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Formation de l'éleveur-pasteur - "vulgarisateur en santé et productions animales" - Projet pédagogique 3 : Règlement de la transhumance- VSPA niveau 1 - Livret de l’apprenant
Ce programme de formation a été élaboré par l'Association pour la Promotion de l'Elevage au Sahel et en Savane (APESS) dans le cadre de son Programme Education et Formation des Populations Pastorales (PREPP) en zones transfrontalières. Ce document de soutien pédagogique à la mise en œuvre du processus de Développement des Compétences Techniques et Professionnelles (DCTP) est la résultante d'un partenariat dynamique avec des structures techniques déconcentrées des Etats, les Opérateurs en éducation et formation et les personnes ressources aux compétences variées.
Module 1.5 : les maladies réglementées par la Transhumance - Au cours de la transhumance, l’éleveur-pasteur sera confronté à des contraintes/problèmes plus ou moins différent-e-s selon les administrations et les populations auxquelles il doit faire face. Parmi ces problèmes, on relève la non maîtrise de certaines pathologies réglementées par les textes sur la transhumance (animaux parfois non vaccinés et non déparasités avant le départ en transhumance). L’objectif des exercices qui suivent est donc d’apporter aux apprenants des connaissances pour reconnaître les maladies réglementées par la transhumance à travers leurs symptômes et proposer, en collaboration avec les techniciens, une lutte efficace contre ces dernières. On peut les diviser en deux groupes dont les maladies virales et les maladies bactériennes. Module 1.6 : le protocole sanitaire - Les mouvements incontrôlés du bétail et de la transhumance sont parfois source de nombreux problèmes d'ordre sanitaire, social, juridique, environnemental, économique et politique. Ceux-ci ont nécessité la mise en place de règlements, d’organismes de suivi de ces règlements au sein de chaque pays et dans l’espace CEDEAO. -
Formation de l'éleveur-pasteur - "vulgarisateur en santé et productions animales" - Projet pédagogique 3 : Règlementation de la transhumance - VSPA niveau 2 - Livret de l’apprenant
Ce programme de formation a été élaboré par l'Association pour la Promotion de l'Elevage au Sahel et en Savane (APESS) dans le cadre de son Programme Education et Formation des Populations Pastorales (PREPP) en zones transfrontalières. Ce document de soutien pédagogique à la mise en œuvre du processus de Développement des Compétences Techniques et Professionnelles (DCTP) est la résultante d'un partenariat dynamique avec des structures techniques déconcentrées des Etats, les Opérateurs en éducation et formation et les personnes ressources aux compétences variées.
Module 3.1 : maladies réglementées par la transhumance - Ce deuxième niveau de formation qui vise le renforcement des connaissances et compétences de ces apprenants sur les maladies réglementées par la transhumance est axé sur leurs modes de transmission, de contamination et de propagation, sur la prophylaxie médicale de chacune d’elles et sur leurs conséquences négatives.
Module 3.2 : prévention et gestion des conflits - L’objectif des exercices qui suivent est donc d’apporter aux apprenants des connaissances leur permettant de définir un conflit, d’expliquer ses différentes phases et ses principales causes. Ils pourront également expliquer les mécanismes de prévention et de résolution d’un conflit. -
Analyse des conflits liés à la transhumance dans la région de Diffa
Située dans la partie orientale de la République du Niger, la région de Diffa est constituée d’une très vaste étendue semi-aride dont les potentialités sont valorisées en majeure partie par des systèmes agraires composites qui coexistent dans l’espace. Pendant longtemps, le fonctionnement de ces systèmes a reposé sur la valorisation de la complémentarité entre les zones pastorales, agropastorales et agricoles. L’abondance relative des ressources pastorales, qui permettait d’assurer correctement l’alimentation du bétail dans les années 1960, a fait place, au cours de la période récente, à des campagnes pastorales de plus en plus aléatoires. Actuellement, on constate un accroissement de la vulnérabilité des systèmes d’élevage pastoral qui résulte des effets combinés de deux facteurs principaux, à savoir: (i) le grignotage des terres des parcours, qui sont progressivement annexées par les champs; et (ii) le surpâturage qui entraîne une régression de la diversité floristique et un appauvrissement des pâturages. Par conséquent, les équilibres anciens entre les activités agricoles et pastorales sont bouleversés par de nouvelles concurrences pour l’accès aux ressources naturelles qui s’expriment de manière accrue entre les agriculteurs et les éleveurs, mais aussi entre les éleveurs autochtones et les pasteurs transhumants.
