Recherche
161 items
-
Fertilisation : modes d'utilisation de l’Urée et du NPK sur les cultures irriguées
Cette affiche explique la fertilisation et montre les modes d'utilisation de l' Urée et du NKP sur les cultures irriguées. C'est un outil pédagogique conseillé aux acteurs du Conseil Agricole. -
Méthode de compost en tas
Cette affiche présente les techniques et méthodes de compost en tas -
Méthode de compostage en fosse multiple
Cette affiche présente les techniques et méthodes de compost en fosse multiple -
Le mil bien pour vous
Ce kakémono présente les avantages multiples pour la santé, les propriétés anti oxydantes, et la nécessité cruciale dans la diversité alimentaire du mil -
Méthodes simple de caractérisation du sol
Cette affiche illustre des méthodes simples de caractérisation des sols, notamment par -- Observation de la faune et de la flore --Le test de la pression -- Le test du lancer de boule -- Le test du boudin -- Le test de la bouteille ou du bécher -
Soil Survey Niger Floodplain. Jebba-Lokoja. Land Suitability Map 1:100,000. Part 7. Figure. 2.1.
Étude des sols, plaines inondables du Niger -
Lutte contre l'érosion hydrique
Ce module 2 traite d'un sujet préoccupant , la lutte contre l' érosion hydrique; il aborde la définition, l'origine et le mécanisme d'érosion hydrique dans le détail. -
La santé des sols: des technologies pour produire plus avec moins
Pour nourrir une population mondiale, en pleine expansion, nous n’avons pas d’autre choix que d’intensifier les cultures. Mais les agriculteurs sont confrontés à des contraintes sans précédent. Il leur faudra donc apprendre à produire
plus avec moins. L’agriculture doit littéralement retourner à ses racines en redécouvrant l’importance de sols en bonne santé, en utilisant des sources naturelles de nutrition des plantes et en appliquant avec discernement les engrais minéraux. -
ISRIC (Information sur les sols)
Ce site offre un système global d'information sur les sols -
Connaissance du sol
Le sol est une alliance de matières minérales, issues de la roche mère, et de matières organiques, issues de la litière.
C’est un milieu particulier, on ne le trouve que sur notre planète. Cependant, dans le monde, 10 millions d’hectares
de sol seraient en voie de désertification chaque année du fait de la déforestation et l’agriculture intensive. Par exemple, la couleur marron des fleuves et rivières que l’on observe souvent après un orage n’est pas du tout naturelle et témoigne d’une perte des argiles du sol consécutive à sa destruction biologique. -
Agroécologie : capitalisation d’expériences en Afrique de l’Ouest
Ce rapport présente les résultats de l’étude réalisée dans le cadre du projet Capitalisation d’expériences d’acteurs pour le développement de techniques agro écologiques résilientes en Afrique de l’Ouest (CALAO). Le projet CALAO a été coordonné par l’association Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières (AVSF) et mis en oeuvre par les associations AVSF, Gret, CARI, Agrisud International, ENDA Pronat (Sénégal), ARFA (Burkina Faso), RAFIA (Togo), Inades Formation Togo, ainsi que l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD, Dakar), l’Université Nazi Boni (UNB, anciennement UPB, Bobo Dioulasso), l’Ecole Supérieure d’Agronomie du Togo (ESA-UL) et l’association Inter-réseaux Développement rural. L’étude s’est également appuyée sur un partenariat avec l’Unité de Formation et de Recherche Agriculture comparée et Développement agricole d’AgroParisTech. A l’instar des autres régions du monde, les agricultures familiales de la région ouest-africaine sont confrontées à des défis et difficultés auxquels le modèle de la révolution verte, basé sur l’usage intensif d’intrants de synthèse (pesticides, engrais) et le recours à des variétés commerciales à haut potentiel de rendement, ne semble pas en mesure d’apporter de solutions durables et adaptées aux besoins et capacités des familles paysannes. -
Mémento pour l'évaluation de l'agroécologie
L’agroécologie est, de manière croissante, évoquée au cœur des discussions internationales sur le devenir des systèmes agricoles et alimentaires dans le monde, en apparaissant comme une des réponses pertinentes aux grands défis globaux en matière de développement économique et social et d’environnement, largement reflété dans les Objectifs de Développement Durable (ODD) : amélioration des performances des systèmes agricoles et alimentaires, sécurité alimentaire et nutritionnelle, environnement, climat, emploi, migrations, résilience et adaptation des populations rurales vulnérables au changement climatique. Ce mémento constitue un premier document méthodologique, amené à être amélioré et ajusté à partir des enseignements tirés de la mise en œuvre des outils et méthodes proposés, dans le cadre de futurs travaux d’évaluation menés par le GTAE et ses partenaires. La lecture et l’assimilation préalables de l’introduction et de la première partie sont les premières étapes indispensables de l’utilisation du memento. Ensuite, en fonction du type de situation d’usage, des objectifs spécifiques de l’évaluation, l’utilisateur pourra utiliser le memento selon les indications données. De nombreux renvois entre parties et entre fiches permettent d’appliquer globalement la méthode d’évaluation proposée. -
Adoption des semences améliorées du mil et de niébé dans le département de Damagaram Takaya, Région de Zinder
Au Niger, la faible productivité des cultures amènent la recherche à mettre au point des nouvelles variétés vulgarisées par l’Etat et partenaire au développement auprès des producteurs. C’est dans ce cadre que l’ONG CADEL, l’INRAN et le service de l’agriculture ont procédé à la diffusion des semences améliorées du mil et niébé auprès des producteurs de Damagaram Takaya dans la région de Zinder afin d’augmenter la productivité de ces cultures. La présente étude intervient après des années d’introduction de ces semences améliorées. Elle a pour objectif de faire une analyse de l’adoption pour en déterminer les facteurs qui favorisent l’utilisation ou le rejet des semences améliorées par les agriculteurs. Pour se faire, sur la base d’un listing des ménages agricoles des villages, un échantillonnage aléatoire a été réalisé au niveau des villages de Bougoum, Brundi, Tourmou et Kandine). Au total, 97 producteurs, représentants 17% de l’échantillon ont été choisis et enquêtés au moyen d’un questionnaire ménage. Ces résultats montrent qu’il est nécessaire à la recherche et la vulgarisation de renforcer les actions permettant d’augmenter l’utilisation des semences améliorées dans la zone de Damagaram Takaya et toutes les autres zones agricoles du Niger. -
Centre Européen de Données sur les Sols (ESDA)
Vous trouverez sur ce site des cartes anciennes digitalisées et des données sur les sols -
ISRIC
Centre d'information mondiale sur les sols -
Librairie virtuelle sur l'agroécologie du CIRAD
Ressources documentaires sur l'agroécologie dans les pays du Sud -
FERT
Fert est une association française de coopération internationale pour le développement agricole des pays en développement et émergents. Elle a pour objet de contribuer à créer dans ces pays les conditions permettant aux agriculteurs d’améliorer leurs conditions de vie et de travail et de concourir à la sécurité alimentaire de leur pays.
Vous trouverez dans ce site de nombreuses ressources documentaires -
Burkinadoc - Mil école
L’association Mil’Ecole souhaite initier des actions de développement dans des villages du Burkina Faso en concertation avec les populations concernées (agriculteurs, enseignants, responsables locaux, etc.). Les actions de 2008 à 2013 présentées sur ce site ont été réalisées notamment par des membres de Mil’École lors de leur participation à l’association Les Puisatiers. Ce site veut montrer nos actions au Burkina Faso sous la forme de leurs cheminements : les blocages, les impasses et parfois des échecs, les réussites. Monter des projets d’aide au développement n’a rien d’un long fleuve tranquille ! -
ONG ARFA
L’Association pour la Recherche et la Formation en Agro-écologie (ARFA) a été créée en août 1995 pour apporter sa contribution au développement socio-économique du Burkina Faso. Elle a été reconnue par l’Administration publique comme Organisation Non Gouvernementale (ONG) de développement en avril 2002 -
Fertilité des sols en petite irrigation
Le présent manuel est élaboré dans le cadre de la mise en œuvre du plan Stratégique de renforcement des Compétences des Acteurs de la Petite Irrigation (PSRCA-PI) initié par le Ministère de l’Agriculture avec l’appui du PromAP à travers sa composante 2 : Renforcement des capacités des prestataires de services pour la petite irrigation qui a pour objectif d’améliorer les services rendus par les prestataires étatiques et privés dans le domaine de la petite irrigation.
Ce manuel est destiné aux prestataires de services en charge du renforcement des capacités des producteurs et de leur organisation dans le domaine de la petite irrigation. Il donne aux formateurs des références théoriques et pratiques pour mettre en œuvre des actions de formations destinées notamment à des producteurs et leurs organisations. -
Outil d'animation sur l'agro-écologie : «Et maintenant, on fait quoi ?» - Guide de l’animateur
Cet outil est issu d’un travail de capitalisation mené avec l’Accir et les Unions Départementales de Producteurs de Niébé de Dablo, Pensa et Pissila en 2015, sur la thématique: « Quel accompagnement des producteurs sur la voie de l’agro écologie ? De la pratique à une démarche ».
Ce support d’animation, à destination des Unions et Groupements de Producteurs, a pour objectif de susciter le débat autour des orientations à prendre dans le cadre d’une démarche agro écologique. Il ne s’agit donc pas de fiches techniques avec un message technique à faire passer, mais bien d’un outil pour amener la discussion.
