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Techniques de production des cultures irriguées -- Agroforesterie
Ce manuel est destiné aux prestataires de services en charge du renforcement des capacités des producteurs et de leur organisation dans le domaine de la petite irrigation. Il donne aux formateurs des références théoriques et pratiques. L'agroforesterie est la pratique culturale, ancienne, qui consiste à mettre en valeur l'espace agricole en associant les cultures ou les pâturages avec des arbres isolés ou groupés.
Ce manuel est complété par un support pédagogique à destination des prestataires de services et un cahier de formateur. -
Évaluation économique des pratiques de gestion durable des terres à Maradi, Niger - Régénération naturelle assistée, demi-lunes agricoles et tassa/zaï
Le présent rapport est développé dans le cadre d’un tel processus national. Il vise à fournir aux décideurs politiques et aux administrateurs des informations scientifiques sur les conséquences économiques de la dégradation des terres et les voies alternatives pour réaliser une croissance économique en milieu rural. -
Parklands for buffering climate risk and sustaining agricultural production in the Sahel of West Africa
In the Sahelian zone of West Africa, crops grown under a discontinuous cover of scattered trees dominate many landscapes and constitute the so-called parklands. These systems reflect the ecological knowledge of the farmers of such risk prone environments. Agroforestry parklands are playing an important role, through trees and shrubs providing soil cover that reduces erosion and buffers the impacts of climate change. They also provide green fodder that complements crop residues for livestock feeds, and fruits and leaves for human consumption and for income generation. The interactions between various components of the system influence the ecosystem service functions of trees of parklands (provisioning, regulating and supporting services) in several ways. These ecosystem functions have beenat the center of the local ecological knowledge guiding the management options of the farmers and have also attracted the attention of scientists. Findings revealed new challenges that call for production options ensuring increased and diversified productivity of the systems while preserving the environment. Research on such challenges must adopt an inclusive approach based on local knowledge supported by science-based analyses of the socio-ecological systems in the face of high population pressure and climate change.
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Parcs agroforestiers sahéliens : de la conservation à l’aménagement
Au Nord-Cameroun, comme dans l’ensemble des zones semi-arides africaines, les agriculteurs ont depuis longtemps défriché les savanes arborées pour les mettre en culture. Ce défrichement a souvent été sélectif : les cultivateurs ont conservé les arbres peu gênants ou utiles. Par la suite, ils ont parfois enrichi ces systèmes agroforestiers en introduisant de nouvelles espèces ou en conservant une partie de la régénération naturelle. En fonction de la composition du peuplement arboré d’origine, des conditions écologiques, des savoirs et des besoins des populations et de leur environnement socio-économique, différents types de parcs arborés se sont ainsi construits, dont les plus connus sont les parcs à faidherbia (Faidherbia albida) et les parcs à karité (Vitellaria paradoxa). -
Pratiques sylvicoles et culturales dans les parcs agroforestiers suivant un gradient pluviométrique nord-sud dans la région de Maradi au Niger
Une étude sur les pratiques sylvicoles et culturales dans les parcs agroforestiers a été conduite dans trois terroirs villageois de la région de Maradi suivant un gradient pluviométrique nord-sud. Des enquêtes auprès des producteurs et des relevés sur le terrain sont les outils méthodologiques utilisés pour la collecte des données. Les résultats obtenus montrent que la pratique de la régénération naturelle assistée dans les terroirs villageois a révélé qu’elle a duré au moins 10 ans. Elle se pratique par imitation des parents ou des voisins ou est initiée par les projets et les services techniques de vulgarisation. Les raisons qui ont guidé les paysans à protéger et entretenir les arbres sont l’approvisionnement en bois, la fertilisation des sols, l’alimentation du bétail, la pharmacopée traditionnelle et la lutte contre l’érosion. La diversité végétale est beaucoup plus importante dans le terroir villageois de Moulmouchi que dans ceux de Batchaka et Koda. Il ressort également que les espèces à grande valeur agronomique, économique et alimentaire sont préférées par les producteurs. Les différentes opérations sylvicoles utilisées dans les terroirs montrent que les paysans accordent beaucoup d’attention à la protection et la gestion des ligneux dans les champs. -
Les enjeux socio-économiques autour de l’agroforesterie villageoise à Aguié (Niger)
En 2003 et 2004, des études sont réalisées dans deux villages d’Aguié (Dan Saga et Guidan Bakoye) situés dans la région de Maradi (Centre-sud du Niger), grâce à un partenariat sous forme d’un Projet Interuniversitaire Ciblé (PIC) entre l’Université Abdou Moumouni de Niamey (Niger), l’Université Catholique de Louvain (Belgique), la Faculté universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux (Belgique), l’Université de Liège (Belgique), l’asbl ENDA Intermondes et le Projet PPILDA, ex PDRAA d’Aguié (Niger). Ces études, dont la demande émane des paysans, portent sur l’évaluation de la régénération naturelle issue de la protection des rejets ligneux dans les champs en vue de définir les possibilités et modalités de création de marchés ruraux de bois. -
Les haies vives au Sahel Etat des connaissances et recommandations pour la recherche et le développement
Ce rapport résume l’état actuel des connaissances et les recommandations pour la recherche et le développement des haies vives. Les avis exprimés dans cette publication sont ceux des auteurs et non pas forcément ceux de l’ICRAF ou du Centre de recherche pour le développement international (CRDI). Les appellations employées dans la publication et la présentation des données qui y figurent n’impliquent, de la part de l’ICRAF ou du CRDI aucune prise de position quant au statut juridique des pays, territoires, villes ou zones, ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites. Si des spécialités commerciales sont nommées, cela ne signifie ni préférence, ni discrimination de la part de l’ICRAF ou du CRDI à l’égard de certains produits. -
Haies Vives Défensives pour une Protection Ecologique et Durable
Les haies vives défensives sont des plantations denses et alignées d’arbres ou d’arbustes à branches nombreuses et impénétrables destinées à protéger les jardins, les vergers et les champs des paysans. Elles peuvent être mono ou plurispécifiques. Elles se réalisent de préférence dans la zone soudano-sahélienne et la vallée du fleuve Niger avec une pluviométrie moyenne de 400 à 500 mm par an sur sols sablo-limoneux à argileux. -
La barrière mécanique anti-érosive influence la colonisation des dunes par les espèces végétales
Le Sud-est du Niger est soumis au phénomène d’érosion éolienne. Dans la zone de Gouré, les cuvettes oasiennes, principales sources de productions agricoles et de revenus, sont menacées de disparition à cause de l’ensablement. Plusieurs méthodes de fixation des dunes ont été testées mais les résultats restent mitigés. Dans cette étude, une barrière mécanique, à base des palissades confectionnées avec des branchages de Leptadenia pyrotechnica est utilisée pour évaluer son efficacité dans la lutte contre l’érosion du sol et dans la restauration de la végétation. Trois années après la mise en place de cette barrière anti-érosive, une végétation spontanée de 58 espèces appartenant à 20 familles dont 17 pérennes, s’était installée à l’intérieur du clayonnage, soit 42 espèces de plus que dans les zones non traitées. Au fil des ans, la composition floristique s’est progressivement stabilisée, témoignant ainsi d’une réduction notable des perturbations du milieu engendrées par le vent. -
Créer une haie vive
Une haie est composée de buissons, arbustes, arbrisseaux ou arbres plantés serrés, dans un but de délimitation, de défense ou de protection. C’est une clôture vivante caractérisée par une faible largeur et une faible hauteur : on la taille pour limiter son développement. Il ne faut pas confondre la haie-vive avec le brise-vent, la bande boisée, ou le rideau-abri, plus larges et plus hauts et dont les arbres ne sont pas taillés. -
La culture du jujubier : un manuel pour l’horticulteur sahélien
Dans le cadre du programme de renforcement de la capacité de systèmes nationaux de recherche à mener la recherche agroforestière et de la promotion de la formation, l’éducation, la documentation et la communication en agroforesterie, le World Agroforestry Centre – Afrique de l’Ouest et du Centre (ICRAF-WCA) en collaboration avec ses partenaires de la recherche développe des techniques agroforestières appropriées pour contribuer à améliorer les revenus des familles et leur sécurité alimentaire et nutritionnelle, tout en préservant l’environnement. Depuis 1989, une large gamme de technologies agroforestières a été développée pour relever le défi d’augmenter et de diversifier les ressources et les revenus des paysans. Pour faciliter la dissémination et l’adoption des innovations agroforestières et renforcer les capacités des institutions paysannes, l’ICRAF-WCA/Sahel s’est proposé de développer une série de fiches techniques servant d’outils de formation. -
Pratique et Gestion de la Régénération Naturelle Assistée
Ce travail a été rendu possible grâce à la subvention d’assistance technique du FIDA accordée au World Agroforestry Centre (ICRAF TAG 1225) en collaboration avec les Instituts Nationaux de Recherches Agronomiques du Burkina Faso (INERA), du Mali (IER) et du Niger (INRAN), dans le cadre de la mise en oeuvre du Projet « Les Arbres des Parcs Agro forestiers et les Moyens de Subsistance : Adaptations aux Changements Climatiques dans le Sahel Ouest Africain ». Au cours des cinquante dernières années, le Sahel a connu des changements dans le régime des précipitations qui se sont traduits par une répartition irrégulière, de graves sécheresses se sont succédées, les conséquences pour les précipitations et la végétation devraient être brusque et rapide (Foley et al. 2003, Wang et Eltahir 2000), avec des implications énormes pour la productivité, les moyens de subsistance et la vulnérabilité socio-écologique. La plupart des espèces d’arbres ont l’aptitude de régénérer à partir des souches et des racines après une coupe à ras du sol. Ce sont des millions d’hectares de champs et d’aires de pâturages qui renferment des souches d’arbres vivantes avec une aptitude de fournir de nouveaux rejets. Beaucoup des espèces d’arbres ont aussi une capacité de régénérer à partir des stocks de semences qui sont dans le sol. -
Bonne Pratique de Régénération Naturelle Assistée (RNA)
L’obtention de la régénération naturelle assistée (RNA) procède de deux (2) techniques de protection d’arbre dans les champs. La RNA est une technique d’agroforesterie intègre avec utilisation des plantes ligneuses pérennes sous les cultures agricoles et / ou les animaux pour diversifier les bénéfices et les services, incluant une meilleure utilisation des ressources de l’eau et des sols, des multiples combustibles, des ressources alimentaires et fourragères, de l’habitat pour les espèces associées. -
Fiche technique de production des plants de Guiera senegalensis J.F. Gmel.
