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L’état de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture en Niger : premier rapport national
Ce rapport de pays a été préparé par les autorités nationales dans le cadre de la publication de la FAO intitulée L’État de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture dans le monde. Ce rapport a été rendu disponible par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à la requête de la Commission des ressources génétiques pour l’alimentation et l’agriculture. Les informations qui y sont contenues n’ont pas fait l’objet de vérifications de la part de la FAO, et les opinions qui y sont exprimées sont celles du/des auteur(s) et ne reflètent pas nécessairement celles de la FAO ou de ses membres. Les appellations employées dans ce produit d’information et la présentation des données qui y figurent n’impliquent de la part de la FAO aucune prise de position quant au statut juridique ou au stade de développement des pays, territoires, villes ou zones ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites. La mention de sociétés déterminés ou de produits de fabricants, qu’ils soient ou non brevetés, n’entraîne, de la part de la FAO, aucune approbation ou recommandation desdits produits de préférence à d’autres de nature analogue qui ne sont pas cités. -
Grandes aires protégées des zones sahélo-sahariennes : quelle contribution à la conservation ?
Les grandes aires protégées d’Afrique de l’Ouest situées dans des zones arides, sont localisées dans les écorégions (WWF) « savane d’acacia sahélienne », « désert du Sahara » et « steppe et zone boisée du sud du Sahara ». Elles sont réparties dans cinq pays : le Burkina Faso (Réserve Sylvo-pastorale et partielle de faune du Sahel), le Mali (Réserve partielle de faune d’Ansongo Ménaka), la Mauritanie (Guelb er Richât), le Niger (Réserves naturelles nationales de l'Aïr et du Ténéré, de Termit et de Tin Toumma (en cours de création)) et le Tchad (Réserve de faune de Ouadi Rimé - Ouadi Achim).
Ces aires protégées ont généralement des superficies très importantes (1 500 000 ha au minimum chacune) et sont situées dans des zones où la densité de population est très faible. On peut très schématiquement les diviser en trois groupes : les aires protégées classées dans les années 1950-1970, qui ont perdu une grande partie de leur intérêt premier, et dont la question de la vocation se pose aujourd’hui ; les aires protégées classées plus récemment où des projets de nouveau zonage sont en cours, et enfin les nouvelles aires protégées en cours de création. -
Le projet africain de Grande Muraille Verte : quels conseils les scientifiques peuvent-ils apporter ?
L’initiative africaine sur la Grande Muraille Verte a rouvert le débat sur ce concept, sa signification dans le cadre de la lutte contre la désertification (LCD), son efficacité, son coût. Partant de connaissances fragmentaires et parfois anciennes sur les expériences passées, la communauté scientifique, les organisations de la société civile et les médias se sont interrogés et ont émis publiquement critiques et questions. En tant que chercheurs spécialistes de ces régions, nous ne pouvions pas rester indifférents au débat. Ce dossier tente de répondre à certaines interrogations à partir des connaissances disponibles. Dans ce contexte, les scientifiques et la société civile se sont mobilisés dans les années 70‐80 en menant des projets et programmes d’appui au développement (reforestation, fixation des aires sableuses, récupération des sols dégradés, stockage et usage de l’eau…). Les succès n’ont pas toujours été au rendez‐vous. Mais les enseignements tirés ont permis de mieux cerner la complexité écologique, technique et sociale de la question de la désertification. Grâce à cette accumulation d’expériences, nous bénéficions aujourd’hui de connaissances scientifiques et techniques solides à la fois en sciences agronomiques, en sciences naturelles et en sciences sociales et économiques qui permettent de mieux orienter les décisions d’aménagements et de gestion durable des territoires. -
Usages, représentations, évolution de la biodiversité chez les Haoussa du Niger
Ce présent document porte sur les usages, représentations, évolution de la biodiversité chez les Haoussa du Niger -
Interactions du genre, de la biodiversité agricole et des savoirs locaux au service de la sécurité alimentaire - manuel de formation
Ce manuel de formation représente un guide conceptuel
pour les formateurs qui peut être utilisé pour les guider dans les questions de genre et de savoirs locaux qui sont des éléments importants pour la gestion de la biodiversité agricole et la sécurité alimentaire -
Contribution à la connaissance de la reproduction de quelques espèces d'intérêt halieutique dans le delta central du Niger
Des études bio-écologiques axées sur la reproduction des poissons ont été entreprises sur les principales espèces présentant un intérêt halieutique dans le Delta Central du Niger. Il s'agit de comprendre les caractéristiques du renouvellement des stocks dans cette région, soumise à des aléas climatiques, un effort de pêche élevé et sollicitée par de nombreux aménagements hydro-agricoles. -
Agro Biodiversité et élaboration d’un modèle architectural du palmier dattier au Sahel : cas du Sud Niger
Cette présente thèse porte sur l'agro biodiversité et élaboration d’un modèle architectural du palmier dattier au Sahel : cas du Sud Niger -
Comprendre quelques fonctionnements écologiques dans une parcelle cultivée pour prévenir le puceron de la salade
L'agrosystème, partie cultivée de l'écosystéme, est simplifié au profit d'une ou quelques plantes cultivées. -
Guide sur les méthodes de planification pour la gestion et la conservation des ressources naturelles
Ce guide a pour objectif de lutter contre la dégradation des terres en milieu rural, qui s'accentue sous l'effet des activités de production agricoles usurpatrices de ressources, notamment le surpâturage et la surexploitation des terres. Ainsi, il va permettre une gestion adéquate des ressources naturelles à l'initiative des populations en mettant en application des techniques destinées à assurer une production agricole durable en fonction des spécificités naturelles et sociales de la région. -
L'état des ressources zoogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture dans le monde
L'état des ressources zoogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture dans le monde est la première évaluation de la biodiversité des animaux d'élevage. Basé sur 169 Rapports nationaux, sur des contribution de plusieurs organisations internationales et sur 12 études thématiques spécialement mandatées, il présente une analyse de l'état de la biodiversité de l'agriculture dans le secteur de l'élevage- origines et développements, utilisations et valeurs, distribution et échange, état de danger et menaces. -
Rapport de la conférence technique internationale sur les ressources phytogénétiques
La conférence a réaffirmé les engagements de fonds nouveaux ou supplémentaires pris dans le cadre de l'Action 21 de la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement et par les Parties à la Convention sur la diversité biologique. Au titre de ces engagements, des fonds devraient être mis à disposition pour financer la mise en œuvre par les pays en développement et les pays à économie de transition, du Plan d'action mondial. -
Biodiversité et carbone organique des sols : entretenir les zones arides
La biodiversité des sols et le carbone organique des sols sont essentiels au fonctionnement des écosystèmes et déterminent en grande partie le rôle de la terre dans la production de nourriture, le stockage de l’eau et l’atténuation des changements climatiques. Ils sont la clé pour débloquer les multiples avantages économiques et environnementaux – la multifonctionnalité – de la terre.
