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Le warrantage au Niger : un moyen de financement de l’agriculture et de sécurité alimentaire : cas du village de Dantchandou
L’objectif de cette étude est de montrer comment le warrantage pourrait contribuer au financement de l’agriculture et à la sécurité alimentaire dans un pays à secteur agricole structurellement déficitaire. La méthodologie a consisté à une recherche documentaire, la collecte de données secondaires et des enquêtes et observations sur le terrain. Le choix de la zone d’étude a été guidé par le désir de comprendre la pratique du warrantage par des petits producteurs, composés majoritairement des femmes, dans une zone en situation d’insécurité alimentaire récurrente. L’étude est parvenue à la conclusion que le warrantage ne permet pas un financement significatif de l’agriculture chez des producteurs en déficit de production. Cependant, il apparaît comme un bon moyen de sécurisation de revenu et de responsabilisation des paysans. -
Etude de cas du warrantage au Niger (septembre 2014)
Niger est un pays dont les grands produits vivriers sont le mil, le niébé et l’arachide. Il produit aussi environ 75.000 de riz par an, mais dépend surtout des importations. En outre, il faut remarquer que le Niger est le deuxième producteur d’oignon en Afrique de l’Ouest après le Nigeria, et le plus grand exportateur dans la région. Les variations saisonnières des cours de marché sont en moyen plus prononcées pour les oignons (beaucoup plus de 100% sur les prix de récolte) et le niébé (autour de 50%), mais relativement modestes pour les céréales et les arachides et assez minime pour le riz. La plupart du crédit warranté impliquant des produits agricoles locaux au Niger est le warrantage communautaire. On trouve aussi une quantité significative d’entreposage en tierce détention qui est discuté brièvement. -
Le warrantage au Niger, pour renforcer la trésorerie des paysans
Le warrantage, ou « crédit stockage », est une technique qui permet aux paysans de mieux valoriser leurs produits agricoles tout en sécurisant le financement rural. Il connaît un franc succès au Niger, où il a été introduit il y a plus de 10 ans. -
Les règles pour réussir le warrantage
Pour réussir le warrantage les SFD et les OP doivent respecter les règles suivantes, afin d’éviter les malentendus. Pour les deux parties, il est visé la rentabilité et le développement durable de ce type de crédit garanti. -
Le développement du Warrantage au Niger
Le colloque organisé à Paris en décembre 2007 par la Fondation pour l’agriculture et la ruralité dans le monde (FARM) sur « Microfinance pour l’agriculture dans les pays en développement » a consacré un atelier aux produits et procédures susceptibles d’améliorer la réponse de la microfinance aux besoins de financement des agriculteurs. L’expérience du Niger en matière de warrantage a été présentée par M. Sani Boubacar (Projet Intrants FAO) et M. A. Olofson (FAO). Ce BIM présente une version abrégée de la communication de M. Sani Boubacar. L’original complet de cette communication, ainsi que la communication de M. Olofson sont disponibles auprès de la fondation Farm. -
Décret relatif à l’entrepôt au récépissé d’entrepôt et au warrant
Le présent décret a pour objet de règlementer les entrepôts, les récépissés d’entrepôt et le warrant. Il s’applique aux récépissés d’entrepôt, aux warrants, aux entrepôts de stockage de marchandises ayant reçu l’agrément de l’organe de régulation pour émettre lesdits récépissés ainsi qu’à toutes les personnes concernées par l’entreposage, les récépissés et les warrants. -
Filière oignon au Niger : processus intégré de conservation et de warrantage. Expérience de la SNV dans la zone de production de Saouna gomma, Tamaske et Sabon Guida
Le principal objectif de ce projet est de : Instaurer le système de warrantage sur l’oignon à travers une relation quadripartite (SNV, producteurs, SFD, LCB) avec l’introduction d’un système d’abris de conservation adapté et accessible aux producteurs d’oignon afin de réduire les pertes importantes et de réussir définitivement le warrantage qui permets de créer des emplois rémunérateurs et durables et de générer des ressources additionnelles aux producteurs. -
Expérience de commercialisation de produits agricoles par le mécanisme du warrantage au sein de la federation SA’A
Le souchet est une culture de rente de plus en plus importante au Niger, et en particulier dans le département de Maradi. Cependant, les débouchés sont rares, et l’approvisionnement en engrais de cette culture exigeante soumise aux irrégularités de la centrale d’achat de l’État. La fédération est structurée à tous les niveaux (Union et OP de base), chaque niveau possède une tâche bien définie d’encadrement (observation des prix, conseil technique, responsabilité sur la mise en stock, sur le contrôle, sur le remboursement…). Le stockage comporte de nombreuses étapes : sensibilisation des producteurs, formation des responsables, identification des magasins, constitution des stocks, identification des activités génératrices de revenus, contrat, suivi des stocks et des marchés, recherche de débouchés, remboursement, bilan. L’OP est très investie. -
Les règles pour réussir le warrantage
