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Le mil bien pour vous
Ce kakémono présente les avantages multiples pour la santé, les propriétés anti oxydantes, et la nécessité cruciale dans la diversité alimentaire du mil -
Techniques de production des cultures irriguées -- Agroforesterie
Ce manuel est destiné aux prestataires de services en charge du renforcement des capacités des producteurs et de leur organisation dans le domaine de la petite irrigation. Il donne aux formateurs des références théoriques et pratiques. L'agroforesterie est la pratique culturale, ancienne, qui consiste à mettre en valeur l'espace agricole en associant les cultures ou les pâturages avec des arbres isolés ou groupés.
Ce manuel est complété par un support pédagogique à destination des prestataires de services et un cahier de formateur. -
Parklands for buffering climate risk and sustaining agricultural production in the Sahel of West Africa
In the Sahelian zone of West Africa, crops grown under a discontinuous cover of scattered trees dominate many landscapes and constitute the so-called parklands. These systems reflect the ecological knowledge of the farmers of such risk prone environments. Agroforestry parklands are playing an important role, through trees and shrubs providing soil cover that reduces erosion and buffers the impacts of climate change. They also provide green fodder that complements crop residues for livestock feeds, and fruits and leaves for human consumption and for income generation. The interactions between various components of the system influence the ecosystem service functions of trees of parklands (provisioning, regulating and supporting services) in several ways. These ecosystem functions have beenat the center of the local ecological knowledge guiding the management options of the farmers and have also attracted the attention of scientists. Findings revealed new challenges that call for production options ensuring increased and diversified productivity of the systems while preserving the environment. Research on such challenges must adopt an inclusive approach based on local knowledge supported by science-based analyses of the socio-ecological systems in the face of high population pressure and climate change.
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Agroécologie : capitalisation d’expériences en Afrique de l’Ouest
Ce rapport présente les résultats de l’étude réalisée dans le cadre du projet Capitalisation d’expériences d’acteurs pour le développement de techniques agro écologiques résilientes en Afrique de l’Ouest (CALAO). Le projet CALAO a été coordonné par l’association Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières (AVSF) et mis en oeuvre par les associations AVSF, Gret, CARI, Agrisud International, ENDA Pronat (Sénégal), ARFA (Burkina Faso), RAFIA (Togo), Inades Formation Togo, ainsi que l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD, Dakar), l’Université Nazi Boni (UNB, anciennement UPB, Bobo Dioulasso), l’Ecole Supérieure d’Agronomie du Togo (ESA-UL) et l’association Inter-réseaux Développement rural. L’étude s’est également appuyée sur un partenariat avec l’Unité de Formation et de Recherche Agriculture comparée et Développement agricole d’AgroParisTech. A l’instar des autres régions du monde, les agricultures familiales de la région ouest-africaine sont confrontées à des défis et difficultés auxquels le modèle de la révolution verte, basé sur l’usage intensif d’intrants de synthèse (pesticides, engrais) et le recours à des variétés commerciales à haut potentiel de rendement, ne semble pas en mesure d’apporter de solutions durables et adaptées aux besoins et capacités des familles paysannes. -
Parcs agroforestiers sahéliens : de la conservation à l’aménagement
Au Nord-Cameroun, comme dans l’ensemble des zones semi-arides africaines, les agriculteurs ont depuis longtemps défriché les savanes arborées pour les mettre en culture. Ce défrichement a souvent été sélectif : les cultivateurs ont conservé les arbres peu gênants ou utiles. Par la suite, ils ont parfois enrichi ces systèmes agroforestiers en introduisant de nouvelles espèces ou en conservant une partie de la régénération naturelle. En fonction de la composition du peuplement arboré d’origine, des conditions écologiques, des savoirs et des besoins des populations et de leur environnement socio-économique, différents types de parcs arborés se sont ainsi construits, dont les plus connus sont les parcs à faidherbia (Faidherbia albida) et les parcs à karité (Vitellaria paradoxa). -
Mémento pour l'évaluation de l'agroécologie
L’agroécologie est, de manière croissante, évoquée au cœur des discussions internationales sur le devenir des systèmes agricoles et alimentaires dans le monde, en apparaissant comme une des réponses pertinentes aux grands défis globaux en matière de développement économique et social et d’environnement, largement reflété dans les Objectifs de Développement Durable (ODD) : amélioration des performances des systèmes agricoles et alimentaires, sécurité alimentaire et nutritionnelle, environnement, climat, emploi, migrations, résilience et adaptation des populations rurales vulnérables au changement climatique. Ce mémento constitue un premier document méthodologique, amené à être amélioré et ajusté à partir des enseignements tirés de la mise en œuvre des outils et méthodes proposés, dans le cadre de futurs travaux d’évaluation menés par le GTAE et ses partenaires. La lecture et l’assimilation préalables de l’introduction et de la première partie sont les premières étapes indispensables de l’utilisation du memento. Ensuite, en fonction du type de situation d’usage, des objectifs spécifiques de l’évaluation, l’utilisateur pourra utiliser le memento selon les indications données. De nombreux renvois entre parties et entre fiches permettent d’appliquer globalement la méthode d’évaluation proposée. -
Pratiques sylvicoles et culturales dans les parcs agroforestiers suivant un gradient pluviométrique nord-sud dans la région de Maradi au Niger
Une étude sur les pratiques sylvicoles et culturales dans les parcs agroforestiers a été conduite dans trois terroirs villageois de la région de Maradi suivant un gradient pluviométrique nord-sud. Des enquêtes auprès des producteurs et des relevés sur le terrain sont les outils méthodologiques utilisés pour la collecte des données. Les résultats obtenus montrent que la pratique de la régénération naturelle assistée dans les terroirs villageois a révélé qu’elle a duré au moins 10 ans. Elle se pratique par imitation des parents ou des voisins ou est initiée par les projets et les services techniques de vulgarisation. Les raisons qui ont guidé les paysans à protéger et entretenir les arbres sont l’approvisionnement en bois, la fertilisation des sols, l’alimentation du bétail, la pharmacopée traditionnelle et la lutte contre l’érosion. La diversité végétale est beaucoup plus importante dans le terroir villageois de Moulmouchi que dans ceux de Batchaka et Koda. Il ressort également que les espèces à grande valeur agronomique, économique et alimentaire sont préférées par les producteurs. Les différentes opérations sylvicoles utilisées dans les terroirs montrent que les paysans accordent beaucoup d’attention à la protection et la gestion des ligneux dans les champs. -
Les enjeux socio-économiques autour de l’agroforesterie villageoise à Aguié (Niger)
En 2003 et 2004, des études sont réalisées dans deux villages d’Aguié (Dan Saga et Guidan Bakoye) situés dans la région de Maradi (Centre-sud du Niger), grâce à un partenariat sous forme d’un Projet Interuniversitaire Ciblé (PIC) entre l’Université Abdou Moumouni de Niamey (Niger), l’Université Catholique de Louvain (Belgique), la Faculté universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux (Belgique), l’Université de Liège (Belgique), l’asbl ENDA Intermondes et le Projet PPILDA, ex PDRAA d’Aguié (Niger). Ces études, dont la demande émane des paysans, portent sur l’évaluation de la régénération naturelle issue de la protection des rejets ligneux dans les champs en vue de définir les possibilités et modalités de création de marchés ruraux de bois. -
Les haies vives au Sahel Etat des connaissances et recommandations pour la recherche et le développement
Ce rapport résume l’état actuel des connaissances et les recommandations pour la recherche et le développement des haies vives. Les avis exprimés dans cette publication sont ceux des auteurs et non pas forcément ceux de l’ICRAF ou du Centre de recherche pour le développement international (CRDI). Les appellations employées dans la publication et la présentation des données qui y figurent n’impliquent, de la part de l’ICRAF ou du CRDI aucune prise de position quant au statut juridique des pays, territoires, villes ou zones, ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites. Si des spécialités commerciales sont nommées, cela ne signifie ni préférence, ni discrimination de la part de l’ICRAF ou du CRDI à l’égard de certains produits. -
Haies Vives Défensives pour une Protection Ecologique et Durable
Les haies vives défensives sont des plantations denses et alignées d’arbres ou d’arbustes à branches nombreuses et impénétrables destinées à protéger les jardins, les vergers et les champs des paysans. Elles peuvent être mono ou plurispécifiques. Elles se réalisent de préférence dans la zone soudano-sahélienne et la vallée du fleuve Niger avec une pluviométrie moyenne de 400 à 500 mm par an sur sols sablo-limoneux à argileux. -
La barrière mécanique anti-érosive influence la colonisation des dunes par les espèces végétales
Le Sud-est du Niger est soumis au phénomène d’érosion éolienne. Dans la zone de Gouré, les cuvettes oasiennes, principales sources de productions agricoles et de revenus, sont menacées de disparition à cause de l’ensablement. Plusieurs méthodes de fixation des dunes ont été testées mais les résultats restent mitigés. Dans cette étude, une barrière mécanique, à base des palissades confectionnées avec des branchages de Leptadenia pyrotechnica est utilisée pour évaluer son efficacité dans la lutte contre l’érosion du sol et dans la restauration de la végétation. Trois années après la mise en place de cette barrière anti-érosive, une végétation spontanée de 58 espèces appartenant à 20 familles dont 17 pérennes, s’était installée à l’intérieur du clayonnage, soit 42 espèces de plus que dans les zones non traitées. Au fil des ans, la composition floristique s’est progressivement stabilisée, témoignant ainsi d’une réduction notable des perturbations du milieu engendrées par le vent. -
Créer une haie vive
Une haie est composée de buissons, arbustes, arbrisseaux ou arbres plantés serrés, dans un but de délimitation, de défense ou de protection. C’est une clôture vivante caractérisée par une faible largeur et une faible hauteur : on la taille pour limiter son développement. Il ne faut pas confondre la haie-vive avec le brise-vent, la bande boisée, ou le rideau-abri, plus larges et plus hauts et dont les arbres ne sont pas taillés. -
La culture du jujubier : un manuel pour l’horticulteur sahélien
Dans le cadre du programme de renforcement de la capacité de systèmes nationaux de recherche à mener la recherche agroforestière et de la promotion de la formation, l’éducation, la documentation et la communication en agroforesterie, le World Agroforestry Centre – Afrique de l’Ouest et du Centre (ICRAF-WCA) en collaboration avec ses partenaires de la recherche développe des techniques agroforestières appropriées pour contribuer à améliorer les revenus des familles et leur sécurité alimentaire et nutritionnelle, tout en préservant l’environnement. Depuis 1989, une large gamme de technologies agroforestières a été développée pour relever le défi d’augmenter et de diversifier les ressources et les revenus des paysans. Pour faciliter la dissémination et l’adoption des innovations agroforestières et renforcer les capacités des institutions paysannes, l’ICRAF-WCA/Sahel s’est proposé de développer une série de fiches techniques servant d’outils de formation. -
Adoption des semences améliorées du mil et de niébé dans le département de Damagaram Takaya, Région de Zinder
Au Niger, la faible productivité des cultures amènent la recherche à mettre au point des nouvelles variétés vulgarisées par l’Etat et partenaire au développement auprès des producteurs. C’est dans ce cadre que l’ONG CADEL, l’INRAN et le service de l’agriculture ont procédé à la diffusion des semences améliorées du mil et niébé auprès des producteurs de Damagaram Takaya dans la région de Zinder afin d’augmenter la productivité de ces cultures. La présente étude intervient après des années d’introduction de ces semences améliorées. Elle a pour objectif de faire une analyse de l’adoption pour en déterminer les facteurs qui favorisent l’utilisation ou le rejet des semences améliorées par les agriculteurs. Pour se faire, sur la base d’un listing des ménages agricoles des villages, un échantillonnage aléatoire a été réalisé au niveau des villages de Bougoum, Brundi, Tourmou et Kandine). Au total, 97 producteurs, représentants 17% de l’échantillon ont été choisis et enquêtés au moyen d’un questionnaire ménage. Ces résultats montrent qu’il est nécessaire à la recherche et la vulgarisation de renforcer les actions permettant d’augmenter l’utilisation des semences améliorées dans la zone de Damagaram Takaya et toutes les autres zones agricoles du Niger. -
Bonne Pratique de Régénération Naturelle Assistée (RNA)
L’obtention de la régénération naturelle assistée (RNA) procède de deux (2) techniques de protection d’arbre dans les champs. La RNA est une technique d’agroforesterie intègre avec utilisation des plantes ligneuses pérennes sous les cultures agricoles et / ou les animaux pour diversifier les bénéfices et les services, incluant une meilleure utilisation des ressources de l’eau et des sols, des multiples combustibles, des ressources alimentaires et fourragères, de l’habitat pour les espèces associées. -
Fiche technique de production des plants de Guiera senegalensis J.F. Gmel.