Guiera senegalensis (GS) est une espèce soudano-zambézienne sempervirente au port arbustif ou buissonnant rencontrée sur les latérites et les sols sableux. La floraison a lieu de mai-juin à aout, la fructification s’étale d’aout à décembre. -
APAF
La technique agroforestière qu’utilise principalement l’APAF consiste à introduire des arbres fertilitaires dans les champs des paysans qui cultivent en dessous et autour de ceux-ci. Ces arbres à croissance rapide inversent le processus de dégradation des sols, fertilisent et réparent les sols. Ce sont des engrais verts permanents. C’est une technique duplicable et peu coûteuse, adaptée au monde paysan et à ses habitudes ancestrales. -
Note d'information sur la Régénération Naturelle Assistée (RNA)
Suite aux sécheresses récurrentes et à la surexploitation des terres due à la démographie galopante, la région de Maradi connait depuis quelques décennies une dégradation accrue des terres cultivables. Pour faire face à cette crise écologique les communautés locales avec l’appui de l’Etat, du FIDA à travers le PDRA et PPILDA et d’autres bailleurs de fonds ont adopté la RNA qui est une approche novatrice pour la restauration des sols pauvres et l’intensification agricole. Elle consiste à épargner des rejets de différents arbres et arbustes au cours du défrichement des champs (en saison sèche ou saison des pluies). Au vu de l’importance des acquis capitalisés, et de l'adoption massive de la pratique par les producteurs, le PASADEM qui est la suite logique du PPILDA a retenu la promotion de la RNA à large échelle comme une de ses activités phares, avec un objectif de 90.000 ha. La stratégie de mise en oeuvre est le faire-faire qui met en contribution des ONG locales spécialisées dans la pratique à travers la signature des conventions de partenariat. -
La sécurisation foncière dans les projets de gestion durable des terres au Niger : projet de régénération naturelle assistée
Vidéo du CNCOD et du CARI présentant les liens entre gestion durable des terres et sécurisation foncière -
Systèmes agroforestiers et inoculation microbiologique
Les ressources forestières fournissent des services écologiques indispensables au bien-être des populations. En zone sahélienne, au Sénégal en particulier, elles ont régressées ces dernières années du fait de la pression exercée par les populations et les changements climatiques. La raréfaction des pluies et la déforestation entrainant l’avancée du désert et une baisse significative de la production agricole.
De nombreuses politiques forestières ont été initiées par les populations, l’Etat et les partenaires au développement, mais le phénomène de déforestation continue à gagner du terrain. A cela s’ajoute, la divagation animale en saison sèche qui perturbe le développement du maraichage.
C’est dans ce contexte que l’Association de Promotion de l’Agroforesterie et la Foresterie (APAF Sénégal) a mis en place des systèmes agro forestiers introduisant des arbres fertilitaires ou forestiers dans les champs des paysan-ne-s, par reboisement ou en appliquant les techniques de régénération naturelle. Ce sont ces techniques endogènes ancestrales africaines que l’APAF a redécouvertes et réactualisé pour les diffuser en milieu paysan. -
Bandes antiérosives végétalisées dans un champ agroforestier
Note issue de 2 documents réalisés par l’APAF-Sénégal sur la restauration des sols -
Champs agroforestiers
Modèle de parcelle agroforestière et techniques de conduites selon l’APAF-Sénégal -
L'arbre fertilitaire au service d'un développement rural durable : expérience de l'APAF au Sénégal
Brochure de l'APAF présentant son expérience en matière d'agroforesterie -
Rapport de formation sur "l'apport de l'agroforesterie dans l'agroécologie : cas des arbres fertilitaires"
Présentation illustrée d'une séance de formation dédiée à l'utilisation des arbres fertilitaires en agroécologie -
Les systèmes agroforestiers
L’agroforesterie, c’est l’association délibérée sur une même parcelle de cultures agricoles avec des espèces ligneuses pérennes (arbres), avec ou sans animaux, dans une démarche de durabilité. L’objectif est de bénéficier de biens et de services issus des interactions positives établies entre les différentes composantes (cultures, arbres, animaux, sol). -
Agriculture du carbone : Couverts végétaux, Techniques superficielles, Agriculture Biologique et Agroforesterie
Synthèse des deux journées de rencontre et d’échanges entre agriculteurs du Sud-Ouest de la France -
Régénération Naturelle Assistée : cas de la région de Maradi (Niger)
La région de Maradi, la plus peuplée du Niger, connait une forte croissance démographique avec des densités de population dépassant, dans les zones sud, 100 habitants au Km2 : la population est passée de 2 235 570 habitants en 2001 à près de 3 402 094 habitants en 2012 soit un taux de croissance annuel de plus de 3,9%. Près de 90% de cette population, vivant en zone rurale, tirent leurs revenus de l’exploitation des ressources naturelles avec leurs forces de travail et leurs équipements techniques rudimentaires. -
Recueil de quatorze fiches techniques du domaine Agro-Sylvo-Pastoral
Le présent recueil comprend quatorze (14) fiches techniques :
- Production du fourrage de Medicago sativa (Luzerne) au Niger
- Production d’Echinochloa stagnina (Bourgou) au Niger
- Amélioration de la disponibilité du fourrage par la culture de Dolichos lablab (dolique)
- Amélioration de l’aviculture familiale au Niger
- Mise au point des rations alimentaires pour les ruminants à base des ressources locales au Niger
- Contrôle et valorisation de Sida cordifolia au Niger
- Production de l’oignon d’hivernage : conduite d’une pépinière en saison de pluie avec le Violet de Galmi
- Techniques de production de bulbilles d’oignon Violet de Galmi
- Production de bulbes d’oignon de conservation au Niger
- Production de riz hors aménagement au Niger
- Banque alimentaire à base de Moringa par semis direct au Niger
- Banque alimentaire à base de Adansonia digitata (Baobab) au Niger
- Banque alimentaire à base de jujubier amélioré au Niger
- Conduite de la Régénération Naturelle Assistée (RNA) au Niger
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Etude de la régénération naturelle assistée dans la région de Zinder (Niger)
L'étude vise à explorer l’échelle de la régénération naturelle assistée (RNA) dans les 3M (les départements de Magaria, Matameye et Mirriah), ses impacts sur les conditions de vie de la population et d’identifier ce qui a motivé les paysans à protéger et à gérer les arbres. -
Cahier du formateur : « techniques de production des cultures irriguées »
(agroforesterie)
Le présent document est élaboré dans le cadre de la mise en œuvre du plan Stratégique de renforcement des Compétences des Acteurs de la Petite Irrigation (PSRCA-PI) initié par le Ministère de l’Agriculture avec l’appui financier de la Coopération Allemande. Il s’inscrit dans les activités de la composante 2du PromAP : Renforcement des capacités des prestataires de services pour la petite irrigation qui a pour objectif d’améliorer les services rendus par les prestataires étatiques et privés dans le domaine de la petite irrigation. -
Note sur les parcs à baobab dans la région de Zinder
