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Adaptation au changement climatique : module de formation
Ce module aborde la notion du changement climatique, la définition de quelques concepts, les effets du changement climatique sur les secteurs clés et quelques stratégies d’adaptation. -
Parklands for buffering climate risk and sustaining agricultural production in the Sahel of West Africa
In the Sahelian zone of West Africa, crops grown under a discontinuous cover of scattered trees dominate many landscapes and constitute the so-called parklands. These systems reflect the ecological knowledge of the farmers of such risk prone environments. Agroforestry parklands are playing an important role, through trees and shrubs providing soil cover that reduces erosion and buffers the impacts of climate change. They also provide green fodder that complements crop residues for livestock feeds, and fruits and leaves for human consumption and for income generation. The interactions between various components of the system influence the ecosystem service functions of trees of parklands (provisioning, regulating and supporting services) in several ways. These ecosystem functions have beenat the center of the local ecological knowledge guiding the management options of the farmers and have also attracted the attention of scientists. Findings revealed new challenges that call for production options ensuring increased and diversified productivity of the systems while preserving the environment. Research on such challenges must adopt an inclusive approach based on local knowledge supported by science-based analyses of the socio-ecological systems in the face of high population pressure and climate change.
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Pratique des haies vives dans la Région de Zinder - Note n°1
Déjà handicapés par une pression foncière croissante et une dégradation continue des terres, les producteurs nigériens font face à un défi supplémentaire : adapter leurs pratiques aux changements climatiques. Pour cela, un ensemble de techniques dites « AIC » (adaptation aux changements climatiques) est préconisé dans de nombreux rapports et documents. Parmi ces techniques, une large place est donnée aux techniques agroforestières comme la régénération naturelle assistée, la mise en place de bandes enherbées, de brise-vents et de haies vives. Ces techniques ont différents buts dont celui de réduire les effets de l'érosion causée par le vent ou les fortes pluies, en introduisant des barrières physiques dans les champs. -
Note sur les travaux d’aménagement des terres du village de Makaouraci dans la commune rurale de Wacha (Zinder)
Le Projet d’Appui à l’Agriculture Sensible au Climat (PASEC) vise à accroître la résilience de la communauté face aux risques climatiques et à améliorer la productivité agricole. Pour les travaux d’aménagement des terres, le PASEC cible pour ses interventions les populations vulnérables afin d’améliorer leurs revenus et leur sécurité alimentaire en périodes de soudure1. En 2018, ce projet a financé ces travaux dans le village de Makaouraci (commune de Wacha) à travers le Sous Projet Intégré Communautaire d’Agriculture Intelligente face au Climat (SPIC-AIC) élaboré par la commune et mis en oeuvre avec l’appui des services techniques de la région. -
Mémento pour l'évaluation de l'agroécologie
L’agroécologie est, de manière croissante, évoquée au cœur des discussions internationales sur le devenir des systèmes agricoles et alimentaires dans le monde, en apparaissant comme une des réponses pertinentes aux grands défis globaux en matière de développement économique et social et d’environnement, largement reflété dans les Objectifs de Développement Durable (ODD) : amélioration des performances des systèmes agricoles et alimentaires, sécurité alimentaire et nutritionnelle, environnement, climat, emploi, migrations, résilience et adaptation des populations rurales vulnérables au changement climatique. Ce mémento constitue un premier document méthodologique, amené à être amélioré et ajusté à partir des enseignements tirés de la mise en œuvre des outils et méthodes proposés, dans le cadre de futurs travaux d’évaluation menés par le GTAE et ses partenaires. La lecture et l’assimilation préalables de l’introduction et de la première partie sont les premières étapes indispensables de l’utilisation du memento. Ensuite, en fonction du type de situation d’usage, des objectifs spécifiques de l’évaluation, l’utilisateur pourra utiliser le memento selon les indications données. De nombreux renvois entre parties et entre fiches permettent d’appliquer globalement la méthode d’évaluation proposée. -