Guiera senegalensis (GS) est une espèce soudano-zambézienne sempervirente au port arbustif ou buissonnant rencontrée sur les latérites et les sols sableux. La floraison a lieu de mai-juin à aout, la fructification s’étale d’aout à décembre. -
Librairie virtuelle sur l'agroécologie du CIRAD
Ressources documentaires sur l'agroécologie dans les pays du Sud -
FERT
Fert est une association française de coopération internationale pour le développement agricole des pays en développement et émergents. Elle a pour objet de contribuer à créer dans ces pays les conditions permettant aux agriculteurs d’améliorer leurs conditions de vie et de travail et de concourir à la sécurité alimentaire de leur pays.
Vous trouverez dans ce site de nombreuses ressources documentaires -
Burkinadoc - Mil école
L’association Mil’Ecole souhaite initier des actions de développement dans des villages du Burkina Faso en concertation avec les populations concernées (agriculteurs, enseignants, responsables locaux, etc.). Les actions de 2008 à 2013 présentées sur ce site ont été réalisées notamment par des membres de Mil’École lors de leur participation à l’association Les Puisatiers. Ce site veut montrer nos actions au Burkina Faso sous la forme de leurs cheminements : les blocages, les impasses et parfois des échecs, les réussites. Monter des projets d’aide au développement n’a rien d’un long fleuve tranquille ! -
APAF
La technique agroforestière qu’utilise principalement l’APAF consiste à introduire des arbres fertilitaires dans les champs des paysans qui cultivent en dessous et autour de ceux-ci. Ces arbres à croissance rapide inversent le processus de dégradation des sols, fertilisent et réparent les sols. Ce sont des engrais verts permanents. C’est une technique duplicable et peu coûteuse, adaptée au monde paysan et à ses habitudes ancestrales. -
ONG ARFA
L’Association pour la Recherche et la Formation en Agro-écologie (ARFA) a été créée en août 1995 pour apporter sa contribution au développement socio-économique du Burkina Faso. Elle a été reconnue par l’Administration publique comme Organisation Non Gouvernementale (ONG) de développement en avril 2002 -
Outil d'animation sur l'agro-écologie : «Et maintenant, on fait quoi ?» - Guide de l’animateur
Cet outil est issu d’un travail de capitalisation mené avec l’Accir et les Unions Départementales de Producteurs de Niébé de Dablo, Pensa et Pissila en 2015, sur la thématique: « Quel accompagnement des producteurs sur la voie de l’agro écologie ? De la pratique à une démarche ».
Ce support d’animation, à destination des Unions et Groupements de Producteurs, a pour objectif de susciter le débat autour des orientations à prendre dans le cadre d’une démarche agro écologique. Il ne s’agit donc pas de fiches techniques avec un message technique à faire passer, mais bien d’un outil pour amener la discussion.
L’outil d’animation illustré a été co-construit avec les 3 Unions Départementales. -
Les variétés de mil
Ce catalogue présente quelques unes des principales variétés de mil cultivées au Niger -
Formation maraîchage sur sol vivant : 1 : introduction
Cette vidéo fait partie d'un cours complet de 12 vidéos pédagogiques sur la gestion de la fertilité des sols dans les systèmes maraîchers, pivot des pratiques agro-écologiques en maraîchage. -
Formation maraîchage sur sol vivant : 2 : approche globale de la fertilité des sols : cycles de l'azote et du carbone
Cette vidéo fait partie d'un cours complet de 12 vidéos pédagogiques sur la gestion de la fertilité des sols dans les systèmes maraîchers, pivot des pratiques agro-écologiques en maraîchage -
Formation maraîchage sur sol vivant : 3 : Fonctionnement du sol
Cette vidéo fait partie d'un cours complet de 12 vidéos pédagogiques sur la gestion de la fertilité des sols dans les systèmes maraîchers, pivot des pratiques agro-écologiques en maraîchage -
Formation maraîchage sur sol vivant : 4 : compostage à froid
Cette vidéo fait partie d'un cours complet de 12 vidéos pédagogiques sur la gestion de la fertilité des sols dans les systèmes maraîchers, pivot des pratiques agro-écologiques en maraîchage -
Formation maraîchage sur sol vivant : 5 : azote et autofertilité
Cette vidéo fait partie d'un cours complet de 12 vidéos pédagogiques sur la gestion de la fertilité des sols dans les systèmes maraîchers, pivot des pratiques agro-écologiques en maraîchage -
Formation maraîchage sur sol vivant : 6 : calcul des apports d'azote
Cette vidéo fait partie d'un cours complet de 12 vidéos pédagogiques sur la gestion de la fertilité des sols dans les systèmes maraîchers, pivot des pratiques agro-écologiques en maraîchage -
Formation maraîchage sur sol vivant : 7 : la légumineuse
Cette vidéo fait partie d'un cours complet de 12 vidéos pédagogiques sur la gestion de la fertilité des sols dans les systèmes maraîchers, pivot des pratiques agro-écologiques en maraîchage -
Formation maraîchage sur sol vivant : 8 : concilier productivité, économie et environnement
Cette vidéo fait partie d'un cours complet de 12 vidéos pédagogiques sur la gestion de la fertilité des sols dans les systèmes maraîchers, pivot des pratiques agro-écologiques en maraîchage -
Formation maraîchage sur sol vivant : 9 : physique du sol
Cette vidéo fait partie d'un cours complet de 12 vidéos pédagogiques sur la gestion de la fertilité des sols dans les systèmes maraîchers, pivot des pratiques agro-écologiques en maraîchage -
Formation maraîchage sur sol vivant : 10 : biologie du sol
Cette vidéo fait partie d'un cours complet de 12 vidéos pédagogiques sur la gestion de la fertilité des sols dans les systèmes maraîchers, pivot des pratiques agro-écologiques en maraîchage -
Formation maraîchage sur sol vivant : 12 : les ravageurs : limaces, taupins et autres
Cette vidéo fait partie d'un cours complet de 12 vidéos pédagogiques sur la gestion de la fertilité des sols dans les systèmes maraîchers, pivot des pratiques agro-écologiques en maraîchage -
Formation maraîchage sur sol vivant : 11A : comment construire un système de cultures : exemple de couvertures
Cette vidéo fait partie d'un cours complet de 12 vidéos pédagogiques sur la gestion de la fertilité des sols dans les systèmes maraîchers, pivot des pratiques agro-écologiques en maraîchage -
Formation maraîchage sur sol vivant : 11B : comment construire un système de cultures : exemple de couvertures
Cette vidéo fait partie d'un cours complet de 12 vidéos pédagogiques sur la gestion de la fertilité des sols dans les systèmes maraîchers, pivot des pratiques agro-écologiques en maraîchage -
Pierre Besse : le maraîchage sous mulch
La maîtrise des adventices, une préoccupation majeure pour les maraîchers. Pierre Besse nous explique la combinaison de techniques qu’il utilise et nous fait découvrir l’intérêt du maraîchage sous mulch, sa mise en œuvre pratique ainsi que les points clés de réussite.
Pour tout savoir sur le projet et retrouver les témoignages de ces agriculteurs, et d'autres, sur leurs pratiques, rendez-vous sur osez-agroecologie.org -
Comment cultiver ses pommes de terre sous paille ?
Comment cultiver ses pommes de terre sous paille. Toutes les étapes de la non-préparation du sol jusqu'à la récolte des patates !
Facebook : https://www.facebook.com/permaraicher -
Mali: la ferme agro-écologique d'Oumar Diabaté
Dans sa ferme située à une trentaine de kilomètres de Bamako, Oumar Diabaté, agronome et vétérinaire de formation pratique depuis dix ans l'agro-écologie. Durée: 01:55 -
Agroécologie, une transition vers des modes de vie et de développement viables
Paroles d’acteursParler d’agroécologie est équivoque et oppose souvent deux camps. Tantôt présentée comme remède à tous les problèmes, tantôt accusée de mystification ou d’archaïsme, l’agroécologie réellement pratiquée dans le monde ne mérite certainement pas cet excès d’honneur ou cette indignité. Tout simplement, elle existe, et ceci depuis longtemps et de manière significative. Les agroécologistes qui la pratiquent se comptent plutôt par centaines de millions que par dizaines ; même si certains, un petit nombre, ont tendance à se livrer des querelles épistémologiques.
Une question se pose cependant : comment cette masse silencieuse et productive a-t-elle pu demeurer si peu visible aussi longtemps ? -
Systèmes agroforestiers et inoculation microbiologique
Les ressources forestières fournissent des services écologiques indispensables au bien-être des populations. En zone sahélienne, au Sénégal en particulier, elles ont régressées ces dernières années du fait de la pression exercée par les populations et les changements climatiques. La raréfaction des pluies et la déforestation entrainant l’avancée du désert et une baisse significative de la production agricole.
De nombreuses politiques forestières ont été initiées par les populations, l’Etat et les partenaires au développement, mais le phénomène de déforestation continue à gagner du terrain. A cela s’ajoute, la divagation animale en saison sèche qui perturbe le développement du maraichage.
C’est dans ce contexte que l’Association de Promotion de l’Agroforesterie et la Foresterie (APAF Sénégal) a mis en place des systèmes agro forestiers introduisant des arbres fertilitaires ou forestiers dans les champs des paysan-ne-s, par reboisement ou en appliquant les techniques de régénération naturelle. Ce sont ces techniques endogènes ancestrales africaines que l’APAF a redécouvertes et réactualisé pour les diffuser en milieu paysan. -
Bandes antiérosives végétalisées dans un champ agroforestier
Note issue de 2 documents réalisés par l’APAF-Sénégal sur la restauration des sols -
L’agroécologie en pratiques
Le présent guide présente des pratiques agroécologiques -
Champs agroforestiers
Modèle de parcelle agroforestière et techniques de conduites selon l’APAF-Sénégal -
Quelques bonnes pratiques en agroécologie
Le présent guide porte sur les bonnes pratiques en agro écologie -
Succession et rotation culturales
Cette fiche présente diverses successions et associations culturales -
La récolte du Mil à GABI région de Maradi : les étudiants de l’UDDM de Maradi s’engagent dans la vulgarisation des semences améliorés dans leurs terroirs
Mr ELH MAHAMANE Rabé est étudiantrégulièrement inscrit en Master II Science de production végétale à l’Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi (UDDM). Lors du module sur la gestion des risques climatiques des cultures pluviales, enseigné par Dr Hannatou Moussa, chercheur au CERRA-INRAN Maradi, le professeur a présenté les caractéristiques d’une variété précoce de mil, la variété Chakti qui a un cycle de 50 à 60 après semis. -
Un jardin sans travail du sol
Ce guide présente les technique de jardinage sans travail du sol -
Agriculture familiale saine et durable (agroecologie) comme modèle d’agriculture en Afrique
Le présent guide porte sur l'agriculture familiale saine et durable (agroecologie) au Sénégal comme modèle d’agriculture en Afrique. -
L’agro-écologie en pratiques
Le présent guide présente en introduction les relations entre les exploitations agricoles et leur milieu naturel, économique, social.
