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Effet des techniques de récupération des terres dégradées sur les performances agronomiques de culture et la réduction de pertes en terres : cas de Sadoré au Niger
Au Niger, la production agricole a chuté ces dernières décennies. Le pourcentage des terres dégradées augmente et l'insécurité alimentaire s'installe dans tout le pays. C'est pour contribuer à trouver des solutions durables et faciliter l'adoption que la présente étude se propose d'évaluer quelques techniques de récupération de terre. L'étude a été effectuée dans le département de Saye à l'Ouest de Niamey. Elle a concerné une expérimentation sur un terrain dégradé et a abordé l'évaluation du rendement à travers la biomasse, en appréciant les rendements du mil et du niébé selon les traitements, la mesure de ruissellement et la mesure de l'humidité du sol. -
Etudes des sites de récupération des terres sur l'axe Niamey-Kobadjé : Arrondissement n°5 de Niamey, Communes de Bitinkodji et Torodi
La dégradation des sols, la désertification et la sécheresse sont des phénomènes mondiaux qui représentent une menace croissante pour l’avenir de notre environnement. Ils provoquent la perte des services fournis par les écosystèmes terrestres, qui s’avèrent indispensables pour les populations et le développement économique. La production alimentaire, la disponibilité hydrique, la sécurité énergétique et d’autres services fournis par les écosystèmes intacts sont compromis par la perte continue des terres et des sols. -
Bilan environnemental et social de la mise en œuvre des activités du Projet de Gestion Intégrée des Écosystèmes entre le Niger et le Nigeria de l’antenne du projet de Birni N’Konni dans la région de Tahoua au Niger
Le présent TFE s’est intéressé au bilan environnemental et social du Projet de Gestion Intégrée des Ecosystèmes entre le Niger et le Nigeria de l’antenne du projet de Birni N’Konni dans la région de Tahoua au Niger. La méthodologie appliquée est axée sur la recherche documentaire et à la collecte de données sur le terrain à travers les entretiens et les visites terrains. Le projet a consisté à réhabiliter 120 ha de terres dégradées, à planter 30.000 plants forestiers, à construire 1.200 foyers améliorés, à installer 300 ml de cordons de pierres et à élaborer 3 plans communautaires de base et de gestion de ressources naturelles. A l’issue de la campagne d’entretiens et observations, nous avons démontré la contribution du projet à l’amélioration de conditions de vie dans les villages et la ré-végétalisation de l’environnement de la zone de Birni N’Konni. L’analyse de résultat fait montrer que le projet a enregistré des impacts plus positifs que négatifs (la végétalisation de plateaux ; l’amélioration de condition de vie des bénéficiaires, la réduction de consommation de bois énergie;). Les impacts négatifs sont liés aux activités de faucardages de mares où le résultat enregistré a été non satisfaisant et les personnes blessées identifiées. -
Rôle des dynamiques démographiques et migratoires sur l'évolution des écosystèmes sahéliens : cas d'un terroir villageois reverdi et non reverdi du département de Mirriah dans la région de Zinder au Niger
Notre projet se propose d’étudier le « Rôle des dynamiques démographiques et migratoires sur l’évolution des écosystèmes sahéliens ». L’étude se déroule dans deux terroirs du département de Mirriah, Région de Zinder au Niger. Il s’agit de : Guluské, terroir villageois considéré comme reverdi, situé dans la commune urbaine de Mirriah. Garin Tsangaya, terroir villageois non reverdi, situé aussi dans la commune rurale de Zermou. Des diagnostics socio-économiques et écologiques ont été effectués sur un échantillon de 30 et 55% d’exploitations respectivement à Guluské et à Garin Tsangaya repartie en quatre groupes : migrants ayant une charrette, migrants n’ayant pas une charrette, non migrants ayant une charrette, non migrant n’ayant pas une charrette. -
Etude des possibilités d’utilisation de Leptadenia hastata (Pers) Decne pour la récupération des terres dégradées sur sols dunaires et sur sols latéritiques dans l’Arrondissement Communal Niamey V/Niger
La zone sahélienne se caractérise par des sécheresses récurrentes, une dégradation accrue des sols, des rendements agricoles faibles et de périodes de famines fréquentes. La présente étude portant sur les possibilités d’utilisation de L. hastata pour récupérer les terres dégradées a été réalisée dans l’Arrondissement Communal Niamey V (Niger). L’objectif général de travail est d’étudier les possibilités d’utiliser L. hastata pour récupérer les sols sableux dunaires et les sols latéritiques dégradés. 3 sites expérimentaux ont été retenus : une zone de plateau, un champ dunaire et une pépinière. Les observations et les mensurations ont porté sur le taux et la durée de germination des graines, le bouturage des tiges, le marcottage, la survie, la croissance de racines et rameaux principaux de plants semés et boutures et l’augmentation de la longueur des rameaux des plants adultes pour la multiplication et la croissance de cette espèce. Les mensurations des diamètres du tapis, l’inventaire des espèces herbacées dont les semences sont piégées avec les charges sédimentaires suite à des courants hydriques et/ou éoliens, les diamètres et hauteurs des îlots de fertilité qu’elle forme en sols sableux, ont permis l’évaluation de sa contribution à la protection des sols. En fin la collecte des charges sédimentaires biodégradables sous les pieds et l’analyse des échantillons des sols prélevés sous son tapis et sur sol nu, ont permis l’estimation de sa contribution à la fertilisation des sols.