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Module de formation à l'approche "bassin versant"
Le concept « aménagement de bassins versants » regroupe l’ensemble des actions conduites et mesures prises en amont d’un bassin de production (généralement une vallée ou un bas fond) pour le protéger d’une dégradation liée à l’érosion hydrique et éolienne. . Le présent module est une capitalisation des expériences pour l’aménagement des bassins versants en vue de protéger et de valoriser durable les bassins de production des cultures irriguées... -
Le projet africain de Grande Muraille Verte : quels conseils les scientifiques peuvent-ils apporter ?
L’initiative africaine sur la Grande Muraille Verte a rouvert le débat sur ce concept, sa signification dans le cadre de la lutte contre la désertification (LCD), son efficacité, son coût. Partant de connaissances fragmentaires et parfois anciennes sur les expériences passées, la communauté scientifique, les organisations de la société civile et les médias se sont interrogés et ont émis publiquement critiques et questions. En tant que chercheurs spécialistes de ces régions, nous ne pouvions pas rester indifférents au débat. Ce dossier tente de répondre à certaines interrogations à partir des connaissances disponibles. Dans ce contexte, les scientifiques et la société civile se sont mobilisés dans les années 70‐80 en menant des projets et programmes d’appui au développement (reforestation, fixation des aires sableuses, récupération des sols dégradés, stockage et usage de l’eau…). Les succès n’ont pas toujours été au rendez‐vous. Mais les enseignements tirés ont permis de mieux cerner la complexité écologique, technique et sociale de la question de la désertification. Grâce à cette accumulation d’expériences, nous bénéficions aujourd’hui de connaissances scientifiques et techniques solides à la fois en sciences agronomiques, en sciences naturelles et en sciences sociales et économiques qui permettent de mieux orienter les décisions d’aménagements et de gestion durable des territoires. -
Cultiver des haies vives pour protéger les sols
Cette vidéo montre comment cultiver et installer des haies vives pour protéger les sols
Cette vidéo est issue de la plate-forme Access Agriculture. Visitez la plateforme Access Agriculture pour regarder et télécharger cette vidéo d'apprentissage et bien d'autres encore -
Bandes antiérosives végétalisées dans un champ agroforestier
Note issue de 2 documents réalisés par l’APAF-Sénégal sur la restauration des sols -
Pratiques agroécologiques : augmenter le potentiel d’un champ avec des diguettes antiérosives filtrantes
Cette fiche technique montre comment réaliser des diguettes filtrantes -
Fiche technique de mise en place de haies vives avec avec Euphorbia balsamifera (Kaguwa)
Euphorbia balsamifera appelée en haoussa ‘’Kaguwa’’ est un arbuste qui peut atteindre 2 à 5 m de hauteur, très utilisée dans la région de Zinder pour les haies vives. Cette espèce est plantée par bouturage en saison sèche, lorsque le sol ne présente aucune humidité. Les écartements des boutures varient de 5 à 30 cm. Avec ces écartements il faut 1 300 à 8 000 boutures pour délimiter 1 ha.
Les haies vives d’Euphorbia balsamifera protègent les terres de culture contre la divagation des animaux et l’érosion hydrique et éolienne. Les plants, qui meurent au niveau des haies vives, sont coupés et utilisés pour le bois de chauffe. Ces haies vives jouent leur rôle de protection contre le vent et les animaux dès la première année de mise en place et demande peu des travaux d’entretien.
L’installation de la haie vive avec cette espèce ne nécessite pas obligatoirement des dépenses financières car les boutures peuvent être obtenues gratuitement et la plantation peut se faire avec de la main d’œuvre familiale. -
Réduction de ruissellement par augmentation des surfaces aménagées
Au Sahel, de nombreuses techniques de conservation des eaux et des sols ont été mises en œuvre sur des sols dégradés afin de réduire leur aptitude au ruissellement. Mais peu ou prou sont les travaux qui ont analysé les relations entre les dimensions des aires aménagées et l'importance de la baisse des ruissellements engendrée. Ce travail s’inscrit dans cette perspective. Il est effectué sur le bassin versant expérimental de Tondi Kiboro (17,7 ha) qui est un bassin représentatif des conditions hydro-environnementales de l’Ouest du Niger.