Il précise également la démarche nécessaire d’identification et de validation de pratiques dans les différents contextes avant leur diffusion.
Des fiches supplémentaires viennent étoffer les différentes parties du guide, notamment sur la protection phytosanitaire en arboriculture, la gestion de la fertilité du sol et les légumineuses dans les systèmes de cultures. -
Le semis direct sur couverture végétale permanente (scv)
Ce guide a pour objectif de faire connaître les SCV à un public élargi
• Vulgariser et contribuer à la diffusion des résultats issus de la Recherche
& Développement sur l’agroécologie
• Donner aux lecteurs une base de connaissances et des références pour
de plus amples investigations
• Présenter des études de cas destinées à donner aux lecteurs des
exemples concrets de projets réussis de mise en place de SCV dans les
pays du Sud
• Sensibiliser les acteurs locaux et les décideurs à ce système de culture
• Alimenter les prospectives de diffusion des SCV
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Accompagner les paysans sahéliens dans la prise de risque d’une reconversion agroécologique
La présente contribution a été réalisée dans le cadre d’une cinquième et dernière année d’études à l’Institut d’Études Politiques de Lyon. Elle vient clore la participation au master « Globalisation et Gouvernance » proposé par cet établissement, mais également à un stage longue durée effectué auprès des associations Agroécologie & Solidarité avec les Peuples du Sahel et Terre & Humanisme PESI -
Pratiques agroécologiques : augmenter le potentiel d’un champ avec des diguettes antiérosives filtrantes
Cette fiche technique montre comment réaliser des diguettes filtrantes -
L'arbre fertilitaire au service d'un développement rural durable : expérience de l'APAF au Sénégal
Brochure de l'APAF présentant son expérience en matière d'agroforesterie -
Rapport de formation sur "l'apport de l'agroforesterie dans l'agroécologie : cas des arbres fertilitaires"
Présentation illustrée d'une séance de formation dédiée à l'utilisation des arbres fertilitaires en agroécologie -
Mémento pour l'évaluation de l'agroécologie
Ce présent guide porte sur l’évaluation de l'agroecologie -
Le sol : support vivant et nourricier
Cette fiche technique présente les fonctions du sol et des exemples locaux de techniques agroécologiques -
Les plantes de couverture sous verger
Cette fiche technique explique l'intérêt d'utiliser des plantes de couverture pour nourrir le sol -
Les systèmes agroforestiers
L’agroforesterie, c’est l’association délibérée sur une même parcelle de cultures agricoles avec des espèces ligneuses pérennes (arbres), avec ou sans animaux, dans une démarche de durabilité. L’objectif est de bénéficier de biens et de services issus des interactions positives établies entre les différentes composantes (cultures, arbres, animaux, sol). -
Guide tropical
Ce document comprend un ensemble de fiches techniques de bonnes pratiques relatives à l'agriculture -
Agriculture du carbone : Couverts végétaux, Techniques superficielles, Agriculture Biologique et Agroforesterie
Synthèse des deux journées de rencontre et d’échanges entre agriculteurs du Sud-Ouest de la France -
Guide : l'agroécologie en pratique
L’édition 2020 du guide « L’agro-écologie en pratiques » vient actualiser la première édition parue en 2010. Cette nouvelle version présente en introduction - de manière plus détaillée - les relations entre les exploitations agricoles et leur milieu naturel, économique, social. Elle précise également la démarche nécessaire d’identification et de validation de pratiques dans les différents contextes avant leur diffusion.
Des fiches supplémentaires viennent étoffer les différentes parties du guide, notamment sur la protection phytosanitaire en arboriculture, la gestion de la fertilité du sol et les légumineuses dans les systèmes de cultures. C’est d’ailleurs cet accent mis sur les légumineuses qui a motivé le soutien de la Fondation Avril compte tenu de l’intérêt qu’elle leur porte, tant au plan agronomique que nutritionnel. -
Connaissances paysannes sur la conservation du sorgho et du mil dans le département d’Aguié au Niger
Cet article porte sur la conservation du sorgho et du mil dans le département d’Aguié au Niger -
Guide des pratiques agroécologiques
Département de Mbour, SénégalCe guide des pratiques agroécologiques est le résultat d’un travail de capitalisation mené dans le cadre du projet REFSA, Renforcement des Exploitations agricoles Familiales et Sécurité Alimentaire, Département de Mbour - Sénégal -
Production de mil après une jachère de 6 ans dans le sud-ouest du Niger. Effets d'un apport de fumier de bovins et de deux types de fumure minérale.
Le présent essai de culture de mil a été mis en place pour 4 ans et a pour but : de mettre au point et de vulgariser en milieu paysan quelques techniques simples de restauration et de maintien de la fertilité après remise en culture de jachères de courte durée de suivre l'incidence de la jachère et des techniques d'amélioration de la fertilité sur l'activité des ennemis des cultures, notamment les maladies diverses et le striga. -
Dynamiques écologiques et sociales, diversification des variétés des mils et transformation des systèmes de production au Niger
Cette réflexion s’appuie sur plusieurs constats: le mil est allogame mais les savoirs locaux sont muets sur le système de reproduction
sexué; des hybridations et recombinaisons existent entre formes domestiques, sauvages et intermédiaires (appelées soun, présentes même en l’absence de formes sauvages). Les dynamiques complexes, sociales et écologiques, ont eu des conséquences en termes de structures des exploitations, gestion des terres et des cultures. Ces changements opèrent aux différents niveaux de lecture des composantes génétiques de la biodiversité avec, à terme, un risque de déstructuration des qualités d’adaptation des variétés aux conditions locales. -
Bilan-diagnostic sur la production du mil et du sorgho
Le mil et le sorgho sont les deux principales céréales de l’agriculture au Niger tant du point de vue des superficies emblavées, de la production que de leur contribution au stockage de l’alimentation. Ainsi, les deux plantes sont cultivées dans les toutes les régions du pays et y occupent une place privilégiée sauf dans l’Aïr. Malgré cette position privilégiée de ces deux céréales, le Niger, du fait de ses caractéristiques climatiques marquées par des sécheresses périodiques, mais de plus en plus fréquentes depuis pratiquement trois décennies, est devenu structurellement déficitaire. Et toutes les régions en sont marquées. -
# Dossier photographique : Production de semences de mil "Chakti"en irrigué à Tiédjef , Balleyara (Tillabéri).
Salou Ouou est producteur de semences de mil "Chakti"en irrigué à Tiédjef , Balleyara (Tillabéri). Chakti est la première variété précoce de mil biofortifié créée en Afrique par des sélectionneurs de l’Institut international de recherche sur les cultures des zones tropicales semi-arides (ICRISAT), avec la participation des chercheurs de l’INRAN du Niger et d’autres pays sahéliens. tolérante aux fortes températures, ce qui fait de Chakti, une culture dite « climato-intelligente » adaptée aux zones arides et aux changements climatiques. -
Lutte biologique contre les insectes floricoles
Le Projet de promotion de l’initiative locale pour le développement à Aguié (PPILDA) a été remplacé depuis longtemps par ses grands frères sur financement du FIDA, actuellement le ProDAF. Les fiches techniques simples et pratiques de ce projet restent toujours d’actualités et peuvent être utiles aux conseillers agricoles.
Celle-ci présente l’utilisation des feuilles Piliostigma reticulatum, appelé Kalgo en Haoussa et Kossey en Zarma, pour lutter contre les insectes floricoles (qui s’attaquent aux fleurs lors de la floraison, mais aussi au grain à l’épiaison), essentiellement les différentes espèces de punaises et cantharides. -
Cahier du formateur : « techniques de production des cultures irriguées »
(agroforesterie)
Le présent document est élaboré dans le cadre de la mise en œuvre du plan Stratégique de renforcement des Compétences des Acteurs de la Petite Irrigation (PSRCA-PI) initié par le Ministère de l’Agriculture avec l’appui financier de la Coopération Allemande. Il s’inscrit dans les activités de la composante 2du PromAP : Renforcement des capacités des prestataires de services pour la petite irrigation qui a pour objectif d’améliorer les services rendus par les prestataires étatiques et privés dans le domaine de la petite irrigation. -
Inventaire et importance des insectes ravageurs du mil,pennisetum glaucum (LEEK) R.Br. en zone sahélienne du BURKINA FASO
Dans la zone sahélienne du burkina faso ,le mil constitue l'alimentation de base de la population -
Rapport sur la lutte biologique contre le heliocheilus albipuntchella, la chenille mineuse de l'épi du mil dans les régions de DOSSO MARADI TAHAOUA TILLABERY ET ZINDER
La Mineuse de l’épi du mil (MEM), Heliocheilus albipunctella De Joannis (Lepidoptera, Noctuidae) et un ravageur sérieux du mil en zone sahélienne, particulièrement au Niger. Les attaques sont fréquentes sur le mil semé précocement. Les dégâts sont apparents au stade maturité de la culture pendant que les producteurs ont investis leurs efforts et les pertes de rendement sont souvent totales. Ces pertes de rendements peuvent atteindre 85-100% en cas d’attaques sévères contribuant ainsi à compromettre l’objectif de la sécurité alimentaire et de réduction de la pauvreté en milieu rural. La mineuse de l’épi reste et demeure l’un des plus redoutables ravageurs dont la gestion efficace est la lutte biologique par le lâcher du parasitoïde. -
Projet de lutte biologique contre la mineuse de l’épi (heliocheilus albipunctella de joannis), important ravageur du mil au Niger
La mineuse de l’épi du mil (MEM), heliocheilus albipunctella de joannis (Lepidoptera, Noctuidae) et un ravageur sérieux du mil en zone sahélienne. les attaques sont fréquentes sur le mil semé précocement. -
Rapport technique sur la lutte contre la chenille légionnaire d’Automne ( Spodoptera frugiperda) : à travers la collecte des données agro écologiques pour la prévision des infestations dans les différentes zones d’occurrence du ravageur.