Pour réussir le warrantage les SFD et les OP doivent respecter les règles énumérées dans ce rapport, afin d’éviter les malentendus. Pour les deux parties, il est visé la rentabilité et le développement durable de ce type de crédit garanti. -
Mission de capitalisation des expériences de crédits garantis par le warrantage des produits agricoles
L’idée de relancer le crédit aux producteurs agricole en le garantissant par le warrantage de leurs récoltes a été introduites en 1999 par le ‘’ Projet Intrant ‘’ (MDA/DCV-FAO, sur le financement de la Belgique). -
Revue du warrantage paysan au Niger
Le rapport passe en revue l’expérience de la mise en oeuvre de warrantage au Niger depuis 1999, par la FAO et les autres acteurs, fait ressortir des leçons pour les décideurs et les praticiens, et ensuite, propose des dispositifs pour accélérer l’adoption du crédit stockage. -
Le lait, patrimoine des Peuls pasteurs du Niger
Le présent guide porte sur le lait, patrimoine des Peuls pasteurs du Niger; les pratiques alimentaires, représentations et usages non alimentaires chez les Gaawoo'be du Gourma -
Etude de faisabilité du pisa 2 rapport provisoire
Le Programme de Petite Irrigation et de Sécurité Alimentaire est un programme de la Coopération Nigéro-Allemande financé par la KfW. Il a démarré en 2016 et doit se terminer en 2020. Actuellement dans sa première phase, le PISA devrait se poursuivre lors d’une deuxième phase qui devrait démarrer à la suite de l’actuelle. -
Note sur la visite des parcs d’élevage « Garké » de la ville de Zinder
La Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) et le Collectif des Associations Pastorales du Niger (CAPAN) de Zinder ont effectué les 25 et 26 juillet 2018, la visite de 5 Garké dans la commune urbaine de Zinder (carte ci-dessous) afin de comprendre leur mode de fonctionnement et d’évaluer leur disponible en lait cru en vue d’une mise en relation avec la laiterie Darido qui va démarrer ses activités. Les Garké, ou parcs, sont des espaces mis à la disposition des associations d’éleveurs des quartiers de Zinder par la mairie pour y abriter les bovins des riverains notamment les vaches laitières. Les animaux sont surveillés, conduits aux pâturages et traits par quelques éleveurs couramment appelés « Makiyayi ». Les Makiyayi sont rémunérés selon des modalités bien définies avec les propriétaires d’animaux du parc. La mairie, quant à elle, ne perçoit aucune taxe au niveau des Garké. -
Etude de faisabilité pour investissement : contrat à terme et le réseau du warrantage en appui aux stratégies nationales
Au Niger, le plan d’investissement 2012-2015 de l’initiative « les Nigériens nourrissent les Nigériens (I3N) a visé principalement le financement de projets d’irrigation, avec un certain succès (production irriguée en hausse de 30% par an en moyenne). Ce choix a été conforté par une évaluation des risques agricoles de la Banque Mondiale (2013) qui avait identifié comme prioritaires les risques liés aux aléas climatiques, les invasions acridiennes et les risques de hausse des prix pour les consommateurs. En 2014, le Haut-Commissariat I3N et PARM sont convenus d’intégrer les petits producteurs dans le cadre du Plan d’Action pour la Gestion des Risques Agricoles (PAGRA). Trois domaines stratégiques ont été identifiés : l’accès des petits producteurs aux services financiers (crédits et épargnes), aux marchés et à l’information. Cette orientation est cohérente avec une étude de l’IRAM (2016) qui identifiait la dépendance de la production au climat, le risque prix, le risque de marché et le risque de conservation physique des stocks comme des risques agricoles majeurs. C’est dans ce contexte que PARM a suscité la présente étude sur les contrats à terme et le warrantage, et leur rôle en appui au Dispositif National de Prévention et de Gestion et des crises alimentaires (DNPGCA). Le warrantage et les contrats à terme sont en effet les deux principaux ensembles d’outils de gestion des risques de marché au Niger, qui peuvent également jouer un rôle dans la politique nationale de sécurité alimentaire. -
Approvisionner durablement Niamey en lait local par les petits éleveurs
Le projet fait suite à la mise en place du centre de collecte de lait d’Hamdallaye construit en 2008 par le projet PSEAU. Le projet Nariindu a démarré officiellement en janvier 2012 pour une durée de 3 ans, sur financement du Comité Français pour la Solidarité Internationale (CFSI) et de l’Agence Française de Développement (AFD).
L’objectif général est l’amélioration de l’approvisionnement en lait local des centres urbains en zone sahélienne, au profit des petits éleveurs périurbains.
Cette évaluation a été réalisée en juin/juillet 2015. La conclusion de l’évaluation est la suivante : Le projet Nariindu, de par ses innovations et la pertinence de son modèle, mériterait de voir son action soutenue et poursuivie, car l’ensemble des structures, de la gouvernance et des partenariats est encore faible, malgré des atouts forts et des partenaires convaincus. -
Promouvoir le lait local au Sahel
La filière lait local au Niger est en changement : de plus en plus d’éleveurs commercialisent régulièrement des quantités importantes de lait cru, les industriels semblent s’intéresser davantage au lait cru même si leur matière première reste majoritairement de la poudre importée.