Le baobab est d’une importance capitale dans le domaine de l’agroforesterie. Il procure des produits (feuilles, fruits, etc.) qui font l’objet de diverses utilisations dans les ménages. On peut citer entre autres l’alimentation humaine et la pharmacopée. Ces produits constituent également une source de revenus aux producteurs, parce qu’ils sont commercialisés sur les marchés. La CRA a rédigé cette note sur les parcs à baobabs des communes de Mirriah et Dogo, région de Zinder, pour mieux connaitre les intérêts socio-économiques de cette espèce agro-forestière pour la population : vente des feuilles, des fruits mais aussi des plants et… des arbres. -
Expérience du Programme Niger FIDA dans la mise á l’échelle de la Régénération Naturelle Assistée (RNA)
Les sècheresses successives des années 70 et 80, couplées à la croissance démographique, ont eu des conséquences dramatiques notamment sur l’environnement, avec une régression significative du couvert végétal, une érosion de la biodiversité et une modification des systèmes de production. Cette situation s’est fait sentir avec plus d’acuité dans la région de Maradi où la pression démographique est la plus élevée du pays, avec une densité dépassant souvent les 100 hts au Km2. Pour s’adapter à cette crise écologique, les communautés locales ont, avec principalement l’appui de l’Etat et du FIDA, initié une approche novatrice de restauration et de protection et valorisation du couvert végétal, à travers l’adoption massive de l’agroforesterie. -
Augmenter la fertilité d’un champ cultivé en associant Faidherbia albida aux cultures
L’association de Faidherbia albida aux cultures est une technique essentiellement utilisée pour enrichir le champ en matières organiques et en azote. Souvent appelée la Régénération Naturelle Assistée (RNA), elle consiste à identifier et « élever » les jeunes plants qui poussent naturellement. Contrairement à la plupart des arbres, Faidherbia albida perd ses feuilles en saison des pluies. Il est particulièrement apprécié, car c’est une légumineuse, qui permet de fournir un fourrage digestible en saison sèche. -
Diversité et structure des peuplements ligneux issus de la régénération naturelle assistée (RNA) suivant un gradient agro-écologique au centre sud du Niger
La régénération naturelle assistée (RNA) joue un rôle important dans l’amélioration de la fertilité des sols et la production agricole. La présente étude s’inscrit dans cette logique dont l’objectif principal est d’analyser l’influence du gradient agro-écologique sur les caractéristiques des peuplements ligneux au centre sud du Niger. Cette étude a été conduite dans quinze (15) villages pratiquant la RNA répartis dans trois (3) zones en l’occurrence la zone sahélienne stricte, sahélo-soudanienne et nord-soudanienne soient 5 villages par zone; -
Boccage à Abdellah, faim zéro !
Dans le terroir de Abdallah (commune de Droum, région de Zinder), les terres agricoles sont infertiles et très morcelées (moins d’un ½ hectare par producteur). A cela s’ajoute, la forte démographie de la population. Dans ce contexte, pour augmenter la production et renforcer la résilience des communautés, la mise en valeur des terres dégradées est l’une des solutions promues par le programme DryDev. En 2016, après un voyage d’échange organisé par ICRAF sur le boccage au Burkina (Ouahigouya) avec des représentants de la communauté, l’idée de faire du bocage sur les sols des glacis a germé.
Le village d’ABDALLAH est le 1er de la commune de Droum a adopté le bocage en 2017 sur 9 ha par 9 chefs d’exploitations. Les résultats très encourageants enregistrés en 2017 (rendement accru de 300%) ont permis de passer à 100 hectares en 2018. Le bocage est passé d’un moyen sur de sécurisation des ménages, à un moyen d’enrichissement avec l’adoption de paquets technologiques, une plus grande diversification des cultures. -
L'aménagement d'un périmètre bocager au Sahel - Manuel technique
Un périmètre bocager (wégoubri en mooré) consiste en un regroupement de parcelles agricoles au sein d’un même site protégé de l’érosion et du bétail. Chaque paysan reçoit un lot de parcelles dont il devient propriétaire, l’ensemble des zones communes étant géré par un système de copropriété, au sein d’un groupement foncier formé par le rassemblement des différents propriétaires.
Un périmètre bocager consiste d’abord en la désignation d’une zone particulière destinée à la production agricole. Cette zone pourra alors être facilement défendue et valorisée, au travers de plusieurs aménagements, tels que haies protectrices, diguettes antiérosives, mares pour la récupération des eaux, etc... Au sein de ces périmètres protégés, chacun des paysans bénéficiaires possède plusieurs parcelles sur lesquelles il lui est possible de mettre en place une rotation culturale permettant de participer à un maintien durable de la fertilité du sol.
En regroupant les zones de culture sur une zone concentrée et pérenne, il devient cohérent et financièrement soutenable de protéger ce site contre les différentes menaces pesant sur l’agriculture. Cette sécurité dans la production est un préalable à une politique d’intensification durable de l’agriculture paysanne, visant à l’enrichissement des sols plutôt qu’à leur appauvrissement. -
Faidherbia albida (Delile) Tree Dieback Effects on Crop Production in the Parkland Agroforests of Southwestern Niger
Faidherbia albida is an agroforestry tree species playing important agroecological and socioeconomic roles in arid and semiarid zones in Africa. For many years, anthropogenic and abiotic stresses were considered as the main threats for the species in West African parkland agroforests. Considerable dieback has recently occurred in F. albida trees of parkland agroforests in central southwestern Niger, and the causes are unknown. The e objectives of this study are to (i) investigate the magnitude of dieback of F. albida trees and (ii) assess local community perceptions of the effects of F. albida dieback on crop production. The health status and phenology of 213 F. albida trees were observed in the area where the dieback is occurring. Similarly, a sample of 144 people, 86% of which were farmers, was surveyed. Dieback incidence of F. albida trees was 19%, with mortality of 6%. Large-diameter trees had greater dieback than small-diameter trees. The most affected parts of the tree were the branches at 54% and the trunks at 39%. The populations noted a 33–55% reduction in the yields of major crops. This dieback of F. albida trees poses a serious threat to the survival of rural communities. Further studies can be conducted to identify the cause or cause of the dieback to guide the suitable agroforestry parkland management strategies. -
Rapport de la formation sur « l’apport de l’agroforesterie dans l’agroécologie : cas des arbres fertilitaires
Du 16 au 19 juin 2015, le Conseil National de l’Agriculture Biologique du Burkina Faso (CNABio) a organisé un atelier de formation à l’intention de ses membres à Koudougou, capitale de la région du Centre - ouest. Le thème principal de cette formation portait sur « l’apport de l’agroforesterie dans l’agro-écologie », mais l’atelier a aussi été l’occasion de renforcer les connaissances des participants sur les techniques de réalisation du Zaï, des demi-lunes et du cordon pierreux.