L’agriculture au Niger déjà particulièrement sensible aux aléas climatiques et aux attaques de bio-agresseurs autochtones, se trouve de plus en plus souvent confrontée à des bio-agresseurs « exotiques » ayant bénéficié de l’essor des transports commerciaux et touristiques. C’est le cas de la chenille légionnaire d’Automne qui a fait son apparition au Niger depuis 2016 et s’installe progressivement dans les différentes zones agro écologiques avec des effectifs et dégâts variés sur les cultures du maïs, du sorgho et du mil. -
Rapport d'évaluation de l'opération de lutte biologique contre la chenille mineuse de l'épi de mil dans la région de Maradi
Dans le cadre du plan d’action pour la gestion de la mineuse de l’épi élaboré par le groupe GTSA, après les opérations de lâchers du parasitoïdes Habrobracon,hebetor, il était jugé utile de procéder à l’évaluation des opérations de lâchers effectuées pour le contrôle de la chenille mineuse de l’épi dans la région de Maradi -
La flore adventice dans le sud du Bassin arachidier (Sénégal) :
structure, dynamique et impact sur la production du mil et de l'arachideLe mil et l'arachide constituent les principales cultures vivrières au Sénégal. Mais leur production est faible à cause de l'impact des adventices qui constituent après l'eau la principale contrainte. Cette étude sur la flore, la germination des graines, la dynamique et la concurrence, a été entreprise pour réunir les informations utiles
permettant de réduire l'impact des adventices sur la production de ces cultures dans le sud du Bassin arachidier. Les résultats obtenus indiquent que la flore adventice est constituée de 125 espèces réparties en 81 genres et 31 familles. Elle est caractéristique des flores et végétations des zones semi-arides. Les espèces les plus représentatives sont essentiellement.des thérophytes (85,6%) appartenant pour plus de 50% aux familles des Poaceae, Cyperaceae, Légumineuses herbacées, Convolvulaceae et Rubiaceae. Les espèces pérennes plus rares (12,8%) sont représentées par des nanophanérophytes, composées de Combretaceae et Mimosaceae arbustives qui sont des témoins de la savane actuelle. En raison de la situation géographique du Sénégal et depuis l'introduction de nouvelles cultures vivrières, cette flore semble avoir subi beaucoup de modifications marquées par l'influence des espèces pantropicales (32,8%) au détriment des espèces africaines (32%). -
Bibliographie analytique sur la culture du mil au Niger de1960 à 1992
La culture du mil a connu une transformation ces dernières années.La reorganisation du monde rural permettra d'évaluer ces changements -
Note sur les parcs à baobab dans la région de Zinder
Le baobab est d’une importance capitale dans le domaine de l’agroforesterie. Il procure des produits (feuilles, fruits, etc.) qui font l’objet de diverses utilisations dans les ménages. On peut citer entre autres l’alimentation humaine et la pharmacopée. Ces produits constituent également une source de revenus aux producteurs, parce qu’ils sont commercialisés sur les marchés. La CRA a rédigé cette note sur les parcs à baobabs des communes de Mirriah et Dogo, région de Zinder, pour mieux connaitre les intérêts socio-économiques de cette espèce agro-forestière pour la population : vente des feuilles, des fruits mais aussi des plants et… des arbres. -
Repiquage de mil : stratégie d’adaptation aux incertitudes des saisons des pluies par les producteurs de Bitinkodji et de Torodi dans la Région de Tillabéri
Le repiquage de mil consiste à arracher le surplus des plants de mil des poquets ayant levé pour être repiqués dans les poquets ayant échoué ou dans un autre endroit préparé pour les recevoir dans un même champ ou dans un autre pendant la campagne pluviale. Le plus souvent après un semis direct (sans labour), le repiquage est fait au cours du premier sarclage couplé avec le démariage. Cette opération intervient au moins un mois après le semis. Cette pratique est faite par les producteurs des localités des communes de Torodi et de Bitinkodji de la Région de Tillabéri, depuis très longtemps. Elle est pratiquée pour le mil mais aussi pour d’autres cultures comme le sésame, le sorgho, l’oseille en saison des pluies. Le repiquage de mil est une pratique agricole véritablement « climato-intelligente » dans notre contexte sahélien et d’aléas climatique sans précédent. Les producteurs qui pratiquent le repiquage du mil atténuent les variabilités pluviométriques et s’adaptent aux changements climatiques. -
Augmenter la fertilité d’un champ cultivé en associant Faidherbia albida aux cultures
L’association de Faidherbia albida aux cultures est une technique essentiellement utilisée pour enrichir le champ en matières organiques et en azote. Souvent appelée la Régénération Naturelle Assistée (RNA), elle consiste à identifier et « élever » les jeunes plants qui poussent naturellement. Contrairement à la plupart des arbres, Faidherbia albida perd ses feuilles en saison des pluies. Il est particulièrement apprécié, car c’est une légumineuse, qui permet de fournir un fourrage digestible en saison sèche. -
Culture du mil [Pennisetum glaucum (L) R. Br] et ses contraintes à la production: une revue
Le mil est la culture sahélienne par excellence du fait de son adaptation aux conditions particulières de production dans cette région. Le Niger est le deuxième pays producteur du mil en Afrique après le Nigeria. Le mil se trouve être caractéristique des systèmes de culture les plus dominants occupant plus de 65% de la superficie emblavée. Cependant, la croissance et la productivité du mil sont entravées par l’incidence des maladies fongiques telle que le mildiou du mil causé [Sclerospora graminicola (Sacc)], des insectes comme la chenille mineuse de l’épi [Heliocheilus albipunctella (De Joannis)], des foreurs de tiges [Coniesta ignefusalis (Hampson)], des adventices et des oiseaux. A ceux-ci s’ajoutent un bilan hydrique déficitaire, la baisse progressive de la fertilité des sols, la mise en culture des terres marginales et l'absence de jachère.
Cette synthèse bibliographique offre une vision des travaux de recherches scientifiques conduits sur la culture du mil, ses contraintes à la production et permet de mieux orienter les futures recherches à mener dans la lutte contre les bioagresseurs du mil tels que le mildiou et le foreur des tiges du mil afin d’améliorer le rendement de cette céréale combien importantes dans les zones arides et semi-arides. -
Potentialités fourragères du mil (Pennisetum glaucum (L.) R. Br) : Revue de littérature
Dans ce contexte de déficit fourrager, devenu structurel en terroir sahélien, du fait des changements climatiques et de la pression démographique, le mil est de plus en plus exploité comme une plante fourragère ou du moins une plante à double fin (grain et fourrage) dans le souci d’assurer la sécurité alimentaire du bétail. Au Niger, le mil se trouve être caractéristique des systèmes de culture les plus dominants. Adapté aux conditions édaphiques et climatiques difficiles, il pourrait bien suppléer aux déficits fourragers induits par les changements climatiques du contexte. Cependant, bien que la recherche sur le mil ait fait l’objet d’une production abondante d’articles de recherche depuis plusieurs décennies, il est aisé de constater que peu d’études ont abordé des thèmes sur les potentialités fourragères du mil dans la littérature scientifique. Ce travail, basé sur une ample revue de littérature vise à dresser un panorama des grandes thématiques de recherche sur le mil d’une part et à documenter les performances fourragères du mil. -
Pour une transition agroécologique dans les territoires soumis à la désertification
Le processus de désertification se définit comme la dégradation des terres dans les zones arides, semi-arides et sub-humides sèches par suite de divers facteurs, parmi lesquels les variations climatiques et les activités humaines (UNCCD). La désertification désigne ainsi le déclin irréversible ou la destruction du potentiel biologique des terres et de leur capacité à supporter ou à nourrir les populations (CSFD).
Selon le GTD, l’agroécologie est une proposition intéressante pour favoriser un développement agricole durable au sein des territoires. Cependant dans quelle mesure est-elle une option pertinente pour répondre aux défis de sauvegarde des écosystèmes et des sociétés humaines dans les zones soumises à la désertification ? -
Diversité et structure des peuplements ligneux issus de la régénération naturelle assistée (RNA) suivant un gradient agro-écologique au centre sud du Niger
La régénération naturelle assistée (RNA) joue un rôle important dans l’amélioration de la fertilité des sols et la production agricole. La présente étude s’inscrit dans cette logique dont l’objectif principal est d’analyser l’influence du gradient agro-écologique sur les caractéristiques des peuplements ligneux au centre sud du Niger. Cette étude a été conduite dans quinze (15) villages pratiquant la RNA répartis dans trois (3) zones en l’occurrence la zone sahélienne stricte, sahélo-soudanienne et nord-soudanienne soient 5 villages par zone; -
Boccage à Abdellah, faim zéro !
Dans le terroir de Abdallah (commune de Droum, région de Zinder), les terres agricoles sont infertiles et très morcelées (moins d’un ½ hectare par producteur). A cela s’ajoute, la forte démographie de la population. Dans ce contexte, pour augmenter la production et renforcer la résilience des communautés, la mise en valeur des terres dégradées est l’une des solutions promues par le programme DryDev. En 2016, après un voyage d’échange organisé par ICRAF sur le boccage au Burkina (Ouahigouya) avec des représentants de la communauté, l’idée de faire du bocage sur les sols des glacis a germé.
Le village d’ABDALLAH est le 1er de la commune de Droum a adopté le bocage en 2017 sur 9 ha par 9 chefs d’exploitations. Les résultats très encourageants enregistrés en 2017 (rendement accru de 300%) ont permis de passer à 100 hectares en 2018. Le bocage est passé d’un moyen sur de sécurisation des ménages, à un moyen d’enrichissement avec l’adoption de paquets technologiques, une plus grande diversification des cultures. -
L'aménagement d'un périmètre bocager au Sahel - Manuel technique
Un périmètre bocager (wégoubri en mooré) consiste en un regroupement de parcelles agricoles au sein d’un même site protégé de l’érosion et du bétail. Chaque paysan reçoit un lot de parcelles dont il devient propriétaire, l’ensemble des zones communes étant géré par un système de copropriété, au sein d’un groupement foncier formé par le rassemblement des différents propriétaires.
Un périmètre bocager consiste d’abord en la désignation d’une zone particulière destinée à la production agricole. Cette zone pourra alors être facilement défendue et valorisée, au travers de plusieurs aménagements, tels que haies protectrices, diguettes antiérosives, mares pour la récupération des eaux, etc... Au sein de ces périmètres protégés, chacun des paysans bénéficiaires possède plusieurs parcelles sur lesquelles il lui est possible de mettre en place une rotation culturale permettant de participer à un maintien durable de la fertilité du sol.
En regroupant les zones de culture sur une zone concentrée et pérenne, il devient cohérent et financièrement soutenable de protéger ce site contre les différentes menaces pesant sur l’agriculture. Cette sécurité dans la production est un préalable à une politique d’intensification durable de l’agriculture paysanne, visant à l’enrichissement des sols plutôt qu’à leur appauvrissement. -
Faidherbia albida (Delile) Tree Dieback Effects on Crop Production in the Parkland Agroforests of Southwestern Niger
Faidherbia albida is an agroforestry tree species playing important agroecological and socioeconomic roles in arid and semiarid zones in Africa. For many years, anthropogenic and abiotic stresses were considered as the main threats for the species in West African parkland agroforests. Considerable dieback has recently occurred in F. albida trees of parkland agroforests in central southwestern Niger, and the causes are unknown. The e objectives of this study are to (i) investigate the magnitude of dieback of F. albida trees and (ii) assess local community perceptions of the effects of F. albida dieback on crop production. The health status and phenology of 213 F. albida trees were observed in the area where the dieback is occurring. Similarly, a sample of 144 people, 86% of which were farmers, was surveyed. Dieback incidence of F. albida trees was 19%, with mortality of 6%. Large-diameter trees had greater dieback than small-diameter trees. The most affected parts of the tree were the branches at 54% and the trunks at 39%. The populations noted a 33–55% reduction in the yields of major crops. This dieback of F. albida trees poses a serious threat to the survival of rural communities. Further studies can be conducted to identify the cause or cause of the dieback to guide the suitable agroforestry parkland management strategies. -
L’agroécologie pour sortir des pesticides - Réduire l’utilisation et les risques des pesticides et produits vétérinaires par des pratiques alternatives viables
Ce guide de formation a été rédigé par des membres d’AVSF (salariés et bénévoles) très préoccupés par l’utilisation croissante dans les pays du Sud, en particulier en Afrique sub-saharienne, de pesticides et produits vétérinaires dont une part très importante n’est, vu leur forte toxicité, plus autorisée dans les pays développés. Cette situation a – et aura dans le futur – de nombreux impacts inquiétants sur la santé humaine, la santé animale et sur l’environnement.
L’objectif de ce guide de formation est, d’une part, de fournir les éléments clés de diagnostic des modalités d’usage et d’application des pesticides et produits vétérinaires et de sensibilisation des risques liés à ces usages, et d’autre part, d’illustrer la diversité des alternatives agroécologiques permettant aux paysans et techniciens d’éliminer l’usage des pesticides dangereux tout en préservant leurs productions végétales et animales. Les éléments clés des modules de formation proposés dans ce guide s’inscrivent pleinement dans un processus d’appui aux transitions agroécologiques des agricultures paysannes.
Les auteurs du présent guide tiennent à remercier sincèrement l’ensemble de ses contributeurs. Ils remercient également toutes les institutions dont certaines références ou extraits de supports de formation ou de vulgarisation ont été reproduits avec leur autorisation dans ce guide : CIRAD, Instituts africains de recherche, Réseau des chambres d’agriculture (RECA) du Niger, Confédération nationale des organisations paysannes (CNOP) du Mali. -
Rapport de la formation sur « l’apport de l’agroforesterie dans l’agroécologie : cas des arbres fertilitaires
Du 16 au 19 juin 2015, le Conseil National de l’Agriculture Biologique du Burkina Faso (CNABio) a organisé un atelier de formation à l’intention de ses membres à Koudougou, capitale de la région du Centre - ouest. Le thème principal de cette formation portait sur « l’apport de l’agroforesterie dans l’agro-écologie », mais l’atelier a aussi été l’occasion de renforcer les connaissances des participants sur les techniques de réalisation du Zaï, des demi-lunes et du cordon pierreux.
