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Note de Présentation de l'Equipe d'Arrondissement, PGRN/Say : 7èm édition conjointe de supervision Gouvernement du Niger, Banque Mondaile
L'arrondissement de Say est une zone agricole qui connait de forte pression démographique due l'affluence des populations qui sont à la recherche des meilleures terres de cultures. Ce peuplement inquiète les populations autochtones qui souvent vendent leur terre sans informer les populations allochtones qui les mettent en valeur. Ceci est l'une des causes principales de la baisse drastique de la fertilité des sols dans l'arrondissement. -
Note d'actualité : la Grande Muraille Verte au Niger
Au Niger, la Grande Muraille Verte vise, à l’horizon 2035, le développement des communautés locales à travers une approche novatrice et inclusive consistant à mettre en synergie les actions de lutte contre la désertification, de conservation de la biodiversité, d’atténuation et d’adaptation au changement climatique d’appui à l’amélioration des systèmes de production agro-sylvo-pastorale. La finalité étant de reverdir le Niger et de contribuer à une sécurité alimentaire durable des populations et du cheptel. -
Le développement communautaire un concept, une histoire, des valeurs
Dans le champ du travail social actuel, le développement communautaire apparaît comme une méthodologie de plus en plus plébiscitée, sinon par les travailleurs sociaux eux-mêmes, en tout cas par les mandataires politiques, régionaux pour la plupart, qui proposent depuis dix à quinze ans des programmes de développement en tout genre. Mais que recouvre donc ce concept, souvent présenté comme novateur ? A quelles réalités renvoie t-il ? Quels sont ses enjeux idéologiques, politiques, institutionnels, organisationnels, éthiques… ? C’est à l’exploration de ces questions que se propose, modestement, de contribuer cet article. -
La régénération naturelle assistée (RNA) pour lutter contre la désertification
L’avancée du désert depuis les années 70 combinée à la forte croissance démographique (103 habitants au km2 à Aguié et Gazaoua) accentuent la pression foncière. -
L’introduction d’acacias australiens pour réhabiliter des écosystèmes dégradés est-elle dépourvue de risques environnementaux ?
L’utilisation d’essences forestières exotiques et plus particulièrement des arbres à croissance rapide (acacias, pins ou eucalyptus) a été fréquemment recommandée pour réhabiliter et restaurer à brève échéance des milieux dégradés suite à des événements naturels ou à des activités anthropiques. L’incidence sur l’environnement de l’introduction de ces espèces, parfois envahissantes, est surtout évaluée pour leur impact sur la biodiversité végétale et les caractéristiques physico-chimiques des sols, mais rarement en ce qui concerne la composition de la microflore. Les micro-organismes, et plus particulièrement les champignons mycorhiziens, jouent un rôle clé vis-à-vis des mécanismes biologiques régissant la fertilité chimique des sols et leur productivité, facteurs de stabilité des écosystèmes terrestres. L’approche retenue a été de décrire l’incidence de l’introduction d’essences exotiques sur les caractéristiques biologiques des sols, ainsi que les conséquences sur la reconstruction d’un couvert végétal composé par des espèces natives du milieu d’origine. -
Élevage bovin et environnement : les chiffres clés
Dans les exploitations d’élevages bovins, les ateliers "végétal" et "animal" sont étroitement liés. Le premier fournit la majorité des fourrages consommés par les animaux (autonomie alimentaire en matière sèche fourrage de 98 %, pour l’ensemble des systèmes bovins nationaux), ainsi qu’une partie non négligeable des aliments concentrés ingérés (autonomie massique de 28 % en moyenne) (source : CIV). L’atelier animal produit des déjections valorisées sur ces surfaces, soit directement sur les prairies lors du pâturage, soit par épandage. Sur l’ensemble des élevages bovins français, plus de 60 % des apports azotés sur les surfaces exploitées sont de nature organique et proviennent majoritairement de l’exploitation elle-même. -
Aménagement villageois des brousses tachetées au Niger
Après avoir décrit dans une première partie B.F.T. n° 242, le fonctionnement de l'écosystème brousse tachetée et le milieu socio-économique de la région de Tientergou au Niger, les auteurs présentent ici les méthodes de gestion sylvopastorales élaborées conjointement avec les villageois et les mesures institutionnelles, législatives et fiscales qui les accompagnent.