L’outil d’animation illustré a été co-construit avec les 3 Unions Départementales. -
Effet de la fertilisation par microdose sur la productivité de deux variétés de Sésame (Sesamum indicum L.), la variation des teneurs et les bilans partiels des nutriments
Le sésame (Sésamum indicum L.), est une plante oléagineuse cultivée au Niger sur les sols sableux pauvres en éléments nutritifs. Afin d'améliorer la productivité de cette culture, un essai a été conduit en 2012 à la station de recherche de N'Dounga dans le département de Kollo au Niger. L'objectif principal de la présente étude est d'étudier l'effet de la microdose sur le rendement du sésame. Un dispositif factoriel avec deux facteurs a été utilisé: 1) la variété avec deux niveaux (variété améliorée et variété locale) et 2) l'engrais NPK avec quatre niveaux (Og, 0,5g, Ig et 1,5g.poque(1). Les composantes de rendement, la hauteur des plants, l'exportation des éléments nutritifs et les paramètres chimiques et biologiques du sol ont été déterminés. Les rendements et les hauteurs des plants obtenus avec l'apport de fertilisants par microdose ont baissé. La dose MO a enregistré la plus grande hauteur et le rendement le plus élevé avec 155 cm et 1903 kg. ha-l respectivement. Excepté le phosphore assimilable, le pHeau et la biomasse microbienne, les caractéristiques chimiques testées du sol ont augmenté. Les teneurs en éléments nutritifs du sol ont augmenté de 3,9 mg/kg à 15,6 mglkg pour le potassium assimilable, de 0,1 glkg à 0,6 glkg pour l'azote total et de 0,25 g1kg à 6,2 glkg pour le carbone organique. L"étude montre que la microdose a induit des augmentations sur les paramètres de rendement. La dose M3 a enregistré le plus grand nombre de graines par capsu le avec 56 suivis de la dose Ml avec 49 et le témoin MO avec 48. Toutefois. cette performance de la technique de la microdose dans l'amélioration des paramètres de rendement s'accompagne d'un bilan partiel négatif. -
Les variétés de mil
Ce catalogue présente quelques unes des principales variétés de mil cultivées au Niger -
Formation maraîchage sur sol vivant : 1 : introduction
Cette vidéo fait partie d'un cours complet de 12 vidéos pédagogiques sur la gestion de la fertilité des sols dans les systèmes maraîchers, pivot des pratiques agro-écologiques en maraîchage. -
Formation maraîchage sur sol vivant : 2 : approche globale de la fertilité des sols : cycles de l'azote et du carbone
Cette vidéo fait partie d'un cours complet de 12 vidéos pédagogiques sur la gestion de la fertilité des sols dans les systèmes maraîchers, pivot des pratiques agro-écologiques en maraîchage -
Formation maraîchage sur sol vivant : 3 : Fonctionnement du sol
Cette vidéo fait partie d'un cours complet de 12 vidéos pédagogiques sur la gestion de la fertilité des sols dans les systèmes maraîchers, pivot des pratiques agro-écologiques en maraîchage -
Formation maraîchage sur sol vivant : 4 : compostage à froid
Cette vidéo fait partie d'un cours complet de 12 vidéos pédagogiques sur la gestion de la fertilité des sols dans les systèmes maraîchers, pivot des pratiques agro-écologiques en maraîchage -
Formation maraîchage sur sol vivant : 5 : azote et autofertilité
Cette vidéo fait partie d'un cours complet de 12 vidéos pédagogiques sur la gestion de la fertilité des sols dans les systèmes maraîchers, pivot des pratiques agro-écologiques en maraîchage -
Formation maraîchage sur sol vivant : 6 : calcul des apports d'azote
Cette vidéo fait partie d'un cours complet de 12 vidéos pédagogiques sur la gestion de la fertilité des sols dans les systèmes maraîchers, pivot des pratiques agro-écologiques en maraîchage -
Formation maraîchage sur sol vivant : 7 : la légumineuse
Cette vidéo fait partie d'un cours complet de 12 vidéos pédagogiques sur la gestion de la fertilité des sols dans les systèmes maraîchers, pivot des pratiques agro-écologiques en maraîchage -
Formation maraîchage sur sol vivant : 8 : concilier productivité, économie et environnement
Cette vidéo fait partie d'un cours complet de 12 vidéos pédagogiques sur la gestion de la fertilité des sols dans les systèmes maraîchers, pivot des pratiques agro-écologiques en maraîchage -
Formation maraîchage sur sol vivant : 9 : physique du sol
Cette vidéo fait partie d'un cours complet de 12 vidéos pédagogiques sur la gestion de la fertilité des sols dans les systèmes maraîchers, pivot des pratiques agro-écologiques en maraîchage -
Formation maraîchage sur sol vivant : 10 : biologie du sol
Cette vidéo fait partie d'un cours complet de 12 vidéos pédagogiques sur la gestion de la fertilité des sols dans les systèmes maraîchers, pivot des pratiques agro-écologiques en maraîchage -
Formation maraîchage sur sol vivant : 12 : les ravageurs : limaces, taupins et autres
Cette vidéo fait partie d'un cours complet de 12 vidéos pédagogiques sur la gestion de la fertilité des sols dans les systèmes maraîchers, pivot des pratiques agro-écologiques en maraîchage -
Formation maraîchage sur sol vivant : 11A : comment construire un système de cultures : exemple de couvertures
Cette vidéo fait partie d'un cours complet de 12 vidéos pédagogiques sur la gestion de la fertilité des sols dans les systèmes maraîchers, pivot des pratiques agro-écologiques en maraîchage -
Formation maraîchage sur sol vivant : 11B : comment construire un système de cultures : exemple de couvertures
Cette vidéo fait partie d'un cours complet de 12 vidéos pédagogiques sur la gestion de la fertilité des sols dans les systèmes maraîchers, pivot des pratiques agro-écologiques en maraîchage -
Pierre Besse : le maraîchage sous mulch
La maîtrise des adventices, une préoccupation majeure pour les maraîchers. Pierre Besse nous explique la combinaison de techniques qu’il utilise et nous fait découvrir l’intérêt du maraîchage sous mulch, sa mise en œuvre pratique ainsi que les points clés de réussite.
Pour tout savoir sur le projet et retrouver les témoignages de ces agriculteurs, et d'autres, sur leurs pratiques, rendez-vous sur osez-agroecologie.org -
Comment cultiver ses pommes de terre sous paille ?
Comment cultiver ses pommes de terre sous paille. Toutes les étapes de la non-préparation du sol jusqu'à la récolte des patates !
Facebook : https://www.facebook.com/permaraicher -
Mali: la ferme agro-écologique d'Oumar Diabaté
Dans sa ferme située à une trentaine de kilomètres de Bamako, Oumar Diabaté, agronome et vétérinaire de formation pratique depuis dix ans l'agro-écologie. Durée: 01:55 -
Agroécologie, une transition vers des modes de vie et de développement viables
Paroles d’acteursParler d’agroécologie est équivoque et oppose souvent deux camps. Tantôt présentée comme remède à tous les problèmes, tantôt accusée de mystification ou d’archaïsme, l’agroécologie réellement pratiquée dans le monde ne mérite certainement pas cet excès d’honneur ou cette indignité. Tout simplement, elle existe, et ceci depuis longtemps et de manière significative. Les agroécologistes qui la pratiquent se comptent plutôt par centaines de millions que par dizaines ; même si certains, un petit nombre, ont tendance à se livrer des querelles épistémologiques.
Une question se pose cependant : comment cette masse silencieuse et productive a-t-elle pu demeurer si peu visible aussi longtemps ? -
L’agroécologie en pratiques
Le présent guide présente des pratiques agroécologiques -
Quelques bonnes pratiques en agroécologie
Le présent guide porte sur les bonnes pratiques en agro écologie -
Succession et rotation culturales
Cette fiche présente diverses successions et associations culturales -
La récolte du Mil à GABI région de Maradi : les étudiants de l’UDDM de Maradi s’engagent dans la vulgarisation des semences améliorés dans leurs terroirs
Mr ELH MAHAMANE Rabé est étudiantrégulièrement inscrit en Master II Science de production végétale à l’Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi (UDDM). Lors du module sur la gestion des risques climatiques des cultures pluviales, enseigné par Dr Hannatou Moussa, chercheur au CERRA-INRAN Maradi, le professeur a présenté les caractéristiques d’une variété précoce de mil, la variété Chakti qui a un cycle de 50 à 60 après semis. -
Un jardin sans travail du sol
Ce guide présente les technique de jardinage sans travail du sol -
Agriculture familiale saine et durable (agroecologie) comme modèle d’agriculture en Afrique
Le présent guide porte sur l'agriculture familiale saine et durable (agroecologie) au Sénégal comme modèle d’agriculture en Afrique. -
L’agro-écologie en pratiques
Le présent guide présente en introduction les relations entre les exploitations agricoles et leur milieu naturel, économique, social.
Il précise également la démarche nécessaire d’identification et de validation de pratiques dans les différents contextes avant leur diffusion.
Des fiches supplémentaires viennent étoffer les différentes parties du guide, notamment sur la protection phytosanitaire en arboriculture, la gestion de la fertilité du sol et les légumineuses dans les systèmes de cultures. -
Le semis direct sur couverture végétale permanente (scv)
Ce guide a pour objectif de faire connaître les SCV à un public élargi
• Vulgariser et contribuer à la diffusion des résultats issus de la Recherche
& Développement sur l’agroécologie
• Donner aux lecteurs une base de connaissances et des références pour
de plus amples investigations
• Présenter des études de cas destinées à donner aux lecteurs des
exemples concrets de projets réussis de mise en place de SCV dans les
pays du Sud
• Sensibiliser les acteurs locaux et les décideurs à ce système de culture
• Alimenter les prospectives de diffusion des SCV
-
Accompagner les paysans sahéliens dans la prise de risque d’une reconversion agroécologique
La présente contribution a été réalisée dans le cadre d’une cinquième et dernière année d’études à l’Institut d’Études Politiques de Lyon. Elle vient clore la participation au master « Globalisation et Gouvernance » proposé par cet établissement, mais également à un stage longue durée effectué auprès des associations Agroécologie & Solidarité avec les Peuples du Sahel et Terre & Humanisme PESI -
Guide méthodique du test bêche : Structure et Action des vers de terre
Ce présent guide porte sur le diagnostique rapide de l’état structural des sols en prenant en compte les traces d’activité des vers de terre -
Les aptitudes agricoles et pastorales des sols dans les pays du CILSS
Dans cette étude, la détermination des potentialités agricoles des sols, concerne les neuf pays du CILSS: le Burkina Faso, le Cap Vert, la Gambie, la Guinée Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le
Sénégal et le Tchad. Elle a pour principal objectif à partir de l'exploitation des données existantes,
- de dégager une nomenclature simple et compréhensible des sols et de leurs qualités essentielles,
- d'élaborer des cartes et/ou grilles d'aptitude pastorale et culturale notamment pour les trois principales cultures dans chacun des pays concernés. -
Pratiques agroécologiques : augmenter le potentiel d’un champ avec des diguettes antiérosives filtrantes
Cette fiche technique montre comment réaliser des diguettes filtrantes -
Rapport de formation sur "l'apport de l'agroforesterie dans l'agroécologie : cas des arbres fertilitaires"
Présentation illustrée d'une séance de formation dédiée à l'utilisation des arbres fertilitaires en agroécologie -
Mémento pour l'évaluation de l'agroécologie
Ce présent guide porte sur l’évaluation de l'agroecologie -
Les grands types de sols du Niger
Vaste pays continental (1 267 000 km2), le Niger est situé entre 11037’ et 23023’ de latitude Nord. Le climat est de type saharien à l’extrême nord, saharo-sahélien au centre, sahélien au sud et soudanien à l’extrême sud. Deux grands bassins sédimentaires couvrent la majeure partie du pays.