La restauration ou la préservation de la biodiversité des sols et du carbone organique des sols nécessite soit une augmentation des apports en matière organique, soit une réduction des pertes de carbone, ou les deux. Il est particulièrement important de préserver le carbone organique des sols (COS), voire l’augmenter si possible.
Dans les sols des zones arides, les niveaux du COS sont souvent bas et proches du point de basculement où la restauration ne serait plus possible, laissant place à une dégradation irréversible des sols. Cependant, les mesures visant à accroître la biodiversité des sols et le carbone organique des sols peuvent prendre de nombreuses années. La restauration des terres dégradées pouvant être coûteuse, il est préférable a priori d’éviter de sa dégradation et ce par l’adoption de méthodes de gestion durable des terres et la protection durable de paysages agricoles. -
Quatrième Rapport National sur la Diversité Biologique
Dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention sur la Diversité Biologique qu'il a ratifiée en Juillet 1995, le Niger a élaboré sa Stratégie Nationale et son Plan d'Actions en matière de Diversité Biologique (SNPA/DB), conformément aux dispositions de l'article 6 de ladite Convention. La stratégie nationale et le plan d'actions ainsi élaborés s'intègrent au Plan National de l'Environnement pour un Développement Durable (PNEDD) et constituent un de ses programmes majeurs. En vertu de l’article 26 de la Convention sur la Diversité Biologique, les Parties à la Convention sur la Diversité Biologique sont requises de présenter régulièrement un rapport à la Conférence des Parties. Le présent rapport qui est le quatrième du genre, a été préparé conformément aux règles prévues dans le paragraphe 3 de la décision VI/25 et en se basant sur les lignes directrices relatives à l’établissement des rapports nationaux adoptées par la Conférence des Parties au paragraphe 2 de sa décision V/19. -
Stratégie nationale et plan d'actions sur la diversité biologique, 2ème édition
En application de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) qu’il a signée et ratifiée respectivement le 11 juin 1992 et le 25 juillet 1995, le Niger met en œuvre depuis 1998 sa Stratégie Nationale et son Plan d’Actions sur la Diversité Biologique(SNPA/DB). Cette stratégie élaborée sur la base d’un état des lieux sur la Diversité Biologique au Niger visait trois objectifs spécifiques déclinés à travers 118 actions et couvrant les principaux domaines de la diversité biologique. La réalisation de ces actions devait permettre d’atteindre l’objectif global de «Préserver les multiples fonctions de la diversité biologique et ses éléments pour leur utilisation durable en vue d’améliorer les conditions de vie des ménages ». -
Étude agropastorale du périmètre agrosylvopastoral de l'arrondissement de Ouallam
La présente consultation a été demandée par le Ministère de l'Agriculture et de l'environnement pour le compte du projet aménagement forestier et reboisement à buts multiples,financement F.A.O. Prévue en deux phases, début de saison des pluies (juillet 1988) et fin de saison des pluies (septembre 1988). Cette étude s'est déroulée en une seule phase (septembre, octobre) pour des raisons administratives. Ceci n'a pas permis de suivre le comporte Dent du tapis herbacé le long de la saison pluvieuse. Néanmoins pour combler cette lacune nous avons essayé de retracer cette évolution à travers l a pluviométrie décadaire et l'évaporation de la région. -
Biodiversity and Structure of Woody Plants of Sahelian Rangelands of Baban Rafi, Niger
The present study investigates the importance of harvesting regimes and natural disturbances on the diversity, the population structure and the regeneration trends of the woody plant species of Sahelian rangelands and their implication for sustainable browsing management. Woody plants data was collected in 42 plots established in the interval of 500 m, along transects distant of 500 m, in the direction South-west and North-east of the study area. In each plot,height and diameter at breast height of each individual mature tree and shrub (diameter < 4 cm), and the number of seedlings (diameter > 4 cm) were recorded. A total number of 21 plants species were recorded, with low values of the Shannon-Weaver (H’) index and the evenness of Piélou (E) indicating very low diversity of rangelands. Analysis of size classes distribution of diameters and heights of the whole vegetation and the three dominants species revealed high density of juveniles, relating to stable populations. -
Ecological Drivers of Ecosystem Diversity in Sahelian Rangeland of Niger
Description of vegetation patterns associated with environmental factors such as grazing, climate, landforms, substrate variables etc. are helpful for land management planning. This study used new synecological tools to investigate plants composition and to provide ecological descriptions of plants communities of communal pastures in Sahelian Ecological Zone of Niger. Vegetation and several environmental variables were recorded in 197 plots using the Braun-Blanquet cover-abundance scale. A composite soil sample of about 1 kg from each plot was collected for analysis. A total of 252 species were recorded, belonging to 148 genera from 47 families, in which the angiosperms families counting 251 species are more represented and the pteridophytes are represented by one species belonging to the family of Marsileaceae. Poaceae, Leguminosae-Papilionoideae, Convolvulaceae, Cyperaceae and Leguminosae-Mimosoideae are the largest families. High abundance of the Poaceae species reveal the great potential forage value of the Sahelian rangelands. -
Le PromAP et les mesures de protection de l’environnement pour une mise en valeur agricole durable du potentiel irrigable Développer le maraîchage irrigué durable : site de Chacott - Région de Tahoua
Le site maraîcher de Chacott (14,02 N - 5,26 E) est situé dans la commune de Kalfou, à 35 km de Tahoua. Accessible par une piste rurale, il dispose d’un potentiel exploitable en petite irrigation estimé à 250 ha. D’occupation agricole ancienne, ce site présente des possibilités d’extension significatives : seulement 120 hectares sont actuellement exploités par 311 producteurs (296 hommes et 15 femmes) regroupés en 3 organisations paysannes, dont un groupement féminin. Protégé par des haies vives, le site de Chacott se compose d’un ensemble de parcelles / casiers maraîchers exploités individuellement. -
Comprendre le cadre existant : quelles ouvertures pour cultiver la biodiversité ?
