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Ferme agropastorale Gorou-Bi
La ferme agropastorale Gorou-Bi commercialise divers produits biologiques tels que le moringa. -
Lutter contre la mineuse de l’épi du mil sans pesticides, c’est possible !
Tous les producteurs du Niger redoutent le ravageur du mil qui est appelé en français la chenille mineuse de l’épi, en Haoussa murzouna et en Zarma guéri-guéri. Cette chenille s’attaque au mil quand les chandelles sont sorties et que les producteurs espèrent une bonne récolte. Elle
est capable de détruire une bonne partie de la récolte ou même de la totalité.
Les années où cette chenille s’attaque au mil, elle peut être présente dans tous les champs d’un terroir et il est impossible de la traiter en utilisant des pesticides. Mais il existe un autre moyen de lutter contre la mineuse de l’épi.
Nous allons partager avec vous l’expérience de l’élevage d’un de ses plus redoutables ennemis qui se nomme Habrobracon. -
Manuel de production du sésame conventionnel et biologique
Le sésame est l’une des plantes oléagineuses les plus anciennes au monde, les plus connues et les plus utilisées au monde. L’Inde et la Chine sont les plus grands producteurs au monde suivi par la Birmanie, le Soudan, le Mexique, le Nigeria, le Venezuela, la Turquie, l’Ouganda et l’Ethiopie. Dans la sous-région Ouest africaine, le Burkina Faso occupe la deuxième place après le Nigeria avec une production de 25 000 tonnes pour la campagne 2006/2007. Quatre variétés de sésames sont cultivées au Burkina Faso. Ce sont : la S.42 (90 jours), la Cross nº3 (90 jours), la Yendev 55 (100 jours) et la S38-1-7 (95 jours). -
Module sur l’utilisation des bio pesticides et méthodes de lutte intégrée
Un biopesticide est un pesticide dérivé des matériaux naturels comme les bactéries, les plantes, … Kiota avec une solution d’ail et Djoga (Torodi) avec un mélange feuille de neem + piment + tabac. Les produits à base de neem se vendent aux Etats Unis (homologué en « bio ») ou en Europe. Pas d’arbres de neem dans ces pays Au Niger nous en avons. -
Gestion intégrée des principaux ravageurs et maladies de des cultures maraîchères au Niger : préparation et application des bio pesticides
L’objectif de ce module de formation est de sensibiliser les producteurs aux méfaits des pesticides sur la santé de l’homme et de l’environnement, connaitre les plantes à vertus pesticides sur les quels des travaux de recherche ont permis de voir leur efficacité, apprendre à fabriquer eux même les produits à base de ces plantes, les intégrer dans un programme de lutte intégrée sur leur parcelle. -
Fruits et légumes biologiques des régions tropicales : Information de Marché, Certification et Production pour Producteurs et Sociétés de Commerce Internationales
Ce rapport porte sur la production et principes de base de l’agriculture biologique -
Raisonner sa fertilisation en maraîchage biologique
Cette fiche technique porte sur la fertilisation en maraîchage biologique -
Renforcement des capacités des maraîchers des Communes de Adjohoun, Bopa, Aplahoué, Ouaké, Malanville, Sô-Ava sur la protection phytosanitaire aux fins de l’adaptation aux changements climatiques
Au Bénin comme dans d’autres pays de la région Ouest-africaine, la production maraîchère est devenue depuis quelques années une activité en pleine expansion, en particulier dans les sites urbains et périurbains. En dépit de son importance vitale pour la production vivrière et de sa contribution non négligeable en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle, la filière maraîchère reste confrontée à de nombreux défis au nombre desquels figurent la non maîtrise des dégâts des nuisibles (insectes et ravageurs), la méconnaissance des techniques de gestion intégrée des ravageurs et les effets induits par la variabilité et les changements climatiques. -
CNABIO
Le site CNABio, est géré et administré par le Conseil National de l'agriculture Biologique, association pour la promotion de l'agriculture biologique au Burkina Faso. -
Burkinadoc - Mil école
L’association Mil’Ecole souhaite initier des actions de développement dans des villages du Burkina Faso en concertation avec les populations concernées (agriculteurs, enseignants, responsables locaux, etc.). Les actions de 2008 à 2013 présentées sur ce site ont été réalisées notamment par des membres de Mil’École lors de leur participation à l’association Les Puisatiers. Ce site veut montrer nos actions au Burkina Faso sous la forme de leurs cheminements : les blocages, les impasses et parfois des échecs, les réussites. Monter des projets d’aide au développement n’a rien d’un long fleuve tranquille ! -
Bouse de vache pour la protection et la fertilisation des végétaux
Insecticides – fongicides : des méthodes naturelles pour protéger les plantes contre les ravageurs -
Comment fabriquer une décoction d'ail pour éloigner les pucerons et lutter contre l'Oidium ?
Conseils d'un horticulteur pour fabriquer une décoction d'ail pour éloigner les pucerons et lutter naturellement contre l'oidium et le mildiou -
Comment réaliser un extrait de graines de neem pour lutter contre les ravageurs ?
Cette vidéo montre comment fabriquer et utiliser de l'extrait de graines de neem pour lutter naturellement contre les ravageurs -
La gestion des maladies de l'oignon
Cette vidéo montre comment lutter contre les principales maladies de l'oignon
Cette vidéo est issue de la plate-forme Access Agriculture. Visitez la plateforme Access Agriculture pour regarder et télécharger cette vidéo d'apprentissage et bien d'autres encore -
Les grandes cultures et fourrages en agriculture biologique
« Combien ça coûte de produire un hectare de blé tendre en bio ? Et un hectare d’abricotier ? De grenache ? ». Tout conseiller ou animateur a entendu au moins une fois ce genre de question, posée à juste titre par tout agriculteur qui se renseigne sur l’agriculture biologique. Nous aurions aimé apporter au travers de ce recueil une réponse unique et définitive, mais elle n’aurait pas tenu compte de la complexité des systèmes régionaux et de leur contexte particulier. Les références technico-économiques proposés ici offrent toutefois un éclairage utile et des bases de réflexion indispensables avant et après une conversion bio. Réflexion qui peut déboucher sur d’autres questions liées à l’organisation de l’exploitation ou à l’assolement ou aux débouchés commerciaux… Ce recueil de fiches de coûts de production est le fruit de l’observation et de l’analyse de cas concrets depuis 2012. Les experts sollicités sont conseillers en Chambres d’agriculture ou référents techniques régionaux.Les données présentées ont fait l’objet d’une validation par des techniciens spécialisés et/ou des agriculteurs pour constituer un outil d’aide à la décision le plus fiable possible. -
Jardin hors-sol en sac
Cette fiche technique présente des techniques de mise en place de jardins hors-sol en sac -
Norme burkinabé en agriculture biologique
Ce guide porte sur l’élaboration des normes de l’agriculture biologique et écologique au Burkina Faso -
Réduction des doses de cuivre : Vigne, Pêcher, Pommier-Poirier, Olivier
Le cuivre est largement utilisé en viticulture et arboriculture. Avec le soufre, c’est l’un des rares éléments autorisés en agriculture biologique (AB). Il permet de lutter de façon préventive contre de nombreux pathogènes dont il inhibe la germination des spores. Cependant, du fait de son accumulation dans le sol, il peut devenir toxique pour certains organismes qui y vivent. -
Rappels Réglementaires
L’utilisation des engrais et amendements organiques en agriculture biologique repose sur le règlement communautaire (CE) n°889/2008 comprenant une liste «positive» dont le principe est que seuls les produits qui y sont listés, sont autorisés, les autres étant par défaut interdits. L’utilisation de ces produits ne doit cependant pas conduire à négliger l’entretien des principales propriétés du sol. -
Utiliser les feuilles et tiges de tomate contre la piéride du chou et la teigne
Cette note montre comment fabriquer des insecticides / répellents naturels à base de feuilles et tiges de tomate -
Traitement phytosanitaire naturel
Cette fiche présente des traitements phytosanitaires naturels -
Les cultures légumières en agriculture biologique
Ces fiches ont pour objectif d’éclairer le maraîcher débutant sur la programmation des mises en culture, puis de l’aider à réaliser les différents travaux d’entretien depuis la fertilisation jusqu’à la vente. Elles peuvent aussi aider l'‘apprenant à élaborer son projet d’installation, en apportant un complément aux connaissances de base acquise par ailleurs. -
Guide du Jardinage Ecologique : Alternatives aux Pesticides pour les Particuliers
Pesticides, on peut faire autrement ! Le présent guide propose des alternatives à l'utilisation de pesticides pour les particuliers -
Conversion à l'agriculture biologique : Défis pour le futur
On appelle conversion à l’agriculture biologique, ou parfois transition, le processus de changement entre la situation initiale d’agriculture dite conventionnelle, et la situation finale d’agriculture biologique certifiée dénommée «agriculture biologique ou écologique ou organique».