Cette formation s’insère parmi les multiples actions que le CNABio conduit depuis sa création pour développer et accroitre les performances de l’agriculture biologie au Burkina. Elle visait à renforcement les capacités des membres sur l’agroforesterie et plus particulièrement l’utilisation et la gestion des arbres fetilitaires dans des champs agro-forestiers. -
Perception paysanne des ligneux à houppier fermé dans les agrosystèmes de Gaya : cas du terroir villageois de Tanda (République du Niger)
Cette étude vise à établir un diagnostic sur la perception paysanne des ligneux à houppier fermé et les pratiques de gestion dans l’agrosystème de Tanda dans la zone nord-soudanienne au Niger Méthode et résultats : La démarche méthodologique est basée sur une approche systémique prenant en compte la notion d’agrosystème villageois et celle de pratique agroforestière. Ainsi, celles-ci ont été appréhendées à travers des enquêtes auprès de 74 chefs d’exploitation détenteurs d’au moins un champ dans le terroir et des mesures dendrométriques sur les ligneux (hauteur ; diamètre du tronc à 1,3m ; couronne) au niveau de 73 placettes de 2500m² chacune.
Dans cet agrosystème, les producteurs distinguent bien les avantages et les inconvénients des espèces ligneuses à houppier fermé. Les espèces qui fournissent des produits forestiers non ligneux à haute valeur marchande comme Vitellaria paradoxa, Adansonia digitata, Parkia biglobosa et Mangifera indica, sont vivement souhaitées et entretenues dans les champs. Par contre, les espèces ligneuses non désirées dans un champ sont les épineuses, celles servant de dortoirs aux oiseaux et celles à effet d’ombrage sur les cultures. -
Régénération naturelle : Régénération naturelle assistée par semis-direct
La protection de la régénération naturelle est la restauration du couvert végétal à travers la protection des pousses spontanées et des rejets des ligneux. Dans certains cas, on peut recourir à un enrichissement artificiel par le semis direct des graines: On parle alors de régénération naturelle assistée. -
Agroforesterie précoloniale et ses implications pour le présent : Le cas du sultanat de Damagaram
Cette étude de cas présente un système précolonial d'agroforesterie basé sur la protection d'un certain nombre d'essences utiles parmi lesquelles Acacia albida était le plus important. " s'agit du sultanat de Damagaram au XIXe siècle qui occupait la partie centrale et Ouest de l'actuel département de Zinder au Niger.Le contrôle des Talakawa, ses sujets, a été effectué à travers une administration de plus en plus bureaucratique de laquelle est stipulée la fameuse loi, "quiconque coupe un arbre [protégé] coupe sa tête". Cette loi, accompagnée par la diffusion des grains de gao a réussi à faire asseoir des parcs agroforestiers dominés par cette espèce. De nombreux parcs persistent de nos jours bien que cet ancien système répressif disparut pendant la période coloniale. En essayant de tirer une conclusion de cet exemple historique. -
Trend and Structure of Populations of Balanites aegyptiaca in Parkland Agroforestsin Western Niger
In Sub-Saharan Africa, trees and shrubs are intentionally cultivated with crops for multiple ecological and socioeconomical benefits [1-3]. Agroforestry systems are important for improving crop productivity, maintaining ecosystem integrity, and limiting capital resources depletion such as water, nutrients and soil [4,5]; mitigating the effect of global climate changes due to permanent tree cover that stores terrestrial carbon [6-9]; and reducing forest destruction by providing wood and non-timber products for human wellbeing [10]. Classically, agroforestry systems have been classified into six categories in which the woody plant component has the central role in the functioning of the agroforestry systems. These systems include crops under tree cover, agroforests, agroforestry in a linear arrangement, animal agroforestry, sequential agroforestry and minor agroforestry techniques [11]. The systems of crops under tree cover include all combinations of trees and crops in which the woody component creates an upperstorey covering the crops. -
Restoring Plant Succession on Degraded Crusted Soils in Niger: a Case Study Using Half Moons, Tree Seedlings and Grass Seed
We assessed a restoration treatment (planting tree seedlings and sowing grass seeds as nurse plants in waterharvesting half-moon pits) on degraded, compacted soils with surface crusts in Niger. Height and above-ground biomass of herbaceous plant species, tree stem circumference, and relative cover of erosive crust, gravel crust, bare ground, rock, litter, and total vascular plants were assessed at three sites with similar environmental conditions but different treatment periods (3, 5, 7 years). Species richness, evenness and Shannon-Weaver index were lowest at the 7-year site and highest at the 5-year site. Above-ground biomass of herbaceous plants and percent plant cover were lowest at the 3-year site and highest at the 7-year site. -
Conférence internationale de l'AFD sur le développement 12èm édition
La politique forestière développée au Niger du début des années 1930 à 1990 a été marquée par le rôle prééminent de l’État colonial puis du Niger indépendant. A la fin des années 1980, il a été décidé d’associer, après près de 70 ans d’exclusion, les populations riveraines des massifs forestier d’aborder prioritairement la question de l’approvisionnement en bois de feu des centres urbains par l’aménagement forestier communautaire et de mettre en œuvre la Stratégie Énergie Domestique, nouvelle politique forestière bois-énergie. Cette politique était soutenue et initiée par la mise en place d’un cadre légal (le décret 92-037) qui réformait la règlementation forestière et fiscale en donnant la possibilité aux populations rurales de percevoir des taxes sur le commerce du bois-énergie à la source et autorisait la création de marchés ruraux de bois, lieux villageois de vente aux commerçants-transporteurs. L’enjeu était de permettre une réelle appropriation des ressources par les populations riveraines et d’assurer un transfert financier de l’aval (les bûcherons urbains) vers l’amont des filières (les bûcherons de ces marchés ruraux). -
Gestion des forêts naturelles et approvisionnement durable en bois-énergie des villes du Sahel
Depuis une trentaine d’années, l’accroissement démographique des villes de Bamako au Mali, de Ouagadougou au Burkina Faso, et de Niamey au Niger accompagnée de la dégradation concomitante des formations forestières périurbaines dans un contexte de pauvreté des populations rurales mais aussi urbaines, impose les conditions d’une meilleure organisation de leur approvisionnement en bois énergie. La production de bois-énergie pour l’approvisionnement des centres urbains et ruraux et les défrichements agricoles font partie des principaux facteurs de dégradation des forêts qui entrainent la réduction de la capacité de stockage du carbone des formations forestières et donc d’absorption des gaz à effet de serre. Le bois énergie est en effet le principal combustible utilisé par plus de 90% des ménages comme essentielle source d’énergie. Les projections montrent que l’usage du bois-énergie continuera d’être dominant, mais devrait être concurrencé en milieu urbain par celui du gaz de pétrole liquéfié (GPL) et des autres combustibles dits « modernes ». Le bois de feu restera le combustible le plus utilisé en milieu rural pendant encore de nombreuses années, avec une forte progression de l’usage du charbon de bois. -
Stratégie et Plan d’Actions de Promotion des Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL) au Niger
Aujourd’hui encore, l’économie de notre pays est essentiellement basée sur le secteur primaire notamment le secteur rural. Toutefois, les activités productives sont mises à rudes épreuves par les sécheresses récurrentes, la désertification, les aléas climatiques, la pression démographique et le niveau élevé de la pauvreté des populations. Ces phénomènes, tout en accentuant l’aridité du climat, accélèrent la dégradation des ressources naturelles en général et forestières en particulier. Cependant, malgré le potentiel limité, les ressources forestières notamment celles fournissant les Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL) jouent un rôle stratégique pour les populations qui en tirent un complément alimentaire, des médicaments, du fourrage pour le cheptel. Ces PFNL, même menacés contribuent à la conservation de la diversité biologique, à la lutte contre la désertification, à la résilience des populations faces aux effets néfastes des changements climatiques, à la création d’emplois, à l’accroissement des revenus des ménages et au Produit Intérieur Brut (PIB) national.Mais, en l’absence d’une politique clairement définie en matière de promotion des produits forestiers non ligneux au Niger, toutes ces ressources forestières pourvoyeuses des PFNL seront menacées de disparition. -
Schéma d'aménagement forestier de la commune rurale de Torodi
Le Schéma d’Aménagement Forestier Communal a été élaboré par la Commune de Torodi avec l’appui financier du Projet GESFORCOM, sur financement de l’Union Européenne et avec la participation technique du CIRAD (Responsable de la mise en œuvre du projet), de l’ONG ABC Ecologie,de l’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) et des Services Forestiers (DDE de Say et Poste Forestier de Torodi). -
Programme national des énergies domestiques du Niger
Le Programme National des Énergies Domestiques du Niger s’inscrit dans le cadre régional et international des politiques pour l’accès aux énergies de cuisson propres soutenues par Global Alliance for Clean Cookstove, le Livre Blanc Régional de l’Accès de la CEDEA/UEMOA et les politiques régionales de la CEDEAO pour les Energies renouvelables et l’Efficacité Énergétique. Cette étude est financée par la Banque Mondiale. -
Analyse structurelle des systèmes agroforestiers à base de Moringa oleifera Lam. dans les vallées du fleuve Niger et du Goulbi de Maradi (Niger)
Les structures des systèmes agroforestiers à base de Moringa oleifera ont fait l’objet de suivi et d’analyses approfondies sur les sites de la vallée du fleuve Niger et du Goulbi de Maradi. Le suivi a porté sur la détermination des cultures maraîchères associées au M. oleifera, la durée ainsi que l’arrangement spatial des composantes de cette association. Les données ont été collectées à l’aide d’une fiche qui renseigne sur les paramètres à étudier. Aussi, des interviews semi-structurées ont été organisées avec les exploitants pour appréhender les motivations qui sous-tendent leur choix d’associer telle ou telle culture au M. oleifera. Il ressort de cette étude que sur les deux (2) sites, l’agrosylviculture domine avec plusieurs formes d’association du M. oleifera avec les cultures maraichères notamment Solanum melongena (24% des cultures associées au M. oleifera dans la vallée du fleuve) et Lycopersicon lycopersicum L (50% des cultures associées au M. oleifera dans le Goulbi de Maradi). Les raisons avancées par les exploitants pour choisir les cultures associées au M. oleifera sont d’ordre édaphique ou socioéconomique. Les superficies moyennes exploitées représentent 0,1915 ± 0,1707 ha/exploitant et 0,185 ± 0,0766 ha/exploitant respectivement dans la vallée du fleuve Niger et le Goulbi de Maradi. -
Influence des parcs agro-forestiers à Piliostigma reticulatum sur l’infestation des plants de mil par les insectes floricoles et Coniesta ignefusalis (Hmps) (Lépidoptère : Pyralidae) dans la zone d’Aguié au Niger.