Cette formation s’insère parmi les multiples actions que le CNABio conduit depuis sa création pour développer et accroitre les performances de l’agriculture biologie au Burkina. Elle visait à renforcement les capacités des membres sur l’agroforesterie et plus particulièrement l’utilisation et la gestion des arbres fetilitaires dans des champs agro-forestiers. -
La lutte contre les aléas climatiques au Burkina Faso - acquis et défis de l’agro-écologie : le cas de la Région Nord
En cette année 2012 où la communauté internationale focalise sa réflexion sur l’eau, il me semble utile de revenir de façon plus détaillée et plus quantitative sur le défi que représente la lutte contre les aléas climatiques, pluviométriques en particulier.
Je me place pour ce faire dans une approche délibérément agro-écologique, en questionnant nos connaissances sur l’optimisation de l’usage de l’eau : l’eau pour les hommes, leurs troupeaux, leurs cultures, ainsi que le couvert végétal des espaces non cultivables. C’est ce dernier domaine qui est actuellement le plus menacé par la désertification ; c’est aussi celui où on manque le plus de connaissances et où les pratiques (la gestion) laissent le plus à désirer.
Le présent texte est donc aussi un plaidoyer pour la poursuite tenace et sereine de travaux associant paysans, praticiens et chercheurs. -
Connaitre l’Agroecology - un guide des media pour les journalistes et les communicateurs africains
Outre les avantages pour les journalistes et les communicateurs, ce guide est également utile aux passionnés de développement, aux militants, à la vulgarisation agricole, aux groupes de la société civile, aux associations de jeunes, aux associations de consommateurs et aux responsables gouvernementaux. Il vise à aider ceux qui amplifient la transition vers l’agroécologie en Afrique.
Le guide explique les principaux termes et concepts et partage les préoccupations des différentes parties prenantes vis-à-vis de la transition vers l’agroécologie. Il se concentre sur les questions critiques de l’agroécologie telles que la souveraineté alimentaire et semencière, la nutrition, la biodiversité, l’agriculture industrialisée, les menaces qui pèsent sur les moyens de subsistance et les droits fonciers. Le guide donne également des conseils sur les rapports de base des médias et fournit des outils utiles aux communicateurs -
Perception paysanne des ligneux à houppier fermé dans les agrosystèmes de Gaya : cas du terroir villageois de Tanda (République du Niger)
Cette étude vise à établir un diagnostic sur la perception paysanne des ligneux à houppier fermé et les pratiques de gestion dans l’agrosystème de Tanda dans la zone nord-soudanienne au Niger Méthode et résultats : La démarche méthodologique est basée sur une approche systémique prenant en compte la notion d’agrosystème villageois et celle de pratique agroforestière. Ainsi, celles-ci ont été appréhendées à travers des enquêtes auprès de 74 chefs d’exploitation détenteurs d’au moins un champ dans le terroir et des mesures dendrométriques sur les ligneux (hauteur ; diamètre du tronc à 1,3m ; couronne) au niveau de 73 placettes de 2500m² chacune.
Dans cet agrosystème, les producteurs distinguent bien les avantages et les inconvénients des espèces ligneuses à houppier fermé. Les espèces qui fournissent des produits forestiers non ligneux à haute valeur marchande comme Vitellaria paradoxa, Adansonia digitata, Parkia biglobosa et Mangifera indica, sont vivement souhaitées et entretenues dans les champs. Par contre, les espèces ligneuses non désirées dans un champ sont les épineuses, celles servant de dortoirs aux oiseaux et celles à effet d’ombrage sur les cultures. -
Amélioration de la disponibilité des fourrages par la diversification des systèmes de cultures à base du mil en zone agricole au Niger
La pratique de l’élevage en mode sédentaire et l’insuffisance du pâturage en toute saison de l’année, commandent aux agro-éleveurs du Niger la diversification des systèmes de cultures pour augmenter la disponibilité du fourrage et la production grain en vue de satisfaire les besoins de la population et du cheptel.
Pour cela, la diversification des systèmes de cultures à base du mil est indispensable. Notre étude s’est intéressée à l’association mil /niébé, mil / oseille, mil / niébé / oseille et niébé/ oseille avec une densité au semis de 0,8m x 0,8m en lignes intercalées. Les résultats obtenus montrent que les systèmes de cultures associées mil / niébé / oseille »et « mil / niébé » sont les plus intéressants en offrant des avantages en production de biomasse avec un LER respectif de 48 % et 41 % et en production grain, l’avantage est de 20 % pour le premier système et 33 % pour le second. Cependant, le niébé et l’oseille donnant d’autres produits de grande valeur économique comme les cosses pour le niébé et le calice pour l’oseille, une analyse économique est nécessaire pour bien dégager le système de culture le plus rentable pour les producteurs. -
Produire plus avec moins en pratique : Le maïs, le blé, le riz
On trouvera dans le présent guide une application concrète du modèle Produire plus avec moins de la FAO pour une intensification durable de la production des cultures fondamentales en matière de sécurité alimentaire, à savoir le maïs, le riz et le blé. À l’aide d’exemples recueillis en Afrique, en Asie et en Amérique latine, il montre comment les systèmes agricoles fondés sur l’écosystème aident les petits agriculteurs à améliorer les rendements des céréales, à renforcer leurs moyens d’existence, à réduire la pression exercée sur l’environnement et à accroître la résilience face au changement climatique. -
Évaluation agro écologique de la production agricole et des systèmes alimentaires au Niger
Le Niger, à l’instar des autres pays sahéliens, connait de profondes perturbations des systèmes de productions agricoles en raison des sècheresses récurrentes, du changement climatique et des activités anthropiques. Le secteur agricole exerce une forte pression sur les ressources naturelles en lien avec un croit démographique élevé, ce qui est de nature à conduire à une rupture définitive entre les productions agricoles et le maintien des équilibres écologiques.
L’initiative de la FAO de promouvoir l’agroécologie dans les pays du Sahel fait suite aux directives des différentes conférences des parties sur le changement climatique qui ont invité la communauté internationale à se mobiliser pour accompagner les PMA à améliorer les systèmes de productions agricoles. L’initiative sur l’un des principes directeurs de la stratégie de la FAO qui est de promouvoir des approches écosystémiques répond notamment au besoin d’assurer une assistance technique aux États dans le domaine de la transition agroécologique.
Le présent document passe en revue (i) les politiques agricoles en lien avec d’autres secteurs, (ii) les perceptions et les initiatives des principaux acteurs de l’agroécologie, (iii) l’état des systèmes agricoles et la place de l’agroécologie, (iv) les initiatives en matière de recherche, (iv) les initiatives en matière de formation, (vi) une analyse SWOT, (vii) les perspectives de développement de l’agroécologie et (viii) des recommandations. -
Autodiagnostic des pratiques agroécologiques en milieu paysan
L’agroécologie est mise en avant comme un mode de production agricole qui peut nourrir l’ensemble de la population mondiale tout en respectant l’environnement. Pour SOS Faim, qui publie un guide sur le sujet, promouvoir l’agroécologie est cohérent avec le soutien apporté aux agricultures familiales en Afrique et en Amérique latine. -
Agroforesterie précoloniale et ses implications pour le présent : Le cas du sultanat de Damagaram
Cette étude de cas présente un système précolonial d'agroforesterie basé sur la protection d'un certain nombre d'essences utiles parmi lesquelles Acacia albida était le plus important. " s'agit du sultanat de Damagaram au XIXe siècle qui occupait la partie centrale et Ouest de l'actuel département de Zinder au Niger.Le contrôle des Talakawa, ses sujets, a été effectué à travers une administration de plus en plus bureaucratique de laquelle est stipulée la fameuse loi, "quiconque coupe un arbre [protégé] coupe sa tête". Cette loi, accompagnée par la diffusion des grains de gao a réussi à faire asseoir des parcs agroforestiers dominés par cette espèce. De nombreux parcs persistent de nos jours bien que cet ancien système répressif disparut pendant la période coloniale. En essayant de tirer une conclusion de cet exemple historique. -
Trend and Structure of Populations of Balanites aegyptiaca in Parkland Agroforestsin Western Niger
In Sub-Saharan Africa, trees and shrubs are intentionally cultivated with crops for multiple ecological and socioeconomical benefits [1-3]. Agroforestry systems are important for improving crop productivity, maintaining ecosystem integrity, and limiting capital resources depletion such as water, nutrients and soil [4,5]; mitigating the effect of global climate changes due to permanent tree cover that stores terrestrial carbon [6-9]; and reducing forest destruction by providing wood and non-timber products for human wellbeing [10]. Classically, agroforestry systems have been classified into six categories in which the woody plant component has the central role in the functioning of the agroforestry systems. These systems include crops under tree cover, agroforests, agroforestry in a linear arrangement, animal agroforestry, sequential agroforestry and minor agroforestry techniques [11]. The systems of crops under tree cover include all combinations of trees and crops in which the woody component creates an upperstorey covering the crops. -
Restoring Plant Succession on Degraded Crusted Soils in Niger: a Case Study Using Half Moons, Tree Seedlings and Grass Seed
We assessed a restoration treatment (planting tree seedlings and sowing grass seeds as nurse plants in waterharvesting half-moon pits) on degraded, compacted soils with surface crusts in Niger. Height and above-ground biomass of herbaceous plant species, tree stem circumference, and relative cover of erosive crust, gravel crust, bare ground, rock, litter, and total vascular plants were assessed at three sites with similar environmental conditions but different treatment periods (3, 5, 7 years). Species richness, evenness and Shannon-Weaver index were lowest at the 7-year site and highest at the 5-year site. Above-ground biomass of herbaceous plants and percent plant cover were lowest at the 3-year site and highest at the 7-year site. -
Lutte biologique contre la MEM
General objective: to determine the level of millet resistance varieties to millet head miner damage. For this purpose, 25 varieties of millet were tested to assess their behavior to the pest. The study was in Burkina Faso, Mali and Niger. He infestation varied from 10.20 to 86.98% with an average of51.37%. -
Effet des variables agroécologiques sur la distribution de la végétation de la rôneraie anthropisée de Dasga au Niger
Cette étude a pour objectif de contribuer à la gestion durable de la rôneraie de Dasga à travers l’analyse de l a biodiversité té et des paramètres écologiques influençant la distribution de sa végétation. Les méthodes de relevé phytosociologue et d’analyses multivariées ont été utilisées.Les relevés de la végétation on ont été effectués selon l’approche sigmatiste de Braun-Blanquet (1932) et les techniques d’analyses multivariées employées ont été celles relatives à l’analyse factorielle des correspondances détendancées (DCA) et l’analyse canonique des correspondances (CCA). Au total 144 espèces réparties dans 100 genres et 50 familles ont été recensées à partir de 68 relevés. Cette flore a été dominée par une forte présence des thérophytes et d’espèces à large distribution pantropicale et paléotropicale, montrant ainsi un environnement aride et perturbé. Les analyses multivariées(DCA et CCA) ont permis d’identifier l es gradients de distribution des plantes. Parmi les variables testées, seules la pente et les cultures se sont revelées déterminantes dans la structuration de la végétation par le test de permutation de Monte Carlo. -
Conférence internationale de l'AFD sur le développement 12èm édition