En 2007 et 2008, le coefficient d’écoulement initial du bassin (sans aménagement) a été déterminé à l’aide d’une station hydrométrique. En 2010, 3 % de la zone contributive du bassin (plateau latéritique) a été aménagé par des banquettes. Cette proportion a, ensuite, été progressivement augmentée pour atteindre 9 % en 2016. Cette approche a ainsi permis de suivre les évolutions concomitantes des surfaces aménagées et du coefficient de ruissellement. Les résultats montrent que les banquettes jouent un rôle important sur la rétention d’eau et la limitation des écoulements. Entre 2010 et 2016, le coefficient de ruissellement est passé de 43 % à 10 % pour une surface totale aménagée de moins de 10 %. Depuis 2012, le coefficient du ruissellement s’est plus ou moins stabilisé autour de 10 % (± 2 %). Il est ainsi remarquable que la baisse du ruissellement est non proportionnelle à la dimension de l’aire aménagée. Grâce à ce travail, il est ainsi possible de déterminer une aire optimale d’aménagement pouvant permettre de réduire significativement les ruissellements. -
Projet de renforcement de la résilience par le biais des services BRICKS liés à l’innovation, à la communication et aux connaissances
Cette note, la troisième du genre consacrée à la fixation des dunes , s’inscrit dans le cadre des semaines thématiques initiées par le Projet de renforcement de la résilience par le biais de services liés à l’innovation, à la communication et à la gestion de connaissances (BRICKS) en appui au Programme Sahel et Afrique de l’Ouest (SAWAP) en appui à l’initiative de la Grande muraille verte (GMV). L’objectif du projet est de favoriser la mise à l’échelle des bonnes pratiques de gestion durable des terres en partageant des informations techniques, institutionnelles, économiques et de contraintes pour la mise à l’échelle. -
Le projet majeur africain de la Grande Muraille Verte: concepts et mise en oeuvre
L’initiative Grande Muraille Verte est un projet d’envergure continentale. Elle constitue l’une des réponses de l’Afrique aux défis auxquels elle est confrontée et également une proposition concrète d’actions dans le cadre de l’alliance mondiale contre les changements climatiques. Elle est sous-tendue par des mécanismes de coopération régionale et sous-régionale dans le cadre d’une approche globale concertée. -
Stratégie et plan d'actions de mise en œuvre de l'initiative Grande Muraille Verte au Cameroun
Le présent document de stratégie est une synthèse des consultations avec les acteurs impliqués dans la lutte contre la désertification, les changements climatiques et la conservation de la biodiversité ainsi que des bénéficiaires potentiels. -
Initiative Grande Muraille Verte
Depuis plusieurs décennies, les pays Africains de la zone sahélo-saharienne, dont le Niger, sont confrontés à un déficit pluviométrique persistant combiné aux effets néfastes des actions anthropiques. Cette situation a sérieusement affecté les grands équilibres écologiques de la zone, entraînant ainsi la dégradation des ressources naturelles, la baisse des productions agricoles, pastorales, forestières et halieutiques, toutes choses qui maintiennent les populations dans l’insécurité alimentaire et la pauvreté. -
La Grande Muraille Verte : état de mise en œuvre et perspectives à l'orée 2030
La Grande Muraille Verte est une initiative panafricaine de restauration et de gestion durable des terres dans la région sahélo-saharienne ayant pour objectif de lutter contre la dégradation des terres et la pauvreté. L’idée de la création de l'initiative a été envisagée pour la première fois en 2005 lors de septième session de la conférence des chefs d’état et des gouvernements membres de la CENSAD qui s’est tenue à Ouagadougou les 1 et 2 juin 2005 – par l'ancien président du Nigéria, le chef Olusegun Obasanjo, et a été fortement soutenue par le président du Sénégal, Abdoulaye Wade. En 2007, l'Initiative a pris de l'ampleur lorsque la Déclaration 137 VIII de l'Union Africaine a été adoptée, approuvant la décision sur la mise en œuvre (UA 2007) (ci-après dénommée GMV). -
L'Initiative de la Grande Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel
Dans le cadre de l'IGMVSS, un tiers du territoire nigérien (47 millions d'hectares) englobant trois zones climatiques (sahariennes, sahélo-saharienne et sahéliennes) est concerné par la mise en place de projets de lutte contre la désertification, de conservation de la biodiversité, d'atténuation et d'adaptation au changement climatique. -
Bilan des réalisations 2010-2015 et perspectives
