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25 ans de réhabilitation et de conservation des sols au Sahel
Les gouvernements allemand et nigérien font partie des pays signataires de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CLD) qui engage les pays membres à « lutter contre la désertification et à atténuer les effets de la sécheresse dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification en particulier en Afrique ». Ainsi, les gouvernements du Niger et de l’Allemagne ont initié, depuis le début des années 1980, des actions de lutte contre la dégradation des terres et des ressources naturelles notamment dans les régions de Tillabéri-Nord et de Tahoua. Le Projet de développement rural de Tahoua (PDRT) a démarré en 1985 et en 1986, le Projet de protection intégrée des ressources agro-sylvo-pastorales (PASP) a lancé sa phase pilote dans la région de Tillabéri Nord. À partir de 2004 jusqu’à fin 2011, les actions des deux projets initiaux se sont poursuivies dans le cadre du Programme de lutte contre la pauvreté en milieu rural (LUCOP). Financés sur des fonds du ministère allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ), ces actions ont été réalisées par la Coopération technique (GIZ), la Coopération financière (KfW) et le Service Allemand de Développement (DED). En partie, les travaux se poursuivent actuellement. -
Bandes antiérosives végétalisées dans un champ agroforestier
Note issue de 2 documents réalisés par l’APAF-Sénégal sur la restauration des sols -
Etude sur les aménagements hydro-agricoles, les sites de culture de contre-saison et les terres restaurées
Cette étude décrit le cadre de mise en valeur des aménagements hydroagricoles pour le maraîchage de contre-saison -
Mesure de conservation des sols à l'aide de sacs de sable plus ciment
Le présent manuel a pour but d'exposer une technique permettant de lutter contre la dégradation des sols dans les zones rurales ou elle progresse sous l'effet des actions prédatrices que mènent les paysans dont : le surpâturage, les mauvaises techniques culturales, les cultures excessives etc. -
Évolution de la végétation spontanée sur plateaux latéritiques traités par des travaux anti-érosifs dans le département de Dosso (Niger)
Les sols très superficiels des plateaux latéritiques du Niger occidental sont très sensibles à l'érosion, dès que la couverture végétale, en général contractée disparait pour des raisons climatiques ou anthropiques. Dans certains villages, les paysans mettent en application des techniques de récupération des glacis dénudés. -
Appui portant sur la capitalisation des pratiques de gestion durable des terres au Niger (CAPGDT)
Les discussions avec les différentes directions et services spécialisés des structures visitées (voir liste des structures et personnes rencontrées en annexe 1), lors de la mission du 26 mai au 8 juin 2019 à Niamey des experts base de données et système d'information géographique (SIG) (M. GARBA, Assoumane et M. CAPOCHICHI Alexis), ont permis d’identifier les divers systèmes de bases de données et SIG relatifs aux initiatives de gestion durable des terre (GDT) existants ou les applications /données spécifiques au sein de ces structures.Le recensement (non exhaustif, étant donné le peu de temps disponible) a permis de faire apparaitre, très tôt, l’existence de quelques bases de données sectorielles non opérationnelles et le manque de SIG spécialement
dédié à la GDT. -
Impacts des banquettes et demi-lunes forestières sur les caractéristiques physico-chimiques du sol et la diversité végétale spontanée dans l’Ouest nigérien
Les techniques de banquettes et demi-lunes forestières associées aux plantations d’espèces ligneuses sont couramment utilisées au Niger pour restaurer les terres dégradées. Pour évaluer les impacts de ces ouvrages antiérosifs sur les caractéristiques physico-chimiques du sol et la diversité végétale, une étude expérimentale a été conduite dans la commune rurale de Simiri sur un site de plateau aménagé avec des banquettes forestières et un site de glacis avec des demi-lunes forestières. Une zone témoin non aménagée a été considérée pour chaque site en restauration. L’humidité du sol au niveau des ouvrages a été régulièrement enregistrée durant 30 mois. Des échantillons de sols sous houppier des plants plantés ont été prélevés puis analysés au laboratoire. Un inventaire floristique des espèces spontanées a été réalisé sur les sites en restauration et les zones témoins. Enfin, la biomasse herbacée a été évaluée. Il ressort de cette expérimentation que les banquettes et demi-lunes forestières améliorent significativement l’humidité et la texture du sol ainsi que le carbone organique sous houppier des plants plantés. Ces conditions ont permis le développement d’une diversité végétale spontanée. Ces résultats mettent en évidence l’efficacité des banquettes et demi-lunes forestières dans la restauration des terres dégradées de plateaux et de glacis. -
Impacts d’une technique de restauration de terre
dégradée sur la survie et la croissance des plants de