Durant cette phase l’agriculteur doit respecter la réglementation de l’agriculture biologique. Le passage à l’agriculture biologique implique un changement de gestion des ressources mais aussi un changement de raisonnement qui considère la ferme dans sa globalité. -
École paysanne en agriculture biologique : approche et expérience Tunisienne
L’école paysanne est une façon de renforcer les capacités des agriculteurs et des communautés rurales afin qu’ils prennent en main les conditions de vie de leur champ et de leur milieu social -
Fiche maraîchage : lutte contre le flétrissement bactérien
Le flétrissement bactérien (Ralstonia solanacearum) est une bactérie du sol, pathogène des végétaux. Elle est particulièrement virulente dans les régions tropicales et subtropicales et colonise le xylème. Elle cause une pourriture bactérienne ou bactériose vasculaire chez de nombreuses plantes-hôtes. -
Produire des semences de luzerne dans un itinéraire agrobiologique
La présente fiche porte sur la production des semences de luzerne dans un itinéraire agrobiologique -
Produire des semences d'oignon dans un itinéraire agrobiologique
Cette présente fiche porte sur la production des semences d'oignon dans un itinéraire agrobiologique -
Comment lutter contre les ravageurs du chou en maraîchage biologique ?
Ce présent document porte sur les méthodes pour lutter contre les ravageurs du chou
en maraîchage biologique -
Produire des semences de laitue dans un itinéraire agrobiologique
Ce guide porte sur la production des semences de Laitue dans un itinéraire agrobiologique -
la lutte biologique par conservation
Les insectes prédateurs et parasitoïdes, les araignées et les champignons entomopathogènes s’installent spontanément et durablement dans les milieux qui leur sont favorables et contribuent naturellement au contrôle des insectes ravageurs : ainsi s’opère la lutte biologique par conservation. Trois conditions sont essentielles pour favoriser les auxiliaires... -
La lutte contre les insectes ravageurs - exemples de méthodes par piégeage
Cette fiche rassemble quelques techniques utiles afin de lutter contre certains insectes nuisibles des cultures. Ces méthodes simples à réaliser utilisent des systèmes par attractif alimentaire ou piège dit mécanique. -
Lutte contre la fourmi manioc
Les fourmis manioc appartiennent aux genres Atta et Acromyrmex, elles sont qualifiées de fourmis coupeuses-de-feuilles ou champignonnistes. Elles se nourrissent du champignon Leucoagaricus gongylophorus qu’elles cultivent sur un substrat de feuilles en décomposition (compost). Ces fourmis sont bien connues des agriculteurs pour les dégâts causés au feuillage des arbres (surtout la nuit). -
Les plantes assainissantes
Les plantes assainissantes ont un pouvoir de désinfection du sol contre certaines maladies du sol telles que le flétrissement bactérien ou certains ravageurs tels que les nématodes ou les symphyles. On parle alors de biodésinfection du sol.
Certaines d’entre elles sécrètent des molécules gazeuses qui suppriment ou ralentissent la propagation des nuisibles : elles sont appelées plantes biofumigantes. Ces gaz se développent soit sur plantes vivantes par les racines, soit sur plantes mortes lors de leur décomposition. Les plus connues sont les plantes appartenant aux familles des Alliacées, Astéracées et Brassicacées. -
Produire des semences fourragères en agriculture biologique : Des techniques en évolution
Ce document porte sur la production des semences fourragères en agriculture biologique -
Agriculture du carbone : Couverts végétaux, Techniques superficielles, Agriculture Biologique et Agroforesterie
Synthèse des deux journées de rencontre et d’échanges entre agriculteurs du Sud-Ouest de la France -
Produire des agrumes en agriculture biologique
Cette fiche technique propose différentes solutions techniques pour produire des agrumes en production biologique -
Accroître durablement la production végétale : la perspective des processus biologiques
Cette synthèse montre les enjeux de la mobilisation de processus biologique pour accroître les rendements -
Insect atlas : Facts and figures about friends and foes in farming
Ce guide porte sur les insectes, leur utilité et leurs impacts -
Cultiver l’oignon de plein champ en agriculture biologique - repères technico-économiques
Cette fiche technique porte sur la culture de l’oignon de plein champ en agriculture biologique -
Produire des semences en agriculture biologique : connaître les principes techniques de base
Ce document présente les principes techniques de base pour la production de semences en agriculture biologique -
Assurer la bonne santé des volailles de chair en élevages biologiques
Ce document a été rédigé à partir des informations recueillies en 2014 lors de 18 entretiens socio-techniques d’éleveurs de volailles de chair biologiques en filières longues (8 éleveurs) et courtes (10 éleveurs), en Bretagne, Pays de la Loire et Drôme. L’objectif de ces enquêtes, sans être représentatifs des types d’élevage, était de montrer la diversité des situations et des pratiques autour de l’élevage de volailles de chair biologiques. -
Caractérisation des produits organiques
Ce présent guide est élaboré lors de la Rencontre Technique Agriculture Biologique fruits pour montrer la caractérisation des produits organiques -
Des plantes saines pour une planète en bonne santé : cahier d'activités
Ce livret a été conçu, rédigé et illustré pour aider les éducateurs
et les gardiens à sensibiliser les enfants et les jeunes à la protection des végétaux, la science qui s’intéresse à la santé des végétaux. Bien qu’il s’adresse à une tranche d’âge comprise entre 8 et 12 ans, il peut également être utile pour les adolescents -
Ceratitis capitata
ressource technique sur la reconnaissance et la lutte contre ceratitis capitata. -
Efficacité des huiles essentielles contre la tavelure: Point d'étape du projet Casdar
Ce document porte sur l'efficacité des huiles essentielles contre la tavelure du pommier. -
La conduite d'un verger en agriculture biologique principes de base
Ce présent document porte sur la conduite d'un verger en agriculture biologique principes de base -
Catalogue des engrais et amendements du sol autorisés en agriculture biologique en Tunisie
Ce catalogue liste les fertilisants autorisés en agriculture biologique en Tunisie. -
Citrus greening : gestion de la maladie
Cette fiche technique indique comment identifier et lutter contre le citrus greening en production d'agrumes -
Caractéristiques des ravageurs des palmiers africains
Planche de reconnaissance des ravageurs du palmier -
Comment lutter contre les ravageurs du chou en maraîchage biologique ?
Les larves de la mouche du chou et les chenilles de divers papillons provoquent les principaux dégâts d’insectes en
culture biologique de chou, et peuvent être responsables d’importantes pertes économiques. Cependant, une vigilance accrue et divers moyens de lutte permettent de limiter ou éviter ces dégâts. Les altises, pucerons et aleurodes peuvent également demander une attention particulière. Vous trouverez dans cette fiche quelques points de vigilance concernant les principaux ravageurs du chou. -
Formation des brigades phytosanitaires des régions de Maradi, Tillaberi et Zinder Campagne des cultures irriguées 2017
Financement regis-er
Les cultures maraîchères sont attaquées par de nombreux ennemis qui occasionnent des pertes de récolte, souvent très importantes. L’ampleur des dégâts et des pertes sont plus significatives dans les pays ayant un écosystème fragile caractérisé par des sols pauvres et une insécurité climatique marquée par des pluies insuffisantes et irrégulièrement réparties dans le temps et dans l’espace. Dans ces zones les capacités de surveillance et de lutte contre ces ennemis de cultures sont limitées. -
Formation des paysans dogo de la protection des végétaux
Apprendre aux paysans comment combattre la chenille mineuse de l'épi du mil telle est le but de cette formation -
Rapport de mission d'appui à la protection des végétaux
En étroite en collaboration avec l'administration nigérienne et en particulier la direction de la protection des végétaux et la délégation l'union européenne en république du Niger, le consultant antiacridien sera responsable de quelques tâches -
Protections des végétaux
La présente loi a pour objet la protection des végétaux et des produits végétaux par la prévention et la lutte contre les organismes nuisibles dans le respect de l'environnement -
Rapport technique sur le projet Leptospirose humaine au Niger
Les rongeurs commensaux sont à la fois des réservoirs de virus et des transmetteurs de maladies pour l'homme et certains animaux. La transmission s'effectue par l'intermédiaire de leurs déjections, de leurs morsures et des parasites qu'ils hébergent.