L’approche de gestion dynamique de la biodiversité cultivée pratiquée avec les semences paysannes est globale. Les étapes de conservation, de sélection et d’utilisation de la semence sont menées conjointement dans les fermes et les jardins par des paysan·ne·s, des jardinier·ère·s et des artisan·e·s semencier·ère·s qui travaillent en réseau.Les différents cadres réglementaires actuels (commercialisation, droits de propriété, normes sanitaires, biosécurité...) ont été pensés pour le développement d’une filière industrielle après la seconde guerre mondiale. Ils ne sont pas adaptés à cette approche dynamique et décentralisée dans
les fermes et les jardins. On constate que les différentes règles en place ne favorisent pas la diversité des pratiques nécessaire au maintien durable de la biodiversité cultivée. -
La biodiversité au quotidien : le développement durable à l'épreuve des faits
La biodiversité est à la mode. Qui n’a pas ressenti de l’émotion devant le spectacle désolant d’une nature ravagée par les hommes ou les éléments naturels. Ou à l’occasion de reportages qui nous font vivre les derniers moments d’espèces en voie de disparition. Telle qu’elle nous est le plus souvent présentée, la biodiversité est ainsi la victime innocente de l’espèce humaine qui pille, ravage, détruit les écosystèmes et les ressources naturelles. Du moins, tel est le discours un peu réducteur de nombreuses ONG de protection de la nature, relayé par certains scientifiques acquis à leur cause. Et ce discours n’est pas entièrement faux. Pourtant, dans la vie quotidienne, la diversité biologique ne se résume pas à cette vision manichéenne du monde. Nous entretenons avec elle d’étroites relations faites d’amour mais aussi d’intérêts bien compris, voire d’hostilité déclarée. Car la victime innocente a aussi les moyens de nous nuire et de se défendre ; mais ces autres visages de la biodiversité restent le plus souvent dans l’ombre. Nous allons, dans cet ouvrage, essayer de sortir de la logique « biodiversité victime » et tenter d’ouvrir quelques portes, au risque — assumé — d’aller à l’encontre des idées dominantes. Car cet ouvrage n’est pas un nouveau manuel académique. Il s’agit du regard que je porte, en tant que scientifique, sur une thématique à laquelle j’ai consacré une partie de mon activité professionnelle. -
Climate change, biodiversity and nutritions nexus : evidence and emergency policy and programming opportunities
This paper presents the findings of a desk review conducted by the Food and Agriculture Organization of the United Nations that found that the majority of tools used to study climate change, biodiversity or nutrition focus on only one or two of these domains and very few explicitly address all three. The same goes for policies in the three sectors. It also identified numerous entry points to improve biodiversity and diets as the two levers to improve nutrition and optimize environmental sustainability. Based on these findings, the study makes a number of recommendations for action by governments, academia, civil society, the private sector and international organizations to address these shortcomings. -
Mesure de conservation des sols à l'aide de sacs de sable plus ciment
Le présent manuel a pour but d'exposer une technique permettant de lutter contre la dégradation des sols dans les zones rurales ou elle progresse sous l'effet des actions prédatrices que mènent les paysans dont : le surpâturage, les mauvaises techniques culturales, les cultures excessives etc. -
La production fourragère dans la gestion des ressources naturelles de la région de Maradi (Niger) : Impacts et méthodologies d’évaluation possibles de la Régénération Naturelle Assistée (RNA)
Le présent article tente de développer une méthodologie et de démontrer le potentiel en fourrage ligneux aérien produit dans les parcelles agricoles grâce à la RNA. L’article décrit une méthodologie originale à partir des résultats de recherche sur la RNA et intègre celle-ci dans le bilan fourrager défini par le ministère de l’élevage. La méthodologie développée pourrait mettre en évidence un accroissement des bilans. Toutefois, nombreuses sont les hypothèses qui ont mené à la réalisation de la méthode de travail. Celles-ci mériteraient d’être explorées et confrontées plus amplement aux réalités du terrain afin de les confirmer ou infirmer. -
Projet de renforcement de la résilience par le biais des services BRICKS liés à l’innovation, à la communication et aux connaissances
Cette note, la troisième du genre consacrée à la fixation des dunes , s’inscrit dans le cadre des semaines thématiques initiées par le Projet de renforcement de la résilience par le biais de services liés à l’innovation, à la communication et à la gestion de connaissances (BRICKS) en appui au Programme Sahel et Afrique de l’Ouest (SAWAP) en appui à l’initiative de la Grande muraille verte (GMV). L’objectif du projet est de favoriser la mise à l’échelle des bonnes pratiques de gestion durable des terres en partageant des informations techniques, institutionnelles, économiques et de contraintes pour la mise à l’échelle. -
Le projet majeur africain de la Grande Muraille Verte: concepts et mise en oeuvre
L’initiative Grande Muraille Verte est un projet d’envergure continentale. Elle constitue l’une des réponses de l’Afrique aux défis auxquels elle est confrontée et également une proposition concrète d’actions dans le cadre de l’alliance mondiale contre les changements climatiques. Elle est sous-tendue par des mécanismes de coopération régionale et sous-régionale dans le cadre d’une approche globale concertée. -
Stratégie et plan d'actions de mise en œuvre de l'initiative Grande Muraille Verte au Cameroun
Le présent document de stratégie est une synthèse des consultations avec les acteurs impliqués dans la lutte contre la désertification, les changements climatiques et la conservation de la biodiversité ainsi que des bénéficiaires potentiels. -
Initiative Grande Muraille Verte
Depuis plusieurs décennies, les pays Africains de la zone sahélo-saharienne, dont le Niger, sont confrontés à un déficit pluviométrique persistant combiné aux effets néfastes des actions anthropiques. Cette situation a sérieusement affecté les grands équilibres écologiques de la zone, entraînant ainsi la dégradation des ressources naturelles, la baisse des productions agricoles, pastorales, forestières et halieutiques, toutes choses qui maintiennent les populations dans l’insécurité alimentaire et la pauvreté. -
La Grande Muraille Verte : état de mise en œuvre et perspectives à l'orée 2030
La Grande Muraille Verte est une initiative panafricaine de restauration et de gestion durable des terres dans la région sahélo-saharienne ayant pour objectif de lutter contre la dégradation des terres et la pauvreté. L’idée de la création de l'initiative a été envisagée pour la première fois en 2005 lors de septième session de la conférence des chefs d’état et des gouvernements membres de la CENSAD qui s’est tenue à Ouagadougou les 1 et 2 juin 2005 – par l'ancien président du Nigéria, le chef Olusegun Obasanjo, et a été fortement soutenue par le président du Sénégal, Abdoulaye Wade. En 2007, l'Initiative a pris de l'ampleur lorsque la Déclaration 137 VIII de l'Union Africaine a été adoptée, approuvant la décision sur la mise en œuvre (UA 2007) (ci-après dénommée GMV). -
