L’approche de gestion dynamique de la biodiversité cultivée pratiquée avec les semences paysannes est globale. Les étapes de conservation, de sélection et d’utilisation de la semence sont menées conjointement dans les fermes et les jardins par des paysan·ne·s, des jardinier·ère·s et des artisan·e·s semencier·ère·s qui travaillent en réseau.Les différents cadres réglementaires actuels (commercialisation, droits de propriété, normes sanitaires, biosécurité...) ont été pensés pour le développement d’une filière industrielle après la seconde guerre mondiale. Ils ne sont pas adaptés à cette approche dynamique et décentralisée dans
les fermes et les jardins. On constate que les différentes règles en place ne favorisent pas la diversité des pratiques nécessaire au maintien durable de la biodiversité cultivée.
This paper presents the findings of a desk review conducted by the Food and Agriculture Organization of the United Nations that found that the majority of tools used to study climate change, biodiversity or nutrition focus on only one or two of these domains and very few explicitly address all three. The same goes for policies in the three sectors. It also identified numerous entry points to improve biodiversity and diets as the two levers to improve nutrition and optimize environmental sustainability. Based on these findings, the study makes a number of recommendations for action by governments, academia, civil society, the private sector and international organizations to address these shortcomings.
La Grande Muraille Verte est un mouvement dirigé par l’Afrique lancé en 2007 par les dirigeants des pays Sahéliens, avec une ambition épique de faire croître une merveille du monde naturelle de 8000 km sur toute la largeur de l’Afrique. Dans un contexte post COVID où les pays Sahéliens sont aux prises avec de fortes difficultés en termes de budgets et de financements, cet accélérateur permettra de répondre aux besoins financiers et de dynamiser l’atteinte de ses objectifs. Pour achever la Grande Muraille Verte, on estime qu’un investissement de 33 milliards de dollars américains - provenant de sources privées, nationales et internationales sera nécessaire.