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Les micro-jardins du Sénégal
Les micro-jardins sont de petits jardins adaptés aux villes et en particulier aux quartiers avec une haute densité de population sans espace autour des habitations. Les micro-jardins permettent aux familles à faibles revenus de produire à la maison des légumes et divers condiments pour enrichir le repas en vitamines et oligoéléments essentiels pour la santé. La technologie des micro-jardins est simple et peu coûteuse et tout le monde peut cultiver les micro-jardins car ils ne requièrent que peu d’efforts physiques. -
Guide pratique du maraicher agroécologique de Brazzaville
Recettes de biopesticides, biofertilisants, et autres bio-préparations réalisées par des maraichers de la ceinture verte de Brazzaville. -
Agriculture urbaine et périurbaine, une activité créatrice de revenu : le maraîchage de Niamey
Cet article tente de montrer que l’agriculture urbaine et périurbaine peut répondre la pauvreté dans la ville de Niamey. Il montrera aussi que l’activité maraîchère de Niamey ne demande pas de gros moyens financiers. Cette étude a été réalisée à partir d’un guide d’entretien qui a été adressé à 30 producteurs de trois localités (gounti yéna, saga, et la corniche Kamkalley). Les données quantités recueillies entre 2010 et 2012) ont été complétées par celles qui sont secondaires provenant du Recensement Général de l’Agriculture et du Cheptel (RGAC), de l’Institut National de la Statistique (INS) et de la Direction Générale de la Statistique Agricole (DGSA). -
Efficacité agronomique du compostage à base de la biomasse du << neem>> et de l'anarcade sur des cultures maraichères dans la zone des Niayes au Sénégal
Dans la zone des Niayes au Sénégal, les sols sont pauvres en matières organiques et en éléments nutritifs nécessaires aux plantes. Les engrais chimiques utilisés pour améliorer les rendements ont engendré une forte pollution des sols et de la nappe phréatique. L’objectif de cette étude est d’évaluer la valeur agronomique du compost fabriqué à base des feuilles de neem et d’anacarde, de fiente de volaille et de la cendre de bois. Le compost obtenu présente un rapport C/N de 15,49 et des teneurs en N - P - K de 9,1, 14,8 et 7,3 mg/kg, respectivement. Les différentes doses du compost testées sur des cultures maraichères ont révélé des performances agronomiques meilleures par rapport aux témoins. La dose T3 (30 t/ha) a induit les meilleurs rendements pour la tomate (27,213 t/ha) et l’oignon (105,263 t/ha). Pour le chou et la pomme de terre, la dose T1 (10 t/ha) a permis d’obtenir les meilleurs rendements (144,533 t/ha et 55,163 t/ha, respectivement). Par contre pour le poivron, la dose T2 (20 t/ha) a favorisé les meilleurs rendements (32,534 t/ha) avec un poids moyen (81,748g) et un nombre de fruits/récolte considérablement plus élevé. Ce compost pourrait constituer une alternative réelle à l’utilisation abusive de l’engrais minéral dans la zone agricole des Niayes. -
Les phosphates, une richesse pour l'agriculture Ouest africaine : résultats pour le mil et le niébé au Niger
Cette note est tiré du bulletin « Coraf Action n°59 / 2ème trimestre 2011 » dont le titre est : « Les phosphates, une richesse pour l’agriculture Ouest africaine » qui présente les résultats obtenus par ce projet dans chacun des pays. La note présente les résultats du Niger. -
Les pratiques agroécologiques dans les exploitations agricoles urbaines et périurbaines pour la sécurité alimentaire des villes d'Afrique subsaharienne
L’agriculture maraîchère urbaine et périurbaine peut cependant offrir plusieurs bénéfices importants pour les citoyens et la gestion écologiques des villes. Elle participe d’une part à l’approvisionnement en aliments frais localement produits pour les citoyens urbains de diverses classes sociales. Elle a des impacts positifs sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi que sur les conditions économiques des ménages à faible revenu. La proximité des marchés et des services urbains offrent aussi des avantages intéressants pour les producteurs qui peuvent écouler leur marchandise hautement périssable sur les marchés urbains et s’approvisionner en intrants dans les commerces et les industries urbaines. -