En 2015 une étude conduite par une équipe composée du CBGP, (UMR IRD-INRA-CIRAD-SupAgro Montpellier), de l’Institut Pasteur, de la Direction Générale de la Protection des Végétaux, de l’OMS (Gauthier et al., 2015) a permis d’identifier deux (2) nouveaux serovars de Leptospira kirschmeri sur des rongeurs du genre Arvicanthis et Cricetomys dans la ville de Niamey notamment au niveau des quartiers Lamordé et Yantala. Suite à ces travaux de recherche, le CERMES a jugé nécessaire de mener une exploration de la séroprévalence de Leptospirose chez l'homme, en ciblant ces quartiers riverains du fleuve où les maraîchers travaillent dans les jardins où les serovars ont été découverts (ex. Lamordé, jardins et habitations riveraines).
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Rapport technique sur le projet Leptospirose humaine au Niger
Les rongeurs commensaux sont à la fois des réservoirs de virus et des transmetteurs de maladies pour l'homme et certains animaux. La transmission s'effectue par l'intermédiaire de leurs déjections, de leurs morsures et des parasites qu'ils hébergent. -
Rapport annuel des activités phytosanitaires de la direction des études biologiques
Parmi ces insectes ravageurs de mil au Niger, la chenille mineuse de l’épi (Heliocheilus albipunctella) reste l’un des plus redoutables ravageurs, car ses attaques interviennent à un moment critique, au stade de la grenaison. Aussi, des pertes de rendements pouvant atteindre 85% sont observées localement en cas d’attaques sévères contribuant ainsi à compromettre l’objectif de la sécurité alimentaire et de réduction de la pauvreté en milieu rural. -
Rapport annuel 2017
La direction de la logistique et des équipements phytosanitaires a assuré la réception et la ventilation des pesticides et autres matériels en début et au cours de cette campagne. Le suivi de la gestion dans les régions a été assuré par des missions menées à l’intérieur du pays et la réception régulière des documents de gestion. -
Efficacité de l’huile de neem (Azadirachta indica) et de Bacillus thuringiensis (Biobit 2X) sur la dynamique de la population de Bemisia tabaci (Gennadius 1889) et Helicoverpa armigera (Hubner, 1808) dans une plantation de tomate au Niger
Dans un champ école paysans à Dogaraoua, zone de production de tomate au Niger, lors d’une séance de réunion hebdomadaire, un facilitateur et son groupe de 25 producteurs apprenants décident de mettre en place un essai GIPP (Gestion Intégrée Protection Production) de la tomate sous la supervision d’un entomologiste.
Les résultats obtenus montrent que l’huile de neem permet de contrôler Bemisia tabaci à 70% et le biobit réduit l’infestation de Helicoverpa armigera de 50% par rapport au témoin non traité. Les producteurs peuvent utiliser l’huile de neem pour contrôler la mouche blanche afin de réduire à 80% le cas d’attaque du TYLC et le biobit dans le contrôle de la noctuelle de la tomate. -
Guide de formation à l’agriculture biologique
L'agriculture biologique correspond à un système de gestion intégrée de la production, visant à favoriser la santé des écosystèmes agricoles (ou agro-écosystèmes), y compris de la biodiversité, des cycles biologiques et de l'activité biologique des sols [Commission du Codex Alimentarius, FAO et OMS, 2007]. Ce type d’agriculture met l'accent sur l'utilisation des intrants naturels (minéraux et/ou produits dérivés de plantes), dont l’utilisation est préférable à l’usage d’engrais et de pesticides de synthèse.
La réalisation de ce guide résulte de la collaboration entre la Division du Climat, de l’Énergie et des Régimes Fonciers (NRC) et l’équipe TECA (Technologies et pratiques pour les petits producteurs agricoles) de la Division de la Recherche et de la Vulgarisation (DDNR) du siège de la FAO à Rome (Italie). -
Aliments issus de l'agriculture biologique
Ce manuel a été préparé dans le but de fournir une approche concertée en ce qui concerne les exigences qui étayent la production des denrées alimentaires par des méthodes biologiques ainsi que l'étiquetage et les allégations à leurs sujet. L'agriculture biologique fait partie d'un large éventail de méthodes qui soutiennent l’environnement. Les systèmes de production biologiques reposent sur des normes spécifiques et précises dont l'objectif est de réaliser les agrosystèmes les meilleurs possible qui demeureront durables sur le plan social,écologique et économique. Des termes tels que "biologique" et "écologique" sont également employés pour tenter de définir plus clairement le système biologique. -
Appui au renforcement du potentiel de lutte anti-acridienne au Niger pour 1999-2002
Le projet a pour but de contribuer aux efforts du gouvernement nigérien visant à assurer l'autosuffisance et la sécurité alimentaire des populations par la maitrise de la menace acridienne et ce,dans le respect de l'environnement. A cette fin,l'assistance luxembourgeoise continuera à renforcer la capacité technique et humaine d'intervention de protection des végétaux alors que les agents et les bénéficiaires de lutte anti-acridienne seront sensibilisés aux aspects écologiques et sanitaires de l’utilisation des pesticides. Ainsi,la D.P.V sera doté de moyens d'intervention terrestres et aériens opérationnels. La recherche sur les méthodes de lutte non-chimique est engagé. Enfin, les stocks de produits toxiques périmés seront dépollués, reconditionnés, ou détruits. L'optique est la en place d'un cadre technique,financier et institutionnel devant permettre l'instauration d'un système permanent de lutte préventive au bénéfice de l’ensemble de la population approvisionnée en vivre. -
Bilan des activités réalisées en 2011 adopté par le conseil d'administration du 30 Novembre 2011
Le Niger, à l'instar des trois pays de la ligne de front de Criquet pèlerin de la Région Occidentale s'est doté d'un Centre National de Lutte Anti-acridienne (CNLA) qui a pour mission 1) d'organiser et conduire en période de rémission les opérations de surveillance régulières et de lutte préventive contre le Criquet pèlerin dans ses aires de grégarisation et reproduction (Aîr et Tamesna) et le Sahel des pâturages; 2) préparer les plans d'actions,coordonner et évaluer les opérations de lutte,en collaboration, avec la Direction Générale de la Protection des Végétaux et les autres structures concernées; 3) collecter, traiter, diffuser et échanger les informations relatives au Criquets pèlerin, avec les Institutions nationales,régionales et internationales. -
Rapport provisoire de l'évaluation à mi parcours du projet de renforcement des moyens de protection des végétaux et des denrées stockées dans la région du Liptako-Kourma (PRM-PV)
Une mission d'évaluation à mi-parcours du Projet de Renforcement des Moyens de Protection des Végétaux et des Denrées Stockées du Liptako-Gourma (PRM-PV) s'est déroulée du 24 Octobre 2011 au 12 Janvier 2012 dans les Etats membres du Liptako-Gourma, bénéficiaire du dudit projet (Burkina Faso, Mai, Niger). -
Stratégie globale en protection des végétaux
L'agriculture nigérienne est soumise depuis quelques décennies à de fortes variabilité de production dues à des sècheresses répétées et à des pressions parasitaires quasi permanentes. La politique agricole nationale ayant pour priorité l'autosuffisance alimentaire, la défense des cultures devient alors une des préoccupations majeures de cette politique. -
Forum national sur la problématique de la protection des végétaux au Niger
Au Niger, si la climatologie conditionne l'existence même de la production agricole, les ennemis des cultures sont les principaux facteurs de sa réduction, voire même de Sa destruction totale. Leurs pullulations rendent aléatoire la recherche de la sécurité alimentaire prônée par le gouvernement, aidé par ses partenaires au développement. Pour lutter contre ce fléau, d'importantes quantités de produits chimiques sont utilisées chaque année, ce qui n'est pas sans danger pour l'Homme et l'environnement et à un coût que l’État seul ne peut supporter. -
Habrobracon
La Formation des Chefs de District Agricole des départements de Filingué et de Illéla du 13 au 17 juin 2011 au Centre Régional AGRHYMET; en prélude à la campagne agricole 2013, la DGPV a démarré l’élevage du parasitoïde (Habrobracon hebetor) et de son hôte de substitution (Corcyracephalonica) au laboratoire; en 2015 et 2016, une démarche de lutte biologique de grande envergure a été initiée par des lâchers du parasitoïde Habrobracon dans les cinq régions du Niger; 2017, la Direction Générale de la Protection des Végétaux a commandé environ 3000 sacs auprès des unités privées. -
Lutte biologique contre la MEM
General objective: to determine the level of millet resistance varieties to millet head miner damage. For this purpose, 25 varieties of millet were tested to assess their behavior to the pest. The study was in Burkina Faso, Mali and Niger. He infestation varied from 10.20 to 86.98% with an average of51.37%. -
Manuel de commercialisation des produits biologiques
À l’heure actuelle, les changements climatiques ont de graves impacts sur les rendements agricoles de nombreux pays, souvent à faible revenu. C’est le cas du Sénégal, qui a vu sa production agricole chuter au cours des dernières années. Cette situation tend à accroître
la pauvreté et à menacer la sécurité alimentaire du pays. Dans ce contexte, il est urgent de se tourner vers de nouvelles alternatives, comme l’agriculture biologique et la commercialisation de ses produits. En effet, il est démontré qu’un mode de production
biologique permet de mitiger les effets des changements climatiques. -
Principaux insectes ravageurs du riz en Afrique et méthodes de lutte non chimiques
En Afrique, les ravageurs de culture posent assez de problèmes pour la production agricole. C'est dans ce cadre que cette étude a été réalisée pour apporter des méthodes de lutte biologique aux insectes qui s'attaquent aux cultures de riz dans certains pays de l'Afrique. -
Qu'est ce que l'agriculture biologique?
