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Les haies vives au Sahel Etat des connaissances et recommandations pour la recherche et le développement
Ce rapport résume l’état actuel des connaissances et les recommandations pour la recherche et le développement des haies vives. Les avis exprimés dans cette publication sont ceux des auteurs et non pas forcément ceux de l’ICRAF ou du Centre de recherche pour le développement international (CRDI). Les appellations employées dans la publication et la présentation des données qui y figurent n’impliquent, de la part de l’ICRAF ou du CRDI aucune prise de position quant au statut juridique des pays, territoires, villes ou zones, ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites. Si des spécialités commerciales sont nommées, cela ne signifie ni préférence, ni discrimination de la part de l’ICRAF ou du CRDI à l’égard de certains produits. -
Rapport de formation sur "l'apport de l'agroforesterie dans l'agroécologie : cas des arbres fertilitaires"
Présentation illustrée d'une séance de formation dédiée à l'utilisation des arbres fertilitaires en agroécologie -
Rapport de la formation sur « l’apport de l’agroforesterie dans l’agroécologie : cas des arbres fertilitaires
Du 16 au 19 juin 2015, le Conseil National de l’Agriculture Biologique du Burkina Faso (CNABio) a organisé un atelier de formation à l’intention de ses membres à Koudougou, capitale de la région du Centre - ouest. Le thème principal de cette formation portait sur « l’apport de l’agroforesterie dans l’agro-écologie », mais l’atelier a aussi été l’occasion de renforcer les connaissances des participants sur les techniques de réalisation du Zaï, des demi-lunes et du cordon pierreux.
Cette formation s’insère parmi les multiples actions que le CNABio conduit depuis sa création pour développer et accroitre les performances de l’agriculture biologie au Burkina. Elle visait à renforcement les capacités des membres sur l’agroforesterie et plus particulièrement l’utilisation et la gestion des arbres fetilitaires dans des champs agro-forestiers. -
Agroforesterie précoloniale et ses implications pour le présent : Le cas du sultanat de Damagaram
Cette étude de cas présente un système précolonial d'agroforesterie basé sur la protection d'un certain nombre d'essences utiles parmi lesquelles Acacia albida était le plus important. " s'agit du sultanat de Damagaram au XIXe siècle qui occupait la partie centrale et Ouest de l'actuel département de Zinder au Niger.Le contrôle des Talakawa, ses sujets, a été effectué à travers une administration de plus en plus bureaucratique de laquelle est stipulée la fameuse loi, "quiconque coupe un arbre [protégé] coupe sa tête". Cette loi, accompagnée par la diffusion des grains de gao a réussi à faire asseoir des parcs agroforestiers dominés par cette espèce. De nombreux parcs persistent de nos jours bien que cet ancien système répressif disparut pendant la période coloniale. En essayant de tirer une conclusion de cet exemple historique. -
Conférence internationale de l'AFD sur le développement 12èm édition
La politique forestière développée au Niger du début des années 1930 à 1990 a été marquée par le rôle prééminent de l’État colonial puis du Niger indépendant. A la fin des années 1980, il a été décidé d’associer, après près de 70 ans d’exclusion, les populations riveraines des massifs forestier d’aborder prioritairement la question de l’approvisionnement en bois de feu des centres urbains par l’aménagement forestier communautaire et de mettre en œuvre la Stratégie Énergie Domestique, nouvelle politique forestière bois-énergie. Cette politique était soutenue et initiée par la mise en place d’un cadre légal (le décret 92-037) qui réformait la règlementation forestière et fiscale en donnant la possibilité aux populations rurales de percevoir des taxes sur le commerce du bois-énergie à la source et autorisait la création de marchés ruraux de bois, lieux villageois de vente aux commerçants-transporteurs. L’enjeu était de permettre une réelle appropriation des ressources par les populations riveraines et d’assurer un transfert financier de l’aval (les bûcherons urbains) vers l’amont des filières (les bûcherons de ces marchés ruraux). -
Gestion des forêts naturelles et approvisionnement durable en bois-énergie des villes du Sahel
Depuis une trentaine d’années, l’accroissement démographique des villes de Bamako au Mali, de Ouagadougou au Burkina Faso, et de Niamey au Niger accompagnée de la dégradation concomitante des formations forestières périurbaines dans un contexte de pauvreté des populations rurales mais aussi urbaines, impose les conditions d’une meilleure organisation de leur approvisionnement en bois énergie. La production de bois-énergie pour l’approvisionnement des centres urbains et ruraux et les défrichements agricoles font partie des principaux facteurs de dégradation des forêts qui entrainent la réduction de la capacité de stockage du carbone des formations forestières et donc d’absorption des gaz à effet de serre. Le bois énergie est en effet le principal combustible utilisé par plus de 90% des ménages comme essentielle source d’énergie. Les projections montrent que l’usage du bois-énergie continuera d’être dominant, mais devrait être concurrencé en milieu urbain par celui du gaz de pétrole liquéfié (GPL) et des autres combustibles dits « modernes ». Le bois de feu restera le combustible le plus utilisé en milieu rural pendant encore de nombreuses années, avec une forte progression de l’usage du charbon de bois. -