La politique forestière développée au Niger du début des années 1930 à 1990 a été marquée par le rôle prééminent de l’État colonial puis du Niger indépendant. A la fin des années 1980, il a été décidé d’associer, après près de 70 ans d’exclusion, les populations riveraines des massifs forestier d’aborder prioritairement la question de l’approvisionnement en bois de feu des centres urbains par l’aménagement forestier communautaire et de mettre en œuvre la Stratégie Énergie Domestique, nouvelle politique forestière bois-énergie. Cette politique était soutenue et initiée par la mise en place d’un cadre légal (le décret 92-037) qui réformait la règlementation forestière et fiscale en donnant la possibilité aux populations rurales de percevoir des taxes sur le commerce du bois-énergie à la source et autorisait la création de marchés ruraux de bois, lieux villageois de vente aux commerçants-transporteurs. L’enjeu était de permettre une réelle appropriation des ressources par les populations riveraines et d’assurer un transfert financier de l’aval (les bûcherons urbains) vers l’amont des filières (les bûcherons de ces marchés ruraux). -
Gestion des forêts naturelles et approvisionnement durable en bois-énergie des villes du Sahel
Depuis une trentaine d’années, l’accroissement démographique des villes de Bamako au Mali, de Ouagadougou au Burkina Faso, et de Niamey au Niger accompagnée de la dégradation concomitante des formations forestières périurbaines dans un contexte de pauvreté des populations rurales mais aussi urbaines, impose les conditions d’une meilleure organisation de leur approvisionnement en bois énergie. La production de bois-énergie pour l’approvisionnement des centres urbains et ruraux et les défrichements agricoles font partie des principaux facteurs de dégradation des forêts qui entrainent la réduction de la capacité de stockage du carbone des formations forestières et donc d’absorption des gaz à effet de serre. Le bois énergie est en effet le principal combustible utilisé par plus de 90% des ménages comme essentielle source d’énergie. Les projections montrent que l’usage du bois-énergie continuera d’être dominant, mais devrait être concurrencé en milieu urbain par celui du gaz de pétrole liquéfié (GPL) et des autres combustibles dits « modernes ». Le bois de feu restera le combustible le plus utilisé en milieu rural pendant encore de nombreuses années, avec une forte progression de l’usage du charbon de bois. -
Stratégie et Plan d’Actions de Promotion des Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL) au Niger
Aujourd’hui encore, l’économie de notre pays est essentiellement basée sur le secteur primaire notamment le secteur rural. Toutefois, les activités productives sont mises à rudes épreuves par les sécheresses récurrentes, la désertification, les aléas climatiques, la pression démographique et le niveau élevé de la pauvreté des populations. Ces phénomènes, tout en accentuant l’aridité du climat, accélèrent la dégradation des ressources naturelles en général et forestières en particulier. Cependant, malgré le potentiel limité, les ressources forestières notamment celles fournissant les Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL) jouent un rôle stratégique pour les populations qui en tirent un complément alimentaire, des médicaments, du fourrage pour le cheptel. Ces PFNL, même menacés contribuent à la conservation de la diversité biologique, à la lutte contre la désertification, à la résilience des populations faces aux effets néfastes des changements climatiques, à la création d’emplois, à l’accroissement des revenus des ménages et au Produit Intérieur Brut (PIB) national.Mais, en l’absence d’une politique clairement définie en matière de promotion des produits forestiers non ligneux au Niger, toutes ces ressources forestières pourvoyeuses des PFNL seront menacées de disparition. -
Schéma d'aménagement forestier de la commune rurale de Torodi
Le Schéma d’Aménagement Forestier Communal a été élaboré par la Commune de Torodi avec l’appui financier du Projet GESFORCOM, sur financement de l’Union Européenne et avec la participation technique du CIRAD (Responsable de la mise en œuvre du projet), de l’ONG ABC Ecologie,de l’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) et des Services Forestiers (DDE de Say et Poste Forestier de Torodi). -
Programme national des énergies domestiques du Niger
Le Programme National des Énergies Domestiques du Niger s’inscrit dans le cadre régional et international des politiques pour l’accès aux énergies de cuisson propres soutenues par Global Alliance for Clean Cookstove, le Livre Blanc Régional de l’Accès de la CEDEA/UEMOA et les politiques régionales de la CEDEAO pour les Energies renouvelables et l’Efficacité Énergétique. Cette étude est financée par la Banque Mondiale. -
Analyse structurelle des systèmes agroforestiers à base de Moringa oleifera Lam. dans les vallées du fleuve Niger et du Goulbi de Maradi (Niger)
Les structures des systèmes agroforestiers à base de Moringa oleifera ont fait l’objet de suivi et d’analyses approfondies sur les sites de la vallée du fleuve Niger et du Goulbi de Maradi. Le suivi a porté sur la détermination des cultures maraîchères associées au M. oleifera, la durée ainsi que l’arrangement spatial des composantes de cette association. Les données ont été collectées à l’aide d’une fiche qui renseigne sur les paramètres à étudier. Aussi, des interviews semi-structurées ont été organisées avec les exploitants pour appréhender les motivations qui sous-tendent leur choix d’associer telle ou telle culture au M. oleifera. Il ressort de cette étude que sur les deux (2) sites, l’agrosylviculture domine avec plusieurs formes d’association du M. oleifera avec les cultures maraichères notamment Solanum melongena (24% des cultures associées au M. oleifera dans la vallée du fleuve) et Lycopersicon lycopersicum L (50% des cultures associées au M. oleifera dans le Goulbi de Maradi). Les raisons avancées par les exploitants pour choisir les cultures associées au M. oleifera sont d’ordre édaphique ou socioéconomique. Les superficies moyennes exploitées représentent 0,1915 ± 0,1707 ha/exploitant et 0,185 ± 0,0766 ha/exploitant respectivement dans la vallée du fleuve Niger et le Goulbi de Maradi. -
Influence des parcs agro-forestiers à Piliostigma reticulatum sur l’infestation des plants de mil par les insectes floricoles et Coniesta ignefusalis (Hmps) (Lépidoptère : Pyralidae) dans la zone d’Aguié au Niger.
Partant de l’expérience empirique des paysans, une évaluation de l’effet de la présence du parc afroforestier à Piliostigma reticulatum sur l’infestation du mil aux insectes floricoles et du Coniesta ignefusalis foreur du mil, est réalisée dans la zone d’Aguié. L’objectif est de déterminer les logiques de la pratique des cultures sous P. reticulatum dans la région d’Aguié et de la justifier à travers des évaluations entomologiques et de rendement du mil.Méthodologie et Résultat : Trois champs de paysan sont choisis afin de conduire l’expérimentation avec l’implication des paysans dans la gestion des essais. Dans chaque champ, il a été semé Haini Kirey Précoce (HKP) et le P. reticulatum est dénombré selon l’âge (0- 2 ans ; 3-5 ans ; plus de ans). Deux témoins sont choisis : Faidherbia albida de plus de 6 ans et une parcelle sans arbre au niveau de chacun champ. A la maturité du mil, les insectes sont collectés sur les épies du mil ainsi que le nombre de larves de C. ignefusalis et le rendement est évalué avec les producteurs. -
Potentiel de régénération naturelle de Neocarya macrophylla (Sabine) Prance et de Vitellaria paradoxa C.F. Gaertn dans le sud-ouest du Niger, Afrique de l’Ouest
La présente étude a pour objectif de déterminer le potentiel de régénération naturelle de V itellaria paradoxa et de Neocarya macrophylla , deux espèces oléagineuses des parcs agroforestiers. La population de V. parado xa présente une densité de 7 pieds adultes pour un pied juvénile à l’hectare. L’ensemble des plants juvéniles inventoriés sont situés sous houppiers et dans des touffes des arbres. Le taux de renouvellement observé est de 8,45 %. Les individus adultes représentent 91,54 % de la population et se répartissent exclusivement dans les classes de diamètre supérieures à 40 cm. La population de N. macrophylla a une densité de 25 pieds adultes et 1118 plantules à l’hectare. La majorité des plantules (87 %) sont situées sous les houppiers des arbres. Le taux de renouvellement est de 97,78 %. La population adulte représente 2,22 % de l’ensemble des populations d’arbres. -
Les enjeux socio-économiques de l'agroforesterie villageoise à Aguié (Niger)
En 2003 et 2004, des études sont réalisées dans deux villages d’Aguié (Dan Saga et Guidan Bakoye) situés dans la région de Maradi (Centre-sud du Niger), grâce à un partenariat sous forme d’un Projet Interuniversitaire Ciblé (PIC) entre l’Université Abdou Moumouni de Niamey (Niger), l’Université Catholique de Louvain (Belgique), la Faculté universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux (Belgique), l’Université de Liège (Belgique), l’asbl ENDA Intermondes et le Projet PPILDA, ex PDRAA d’Aguié (Niger). Ces études, dont la demande émane des paysans, portent sur l’évaluation de la régénération naturelle issue de la protection des rejets ligneux dans les champs en vue de définir les possibilités et modalités de création de marchés ruraux de bois. Dan Saga et Guidan Bakoye sont des zones à Combretum glutinosum et Piliostigma reticulatum où la régénération naturelle assistée est pratiquée par toutes les catégories sociales, avec des densités d’arbres de plus de 100 pieds à l’hectare. -
L'émergence de l'agroécologie au Niger
L’agroécologie constitue un cadre d’intervention de plus en plus pratiqué en Afrique sub-saharienne pour renforcer les capacités des paysans les plus pauvres à se nourrir et à dégager des revenus supplémentaires, tout en préservant les ressources naturelles et en améliorant la résilience aux aléas climatiques. Pour mieux orienter ses actions dans ce domaine au Niger, l’ONG Swissaid a réalisé un état des lieux des initiatives existantes en agroécologie, ainsi qu’un diagnostic de ses interventions dans les régions de Dosso et Tillabéri.
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Manuel de formation en agriculture biologique pour l’Afrique
Plus de 60 pour cent de la population d’Afrique subsaharienne vit en zone rurale et dépend de l’agriculture comme source principale de revenus. La dominance de l’agriculture dans les économies africaines fait de ses performances un facteur majeur du développement économique sur ce continent. Malgré de vastes terres arables qui pourraient nourrir les Africains et produire des surplus pour l’exportation, la sous-alimentation et la famine y sont très répandues et continuent même d’augmenter. Aujourd’hui, l’Afrique est un importateur net de nourriture et son déficit de la balance du commerce agro-alimentaire est également grandissant. La basse productivité du travail agricole et des terres est une indication claire du potentiel inexploité des fermes africaines. -
État des lieux de la prise en compte des transitions agroécologiques dans la fourniture des services de conseil Agricole au Niger (Synthèse)
L’agroécologie, sous forme de pratiques ou de systèmes, est belle et bien présente au Niger bien qu’elle soit trop peu soutenue par les politiques Agricoles qui préfèrent parler « d’agriculture durable » et « d’agriculture intelligente face au climat ». En particulier le Niger dispose d’une longue expérience en matière de gestion durable des terres, de pastoralisme et de sécurisation des systèmes pastoraux. Il existe également d’autres expériences d’agroécologie plus ponctuelles conduites par les femmes de CERNAFA (Djoga), par quelques OPA/OPEL, par des ONG, par des entrepreneurs sociaux, etc. Pourtant des transitions agroécologiques sont nécessaires au Niger, mais complexes à mettre en œuvre. Certaines sont même nécessaires de façon urgente pour sortir des impasses techniques dans lesquelles les systèmes intensifs en intrants sont enfermés ou pour résoudre
les crises agraires des systèmes pluviaux et pastoraux. -
État des lieux de la prise en compte des transitions agroécologiques dans la fourniture des services de conseil agricole (Rapport)
Différents travaux/études ont déjà été conduits au Niger sur des questions d’agroécologie (la plus récente étant une étude FAO de 2019). Différents travaux et études ont également été conduits sur le Conseil Agricole au Niger, en particulier dans le cadre de l’I3N et de la relance du Conseil Agricole depuis 2016 (et même avant dans le cadre de la SDR). En revanche cette étude sur la prise en compte des transitions agroécologiques dans la fourniture des services de conseil agricole est une première. Elle a été réalisée dans le cadre du projet ACOTAF simultanément dans cinq pays : le Niger, le Bénin, Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et la Guinée. S’agissant d’une première elle est forcément non-exhaustive, mais apporte des éclairages sur les questions suivantes : Où en est l’agroécologie aujourd’hui au Niger ? Quels sont les besoins de transitions agroécologiques selon les filières et territoires ? Où en est le Conseil Agricole aujourd’hui au Niger ?