On note quelques affleurements de roches éruptives parsemées qui marquent le relief (Liptako, massif de l’Aïr, Damagaren-Moumo, etc.). -
Le sol : support vivant et nourricier
Cette fiche technique présente les fonctions du sol et des exemples locaux de techniques agroécologiques -
Les plantes de couverture sous verger
Cette fiche technique explique l'intérêt d'utiliser des plantes de couverture pour nourrir le sol -
L’organoponie
L’organoponie s’est essentiellement développée en zones urbaines où les espaces sont réduits et la terre peu fertile. Nous devons cette expérience notamment aux cubains qui du fait de leur isolement pendant l’embargo états-unien, ont développé beaucoup de techniques agroécologiques, simples et peu coûteuses. L’organoponie s’adapte aussi très bien aux petites unités maraîchères de Guyane. -
Guide tropical
Ce document comprend un ensemble de fiches techniques de bonnes pratiques relatives à l'agriculture -
Agriculture du carbone : Couverts végétaux, Techniques superficielles, Agriculture Biologique et Agroforesterie
Synthèse des deux journées de rencontre et d’échanges entre agriculteurs du Sud-Ouest de la France -
Guide : l'agroécologie en pratique
L’édition 2020 du guide « L’agro-écologie en pratiques » vient actualiser la première édition parue en 2010. Cette nouvelle version présente en introduction - de manière plus détaillée - les relations entre les exploitations agricoles et leur milieu naturel, économique, social. Elle précise également la démarche nécessaire d’identification et de validation de pratiques dans les différents contextes avant leur diffusion.
Des fiches supplémentaires viennent étoffer les différentes parties du guide, notamment sur la protection phytosanitaire en arboriculture, la gestion de la fertilité du sol et les légumineuses dans les systèmes de cultures. C’est d’ailleurs cet accent mis sur les légumineuses qui a motivé le soutien de la Fondation Avril compte tenu de l’intérêt qu’elle leur porte, tant au plan agronomique que nutritionnel. -
Connaissances paysannes sur la conservation du sorgho et du mil dans le département d’Aguié au Niger
Cet article porte sur la conservation du sorgho et du mil dans le département d’Aguié au Niger -
Guide des pratiques agroécologiques
Département de Mbour, SénégalCe guide des pratiques agroécologiques est le résultat d’un travail de capitalisation mené dans le cadre du projet REFSA, Renforcement des Exploitations agricoles Familiales et Sécurité Alimentaire, Département de Mbour - Sénégal -
Les sols acides des tropiques
L’acidification des sols comporte deux effets importants pour les plantes : la solubilisation de l’aluminium et la perte de nutriments cationiques dans le sol. Lorsque le pH des sols tropicaux est très acide, la toxicité de l’aluminium semble être le principal facteur limitant la croissance des plantes. -
Production de mil après une jachère de 6 ans dans le sud-ouest du Niger. Effets d'un apport de fumier de bovins et de deux types de fumure minérale.
Le présent essai de culture de mil a été mis en place pour 4 ans et a pour but : de mettre au point et de vulgariser en milieu paysan quelques techniques simples de restauration et de maintien de la fertilité après remise en culture de jachères de courte durée de suivre l'incidence de la jachère et des techniques d'amélioration de la fertilité sur l'activité des ennemis des cultures, notamment les maladies diverses et le striga. -
Dynamiques écologiques et sociales, diversification des variétés des mils et transformation des systèmes de production au Niger
Cette réflexion s’appuie sur plusieurs constats: le mil est allogame mais les savoirs locaux sont muets sur le système de reproduction
sexué; des hybridations et recombinaisons existent entre formes domestiques, sauvages et intermédiaires (appelées soun, présentes même en l’absence de formes sauvages). Les dynamiques complexes, sociales et écologiques, ont eu des conséquences en termes de structures des exploitations, gestion des terres et des cultures. Ces changements opèrent aux différents niveaux de lecture des composantes génétiques de la biodiversité avec, à terme, un risque de déstructuration des qualités d’adaptation des variétés aux conditions locales. -
Connaissance locale de la variabilité de surface du sol et des contraintes associées pour la production du niébé en zone sahélienne du Niger
Le présent guide porte sur la connaissance locale de la variabilité de surface du sol et des contraintes associées pour la production du niébé en zone sahélienne du Niger -
Bilan-diagnostic sur la production du mil et du sorgho
Le mil et le sorgho sont les deux principales céréales de l’agriculture au Niger tant du point de vue des superficies emblavées, de la production que de leur contribution au stockage de l’alimentation. Ainsi, les deux plantes sont cultivées dans les toutes les régions du pays et y occupent une place privilégiée sauf dans l’Aïr. Malgré cette position privilégiée de ces deux céréales, le Niger, du fait de ses caractéristiques climatiques marquées par des sécheresses périodiques, mais de plus en plus fréquentes depuis pratiquement trois décennies, est devenu structurellement déficitaire. Et toutes les régions en sont marquées. -
# Dossier photographique : Production de semences de mil "Chakti"en irrigué à Tiédjef , Balleyara (Tillabéri).
Salou Ouou est producteur de semences de mil "Chakti"en irrigué à Tiédjef , Balleyara (Tillabéri). Chakti est la première variété précoce de mil biofortifié créée en Afrique par des sélectionneurs de l’Institut international de recherche sur les cultures des zones tropicales semi-arides (ICRISAT), avec la participation des chercheurs de l’INRAN du Niger et d’autres pays sahéliens. tolérante aux fortes températures, ce qui fait de Chakti, une culture dite « climato-intelligente » adaptée aux zones arides et aux changements climatiques. -
Lutte biologique contre les insectes floricoles
Le Projet de promotion de l’initiative locale pour le développement à Aguié (PPILDA) a été remplacé depuis longtemps par ses grands frères sur financement du FIDA, actuellement le ProDAF. Les fiches techniques simples et pratiques de ce projet restent toujours d’actualités et peuvent être utiles aux conseillers agricoles.
Celle-ci présente l’utilisation des feuilles Piliostigma reticulatum, appelé Kalgo en Haoussa et Kossey en Zarma, pour lutter contre les insectes floricoles (qui s’attaquent aux fleurs lors de la floraison, mais aussi au grain à l’épiaison), essentiellement les différentes espèces de punaises et cantharides. -
Support de cours : Pédologie
Cours de pédologie, ayant pour objectif de donner les bases de la connaissance des sols, de leurs propriétés environnementales et agronomiques, et d'introduire les notions de couvertures pédologiques, ou chaînes de sol. -
Sols et matières organiques : Mémento pour des notions utiles et contre les idées reçues
Mémento ayant pour but de proposer aux prescripteurs du monde agricole un point sur des termes couramment rencontrés sur le sujet, mais souvent difficiles à cerner avec précision. -
Manuel de l'apprenant : Utilisation des micro-organismes du sol pour accroître la productivité agricole
Document dans le domaine de l'utilisation des micro-organismes du sol, et notamment les bactéries promotrices de la croissance des plantes et les champignons mycorhiziens à arbuscules, pour améliorer la productivité agricole tout en améliorant la santé des sols. -
Les micro-organismes efficaces - Compilation de documents et témoignages cubains sur le fonctionnement, la production artisanale et l'usage de microorganismes efficaces en milieu paysan
Document sur la fabrication et l'utilisation de micro-organismes bénéfiques, en milieu paysan -
Inventaire et importance des insectes ravageurs du mil,pennisetum glaucum (LEEK) R.Br. en zone sahélienne du BURKINA FASO
Dans la zone sahélienne du burkina faso ,le mil constitue l'alimentation de base de la population -
Rapport sur la lutte biologique contre le heliocheilus albipuntchella, la chenille mineuse de l'épi du mil dans les régions de DOSSO MARADI TAHAOUA TILLABERY ET ZINDER
La Mineuse de l’épi du mil (MEM), Heliocheilus albipunctella De Joannis (Lepidoptera, Noctuidae) et un ravageur sérieux du mil en zone sahélienne, particulièrement au Niger. Les attaques sont fréquentes sur le mil semé précocement. Les dégâts sont apparents au stade maturité de la culture pendant que les producteurs ont investis leurs efforts et les pertes de rendement sont souvent totales. Ces pertes de rendements peuvent atteindre 85-100% en cas d’attaques sévères contribuant ainsi à compromettre l’objectif de la sécurité alimentaire et de réduction de la pauvreté en milieu rural. La mineuse de l’épi reste et demeure l’un des plus redoutables ravageurs dont la gestion efficace est la lutte biologique par le lâcher du parasitoïde. -
Projet de lutte biologique contre la mineuse de l’épi (heliocheilus albipunctella de joannis), important ravageur du mil au Niger
La mineuse de l’épi du mil (MEM), heliocheilus albipunctella de joannis (Lepidoptera, Noctuidae) et un ravageur sérieux du mil en zone sahélienne. les attaques sont fréquentes sur le mil semé précocement. -
Rapport technique sur la lutte contre la chenille légionnaire d’Automne ( Spodoptera frugiperda) : à travers la collecte des données agro écologiques pour la prévision des infestations dans les différentes zones d’occurrence du ravageur.