Dans ce contexte, les centres de collecte ou les mini-laiteries peuvent jouer un rôle essentiel dans le développement de la filière lait local. Mais quelles différences entre ces deux types d’unités laitières ? -
« Lait concentré sucré » au petit déjeuner - Essai de lecture des étiquettes
Moment convivial à proximité de son lieu de travail, le petit déjeuner urbain comprend souvent un « verre de lait » accompagné d’un quart de baguette de pain tartiné avec de la margarine (souvent appelé beurre mais la margarine est fabriquée avec des matières grasses végétales). Le lait peut être en poudre ou provenir d’une boite de lait concentré sucré. Mais voyons de plus près la composition de ces « laits ». Notre tablier (vendeur) préféré propose du lait concentré de trois marques différentes. -
Etat des filières laitières dans les 15 pays de la CEDEAO, de la Mauritanie et du Tchad - Annexe 9 : Fiche Niger
Ce rapport Niger constitue l’un des treize documents nationaux servant de base au rapport de synthèse sur les « Etude relative à la formulation d’un programme régional de promotion des chaînes de valeur lait local au sein de la CEDEAO, de la Mauritanie et du Tchad » (Corniaux et al, 2018). Il a été réalisé pour le compte du Hub Rural dans le cadre de l’Offensive Lait portée par la CEDEAO.
Cette étude s’articule autour de deux principales activités : le diagnostic des filières laitières dans la zone CEDEAO, de la Mauritanie et du Tchad et la programmation des actions et des investissements.
Ce présent travail s’intègre dans la première activité. L’objectif est d’actualiser les données et les informations relatives : aux statistiques sur l’élevage et sur les filières laitières (production, importations, consommation) ; aux projets et aux investissements en cours ; aux politiques publiques à l’œuvre. Ce document est élaboré sur la base du rapport de G. Vias (2013). -
Offensive régionale pour la promotion des chaines de valeur du lait local en Afrique de l’Ouest - Document de Stratégie
L’initiative « offensive régionale pour la promotion des chaines de valeur du lait local » participe de l’ensemble des stratégies visant à opérationnaliser, non seulement la politique agricole de la CEDEAO, mais surtout à mettre en œuvre le Plan Régional d’investissement Agricole, de sécurité alimentaire et nutritionnelle. Elle se veut un cadre et un instrument qui fédèrent, coordonnent et accompagnent toutes les initiatives en cours dans l’espace communautaire, en matière de développement des chaines de valeur du lait local.
L’offensive a pour objectif spécifique d’accompagner toutes les initiatives et stratégies de développement des chaines de valeur du lait local, afin de : Augmenter de façon substantielle la production locale du lait frais en améliorant la productivité du cheptel ; Améliorer l’approvisionnement de l’industrie laitière régionale au moyen de la collecte d’au moins 25 % de la production régionale de lait local à l’horizon 2025 ; Promouvoir un environnement incitatif au développement des chaines de valeur du lait local. -
La place de la production laitière en zone sahélienne du Niger
Le Sahel est la zone semi-aride de l'Afrique tropicale bordant le Sahara vers le sud dont elle subit l'influence climatique. Cette zone s'étend sur une largeur de 200 à 300 km de l'Atlantique à l'Océan Indien, et va des isohyètes de 150 à 200 mm au nord et 600 à 700 mm au sud en années normales. -
Développement des compétences techniques et professionnelles de l'éleveur-pasteur - Modules de formation accélérée qualifiante - Domaine de compétence : Productions animales (3)
La formation accélérée qualifiante (FAQ) est une voie de professionnalisation que l’APESS, à travers son Programme Régional Education et formation des Populations Pastorales (PREPP) en zones transfrontalières, offre aux nombreux néo-alphabètes sortant de l’éducation de base.
Les FAQ concernent des formations de très courte durée (de 2 à 30heures maximum) débouchant sur une compétence technique et professionnelle utile à l’éleveur-pasteur.
Les modules qui sous-tendent ces FAQ ont été sélectionnés pour répondre aux besoins de formation spécifiques exprimés par les communautés pastorales.