quatre espèces de Combretaceae en zone Sahélienne du Nigerbanquettes sylvopastorales constituent l’une des techniques les plus utilisées au Niger pour restaurer les terres dégradées de plateaux. La présente expérimentation a été réalisée sur un plateau dégradé de Simiri dans l’Ouest nigérien où des banquettes sylvopastorales ont été installées. L’objectif est d’évaluer la survie et la croissance des plants de quatre essences locales de Combretaceae, Combretum glutinosum, Combretum micranthum, Combretum nigricans et Guiera senegalensis. Les méthodes utilisées ont consisté d’abord à délimiter un espace sur le plateau dégradé où 40 banquettes sont confectionnées et un autre espace sans banquette pour servir de témoin. Dans les banquettes, 200 plants de chaque espèce ont été plantés à raison de 20 plants/banquette. -
Récupération des sols par les membres des banques céréalières du nord de l'arrondissement de Tanout
Suite à son succès remarquable en ce qui concerne la création des Banques Céréalières autogérées, en milieu paysan Nigérien (voir l'Annexe 1) • notamment dans le Nord de l'arrondissement de Tanout - le projet BIT/Zinder (voir liste des abréviations) était confronté avec une demande des Comités de Gestion des Banques performantes qui adressaient d'autres aspects de la filière céréalière, plus particulièrement concernant la base productrice même de la production des céréales. Ces comités s'inquiétaient de la baisse continue des productions céréalières à cause de la dégradation des champs (érosion, appauvrissement). -
Restauration des terres arides de l'Afrique
Cette compilation de connaissances sur la restauration des terres arides se concentre sur le Sahel et la Grande Corne de l'Afrique où les niveaux de pauvreté, de dégradation des terres et d'émigration sont très élevés. Elle rassemble 36 contributions, y compris des entretiens avec des experts éminents, et de nombreux exemples de succès et d'espoir. Celles-ci comprennent des analyses à long terme des augmentations remarquables du couvert arboré et des rendements agricoles améliorés sur de vastes zones du Burkina Faso, du Mali, du Niger et du Sénégal qui n'ont jamais été publiées auparavant, des exemples de restauration du paysage en Éthiopie et des expériences connexes du Cameroun, Djibouti, Ghana, Kenya, Somalie, Soudan et Ouganda. -
Cultivons la Grande Muraille Verte
Pour atteindre l'objectif de la Grande Muraille Verte de restaurer 100 millions d'hectares d'ici 2030 (avec seulement 18 millions d'hectares restaurés à ce jour1), les niveaux de restauration doivent passer de 1 à 8 millions d'hectares chaque année… Cette note présente des actions que chaque pays GMV devrait intégrer dans des plans concrets de restauration de terres pour réaliser une forte expansion à partir de 2022. -
Projet de restauration et de gestion des terres dégradées pour une amélioration durable de la production agro-sylvo-pastorale dans les communes de Alléla et Sabon Guida
A travers la récupération des terres et végétations dégradées et une gestion concertée et suivie ce projet a comme objectif de contribuer à une gestion durable et adapte aux changements climatiques des espaces agro-sylvo pastoraux afin que ceux-ci augmentent leur production et contribuent de manière accrue à l’amélioration de la sécurité alimentaire durable des populations des communes concernées. Afin d’atteindre cette objectif les communes avec l’appui du Programme de coopération décentralisée vont mettre en œuvre ce projet ensemble avec les services techniques des domaines concernées, les Comités de gestion des espaces environnementaux, l’implication des Commissions foncières, les commissions spécialisées et les groupes socioprofessionnels concernés. -
Comment pérenniser l’action de la diguette en terre par la végétalisation arbustive et herbacée dans la lutte antiérosive
Les plants des ligneux sont essentiellement produits en pépinière à partir de semences dans des sachets plastiques ou autres supports pendant deux à trois mois. La multiplication végétative notamment le bouturage en sachets plastiques en pépinière où en milieu naturel est également possible et plus avantageuse pour Guiera senegalensis (cf. Fiche technique G. senegalensis). Combretum aculeatum est particulièrement adaptée au semis direct après trempage dans l’eau pendant 24 heures. L’installation des herbacées à partir d’éclats de souches récoltés dans des touffes existantes dans des champs ou des jachères proches du site d’aménagement est plus efficace que le semis direct des semences. -
Comment cultiver des herbes comme andropogon gayanus pour lutter contre l’érosion et pour mieux nourrir les animaux
Ce document est un manuel de formation. Il a été élaboré dans le but d’informer et de former les producteurs agricoles qui font face au phénomène de la dégradation de la nature et dont leurs sols sont devenus pauvres. Ce manuel peut les aider à récupérer et à restaurer ces sols nus pour l’agriculture et l’élevage à travers l’utilisation de la technique du tapis herbacé. -
Fiche 5 : La récupération des terres encroûtées par la technique des banquettes antiérosives
Le CILSS, soucieux toujours de partager et de valoriser ses expériences, a souhaité capitaliser l’expérience de son programme « Initiative Régionale Environnement Mondial et Lutte contre la Désertification », IREM/LCD. En effet, la diffusion et le partage d’information constituent un défi majeur pour le CILSS et sont essentiels si nous voulons valoriser les alternatives durables dans la lutte contre la désertification.