L’agriculture au Niger déjà particulièrement sensible aux aléas climatiques et aux attaques de bio-agresseurs autochtones, se trouve de plus en plus souvent confrontée à des bio-agresseurs « exotiques » ayant bénéficié de l’essor des transports commerciaux et touristiques. C’est le cas de la chenille légionnaire d’Automne qui a fait son apparition au Niger depuis 2016 et s’installe progressivement dans les différentes zones agro écologiques avec des effectifs et dégâts variés sur les cultures du maïs, du sorgho et du mil. -
Rapport d'évaluation de l'opération de lutte biologique contre la chenille mineuse de l'épi de mil dans la région de Maradi
Dans le cadre du plan d’action pour la gestion de la mineuse de l’épi élaboré par le groupe GTSA, après les opérations de lâchers du parasitoïdes Habrobracon,hebetor, il était jugé utile de procéder à l’évaluation des opérations de lâchers effectuées pour le contrôle de la chenille mineuse de l’épi dans la région de Maradi -
La flore adventice dans le sud du Bassin arachidier (Sénégal) :
structure, dynamique et impact sur la production du mil et de l'arachideLe mil et l'arachide constituent les principales cultures vivrières au Sénégal. Mais leur production est faible à cause de l'impact des adventices qui constituent après l'eau la principale contrainte. Cette étude sur la flore, la germination des graines, la dynamique et la concurrence, a été entreprise pour réunir les informations utiles
permettant de réduire l'impact des adventices sur la production de ces cultures dans le sud du Bassin arachidier. Les résultats obtenus indiquent que la flore adventice est constituée de 125 espèces réparties en 81 genres et 31 familles. Elle est caractéristique des flores et végétations des zones semi-arides. Les espèces les plus représentatives sont essentiellement.des thérophytes (85,6%) appartenant pour plus de 50% aux familles des Poaceae, Cyperaceae, Légumineuses herbacées, Convolvulaceae et Rubiaceae. Les espèces pérennes plus rares (12,8%) sont représentées par des nanophanérophytes, composées de Combretaceae et Mimosaceae arbustives qui sont des témoins de la savane actuelle. En raison de la situation géographique du Sénégal et depuis l'introduction de nouvelles cultures vivrières, cette flore semble avoir subi beaucoup de modifications marquées par l'influence des espèces pantropicales (32,8%) au détriment des espèces africaines (32%). -
Bibliographie analytique sur la culture du mil au Niger de1960 à 1992
La culture du mil a connu une transformation ces dernières années.La reorganisation du monde rural permettra d'évaluer ces changements -
Repiquage de mil : stratégie d’adaptation aux incertitudes des saisons des pluies par les producteurs de Bitinkodji et de Torodi dans la Région de Tillabéri
Le repiquage de mil consiste à arracher le surplus des plants de mil des poquets ayant levé pour être repiqués dans les poquets ayant échoué ou dans un autre endroit préparé pour les recevoir dans un même champ ou dans un autre pendant la campagne pluviale. Le plus souvent après un semis direct (sans labour), le repiquage est fait au cours du premier sarclage couplé avec le démariage. Cette opération intervient au moins un mois après le semis. Cette pratique est faite par les producteurs des localités des communes de Torodi et de Bitinkodji de la Région de Tillabéri, depuis très longtemps. Elle est pratiquée pour le mil mais aussi pour d’autres cultures comme le sésame, le sorgho, l’oseille en saison des pluies. Le repiquage de mil est une pratique agricole véritablement « climato-intelligente » dans notre contexte sahélien et d’aléas climatique sans précédent. Les producteurs qui pratiquent le repiquage du mil atténuent les variabilités pluviométriques et s’adaptent aux changements climatiques. -
Culture du mil [Pennisetum glaucum (L) R. Br] et ses contraintes à la production: une revue
Le mil est la culture sahélienne par excellence du fait de son adaptation aux conditions particulières de production dans cette région. Le Niger est le deuxième pays producteur du mil en Afrique après le Nigeria. Le mil se trouve être caractéristique des systèmes de culture les plus dominants occupant plus de 65% de la superficie emblavée. Cependant, la croissance et la productivité du mil sont entravées par l’incidence des maladies fongiques telle que le mildiou du mil causé [Sclerospora graminicola (Sacc)], des insectes comme la chenille mineuse de l’épi [Heliocheilus albipunctella (De Joannis)], des foreurs de tiges [Coniesta ignefusalis (Hampson)], des adventices et des oiseaux. A ceux-ci s’ajoutent un bilan hydrique déficitaire, la baisse progressive de la fertilité des sols, la mise en culture des terres marginales et l'absence de jachère.
Cette synthèse bibliographique offre une vision des travaux de recherches scientifiques conduits sur la culture du mil, ses contraintes à la production et permet de mieux orienter les futures recherches à mener dans la lutte contre les bioagresseurs du mil tels que le mildiou et le foreur des tiges du mil afin d’améliorer le rendement de cette céréale combien importantes dans les zones arides et semi-arides. -
Potentialités fourragères du mil (Pennisetum glaucum (L.) R. Br) : Revue de littérature
Dans ce contexte de déficit fourrager, devenu structurel en terroir sahélien, du fait des changements climatiques et de la pression démographique, le mil est de plus en plus exploité comme une plante fourragère ou du moins une plante à double fin (grain et fourrage) dans le souci d’assurer la sécurité alimentaire du bétail. Au Niger, le mil se trouve être caractéristique des systèmes de culture les plus dominants. Adapté aux conditions édaphiques et climatiques difficiles, il pourrait bien suppléer aux déficits fourragers induits par les changements climatiques du contexte. Cependant, bien que la recherche sur le mil ait fait l’objet d’une production abondante d’articles de recherche depuis plusieurs décennies, il est aisé de constater que peu d’études ont abordé des thèmes sur les potentialités fourragères du mil dans la littérature scientifique. Ce travail, basé sur une ample revue de littérature vise à dresser un panorama des grandes thématiques de recherche sur le mil d’une part et à documenter les performances fourragères du mil. -
Pour une transition agroécologique dans les territoires soumis à la désertification
Le processus de désertification se définit comme la dégradation des terres dans les zones arides, semi-arides et sub-humides sèches par suite de divers facteurs, parmi lesquels les variations climatiques et les activités humaines (UNCCD). La désertification désigne ainsi le déclin irréversible ou la destruction du potentiel biologique des terres et de leur capacité à supporter ou à nourrir les populations (CSFD).
Selon le GTD, l’agroécologie est une proposition intéressante pour favoriser un développement agricole durable au sein des territoires. Cependant dans quelle mesure est-elle une option pertinente pour répondre aux défis de sauvegarde des écosystèmes et des sociétés humaines dans les zones soumises à la désertification ? -
L’agroécologie pour sortir des pesticides - Réduire l’utilisation et les risques des pesticides et produits vétérinaires par des pratiques alternatives viables
Ce guide de formation a été rédigé par des membres d’AVSF (salariés et bénévoles) très préoccupés par l’utilisation croissante dans les pays du Sud, en particulier en Afrique sub-saharienne, de pesticides et produits vétérinaires dont une part très importante n’est, vu leur forte toxicité, plus autorisée dans les pays développés. Cette situation a – et aura dans le futur – de nombreux impacts inquiétants sur la santé humaine, la santé animale et sur l’environnement.
L’objectif de ce guide de formation est, d’une part, de fournir les éléments clés de diagnostic des modalités d’usage et d’application des pesticides et produits vétérinaires et de sensibilisation des risques liés à ces usages, et d’autre part, d’illustrer la diversité des alternatives agroécologiques permettant aux paysans et techniciens d’éliminer l’usage des pesticides dangereux tout en préservant leurs productions végétales et animales. Les éléments clés des modules de formation proposés dans ce guide s’inscrivent pleinement dans un processus d’appui aux transitions agroécologiques des agricultures paysannes.
Les auteurs du présent guide tiennent à remercier sincèrement l’ensemble de ses contributeurs. Ils remercient également toutes les institutions dont certaines références ou extraits de supports de formation ou de vulgarisation ont été reproduits avec leur autorisation dans ce guide : CIRAD, Instituts africains de recherche, Réseau des chambres d’agriculture (RECA) du Niger, Confédération nationale des organisations paysannes (CNOP) du Mali. -
La lutte contre les aléas climatiques au Burkina Faso - acquis et défis de l’agro-écologie : le cas de la Région Nord
En cette année 2012 où la communauté internationale focalise sa réflexion sur l’eau, il me semble utile de revenir de façon plus détaillée et plus quantitative sur le défi que représente la lutte contre les aléas climatiques, pluviométriques en particulier.
Je me place pour ce faire dans une approche délibérément agro-écologique, en questionnant nos connaissances sur l’optimisation de l’usage de l’eau : l’eau pour les hommes, leurs troupeaux, leurs cultures, ainsi que le couvert végétal des espaces non cultivables. C’est ce dernier domaine qui est actuellement le plus menacé par la désertification ; c’est aussi celui où on manque le plus de connaissances et où les pratiques (la gestion) laissent le plus à désirer.
Le présent texte est donc aussi un plaidoyer pour la poursuite tenace et sereine de travaux associant paysans, praticiens et chercheurs. -
Connaitre l’Agroecology - un guide des media pour les journalistes et les communicateurs africains
Outre les avantages pour les journalistes et les communicateurs, ce guide est également utile aux passionnés de développement, aux militants, à la vulgarisation agricole, aux groupes de la société civile, aux associations de jeunes, aux associations de consommateurs et aux responsables gouvernementaux. Il vise à aider ceux qui amplifient la transition vers l’agroécologie en Afrique.
Le guide explique les principaux termes et concepts et partage les préoccupations des différentes parties prenantes vis-à-vis de la transition vers l’agroécologie. Il se concentre sur les questions critiques de l’agroécologie telles que la souveraineté alimentaire et semencière, la nutrition, la biodiversité, l’agriculture industrialisée, les menaces qui pèsent sur les moyens de subsistance et les droits fonciers. Le guide donne également des conseils sur les rapports de base des médias et fournit des outils utiles aux communicateurs -
Rapport d’étude pédologique dans le bassin versant de Badaguichiri
Le bassin versant de Badaguichiri, de forme allongée Est-Ouest est située au sud du département de Tahoua entre la grande vallée de Keita au Nord et celle de la Maggia au Sud. Cinq unités géomorphologiques le composent ; il s’agit des plateaux (54%), des talus (21%), des glacis (17%), des jupes sableuses (2%) et des bas-fonds (6%). L’objectif principal de l’étude est de caractériser les principaux types de sol observés au niveau du bassin versant de Badaguichiri. Les objectifs spécifiques au terme de ce travail seront de produire des informations sur : la morphologie du terrain, les propriétés physico-chimiques des sols, la typologie des sols, l’aptitude agro-écologique des sols. -
Rapport de mission « état de surface » sur l’observatoire Tahoua-Keita-nord Tillabéry
Cette mission, appelée mission « Etat de surface » avait donc pour objectif de faire la typologie locale des surfaces élémentaires (états de surface) rencontrées sur l’ensemble de l’observatoire de Tahoua-Keita-Tillabéri-Nord. Elle s’est exécutée en deux activités principales. La première est l’identification et la description des différents états de surface actuels au niveau des différents sites de l’observatoire, ainsi que la prise de leurs coordonnées géographiques pour un éventuel géoréférencement. La deuxième est relative à l’administration d’un questionnaire dans l’optique de relever la perception des populations des changements intervenus. -
Amélioration de la disponibilité des fourrages par la diversification des systèmes de cultures à base du mil en zone agricole au Niger
La pratique de l’élevage en mode sédentaire et l’insuffisance du pâturage en toute saison de l’année, commandent aux agro-éleveurs du Niger la diversification des systèmes de cultures pour augmenter la disponibilité du fourrage et la production grain en vue de satisfaire les besoins de la population et du cheptel.