Impact de l’urbanisation sur les terres maraichères de
l’Arrondissement Communal Niamey VLe maraichage joue un rôle important dans la croissance économique du Niger. Il permet de lutter contre l’insécurité alimentaire et constitue une importante source de revenus pour les producteurs maraichers de l’arrondissement communal Niamey V. Cependant cette activité pratiquée à Niamey diminue de plus en plus à cause de la croissance démographique de la population et de l’urbanisation. Ce travail a consisté à évaluer la contribution des cultures maraichères dans la sécurité alimentaire et la croissance économique de la population de la commune Niamey V. Notre population cible a été les producteurs maraichers de l’arrondissement communal Niamey V. Un sondage a été effectué sur les producteurs en vue de connaitre les impacts de l’urbanisation sur les terres maraîchères de l’arrondissement communal Niamey V. Ainsi, 100 maraichers ont été interrogés dont 20 au niveau de chaque village enquêté. Enfin les résultats obtenus montrent que le maraichage contribue positivement dans la sécurité alimentaire de la population de ces villages mais l’urbanisation impacte négativement les terres maraîchères à travers leurs diminutions car les dispositions réglementaires du Code Rural sur l’occupation du sol ne sont pas suffisamment appliquées. -
Effets de biofertilisants à base de Tithonia diversifolia et de Thevetia neriifolia sur la production de la laitue en Côte d’Ivoire
La recherche d’alternative fiable et efficace aux fertilisants minéraux est une nécessité pour une agriculture durable. La présente étude a été réalisée pour évaluer le potentiel fertilisant des feuilles de Tithonia diversifolia et de Thevetia neriifolia sur la culture de la laitue (Lactuca sativa). Trois traitements, constitués de feuilles fraîches hachées de Tithonia diversifolia (frais), de purin de feuilles de Tithonia diversifolia (liquide) et de purin de feuilles de Thevetia neriifolia (liquide), ont été appliqués aux plants de
laitue et comparés à un témoin. Les rendements de laitue obtenus avec les apports de biofertilisants à base de T. diversifolia liquide et T. diversifolia frais ont été élevés respectivement de 19,6 et 18,8 t/ha de biomasse fraîche de laitue comparativement aux feuilles de Thevetia (18,5 t/ha) et au témoin (13,9 t/ha). Tithonia diversifolia pourrait être utilisée pour la mise en place d’un biofertilisant efficace en culture maraîchère. -
Effet de Tithonia diversifolia sur le rendement de maïs (Zea mays, L.) dans les conditions agro-écologiques de Benalongo dans le territoire de Mweka, Province du Kasaï Central
L’amélioration de la productivité des sols en zone forestière dans le territoire de Mweka, Province du Kasaï central peut être possible grâce aux intrants locaux présents dans le milieu. Cette étude est menée dans le but d’évaluer l’effet de biomasses des feuilles de Tithonia diversifolia dans la restauration de la fertilité du sol et sur le rendement du maïs. L’étude a été conduite pendant deux ans soit quatre campagnes à raison de deux campagnes par an (grande et petite saison) dans les conditions agro-écologiques du territoire de Mweka dans la Province du Kasaï central. Les résultats obtenus indiquent que les feuilles de Tithonia diversifolia peuvent être utilisées comme un bon fertilisant organique. Des différences très significatives (p ˂ 0,01) ont été obtenues entre les différents traitements en ce qui concerne les rendements de maïs, variant de 681 à 4188 kg.ha-1. Tous les paramètres étudiés (hauteur des plants, diamètre au collet, surface foliaire, le poids de mille grains), ont connu un accroissement positif pour tous les traitements par rapport au témoin. Les doses de 0,5 kg/m2et 0,6 kg/m2 de Tithonia diversifolia étaient les meilleures et les plus performantes ; preuve des effets bénéfiques des feuilles de Tithonia diversifolia dans le sol. L’application de ces biomasses dans le sol deux semaines avant le semis du maïs joue ainsi un rôle important sur les propriétés physiques et chimiques du sol en entraînant l’augmentation du rendement du maïs grain de l’ordre de 4,188T/ha par rapport au témoin (sol non traité) : 0,681 T/ha à 4,188T/ha.