L'Initiative de la Grande Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel
Dans le cadre de l'IGMVSS, un tiers du territoire nigérien (47 millions d'hectares) englobant trois zones climatiques (sahariennes, sahélo-saharienne et sahéliennes) est concerné par la mise en place de projets de lutte contre la désertification, de conservation de la biodiversité, d'atténuation et d'adaptation au changement climatique. -
Bilan des réalisations 2010-2015 et perspectives
Au Niger, l'initiative Grande Muraille Verte Sahélo-Saharienne vise, à l'horizon 2035, le développement des communautés locales à travers une approche novatrice en inclusive consistant à mettre en synergie les actions de lutte contre la désertification, de conservation de la biodiversité, d’atténuation et d'adaptation au changement climatique d'appui à l’amélioration des systèmes de production agro-sylvo-pastotrales. -
L’Initiative de la Grande muraille verte : Promouvoir des paysages et des moyens de subsistance résilients au Sahel
Il y a plus de dix ans, le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), en étroite collaboration avec la Banque mondiale, a investi dans ce qui est devenu un projet emblématique pour l’Afrique et le monde : l’Initiative « Grande muraille verte » (GGWI) au Sahel. -
La Grande Muraille Verte : Dossier de presse
La Grande Muraille Verte est un mouvement dirigé par l’Afrique lancé en 2007 par les dirigeants des pays Sahéliens, avec une ambition épique de faire croître une merveille du monde naturelle de 8000 km sur toute la largeur de l’Afrique. Dans un contexte post COVID où les pays Sahéliens sont aux prises avec de fortes difficultés en termes de budgets et de financements, cet accélérateur permettra de répondre aux besoins financiers et de dynamiser l’atteinte de ses objectifs. Pour achever la Grande Muraille Verte, on estime qu’un investissement de 33 milliards de dollars américains - provenant de sources privées, nationales et internationales sera nécessaire. -
Relever le défi de la Grande Muraille Verte
Dans les années 1980, les exploitants agricoles du Niger ont commencé
à protéger et gérer les arbres qui se régénéraient spontanément sur leurs
terres. Ils ont ainsi restauré 5 millions d’hectares. Je pense que ce qui a
été fondamental, c’est que les producteurs ont pu voir très rapidement
l’intérêt de ces arbres : tout en protégeant l’environnement, ils leur
permettent d’obtenir rapidement des revenus importants, soit en exploitant
les produits issus des arbres comme la gomme arabique, soit en exploitant le
bois lui-même. Par exemple, les producteurs nigériens ont si bien redensifié leurs forêts qu’ils sont même devenus exportateurs de bois au Nigéria ! -
La Grande Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel : Une mosaïque de pratique durables d'utilisation des terres pour renforcer la résilience locale à la dégradation des terres et aux changement climatiques dans 20 pays
Dans la région sahélo-saharienne la vie de millions de personnes dépend de la productivité des terres dans les zones arides. Cette précieuse ressource naturelle est non seulement à la base de la sécurité alimentaire et de la production agricole, mais elle génère aussi de l’emploi et atténue les crises sociales pour les populations vulnérables les plus pauvres de la région. -
Note d'actualité : la Grande Muraille Verte au Niger
Au Niger, la Grande Muraille Verte vise, à l’horizon 2035, le développement des communautés locales à travers une approche novatrice et inclusive consistant à mettre en synergie les actions de lutte contre la désertification, de conservation de la biodiversité, d’atténuation et d’adaptation au changement climatique d’appui à l’amélioration des systèmes de production agro-sylvo-pastorale. La finalité étant de reverdir le Niger et de contribuer à une sécurité alimentaire durable des populations et du cheptel. -
Cinquième rapport national sur la diversité biologique
Conscient de l’importance et de la perte de la diversité biologique, le Niger a signé et ratifié la Convention sur la Diversité Biologique respectivement le 11 juin 1992 et le 25 juillet 1995. Conformément à l’article 26 de ladite convention et à la décision X/10 de la Conférence des Parties, le Niger a procédé pour une cinquième fois à l’examen périodique de l’état d’application de la Convention dans le but de contribuer à l’évaluation à mi-parcours de la mise en œuvre du Plan stratégique 2011-2020 pour la diversité biologique. Le processus d’élaboration de ce rapport a été fondé sur la participation de tous les acteurs à la recherche d’informations, à l’évaluation et à la validation à travers trois parties. -
Définition et diverses perceptions de la biodiversité
Le terme «biodiversité», contraction de «biologie al diversity», est proposé en 1988 par Wilson (Wilson et Peter, 1 988). Il fait référence à la variété des organismes vivants quelle que soit leur milieu d'origine et prend en compte les diversités intraspécifique, interspécifique et fonctionnelle. Il s'agit d'analyser, à différentes échelles, les relations entre les changements d'origine naturelle ou anthropique de l'environnement et les variations des diversités et d'en comprendre les déterminants écologiques. Il s'agit aussi d'analyser les problèmes de conservation d'espèces rares ou menacées et de proposer des solutions. -
Investir dans la gestion responsable des terres
Ce rapport est établi suivant le format proposé dans le Protocole d’accord. Il fournit des informations sur les activités de gestion durable des terres menées par le FEM dans le cadre de son domaine d’intervention«dégradation des terres », précisément pour lutter contre la désertification et le déboisement, pour la période comprise entre juillet 2011 et juin 2013. Conformément aux dispositions du Protocole d’accord, les activités menées dans les autres domaines d’intervention du FEM et les guichets de financement ayant trait à la gestion durable des terres (GDT) sont également présentés. La période faisant l'objet du présent rapport coïncide avec la deuxième et troisième année complète du cinquième cycle de refinancement de l'institution (FEM-5). -
Évaluation des actions menées au Niger dans le domaine de l'environnement (Reboisement, récupération/ restauration de terre) pendant les vingt dernières années 1984-2002
La présente évaluation tente de faire le bilan des actions réalisées, durant les vingt dernières années et de jeter les bases de réflexions pour des améliorations éventuelles futures à apporter. Elle aura pour repères essentiels les atouts et contraintes de développement, les succès et les échecs des politiques et stratégies menées, ainsi que leur implication sur l’amélioration des conditions de vie des populations et la réduction de la pauvreté. L’étude comporte trois parties, mais le présent document traite de l’évaluation des actions environnementales dans le domaine de reboisement et de la récupération des terres. -
Rapport de synthèse de l'analyse diagnostique transfrontalière : partie nigérienne du Bassin du Lac Tchad