Comment accompagne-t-il ces transitions agroécologiques ? Par ailleurs l’étude avait aussi une vocation méthodologique de développer des outils d’analyses. -
Faidherbia albida (Delile) Effets du dépérissement des arbres sur la production végétale dans les parcs agroforestiers du sud-ouest du Niger
Faidherbia albida est une espèce d'arbre agroforestier jouant un rôle agroécologique et socioéconomique important dans les zones arides et semi-arides d'Afrique. Pendant de nombreuses années, les stress anthropiques et abiotiques ont été considérés comme les principales menaces pour l'espèce dans les parcs agroforestiers d'Afrique de l'Ouest. Un dépérissement considérable s'est récemment produit dans les arbres F. albida des parcs agroforestiers du centre-sud-ouest du Niger, et les causes sont inconnues. Les objectifs de cette étude sont (i) d'étudier l'ampleur du dépérissement des arbres F. albida et (ii) d'évaluer les perceptions des communautés locales sur les effets du dépérissement de F. albida sur la production agricole. L'état de santé et la phénologie de 213 F. albida ont été observés dans la zone où se produit le dépérissement. De même, un échantillon de 144 personnes, dont 86% d'agriculteurs, a été interrogé. L'incidence du dépérissement des arbres F. albida était de 19%, avec une mortalité de 6%. Les arbres de grand diamètre ont un dépérissement plus important que les arbres de petit diamètre. Les parties les plus touchées de l'arbre étaient les branches à 54% et les troncs à 39%. -
La production du mil hors saison
Dans ce document sonore, vous entendrez le témoignage d'un producteur agricole sur la culture du mil hors saison dans la région de Tillabéri. -
14 ans de formation d'animateurs endogènes en agroécologie en Afrique de l'Ouest
Dans le cadre du Programme « Agroécologie pour la Souveraineté Alimentaire et l’adaptation aux changements climatiques en Afrique de l’Ouest » (PASAAO), 6 partenaires locaux de T&H au Mali, au Burkina Faso et au Togo ont mis en commun leur expérience pour revisiter leurs stratégies, améliorer leurs méthodologies et leurs pratiques. La formation, l’accompagnement et le rôle des animateurs endogènes en agroécologie évoluent à la faveur de ce travail de réflexion partagée. -
Étude génétique chez le mil
Depuis un siècle environ les pays du Sahel n'ont cessé de connaître et cela de façon périodique une série de disettes, conséquences fâcheuses d'Implacables sécheresses. Les années 69, 70, 71, 73 nous ont donné une Image désolante de leur action lorsque, sur toute l'Afrique du Sahel la sécheresse contraignait des populations entières à l'exode et à la misère, décimant cheptel et brûlant pâturages, réduisant les fleuves, bref pesant sur toute cette partie du globe la lourde menace d'un lendemain incertain. Le Sahel (en arabe lisière) s'étend des Îles du Cap-vert à la porte occidentale de l'Afrique couvrant une bande de 5,25 millions de km 2 pour une population de 25 Millions d'habitants. Le Sénégal, la Mauritanie, le Niger, la Haute-Volta et le Tchad sont les pays les plus atteints par le fléau. -
Des exemples locaux de techniques agroécologiques
Cette note présente le champs d'un producteur agricole situé à une trentaine de kilomètre au sud-ouest de Niamey. Ce producteur utilise désormais les techniques agroécologique pour améliorer la fertilité de son champs en se basant sur la RNA et d'autres techniques. -
Le guide de l'agroécologie en viticulture, un outil pour la filière/ Guide for agroecology in viticulture, a tool for the sector
En 2014, les Pouvoirs Publics français ont lancé le projet agroécologique pour la France [1], projet ayant l’objectif d’engager la transition de l’agriculture française vers de nouveaux systèmes de production plus performants dans les dimensions économique, sociale et environnementale. -
Importance Ethnobotanique Et Des Menaces Sur Le Délice Du Boboye, Neocarya Macrophylla (Sabine) aPrance, (Chrysobalanaceae) Dans La Vallée Fossile
La présente étude, conduite dans la vallée fossile du Dallol Bosso, vise à connaitre la perception locale du niveau de menace sur l’espèce Neocarya macrophylla en vue de fournir des indicateurs de gestion durable du peuplement naturel. Pour ce faire, des enquêtes ont été menées dans deux zones agroécologiques. La collecte des informations a été effectuée à travers un questionnaire simple articulé autour du peuplement ligneux, les sources d’approvisionnement et les organes prélevés des espèces ligneuses alimentaires ainsi que les menaces qu’elles subissent et leurs causes. Il ressort que l’espèce la plus dominante est Neocarya macrophylla. Cette espèce est à usages multiples dont entre autres l’usage alimentaire, l’usage médicinal et l’usage énergétique. -
Jujubier
Le jujubier est plastique et rustique. Il aime les sols sableux à limoneux, bien drainés, de pH neutre ou légèrement alcalin. Il supporte une faible fertilité du sol et une grande variété de climats mais on le trouve principalement dans des zones avec une longue saison sèche. -
Zizyphus mauritiana : jujubier
Ce dépliant met en évidence le potentiel nutritionnel et socio-économique du jujubier et fournit des informations visant à aider les acteurs impliqués dans sa gestion. Il met l’accent sur la conservation de la diversité génétique et sur la promotion de l’utilisation durable du jujubier. Il présente une synthèse des connaissances actuelles relatives à cette espèce. Les recommandations faites doivent être considérées comme un point de départ : elles seront affinées par la suite en fonction des conditions locales ou régionales. Les directives seront actualisées au gré des nouvelles informations obtenues. -
Rapport de la formation sur la transformation du jujube (Zyziphus mauritiana)
Le jujubier ou Ziziphus mauritiana est un arbre fruitier de la famille des Rhammnaceae qui pousse dans des sols fertiles ou assez pauvres et même aride. Le jujubier commence à produire la quatrième année après son semis. Les noyaux contiennent 50 % d’huile utilisée dans l’industrie pharmaceutique, en cosmétologie et comme lubrifiant pour les moteurs soumis à haute pression. Dans la pharmacopée africaine, le fruit est recommandé pour le traitement des affections inflammatoires de la gorge, des voies respiratoires, urinaires, il est également utilisé contre la constipation et le diabète. Des recherches sont effectuées en Asie sur ses propriétés tranquillisantes et antalgiques, anti- inflammatoires et broncho-dilatatrices. -
Les champs-écoles pour renforcer les capacités des agriculteurs et réussir la transition agroécologique
La transition agroécologique requiert de transformer la manière d’accompagner les agriculteurs dans leurs changements de pratiques. Les champs-écoles sont des dispositifs participatifs pertinents pour cela, car ils accroissent les capacités des agriculteurs à expérimenter, à produire des connaissances et à construire eux-mêmes des innovations. Il est toutefois nécessaire de veiller à la qualité de mise en œuvre de ces dispositifs, ce qui a des implications pour les acteurs de la recherche et du développement. Une étude menée en Afrique subsaharienne montre qu’à l’issue de champs-écoles, les agriculteurs initient d’autant plus de changements dans leurs propres exploitations qu’ils ont été des acteurs décisionnaires du dispositif. Ces effets peuvent être mis en lumière par des méthodes qualitatives d’évaluation centrées sur la contribution à l’impact. Également, les champs-écoles gagnent à inclure les femmes, les jeunes et les agriculteurs les plus pauvres, catégories souvent exclues du conseil agricole conventionnel mais reconnues motrices dans les innovations agroécologique. -
Les mils sont l’avenir de l’agroécologie paysanne en Afrique. 4 ème foire ouest-africaine des semences paysannes
Cet article est tiré du journal « Semences paysannes en Afrique de l’Ouest », journal de la 4e foire ouest- africaine des semences paysannes qui s’est tenue à Djimini, Sénégal, du 11 au 13 mars 2014. La foire a été organisée par l’ASPSP (Association Sénégalaise des Producteurs de Semences Paysannes) et BEDE (Biodiversité : Echanges et Diffusions d’Expériences). -
Guide de formation : l'agroécologie pour sortir des pesticides - Diagnostics participatifs préalables : Module 1
Ces diagnostics peuvent être réalisés par des paysans lettrés utilisant des canevas d’enquêtes conçus avec des techniciens. Comme réalisé à Kita en 2017 en partenariat avec l’UR-CUMA de Kita, des équipes de 2 ou 3 paysans lettrés peuvent prendre en charge chacun des 3 thèmes ci-dessous. Nous suggérons que des femmes participent à ces enquêtes, voire prennent en charge certaines d’entre elles, car l’expérience montre qu’elles ont souvent plus conscience que les hommes des impacts sur la santé humaine des pesticides. L’annexe 2 propose des guides d’enquêtes villageois sur les pesticides et alternatives. -
Guide de formation : l'agroécologie pour sortir des pesticides - Prévention des risques des pesticides : Module 2
Le terme pesticide comprend le suffixe -cide qui vient du latin cida signifiant tuer et de l’anglais pest signifiant nuisible (NB : en latin, pestis signifie maladie contagieuse). Les pesticides sont donc par définition des produits toxiques pour certains organismes vivants. Ils détruisent des organismes considérés comme nuisibles que ce soit dans les champs, les jardins, les élevages, les lieux de stockage des récoltes et les maisons. Selon les organismes tués, on distingue les insecticides, les fongicides, les herbicides, les molluscicides, nématicides, bactéricides, rodenticides, virucides, etc… Certains pesticides utilisés contre les insectes des cultures sont aussi utilisés chez les animaux domestiques et les humains (C’est, par exemple, le cas de plusieurs insecticides utilisés pour tuer les poux). -
Guide de formation : l'agroécologie pour sortir des pesticides - Promotion d'alternatives au pesticides : Module 3
L’objectif de ce module est de permettre de développer la lutte biologique et une meilleure connaissance des ravageurs et auxiliaires afin de mettre en place une stratégie de protection des cultures sans pesticides. Concernant les principes globaux, la pyramide ci-dessous présente les différents outils et méthodes pouvant être mis en œuvre par les paysans afin de leur permettre d’éviter au maximum l’utilisation de pesticides. Pour obtenir des cultures les plus saines possibles, les principes de base de l’agroécologie se situent en socle avec une diversité de pratiques, de systèmes de culture et de paysages. Ensuite interviennent les observations, étape déterminante pour établir le bon diagnostic et choisir la stratégie. -
Rapport de suivi : avancée des initiatives du plan d'action de 3AO
Ce rapport est le fruit d’un effort collaboratif. Construit et rédigé par les membres de 3AO et son secrétariat, il met en exergue les actions individuelles et collectives portées par les membres, qui s’inscrivent dans la lignée des initiatives du plan d’action de 3AO. Il vise a apporté clarté et visibilité sur les avancées de travaux visant à développer l’agroécologie dans la sous-région, et sert de document d’appui à la rencontre stratégique de l’alliance, ayant lieu à Dakar, les 27-29 janvier 2020. -
Le volet Agroécologie de SWISSAID au Niger : Diagnostic et propositions de renforcement
Au Niger, les organisations de producteurs pour le développement de l’agriculture biologique tardent à émerger, en particulier faute de filières d’exportation et de l’existence d’un marché interne pour les produits biologiques. L’objectif de l’étude consiste à réaliser un diagnostic des expériences et initiatives des différents acteurs impliqués dans l’agroécologie au Niger, ainsi que du volet agriculture écologique du programme de Swissaid dans les régions de Dosso et Tillabéri. La méthodologie s’appuie sur des enquêtes auprès de 33 structures liées au développement de l’agroécologie au Niger, dont 15 ONG et projets de coopération, 7 organismes de recherche et formation, 7 institutions et organismes publiques et 4 Fédérations de producteurs. -
Stratégies d’adaptation du Mil (Pennisetum glaucum [L.] R.Br) face à la variabilité et au changement climatique au Niger : Prise en compte des Perceptions communautaires et des techniques agronomiques dans la gestion des risques agroclimatiques.