En tant qu’agricultrice ou agriculteur en Afrique, vous pouvez faire face à certains défis, par exemple la perte de terres arables, une fertilité diminuée des sols, une sécheresse fréquente et une augmentation des frais de semences, d’engrais, de pesticides ou de médicaments vétérinaires. De tels défis mènent généralement à des difficultés récurrentes lorsqu’il s’agit de produire suffisamment pour nourrir la famille et la communauté. Il est donc important d’établir des méthodes agricoles à bas coûts qui respectent l’environnement et vous permettent d’affronter les problèmes urgents de sécurité alimentaire. -
Comment gérer au mieux la fertilité de mes sols?
Un sol peut être vivant ou mort. Un sol vivant nécessite en permanence suffisamment d’air, d’eau et de matière organique pour offrir aux plantes et aux organismes du sol un bon environnement de croissance. Si on lui fournit ces éléments, même un sol mort peut réussir à revivre. -
Comment augmenter la teneur en matière organique du sol ?
La matière organique du sol est essentielle, car elle permet au sol de retenir l’eau et les nutriments et fournit ces derniers aux plantes quand elles en ont besoin.
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Comment compléter les besoins en nutriments de mes cultures?
Les engrais peuvent être utiles pour répondre aux besoins en nutriments à court terme des cultures et stimuler la croissance des plantes, mais ils doivent être utilisés en dernier recours. -
Gestion de la fertilité des sols
La durabilité à long terme de l’agriculture suscite de plus en plus de préoccupations. Des terres fertiles et de l’eau en quantité suffisante sont indispensables pour maintenir l’agriculture et assurer les moyens d’existence. Toutefois, en Afrique, la productivité a diminué en raison de l’intensification de l’agriculture qui dégrade les terres. Les causes majeures de la dégradation des terres sont les pratiques agricoles non durables telles que l’agriculture sur les pentes raides sans prendre de mesures suffisantes de conservation du sol et de l’eau, la monoculture, le travail excessif du sol, l’abandon de la jachère sans réapprovisionner le sol en nutriments, la culture sur brûlis, la conversion des forêts, des bois et des brousses en zones agricoles permanentes ou leur exploitation excessive en bois de chauffe et de construction, le surpâturage des prairies et le manque de gestion de la matière organique des sols. -
Gestion de la fertilité des sols en agriculture biologique
Cette note d’orientation fournit des conseils pour utiliser le poster dans le cadre d’une formation. Elle détaille les différents éléments du poster, offre des informations pour leur présentation et des suggestions pour leur mise en œuvre didactique. Pour plus d’informations, voir les ressources proposées à la fin de la note. -
Comment faire du compost de qualité?
Cette note d’orientation fournit des conseils pour utiliser le poster dans le cadre d’une formation. Elle détaille les différents éléments du poster, offre des informations pour leur présentation et des suggestions pour leur mise en œuvre didactique. Pour plus d’informations, voir les ressources proposées à la fin de la note. -
Planifier une bonne rotation des légumes
Cette note d’orientation fournit des conseils pour utiliser le poster dans le cadre d’une formation. Elle détaille les différents éléments du poster, offre des informations pour leur présentation et des suggestions pour leur mise en œuvre didactique. Pour plus d’informations, voir les ressources proposées à la fin de la note. -
Pourquoi la matière organique est-elle si importante?
Les pratique agricoles sont diverses et variées. L'agriculture biologique en est une illustration pratiquée par beaucoup de producteurs. Cette technique comporte assez d'avantage pour les producteurs agricoles afin de leurs permettre d'avoir un rendement agricole plus sain et moins coûteux. -
Comment gérer les ravageurs et les maladies de façon naturelle?
Il est important de savoir quels agents pathogènes causent des dégâts dans les champs. L’identification de l’agent pathogène constitue la première étape d’une gestion efficace des ravageurs et des maladies. -
Comment gérer les mauvaises herbes?
Les mauvaises herbes peuvent jouer un rôle crucial dans l’écosystème de la ferme. Mieux vous connaissez leurs caractéristiques, plus elles peuvent contribuer à la réussite de l’exploitation sans devenir nuisibles.
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Comment gérer les ravageurs des stocks de grains?
Une partie considérable des grains est perdue après la récolte en raison d’une mauvaise gestion et de mauvaises pratiques de stockage, qui exposent les grains stockés aux insectes nuisibles et aux maladies. -
Gestion des adventices dans les champs bio
Les adventices sont des mauvaises herbes qui empêchent les cultures de se développer. Cette affiche propose des pratiques simple pour les éliminer et les réutiliser à des fins de composte. -
Influences environnementales sur la santé des plantes
L'agriculture et l'environnement ne font qu'un. Cependant, toutes les terres ne sont pas bonnes pour développer une activité culturale. Il est important de choisir un endroit naturel et sain pour permettre aux planter de mieux pousser. -
Élevage
L’élevage animal bio implique que les animaux soient détenus de manière naturelle et favorisant leur bien-être de même que leur santé. Cela ne signifie pas que les animaux doivent être détenus dans un environnement entièrement naturel, mais qu’il faut leur offrir la possibilité d’exprimer des comportements et un mode de vie naturels. Chaque espèce animale possède des organes spécialisés qui leur donnent des capacités fonctionnelles et des caractéristiques spécifiques ainsi qu’un mode de vie particulier. Ces différences sont intrinsèques, immuables, et il convient de les respecter. -
Comment gérer ma ferme biologique?
La gestion d’une exploitation biologique poursuit le même objectif sous-jacent que toute autre entreprise : elle vise à améliorer les bénéfices de l’agricultrice ou de l’agriculteur et à l’aider à surmonter les principales difficultés. -
Gestion d'une ferme biologique
La gestion d’une ferme biologique poursuit le même objectif sous-jacent que toute autre entreprise : elle vise à augmenter les bénéfices pour l’agriculteur/ agricultrice ou le groupe d’agriculteurs. Cela se fait généralement en suivant deux approches. Premièrement, les agricultrices et agriculteurs biologiques se concentrent sur la réduction des dépenses en optimisant l’utilisation des ressources propres de la ferme. -
Défis typiques de la gestion d’une ferme
La ferme biologique renferme beaucoup pour les paysans. Dans un premier temps, elle leurs procure des revenus financières et permet aussi d'accroitre la valeur des produits agricoles. -
Comment procéder pour vendre des produits biologiques?
Le marketing a pour but d’augmenter les ventes et les revenus d’une
entreprise agricole tout en créant de la valeur pour vos produits. -
Comment prouver que ma production est biologique?