Ce document sur les ressources en eau de la portion nigérienne du bassin du Lac Tchad doit contribuer à l’élaboration de la partie consacrée aux Données de Base dans le Bassin Conventionnel, tel que décrit dans les grandes lignes de l’ADT. L’élaboration de l’ADT est un processus participatif impliquant les acteurs locaux, nationaux et régionaux. Aussi, ce rapport a-t-il servi de base de discussions à l’atelier national ADT/PAS auquel ont pris part les membres du Comité National Inter-Ministériel de Pilotage tenu les 28 et 29 juin 2006. -
Étude complémentaire et d’actualisation pour la caractérisation des sites menacés de dégradation et leurs enjeux environnementaux dans les Sept (7) Pôles de Développement Economique (PDE) du Programme de Développement de l’Agriculture Familiale (ProDAF) dans la région de Tahoua
Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de Développement de l’Agriculture Familiale (ProDAF), le renforcement de la résilience des communautés face au changement climatique constitue une des priorités majeures pour l’atteinte des résultats en matière de développement de l’agriculture familiale. A ce titre, le ProDAF s’est assigné objectif global de contribuer à assurer durablement la sécurité alimentaire des ménages ruraux et au renforcement de leurs capacités de résilience aux crises, tout en inscrivant dans la Stratégie de développement durable et de croissance inclusive (SDDCI).. Le programme vise Spécifiquement à accroitre durablement les productions des petits producteurs agro-sylvo-pastoraux, à améliorer les activités de post-production et de commercialisation des productions des petits producteurs agro-sylvo-pastoraux organisés des régions de Maradi, Tahoua et Zinder. -
Bilan environnemental et social de la mise en œuvre des activités du Projet de Gestion Intégrée des Écosystèmes entre le Niger et le Nigeria de l’antenne du projet de Birni N’Konni dans la région de Tahoua au Niger
Le présent TFE s’est intéressé au bilan environnemental et social du Projet de Gestion Intégrée des Ecosystèmes entre le Niger et le Nigeria de l’antenne du projet de Birni N’Konni dans la région de Tahoua au Niger. La méthodologie appliquée est axée sur la recherche documentaire et à la collecte de données sur le terrain à travers les entretiens et les visites terrains. Le projet a consisté à réhabiliter 120 ha de terres dégradées, à planter 30.000 plants forestiers, à construire 1.200 foyers améliorés, à installer 300 ml de cordons de pierres et à élaborer 3 plans communautaires de base et de gestion de ressources naturelles. A l’issue de la campagne d’entretiens et observations, nous avons démontré la contribution du projet à l’amélioration de conditions de vie dans les villages et la ré-végétalisation de l’environnement de la zone de Birni N’Konni. L’analyse de résultat fait montrer que le projet a enregistré des impacts plus positifs que négatifs (la végétalisation de plateaux ; l’amélioration de condition de vie des bénéficiaires, la réduction de consommation de bois énergie;). Les impacts négatifs sont liés aux activités de faucardages de mares où le résultat enregistré a été non satisfaisant et les personnes blessées identifiées. -
Développement communautaire et gestion des connaissances pour l'initiative Satoyama au Niger
L’objectif principal du programme est de développer une bonne gestion durable de la biodiversité et des activités durables de subsistance avec les communautés locales dans les paysages de production socio-écologique pour maintenir, reconstruire et revitaliser les paysages, en conformité avec les cinq perspectives suivantes de l’Initiative Satoyama à savoir : (i) l’utilisation des ressources dans les limites de la capacité de charge et de la résilience de l’environnement ; (ii) l’utilisation cyclique des ressources naturelles ; (iii) la reconnaissance de la valeur et de l’importance des traditions et des cultures locales ; (iv) le gestion des ressources naturelles par les différentes entités participantes et coopérantes et (v) les contributions aux activités socio-économiques locales. -
La régénération naturelle assistée (RNA) pour lutter contre la désertification
L’avancée du désert depuis les années 70 combinée à la forte croissance démographique (103 habitants au km2 à Aguié et Gazaoua) accentuent la pression foncière. -
Perception Paysanne des Techniques de Conservation des Eaux et des Sols et de Défense et Restauration des sols (CES/DRS) en Afrique de l’Ouest : cas du Burkina Faso et du Niger
L’Afrique sahélienne connait une baisse de la capacité productive de la ressource sol depuis les années 1970. Pour y faire face, des ouvrages de conservation des eaux et des sols et de défense et restauration des sols (CES/DRS), sont diffusés auprès des producteurs. Cette étude vise à déterminer les ouvrages les plus importants en matière de production agricole selon la perception des producteurs. La méthode a consisté à une collecte de données auprès de 194 exploitations agricoles (EA) dont 134 EA au Niger et 60 EA au Burkina Faso, à travers des questionnaires et des entretiens. -
Réserve naturelle national de l'Aïr et du Ténéré
La Réserve Naturelle Nationale de l’Aïr et du Ténéré (RNNAT) de la République du Niger a été inscrite sur la Liste du Patrimoine mondial en 1991, sur la base des critères naturels (vii) (ix) et (x). En 1992, elle est inscrite sur la liste du patrimoine mondial en péril lors de la seizième session du Comité du patrimoine mondial suite à l’éclatement de la rébellion armée dans la région d’Agadez. Du 03 au 12 mai 2005, sur demande de l’Etat Partie Nigérien, une mission de suivi réactif de la RNNAT a été réalisée par l’UICN pour évaluer l’état de conservation de sa valeur universelle exceptionnelle. L’état de mise en œuvre des mesures correctives issues de cette première mission de suivi réactif de 2005 a été analysé par la présente mission. -
Agriculture, développement rural, biodiversité : cadre d'intervention sectoriel
Ce document a pour objectif de présenter les orientations du groupe AFD dans le secteur de l’agriculture, du développement rural et de la biodiversité. Ces orientations s’inscrivent dans la droite ligne de différents engagements internationaux, français et spécifiques à l’AFD décrits plus loin. Elles constituent une déclinaison de la stratégie territoriale et écologique de l’Agence pour les secteurs concernés. Elles sont complétées par plusieurs notes thématiques, notamment sur les forêts et les océans. S’agissant de la biodiversité, ce document traite des interventions de l’AFD directement dédiées à la préservation, la restauration et la gestion des écosystèmes naturels, et décrit les modalités d’intégration des enjeux de biodiversité dans le secteur de l’agriculture et du développement rural. La prise en compte transversale de la biodiversité dans l’ensemble des secteurs d’intervention de l’AFD est abordée dans d’autres documents de référence, et en particulier dans la feuille de route transversale «biodiversité » de l’Agence. -
L’introduction d’acacias australiens pour réhabiliter des écosystèmes dégradés est-elle dépourvue de risques environnementaux ?
