation met en jeu, à l’échelle individuelle et collective, les identités d’action et les compétences politiques des agriculteurs. Trois idéaux-types d’exploitations agricoles, distincts dans leurs formes d’insertion marchande et leurs réseaux sociotechniques, permettent d’organiser la réflexion sur les enjeux de leur territorialisation en matière de politiques publiques. -
Comprendre l’agriculture familiale : diagnostic des systèmes de production
Ce manuel méthodologique s’adresse à ces agents de développement d’un nouveau type ainsi qu’à leurs formateurs. Il vise à renforcer leurs capacités à décrire les pratiques des agriculteurs, à en comprendre les cohérences et à en évaluer l’efficience et la durabilité. Les outils qu’il présente doivent permettre à tout un chacun de produire une connaissance partagée à partir de données recueillies au plus près des agriculteurs. Cette connaissance pourra, à son tour, être le support d’échanges pour un diagnostic construit avec les agriculteurs et pour la recherche de solutions en partenariat. -
Agri ou agro business autour de Niamey / Typologie des exploitations
Dans les périphéries de Niamey, la mode est à l’acquisition de « jardins ». Ces acquéreurs ne sont pas des exploitants agricoles mais des urbains dans la majorité de cas exerçant une activité économique non liée à l’agriculture. Et ces derniers se lancent dans cette activité de façons spontané avec des investissements assez importants et du matériel moderne répondant à la production agricole (château d’eau, pompe solaire, système d’irrigation, tracteur...etc.) -
Semis de noix de doum ((Hyphaene thebaica)
Le doumier est une espèce très appréciée par les paysans de part ses multiples rôles dans les systèmes de production. L’introduction de cet arbre dans les champs dunaires par Le semis de noix de doum est une technique innovante d’amélioration de la fertilité des sols et de lute contre l’érosion. -
L'agroécologie : une science et une pratique agricole pour les petits producteurs d'Afrique subsaharienne
L’agroécologie est une méthodologie agricole se basant sur les connaissances des sciences de l’agronomie, de la biologie et de l’écologie. Elle constitue une approche rationnelle et efficiente pour faire émerger la nouvelle donne agricole, saine et durable, indispensable à la transition écologique mondiale. Elle permet la production de denrées alimentaires saines et de hautes qualités nutritionnelles, exemptes de résidus de produits issus de la chimie de synthèse. L’approche vise autant à produire qu’à régénérer les sols et les environnements dégradés, favoriser la biodiversité et préserver le patrimoine génétique local. -
Multiplication des semences de lignées de Piment / Poivron
Les procédures décrites dans la présente fiche permettent de reproduire des semences pures et de haute qualité de n'importe quelle lignée de piment ou de poivron (Capsicum spp. ). -
Amélioration des productions animales et halieutiques
Le Niger était considéré à l’époque coloniale comme un pays à vocation essentiellement d’élevage de l’Afrique occidentale française (AOF). Aussi, la politique visait-elle à exploiter cet important patrimoine pour ravitailler la métropole en cuirs et peaux, viandes, laine, et lui offrir des devises par l’exploitation des produits d’élevage vers les colonies voisines notamment anglaises. -
Outil pour l'évaluation de la performance de l'agroécologique : processus de développement et guide d'application
Ce document s’adresse aux communautés de pratique mondiales et régionales dans le domaine de l’agroécologie, qui regroupent des scientifiques, des militants, des producteurs et des agents de vulgarisation. Parmi le public visé, citons également les décideurs et le personnel des ONG et des organisations internationales ou des organismes de financement.
Ce document donne des indications sur la manière d’évaluer l’agroécologie en réalisant un diagnostic des systèmes de production au regard de différentes dimensions (environnementale, sociale, économique...) et dans des contextes variés (systèmes de production, communautés, territoires, zones agroécologiques, etc.). Il expose le développement du cadre analytique proposé par la FAO, présente ses principes sous-jacents et ses composantes méthodologiques.
Ce document peut être utilisé pour concevoir des projets visant à rassembler des éléments concrets et recueillir des données sur l’agriculture durable et le rôle particulier des approches agroécologiques. Il peut également servir à déterminer dans quelle mesure les efforts menés actuellement pour évaluer l’agroécologie contribuent à la constitution d’un ensemble de données harmonisées et pertinentes à l’échelle mondiale. Étant donné que le développement de ce cadre a nécessité de consulter et d’examiner les autres cadres utilisés pour évaluer l’agroécologie dans différents contextes, il est possible de prendre appui sur ces cadres afin de faciliter la comparaison des situations et des performances.