Au Niger, l'initiative Grande Muraille Verte Sahélo-Saharienne vise, à l'horizon 2035, le développement des communautés locales à travers une approche novatrice en inclusive consistant à mettre en synergie les actions de lutte contre la désertification, de conservation de la biodiversité, d’atténuation et d'adaptation au changement climatique d'appui à l’amélioration des systèmes de production agro-sylvo-pastotrales. -
L’Initiative de la Grande muraille verte : Promouvoir des paysages et des moyens de subsistance résilients au Sahel
Il y a plus de dix ans, le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), en étroite collaboration avec la Banque mondiale, a investi dans ce qui est devenu un projet emblématique pour l’Afrique et le monde : l’Initiative « Grande muraille verte » (GGWI) au Sahel. -
La Grande Muraille Verte : Dossier de presse
La Grande Muraille Verte est un mouvement dirigé par l’Afrique lancé en 2007 par les dirigeants des pays Sahéliens, avec une ambition épique de faire croître une merveille du monde naturelle de 8000 km sur toute la largeur de l’Afrique. Dans un contexte post COVID où les pays Sahéliens sont aux prises avec de fortes difficultés en termes de budgets et de financements, cet accélérateur permettra de répondre aux besoins financiers et de dynamiser l’atteinte de ses objectifs. Pour achever la Grande Muraille Verte, on estime qu’un investissement de 33 milliards de dollars américains - provenant de sources privées, nationales et internationales sera nécessaire. -
Relever le défi de la Grande Muraille Verte
Dans les années 1980, les exploitants agricoles du Niger ont commencé
à protéger et gérer les arbres qui se régénéraient spontanément sur leurs
terres. Ils ont ainsi restauré 5 millions d’hectares. Je pense que ce qui a
été fondamental, c’est que les producteurs ont pu voir très rapidement
l’intérêt de ces arbres : tout en protégeant l’environnement, ils leur
permettent d’obtenir rapidement des revenus importants, soit en exploitant
les produits issus des arbres comme la gomme arabique, soit en exploitant le
bois lui-même. Par exemple, les producteurs nigériens ont si bien redensifié leurs forêts qu’ils sont même devenus exportateurs de bois au Nigéria ! -
La Grande Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel : Une mosaïque de pratique durables d'utilisation des terres pour renforcer la résilience locale à la dégradation des terres et aux changement climatiques dans 20 pays
Dans la région sahélo-saharienne la vie de millions de personnes dépend de la productivité des terres dans les zones arides. Cette précieuse ressource naturelle est non seulement à la base de la sécurité alimentaire et de la production agricole, mais elle génère aussi de l’emploi et atténue les crises sociales pour les populations vulnérables les plus pauvres de la région. -
Note d'actualité : la Grande Muraille Verte au Niger
Au Niger, la Grande Muraille Verte vise, à l’horizon 2035, le développement des communautés locales à travers une approche novatrice et inclusive consistant à mettre en synergie les actions de lutte contre la désertification, de conservation de la biodiversité, d’atténuation et d’adaptation au changement climatique d’appui à l’amélioration des systèmes de production agro-sylvo-pastorale. La finalité étant de reverdir le Niger et de contribuer à une sécurité alimentaire durable des populations et du cheptel. -
Semis de noix de doum ((Hyphaene thebaica)
Le doumier est une espèce très appréciée par les paysans de part ses multiples rôles dans les systèmes de production. L’introduction de cet arbre dans les champs dunaires par Le semis de noix de doum est une technique innovante d’amélioration de la fertilité des sols et de lute contre l’érosion. -
Guide technique de lutte contre l'érosion des sols
L’érosion des sols est un phénomène complexe dans lequel de nombreux facteurs entrent en jeu. Prenant naissance sur les parcelles agricoles, l’érosion peut avoir des conséquences importantes tant sur ces terrains que sur les secteurs urbanisés situés en aval. -
La gestion des sols par les populations locales : expériences et réussites en Afrique sub-saharienne
Il existe deux types de phénomène d'érosion en Afrique de l'Ouest : l'érosion par l'eau, comme c'est le cas du Burkina, le nord du Ghana, en Guinée au Mali, Niger... et l'érosion éolienne ou le mouvement de dune de sable, comme on le constate au Burkina Faso, au Mali, en Mauritanie, au Niger et au Nigeria. -
Quelle contribution du Cirad à une Grande Muraille Verte revisitée?
