Recherche
4 items
-
Rapport d’étude pédologique dans le bassin versant de Badaguichiri
Le bassin versant de Badaguichiri, de forme allongée Est-Ouest est située au sud du département de Tahoua entre la grande vallée de Keita au Nord et celle de la Maggia au Sud. Cinq unités géomorphologiques le composent ; il s’agit des plateaux (54%), des talus (21%), des glacis (17%), des jupes sableuses (2%) et des bas-fonds (6%). L’objectif principal de l’étude est de caractériser les principaux types de sol observés au niveau du bassin versant de Badaguichiri. Les objectifs spécifiques au terme de ce travail seront de produire des informations sur : la morphologie du terrain, les propriétés physico-chimiques des sols, la typologie des sols, l’aptitude agro-écologique des sols. -
Rapport de mission « état de surface » sur l’observatoire Tahoua-Keita-nord Tillabéry
Cette mission, appelée mission « Etat de surface » avait donc pour objectif de faire la typologie locale des surfaces élémentaires (états de surface) rencontrées sur l’ensemble de l’observatoire de Tahoua-Keita-Tillabéri-Nord. Elle s’est exécutée en deux activités principales. La première est l’identification et la description des différents états de surface actuels au niveau des différents sites de l’observatoire, ainsi que la prise de leurs coordonnées géographiques pour un éventuel géoréférencement. La deuxième est relative à l’administration d’un questionnaire dans l’optique de relever la perception des populations des changements intervenus. -
Observation pédologique dans le Tamesna oriental
La végétation des zones désertique du Sahara méridional est caractérisé dans son ensemble par sa fugacité, si l'on fait exception des plantes vivaces, souvent très clairsemées, et qui ne subsistent que par une adaptation poussée aux longues périodes d'aridité. Les annuelles apparaissent brusquement après les pluies et se développent avec rapidité accomplissant leur cycle végétatif complet avant que le sol ne se dessèche, c’est-à-dire en quelques semaines. -
Influence de la présence des croutes microbiotiques sur l'érosion et le ruissellement dans l'Ouest nigérien
Cette étude présente les résultats des travaux de recherche sur l’influence de la présence des croûtes microbiotiques sur l’érosion et le ruissellement dans l’ouest nigérien. Les travaux de recherche ont été réalisés à la station de recherche d’Icrisat centre sahélien (CSI) à Sadoré (Niger) dans une jachère qui date depuis 1984. Le dispositif expérimental comprend neuf parcelles : trois grandes parcelles de 20 m² et six petites parcelles de 1 m², toutes montrant une gamme de pourcentage de couvert de croûtes microbiotiques varié (faible, moyen et fort). Sur les parcelles de 20m² la parcelle P1 est fortement couverte de croûtes biologiques (36,16%), la P3 moyennement couverte (27,45%) et la P2 faiblement couverte (19,48%). A l9échelle du m², pour les parcelles de type ERO, la ERO1 est celle qui dispose d’un fort taux de recouvrement en croûtes biologiques (54,84%), la ERO3 couverte moyennement (50,83%) et la ERO2 qui est faiblement couverte (44,21%). Sur les parcelles de type ST, la parcelle ST3 dispose d9un fort couvert (52,15%) puis la ST1 moyenne couverte (36,1%) et la ST2 faiblement couverte (31,16%). Ce dispositif permettra d9évaluer l’impact des croûtes microbiotiques sur la production de ruissellement et la détachabilité des particules à la surface de ces parcelles expérimentales.