La certification biologique est un outil de marketing. Elle garantit
que tous les membres de la chaîne d’approvisionnement adhèrent aux réglementations bio. Elle instaure la confiance chez le consommateur et protège des fraudes. -
Marketing et marchés
Le marketing est un outil de gestion de toute entreprise visant à augmenter les ventes et les revenus. Le marketing commence par choisir quoi produire en fonction des besoins du marché. Le marché, dans ce contexte, se réfère aux personnes ou aux organisations qui demandent que les produits leur soit fournis pour consommation, revente ou transformation. La connaissance du ou des marchés cibles est un facteur extrêmement important, déterminant pour le succès d’une opération de marketing. -
Autarcie versus agriculture de marché
Le marketing est un moyen pour les agriculteurs de donner de la valeur à leurs produits unique, rendre accessible les produits aux clients et comprendre les opportunités et exigences du marché. -
La fertilisation organique des cultures : les bases
L’agriculture biologique se développe depuis plus de 30 ans au Québec. Guidée au départ par des principes relativement théoriques et venus des expériences américaines et européennes de l’agriculture biologique, les pratiques de fertilisation des cultures ont évolué en fonction des réalités du terrain et des résultats obtenus à travers les années par les producteurs d’ici. Grâce aux travaux et expérimentations menés pendant ces 30 ans par les producteurs et productrices, le plus souvent avec très peu de moyens, un certain nombre d’ajustements ont été effectués afin d’améliorer les pratiques de fertilisation en régie biologique. -
Programme sous-régional de formation en gestion intégrée de la production, des déprédateurs et de la pollution (GIPD/GEF) à travers le champ école paysan quatrième réunion du comité technique national de pilotage
Le présent rapport fait la situation de l'ensemble des activités réalisées par le projet pendant l'année 2012. Il s'agit principalement des activités de formation des producteurs sur le riz et les cultures maraichères, le suivi et la supervision des CEP et enfin les activités relatives au projet << d'Amélioration de la Production du Riz en Afrique de l'Ouest>> (APRAO) et autres diverses activités réalisées dans le même cadre. -
Guide de formation : l'agroécologie pour sortir des pesticides - Prévention des risques des pesticides : Module 2
Le terme pesticide comprend le suffixe -cide qui vient du latin cida signifiant tuer et de l’anglais pest signifiant nuisible (NB : en latin, pestis signifie maladie contagieuse). Les pesticides sont donc par définition des produits toxiques pour certains organismes vivants. Ils détruisent des organismes considérés comme nuisibles que ce soit dans les champs, les jardins, les élevages, les lieux de stockage des récoltes et les maisons. Selon les organismes tués, on distingue les insecticides, les fongicides, les herbicides, les molluscicides, nématicides, bactéricides, rodenticides, virucides, etc… Certains pesticides utilisés contre les insectes des cultures sont aussi utilisés chez les animaux domestiques et les humains (C’est, par exemple, le cas de plusieurs insecticides utilisés pour tuer les poux). -
Guide de formation : l'agroécologie pour sortir des pesticides - Promotion d'alternatives au pesticides : Module 3
L’objectif de ce module est de permettre de développer la lutte biologique et une meilleure connaissance des ravageurs et auxiliaires afin de mettre en place une stratégie de protection des cultures sans pesticides. Concernant les principes globaux, la pyramide ci-dessous présente les différents outils et méthodes pouvant être mis en œuvre par les paysans afin de leur permettre d’éviter au maximum l’utilisation de pesticides. Pour obtenir des cultures les plus saines possibles, les principes de base de l’agroécologie se situent en socle avec une diversité de pratiques, de systèmes de culture et de paysages. Ensuite interviennent les observations, étape déterminante pour établir le bon diagnostic et choisir la stratégie. -
Manuel de formation participative sur la production de mangue biologique à travers les vergers-écoles au Burkina Faso
Ce manuel est un outil destiné aux techniciens ou producteurs facilitateurs chargés de la formation de producteurs à travers les vergers écoles, mais aussi à toute personne désireuse d’acquérir les techniques de base de la production de mangue de façon générale et de celles de la production de mangue biologique de façon particulière. Cet outil a été préparé dans le cadre du projet « d’accroissement des revenus et de la sécurité alimentaire de petits producteurs d’Afrique de l’ouest à travers les exportations de produits tropicaux certifiés commerce équitable » (GCP/404/GER). Ce projet dont la tutelle technique est assurée par le Ministère en charge du commerce, est exécuté par la FAO. -
La gestion des mauvaises herbes en agriculture biologique
Les agriculteurs biologiques accordent la priorité absolue à la prévention de l’introduction et de la multiplication des mauvaises herbes. Les pratiques de gestion visent à garder la population de mauvaises herbes à un niveau qui n’entraîne pas une perte économique de la culture et ne nuit pas à sa qualité. Le but n’est pas de complètement éradiquer toutes les mauvaises herbes, car elles ont également un rôle à jouer à la ferme. -
Guide de formation en lutte participative contre le striga dans le système de culture à base de sorgho
Le présent guide de formation est élaboré dans le cadre du projet : « Promotion des variétés de sorgho résistantes au Striga pour réduire les crises alimentaires dans la zone sahélienne Burkina Faso, Mali, Niger, Sénégal», projet financé sous l’Initiative pour la Réponse Globale à la Sécurité Alimentaire (IRGSA). Une initiative spéciale du gouvernement américain à travers USAID, destiné à aborder la question de la sécurité alimentaire dans la sous-région. Ce projet est géré par le CORAF/WECARD et coordonné par l’Institut d’Economie Rurale (IER) au MALI. Le manuel vise donc l’adoption par les producteurs du sorgho, des technologies améliorées de lutte contre le Striga pour faire face aux crises alimentaires que connaît actuellement l'Afrique de l’ouest et du centre. -
Efficacité des fongicides Mancozèbe 80 WP et Chlorothalonil-Carbendazime 65 SC contre Colletotrichum gloeosporioides agent causal de l’anthracnose de l’anacardier au Bénin
L’anthracnose causée par Colletotrichum gloeosporioides est la maladie la plus redoutable de l’anacardier au Bénin. L’objectif de cette étude est de tester l’efficacité des fongicides Mancozèbe 80 WP et Chlorothalonil-Carbendazime 65 SC contre l’anthracnose de l’anacardier. Au laboratoire, les milieux PDA sans fongicide, additionnés de Mancozèbe 80 WP et additionnés de Chlorothalonil-Carbendazime 65 SC ensemencés et rangés dans un dispositif complètement aléatoire à trois répétitions étaient utilisés. Au champ, les trois variantes suivantes : arbres témoins non traités, arbres traités avec Mancozèbe 80 WP et arbres traités avec Chlorothalonil-Carbendazime 65 SC étaient installées à Zounguè et à Gomé (Centre Bénin) dans un dispositif de bloc aléatoire complet à trois répétitions. -
Promouvoir une année internationale de la Protection des Végétaux
En 2018, l’Assemblée générale des Nations Unies vote une résolution pour proclamer 2020 Année Internationale de la Protection des Végétaux. Il s’agit d’une occasion unique de sensibiliser le monde sur la manière dont la protection des végétaux peut contribuer à éradiquer la faim, à réduire la pauvreté, à protéger l’environnement et à stimuler le développement économique, et souligner l’importance des organisations phytosanitaires internationales, régionales et nationales. -
Les solutions alternatives préventives et curatives aux pesticides chimiques de synthèse
Le présent livret technique a pour vocation d’aider les facilitateurs des CEP dans leurs tâches pour faire diminuer l’usage de pesticides chimiques de synthèse qui présentent un danger pour la santé publique et l’environnement. Les facilitateurs des CEP sont des agents de la vulgarisation ou des producteurs relais. A ce titre, ils doivent mieux connaître les alternatives éprouvées qui sont utilisées dans la sous-région ou ailleurs au niveau des cultures maraîchères et des cultures pluviales. -
Guide des pratiques agroécologiques : département de Mbour, Sénégal
Ce guide capitalise un ensemble de pratiques agroécologiques mobilisées au Sénégal -
Discussion n°11 « Les systèmes participatifs de garantie en Afrique de l'Ouest » -Synthèse
Les systèmes de garantie participatifs (SPG) sont des systèmes alternatifs de garantie qualité, impliquant des pairs producteurs ainsi que des consommateurs1. En l’absence de label national ou régional dédié à l’agriculture biologique et face à l’inadéquation des certifications étrangères, notamment européennes, la mise en place d’un SPG territorial apparaît comme efficace et peu coûteuse. Les expériences menées concernent majoritairement les fruits et légumes, mais elles ont été élargies à d’autres denrées : riz, jus de fruits ou purée de tomate (Afdi / Hortitechs). Le label burkinabé BioSPG pourrait aussi s’étendre à l’élevage en tenant compte du bien-être animal. -