Partant de l’expérience empirique des paysans, une évaluation de l’effet de la présence du parc afroforestier à Piliostigma reticulatum sur l’infestation du mil aux insectes floricoles et du Coniesta ignefusalis foreur du mil, est réalisée dans la zone d’Aguié. L’objectif est de déterminer les logiques de la pratique des cultures sous P. reticulatum dans la région d’Aguié et de la justifier à travers des évaluations entomologiques et de rendement du mil.Méthodologie et Résultat : Trois champs de paysan sont choisis afin de conduire l’expérimentation avec l’implication des paysans dans la gestion des essais. Dans chaque champ, il a été semé Haini Kirey Précoce (HKP) et le P. reticulatum est dénombré selon l’âge (0- 2 ans ; 3-5 ans ; plus de ans). Deux témoins sont choisis : Faidherbia albida de plus de 6 ans et une parcelle sans arbre au niveau de chacun champ. A la maturité du mil, les insectes sont collectés sur les épies du mil ainsi que le nombre de larves de C. ignefusalis et le rendement est évalué avec les producteurs. -
Potentiel de régénération naturelle de Neocarya macrophylla (Sabine) Prance et de Vitellaria paradoxa C.F. Gaertn dans le sud-ouest du Niger, Afrique de l’Ouest
La présente étude a pour objectif de déterminer le potentiel de régénération naturelle de V itellaria paradoxa et de Neocarya macrophylla , deux espèces oléagineuses des parcs agroforestiers. La population de V. parado xa présente une densité de 7 pieds adultes pour un pied juvénile à l’hectare. L’ensemble des plants juvéniles inventoriés sont situés sous houppiers et dans des touffes des arbres. Le taux de renouvellement observé est de 8,45 %. Les individus adultes représentent 91,54 % de la population et se répartissent exclusivement dans les classes de diamètre supérieures à 40 cm. La population de N. macrophylla a une densité de 25 pieds adultes et 1118 plantules à l’hectare. La majorité des plantules (87 %) sont situées sous les houppiers des arbres. Le taux de renouvellement est de 97,78 %. La population adulte représente 2,22 % de l’ensemble des populations d’arbres. -
Les enjeux socio-économiques de l'agroforesterie villageoise à Aguié (Niger)
En 2003 et 2004, des études sont réalisées dans deux villages d’Aguié (Dan Saga et Guidan Bakoye) situés dans la région de Maradi (Centre-sud du Niger), grâce à un partenariat sous forme d’un Projet Interuniversitaire Ciblé (PIC) entre l’Université Abdou Moumouni de Niamey (Niger), l’Université Catholique de Louvain (Belgique), la Faculté universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux (Belgique), l’Université de Liège (Belgique), l’asbl ENDA Intermondes et le Projet PPILDA, ex PDRAA d’Aguié (Niger). Ces études, dont la demande émane des paysans, portent sur l’évaluation de la régénération naturelle issue de la protection des rejets ligneux dans les champs en vue de définir les possibilités et modalités de création de marchés ruraux de bois. Dan Saga et Guidan Bakoye sont des zones à Combretum glutinosum et Piliostigma reticulatum où la régénération naturelle assistée est pratiquée par toutes les catégories sociales, avec des densités d’arbres de plus de 100 pieds à l’hectare. -
Régénération Naturelle Assistée (RNA) : outil d'adaptation et résilience des ménages ruraux d'Aguié au Niger
Cette étude a été conduite au niveau des cinq villages de la grappe de Dan Saga dans la commune d’Aguié où l’agriculture et l’élevage, principales activités socio-économiques des populations sont confrontées à une dégradation sans cesse croissante des ressources naturelles. Pour y faire face, la Régénération Naturelle Assistée (RNA) était l’une des techniques utilisées par les producteurs. Les données de l'étude ont été obtenues en recueillant des informations quantitatives et qualitatives sur la perception de la communauté. L’objectif visé à travers cette étude est d’évaluer la contribution de la RNA dans l’économie des ménages vulnérables. L’enquête a concerné 99 chefs de ménage agricoles tirés de l’ensemble des villages. Les critères de choix des enquêtés est la pratique de la RNA dans leurs champs et le statut de vulnérabilité de l’exploitant issu de la catégorisation sociale. -
Faidherbia albida (Delile) Effets du dépérissement des arbres sur la production végétale dans les parcs agroforestiers du sud-ouest du Niger
Faidherbia albida est une espèce d'arbre agroforestier jouant un rôle agroécologique et socioéconomique important dans les zones arides et semi-arides d'Afrique. Pendant de nombreuses années, les stress anthropiques et abiotiques ont été considérés comme les principales menaces pour l'espèce dans les parcs agroforestiers d'Afrique de l'Ouest. Un dépérissement considérable s'est récemment produit dans les arbres F. albida des parcs agroforestiers du centre-sud-ouest du Niger, et les causes sont inconnues. Les objectifs de cette étude sont (i) d'étudier l'ampleur du dépérissement des arbres F. albida et (ii) d'évaluer les perceptions des communautés locales sur les effets du dépérissement de F. albida sur la production agricole. L'état de santé et la phénologie de 213 F. albida ont été observés dans la zone où se produit le dépérissement. De même, un échantillon de 144 personnes, dont 86% d'agriculteurs, a été interrogé. L'incidence du dépérissement des arbres F. albida était de 19%, avec une mortalité de 6%. Les arbres de grand diamètre ont un dépérissement plus important que les arbres de petit diamètre. Les parties les plus touchées de l'arbre étaient les branches à 54% et les troncs à 39%. -
Impact de la pratique de la régénération naturelle assistée (RNA) à Magaria et Dantchiao (Sud-Zinder, Niger)
Dans la zone du centre sud du Niger les paysans utilisent la pratique de la régénération naturelle assistée pour faire face aux effets du changement climatique sur la dégradation des ressources naturelles. C’est ainsi que les paysans des villages de Angoal Gamdji, Angoal Anné et Bangaya situés dans les communes de Magaria et Dantchiao s’activent pour protéger et gérer les arbres dans leurs champs. La gestion des ressources naturelles est tournée vers une agroforesterie assimilée à la résilience des populations. En effet, la dégradation du couvert végétal fait partie des conséquences du changement climatique, des sécheresses et aussi de la croissance démographique. Pour y faire face les paysans s’adaptent en développant cette pratique paysanne qui est la RNA. La régénération naturelle assistée a permis aux paysans ruraux de développer l’agroforesterie. Les impacts de la RNA sont divers et variés dans la zone d’étude. La vente du bois issue de la RNA rapporte en moyenne 10250 F CFA par an aux producteurs. Cette pratique a également permis de reverdir les terres de culture, de fertiliser les sols et d’augmenter le rendement agricole. La production agricole est souvent déficitaire dans cette zone d’où la nécessité d’accompagner la production agricole par l’usage de la Régénération Naturelle Assistée (RNA) ce qui permettra très certainement de combler le déficit de la production agricole. -
Importance Ethnobotanique Et Des Menaces Sur Le Délice Du Boboye, Neocarya Macrophylla (Sabine) aPrance, (Chrysobalanaceae) Dans La Vallée Fossile
La présente étude, conduite dans la vallée fossile du Dallol Bosso, vise à connaitre la perception locale du niveau de menace sur l’espèce Neocarya macrophylla en vue de fournir des indicateurs de gestion durable du peuplement naturel. Pour ce faire, des enquêtes ont été menées dans deux zones agroécologiques. La collecte des informations a été effectuée à travers un questionnaire simple articulé autour du peuplement ligneux, les sources d’approvisionnement et les organes prélevés des espèces ligneuses alimentaires ainsi que les menaces qu’elles subissent et leurs causes. Il ressort que l’espèce la plus dominante est Neocarya macrophylla. Cette espèce est à usages multiples dont entre autres l’usage alimentaire, l’usage médicinal et l’usage énergétique. -