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L’impact de la crise du Covid-19 sur les communautés pastorales
Une vulnérabilité aggravée dans un contexte de crises multiples
Dans le souci d’endiguer la pandémie, les gouvernements de la plupart des pays de la région ont adopté des plans de riposte. Bien qu’étant justifiées par des impératifs sanitaires, les mesures publiques de confinement total ou partiel, ainsi que les décisions de restriction des déplacements et de fermetures des marchés ont entraîné des impacts socio-économiques importants qui ont affecté les conditions de vies des communautés pastorales et agropastorales, ainsi que les activités d’élevage. -
Historique de l'itinéraire de la mobilité du groupe d'éleveurs transhumants WodaaBe Suudu Suka'el de la commune de Tanout (Damergou) région de Zinder
Cette étude évoque à partir du 20e siècle, l’histoire empirique d’un groupe de Wodaabe Suudu Suka’el. Elle se situe dans le cadre global des événements ayant marqué le Damergou entre autres le déclin de la suprématie des Touaregs, la conquête coloniale et les différentes crises ayant marquées la zone. Plus spécifiquement, le travail retrace les différentes mutations des formes de mobilité pastorale des Suudu Suka’el marquées par des périodes fastes (période coloniale et post indépendance), période de rupture (mauvaises années de sécheresse), les changements plus récents (sécheresse de 1984) et la décentralisation en cours. Cette histoire pose aussi des grandes questions sur l’avenir du système pastoral du groupe dans son identité pastorale au milieu des autres systèmes avec qui le groupe est appelé à évoluer. -
Concertation de haut niveau sur la dynamisation du cadre de concertation : Maradi (Niger) et Katsina (Nigeria) pour la sécurisation de la transhumance et la mobilité transfrontalière du cheptel
A l’initiative conjointe de la CEDEAO, du CILSS, du Gouvernement du Niger, du RBM, du Gouvernorat de Maradi, et de l’Etat fédéré de KATSINA a été organisée le samedi 14 mai 2022 une concertation de haut niveau sur la dynamisation du Cadre de concertation Maradi - Katsina pour la sécurisation de la transhumance et la mobilité transfrontalière du cheptel entre le Niger et le Nigeria. -
Entendre la voix des éleveurs en Afrique de l'Ouest : quel avenir pour le pastoralisme face à l'insécurité et ses impacts?
La voix des éleveurs pasteurs au Sahel et en Afrique de l'Ouest est souvent oubliés alors qu'ils sont parmi les plus exposés au contexte actuel d'insécurité en raison de leurs mobilité. Sur la base du recueil de la perception de 1898 acteurs dont près de 1700 éleveurs issus de 7 pays et 23 régions administratives du Sahel Central (Mali, Burkina-Faso, Niger) et de son voisinage immédiat (Cote d'Ivoire, Bénin, Togo, Nigeria), le Réseau Billital Maroobé (RBM) a souhaité analysé comment les éleveurs vivent cette insécurité, dont dont la grande majorité en sont les victimes mais dont une minorité s'est engagée au sein des mouvements armés et en sont donc devenus des acteurs. -
Comment mieux contribuer à la cohésion sociale et à la paix à l’intérieur des projets comme PAS2P ?
Ce guide a pour point de départ ; les retours de pratiques des professionnels impliqués sur le terrain dans le projet PAS2P, via une série d’entretiens individuels et l’analyse documentaire ; les réflexes de gestion de projet sensible au conflit tels que pratiqués par l’auteur (théorie et pratique). -
État des lieux et capitalisation des outils de ciblage basés sur la vulnérabilité pastorale
L’objectif général de la capitalisation est d’identifier, d’expliciter et d’analyser le savoir acquis par les organisations membres du RBM dans les domaines de l’élaboration et l’application de mécanismes appropriés de ciblage des éleveurs vulnérables dans la gestion des crises pastorales. La finalité poursuivie est de faire en sorte que les connaissances et le savoir-faire acquis par les membres du RBM puissent être utilisés par divers acteurs, organisations et institutions, afin de garantir un soutien plus efficace à la résilience des communautés pastorales. -
Entendre la voix des éleveurs au Sahel et en Afrique de l'Ouest : quel avenir pour le pastoralisme face à l'insécurité et ses impacts ? (rapport de synthèse)
L'insécurité actuelle ne peut etre détachée du contexte qui la nourrit. Elle est l'expression d'une crise globale de la gouvernance des espaces ruraux sahéliens et ouest-africains, qui se manifeste en partie par une crise du pastoralisme sur laquelle s'attarde cette étude. La crise du pastoralisme qui se cristallise autours d'une mobilité entravée, offre aujourd'hui un terreau nouveau sur lequel les groupes armés prospèrent en recrutant des éleveurs pasteurs à qui ils promettent de réparer les injustices multiformes qu'ils subissent. -
Mécanisme de gestion des plaintes : plan de communication et de formation pour le projet d'Appui au Pastoralisme au Sahel, PHASE II (P173197)
Le présent plan de communication, qui ressort les principales lignes directrices pour diffuser les informations et actions effectives à réaliser dans le cadre de l’opérationnalisation du Mécanisme de Gestion des Plaintes du Projet, a été élaboré pour se conformer aux dispositions du PEES. Ce document est dynamique et pourra par conséquent être mis à jour si nécessaire selon les besoins. -
Capitalisation de la recherche action MMD en milieu pastoral