Pour cela, la diversification des systèmes de cultures à base du mil est indispensable. Notre étude s’est intéressée à l’association mil /niébé, mil / oseille, mil / niébé / oseille et niébé/ oseille avec une densité au semis de 0,8m x 0,8m en lignes intercalées. Les résultats obtenus montrent que les systèmes de cultures associées mil / niébé / oseille »et « mil / niébé » sont les plus intéressants en offrant des avantages en production de biomasse avec un LER respectif de 48 % et 41 % et en production grain, l’avantage est de 20 % pour le premier système et 33 % pour le second. Cependant, le niébé et l’oseille donnant d’autres produits de grande valeur économique comme les cosses pour le niébé et le calice pour l’oseille, une analyse économique est nécessaire pour bien dégager le système de culture le plus rentable pour les producteurs. -
Observation pédologique dans le Tamesna oriental
La végétation des zones désertique du Sahara méridional est caractérisé dans son ensemble par sa fugacité, si l'on fait exception des plantes vivaces, souvent très clairsemées, et qui ne subsistent que par une adaptation poussée aux longues périodes d'aridité. Les annuelles apparaissent brusquement après les pluies et se développent avec rapidité accomplissant leur cycle végétatif complet avant que le sol ne se dessèche, c’est-à-dire en quelques semaines. -
Produire plus avec moins en pratique : Le maïs, le blé, le riz
On trouvera dans le présent guide une application concrète du modèle Produire plus avec moins de la FAO pour une intensification durable de la production des cultures fondamentales en matière de sécurité alimentaire, à savoir le maïs, le riz et le blé. À l’aide d’exemples recueillis en Afrique, en Asie et en Amérique latine, il montre comment les systèmes agricoles fondés sur l’écosystème aident les petits agriculteurs à améliorer les rendements des céréales, à renforcer leurs moyens d’existence, à réduire la pression exercée sur l’environnement et à accroître la résilience face au changement climatique. -
Évaluation agro écologique de la production agricole et des systèmes alimentaires au Niger
Le Niger, à l’instar des autres pays sahéliens, connait de profondes perturbations des systèmes de productions agricoles en raison des sècheresses récurrentes, du changement climatique et des activités anthropiques. Le secteur agricole exerce une forte pression sur les ressources naturelles en lien avec un croit démographique élevé, ce qui est de nature à conduire à une rupture définitive entre les productions agricoles et le maintien des équilibres écologiques.
L’initiative de la FAO de promouvoir l’agroécologie dans les pays du Sahel fait suite aux directives des différentes conférences des parties sur le changement climatique qui ont invité la communauté internationale à se mobiliser pour accompagner les PMA à améliorer les systèmes de productions agricoles. L’initiative sur l’un des principes directeurs de la stratégie de la FAO qui est de promouvoir des approches écosystémiques répond notamment au besoin d’assurer une assistance technique aux États dans le domaine de la transition agroécologique.
Le présent document passe en revue (i) les politiques agricoles en lien avec d’autres secteurs, (ii) les perceptions et les initiatives des principaux acteurs de l’agroécologie, (iii) l’état des systèmes agricoles et la place de l’agroécologie, (iv) les initiatives en matière de recherche, (iv) les initiatives en matière de formation, (vi) une analyse SWOT, (vii) les perspectives de développement de l’agroécologie et (viii) des recommandations. -
Autodiagnostic des pratiques agroécologiques en milieu paysan
L’agroécologie est mise en avant comme un mode de production agricole qui peut nourrir l’ensemble de la population mondiale tout en respectant l’environnement. Pour SOS Faim, qui publie un guide sur le sujet, promouvoir l’agroécologie est cohérent avec le soutien apporté aux agricultures familiales en Afrique et en Amérique latine. -
Lutte biologique contre la MEM
General objective: to determine the level of millet resistance varieties to millet head miner damage. For this purpose, 25 varieties of millet were tested to assess their behavior to the pest. The study was in Burkina Faso, Mali and Niger. He infestation varied from 10.20 to 86.98% with an average of51.37%. -
Effet des variables agroécologiques sur la distribution de la végétation de la rôneraie anthropisée de Dasga au Niger
Cette étude a pour objectif de contribuer à la gestion durable de la rôneraie de Dasga à travers l’analyse de l a biodiversité té et des paramètres écologiques influençant la distribution de sa végétation. Les méthodes de relevé phytosociologue et d’analyses multivariées ont été utilisées.Les relevés de la végétation on ont été effectués selon l’approche sigmatiste de Braun-Blanquet (1932) et les techniques d’analyses multivariées employées ont été celles relatives à l’analyse factorielle des correspondances détendancées (DCA) et l’analyse canonique des correspondances (CCA). Au total 144 espèces réparties dans 100 genres et 50 familles ont été recensées à partir de 68 relevés. Cette flore a été dominée par une forte présence des thérophytes et d’espèces à large distribution pantropicale et paléotropicale, montrant ainsi un environnement aride et perturbé. Les analyses multivariées(DCA et CCA) ont permis d’identifier l es gradients de distribution des plantes. Parmi les variables testées, seules la pente et les cultures se sont revelées déterminantes dans la structuration de la végétation par le test de permutation de Monte Carlo. -
L'émergence de l'agroécologie au Niger
L’agroécologie constitue un cadre d’intervention de plus en plus pratiqué en Afrique sub-saharienne pour renforcer les capacités des paysans les plus pauvres à se nourrir et à dégager des revenus supplémentaires, tout en préservant les ressources naturelles et en améliorant la résilience aux aléas climatiques. Pour mieux orienter ses actions dans ce domaine au Niger, l’ONG Swissaid a réalisé un état des lieux des initiatives existantes en agroécologie, ainsi qu’un diagnostic de ses interventions dans les régions de Dosso et Tillabéri.
-
Manuel de formation en agriculture biologique pour l’Afrique
Plus de 60 pour cent de la population d’Afrique subsaharienne vit en zone rurale et dépend de l’agriculture comme source principale de revenus. La dominance de l’agriculture dans les économies africaines fait de ses performances un facteur majeur du développement économique sur ce continent. Malgré de vastes terres arables qui pourraient nourrir les Africains et produire des surplus pour l’exportation, la sous-alimentation et la famine y sont très répandues et continuent même d’augmenter. Aujourd’hui, l’Afrique est un importateur net de nourriture et son déficit de la balance du commerce agro-alimentaire est également grandissant. La basse productivité du travail agricole et des terres est une indication claire du potentiel inexploité des fermes africaines. -
État des lieux de la prise en compte des transitions agroécologiques dans la fourniture des services de conseil Agricole au Niger (Synthèse)
L’agroécologie, sous forme de pratiques ou de systèmes, est belle et bien présente au Niger bien qu’elle soit trop peu soutenue par les politiques Agricoles qui préfèrent parler « d’agriculture durable » et « d’agriculture intelligente face au climat ». En particulier le Niger dispose d’une longue expérience en matière de gestion durable des terres, de pastoralisme et de sécurisation des systèmes pastoraux. Il existe également d’autres expériences d’agroécologie plus ponctuelles conduites par les femmes de CERNAFA (Djoga), par quelques OPA/OPEL, par des ONG, par des entrepreneurs sociaux, etc. Pourtant des transitions agroécologiques sont nécessaires au Niger, mais complexes à mettre en œuvre. Certaines sont même nécessaires de façon urgente pour sortir des impasses techniques dans lesquelles les systèmes intensifs en intrants sont enfermés ou pour résoudre
les crises agraires des systèmes pluviaux et pastoraux. -
État des lieux de la prise en compte des transitions agroécologiques dans la fourniture des services de conseil agricole (Rapport)
Différents travaux/études ont déjà été conduits au Niger sur des questions d’agroécologie (la plus récente étant une étude FAO de 2019). Différents travaux et études ont également été conduits sur le Conseil Agricole au Niger, en particulier dans le cadre de l’I3N et de la relance du Conseil Agricole depuis 2016 (et même avant dans le cadre de la SDR). En revanche cette étude sur la prise en compte des transitions agroécologiques dans la fourniture des services de conseil agricole est une première. Elle a été réalisée dans le cadre du projet ACOTAF simultanément dans cinq pays : le Niger, le Bénin, Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et la Guinée. S’agissant d’une première elle est forcément non-exhaustive, mais apporte des éclairages sur les questions suivantes : Où en est l’agroécologie aujourd’hui au Niger ? Quels sont les besoins de transitions agroécologiques selon les filières et territoires ? Où en est le Conseil Agricole aujourd’hui au Niger ?