Jujubier
Le jujubier est plastique et rustique. Il aime les sols sableux à limoneux, bien drainés, de pH neutre ou légèrement alcalin. Il supporte une faible fertilité du sol et une grande variété de climats mais on le trouve principalement dans des zones avec une longue saison sèche. -
Zizyphus mauritiana : jujubier
Ce dépliant met en évidence le potentiel nutritionnel et socio-économique du jujubier et fournit des informations visant à aider les acteurs impliqués dans sa gestion. Il met l’accent sur la conservation de la diversité génétique et sur la promotion de l’utilisation durable du jujubier. Il présente une synthèse des connaissances actuelles relatives à cette espèce. Les recommandations faites doivent être considérées comme un point de départ : elles seront affinées par la suite en fonction des conditions locales ou régionales. Les directives seront actualisées au gré des nouvelles informations obtenues. -
Rapport de la formation sur la transformation du jujube (Zyziphus mauritiana)
Le jujubier ou Ziziphus mauritiana est un arbre fruitier de la famille des Rhammnaceae qui pousse dans des sols fertiles ou assez pauvres et même aride. Le jujubier commence à produire la quatrième année après son semis. Les noyaux contiennent 50 % d’huile utilisée dans l’industrie pharmaceutique, en cosmétologie et comme lubrifiant pour les moteurs soumis à haute pression. Dans la pharmacopée africaine, le fruit est recommandé pour le traitement des affections inflammatoires de la gorge, des voies respiratoires, urinaires, il est également utilisé contre la constipation et le diabète. Des recherches sont effectuées en Asie sur ses propriétés tranquillisantes et antalgiques, anti- inflammatoires et broncho-dilatatrices. -
Structure et dynamique de la végétation ligneuse juvénile issue de la régénération naturelle assistée (RNA) dans le Centre-Sud du Niger
La présente étude est conduite dans les régions de Maradi et Zinder situées dans la bande Sud du Niger où la pratique de la régénération naturelle assistée (RNA) a pris de l’ampleur depuis la fin des années 1980. Cette pratique qui consiste à entretenir les rejets a permis de régénérer le couvert végétal et d’augmenter le rendement des cultures pluviales. Le but de ce travail est d’étudier la structure et la dynamique de la végétation ligneuse juvénile issue de la régénération naturelle assistée. Tous les individus juvéniles dont le diamètre était inférieur à 4 cm ont été comptés dans des placettes de 2000 m² suivant un transect perpendiculaire. L’importance écologique des espèces a été appréciée à partir de l’Indice de Valeur d’Importance (IVI). Les résultats révèlent que la flore juvénile de l’ensemble des sites renferme 38 espèces ligneuses réparties dans 22 familles. Les familles les mieux représentées sont les Mimosaceae (20,73%). La strate juvénile dans l’ensemble a une dynamique déséquilibrée. -
La production fourragère dans la gestion des ressources naturelles de la région de Maradi (Niger) : Impacts et méthodologies d’évaluation possibles de la Régénération Naturelle Assistée (RNA)
Le présent article tente de développer une méthodologie et de démontrer le potentiel en fourrage ligneux aérien produit dans les parcelles agricoles grâce à la RNA. L’article décrit une méthodologie originale à partir des résultats de recherche sur la RNA et intègre celle-ci dans le bilan fourrager défini par le ministère de l’élevage. La méthodologie développée pourrait mettre en évidence un accroissement des bilans. Toutefois, nombreuses sont les hypothèses qui ont mené à la réalisation de la méthode de travail. Celles-ci mériteraient d’être explorées et confrontées plus amplement aux réalités du terrain afin de les confirmer ou infirmer. -
Efficacité des fongicides Mancozèbe 80 WP et Chlorothalonil-Carbendazime 65 SC contre Colletotrichum gloeosporioides agent causal de l’anthracnose de l’anacardier au Bénin
L’anthracnose causée par Colletotrichum gloeosporioides est la maladie la plus redoutable de l’anacardier au Bénin. L’objectif de cette étude est de tester l’efficacité des fongicides Mancozèbe 80 WP et Chlorothalonil-Carbendazime 65 SC contre l’anthracnose de l’anacardier. Au laboratoire, les milieux PDA sans fongicide, additionnés de Mancozèbe 80 WP et additionnés de Chlorothalonil-Carbendazime 65 SC ensemencés et rangés dans un dispositif complètement aléatoire à trois répétitions étaient utilisés. Au champ, les trois variantes suivantes : arbres témoins non traités, arbres traités avec Mancozèbe 80 WP et arbres traités avec Chlorothalonil-Carbendazime 65 SC étaient installées à Zounguè et à Gomé (Centre Bénin) dans un dispositif de bloc aléatoire complet à trois répétitions. -
Évaluation des impacts socio-économiques de la Régénération Naturelle Assistée et stratégies d’adaptation des communautés selon le genre face au changement climatique dans la région de Maradi
Cette étude a été réalisée dans la région de Maradi au niveau de deux départements (Aguié et Guidan Roumdji). L'objectif de l’étude est de contribuer à une meilleure connaissance des impacts des parcs dégradés récupérés, à l’adaptation au changement climatique et à la résilience des populations selon le genre dans la région de Maradi. Le choix des sites était basé sur le niveau de réussite de la pratique de la régénération naturelle assistée. Trois sites répartis dans trois grappes de villages ont été concernés par cette étude à savoir Dan Saga, Damama et Tambaraoua. Au total, 343 chefs de ménages ont été enquêtés dont, 64,08 % dirigés par les hommes adultes et 13,25 % par les femmes et 22,65 % par des jeunes. Il ressort des résultats quatre catégories sociales des producteurs ont été identifiées selon leur niveau de vulnérabilité : les Peu vulnérables (PV), les Moyennement vulnérables (MV), les Très vulnérables (MV) et les Extrêmement vulnérables (EV). -
Effet des touffes de Guiera senegalensis (J.F. Gmel) sur la fertilité des sols dans la région de maradi (Niger)
A Guidan Bakoye, dans la région de Maradi au Niger, pour faire face à la dégradation et la baisse de la fertilité des terres, les paysans ont entre autres adopté la régénération naturelle assistée des espèces ligneuses telles que Guiera senegalensis (Guiera du Sénégal). Cette étude traite de l’influence des touffes de cet arbuste sur la fertilité des sols dans le terroir de Guidan Bakoye. Méthodologies et résultats : Un dispositif en blocs randomisés complet avec trois répétitions des touffes, a été utilisé en plein champ. Des prélèvements des sols ont été effectués autour des touffes selon les points cardinaux, les distances 0, 50, 100, 150 et 200 cm de la touffe et la profondeur du sol (0 -10 ; 10 -20, 20 -30 et 30 -40 cm), et leurs caractéristiques physico-chimiques ont été déterminées. Les résultats obtenus ont révélé généralement une amélioration significative des paramètres physico-chimiques des sols localisés à proximité des touffes de Guiera senegalensis. -
Guide de curriculum sur les espèces négligées et sous-utilisées : Combattre la faim et la malnutrition avec de nouvelles espèces
L'objectif de ce guide est d'introduire les ENSU dans les programmes d'enseignement supérieur en utilisant les exemples des fruits et noix, légumes, rongeurs et insectes. Nous sommes convaincus que les étudiants en agriculture et autres disciplines connexes, en sciences sociales et biophysiques auraient l’avantage d’avoir une compréhension de base de ce que sont ces espèces, de comment elles sont utilisées et de comment elles peuvent contribuer à la lutte contre la pauvreté, la faim et la malnutrition. Les étudiants apprendront comment ces espèces peuvent constituer des chaînes de valeur rentables et offrir une opportunité d'affaires pour les diplômés. Le guide cible les établissements d'enseignement supérieur et de la formation professionnelle. Nous invitons les établissements d’enseignement supérieur à collaborer à la mise en application et à l’amélioration de ce guide. -