Les présents modules de formation, qui concernent le vaste domaine de compétence sur la production animale, se focalisent sur le thème de la « Entreprise de laiterie pastorale » et se déclinent comme suit : Production du lait - Transformation du lait (en fromage) - Commercialisation du lait et de ses sous-produits -
Guide du métier de collecteur laitier : démarrer et développer une activité de collecte de lait
Ce guide du collecteur laitier donne quelques clefs pour la construction de réseaux de collecte efficaces et sur l’accompagnement des collecteurs dans cette activité. Il est nécessaire que ces derniers soient formés, que l’activité soit bien gérée sur le plan financier pour assurer sa durabilité et que la collecte soit bien organisée. D’autre part, un climat de confiance et de bonne entente entre les parties est primordial pour assurer la continuité de l’activité. Les producteurs laitiers et les unités laitières doivent également jouer leur rôle. Les exploitations familiales doivent être formées à l’élevage laitier et aux bonnes pratiques de traite tandis que les unités laitières doivent assurer la transformation et la commercialisation du lait local et tenter d’améliorer l’image des produits locaux auprès des consommateurs. -
Étude sur le système d’entreposage et de tierce détention adaptés à l'Afrique sub-saharienne
Volume I - Principales conclusionsCette étude vise à favoriser l’émergence de gestionnaires d’entrepôt et de tiers détenteurs capables de proposer des services d’entreposage et de tierce détention qui faciliteront l’accès au financement sur récépissé d’entrepôt ou warrantage (ainsi qu’à d’autres formes de financement sur produits de base) des petits exploitants agricoles. Les pays considérés sont le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Ghana, Madagascar, le Mozambique, le Niger, le Sénégal et l’Ouganda. L’analyse comprend un examen préalable juridique et institutionnel, visant à recenser les obstacles et à formuler des recommandations pouvant être mises en œuvre dans les pays considérés, et éventuellement dans les pays membres de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA). -
Gestion des risques agricoles par les petits producteurs. Focus sur l'assurance récolte indicielle et le warrantage (partie 1)
En août 2010, un atelier régional de validation des résultats de l'étude de faisabilité pour la mise en place d'un mécanisme d'assurance récolte dans la zone UEMOA s’est tenu au siège de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) à Lomé. Cette étude devait permettre d’identifier et caractériser les différents risques dans la zone UEMOA, de définir un ou des mécanisme(s) d’assurance récolte pour la zone, d’évaluer le potentiel d’application de ces mécanismes, d’identifier les conditions de succès et de proposer une stratégie d’implantation.Des participants du Niger ont suivi cet atelier, dont des membres d’organisations paysannes. Dommage que ces « délégués » n’aient pas pu faire de restitution de ces travaux et des éléments ce pourrait être utile pour le Niger. Cela reste une affaire à suivre ! -
Faire rayonner les efforts de la filière lait au Niger : Actualités et découvertes
Il y a de cela 5 ans, le lait local n’avait sa place dans les rayons des boutiques et super marché, du moins pas comme aujourd’hui. Mais avec les efforts des uns et des autres, aujourd’hui les produits laitiers locaux ont fière allure partout à Niamey et n’ont rien à envier aux autres produits importés si ce n’est le manque de marketing. Preuve que la demande est réelle surtout avec l’émergence d’une classe moyenne qui prend conscience de la qualité et du caractère naturel que revêt le lait local. L’Etat du Niger a vite compris l’enjeu et les autorités actuelles font de la filière lait, un levier de développement économique, pourvoyeur d’emploi. C’est dans le même ordre d’idées que le Niger dont 87% de la population vit de l’élevage, participe activement à l’opérationnalisation de l’offensive lait de la CEDEAO. Le beau jour viendra où les 20 milliards de Fcfa que perd le Niger chaque année dans la consommation du lait importé rentreront dans les caisses nationales et financeront les programmes structurants pour le bien-être collectif. -
Rapport sur la revue des expériences de récépissés d'entreposage et de warrantage pour le financement de l'agricultuure en Afrique de l'Ouest
L’économie de la quasi - totalité des pays de l’Afrique de l’Ouest repose en grande partie sur l’agriculture qui contribue énormément au PIB et emploie la majeure partie de la population active. Malgré le rôle moteur qu’elle peut jouer dans le développement économique des pays, il y a une réticence généralisée des institutions financières à financer les activités de production et d’investissement des acteurs des différentes chaînes de valeur agricoles, surtout les producteurs. En effet, le secteur agricole est considéré comme très risqué à cause des aléas climatiques dont il dépend et surtout des risques de coordination économique. Tous les acteurs sont convaincus de la nécessité de trouver de nouveaux mécanismes innovants de financement qui sécurisent à la fois les interventions des institutions de financements et les revenus des producteurs. -
Le warrantage paysan, un outil de protection des ressources