Caractérisation des systèmes de production agricole dans la région de Tillabéri
Le Niger de par sa localisation est soumis à un climat de type sahélien dont les principales caractéristiques sont une pluviométrie faible, variable dans le temps et dans l’espace, des températures élevées et des vents violents, tendant à accentuer son aridité (PANA, 2005). Il fait partie des pays les plus vulnérables au monde en raison du contexte lié à son climat, ses institutions, ses sources de revenus, son économie et son environnement (Banque mondiale 2013). L’Agriculture nigérienne, mis à part les cultures de rente, est une agriculture vivrière de subsistance, essentiellement céréalière occupant 85% de la population. Elle contribue à 40% au PIB, mais repose sur des équilibres écologiques et sociaux de plus en plus fragiles (FAO 2012). La présente étude consiste à une analyse préliminaire de l’exposition et de la vulnérabilité à la sécheresse des systèmes de production en caractérisant les quatre cultures principales de chaque Caractérisation des systèmes de production agricole de la Région de Tillabéri département de la région de Tillabéri. -
Pour une agriculture intelligente face au changement climatique au Sénégal: Recueil de bonnes pratiques d'adaptation et d'atténuation
Ce travail est le résultat d’une analyse multicritère d’expériences de lutte contre la variabilité climatique, la sécheresse et la désertification, et la dégradation des terres d’une part, et d’adaptation au Changement Climatique au Sénégal d’autre part. Il est réalisé sur l’initiative de la plateforme nationale de dialogue science politique pour l’adaptation de l’agriculture et de la sécurité alimentaire au changement climatique (C-CASA) pour le renforcement des capacités et la prise de décision bien informée pour l’adaptation au changement climatique. Ce travail a reçu l’appui technique et financier du Programme CCAFS (www.ccafs.cgiar.org). Il est conçu pour servir aux acteurs de terrain, dans le domaine de l’adaptation au changement climatique, de guide sur les technologies et les outils d’adaptation aux impacts du changement climatique dans le secteur de l’Agriculture et de la sécurité alimentaire. Le manuel repose sur : les expériences vécues par les acteurs aussi bien institutionnels que du monde paysan; les recommandations issues des rapports du Groupe inter gouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) ; le manuel des procédures d’évaluation des impacts des changements climatiques et des stratégies d’adaptation ; les résultats de «projets de développement et de recherches appliquées». -
Stratégies et mesures d’adaptation réussies en Afrique de l’Ouest
Déjà handicapés par une pression foncière croissante et une dégradation continue des terres, les producteurs ouest-africains font face à un défi supplémentaire : adapter leurs pratiques aux changements climatiques. En Afrique de l'Ouest, ces changements devraient se traduire par une augmentation du stress hydrique, l'extension des zones arides et, au bout du compte, une baisse des rendements agricoles (GIEC, 2013). Les rendements en céréales devraient baisser de 10 à 15% d’ici 2025, alors que 20% des populations sont déjà structurellement vulnérables et que les crises alimentaires sont régulières (CILSS, 2013). La situation est difficile, mais des techniques simples et efficaces peuvent être mises en oeuvre pour adapter les pratiques agricoles. -
Changements climatiques : Impacts sur l’eau et l’agriculture en Afrique de l’Ouest
Les changements climatiques se manifesteront sur toutes les composantes du cycle de l’eau, comme par exemple, la quantité et la distribution des précipitations, la fréquence et la durée des sécheresses, ainsi que l’évaporation et le bilan hydrique à la parcelle. La mousson africaine, qui rythme la vie des 300 millions d’Africains de l’Ouest, devrait se modifier : la variabilité interannuelle des précipitations liées à cette mousson devrait augmenter, tout comme l’occurrence des précipitations extrêmes. Les activités agricoles seront plus ou moins fortement affectées par ces changements, en fonction des zones agroécologiques et des spéculations. Dans tous les cas, différents travaux estiment que le ruissellement moyen et la recharge des nappes baisseront ; que la concurrence pour l’eau sera exacerbée suite à des demandes croissantes pour d’autres usages comme la production d’hydro-électricité. Les travaux menés par le Programme international de recherche sur la mousson africaine (AMMA) établissent sans ambiguïté que la variabilité spatio-temporelle excessive des précipitations est un réel frein à la production agricole. Les sociétés devront s’adapter. Néanmoins, il convient de ne pas sous-estimer la complexité de l’approche. Ainsi les plans d’irrigation sont à raisonner avec l’ensemble des acteurs et utilisateurs d’un territoire, voire d’autres pays, placés en aval des prélèvements pour l’eau d’irrigation. De nombreuses techniques, et leurs variantes locales, existent pour faire face à l’aléa hydrique. Elles visent en général à accroître la production, tout en minimisant sa dépendance aux intrants et en limitant les impacts négatifs sur l’environnement, et leur vulnérabilité. Ces techniques incluent la gestion conservatoire de l'eau, de la biomasse et de la fertilité des sols. -