L’utilisation d’essences forestières exotiques et plus particulièrement des arbres à croissance rapide (acacias, pins ou eucalyptus) a été fréquemment recommandée pour réhabiliter et restaurer à brève échéance des milieux dégradés suite à des événements naturels ou à des activités anthropiques. L’incidence sur l’environnement de l’introduction de ces espèces, parfois envahissantes, est surtout évaluée pour leur impact sur la biodiversité végétale et les caractéristiques physico-chimiques des sols, mais rarement en ce qui concerne la composition de la microflore. Les micro-organismes, et plus particulièrement les champignons mycorhiziens, jouent un rôle clé vis-à-vis des mécanismes biologiques régissant la fertilité chimique des sols et leur productivité, facteurs de stabilité des écosystèmes terrestres. L’approche retenue a été de décrire l’incidence de l’introduction d’essences exotiques sur les caractéristiques biologiques des sols, ainsi que les conséquences sur la reconstruction d’un couvert végétal composé par des espèces natives du milieu d’origine. -
Rôle des dynamiques démographiques et migratoires sur l'évolution des écosystèmes sahéliens : cas d'un terroir villageois reverdi et non reverdi du département de Mirriah dans la région de Zinder au Niger
Notre projet se propose d’étudier le « Rôle des dynamiques démographiques et migratoires sur l’évolution des écosystèmes sahéliens ». L’étude se déroule dans deux terroirs du département de Mirriah, Région de Zinder au Niger. Il s’agit de : Guluské, terroir villageois considéré comme reverdi, situé dans la commune urbaine de Mirriah. Garin Tsangaya, terroir villageois non reverdi, situé aussi dans la commune rurale de Zermou. Des diagnostics socio-économiques et écologiques ont été effectués sur un échantillon de 30 et 55% d’exploitations respectivement à Guluské et à Garin Tsangaya repartie en quatre groupes : migrants ayant une charrette, migrants n’ayant pas une charrette, non migrants ayant une charrette, non migrant n’ayant pas une charrette. -
Étude de la biodiversité de la réserve naturelle nationale de l’Aïr -Ténéré, du Tadress et du Termit : évaluation de la diversité faunique
Ce document est relatif à l'étude thématique sur l'évaluation de la diversité de la faune sauvage existante dans l’Aïr-Ténéré, le Tadress et le Termit, localisés dans le nord et le nord-est du Niger. -
Élevage bovin et environnement : les chiffres clés
Dans les exploitations d’élevages bovins, les ateliers "végétal" et "animal" sont étroitement liés. Le premier fournit la majorité des fourrages consommés par les animaux (autonomie alimentaire en matière sèche fourrage de 98 %, pour l’ensemble des systèmes bovins nationaux), ainsi qu’une partie non négligeable des aliments concentrés ingérés (autonomie massique de 28 % en moyenne) (source : CIV). L’atelier animal produit des déjections valorisées sur ces surfaces, soit directement sur les prairies lors du pâturage, soit par épandage. Sur l’ensemble des élevages bovins français, plus de 60 % des apports azotés sur les surfaces exploitées sont de nature organique et proviennent majoritairement de l’exploitation elle-même. -
Plan de Gestion des Pestes et des Pesticides (PGPP)
Le Gouvernement de la République du Niger, par le biais du Ministère du Plan, avec l’implication du Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification (MER/LCD) agence d’exécution du Projet, est tenu à préparer un Plan de Gestion des Pestes et des Pesticides (PGPP), qui, comme tous les autres outils de sauvegardes environnementale et sociale, doit comporter des mesures permettant au projet, pendant toute sa durée de vie, de se conforme aux lois et réglementations nationales en vigueur et aux prescriptions des normes environnementales et sociales de la Banque mondiale, en générale, et de la NES 3, en particulier. -
La gestion des déchets solides ménagères à Niamey au Niger : essai pour une stratégie de gestion durable
Après avoir observé le phénomène et analysé le contexte général de la gestion des déchets à Niamey, qui comme dans toutes les villes sahéliennes en Afrique de l’Ouest, constitue une préoccupation majeure pour les responsables de la ville comme pour les citadins, nous avions constaté la cohabitation de deux systèmes de gestion, à savoir : - l’un « moderne » (formel), à l’identique des pays industriellement développés, c’est à dire une collecte fortement mécanisée, réalisée tant bien que mal par la municipalité; - et l’autre « communautaire » qui se définit comme un système pris en charge par les usagers. La singulière mise en évidence de deux systèmes qui cohabitent, met en lumière les problèmes rencontrés dans la maîtrise de la croissance de la ville et surtout des problèmes financiers qu’a connu et que continue de connaître la municipalité. -
Évaluation des besoins en technologies d'atténuation des émissions des gaz à effets de serre
Il est désormais bien établi que les émissions des Gaz à Effet de Serre (GES) provenant des activités humaines sont à l’origine du réchauffement climatique qui affecte l’écosystème planétaire et provoque des variations extrêmes du climat. Les risques du changement climatique représentent ainsi un des plus importants défis du 21ème siècle post-industriel au développement de l’humanité, voire même à l’avenir de la planète. Pour faire face à cette situation, la communauté internationale s’est mobilisée, dès 1992 lors de la conférence de Rio, en adoptant la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), véritable cadre de discussions permanent totalisant 196 parties et auquel 168 pays du monde ont aujourd’hui adhéré. -
Stratégie pour la protection de l’environnement
L'importance de la protection des cultures pour l'atteinte de la sécurité alimentaire au Niger n'est plus à démontrer. Sous la responsabilité de la Direction de la Protection des Végétaux, celle-ci se fait surtout par l'application de produits chimiques. Mal utilisés ces produits peuvent avoir des effets néfastes tant sur la population que sur le milieu naturel. Plusieurs actions visant à protéger l'environnement ou à limiter les effets négatifs liés à la manipulation des pesticides ont été et sont encore menées par les services de la PV du Niger. Les projets Nigéro-Canadien (ACDI) et Nigéro-Allemand (GTZ), USAID-Niger et d'autres bailleurs de fonds y contribuent depuis plusieurs années. Cependant, l'absence d'une ligne directrice dans ce domaine entraîne parfois une mauvaise coordination des efforts et limite la portée de ces actions. C'est dans ce contexte qu'une stratégie pour la protection de l'environnement dans le cadre des activités de protection des végétaux a été élaborée. -
Quelle contribution du Cirad à une Grande Muraille Verte revisitée?