Souvent présenté comme un outil de spéculation sur les fluctuations de prix et d'accès au crédit, le warrantage permet aussi aux producteurs de se protéger d'une pression sociale qui les pousse à ponctionner régulièrement une partie de leurs récoltes et peut mettre en danger la sécurité alimentaire de leur ménage en période de soudure. Le développement du warrantage au Burkina Faso. Le warrantage existe au Burkina Faso depuis 2005 et connaît un vif succès auprès des producteurs et des institutions financières. Les deux plus anciennes expériences, mises en œuvre dans le Sud-Ouest du pays, sont celles de l'Union Ten Tietaa et de la Cop-sa-C (Coopérative de prestation de services agricoles « Coobsa »), deux organisations faitières qui Continuent aujourd'hui à accompagner les producteurs dans la mise en œuvre du warrantage. Ces deux organisations ont bénéficié de l'appui respectif des ONG SOS-Sahel et CISV, et se sont inspirées dans leur développement d'expériences de warrantage plus anciennes au Niger (Union Cigaba de Konkorindo au Sud-Ouest du Niger). -
Stockage-crédit : la filière oignon s’apprête pour le warrantage
En stockant plus et mieux, les producteurs peuvent gagner des milliers de FCFA supplémentaires. Sur le plan national, la valeur ajoutée additionnelle se chiffre dans les milliards. Pour réussir des stratégies de stockage et de vente différée, il est important qu’elles soient couplées avec des instruments financiers appropriés qui sont à la hauteur des producteurs et leurs organisations. Le stockage crédit est un tel instrument. Il a le potentiel de rendre la culture d’oignon plus rentable, aussi bien pour les exploitations agricoles que pour l’économie nationale. -
Étude de faisabilité technique et financière des instruments de politique agricole régional favorisant une intensification durable de l’agriculture en Afrique de l’Ouest
Cette étude est centrée sur les interventions publiques pour lesquels le niveau régional dispose, selon le principe de subsidiarité, d’avantages comparatifs manifestes par rapport au niveau national pour l’intensification agricole. Les propositions portent donc sur :
· Les interventions du niveau régional dans les domaines de ses compétences exclusives : la politique tarifaire sur les intrants et équipements agricoles importés, la politique fiscale, dont la TVA, la législation régionale et la normalisation des intrants agricoles,
· Les interventions conjointes entre le niveau régional et le niveau national sur les domaines de compétence partagées autour de 4 volets :1) la subvention aux intrants agricoles 2) la subvention au matériel agricole 3) la mise en place d’un réseau de distributeurs d’intrant (agricole, élevage et matériel agricole) 4) la création d’un fonds de garantie pour favoriser les crédits de campagne. -
Niger : structuration d’un réseau de collecte de lait local autour de la capitale
L’industrie laitière de Niamey est aujourd’hui fortement dépendante des importations de poudre de lait. Le lait produit localement a longtemps été ignoré par l’industrie locale : qualité sanitaire trop inégale, atomisation de la production, coûts de collecte élevés. Les consommateurs nigériens ne se satisfont pas de cette situation, car le lait commercialisé est jugé de moindre qualité gustative et nutritive, en comparaison avec du lait local. Le projet Nariindu appuie le développement d’une filière locale en structurant un réseau de collecte autour de Niamey, pour répondre à la demande de la capitale Niamey en lait local de qualité. -
Rapport de la mission exploratoire de collecte d’informations pour le développement de la chaîne de valeur lait dans les régions de Dosso, Maradi et Tahoua Sud
L’offre de production laitière est assurée par un cheptel composé de bovins, ovins, caprins et camelins ; sur la base de la projection des effectifs 2009, les trois régions totalisent 4 133 853 bovins, 4772 654 Ovins, 5 755 133 Caprins et 801 901 Camelins, soit respectivement 45, 45, 44 et 48% des effectifs totaux du pays. L’importance de ce cheptel place les trois régions au centre de la question de production laitière au Niger, et ce pour toutes les espèces confondues. L’offre potentielle globale serait de 200 millions de tonnes par an. Malgré ce potentiel la production laitière du bétail dans les systèmes d’élevage pastoraux reste faible et se situe respectivement pour les vaches et les chamelles autour de 2 à 3 litres et 3 à 6 litres. -
La journée mondiale du lait
La journée consacrée au lait fait partie des nombreuses journées initiées par l’ONU, en l'occurrence ici par la FAO. Son but est de favoriser une prise de conscience des bienfaits de cet "or blanc" qu'est le lait. L'objectivité nous oblige tout de même à reconnaître que cette journée est très peu médiatisée, sauf par les organisations professionnelles laitières. Depuis sa création en septembre 2000, cette journée a pris tellement d’ampleur qu’elle est devenue un événement annuel dans plus de 40 pays à travers le monde... -
Note d’orientation de l’étude de faisabilité de l’offensive régionale pour la promotion du lait local en Afrique de l’Ouest
Le lait occupe une place importante dans l’économie agricole et alimentaire de l’Afrique de l’Ouest. Son importance est étroitement liée à celle du cheptel domestique. Le cheptel ouest africain constitue l’un des plus importants de l’Afrique, bien qu’on ne connaisse pas exactement son effectif. L’Afrique de l’Ouest est créditée de quelques 60,5 millions de têtes de bovins, 160 millions de petits ruminants : ovins et caprins (CSAO, 2012). Son taux de croissance (2,7%) est voisin de celui du croît naturel (2,2%) de la population (CSAO, 2012). -
Nariindu 2-Promouvoir le lait local au Sahel