L’agriculture biologique en Afrique : un levier d’innovations pour le développement agricole
En Afrique, l’agriculture biologique est peu recensée dans les statistiques officielles, alors qu’elle est de plus en plus présente sur les marchés locaux et d’exportation. La demande des consommateurs africains s’accélère, offrant un débouché économique dynamique. Aujourd’hui, les apports de l’agriculture biologique au processus de transition agroécologique amorcé sur ce continent sont indéniables. Elle diminue les impacts négatifs de l’agriculture sur l’environnement et sur la santé, notamment parce qu’elle n’utilise pas d’intrants chimiques de synthèse. -
Évaluation pluri-critères de l’agriculture biologique en Afrique subsaharienne par élicitation probabiliste des connaissances d’experts
De nombreux agriculteurs africains pratiquent des formes d’agriculture potentiellement qualifiables de « biologiques ». Pourtant, la capacité de l’agriculture biologique à répondre aux enjeux de la sécurité alimentaire en Afrique est encore mal connue, car il existe peu de références expérimentales disponibles dans cette région. L’élicitation probabiliste est une méthode permettant de rendre compte de manière précise des connaissances d’experts sur une ou plusieurs quantités d’intérêt, et de décrire les niveaux d’incertitude associés. L’objectif de cette étude est de montrer comment cette approche permet de pallier le manque de données expérimentales quantitatives sur l’agriculture biologique en Afrique. L’élicitation probabiliste a été appliquée au Sénégal, au Burkina Faso et au Cameroun, en mobilisant 17 experts pour comparer les performances des agricultures biologique et conventionnelle sur la sécurité alimentaire locale en Afrique subsaharienne, en considérant plusieurs indicateurs quantitatifs. Les résultats montrent que les rendements des systèmes biologiques sont inférieurs d’environ 41 % à ceux des systèmes conventionnels, tandis que les prix des produits issus de l’agriculture biologique sont supérieurs de 34 % à ceux des produits issus de l’agriculture conventionnelle. -
Zéro pesticide : un nouveau paradigme de recherche pour une agriculture durable
Le Programme Prioritaire de Recherche (PPR) « Cultiver et Protéger Autrement » se situe dans une perspective originale, en posant le scénario extrême d’une agriculture « sans pesticides », non prescriptif, mais qui oblige à explorer de nouvelles voies de recherche. Scénario non prescriptif, car le PPR ne donne pas, a priori, le chemin à suivre aux agriculteurs, chemin qui devrait être mis en débat avec les agriculteurs et la société au regard des connaissances disponibles aujourd’hui. L’objectif est d’entreprendre des recherches dans ce cadre « sans pesticides » afin d’explorer de nouveaux fronts de science et de développer des connaissances et des solutions disponibles à la fois pour une réduction significative de l’usage des pesticides à court terme et pour des innovations futures. À plus long terme, et grâce à ces innovations, l’objectif est bien de développer une agriculture sans pesticides, pour toutes les productions et sur tous les territoires. Se fixer un tel cap permet ainsi à la fois d’ouvrir des fronts nouveaux de recherche et de produire dès aujourd’hui des connaissances pour construire demain l’ensemble des solutions permettant de répondre à la demande sociétale d’une agriculture sans pesticides. -
La lutte contre la cetoine : Pachnoda interrupta
Cette affiche montre comment lutter contre la cétoine -
La lutte contre la fonte de semis : Pythium, Phytophthora spp., Fusarium, Rhizoctonia
Ce poster montre comment reconnaître et éviter la fonte des semis liée à divers ravageurs -
Lutte contre la pourriture blanche (fusariose)
Ce poster montre comment reconnaître et lutter contre la fusariose -
La lutte contre la mouche blanche: Bemisia tabaci
Ce poster montre comment reconnaître et éviter les attaques de mouches blanches -
La lutte contre les pucerons
Ce poster montre comment reconnaître et éviter les attaques de pucerons -
La lutte contre la mineuse de la tomate: Tuta absoluta Meyrick
Ce poster propose de reconnaître et lutter contre la mineuse de la tomates, un ravageur présent au Niger -
La lutte contre la noctuelle de la tomate : Helicoverpa armigera
Ce poster propose de reconnaître et lutter contre la noctuelle de la tomate -
Lutte biologie et protection intégrée
L’agriculture biologique, considérée comme une des approches de l’agriculture durable, se base sur le respect des écosystèmes naturels. Elle implique une inspection et une certification. -
Amélioration participative des céréales et légumineuses et conservation de l'agro-biodiversité au Niger
L'agriculture est apparue au néolithique, il y a près de dix mille ans (Hawkes, 1983). Sur près de 250.000 espèces végétales répertoriées dans le monde, dont environ 30.000 comestibles, seules quelques 7.000 sont utilisées pour l'alimentation humaine (FAO, 2001). Entre 150 et 230 seulement de ces espèces sont cultivées (Simmonds, 1988 ; FAO, 2001). Plus de 75% de la population mondiale (estimée à 6 milliards en 2006) doivent leur pitance à moins d'une dizaine de cultures (blé, riz, maïs, sorgho, mil, pomme de terre). Ces données illustrent gravement au besoin l'étroitesse de la base génétique sur laquelle repose le sort alimentaire de l'humanité. Conséquence d'une agriculture industrielle, imposée par le libéralisme économique international, basé exclusivement sur 1e profit et privilégiant l'uniformité à 1a diversité des cultures, cette situation pourrait à terme porter préjudice à la sécurité alimentaire mondiale. Si cette sélection outrancière se maintenait et dans l'hypothèse que l'importante diversité des ressources inutilisées est vouée à l'indifférence humaine, voire à la disparition dans un environnement écologique planétaire sérieusement perturbé, rien n'empêcherait de projeter à juste titre un avenir alimentaire peu rassurant pour le monde. -
Document de proposition du ROPPA sur l'agroécologie paysanne
La position du ROPPA sur la question de l’Agroécologie est centrée sur l’impérieuse nécessité de faire reconnaitre l’Agroécologie Paysanne comme la meilleure approche pour une agriculture valorisant nos identités culturelles et nos Savoirs, notre biodiversité alimentaire et semencière saine et nutritive, notre autonomisation, engendrant des dynamiques économiques locales et de meilleurs revenus aux exploitations agricoles familiales dans la cohésion sociale et la paix. D’ailleurs différents auteurs soulignent que les connaissances les plus pertinentes pour valoriser les agroécosystèmes s’obtiennent « en s’inspirant du passé pour transformer le présent en se tournant vers le futur ». -
AVI s'engage dans l'agroécologie paysanne
Notre organisation est impliquée dans un projet sahélien de Transition vers une Agroécologie Paysanne au service de la Souveraineté Alimentaire (TAPSA Sahel), initié par le CCFD-Terre Solidaire (https://ccfd-terresolidaire.org) et la SIDI (Solidarité Internationale pour le Développement et l’Investissement) (www.sidi.fr). Au total, à l’échelle mondiale, TAPSA associe 29 partenaires issus de 5 zones géographiques. Le volet sahélien du programme TAPSA regroupe 11 organisations partenaires, intervenant dans 5 pays sahéliens : Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Sénégal. Lancé en avril 2018, pour une durée de 4 ans, cofinancé par l’AFD, ce projet vise à appuyer, au sein des territoires ruraux et péri-urbains, une dynamique de mobilisation et de renforcement des sociétés civiles engagées pour une transition vers une agroécologie paysanne, afin de contribuer à la souveraineté alimentaire. -
L’agroécologie, une voie pour atteindre les ODD
Les systèmes alimentaires agroécologiques disposent d’un énorme potentiel pour contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable. La question fondamentale est la suivante : si l’agroécologie a déjà fait la preuve de sa capacité à prendre en charge les défis sociaux et environnementaux, pourquoi les initiatives heureuses restent-elles souvent confinées au niveau local ? Grâce à des conditions politico-institutionnelles propices, l’agroécologie peut se développer, prendre de l’ampleur et nous mener vers la réalisation des ODD. -
L'agroécologie : démarche, pratiques et moyens d'action
L’agroécologie est un ensemble d’approches agricoles, une science mais aussi un mouvement social. Les techniques agricoles et agronomiques utilisées dans l’agroécologie sont inspirées des lois de la nature. La pratique agroécologique envisage l’ensemble du milieu dans lequel elle s’inscrit en intégrant par exemple la dimension de la gestion de l’eau, du reboisement, de la lutte contre l’érosion, de la biodiversité, des changements climatiques, du système économique et social, de la relation de l’humain avec son environnement, etc. C’est pourquoi le fait que la production, la transformation, la distribution et la consommation soient envisagées localement est un élément central de l’approche agroécologique. -