La Grande muraille verte (GMV) est un programme africain d’envergure de lutte contre la dégradation des terres et la désertification lancé en 2007 par l’Union africaine. Le récent bilan de la décennie d’actions 2011-2020 a permis de baliser et cerner de nouvelles approches opérationnelles et axes stratégiques majeurs pour une plus grande efficacité. Il a donné lieu à un Plan d’investissements prioritaires décennal 2021-2030 (PIPD) qui rappelle les approches conceptuelles de l’initiative et identifie de nouvelles priorités. Un « accélérateur de la Grande muraille verte » a été mis en place, chargé de coordonner et soutenir l’initiative. -
Le potentiel inexploité des chaînes de valeur de la Grande Muraille Verte : un programme d'action pour intensifier la restauration des sols au Sahel
Ce rapport vise à fournir les informations nécessaires pour encourager une collaboration multipartite axée sur la restauration responsable des paysages forestiers, et contribuer ainsi au développement des chaînes de valeur agroforestières participant à la vision et aux objectifs de la GMV. L'analyse présentée dans ce rapport montre l'immense potentiel de la restauration des paysages forestiers au Sahel et suggère des pistes d'action pour que le secteur privé s'engage dans le cadre de partenariats multipartites qui feront progresser la réponse collective aux crises environnementales et socio-économiques à venir. -
L'Initiative de la Grande Muraille Verte : améliorer la résilience des moyens de subsistance et des paysages au Sahel
Une vision renouvelée de l’Initiative de la Grande Muraille verte. L’initiative a évolué de sa vision initiale d’un projet de plantation d’arbres vers une approche intégrée de la gestion des ressources naturelles pour transformer les moyens de subsistance et les paysages. -
Villes vertes pour la restauration des écosystèmes de la grande muraille verte (Burkina Faso, Niger, Sénégal)
Le projet Villes Vertes pour la Restauration des Écosystèmes de la Grande Muraille Verte (VIVRE) a pour finalité d’améliorer la résilience climatique et alimentaire des villes secondaires de la Grande Muraille Verte et de réduire leur empreinte environnementale. Le projet vise à l’adoption et la mise en place de politiques locales, au resserrement des liens fonctionnels ville-campagne, à la réalisation d’infrastructures vertes, et à l’émergence d’un entrepreneuriat vert ancré dans son territoire. -
Accompagner les communes à prendre en main la gestion durable des terres dans le cadre de l’Initiative pour une Grande Muraille Verte au Sahara et au Sahel
La gestion durable des terres est donc un enjeu majeur en Afrique sahélienne pour lutter contre la paupérisation et l’abandon des territoires ruraux par leurs habitants. Face à ce défi d’envergure internationale, l’action localisée dans les territoires concernés est indispensable. -
L’appui au développement d’un pastoralisme durable constitue une voie nécessaire de déploiement de la Grande Muraille Verte
Le pastoralisme, mode d’exploitation des ressources naturelles emblématique des zones arides et semi-arides, est mentionné dans la stratégie de la GMV. Cependant, dans les actions qu’elle mène sur le terrain, les communautés pastorales restent insuffisamment prises en compte. Or, le pastoralisme est l’un des modes d’exploitation des ressources naturelles les plus adapté et résilient aux conditions climatiques dans les zones arides et semi-arides, constituant une activité socioculturelle et socio-économique importante et contribuant à l’équilibre des écosystèmes et paysages. -
Restauration des terres arides de l'Afrique
Cette compilation de connaissances sur la restauration des terres arides se concentre sur le Sahel et la Grande Corne de l'Afrique où les niveaux de pauvreté, de dégradation des terres et d'émigration sont très élevés. Elle rassemble 36 contributions, y compris des entretiens avec des experts éminents, et de nombreux exemples de succès et d'espoir. Celles-ci comprennent des analyses à long terme des augmentations remarquables du couvert arboré et des rendements agricoles améliorés sur de vastes zones du Burkina Faso, du Mali, du Niger et du Sénégal qui n'ont jamais été publiées auparavant, des exemples de restauration du paysage en Éthiopie et des expériences connexes du Cameroun, Djibouti, Ghana, Kenya, Somalie, Soudan et Ouganda. -
Cultivons la Grande Muraille Verte
Pour atteindre l'objectif de la Grande Muraille Verte de restaurer 100 millions d'hectares d'ici 2030 (avec seulement 18 millions d'hectares restaurés à ce jour1), les niveaux de restauration doivent passer de 1 à 8 millions d'hectares chaque année… Cette note présente des actions que chaque pays GMV devrait intégrer dans des plans concrets de restauration de terres pour réaliser une forte expansion à partir de 2022. -
La nouvelle Stratégie de la Grande Muraille Verte