La Grande muraille verte (GMV) est un programme africain d’envergure de lutte contre la dégradation des terres et la désertification lancé en 2007 par l’Union africaine. Le récent bilan de la décennie d’actions 2011-2020 a permis de baliser et cerner de nouvelles approches opérationnelles et axes stratégiques majeurs pour une plus grande efficacité. Il a donné lieu à un Plan d’investissements prioritaires décennal 2021-2030 (PIPD) qui rappelle les approches conceptuelles de l’initiative et identifie de nouvelles priorités. Un « accélérateur de la Grande muraille verte » a été mis en place, chargé de coordonner et soutenir l’initiative. -
Le potentiel inexploité des chaînes de valeur de la Grande Muraille Verte : un programme d'action pour intensifier la restauration des sols au Sahel
Ce rapport vise à fournir les informations nécessaires pour encourager une collaboration multipartite axée sur la restauration responsable des paysages forestiers, et contribuer ainsi au développement des chaînes de valeur agroforestières participant à la vision et aux objectifs de la GMV. L'analyse présentée dans ce rapport montre l'immense potentiel de la restauration des paysages forestiers au Sahel et suggère des pistes d'action pour que le secteur privé s'engage dans le cadre de partenariats multipartites qui feront progresser la réponse collective aux crises environnementales et socio-économiques à venir. -
L'Initiative de la Grande Muraille Verte : améliorer la résilience des moyens de subsistance et des paysages au Sahel
Une vision renouvelée de l’Initiative de la Grande Muraille verte. L’initiative a évolué de sa vision initiale d’un projet de plantation d’arbres vers une approche intégrée de la gestion des ressources naturelles pour transformer les moyens de subsistance et les paysages. -
Villes vertes pour la restauration des écosystèmes de la grande muraille verte (Burkina Faso, Niger, Sénégal)
Le projet Villes Vertes pour la Restauration des Écosystèmes de la Grande Muraille Verte (VIVRE) a pour finalité d’améliorer la résilience climatique et alimentaire des villes secondaires de la Grande Muraille Verte et de réduire leur empreinte environnementale. Le projet vise à l’adoption et la mise en place de politiques locales, au resserrement des liens fonctionnels ville-campagne, à la réalisation d’infrastructures vertes, et à l’émergence d’un entrepreneuriat vert ancré dans son territoire. -
Accompagner les communes à prendre en main la gestion durable des terres dans le cadre de l’Initiative pour une Grande Muraille Verte au Sahara et au Sahel
La gestion durable des terres est donc un enjeu majeur en Afrique sahélienne pour lutter contre la paupérisation et l’abandon des territoires ruraux par leurs habitants. Face à ce défi d’envergure internationale, l’action localisée dans les territoires concernés est indispensable. -
L’appui au développement d’un pastoralisme durable constitue une voie nécessaire de déploiement de la Grande Muraille Verte
Le pastoralisme, mode d’exploitation des ressources naturelles emblématique des zones arides et semi-arides, est mentionné dans la stratégie de la GMV. Cependant, dans les actions qu’elle mène sur le terrain, les communautés pastorales restent insuffisamment prises en compte. Or, le pastoralisme est l’un des modes d’exploitation des ressources naturelles les plus adapté et résilient aux conditions climatiques dans les zones arides et semi-arides, constituant une activité socioculturelle et socio-économique importante et contribuant à l’équilibre des écosystèmes et paysages. -
Restauration des terres arides de l'Afrique
Cette compilation de connaissances sur la restauration des terres arides se concentre sur le Sahel et la Grande Corne de l'Afrique où les niveaux de pauvreté, de dégradation des terres et d'émigration sont très élevés. Elle rassemble 36 contributions, y compris des entretiens avec des experts éminents, et de nombreux exemples de succès et d'espoir. Celles-ci comprennent des analyses à long terme des augmentations remarquables du couvert arboré et des rendements agricoles améliorés sur de vastes zones du Burkina Faso, du Mali, du Niger et du Sénégal qui n'ont jamais été publiées auparavant, des exemples de restauration du paysage en Éthiopie et des expériences connexes du Cameroun, Djibouti, Ghana, Kenya, Somalie, Soudan et Ouganda. -
Cultivons la Grande Muraille Verte
Pour atteindre l'objectif de la Grande Muraille Verte de restaurer 100 millions d'hectares d'ici 2030 (avec seulement 18 millions d'hectares restaurés à ce jour1), les niveaux de restauration doivent passer de 1 à 8 millions d'hectares chaque année… Cette note présente des actions que chaque pays GMV devrait intégrer dans des plans concrets de restauration de terres pour réaliser une forte expansion à partir de 2022. -
La nouvelle Stratégie de la Grande Muraille Verte
L'élaboration de cette nouvelle stratégie et de son plan décennal de mise en œuvre a été précédée d'une analyse FFOM (Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces) détaillée, qui a été partagée avec un grand nombre de parties prenantes afin de recueillir leurs commentaires et leurs contributions. La stratégie définit la mission, la vision, les valeurs et les principes directeurs pour la prochaine décennie (2023-2030). Concernant les valeurs et les principes directeurs, la nouvelle stratégie promeut l’approche axée sur les liens (approche « nexus »). Elle met l'accent sur le lien entre gestion durable des terres, de l’eau et des sols, intégrant la conservation de la biodiversité et la gouvernance à travers les secteurs et les échelles. Cette approche repose sur l'idée que les ressources environnementales sont liées entre elles. -
Présentation du Projet Protection Intégrée des Ressources Agro-sylvo-pastorales dans le département de Tillabéri-Nord
Le Projet Protection des Ressources Agro-Sylvo-Pastorales dans le département de Tillabéri-Nord/PASP, se réfère à un accord Nigero-Allemand de 1980; mais il n'a effectivement démarré qu'en 1986 sous forme de projet d'appui institutionnel aux services techniques dans les quatre (4) arrondissements septentrionaux du département de Tillabéri à savoir: Filingué, Ouallam Téra et Tillabéri courant une superficie d'environ 70.000 Km2 et une population estimée à environ 1.200.000 d'habitants repartie dans 2.899 villages et hameaux. -