La régénération naturelle assistée (RNA) pour lutter contre la désertification
L’avancée du désert depuis les années 70 combinée à la forte croissance démographique (103 habitants au km2 à Aguié et Gazaoua) accentuent la pression foncière. -
Investir dans la gestion durable des terres au Niger pour un développement économique effectif
Le présent rapport est rédigé dans le cadre d’un tel processus national. Il vise à fournir aux décideurs politiques et aux administrateurs des informations scientifiques sur les conséquences économiques de la dégradation des terres et les voies alternatives pour réaliser une croissance économique en milieu rural. -
Effet de la combinaison Régénération Naturelle Assistée (RNA) et microdose d’engrais sur la production du mil (Pennisetum Glaucum (L.) R.Br) dans les zones agro-écologiques du centre-sud du Niger
Cette étude vise à identifier la microdose optimale d’engrais dans les champs de production du mil, où des pratiques de la régénération naturelle assistée (RNA) sont déjà réalisées. L’expérimentation a été conduite dans 26 villages pratiquant la RNA, dont 10 villages dans la zone sahélienne stricte, 10 villages dans la zone sahélo-soudanienne et 6 villages dans la zone nord soudanienne du centre-sud du Niger. Un dispositif en bloc randomisé est installé dans chaque village comportant 5 traitements (RNA; RNA + Fumure organique (F); RNA+F+NPK; RNA + Phosphate naturel de Tahoua (PNT) + F; RNA+PNT) et un témoin suivant les quatre points cardinaux. Les paramètres mesurés sont : la croissance en hauteur, le nombre de talles, les rendements en grains et en paille de mil. Les résultats ont montré que la hauteur moyenne la plus élevée des plants est obtenue pour le traitement RNA+PNT dans la zone sahélienne stricte (283,9±86,2 cm) et le nombre élevé de talles moyens pour le témoin de la zone nord-soudanienne (10,04±3,1). Dans toutes les zones, le traitement RNA+F+NPK a permis d’obtenir les plus grands rendements moyens en grains et en paille de mil. -
Fiche technique n°4 : la régénération naturelle assistée (RNA)
La régénération naturelle assistée est une pratique qui consiste à laisser au cours du défrichement (en saison sèche ou en saison des pluies) 1 à 3 rejets issus des souches des différents arbres et arbustes pour qu’ils poursuivent leur croissance. -
Conduite de la Régénération Naturelle dans les champs
La régénération naturelle assistée est une pratique qui permet d’enrichir les parcs agroforestiers en terme de diversité mais aussi augmenter le nombre de pieds d’espèces ligneuses. Elle s’effectue soit par ensemencement des champs avec des espèces choisies ou entretien de la régénération naturelle. -
Evaluation finale du projet Initiative femmes et terroirs et régénération naturelle assistée (IFETE/RNA) << Mata da kar kara>>
La question de l'inégalité croissante d'accès aux ressources naturelles est un souci majeur à travers le monde et plus particulièrement en Afrique et au Niger. L'Empowerment des femmes rurales, agricultrices et éleveuses, comme celui des jeunes agropasteurs, ne peut se réaliser sans une sécurisation de leur accès au foncier agricole et aux ressources naturelles rurales ainsi qu’une participation active et responsable dans leur gestion et contrôle. Il est clairement établi que le développement durable d’un pays ne peut se concevoir sans la participation effective des femmes et des hommes de manière équitable. Les inégalités de genre ont été reconnues comme un frein au développement, à la création des richesses, à la réduction de la pauvreté et partant au processus de développement socio-économique. -
The future of food : domestication and commercialization of indigenous food crops in africa over the third decade (2012–2021)
This paper follows the transition from ethnobotany to a deeper scientific understanding of the food and medicinal properties of African agroforestry tree products as inputs into the start of domestication activities. It progresse on to the integration of these indigenous trees as new crops within diversified farming systems for multiple social, economic and environmental benefits. From its advent in the 1990s, the domestication of indigenous food and non-food tree species has become a global programme with a strong African focus. This review of progress in the third decade is restricted to progress in Africa, where multi-disciplinary research on over 59 species has been reported in 759 research papers in 318 science publications by scientists from over 833 research teams in 70 countries around the world (532 in Africa). -
Reverdissement du Centre-Sud du Niger: Deux décennies de données de télédétection et de terrain
Depuis plus de quatre décennies, les pays de l’Afrique de l’Ouest sont confrontés à une forte dégradation du potentiel productif de leurs systèmes agro-sylvo-pastoraux, sous les effets conjugués du changement climatique et des pressions anthropiques. Mais, au cours de ces trois dernières décennies la tendance à la dégradation des terres est contrée par un processus de « reverdissement » ou «re-végétalisation » qui a eu lieu grâce à la pratique de la régénération naturelle assistée (RNA). Cette étude vise à mettre en évidence à petite échelle le reverdissement dans Centre-Sud du Niger en confrontant les données de terrains à celles des images satellitales de deux (2) villages pionniers (Dan saga et El Guiéza) de la pratique de la RNA dans la région de Maradi. -
Analyse comparative couts-bénéfices entre la plantation d'arbres et la Régénération Naturelle Assistée (RNA) des ligneux dans le centre-sud du Niger
L’objectif principal ce travail est de comparer les comptes d’exploitations des pratiquants de la plantation d'arbre à celles de la régénération naturelle assistée (RNA) pour fournir des données précieuses afin de solliciter un plus grand soutien des gouvernements et des partenaires extérieurs. La méthode d’analyse de cout-bénéfices a été utilisée pour dresser le compte d’exploitation des pratiquants de ces deux pratiques à travers des données recueillies sur la base des enquêtes individuelles auprès de 110 producteurs dans six (6) villages du département de Mayahi et Mirriah, dans la région de Maradi et Zinder au centre sud du Niger. Les résultats montrent que la pratique de la RNA revient moins chère aux producteurs avec un coût des charges d’exploitation estimé à 22 500 FCFA sur cinq ans, contre 924 700 FCFA pour les pratiquants de la plantation. Quant aux bénéfices, il ressort que la pratique de la RNA (79 250 FCFA) est environ deux fois plus bénéfique que la plantation d’arbres (48 000 FCFA) sur une période de cinq ans de pratique. -
Impact de la combinaison Régénération Naturelle Assistée (Rna) et engrais en microdose sur la productivité du Mil (Pennisetum Glaucum (L.) R. Br.) au Niger
Cette étude a été conduite dans les sites de Dineye et Kassamma dans la région de Zinder au Niger. Elle a pour objectif de déterminer l’effet de la combinaison RNA et engrais en microdose sur la productivité du mil. Le dispositif expérimental utilisé est en bloc de Fisher avec dix (10) répétitions. Le facteur étudié est la fertilisation du sol avec quatre (4) traitements (T) : T1 constitué uniquement de RNA servant de témoin ; T2 qui est la combinaison RNA et fumier en microdose ; T3 qui est la combinaison RNA, fumier et engrais chimique (Azote Phosphore Potassium-NPK) en microdose et T4 qui est la combinaison RNA et NPK en microdose. Les paramètres de croissance à savoir la hauteur de plant, le nombre de feuilles ont été suivis par décade jusqu’à maturité. A la récolte, les composantes du rendement à savoir : la biomasse sèche, le poids des épis et des grains ont été évalués. Les résultats de cette étude ont montré que la hauteur des plants, le nombre de feuilles ont été plus élevés avec T3. -