Le lait cru du Niger n’est que très faiblement commercialisé alors que la demande urbaine est forte et en constante augmentation. Environ 85 % des produits laitiers des laiteries de Niamey sont issus de la poudre de lait importée. Pourtant ceci n’est pas une fatalité. Depuis 2008 la filière lait local se structure progressivement, notamment grâce à la mise en place de « centres de collecte » portés par des organisations d’éleveurs et établissant des partenariats gagnants-gagnants avec les industries à l’aval de la filière, en particulier avec Solani. -
Nariindu 2 – Promouvoir le lait local au Sahel
Le lait cru du Niger n’est que très faiblement commercialisé alors que la demande urbaine est forte et en constante augmentation. Pourtant ceci n’est pas une fatalité. Depuis 2008 la filière lait local se structure progressivement, notamment grâce à la mise en place de « centres de collecte », l’installation de collecteurs privés, la contractualisation avec les industries laitières. En se coordonnant bien, tout le monde y gagne ! -
Note d’orientation de l’étude de faisabilité de l’offensive régionale pour la promotion du lait local en Afrique de l’Ouest
Depuis 2008, en réponse à la crise alimentaire, née de la flambée des prix des produits de base, l’ECOWAP a connu une accélération dans sa mise en œuvre, en s’appuyant non seulement sur deux catégories de programme ( les Programmes nationaux d’investissement agricoles à l’échelle des pays et le Plan Régional d’investissement agricole à l’échelle de la Communauté ), mais aussi sur un dispositif institutionnel qui permet de distinguer les institutions de pilotage, de celles de concertation et d’exécution technique. L’opérationnalisation de l’ECOWAP a reposé également sur un certain nombre de programmes et initiatives majeurs : réserve régionale de sécurité alimentaire, programmes de renforcement des capacités des acteurs, offensive régionale pour la relance durable de la production du riz. -
Mise en place d'un projet de développement de la filière lait pour l'approvisionnement en lait cru des unités laitières de Niamey
Cette étude est particulièrement pertinente au regard du contexte actuel. En effet, la hausse récente et inédite des prix internationaux des produits laitiers menace les approvisionnements de la population nigérienne, et en premier lieu les populations urbaines, alors que la filière lait du Niger bénéficie d’avantages comparatifs incontestables, n’eut été les difficultés de collecte au niveau des éleveurs et de transport jus- qu’aux laiteries industrielles et semi-industrielles de Niamey. -
Projet de gestion des terroirs filingué : étude de faisabilité des routes rurales PGTF II
Dans le cadre de la mise en oeuvre de cette politique, le gouvernement a décidé avec le concours de ses partenaires d'accorder une priorité aux infrastructures de transport rurales. Le gouvernement de la République française par le biais de l'Agence Française de Développement (AFD), compte appuyer la République du Niger pour le financement de route rurales dans l'arrondissement de Filingué dans le cadre du programme de Gestion des Terroirs de Filingué Phase II ( PGTF II). -
Étude de faisabilité du développement de mini-sucreries
Le présent document est une manifestation d’intérêt du SOPEX (Belgique) et BUNIGER (Niger) pour mener une étude de faisabilité du développement de mini-sucreries dans les zones productrices de cannes à sucre au nom du Ministère du Développement Agricole. -
Étude de faisabilité du projet d'aménagement et de mise en valeur des périmètres irrigués dans la vallée de l'Irhazer et la paline du Tamesna : étude de marché des produits agricoles
Ce Projet prévoit d'aménager et mettre en oeuvre environ 4.000 hectares dans la vallée de l'Irhazer et 1.000 hectares dans la plaine de Tamesna. Il est en parfaite harmonie avec les objectifs de l'Initiative 3N << Les Nigériens Nourrissent les Nigériens >> qui vise à transformer radicalement les systèmes de production agricoles au Niger afin de mettre les populations rurales à l'abri des affres de la famine et leur garantir les conditions d'une pleine participation à la production nationale globale et à la répartition des revenus. -
Étude de faisabilité du projet d'aménagement et de mise en valeur des périmètres irrigués dans la vallée de l'Irhazer et la plaine du Tamesna : étude de marché des filières de commercialisation des produits animaux dans la région (version définitive)
Le Niger a adopté en novembre 2003 une Stratégie de Développement Rural (SDR) qui constitue le cadre de référence national en matière de développement rural et d'environnement. La SDR compte quatorze (14) programmes, dont dix (10) programmes structurants et quatre (4) programmes prioritaires. -
Étude de faisabilité d'un projet de développement agro - pastoral dans le département de Diffa
Le département de Diffa au même titre que les autres régions du Sahel est confronté année après année à l'avancée du de la désertification et au phénomène d’semblablement. Il en résulte un déséquilibre écologique qui fragilise. Dans le cadre de l'étude de faisabilité d'un projet de développement agro-pastoral dans le département de Diffa, il est donc impératif de poser un diagnostic de la situation actuelle du volet foret / environnement. Le diagnostic environnemental a été réalisé sur la base de la documentation existante et complété à l'aide de visites sur le terrain et d'entretiens avec les intervenants. -
Etude de faisabilité du projet d'aménagement et de mise en valeur des périmètres irrigués dans la vallée de l'Irhazer et la plaine de Tamesna : étude d'impact environnementale et social (EIES)