Perception paysanne et pratiques agro-écologiques dans le Boboye au Niger
Cette étude a été conduite dans le Boboye au niveau des sites de Kankandi, Gobéri Goubey et Yeni. Elle a pour objectif de promouvoir les pratiques agro-écologiques pour un changement de paradigme agricole. La méthodologie utilisée est un questionnaire à travers un guide d’entretien semi-structuré. La taille de l’échantillon est de 75 producteurs choisis sur la base de l’expérience des producteurs dans la conduite des pratiques agro-écologiques. Les résultats ont montré une grande diversité des pratiques agro-écologiques mises en œuvre dans la zone mais aussi des contraintes d’adoption à grande échelle de ces pratiques. Les pratiques agro-écologiques identifiées dans la gestion de la fertilité des sols sont l’utilisation des biofertilisants à savoir le Biochar, le Bokashi et le Compost. Pour la lutte biologique, les pratiques identifiées sont les bio pesticides, les couloirs biologiques et l’association des cultures. Les résultats ont aussi montré que 57 % des répondants considèrent l’agroécologie comme un ensemble de techniques de productions écologiques contre 29 % et 14 % des répondants qui perçoivent l’agroécologie comme une technique de production durable et une approche combinant l’agronomie et l’écologie. Ce travail offre la perspective d’une synergie entre les savoirs faire empiriques des producteurs et les innovations technologiques au profit d’une amélioration significative de la production agricole. -
L’ agroécologie Paysanne principale voie pour assurer la cohésion sociale, la paix et la souveraineté/sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique de l’Ouest
Depuis les années 1970, des paysans et paysannes ainsi que leurs organisations en Afrique de l’ouest ont développé des initiatives visant à sécuriser et optimiser la gestion des ressources productives pour garantir la production et les revenus des exploitations familiales. Ces initiatives ont été améliorées et consolidées au fil des années avec les savoirs et savoir- faire locaux et/ou des innovations techniques paysannes ou générées en collaboration avec des institutions de recherche. -
Valeur (s) ajoutée (s) de l'agroécologie : déverrouiller le potentiel de transition en Afrique de l'Ouest
L'Afrique de l'Ouest est confrontée à de nombreux défis à la fois interconnectés et urgents. Les températures augmentent à un rythme 1,5 fois supérieur aux moyennes mondiales, les régimes pluviométriques sont erratiques et les épisodes de sécheresse s’intensifient, dans une région largement tributaire de l’agriculture pluviale et où les capacités d’adaptation sont restreintes. Cette situation, combinée à d’autres facteurs limitants, devrait augmenter le caractère imprévisible de la productivité agricole, la perte de biodiversité, l’insécurité alimentaire, ainsi que l’instabilité socio-économique et politique. Ces facteurs de risques se manifestent dans un contexte où 70 à 80 % de la population vit avec moins de 2 dollars par jour, et où la pandémie COVID-19 menace de plonger des millions de personnes supplémentaires dans la pauvreté et l'insécurité alimentaire. Avec l'une des populations les plus jeunes du monde, des questions se posent également sur la capacité des économies ouest-africaines à absorber des millions d’individus souhaitant faire leur entrée sur le marché du travail. -
Session de sensibilisation et d’information sur l’agroécologie et de ses enjeux au profit de l’équipe technique de rédaction du programme national du secteur rural
La liste suivante met en évidence les initiatives politiques lancées par et pour les gouvernements, la société civile, le secteur privé, les groupes d'agriculteurs et les peuples autochtones, qui soutiennent et renforcent la transformation des systèmes alimentaires par l'agroécologie au niveau national et international. -
Construire un nouvel avenir agricole : soutenir l'agro-écologie pour la planète et l'humanité
Le changement climatique et l’injustice de la faim exigent de trouver et d’investir rapidement dans un modèle agricole réellement durable. L’agro-écologie désigne la discipline scientifique consistant à appliquer des concepts et des principes écologiques à la conception et à la gestion d’une agriculture durable. Une approche agro-écologique apporte divers avantages sociaux, économiques et environnementaux. S’ils sont soutenus par des politiques et des investissements appropriés, ces avantages peuvent être encore renforcés pour permettre aux communautés de petites agricultrices et petits agriculteurs d’accéder à la sécurité alimentaire. -
Approches agroécologiques et autres approches novatrices
Le présent rapport part de la reconnaissance des droits humains comme base de la durabilité des systèmes alimentaires. Il considère que les sept principes PANTHER (acronyme de leurs intitulés en anglais) – Participation, Obligation de rendre compte, Non-discrimination, Transparence, Dignité humaine, Autonomisation et Application du droit – devraient guider les mesures individuelles et collectives prises à différentes échelles pour agir sur les quatre dimensions de la sécurité alimentaire et de la nutrition. Ce rapport et ses recommandations ont pour objet d’aider les décideurs, dans les administrations et les organisations internationales, les instituts de recherche, le secteur privé et les organisations de la société civile, à concevoir et à mettre en œuvre des voies concrètes de transition vers des systèmes alimentaires plus durables à différentes échelles, du niveau local (exploitation, communauté, paysage) aux niveaux nationaux, régional et mondial. -
L'agroécologie comme fondement de la résilience au Sahel
La présente note de capitalisation décrit d’abord la crise alimentaire et nutritionnelle au Sahel (section 1) et évalue la gravité de la situation dans le scénario du «maintien du statu quo» dominé par le paradigme de la révolution verte (section 2). Elle définit ensuite le concept de la résilience dans le contexte des zones arides du Sahel (section 3). Le document explique par la suite ce que doit être le fondement de l’agroécologie pour venir à bout des problèmes fondamentaux (section 4) et propose une approche agroécologique et sociale axée sur les systèmes pour parvenir à la résilience (section5). -
Les enjeux de l'enseignement de l'agroécologie au Bénin
Au Bénin, nombreux sont les acteurs d'horizons divers, qu'ils soient producteurs, membres d'ONG, chercheurs, ou bien dans les sphères institutionnelles ou politiques, qui parient et s'engagent sur le déploiement de l'agroécologie, sa mise en pratique, s'appuyant sur les réalités locales et les savoirs endogènes, dans un dialogue entre pairs mais aussi multi acteurs, parfois international. En outre, à l'image du continent africain, le Bénin fait face à de multiples défis (sociaux, économiques, environnementaux,) quant à son agriculture, et à la formation agricole et rurale, avec une importante réforme institutionnelle en cours. La présente étude a pour objectif principal de questionner les enjeux de l'enseignement de l'agroécologie au Bénin. -
Gestion de l'eau en agro-écologie
L’eau étant un élément « vital » pour l’agriculture, une meilleure gestion de l’eau est cruciale à une production alimentaire durable. La gestion durable de l’eau agricole est l’un des principes sur lesquels l’agro-écologie base ses fondamentaux. La gestion de l’eau en agro-écologie se réfère à un usage durable des ressources en eau au champ, par une meilleure gestion du système sol-eau-plante à travers un usage optimisé des sources d’eau : eau de pluie, d’irrigation ainsi que la réduction des pertes d’eau (dues par exemple au ruissellement et à l’évapotranspiration). -
L'expérience des périmètres bocagers de Guié et Douré
Cette note présente la synthèse du rapport de capitalisation relatif à l’expérience des périmètres bocagers impulsés par l’ONG Terre Verte et l’association Zoramb Naagtaaba (AZN). Elle a été réalisée dans le cadre du projet Bocage sahélien en partage (BSP) mis en œuvre par Terre Verte et ses partenaires (AZN, association La Trame, Institut de recherche pour le développement – IRD, et Gret) dans le cadre du Programme Agroécologie (PAE) de la CEDEAO qui est soutenu financièrement par l’Agence française de développement (AFD). -
Déterminants socio-économiques de l’adoption des technologies agro-écologiques de productions agricoles dans le Département de Mayahi au Niger
Cette étude conduite dans le département de Mayahi, au Niger oriental, a pour objectif, d’identifier les facteurs influençant l’adoption des pratiques culturales de production du mil et du niébé et aussi celle de l’utilisation du bloc multi-nutritionnel. Ainsi, cent-vingt (120) chefs d’exploitation choisis aléatoirement ont été enquêtés sur l’utilisation des technologies de production diffusées au cours des trois dernières années. La régression logistique a permis de déterminer les corrélations entre les contextes et l’adoption des technologies. Ainsi, l’implication des producteurs dans les démonstrations a influencé positivement sur l’adoption des techniques d’application du compost (P<0,001), l’utilisation des variétés améliorées de mil et de niébé (P<0,05), des extraits aqueux des graines de Neem (P<0,001) et de la technologie de stockage hermétique des récoltes (P<0,001). -