L’objectif de ce travail est de rendre la culture du mil encore plus résiliente face au changement accentué du climat en liant les connaissances scientifiques aux perceptions communautaires. Pour cela, une enquête sur les risques agroclimatiques a été conduite sur 361 chefs de ménage de l’ouest du Niger et des techniques de transplantation et des coupes des feuilles des jeunes plants ont été testées au Centre Régional AGRHYMET. Les résultats des essais ont été évalués avec le Modèle SARRA_H par rapport au climat futur et auprès des paysans. Les résultats de l’enquête ont montré que les communautés sont conscientes des risques agroclimatiques, dont les plus fréquents et les plus sévères sont la fin précoce des pluies, les vents de sable en début de saison et les séquences sèches. -
Efficacité des fongicides Mancozèbe 80 WP et Chlorothalonil-Carbendazime 65 SC contre Colletotrichum gloeosporioides agent causal de l’anthracnose de l’anacardier au Bénin
L’anthracnose causée par Colletotrichum gloeosporioides est la maladie la plus redoutable de l’anacardier au Bénin. L’objectif de cette étude est de tester l’efficacité des fongicides Mancozèbe 80 WP et Chlorothalonil-Carbendazime 65 SC contre l’anthracnose de l’anacardier. Au laboratoire, les milieux PDA sans fongicide, additionnés de Mancozèbe 80 WP et additionnés de Chlorothalonil-Carbendazime 65 SC ensemencés et rangés dans un dispositif complètement aléatoire à trois répétitions étaient utilisés. Au champ, les trois variantes suivantes : arbres témoins non traités, arbres traités avec Mancozèbe 80 WP et arbres traités avec Chlorothalonil-Carbendazime 65 SC étaient installées à Zounguè et à Gomé (Centre Bénin) dans un dispositif de bloc aléatoire complet à trois répétitions. -
Effet des touffes de Hyphaene thebaica (Mart) sur la production du mil dans la région de Maradi (Niger)
La région de Maradi est confrontée à la saturation de l’espace et à la baisse généralisée de la fertilité des sols. Pour faire face à cette situation, les paysans ont adopté l’association céréales – légumineuses, l’apport des fertilisants par micro-doses et l’utilisation des ligneux dans les champs. Ainsi, dans le terroir de El Guéza, les céréales sont cultivées en association avec l’arbuste Hyphaene thebaica, très répandu dans la localité. C’est dans cette optique que cette étude a été conduite pour évaluer l’influence des touffes de Hyphaene thebaica sur la production du mil dans ce terroir. Ainsi, des essais de culture du mil ont été menés selon un dispositif en blocs randomisés complet sur 3 parcelles avec touffes de Hyphaene thebaica et une parcelle témoin (sans touffes). Les résultats obtenus ont révélé qu’autour de la touffe de Hyphaene thebaica, le mil présente un enracinement très dense et bien développé alors qu’hors Hyphaene thebaica, il a des racines fines, moins denses et développées latéralement. -
Évaluation des génotypes de mil Pennisetum glaucum (L.) R. Br. pour la résistance ou la tolérance à la mineuse de l’épi de mil, Heliocheilus albipunctella De Joannis au Niger
La Mineuse de l’Epi de Mil (MEM), Heliocheilus albipunctella De Joannis est un ravageur endémique du mil en zone sahélienne. Elle est responsable de la perte de plus de 60% de la production de cette céréale. Pour l’identification des génotypes résistants ou tolérants à ce ravageur, des tests de criblage de 31 variétés ont été mis en place au niveau des 3 villages de la région de Maradi en 2016 et 2017 avec un dispositif de parcelles en blocs randomisés. L’analyse en composante principale a permis de dégager 3 groupes : 1) les variétés précoces et infestées par la MEM ; 2) celles tardives et moins infestées par le ravageur et 3) les génotypes tardifs à haut rendement. Le taux d’infestation des variétés est négativement corrélé au délai 50% floraison (r = -0,75) et positivement corrélé à l’importance des dégâts du ravageur notamment le nombre des mines (r = 0,97) et la longueur des mines (r = 0,98). -
Household socio-economic factors and soil fertility management on millet fields of southwestern Niger
Declining soil fertility is a major threat to agricultural productivity and livelihoods in sub-Saharan Africa, particularly in Niger, where most farmers have few resources and depend on degraded lands. Large-scale adoption of soil fertility management technologies (SFMT) by small-scale farmers is among the proposed solutions, but this remains low because of various constraints. A better understanding of the socio-economic factors that influence farming practices is needed to adapt SFMT to farmers'use. A survey using semi-structured interviews with 101 household heads was conducted in 2013 in Karabedji, Niger. The influence of household socio-economic factors on soil fertility management practices (SFMP) was assessed through farmers that were involved in demonstration activities as part of a long-term research project (13 years) on the estoration of soil fertility on farmers’ fields. The results showed that the farmer's household size was between 9 and 14 people and that the majority of farmers did not attain formal education. -
Guide des pratiques agroécologiques : département de Mbour, Sénégal
Ce guide capitalise un ensemble de pratiques agroécologiques mobilisées au Sénégal -
Évaluation de l'effet de l'approche champ école paysan sur l'adoption des technologies améliorées de production du mil et du niébé au centre sud du Niger
La diffusion des technologies améliorées par l’approche champ école paysan (CEP) interroge sur le taux d’adoption par les producteurs. L’objectif de cette étude et de connaître les déterminants de l’adoption des technologies et son impact sur le rendement et le revenu agricole. Il a été interviewé 380 producteurs dont 150 apprenants de CEP, 150 producteurs n’ayant pas participé au processus mais résidants des villages CEP et 80 producteurs des villages témoins. Le modèle de régression Logit a été utilisé pour l’analyse des données. Il ressort de cette étude que l’approche CEP influence l’adoption des technologies. Cette adoption a permis une augmentation de rendement du mil de 99 % et de celui du niébé de 136 % ainsi qu’une hausse de revenu de 97 % pour le mil et 120 % pour le niébé. Les facteurs déterminants les résultats de ce travail pourront être mis à profit pour renforcer les programmes de vulgarisation de technologies agricoles de production. -
L'amélioration du rendement du mil par l'association avec le niébé en zone sahélienne
Au Niger, la production agricole est essentiellement basée sur l’association et la rotation céréales/légumineuses avec des rendements généralement faibles. Afin d’améliorer ces rendements, les effets de densités de semis et de génotypes de niébé en association avec le mil ont été étudiés en 2014 et 2015 en zone sahélienne du Niger. Le dispositif expérimental est un split plot à trois répétitions. Les génotypes de niébé étaient en grandes parcelles, et les deux densités de semis (1 :1 et 1 :2, mil et niébé) en petites parcelles. Par ailleurs, quatre parcelles de mil pur cultivées au cours des deux années ont été utilisées comme témoin. L’analyse de variance révèle que pour le niébé, le rendement en biomasse, en graines, le poids de cent graines et l’indice de récolte en graines ont été significativement affectés par les génotypes pendant les deux années. -
Impact des pratiques de gestion de la fertilité sur les
rendements en mil dans le Fakara (Niger)
En vue de promouvoir l’utilisation par les agriculteurs de pratiques améliorées de gestion de la fertilité des sols, il est essentiel de pouvoir établir préalablement l’impact en conditions réelles de ces pratiques sur les rendements. C’est dans cet objectif qu’un essai en milieu paysan a été mis en place pour une durée de 3 ans dans 3 villages de la région du Fakara, au sud-ouest du pays. L’essai vise principalement la validation de la technique de placement d’engrais au poquet et la caractérisation de l’impact de pratiques indigènes de gestion de la fertilité. Il combine 3 variétés de mil (locale, ICMV IS 89305 et Zatib), 3 niveaux d’application d’engrais (témoin, DAP : phosphate diammonique et DAP + urée) et plusieurs pratiques de gestion des amendements organiques (transport de fumier et parcage) ainsi que leurs effets résiduels (un et deux ans après application). -
Typologie des exploitations agricoles productrices du mil et niébé pluvial dans la commune rurale de Karma
Principale activité des ruraux nigériens, l’agriculture fait face à des problèmes récurrents de baisse de rendements conduisant à la paupérisation et à l’insécurité alimentaire des ménages qui l’exercent. Cette étude conduite à Karma vise la caractérisation des systèmes de production du mil et de niébé pluvial en vue de connaître leurs fonctionnements et leurs diverses interactions dans un contexte de changement climatique. Pour cela, une enquête a été conduite sur un échantillon de 90 ménages d’exploitants du mil et niébé pluvial. L’étude a montré que les systèmes de production sont regroupés en trois types selon la méthode d’Analyse en Composantes Principales couplée à la classification de Nuées dynamiques. Il s’agit du système de production agricole pure (Type A), du système agroforesterie (Type B) et du système agropastoral (Type C). Le type (A) occupe une superficie moyenne de 1,5 hectares. Il est scindé en système de cultures sèches simple et système de cultures sèches associé au maraîchage. Le type (B) s’effectue sur 2,18 hectares et le type (C) sur une superficie moyenne de 3,25 hectares. Ainsi, le type (C) est plus performant que le type (B) qui l’est plus que le type (A). -
Technologie de boule de semence sur le mil au Niger
Nouvelle initiative des populations paysannes du Niger et du Sénégal pour améliorer les rendements du mil. -
Guide de curriculum sur les espèces négligées et sous-utilisées : Combattre la faim et la malnutrition avec de nouvelles espèces
L'objectif de ce guide est d'introduire les ENSU dans les programmes d'enseignement supérieur en utilisant les exemples des fruits et noix, légumes, rongeurs et insectes. Nous sommes convaincus que les étudiants en agriculture et autres disciplines connexes, en sciences sociales et biophysiques auraient l’avantage d’avoir une compréhension de base de ce que sont ces espèces, de comment elles sont utilisées et de comment elles peuvent contribuer à la lutte contre la pauvreté, la faim et la malnutrition. Les étudiants apprendront comment ces espèces peuvent constituer des chaînes de valeur rentables et offrir une opportunité d'affaires pour les diplômés. Le guide cible les établissements d'enseignement supérieur et de la formation professionnelle. Nous invitons les établissements d’enseignement supérieur à collaborer à la mise en application et à l’amélioration de ce guide. -
La transition agro-écologique des agiculteurs du Sud
L’ouvrage présenté ici, qui présente les retours d’expérience de dix ans de travaux du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) et de l’Agence française de développement (AFD), capitalise une expertise extrêmement précieuse, illustre des initiatives réussies en Afrique, Asie et Amérique Latine, pour nous guider dans la transition vers l’agro-écologie. Il fait bénéficier le lecteur de l’excellence des travaux de recherche du Cirad sur la valorisation de la biodiversité dans les agrosystèmes, l’optimisation des cycles biogéochimiques, la gestion à l’échelle du paysage et du territoire, ainsi que l’évaluation et la création de systèmes de production permettant de maximiser les services écosystémiques. L’analyse commune proposée par le Cirad et l’AFD nous montre aussi comment, au-delà du travail sur les agroécosystèmes, la transition agro-écologique doit passer par une phase d’innovation organisationnelle et institutionnelle, comprenant une approche globale de l’ensemble du système agricole et alimentaire, afin d’enclencher une transformation vers une production et une consommation plus durable.