L'objectif général du projet est de contribuer est de contribuer à la lutte contre l'insécurité alimentaire et à la valorisation des exportations agricoles, à travers l'aménagement et la mise en valeur des périmètres irrigués localisés dans la vallée de l'Irhazer et la plaine du Tamesna. -
Étude de faisabilité du projet d'aménagement et de mise en valeurs des périmètres irrigués dans la vallée de l'Irhazer et la plaine du Tamesna
Le présent rapport expose et analyse et analyse les résultats obtenus dans le domaine de la qualité d'eau au cours de la mission menée en mi mai 2011 par une équipe pluridisciplinaire. L'objectif de la présente étude est la description des principales caractéristiques physiques et chimiques des eaux de la nappe concernée. -
Étude de cuvettes à Gaya 2ème phase : aménagement et mise en valeur des terroirs
Ce "Programme de développement-factibilité" concerne uniquement la région de Gatawani-Dolé qui a été à la fin des études de première phase des cuvettes de Gaya. Il précise les modalités d'un projet sur 4 ans visant à construire une digue de protection le long du fleuve Niger et à mettre en valeur l'ensemble des terroirs. -
Formulation d'un Programme de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle
La région concernée par le programme s'étend sur le Nord, l'est et en partie le centre du Burkina Faso, les trois régions du nord et en partie sur celle de Mopti au Mali, sur la région de Tillabéry et en partie la Commune Urbaine de Niamey et la région de Dosso au Niger. Elle couvre une superficie de 370.000 km² lorsqu'elle s'élargit à toutes les circonscriptions administratives des régions concernées. -
Projet intégré de production laitière et culture fourragère
Le projet a pour objectif général de contribuer à lutter contre le chomage, la pauvreté et l'insécurité alimentaire à travers la reproduction bovine pour la production de lait par une augmentation de l'offre en lait local et en viande de boucherie afin de répondre à la demande de la clientèle des villages et villes. -
Faisabilité d’un projet de développement des filières élevages dans les régions de Zinder et Diffa dans un contexte de changements climatiques Bounkassa Kiwo : Région de Diffa
Cette note constitue le compte rendu des échanges de l’atelier consacré à la région de Diffa qui a réuni une soixantaine d’acteurs du développement pastoral de la région de Diffa au cours de la phase 2 de l’étude de faisabilité du projet Bounkassa Kiwo impliquant le HC3N, le MAGEL, le MESUDD, le MHA et l’AFD. -
Faisabilité d’un projet de développement des filières élevages dans les régions de Zinder et Diffa dans un contexte de changements climatiques Bounkassa Kiwo : Région de Zinder
Cette note constitue le compte rendu des échanges de l’atelier de Zinder qui a réuni une soixantaine d’acteurs du développement pastoral de la région de Zinder au cours de la phase 2 de l’étude de faisabilité du projet Bounkassa Kiwo impliquant le HC3N, le MAGEL, le MESUDD, le MHA et l’AFD. -
Etude de faisabilité : Programme régional de gestion durable des terres et de renforcement de la résilience des communautés rurales et des écosystèmes aux changements climatiques dans les Etats du Liptako-Gourma Version Finale
Le Programme régional de gestion durable des terres et de renforcement de la résilience des communautés rurales de la Région du Liptako-Gourma est né du rapprochement des projets nationaux suivants : - projet de gestion durable des terres et de renforcement de la résilience des communautés rurales dans les régions du Nord et du Sahel au Burkina Faso ; - projet de gestion durable des terres et amélioration de la résilience des populations locales dans les communes frontalières des régions de Gao, Mopti et Tombouctou au Mali ; - projet de renforcement de la résilience des communautés rurales riveraines du W dans le secteur d’Aïnoma au Niger. -
Etude de faisabilité de réhabilitation du département de Dakoro
L'étude de faisabilité du Projet de Réhabilitation du Département de Dakoro a été financée par la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA) à la demande du Gouvermement du Niger. Elle a pour objectif global la définition des actions visant à promouvoir un développement multi sectoriel, basé sur les potentialités et contraintes du département et tenant compte des besoins spécifiques des populations concernées.
Conformément aux termes de références, l'étude de faisabilité a selon l'approche méthodologique du Consultant, été conduite en deux phases:
• le bilan diagnostic de l'ensemble du département;
• l'étude de faisabilité proprement dite.
Les rapports issus de chacune des deux phases ont fait l'objet d'examen et de validation par un comité interministériel. Des observations très pertinentes ont été formulées par le comité à chaque étape et
prises en compte dans le document final concerné.
Toutefois, en dépit de la pertinence des actions proposées par l'étude et qui cadrent parfaitement avec la politique du Gouvernement en matière de mise en œuvre des projets, le coût des actions envisagées dépasse largement le cadre habituel de financement des projets de développement qu'octroie la BADEA pour la période de cinq ans prévue pour ce projet. C'est pour pallier ces insuffisances qu'un avenant a été élaboré en vue de la reformulation du projet en deux phases de durée moyenne (4 à 6 ans) en tenant compte des priorités des populations locales concernées, de celles du Gouvernement en matière du développement du monde rural et des capacités
de financement de ce dernier.