Une étude des politiques, cadres et mécanismes liés à l'agroécologie et aux système alimentaires durables en Afrique
Ce rapport présente un examen des politiques internationales et régionales en matière d’agroécologie (AE) et de souveraineté alimentaire (SA) et évalue l’ampleur de leur mise en œuvre dans certains pays : Éthiopie, Togo et Zambie. L’examen a été entrepris pour faciliter la fourniture d’un soutien politique de grande qualité afin d’influencer les décideurs de la région à développer et à mettre en œuvre l’AE et la SA. Le rapport identifie également les goulots d’étranglement existants et les lacunes politiques qui empêchent l’avancement de la SA et des AE dans la région. Il recommande en outre des stratégies pour informer le travail de l’AFSA et de ses partenaires à l’avenir pour faire avancer les voix des communautés sur la transition vers l’agroécologie en Afrique. -
Les 10 éléments de l'agroécologie : guider la transition vers des systèmes alimentaires et agricoles durables
Les systèmes alimentaires et agricoles actuels parviennent à fournir de grandes quantités d’aliments sur les marchés mondiaux. Cependant, les systèmes agricoles à forte intensité d’intrants externes et de ressources sont à l’origine d’une déforestation massive, de pénuries d’eau, d’une perte de biodiversité, d’un épuisement des sols et d’importantes émissions de gaz à effet de serre. En dépit des progrès significatifs accomplis récemment, la faim et l’extrême pauvreté demeurent des problèmes cruciaux au niveau mondial. Même là où la pauvreté a reculé, la persistance des inégalités empêche son élimination. -
Note de travail et de réflexion : les femmes et l'agroécologie au Niger
Cette note présente un travail en cours et des réflexions pas toujours complètement abouties, mais néanmoins suffisamment solides. Cette note va être progressivement enrichie au cours des prochains mois puis finalisée et elle sera alors diffusée. Des observations sont donc bien venues et peuvent être envoyées à l’équipe projet1. Potentiellement cette note pourrait être corédigée et finalisée avec les participants du focus groupe afin d’envisager une publication commune. -
Le conseil en agroécologie en Afrique de l’Ouest : constats et leviers stratégiques pour son développement
En Afrique de l’Ouest, des efforts croissants sont engagés pour promouvoir l’agroécologie comme alternative au modèle agricole de la révolution verte. Les résultats obtenus sont encore mitigés et les transitions agroécologiques à grande échelle sont encore rares, fragiles et incertaines. Cette situation est en grande partie liée à la difficulté actuelle du conseil Agricole à jouer son rôle de facilitateur d’innovation en agriculture. Ce rôle mérite d’être mieux reconnu et pris en compte lors de la planification des investissements pour la promotion de l’agroécologie. Mais, il est surtout important d’identifier et de mettre en œuvre des mesures adaptées qui permettraient de libérer le potentiel du conseil en agroécologie. Cette préoccupation est au centre de la présente note d’orientation politique. Les connaissances et préconisations exposées dans ce document sont issues d’une étude régionale sur la sensibilité du conseil Agricole à l’agroécologie et d’une série de dialogues stratégiques à travers trois webinaires internationaux organisés par le projet ACOTAF. -
Systèmes maraîchers périurbains au Niger : quels besoins de transitions agroécologiques ? comment ces transitions sont-elles accompagnées ? Expériences et observations CRA/RECA
Cette étude se penche sur les systèmes maraichers périurbains au Niger ; le mécanisme d'accompagnement des transitions agroécologiques et les expériences et observations CRA/RECA. -
Formation et renforcement des capacités des acteurs de la chaîne de valeur
Un pesticide est toute substance ou association de substances qui est destinée à repousser, détruire, ou combattre les organismes nuisibles. On distingue plusieurs pesticides qui sont fonction de la cible à combattre. -
La culture de la banane biologique
Selon la Fédération internationale des mouvements d’agriculture biologique (IFOAM), l’agriculture biologique est un système de production qui préserve la santé des sols, des écosystèmes et des personnes. Elle s’appuie sur des processus écologiques, la biodiversité et des cycles adaptés aux conditions locales, plutôt que sur l’utilisation d’intrants aux effets néfastes. L’agriculture biologique combine la tradition, l’innovation et la science au profit de l’environnement commun et favorise des relations équitables et une bonne qualité de vie pour toutes les personnes concernées. -
Identification des dégâts causés aux cultures : par les maladies, les animaux nuisibles et les carences minérales
L’objet de ce fascicule est d’aider les agriculteurs/-trices de zones isolées à prévenir et enrayer les maladies et les plaies qui peuvent affliger leurs cultures. Ces agriculteurs/-trices n’ont peut être pas accès aux conseillers agricoles ou à d’autres experts qui pourraient diagnostiquer la cause des dégâts causés aux cultures et pourraient proposer des mesures immédiates pour stopper les ravages ou conseiller sur les moyens de prévention à prendre à l’avenir. -
Protocoles de diagnostic pour les organismes nuisibles réglementés
Les phytoplasmes sont présents dans le monde entier. La répartition géographique et l’incidence des maladies dues aux phytoplasmes dépendent de la gamme de plantes hôtes du phytoplasme considéré ainsi que de la présence et du comportement alimentaire de l’insecte vecteur. Certains phytoplasmes touchent beaucoup d’hôtes différents et sont transmis par des vecteurs polyphages, ce qui leur assure une large présence. D’autres, en revanche, n’infectent qu’une gamme de plantes restreinte et sont
transmis par des insectes oligophages ou monophages; leur répartition géographique est donc plus limitée. La question de la répartition géographique des principaux groupes taxonomiques de phytoplasmes a été étudiée par Foissac et Wilson (2010). -
Les phytoplasmes
Les phytoplasmes sont des microorganismes que l’on retrouve partout dans le monde, et ils infectent environ 1 millier d’espèces de plantes. S’ils ont longtemps été considérés comme des virus, avec qui ils partagent quelques propriétés biologiques, les phytoplasmes sont en fait de véritables bactéries. Avec néanmoins quelques différences. -
Phytoplasmes et phytoplasmoses
Les récents progrès concernant la connaissance de la fraction 16S et de l’espaceur 16S-23S de l’ADN ribosomique ont mis en évidence les particularités des micro-organismes anciennement désignés sous l’appellation «Mycoplasma-like organisms : MLOs» et justifié la nouvelle dénomination «phytoplasmes» choisie par le Comité de taxonomie des mollicutes de l’«International Organization for Mycoplasmology (IOM)». Les principaux caractères des phytoplasmes permettant leur classification au sein des bactéries et des virus sont décrits. La méthode PAUP (Phylogenetic analysis using parcimony) a été appliquée à la fraction 16S et à l’espaceur intergénique 16S-23S de l’ADN ribosomique afin d’établir la position phylogénétique des phytoplasmes parmi les bactéries. Ultérieurement, des tentatives de classification des différentes maladies à phytoplasmes ont été entreprises d’abord en utilisant le polymorphisme des fragments de l’ADN ribosomique amplifiés par des amorces universelles de phytoplasmes. Puis, la connaissance des séquences de la fraction 16S et de l’espaceur intergénique 16S-23S a permis d’établir un arbre phy logénétique des phytoplasmes en utilisant la méthode PAUP. -
Fiche technique de la culture de la pastèque bio
Fiche technique sur la production des cultures maraichères. -
L'hémiparasite facultatif rhamphicarpa fistulosa (Hochst.) Benth. : état des lieux dans des sites rizicoles de l'Ouest du Burkina Faso et comportement de quatre (04) variétés de riz
La mauvaise herbe Rhamphicarpa fistu/osa (Hochst.) Benth. est un hémiparasite facultatif dont la présence a été signalée au Burkina Faso depuis 1992. De récents rapports insistent sur l'importance des dégâts du Rhamphicarpafistu/osa sur le riz au Burkina Faso et dans plusieurs pays de l'Afrique de l'Ouest notamment au Benin où ces dégâts peuvent atteindre 40% à 100% (Ptlug, 2013). Dans l'optique de pouvoir bien suivre l'évolution de la distribution et les densités de populations de Rhamphicarpa fistu/osa depuis la dernière investigation, une prospection suivie d'enquête est faite dans des sites rizicoles de l'Ouest du Burkina Faso. Les sites retenus à cet effet sont ceux de Banfora, de Karfiguéla, de Banzon, de Niéna-Dionkélé et de la Vallée du Kou. L'étude exploratoire a révélé la présence de la mauvaise herbe dans le bas-fond de Banfora et dans les plaines de Karfiguéla et de Niéna Dionkélé. Les densités maximales sur 0,25 m2 sont de 27 pour le site de Niéna-Dionkélé, 16 pour celui de Karfiguéla et 5 pour celui de Banfora.