Le système MMD consiste en une tontine « modernisée ». Le groupe peut comprendre jusqu’à 40 femmes, qui, à travers les cotisations périodiques (hebdomadaire, bi hebdomadaire, mensuelle), parviennent à constituer des fonds considérables. Les cotisations varient entre 25Fcfa et 1.000Fcfa selon les groupements et la capacité à épargner. Certains groupements permettent à leurs membres de verser deux fois le montant fixé par le groupe et de bénéficier alors de « deux quote-parts » dans l’épargne. -
Étude sur la transhumance au Sahel : dix constats sur la mobilité du bétail en Afrique de l'Ouest
L’étude s’est intéressée à trois transhumances de saison sèche, celles de 2014-2015, de 2015-2016 et de 2016-2017. À chaque fois, les enquêtes ont été conduites environ 6 semaines après le retour des familles dans leur terroir d’attache. La première enquête a porté sur 386 ménages répartis entre le nord du Sénégal (70) le sud de la Mauritanie (70), le nord et l’est du Burkina (70), l’ouest du Niger (71), le nord et l’ouest du Mali (105). Au total, 1 300 hommes, 450 femmes et 670 enfants sont partis avec près de 40 000 bovins, 47 000 ovins et 16 000 caprins. Cette enquête a permis d’identifier une soixantaine de familles en situation de précarité. C’est sur elles que l’étude s’est ensuite intéressée en priorité au cours des deux années suivantes1. -
Analyse de trajectoires de trois familles de pasteurs dans le Nord de Dakoro
L'objectif de cet article est d'analyser les trajectoires de trois familles de pasteurs dans le nord de Dakoro en lien avec les grandes sécheresses. -
Système pastoral et fonctionnement des unités de production chez les Wodaabé Suudu Suka'el de Tanout
L’objectif de ce travail est d’analyser l’organisation sociale de la mobilité des Wodaabe Suudu suka’el à travers le fonctionnement des campements. Nous nous sommes interrogés sur les stratégies développées par ce groupe pour sécuriser son mode de vie face au changement climatique dans un nouveau contexte de décentralisation. -
Transhumance et questions d'accès aux points d'eau pastoraux dans la région de Zinder (Niger)
L'objectif de ce travail est d'analyser les principes régissants l'accès aux points d'eau pastoraux dans les différentes zones agro-écologiques complémentaires à travers une description fine de principaux flux de transhumants qui parcourent la région. -
Rapport sur l'état des lieux des cadres de concertation transfrontaliers sur la transhumance dans les pays d'intervention du PRAPS
La mobilité pastorale transfrontalière constitue une stratégie très importante de production animale et de mise en marché du bétail en Afrique de l'Ouest et du Centre. Dans le même temps, elle est une source des conflits entre les éleveurs transhumants et les autres usagers des ressources naturelles, notamment les agriculteurs des pays côtiers. De plus en plus, les mouvements de transhumance sont marqués par de graves incidents dans les zones de transit et d’accueil, à cause de plusieurs facteurs qui concernent notamment : (i) le non-respect par les transhumants de la législation en vigueur dans les pays d’accueil ; (ii) les dégâts causés par les animaux sur les cultures et les récoles agricoles ; (iii) la pénétration des troupeaux transhumants dans les aires protégées ; (iv) l'extension du processus de colonisation agricole des espaces sylvo-pastoraux qui constituent les zones de repli pour le bétail ; (v) la restriction des possibilités offertes aux transhumants en matière de vaine pâture ; (vi) l'exacerbation de la compétition pour l’accès à l’eau ; et (vii) la faiblesse des relations sociales entre les transhumants sahéliens et les agriculteurs autochtones dans certaines zones. -
Assurance du bétail pour la prévention et la relance au sortir des crises pastorales
Au milieu des années 2000, le Gouvernement de Mongolie en mis en place, en partenariat avec la Banque Mondiale, un outil assurantiel pour le bétail pour limiter l'impact d’événements climatiques extrêmes répétés (liés au froid). -
La circulation des animaux
Le bétail peut circuler toute l’année (y compris pendant la saison des pluies), sur tout le territoire nigérien, en empruntant les pistes de transhumance, les couloirs de passage et les aires de pâturage. Les pistes de transhumance, couloirs de passage et aires de pâturage sont classés dans le domaine public de L’État et doivent être inventoriés par les Commissions foncières. Les éleveurs bénéficient en commun de leur usage. Il est interdit d’occuper les espaces pastoraux. L’occupation ou l’empiètement sur ces espaces peut être puni d’un emprisonnement de 15 jours à 3 ans et/ou d’une amende de 10 000 FCFA à 100 000 FCFA. -
Concertations transfrontalières pour une transhumance apaisée : l'expérience réussie de la région de Dosso au Niger et du département d'Alibori au Bénin
La transhumance est un mouvement saisonnier et parfois annuel d’éleveurs avec leurs bétails à la recherche du pâturage (Encadré 1). Elle est caractéristique des systèmes pastoraux sahéliens dont la finalité est de sécuriser le bétail face à la variabilité des ressources pastorales (eau, pâturage). L’origine de la transhumance remonterait aux pratiques séculaires d’élevage mobile qui se sont avérées efficaces jusqu’à nos jours en combinant les 3 dimensions : spatiale, socioculturelle et économique. Dans la conception de l’éleveur pastoral, les frontières artificielles des États constituent de véritables obstacles à la liberté de mobilité acquise il y a fort longtemps.