Stratégie et Plan d’Actions de Promotion des Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL) au Niger
Aujourd’hui encore, l’économie de notre pays est essentiellement basée sur le secteur primaire notamment le secteur rural. Toutefois, les activités productives sont mises à rudes épreuves par les sécheresses récurrentes, la désertification, les aléas climatiques, la pression démographique et le niveau élevé de la pauvreté des populations. Ces phénomènes, tout en accentuant l’aridité du climat, accélèrent la dégradation des ressources naturelles en général et forestières en particulier. Cependant, malgré le potentiel limité, les ressources forestières notamment celles fournissant les Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL) jouent un rôle stratégique pour les populations qui en tirent un complément alimentaire, des médicaments, du fourrage pour le cheptel. Ces PFNL, même menacés contribuent à la conservation de la diversité biologique, à la lutte contre la désertification, à la résilience des populations faces aux effets néfastes des changements climatiques, à la création d’emplois, à l’accroissement des revenus des ménages et au Produit Intérieur Brut (PIB) national.Mais, en l’absence d’une politique clairement définie en matière de promotion des produits forestiers non ligneux au Niger, toutes ces ressources forestières pourvoyeuses des PFNL seront menacées de disparition. -
Programme national des énergies domestiques du Niger
Le Programme National des Énergies Domestiques du Niger s’inscrit dans le cadre régional et international des politiques pour l’accès aux énergies de cuisson propres soutenues par Global Alliance for Clean Cookstove, le Livre Blanc Régional de l’Accès de la CEDEA/UEMOA et les politiques régionales de la CEDEAO pour les Energies renouvelables et l’Efficacité Énergétique. Cette étude est financée par la Banque Mondiale. -
Rapport de la formation sur la transformation du jujube (Zyziphus mauritiana)
Le jujubier ou Ziziphus mauritiana est un arbre fruitier de la famille des Rhammnaceae qui pousse dans des sols fertiles ou assez pauvres et même aride. Le jujubier commence à produire la quatrième année après son semis. Les noyaux contiennent 50 % d’huile utilisée dans l’industrie pharmaceutique, en cosmétologie et comme lubrifiant pour les moteurs soumis à haute pression. Dans la pharmacopée africaine, le fruit est recommandé pour le traitement des affections inflammatoires de la gorge, des voies respiratoires, urinaires, il est également utilisé contre la constipation et le diabète. Des recherches sont effectuées en Asie sur ses propriétés tranquillisantes et antalgiques, anti- inflammatoires et broncho-dilatatrices. -
Investir dans la gestion durable des terres au Niger pour un développement économique effectif
Le présent rapport est rédigé dans le cadre d’un tel processus national. Il vise à fournir aux décideurs politiques et aux administrateurs des informations scientifiques sur les conséquences économiques de la dégradation des terres et les voies alternatives pour réaliser une croissance économique en milieu rural. -
Volet recherche d’accompagnement du Projet d'Aménagement des Forets Naturelles (P.A.F.N)
Les objectifs principaux attendus de ce volet de recherche d'accompagnement sont principalement d'engager et/ou de réaliser un certain nombre d'activités de recherche développement pour soutenir l'atteinte des objectifs stratégiques du projet. Pour cette raison, il est adopté l'option unique de ne conduire que des recherches développement originales de courte durée (maximum 2 à 3 ans), permettant de compléter et/ou de valid.er certains résultats et acquis scientifiques déjà existants à I'INRAN, à l'Université de Niamey, à I'IRD, à I'ICRISAT et/ou dans le cadre des projets tels que PUSF. Energie Il etc. A la suite d'une analyse concertée lors de huit (8) réunions entre les directions scientifique et administrative de I'INRAN, les chercheurs impliqués, l'assistance technique nationale et internationale du PAFN, les représentants de la Direction de l'Environnement et ceux du PAFN, cinq (5) axes prioritaires de recherche et onze (11) activités de recherche d'accompagnement ci-dessous sont retenues. Ces activités correspondent par ailleurs à des critères de sélection proposés par le rapport du Pr Ambouta Karimou dans le cadre de l'assistance technique nationale au PAFN : (1) obtention de connaissances conditionnant les actions du PAFN pour atteindre ses objectifs opérationnels ; (2) informations disponibles trop fragmentaires ou insuffisantes ; (3) premiers résultats disponibles avant 2006.