L'élaboration de cette nouvelle stratégie et de son plan décennal de mise en œuvre a été précédée d'une analyse FFOM (Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces) détaillée, qui a été partagée avec un grand nombre de parties prenantes afin de recueillir leurs commentaires et leurs contributions. La stratégie définit la mission, la vision, les valeurs et les principes directeurs pour la prochaine décennie (2023-2030). Concernant les valeurs et les principes directeurs, la nouvelle stratégie promeut l’approche axée sur les liens (approche « nexus »). Elle met l'accent sur le lien entre gestion durable des terres, de l’eau et des sols, intégrant la conservation de la biodiversité et la gouvernance à travers les secteurs et les échelles. Cette approche repose sur l'idée que les ressources environnementales sont liées entre elles. -
Critère de choix et liste indicative des espèces végétales
La Grande Muraille Verte se présente comme un projet majeur Régional dont la particularité est d’unir tous les pays concernés dans un même combat dont l’objectif global est de contribuer à la lutte contre l’avancée du désert et à la mise en valeur des zones saharo-sahéliennes pour une gestion durable des ressources naturelles et la lutte contre la pauvreté. -
Mise en œuvre de l'initiative de la Grande Muraille Verte pour le Sahel et le Sahara
L’objectif général de l’Initiative de la Grande Muraille Verte est l’amélioration de la résilience des systèmes humains et naturels des zones sahélo-sahariennes au changement climatique à travers une gestion saine des écosystèmes et une mise en valeur durable des ressources, la protection des patrimoines ruraux matériels et immatériels et l’amélioration des conditions de vie et des moyens d’existence des populations vivant dans ces zones. -
Initiative de la Grande Muraille Verte : réalisations 2011-2017 et défis sur la trajectoire 2030
L’IGMV tire sa substance et sa vision des objectifs des grands enjeux internationaux portés par les Conventions Cadres des Nations Unies sur la Désertification, le Changement climatique et la Diversité biologique et les Objectifs du Développement Durable (ODD), ainsi que l’Agenda 2063 de l’Union Africaine. Elle est en cohérence avec les initiatives et politiques régionales, sous régionales, nationales et locales en la matière et intègre les réalités sociologiques et anthropologiques, les besoins socio-économiques de base des Communautés et populations locales ainsi que les potentialités économiques des terroirs.
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La lutte contre l'érosion éolienne au Niger: les savoirs des chercheurs et des paysans
C'est durant la courte période des tempêtes de m'ousson qui précédent les pluies que l'érosion éolienne dans la zone Sud du Sahel se produit et provoque des dégats sur les cultures et des pertes de terre arable. Un essai conduit en 1991 au centre Sahélien de I'ICRISAT, Niger, mesure les effets de brises-vents de Buuhiniu tufescens et de d'Andropogon guyanus agés de 3 ans ainsi que d'un paillis de 2 t ha-' de résidus de récolte sur la quantit6 de terre érodée. A. guyanus et B. rufescens réduisent les pertes de terre de respectivement 24% et 58%, les résidus de récolte de 59%. La combinaison des deux mesures permet une protection maximale. Dans une enquête, les agriculteurs de la région ont été interrogés sur leurs connaissances de l'érosion éolienne et leurs stratégies de résolution du problème. Bien que 66% des paysans aient constaté des effets de l'érosion éolienne sur leurs champs durant la dernière décade, ils ne considèrent pas celle-ci comme un problème important. Des dégats sur petit mil dûs à l'érosion ont été notés par 69% des paysans. Pour les paysans, les plages particulièrement touchées par I'érosion éolienne dans leurs champs sont provoquées par l'interaction des effets de la topographie et de la baisse de la fertilité du sol. Ils ont développé une stratégie de régénération de ces plages en y transférant de la matière organique de zones plus productives, par exemple des chaumes. -
L'érosion éolienne dans le Sahel nigérien: influence des pratiques culturales actuelles et méthodes de lutte
Au Sahel, l'érosion éolienne constitue une menace importante pour l'utilisation durable des ressources en terres. Elle présente une dynamique saisonnière marquée en relation avec les cycles climatiques intra annuels et l'évolution du couvert végétal. Au Niger pays sahélien servant d'exemple pour cette revue de la littérature, l'érosion éolienne est, de plus, favorisée par la dominance de sols sableux à faible teneur en matière organique et par les pratiques culturales qui contribuent à maintenir un faible couvert du sol pendant la période la plus critique en fin de saison sèche et au début de la saison des pluies. L'érosion éolienne se traduit par des pertes en terre parfois considérables à l'échelle de la parcelle expérimentale et du champ. -
Comment l'Intelligence Artificielle transforme l'Agriculture
En 34 ans de publication, Spore s’est installée dans le paysage agricole comme une référence au service d’une transformation durable. Dans ce dernier article Tendances, nous revenons sur l’héritage légué par le magazine phare du CTA et son évolution d’un simple bulletin technique à une publication exhaustive en ligne et sur papier.