La Régénération Naturelle Assistée (RNA)
À travers le monde, il y a eu une grave dégradation des terres due à la déforestation, au changement climatique, à la sécheresse, à la désertification et à l’utilisation non durable des terres. Par conséquent, la productivité et la santé des terres agricoles, des pâturages et des forêts sont endommagées, ce qui nuit aux individus et aux communautés qui dépendent de ces ressources pour leur approvisionnement alimentaire, leur santé et leurs revenus. -
Volet recherche d’accompagnement du Projet d'Aménagement des Forets Naturelles (P.A.F.N)
Les objectifs principaux attendus de ce volet de recherche d'accompagnement sont principalement d'engager et/ou de réaliser un certain nombre d'activités de recherche développement pour soutenir l'atteinte des objectifs stratégiques du projet. Pour cette raison, il est adopté l'option unique de ne conduire que des recherches développement originales de courte durée (maximum 2 à 3 ans), permettant de compléter et/ou de valid.er certains résultats et acquis scientifiques déjà existants à I'INRAN, à l'Université de Niamey, à I'IRD, à I'ICRISAT et/ou dans le cadre des projets tels que PUSF. Energie Il etc. A la suite d'une analyse concertée lors de huit (8) réunions entre les directions scientifique et administrative de I'INRAN, les chercheurs impliqués, l'assistance technique nationale et internationale du PAFN, les représentants de la Direction de l'Environnement et ceux du PAFN, cinq (5) axes prioritaires de recherche et onze (11) activités de recherche d'accompagnement ci-dessous sont retenues. Ces activités correspondent par ailleurs à des critères de sélection proposés par le rapport du Pr Ambouta Karimou dans le cadre de l'assistance technique nationale au PAFN : (1) obtention de connaissances conditionnant les actions du PAFN pour atteindre ses objectifs opérationnels ; (2) informations disponibles trop fragmentaires ou insuffisantes ; (3) premiers résultats disponibles avant 2006. -
Rôles des structures villageoises dans la Régénération Naturelle Assistée (RNA) au Niger
Après les sécheresses des années 70-80, la gestion des ressources naturelles et particulièrement les ressources forestières au Niger est devenue une préoccupation majeure de l'Etat, soutenu par les partenaires au développement et les populations locales. Des nombreuses études ont montré un reverdissement de certaines localités suite à l'adoption de la technologie de la régénération naturelle assistée (RNA). Les populations bénéficiaires ont été organisées en structure locale de gestion (SLG) des ressources naturelles en général et la RNA en particulier. Cependant, très peu des connaissances sont documentées sur les rôles spécifiques des structures villageoises en matière de gestion des ressources naturelles au Niger. C'est pourquoi cette étude vise à compléter les rapports publiés et non publiés sur les rôles joués par les producteurs ruraux et les communautés dans la mise en œuvre de la RNA. -
Évaluation de stocks de semence de diospyros mespiliformis Hochst. ex A. Rich. (Ebenaceae): Une éspèce en forte régression au Niger
Les graines sont les éléments indispensables dans la dispersion et le renouvellement des individus d’une espèce. De la qualité et surtout de la quantité de ses graines dépendent la dynamique d’une population surtout ligneuse. L'objectif est d'évaluer les stocks des semences de D.mespiliformisdans les sols afin de contribuer à la maîtrise des contraintes liées à sa régénération naturelleAinsi un échantillon de 265 arbres adultes dans les zones de présence de l’espèce a été pris pour cette étude le long de quatre cours d’eau du Niger (Dargol, Goulbi N’kaba, Goulbi Maradi, Gouroubi). -
Régénération naturelle assistée au Niger: l’état des connaissances
Face à la dégradation de l’environnement et à la forte pression foncière, les agriculteurs des zones densément peuplées, et notamment du centre-sud du Niger, ont intensifié leurs systèmes de production agricole. Ils l’ont fait en augmentant le nombre d’arbres et d’arbustes dans leurs champs, créant ainsi de nouveaux parcs agroforestiers dont l’échelle dans les régions de Zinder, Maradi et Tahoua est d’environ 5 millions d’hectares (Cotillon et al., 2021). Ce reverdissement n’est pas basé sur la plantation d’arbres. Depuis le milieu des années 1980, les agriculteurs protègent et gèrent la régénération naturelle des arbres et des arbustes sur leurs terres cultivées. De nombreuses études montrent que la régénération naturelle gérée par les agriculteurs a permis d’augmenter les rendements des cultures de 31 à 350 kg/ha et d’assurer la sécurité alimentaire des familles, même pendant les années de sécheresse. Mais les rendements céréaliers restent faibles et ne suffiront pas à nourrir une population en croissance rapide. -
Analyse de l'adoption de la régénération naturelle assistée dans la région de Maradi
La régénération naturelle assistée (RNA) est une pratique agroforestière largement répandue dans les exploitations de la région de Maradi au Niger. L'objectif général de cette étude est d'évaluer ces techniques de gestion de la RNA. Pour atteindre cet objectif général, les objectifs visés sont de caractériser les exploitations agricoles et les champs. -
Décret n° 2020-602/PRN/ME/SU/DD réglementant la pratique de la Régénération Naturelle Assistée au Niger
Le présent décret a pour objet de réglementer la pratique de la Régénération Naturelle Assistée au Niger (RNA). Il détermine les modalités de gestion des parcs agroforestiers, particulièrement les ressources ligneuses issues de la Régénération Naturelle Assistée. -
Influence des conditions socio-économiques et culturelles sur la dynamique des écosystèmes sahéliens: Cas de zones reverdie (Warzou) et dégradée (Maïssakoni) du département de Mayahi
Le présent document est le résultat d’une étude effectuée dans le cadre d’un projet de recherche entre le CRESA et le Centre de Résilience de l’Université de Stockholm intitulé : « les dimensions humaines derrière le reverdissement du Sahel : une étude comparative des dynamiques socio-écologiques dans les zones dégradée et reverdie du Niger ». Les sites concernés par la présente étude sont situés dans la commune rurale de Sherkin Haoussa (Département de Mayahi. Il s’agit de Warzou, site reverdi et de Maissakoni, site dégradé. L’objectif principal est d’étudier l'influence des conditions socio-économiques et culturelles sur la dynamique de ces deux zones. Pour atteindre cet objectif, des enquêtes de terrain ont été menées à l'aide d'un guide d'entretien et des fiches d'enquête individuelles. Soixante (60) paysans issus des deux villages ont été enquêtés. Cette étude fait suite à l'étude sahélienne menée en 2006, qui a démontré qu'au Sahel on est en train d'observer un phénomène de reverdissement surtout dans des zones à forte densité humaine contrairement à la dégradation continue que l'on pense. -
Pratique et gestion de la Régénération Naturelle Assistée (RNA)
Cette technique consiste à repérer, sélectionner, entretenir et protéger dans les champs au moment du défrichement un à trois rejets issus des souches vivantes des différents arbres et arbustes existants dans les champs et la préservation des jeunes pousses de certains arbres appréciés.
➢ Ces rejets épargnés poursuivent leur croissance avec un entretien régulier. Du fait que les rejets sont issus des souches, le producteur a, au bout de trois à quatre ans, des arbres dans son champ pouvant significativement atténuer l’érosion éolienne et hydrique et protéger ainsi les cultures.
➢ La densité d’arbres et arbustes varie de 80 à 150 pieds à l’hectare.