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Les étiquettes des pesticides ne donnent pas satisfaction : il faut les remplacer par des fiches techniques adaptées aux utilisateurs
Les premières investigations et notes du RECA indiquent que les pratiques des agriculteurs pour la protection des cultures irriguées et l’utilisation des pesticides ne sont globalement pas bonnes, au détriment des producteurs eux-mêmes (santé et revenus) et des consommateurs. Ceci est confirmé par la plupart des partenaires intervenant en appui aux producteurs. -
Comité Sahélien des Pesticides
Produits phytosanitaires homologués -
Contrôle et valorisation de Sida cordifolia
Le Sida Cordifolia est une plante envahissante des parcours, des couloirs de passage des animaux et les bordures des routes et dépôts d’ordures au Niger. La présente intervention vise la maîtrise de Sida Cordifolia par sa valorisation en nutrition animale. -
# Dossier photographique : Plantes parasites-e-phytia
Ce dossier photographique montre plusieurs plantes parasites identifiées au Niger. -
Fiche technique. Reconnaissance des mauvaises herbes en culture du maïs au Bénin et méthodes de lutte
Cette fiche technique enseigne à reconnaître divers ravageurs habituels du maïs et propose des méthodes de lutte culturale. -
Rapport National sur la situation des Pesticides Extrêmement Dangereux (PED) au Niger
Au Niger les pesticides fournis par l’Etat sont homologués par le Comité Sahélien des Pesticides (CSP) du CILSS. Or, la majorité des produits pesticides en vente sur le territoire nigérien, et utilisés par les producteurs maraîchers sont principalement importés du Nigeria et du Ghana, pays non membres du CILSS et qui sont de grands producteurs. Les produis non homologués sont les plus dangereux et interdits d’utilisation, même la vente se fait de façon frauduleuse. -
Guide de bonnes pratiques phytosanitaires
Le succés de l'agriculture biologique dépend de la mise en oeuvre d'une approche intégrée de lutte contre les ravageurs et les maladies,basée en grande partie sur un ensemble de stratégies préventives fondamentales visant à réduire au minimum la probabilité et la gravité des attaques. -
Guide de bonne pratique phytosanitaire: pour la culture des aubergines
L'environement idéal pour la croissance de l'aubergine consiste en un sol sablo-limoneux fertile et bien drainé,et ce à un pH -
Guide de bonnes pratiques phytosanitaires: pour la culture des piments
Des stratégies de gestion intégrées des ravageurs et des maladies doivent être utilisées pour offrir une protection maximum aux récoltes en protégeant l'environnement et en optimisant les coûts. -
La flore adventice dans le sud du Bassin arachidier (Sénégal) :
structure, dynamique et impact sur la production du mil et de l'arachideLe mil et l'arachide constituent les principales cultures vivrières au Sénégal. Mais leur production est faible à cause de l'impact des adventices qui constituent après l'eau la principale contrainte. Cette étude sur la flore, la germination des graines, la dynamique et la concurrence, a été entreprise pour réunir les informations utiles
permettant de réduire l'impact des adventices sur la production de ces cultures dans le sud du Bassin arachidier. Les résultats obtenus indiquent que la flore adventice est constituée de 125 espèces réparties en 81 genres et 31 familles. Elle est caractéristique des flores et végétations des zones semi-arides. Les espèces les plus représentatives sont essentiellement.des thérophytes (85,6%) appartenant pour plus de 50% aux familles des Poaceae, Cyperaceae, Légumineuses herbacées, Convolvulaceae et Rubiaceae. Les espèces pérennes plus rares (12,8%) sont représentées par des nanophanérophytes, composées de Combretaceae et Mimosaceae arbustives qui sont des témoins de la savane actuelle. En raison de la situation géographique du Sénégal et depuis l'introduction de nouvelles cultures vivrières, cette flore semble avoir subi beaucoup de modifications marquées par l'influence des espèces pantropicales (32,8%) au détriment des espèces africaines (32%). -
Une mauvaise herbe colonise les rizières et les sites maraîchers
On observe depuis quelques années, la prolifération d’une adventice (ou mauvaise herbe) sur la plupart des périmètres irrigués à usage rizicole ou maraîcher. Cette plante, apparemment introduite, est méconnue des producteurs et semble devenir un problème phytosanitaire sérieux. Un échantillon de cette plante, provenant d’un des animateurs de la Chambre Régionale d’Agriculture de Dosso a été présenté au Dr Baina Danjimo, botaniste de l’INRAN, qui l’a identifié sous le scientifique (latin) de Elatine ambigua Wight. Pour éviter la prolifération de E. ambigua dans un jardin, le maraîcher doit apprendre à gérer cette plante en continue : arrachage précoce avec destruction des plantes, entretien avec les producteurs voisins pour une application collective de cette mesure afin de diminuer les possibilités de ré-infestation. -
Les fongicides - insecticides en vente au Niger en 2020
La présente liste a été établie par les Chambres Régionales d’Agriculture (CRA) du Niger et le Réseau National des Chambres d’Agriculture (RECA). Les conseillers agricoles des CRA prennent en photo les pesticides en vente dans les boutiques, sur les marchés, par les vendeurs ambulants ou utilisés par les agriculteurs. Ces photos sont ensuite transmises au RECA qui fait la synthèse des produits enregistrés. La liste comprend des produits homologués par le Comité Sahélien des Pesticides (CSP) pour utilisation sur les cultures au Niger, des produits non homologués par le CSP mais aussi des produits dont la vente et l’utilisation sont interdits au Niger.