Afin d'aboutir aux résultats attendus et ce, conformément aux TDR de l'avenant, des actions prioritaires à entreprendre ont été proposées en première et seconde phases, parmi celles déjà identifiées et validées dans le cadre de l'étude de faisabilité. Cette proposition a fait l'objet d'une large concertation des services techniques, des autorités administratives et coutumières, des députés nationaux (au titre du département), des projets, ONG et associations socioprofessionnelles du département pour convenir des priorités des actions à programmer en phase 1 et les autres en phase 2 du projet. Egalement, au niveau régional, cette même proposition a été exposée en vue de recueillir les observations et conseils des partenaires concernés par la mise en œuvre du futur projet. Enfin, les propositions d'actions revues à l'issue des rencontres au niveau départemental et régional ont aussi été restituées à nouveau au comité interministériel qui en a validé. Ainsi, le présent rapport représente la version définitive de la phase 1 du projet reformulé, basée sur les propositions amendées et validées par les différents partenaires. -
Tableaux de conservation des denrées alimentaires
Un aliment, qu'il soit d'origine végétale ou animale, nécessite des techniques de conservation qu'il est important de savoir. -
L’élaboration d’un règlement intérieur pour les opérations de warrantage
La présente fiche est destinée à tous les agents intervenant dans l’encadrement technique et méthodologique des organisations paysannes (OP), notamment celles qui œuvrent dans le domaine du warrantage. La présente fiche concerne donc tous les acteurs du développement, en particulier les faîtières d’OP et les structures d’appui à ces organisations (services techniques de l’État, projets, ONG, etc.). -
La prise en compte du genre dans les différentes étapes du warrantage : une approche en faveur des producteurs et des productrices
Cette fiche de contrôle est destinée à tous les acteurs du développement qui interviennent dans l’encadrement technique et méthodologique des organisations paysannes, particulièrement celles qui œuvrent dans le domaine du warrantage : les faîtières d’organisations paysannes (OP) et les structures d’appui à ces organisations (services techniques de l’État, projets, organisations non gouvernementales, etc.). -
Premier épisode : le warrantage
Au moment de la récolte, les petits producteurs et productrices veulent mettre leurs produits en warrantage. Mais ils ne sont pas les seuls. Il y a aussi des grands commerçants qui pratiquent le warrantage et pour lesquels obtenir un crédit semble beaucoup plus facile… -
Le warrantage au Niger, une pratique adaptée aux besoins des petits producteurs et productrices
L’objectif de cette fiche est de promouvoir l’utilisation de la technique du warrantage en tant que bonne pratique agricole
et d’encourager les faîtières d’OP à adopter ce mode de financement de l’agriculture afin de garantir une gestion et une
valorisation optimales de leur production agricole. -
Le warrantage, un dispositif pour améliorer la sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne
Le warrantage se développe actuellement dans plusieurs pays du Sahel. C’est un dispositif de crédit-stockage mis en place par une organisation d’agriculteurs et une institution financière. Il consiste à stocker quelques mois une partie des céréales après la récolte dans un entrepôt en échange d’un crédit individuel. Sans ce crédit, les agriculteurs tendent à vendre leurs céréales dès la récolte pour rembourser les dettes ou subvenir à leurs besoins. Conséquence : les familles ont par la suite du mal à assurer la soudure, période de transition entre l’épuisement des stocks et la nouvelle récolte, et à investir dans leurs systèmes de production agricole. L’évaluation d’impact menée dans l’Ouest du Burkina Faso montre que le warrantage accroît la disponibilité alimentaire en période de soudure et qu’il renforce l’investissement et la production agricoles. Pour que son développement s’accélère, il est nécessaire de satisfaire trois conditions : disposer d’infrastructures de stockage adaptées, assurer la qualité des produits stockés, et établir des relations de confiance étroites entre institutions financières, organisations de producteurs et commerçants. Cette dernière condition est mise à mal par l’extension des conflits armés au Sahel. -
Le mécanisme du warrantage et ses variantes
La technique du warrantage rencontre une compréhension progressive tant des producteurs que de leurs partenaires, dont les systèmes financiers décentralisés et les banquiers classiques. Mais cette technique requiel1 aussi une solide préparation et des mesures d'accompagnement qui constituent la tâche primordiale du Projet. Quelques velléités de déviation ont déjà émergé, mais dans l'ensemble, la technique du double cadenas semble acquise (le second cadenas faisant office de « billet à ordre» ). -
L'expérience du warrantage au Niger
Le warrantage est une technique de crédit de CT, adaptée aux besoins de financement et aux capacités de garantie d’une certaine catégorie socio-professionnelle (producteurs agricoles, …), garanti par un stock de produits agricoles « warrantables » (conservables, peu encombrants et susceptibles d’augmenter de valeur) entreposés et pris en gage dans un magasin approprié et sécurisé. -
Une expérience de warrantage de l’oignon dans la Région de Tillabéri
Le warrantage, appelé aussi crédit de stockage, est un système de crédit agricole qui consiste, pour une OP et/ou ses membres, à obtenir un prêt en mettant en garantie un produit agricole susceptible d’augmenter de valeur. Par la mise en garantie de son stock de produits à la récolte, le producteur dispose de liquidités lui permettant de mener après la récolte une activité génératrice de revenus (embouche, culture maraîchère, petit commerce, etc.). Il faut noter que ce crédit donne les moyens aux petits producteurs d’éviter le bradage des produits (vente au prix le plus bas), tout en leur permettant de conserver leur récolte jusqu’à ce que l’oignons commencent à se raréfier et les prix à grimper. A ce moment, ils débloquent leurs produits pour vendre, remboursent le prêt et empochent la différence. -
Hygiène du lait - producteurs laitiers / guide de bonnes et mauvaises pratiques
Cette note vise à présenter, à travers des images, les mauvaises pratiques à éviter (en rouge), ainsi que les bonnes pratiques d'hygiène à adopter (en bleu) dans le processus de production laitière.