Guide d'entretien des bâtiments en construction sans bois : à l'usage des propriétaires et des maçons
L'entretien des bâtiments est une tâche essentielle. Pour les bâtiments en Construction Sans Bois le travail n'est pas compliqué et peu coûteux dans la majorité des cas mais il est important d'intervenir avant que les problèmes n'arrivent ou aussitôt qu'ils apparaissent. -
Manuel de l'auxiliaire de l'environnement
Le «Manuel de l'Auxiliaire d'Environnement» est réalisé par la Direction de l'organisation pastorale (DOP) et plus particulièrement par l'équipe de la Division de l'alimentation, de l'aménagement pastoral et hydraulique (DAAPH) qui a reçu le concours des cadres de la Direction de l'enseignement, de la formation et de la recherche vétérinaire et zootechnique (DEFRVZ) et du Laboratoire de recherche vétérinaire et zootechnique (LRVZ) de Farcha. Ce document didactique est destiné aux auxiliaires d'environnement et leur est remis lors de leur formation initiale . -
Critère de choix et liste indicative des espèces végétales
La Grande Muraille Verte se présente comme un projet majeur Régional dont la particularité est d’unir tous les pays concernés dans un même combat dont l’objectif global est de contribuer à la lutte contre l’avancée du désert et à la mise en valeur des zones saharo-sahéliennes pour une gestion durable des ressources naturelles et la lutte contre la pauvreté. -
Utilisation de guiera segalensis j.f. gmel dans les aménagements anti-erosifs : applications pratiques de l’aptitude au marcottage
Le marcottage de G. senegalensis ne nécessite pas de précautions particulières : pas de substrat particulier, pas d’incision annulaire, pas d’utilisation d’hormones pour activer la rhizogenèse. Il suffit tout simplement d’enterrer les parties jeunes des tiges pour que des racines s’y développent. Deux semaines après l’enterrement suffisent pour observer des racines s’il n’y a pas une poche de sécheresse de plus d’une semaine. -
Etat des lieux des sites récupérés en CES/DRSavec l’appui du Projet « Dosso Ma za’ada » Campagnes 2006-2008 Département de Dosso
Le Projet Appui au Développement Territorial dans le département de Dosso « Dosso Ma Za’ada » a prévu dans le cadre de la mise en œuvre du résultat 3 relatif à l’accès des ruraux aux opportunités de développement, l’appui aux initiatives privées, communautaires et communales pour la restauration et l’amélioration des systèmes de production agro-sylvo-pastorales. A cet effet le projet a planifié la restauration de 1.200 ha de terres dégradées sur les quatre années de la phase du projet soit en moyenne 300 hectares par an. Ainsi, de 2006 à 2008 le projet a récupéré 858 ha de terres dégradées par la confection des ouvrages anti-érosifs divers réalisés en fonction de l’état de dégradation des espaces soumis au traitement. Le traitement biologique des espaces récupérés a nécessité la plantation d’environ 385 863 plants forestiers. -
Situation de référence des sites de suivi des paramètres de l’ensablement et de la dégradation des terres (Végétation herbacées et états de surface) et mise en place du dispositif de suivi de Leptadenia pyrotechnica
Le présent rapport a pour objet de compléter l’état de référence de la végétation initié par la collecte des données sur les herbacées et leur biomasse au niveau des parcelles où les ligneux ont été caractérisés et au niveau des sites de fixation des dunes du secteur environnant d’une part et d’autre part mettre en place un dispositif de suivi de Leptadenia pyrotechnica.
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Mise en œuvre de l'initiative de la Grande Muraille Verte pour le Sahel et le Sahara
L’objectif général de l’Initiative de la Grande Muraille Verte est l’amélioration de la résilience des systèmes humains et naturels des zones sahélo-sahariennes au changement climatique à travers une gestion saine des écosystèmes et une mise en valeur durable des ressources, la protection des patrimoines ruraux matériels et immatériels et l’amélioration des conditions de vie et des moyens d’existence des populations vivant dans ces zones. -
Initiative de la Grande Muraille Verte : réalisations 2011-2017 et défis sur la trajectoire 2030
L’IGMV tire sa substance et sa vision des objectifs des grands enjeux internationaux portés par les Conventions Cadres des Nations Unies sur la Désertification, le Changement climatique et la Diversité biologique et les Objectifs du Développement Durable (ODD), ainsi que l’Agenda 2063 de l’Union Africaine. Elle est en cohérence avec les initiatives et politiques régionales, sous régionales, nationales et locales en la matière et intègre les réalités sociologiques et anthropologiques, les besoins socio-économiques de base des Communautés et populations locales ainsi que les potentialités économiques des terroirs.
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Comment l'Intelligence Artificielle transforme l'Agriculture
En 34 ans de publication, Spore s’est installée dans le paysage agricole comme une référence au service d’une transformation durable. Dans ce dernier article Tendances, nous revenons sur l’héritage légué par le magazine phare du CTA et son évolution d’un simple bulletin technique à une publication exhaustive en ligne et sur papier. -
Gestion de la biodiversité
Etymologiquement, le mot biodiversité est composé du préfixe « Bio » qui signifie la vie et du suffixe « diversité » qui désigne la variété. La biodiversité ou la diversité biologique est donc la variété incroyable des êtres vivants dans la nature et comment ils interagissent les uns avec les autres (Ainsworth et al, 2013). En d’autres termes, la biodiversité est la variabilité des organismes vivants et des complexes écologiques dont ils font partie, y compris la diversité au sein des espèces (diversité génétique), entre espèces (diversité spécifique) et des écosystèmes (diversité des milieux).