Comment accompagne-t-il ces transitions agroécologiques ? Par ailleurs l’étude avait aussi une vocation méthodologique de développer des outils d’analyses. -
Méthode simple de caractérisation du sol
L'affiche présente une étude sur l'observation de la faune et de la flore. -
La production du mil hors saison
Dans ce document sonore, vous entendrez le témoignage d'un producteur agricole sur la culture du mil hors saison dans la région de Tillabéri. -
14 ans de formation d'animateurs endogènes en agroécologie en Afrique de l'Ouest
Dans le cadre du Programme « Agroécologie pour la Souveraineté Alimentaire et l’adaptation aux changements climatiques en Afrique de l’Ouest » (PASAAO), 6 partenaires locaux de T&H au Mali, au Burkina Faso et au Togo ont mis en commun leur expérience pour revisiter leurs stratégies, améliorer leurs méthodologies et leurs pratiques. La formation, l’accompagnement et le rôle des animateurs endogènes en agroécologie évoluent à la faveur de ce travail de réflexion partagée. -
Étude génétique chez le mil
Depuis un siècle environ les pays du Sahel n'ont cessé de connaître et cela de façon périodique une série de disettes, conséquences fâcheuses d'Implacables sécheresses. Les années 69, 70, 71, 73 nous ont donné une Image désolante de leur action lorsque, sur toute l'Afrique du Sahel la sécheresse contraignait des populations entières à l'exode et à la misère, décimant cheptel et brûlant pâturages, réduisant les fleuves, bref pesant sur toute cette partie du globe la lourde menace d'un lendemain incertain. Le Sahel (en arabe lisière) s'étend des Îles du Cap-vert à la porte occidentale de l'Afrique couvrant une bande de 5,25 millions de km 2 pour une population de 25 Millions d'habitants. Le Sénégal, la Mauritanie, le Niger, la Haute-Volta et le Tchad sont les pays les plus atteints par le fléau. -
Des exemples locaux de techniques agroécologiques
Cette note présente le champs d'un producteur agricole situé à une trentaine de kilomètre au sud-ouest de Niamey. Ce producteur utilise désormais les techniques agroécologique pour améliorer la fertilité de son champs en se basant sur la RNA et d'autres techniques. -
Le guide de l'agroécologie en viticulture, un outil pour la filière/ Guide for agroecology in viticulture, a tool for the sector
En 2014, les Pouvoirs Publics français ont lancé le projet agroécologique pour la France [1], projet ayant l’objectif d’engager la transition de l’agriculture française vers de nouveaux systèmes de production plus performants dans les dimensions économique, sociale et environnementale. -
Les champs-écoles pour renforcer les capacités des agriculteurs et réussir la transition agroécologique
La transition agroécologique requiert de transformer la manière d’accompagner les agriculteurs dans leurs changements de pratiques. Les champs-écoles sont des dispositifs participatifs pertinents pour cela, car ils accroissent les capacités des agriculteurs à expérimenter, à produire des connaissances et à construire eux-mêmes des innovations. Il est toutefois nécessaire de veiller à la qualité de mise en œuvre de ces dispositifs, ce qui a des implications pour les acteurs de la recherche et du développement. Une étude menée en Afrique subsaharienne montre qu’à l’issue de champs-écoles, les agriculteurs initient d’autant plus de changements dans leurs propres exploitations qu’ils ont été des acteurs décisionnaires du dispositif. Ces effets peuvent être mis en lumière par des méthodes qualitatives d’évaluation centrées sur la contribution à l’impact. Également, les champs-écoles gagnent à inclure les femmes, les jeunes et les agriculteurs les plus pauvres, catégories souvent exclues du conseil agricole conventionnel mais reconnues motrices dans les innovations agroécologique. -
Les mils sont l’avenir de l’agroécologie paysanne en Afrique. 4 ème foire ouest-africaine des semences paysannes
Cet article est tiré du journal « Semences paysannes en Afrique de l’Ouest », journal de la 4e foire ouest- africaine des semences paysannes qui s’est tenue à Djimini, Sénégal, du 11 au 13 mars 2014. La foire a été organisée par l’ASPSP (Association Sénégalaise des Producteurs de Semences Paysannes) et BEDE (Biodiversité : Echanges et Diffusions d’Expériences). -
Guide de formation : l'agroécologie pour sortir des pesticides - Diagnostics participatifs préalables : Module 1
Ces diagnostics peuvent être réalisés par des paysans lettrés utilisant des canevas d’enquêtes conçus avec des techniciens. Comme réalisé à Kita en 2017 en partenariat avec l’UR-CUMA de Kita, des équipes de 2 ou 3 paysans lettrés peuvent prendre en charge chacun des 3 thèmes ci-dessous. Nous suggérons que des femmes participent à ces enquêtes, voire prennent en charge certaines d’entre elles, car l’expérience montre qu’elles ont souvent plus conscience que les hommes des impacts sur la santé humaine des pesticides. L’annexe 2 propose des guides d’enquêtes villageois sur les pesticides et alternatives. -
Guide de formation : l'agroécologie pour sortir des pesticides - Prévention des risques des pesticides : Module 2
Le terme pesticide comprend le suffixe -cide qui vient du latin cida signifiant tuer et de l’anglais pest signifiant nuisible (NB : en latin, pestis signifie maladie contagieuse). Les pesticides sont donc par définition des produits toxiques pour certains organismes vivants. Ils détruisent des organismes considérés comme nuisibles que ce soit dans les champs, les jardins, les élevages, les lieux de stockage des récoltes et les maisons. Selon les organismes tués, on distingue les insecticides, les fongicides, les herbicides, les molluscicides, nématicides, bactéricides, rodenticides, virucides, etc… Certains pesticides utilisés contre les insectes des cultures sont aussi utilisés chez les animaux domestiques et les humains (C’est, par exemple, le cas de plusieurs insecticides utilisés pour tuer les poux). -
Guide de formation : l'agroécologie pour sortir des pesticides - Promotion d'alternatives au pesticides : Module 3
L’objectif de ce module est de permettre de développer la lutte biologique et une meilleure connaissance des ravageurs et auxiliaires afin de mettre en place une stratégie de protection des cultures sans pesticides. Concernant les principes globaux, la pyramide ci-dessous présente les différents outils et méthodes pouvant être mis en œuvre par les paysans afin de leur permettre d’éviter au maximum l’utilisation de pesticides. Pour obtenir des cultures les plus saines possibles, les principes de base de l’agroécologie se situent en socle avec une diversité de pratiques, de systèmes de culture et de paysages. Ensuite interviennent les observations, étape déterminante pour établir le bon diagnostic et choisir la stratégie. -
Rapport de suivi : avancée des initiatives du plan d'action de 3AO
Ce rapport est le fruit d’un effort collaboratif. Construit et rédigé par les membres de 3AO et son secrétariat, il met en exergue les actions individuelles et collectives portées par les membres, qui s’inscrivent dans la lignée des initiatives du plan d’action de 3AO. Il vise a apporté clarté et visibilité sur les avancées de travaux visant à développer l’agroécologie dans la sous-région, et sert de document d’appui à la rencontre stratégique de l’alliance, ayant lieu à Dakar, les 27-29 janvier 2020. -
Le volet Agroécologie de SWISSAID au Niger : Diagnostic et propositions de renforcement
Au Niger, les organisations de producteurs pour le développement de l’agriculture biologique tardent à émerger, en particulier faute de filières d’exportation et de l’existence d’un marché interne pour les produits biologiques. L’objectif de l’étude consiste à réaliser un diagnostic des expériences et initiatives des différents acteurs impliqués dans l’agroécologie au Niger, ainsi que du volet agriculture écologique du programme de Swissaid dans les régions de Dosso et Tillabéri. La méthodologie s’appuie sur des enquêtes auprès de 33 structures liées au développement de l’agroécologie au Niger, dont 15 ONG et projets de coopération, 7 organismes de recherche et formation, 7 institutions et organismes publiques et 4 Fédérations de producteurs. -
Stratégies d’adaptation du Mil (Pennisetum glaucum [L.] R.Br) face à la variabilité et au changement climatique au Niger : Prise en compte des Perceptions communautaires et des techniques agronomiques dans la gestion des risques agroclimatiques.
L’objectif de ce travail est de rendre la culture du mil encore plus résiliente face au changement accentué du climat en liant les connaissances scientifiques aux perceptions communautaires. Pour cela, une enquête sur les risques agroclimatiques a été conduite sur 361 chefs de ménage de l’ouest du Niger et des techniques de transplantation et des coupes des feuilles des jeunes plants ont été testées au Centre Régional AGRHYMET. Les résultats des essais ont été évalués avec le Modèle SARRA_H par rapport au climat futur et auprès des paysans. Les résultats de l’enquête ont montré que les communautés sont conscientes des risques agroclimatiques, dont les plus fréquents et les plus sévères sont la fin précoce des pluies, les vents de sable en début de saison et les séquences sèches. -
Effet des touffes de Hyphaene thebaica (Mart) sur la production du mil dans la région de Maradi (Niger)
La région de Maradi est confrontée à la saturation de l’espace et à la baisse généralisée de la fertilité des sols. Pour faire face à cette situation, les paysans ont adopté l’association céréales – légumineuses, l’apport des fertilisants par micro-doses et l’utilisation des ligneux dans les champs. Ainsi, dans le terroir de El Guéza, les céréales sont cultivées en association avec l’arbuste Hyphaene thebaica, très répandu dans la localité. C’est dans cette optique que cette étude a été conduite pour évaluer l’influence des touffes de Hyphaene thebaica sur la production du mil dans ce terroir. Ainsi, des essais de culture du mil ont été menés selon un dispositif en blocs randomisés complet sur 3 parcelles avec touffes de Hyphaene thebaica et une parcelle témoin (sans touffes). Les résultats obtenus ont révélé qu’autour de la touffe de Hyphaene thebaica, le mil présente un enracinement très dense et bien développé alors qu’hors Hyphaene thebaica, il a des racines fines, moins denses et développées latéralement. -
Évaluation des génotypes de mil Pennisetum glaucum (L.) R. Br. pour la résistance ou la tolérance à la mineuse de l’épi de mil, Heliocheilus albipunctella De Joannis au Niger
La Mineuse de l’Epi de Mil (MEM), Heliocheilus albipunctella De Joannis est un ravageur endémique du mil en zone sahélienne. Elle est responsable de la perte de plus de 60% de la production de cette céréale. Pour l’identification des génotypes résistants ou tolérants à ce ravageur, des tests de criblage de 31 variétés ont été mis en place au niveau des 3 villages de la région de Maradi en 2016 et 2017 avec un dispositif de parcelles en blocs randomisés. L’analyse en composante principale a permis de dégager 3 groupes : 1) les variétés précoces et infestées par la MEM ; 2) celles tardives et moins infestées par le ravageur et 3) les génotypes tardifs à haut rendement. Le taux d’infestation des variétés est négativement corrélé au délai 50% floraison (r = -0,75) et positivement corrélé à l’importance des dégâts du ravageur notamment le nombre des mines (r = 0,97) et la longueur des mines (r = 0,98). -