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Le PARAQUAT, un herbicide trop toxique interdit au Niger
Le PARAQUAT est un herbicide non sélectif, c’est-à-dire qu’il détruit toutes les plantes. Au Niger, il est surtout employé par les riziculteurs hors périmètres qui veulent se débarrasser des herbes vivaces avant le labour et le semis.
Le PARAQUAT est un produit très toxique aujourd’hui interdit dans une majorité de pays. Les utilisateurs souffrent de maux de tête, de saignement de nez, de diminution de la vue, de manque de souffle, de diarrhée et de blessures cutanées. Il n’existe pas d’antidote. -
L’utilisation de « poudres » pour la protection des certaines cultures maraîchères : une pratique trop répandue et à éliminer
Entre janvier et mars 2013, le RECA et les Chambres Régionales d’Agriculture ont effectué un inventaire des produits phytosanitaires disponibles sur les marchés du Niger. Cet inventaire n’a pas la prétention d’être exhaustif mais il permet d’avoir une première idée des pesticides disponibles et utilisés par les producteurs sur les cultures maraîchères. Ce travail a été réalisé dans le cadre du partenariat PPAAO- RECA et a bénéficié de la collaboration du PROMAP dans les régions de Tahoua et Tillabéri. -
Les herbicides en vente au Niger, débusquer les tricheries ou les bizarreries
Lire les étiquettes des pesticides et analyser leur contenu, c’est important et cela doit être fait par les agents d’appui-conseil pour aider les producteurs dans leurs choix. En mars 2013, le RECA avait signalé le cas d’un insecticide, le faux FURADAN, en vente dans les régions de Niamey et Tillabéri. -
Les plantes parasites dans l'agriculture africaine
Cette Note Technique donne un aperçu des plantes parasites d’importance agricole en Afrique. Les herbes parasites provoquent un stress de sécheresse et un retard de croissance au niveau des cultures. Les plantes affectées comprennent les céréales (par exemple, le sorgho [Sorghum bicolor] et le maïs [Zea mays]), ainsi que les légumineuses à grains (par exemple, le niébé [Vigna unguiculata]) dont les agriculteurs dépendent pour leur nourriture. Les dégâts causés à ces cultures et à d’autres cultures sont généralement aggravés par la faible fertilité du sol et le stress de sécheresse, conditions auxquelles de nombreux petits exploitants africains sont confrontés. Les herbes parasites peuvent entraîner de graves pertes de rendement, ce qui fait d’elles un obstacle important à la sécurité alimentaire dans de nombreuses régions. -
Cuscuta campestris (Cuscutaceae) une holoparasite nouvelle et envahissante pour la flore de Tunisie
Le genre Cuscuta (cuscute) contient 180 espèces parasites obligatoires (Yuncker 1932; Mabberley 2008), réparties dans un large éventail d’habitats essentiellement dans les régions tempérées et subtropicales du monde. Des études récentes incluent aujourd’hui le genre Cuscuta dans la famille des Convolvulaceae (Stefanovic & al. 2002). D’autres auteurs l’ont traité dans une famille autonome, les Cuscutaceae, au sein de laquelle ils ont reconnu deux genres, Cuscuta et Grammica, en se basant sur l’aspect et la forme des stigmates (Swift 1996). Ce genre comprenait, dans la flore de Tunisie, 4 espèces (PottierAlapetite 1981; Le Floc’h & al. 2008 et Le Floc’h & al. 2010) à savoir, Cuscuta epithymum (L.) L., C. nivea M. A. Garcia, C. palaestina Boiss., et C. planiflora Ten. avec 3 sous-espè ces (C. palaestina Boiss. subsp. palaestina, C. planiflora subsp. godronii (Des Moul) Kerguélen et C. planiflora subsp. planiflora (Des Moul) Kerguélen). -
Alerte sur la présence de la cuscute sur les cultures de contre-saison au Niger
Lors d’une visite sur le périmètre irrigué de Konni, nous avons remarqué la présence d’une plante parasite dénommée « cuscute » sur certaines espèces végétales. Après des échanges avec le producteur et ses voisins, il est apparu que ces derniers connaissent bien cette plante et l’ont d’ailleurs surnommée « sarka », mot haoussa qui veut dire « chaîne », du fait qu’elle étrangle les tiges des plantes attaquées et qu’elle est dépourvue de racines. Ils ont expliqué que cette plante est d’apparition récente et qu’elle a d’abord été observée sur la dolique (une culture très répandue sur le périmètre en contre-saison).