Household socio-economic factors and soil fertility management on millet fields of southwestern Niger
Declining soil fertility is a major threat to agricultural productivity and livelihoods in sub-Saharan Africa, particularly in Niger, where most farmers have few resources and depend on degraded lands. Large-scale adoption of soil fertility management technologies (SFMT) by small-scale farmers is among the proposed solutions, but this remains low because of various constraints. A better understanding of the socio-economic factors that influence farming practices is needed to adapt SFMT to farmers'use. A survey using semi-structured interviews with 101 household heads was conducted in 2013 in Karabedji, Niger. The influence of household socio-economic factors on soil fertility management practices (SFMP) was assessed through farmers that were involved in demonstration activities as part of a long-term research project (13 years) on the estoration of soil fertility on farmers’ fields. The results showed that the farmer's household size was between 9 and 14 people and that the majority of farmers did not attain formal education. -
Guide des pratiques agroécologiques : département de Mbour, Sénégal
Ce guide capitalise un ensemble de pratiques agroécologiques mobilisées au Sénégal -
Évaluation de l'effet de l'approche champ école paysan sur l'adoption des technologies améliorées de production du mil et du niébé au centre sud du Niger
La diffusion des technologies améliorées par l’approche champ école paysan (CEP) interroge sur le taux d’adoption par les producteurs. L’objectif de cette étude et de connaître les déterminants de l’adoption des technologies et son impact sur le rendement et le revenu agricole. Il a été interviewé 380 producteurs dont 150 apprenants de CEP, 150 producteurs n’ayant pas participé au processus mais résidants des villages CEP et 80 producteurs des villages témoins. Le modèle de régression Logit a été utilisé pour l’analyse des données. Il ressort de cette étude que l’approche CEP influence l’adoption des technologies. Cette adoption a permis une augmentation de rendement du mil de 99 % et de celui du niébé de 136 % ainsi qu’une hausse de revenu de 97 % pour le mil et 120 % pour le niébé. Les facteurs déterminants les résultats de ce travail pourront être mis à profit pour renforcer les programmes de vulgarisation de technologies agricoles de production. -
L'amélioration du rendement du mil par l'association avec le niébé en zone sahélienne
Au Niger, la production agricole est essentiellement basée sur l’association et la rotation céréales/légumineuses avec des rendements généralement faibles. Afin d’améliorer ces rendements, les effets de densités de semis et de génotypes de niébé en association avec le mil ont été étudiés en 2014 et 2015 en zone sahélienne du Niger. Le dispositif expérimental est un split plot à trois répétitions. Les génotypes de niébé étaient en grandes parcelles, et les deux densités de semis (1 :1 et 1 :2, mil et niébé) en petites parcelles. Par ailleurs, quatre parcelles de mil pur cultivées au cours des deux années ont été utilisées comme témoin. L’analyse de variance révèle que pour le niébé, le rendement en biomasse, en graines, le poids de cent graines et l’indice de récolte en graines ont été significativement affectés par les génotypes pendant les deux années. -
Impact des pratiques de gestion de la fertilité sur les
rendements en mil dans le Fakara (Niger)
En vue de promouvoir l’utilisation par les agriculteurs de pratiques améliorées de gestion de la fertilité des sols, il est essentiel de pouvoir établir préalablement l’impact en conditions réelles de ces pratiques sur les rendements. C’est dans cet objectif qu’un essai en milieu paysan a été mis en place pour une durée de 3 ans dans 3 villages de la région du Fakara, au sud-ouest du pays. L’essai vise principalement la validation de la technique de placement d’engrais au poquet et la caractérisation de l’impact de pratiques indigènes de gestion de la fertilité. Il combine 3 variétés de mil (locale, ICMV IS 89305 et Zatib), 3 niveaux d’application d’engrais (témoin, DAP : phosphate diammonique et DAP + urée) et plusieurs pratiques de gestion des amendements organiques (transport de fumier et parcage) ainsi que leurs effets résiduels (un et deux ans après application). -
Typologie des exploitations agricoles productrices du mil et niébé pluvial dans la commune rurale de Karma
Principale activité des ruraux nigériens, l’agriculture fait face à des problèmes récurrents de baisse de rendements conduisant à la paupérisation et à l’insécurité alimentaire des ménages qui l’exercent. Cette étude conduite à Karma vise la caractérisation des systèmes de production du mil et de niébé pluvial en vue de connaître leurs fonctionnements et leurs diverses interactions dans un contexte de changement climatique. Pour cela, une enquête a été conduite sur un échantillon de 90 ménages d’exploitants du mil et niébé pluvial. L’étude a montré que les systèmes de production sont regroupés en trois types selon la méthode d’Analyse en Composantes Principales couplée à la classification de Nuées dynamiques. Il s’agit du système de production agricole pure (Type A), du système agroforesterie (Type B) et du système agropastoral (Type C). Le type (A) occupe une superficie moyenne de 1,5 hectares. Il est scindé en système de cultures sèches simple et système de cultures sèches associé au maraîchage. Le type (B) s’effectue sur 2,18 hectares et le type (C) sur une superficie moyenne de 3,25 hectares. Ainsi, le type (C) est plus performant que le type (B) qui l’est plus que le type (A). -
Technologie de boule de semence sur le mil au Niger
Nouvelle initiative des populations paysannes du Niger et du Sénégal pour améliorer les rendements du mil. -
La transition agro-écologique des agiculteurs du Sud
L’ouvrage présenté ici, qui présente les retours d’expérience de dix ans de travaux du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) et de l’Agence française de développement (AFD), capitalise une expertise extrêmement précieuse, illustre des initiatives réussies en Afrique, Asie et Amérique Latine, pour nous guider dans la transition vers l’agro-écologie. Il fait bénéficier le lecteur de l’excellence des travaux de recherche du Cirad sur la valorisation de la biodiversité dans les agrosystèmes, l’optimisation des cycles biogéochimiques, la gestion à l’échelle du paysage et du territoire, ainsi que l’évaluation et la création de systèmes de production permettant de maximiser les services écosystémiques. L’analyse commune proposée par le Cirad et l’AFD nous montre aussi comment, au-delà du travail sur les agroécosystèmes, la transition agro-écologique doit passer par une phase d’innovation organisationnelle et institutionnelle, comprenant une approche globale de l’ensemble du système agricole et alimentaire, afin d’enclencher une transformation vers une production et une consommation plus durable. -
Effet de la combinaison Régénération Naturelle Assistée (RNA) et microdose d’engrais sur la production du mil (Pennisetum Glaucum (L.) R.Br) dans les zones agro-écologiques du centre-sud du Niger
Cette étude vise à identifier la microdose optimale d’engrais dans les champs de production du mil, où des pratiques de la régénération naturelle assistée (RNA) sont déjà réalisées. L’expérimentation a été conduite dans 26 villages pratiquant la RNA, dont 10 villages dans la zone sahélienne stricte, 10 villages dans la zone sahélo-soudanienne et 6 villages dans la zone nord soudanienne du centre-sud du Niger. Un dispositif en bloc randomisé est installé dans chaque village comportant 5 traitements (RNA; RNA + Fumure organique (F); RNA+F+NPK; RNA + Phosphate naturel de Tahoua (PNT) + F; RNA+PNT) et un témoin suivant les quatre points cardinaux. Les paramètres mesurés sont : la croissance en hauteur, le nombre de talles, les rendements en grains et en paille de mil. Les résultats ont montré que la hauteur moyenne la plus élevée des plants est obtenue pour le traitement RNA+PNT dans la zone sahélienne stricte (283,9±86,2 cm) et le nombre élevé de talles moyens pour le témoin de la zone nord-soudanienne (10,04±3,1). Dans toutes les zones, le traitement RNA+F+NPK a permis d’obtenir les plus grands rendements moyens en grains et en paille de mil. -
Gestion intégrée des foreurs de tiges du mil à Maradi, Niger
L’objectif alloué à cette étude est de générer des combinaisons des méthodes pour une gestion intégrée des foreurs de tiges du mil en vue d’augmenter le rendement du mil au Niger. L’étude est basée sur l’utilisation des variétés, de la densité du semis et de la fumure organique pour une gestion intégrée des foreurs de tige du mil au Niger. -
Catalogue Régionale des Espèces et Variétés Végétales : CEDEAO-UEMOA-CILSS
Le catalogue Régional CEDEAO-UEMOA-CILSS des Espèces et Variétés est un instrument majeur du règlement semencier harmonisé. Il est prévu que sa mise à jour soit annuelle et son édition chaque deux ans. La mise à jour du catalogue régional se fait à partir des informations découlant des catalogues nationaux révisés par des Etats de l'espace CEDEAO-UEMOA-CILSS. En effet, le règlement semencier harmonisé dispose en ses articles 9 pour le Règlement C/REG.4/05/2008/CEDEAO et 80 pour le Règlement N°03/2009/CM/UEMOA, que le catalogue Régional est << le document officiel qui contient la liste de toutes les variétés végétales homologuées dans les États membres>>. -
L'agroécologie : une science et une pratique agricole pour les petits producteurs d'Afrique subsaharienne
L’agroécologie est une méthodologie agricole se basant sur les connaissances des sciences de l’agronomie, de la biologie et de l’écologie. Elle constitue une approche rationnelle et efficiente pour faire émerger la nouvelle donne agricole, saine et durable, indispensable à la transition écologique mondiale. Elle permet la production de denrées alimentaires saines et de hautes qualités nutritionnelles, exemptes de résidus de produits issus de la chimie de synthèse. L’approche vise autant à produire qu’à régénérer les sols et les environnements dégradés, favoriser la biodiversité et préserver le patrimoine génétique local. -
Les principes de l'agroécologie : vers des systèmes alimentaires socialement équitables, résilients et durables
Qu’entendons-nous par « agroécologie » ? À quoi ressemble-t-elle ? Peut-elle être appliquée à grande échelle ? Pouvons-nous donner des exemples concrets ? Comment pouvons-nous la soutenir ? Est-elle productive ? Existe-t-il des données prouvant qu’elle est efficace, qu’elle tient ses promesses ? Voici quelques questions souvent posées par des personnes qui connaissent peu le domaine de l’agroécologie alors que ceux qui le connaissent en soulèvent d’autres :
• « Je ne pense pas qu’ils parlent réellement d’agroécologie ; l’agroécologie ne se limite pas à l’amélioration de la vie dans les sols, c’est bien plus que ça !»,
• « C’est invraisemblable, ils utilisent le mot agroécologie, mais ils l’ont totalement vidé de son sens original, on dirait qu’ils l’utilisent pour verdir le modèle industriel »,
• « C’est peut-être la manière des scientifiques de voir l’agroécologie, mais les mouvements paysans la voient autrement »,
• « Il/elle n’utilise pas le concept d’agroécologie, mais ce dont il/elle parle est proche de notre manière de voir et de définir l’agroécologie », etc. -
Impact de la combinaison Régénération Naturelle Assistée (Rna) et engrais en microdose sur la productivité du Mil (Pennisetum Glaucum (L.) R. Br.) au Niger
Cette étude a été conduite dans les sites de Dineye et Kassamma dans la région de Zinder au Niger. Elle a pour objectif de déterminer l’effet de la combinaison RNA et engrais en microdose sur la productivité du mil. Le dispositif expérimental utilisé est en bloc de Fisher avec dix (10) répétitions. Le facteur étudié est la fertilisation du sol avec quatre (4) traitements (T) : T1 constitué uniquement de RNA servant de témoin ; T2 qui est la combinaison RNA et fumier en microdose ; T3 qui est la combinaison RNA, fumier et engrais chimique (Azote Phosphore Potassium-NPK) en microdose et T4 qui est la combinaison RNA et NPK en microdose. Les paramètres de croissance à savoir la hauteur de plant, le nombre de feuilles ont été suivis par décade jusqu’à maturité. A la récolte, les composantes du rendement à savoir : la biomasse sèche, le poids des épis et des grains ont été évalués. Les résultats de cette étude ont montré que la hauteur des plants, le nombre de feuilles ont été plus élevés avec T3. -
Déterminants socio-économiques de l’adoption des technologies agro-écologiques de productions agricoles dans le Département de Mayahi au Niger
Cette étude conduite dans le département de Mayahi, au Niger oriental, a pour objectif, d’identifier les facteurs influençant l’adoption des pratiques culturales de production du mil et du niébé et aussi celle de l’utilisation du bloc multi-nutritionnel. Ainsi, cent-vingt (120) chefs d’exploitation choisis aléatoirement ont été enquêtés sur l’utilisation des technologies de production diffusées au cours des trois dernières années. La régression logistique a permis de déterminer les corrélations entre les contextes et l’adoption des technologies. Ainsi, l’implication des producteurs dans les démonstrations a influencé positivement sur l’adoption des techniques d’application du compost (P<0,001), l’utilisation des variétés améliorées de mil et de niébé (P<0,05), des extraits aqueux des graines de Neem (P<0,001) et de la technologie de stockage hermétique des récoltes (P<0,001). -
Capitalisation du processus de structuration des plateformes agroécologiques au Mali, au Niger et au Burkina Faso
Cette étude commanditée par l'IRPAD dans le cadre du PAIES s'inscrit dans un processus de capitalisation dont l'objectif est d'apporter des éclairages sur le contexte et les conditions de création et de structuration de trois plateformes agroécologiques respectivement au Burkina Faso, au Niger et au Mali. Cette étude a été conduite essentiellement à distance avec l'appui des points focaux de chaque plateforme. Ces personnes ressources ont fourni des informations à travers des interviews téléphoniques et transmis des documents dont la revue a permis d'extraire des informations complémentaires pour alimenter l'étude. -
Organisation et contraintes de la commercialisation des semences améliorées de mil et de niébé à l’ouest du Niger
Au Niger, l’approvisionnement en semences de qualité déclarée reste un grand défi pour les agriculteurs qui utilisent majoritairement des variétés traditionnelles malgré leur problème de pureté. Récemment, on a observé une mobilisation des acteurs autours de la filière semences améliorées. Cet article analyse l’organisation et les contraintes de la commercialisation des semences améliorées certifiées de mil et de niébé. L’étude a été conduite auprès de 57 producteurs multiplicateurs, organisations paysannes, 4 points de ventes/boutiques d’intrants et une entreprise semencière. Ces acteurs ont été échantillonnés de façon systématique, une enquête par questionnaire a permis de collecter les données et l’approche filière a servi dans l’analyse. Les résultats montrent que les producteurs multiplicateurs, leurs groupements, l’entreprise semencière, les collecteurs/distributeurs, les points de vente/boutiques d’intrants, l'État/partenaires et les producteurs utilisateurs sont les acteurs directs du circuit de commercialisation de ces semences. Les caractéristiques de la demande en ces intrants stratégiques sont difficiles à établir dans cette zone. Toutefois, l’essentiel des semences des producteurs multiplicateurs est acheté par les entreprises semencières et l'État et ses partenaires. Il n’existe pas à proprement parler une coordination dans la formation de prix des semences. -
Contribution à l'amélioration de l'agriculture de conservation (conservation farming) dans la commune rurale de Doungou (Kantché/Zinder)
Cette étude à contribuer pour l'amélioration de l'agriculture de conservation dans la commune rurale de Doungou. Les données sont collectées à travers des enquêtes individuelles. -
Capitalisation du processus de structuration des plateformes agro écologiques au Mali, au Niger et au Burkina Faso
Cette étude commanditée par l'IRPAD dans le cadre du PAIES s'inscrit dans un processus de capitalisation dont l'objectif est d'apporter des éclairages sur le contexte et les conditions de création et de structuration de trois plateformes agroécologiques respectivement au Burkina Faso, au Niger et au Mali. Cette étude a été conduite essentiellement à distance avec l'appui des points focaux de chaque plateforme. Ces personnes ressources ont fourni des informations à travers des interviews téléphoniques et transmis des documents dont la revue a permis d'extraire des informations complémentaires pour alimenter l'étude
-
Améliorer le niveau de vie des paysans en Afrique de l’ouest Semi-aride en améliorant les rendements du mil et du sorgho
Les contraintes à la production agricoles sont nombreuses, il est impératif de s’attaquer aux contraintes majeures si non toutes. Les intempéries climatiques font que les variétés locales productives tendent à disparaître à cause de la sécheresse, des attaques des plantes et insectes parasites , de la baisse de la fertilité des sols. C’est pourquoi, il faut s’orienter vers la recherche d’une solution durable contre ces fléaux, afin de permettre aux paysans de subvenir à leurs besoins alimentaire et bien être. C’est ce que le projet PROMISO s’attèle à réaliser à travers son intervention direct en milieu paysans. -
Femmes et agroécologie
Grâce à de pratiques agricoles de leurs communautés,
les femmes paysannes au Mozambique réussissent
à mettre en place un modèle agroécologique qui
remet en cause la production alimentaire industrielle
à grande échelle. Elles s’insurgent également contre
l’accaparement des terres, une tendance qui menace
de chasser les agriculteurs locaux de leurs terres. De par
cette action, ces femmes placent le Mozambique sur la
voie du développement durable, tout en renforçant leurs
positions, dans la défense des semences paysannes et
le soutien pour une nourriture locale saine. -
Étude sur les mécanismes de financement de la transition agroécologique dans la CEDEAO : Rapport d’inventaire
L’objectif de l’inventaire des pratiques agroécologiques (AE) était de caractériser les pratiques et les (éventuels) besoins financiers qui en découlent. Pour structurer cet inventaire des pratiques allant dans le sens d’une transition agroécologique (TAE), nous avons croisé des critères agroécologiques simples de gestion et d’organisation de la production issus des 13 principes, avec les grandes catégories de systèmes de production à l’échelle de l’Afrique de l’Ouest, telles que définies par la FAO. L’identification et la caractérisation des pratiques agroécologiques par système agricole a permis d’identifier, sur base théorique, les besoins de financement qui en découlent. -
Impacts potentiels du changement climatique sur les rendements du mil et du sorgho cultivés dans les communes rurales au Niger
Le changement climatique constitue une menace majeure pour les populations de l’Afrique de l’Ouest, en général et du sahel, en particulier. Le Niger est, pleinement, concerné par cette situation qui se traduit par une grande variabilité pluviométrique et une forte récurrence de sècheresses depuis les années 1970s. Cette étude analyse l’impact du changement climatique sur les rendements du mil et du sorgho dans les Communes rurales de Balleyara, Dan Issa, Dogo, Harikanassou, Illéla, Magaria et Mokko, au Niger. Deux variétés de mil (HKP et SOMNO) et une de sorgho (Caudatum) ont été testées. -
Femmes, rapports de genre et agroécologie au Niger – Quelles places des femmes dans les transitions agroécologiques ? Quelles places dans le Conseil Agricole pour accompagner ces transitions ?
Les femmes sont-elles les premières praticiennes de l’agroécologie au Niger ? Des rapports de genre peuvent-ils expliquer une éventuelle différence sexo-spécifique de sensibilité à l’agroécologie ? Quelle est la place actuelle des femmes dans le Conseil Agricole au Niger ? Comment pourrait-il mieux accompagner les femmes dans les transitions agroécologiques ? Quelles leçons peut-on tirer pour le Conseil Agricole en général, autant pour les hommes que pour les femmes ? Ce sont les questions qui sont traitées dans ce rapport produit par le projet ACOTAF. -
L’agroécologie adaptée à la petite irrigation au Niger
VOLUME IA qui s'adresse ce guide ?
Ce module est destiné à la formation des conseillers agricoles qui sont chargés d’appuyer les producteurs dans la mise en œuvre des activités sur l’agroécologie en production des cultures irriguées au Niger.
Que contient ce guide ?
Le module composé de séquences, traduit les grandes préoccupations de l’agriculture en termes de respect des pratiques agroécologiques en petite irrigation dans un soucis de la sauvegarde des écosystèmes et de la santé des consommateurs des fruits et légumes. Compte tenu de la multitude de domaine d’application de l’agroécologie et pour le rendre plus fluide, le présent module s’est focalisé sur le concept et les principes applicables à l’échelle de l’exploitation agricole.
Il traite principalement de quatre grandes compétences :
i. Internaliser les contours de l’agroécologie ;
ii. Gérer la biodiversité sur l’exploitation (diversification par gestion des associations et
rotation des cultures) qui touche
iii. Gérer la fertilité des sols et la fertilisation ;
iv. Gérer les ennemis des cultures de manière intégrée. -
Stratégie Nationale de Développement de l'Agroécologie (SND-AE)
La Stratégie nationale de développement de l’agroécologie au Burkina Faso (SND-AE) a été élaborée pour aider le pays à s’investir dans l’intensification agroécologique en vue de réaliser une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable dans un contexte environnemental caractérisé par la baisse des précipitations, la dégradation des sols et des ressources en eau, la perte de la biodiversité et la récurrence des séquences de sécheresses et d’inondations… Cette Stratégie doit relever deux (02) défis majeurs : (i) application à grande échelle des pratiques agroécologiques sur l’ensemble du territoire national selon les zones agro-climatiques et (ii) renforcement de la gouvernance de l’agroécologie au Burkina Faso.