Agricultures familiales en contexte de changement climatique
"Les agricultures familiales en contexte de changement climatique" est le thème utilisé en 2014 au Niger pour célébrer la journée de lutte contre la désertification. La désertification contribue significativement à la dégradation des terres et dont des ressources naturelles. Cette présentation montre en effet, l'impact de la désertification sur la brousse tigrée du Niger. -
Evaluation de la performance des modèles climatiques sur le Niger
Le présent rapport porte sur la composante 2 du PDIPC (appui à la recherche en modélisation et évaluation de vulnérabilité). IL est le résultat d'une étude intitulée Identification des Modèles Climatiques Régionaux les Plus Performants et le Downscaling Statistico-Dynamique des Modèles Globaux les plus Performants pour le Niger. L'étude s'est déroulée en 7 phases distinctes -
Evaluation de la performance des modèles climatiques sur le Niger
Cette étude évalue la performance des modèles climatiques sur le Niger -
Compilation et analyse des informations disponibles sur le climat actuel et futur au Niger et \ ou régional
Cette étude est une compilation des informations climatiques nécessaires pour préparer les analyses de vulnérabilité et les stratégies d'adaptation dans le cadre du plan national d'adaptation. Au début de la mission des entretiens ont été menés avec des personnes clés, ce qui a révélé que le Niger n'avait pas un accès suffisant à des informations climatiques de haute résolution. Ce rapport compile les données climatiques existantes et accessibles au public ainsi que le problème de leur taille, des formats de données inhabituels et des approches de leur analyse. Le rapport suit quatre axes des recommandations -
Le réchauffement climatique observé depuis 1950 au Sahel
Ce rapport porte sur le réchauffement climatique observé depuis 1950 au Sahel -
Climate Change and Variability in the Sahel Region
Le présent rapport porte sur le changement climatique et variabilité dans la région du Sahel, les impacts et stratégies d'adaptation dans le secteur agricole -
Climate Facts Sheet - Niger
Cette fiche décrit les tendances d'évolutions du climat au Niger, à partir d'une revue de données internationales -
Identification et évaluation des options d’agriculture intelligente face au climat prioritaires pour l’adaptation face aux changements climatiques au Niger - Volume 2
Ce rapport porte sur l'identification et l'évaluation des options d’agriculture intelligente face au climat prioritaires pour l’adaptation face aux changements climatiques au Niger -
Identification et évaluation des options d’agriculture intelligente face au climat prioritaires pour l’adaptation face aux changements climatiques au Niger
- Volume 1Ce rapport porte sur l'identification et l'évaluation des options d’agriculture intelligente face au climat prioritaires pour l’adaptation face aux changements climatiques au Niger -
Evaluation désagrégée de l’impact des changements climatiques au Niger sur les risques de dégradation des terres, les rendements agricoles et la production de biomasse herbacée
Le présent rapport porte sur l'évaluation désagrégée de l’impact des changements climatiques au Niger sur les risques de dégradation des terres, les rendements agricoles et la production de biomasse herbacée -
Appui à la formulation concertée de la SPN2A pour la République du Niger : Elaboration des projections climatiques désagrégées pour le Niger
Ce rapport porte sur l'élaboration de projections climatiques désagrégées pour le Niger -
Stratégie et Plan National d’Adaptation face aux changements climatiques dans le secteur Agricole (SPN2A) 2020-2025
Ce présent rapport porte sur la Stratégie et le Plan National d’Adaptation face aux changements climatiques dans le secteur Agricole (SPN2A 2020-2035) entendent contribuer à l’intégration de l’adaptation aux effets attendus des changements climatiques dans la planification et dans la mise en œuvre du développement du secteur agricole au Niger. Ils ont pour objectif de guider l’opérationnalisation des actions prévues dans ce secteur prioritaire de la Contribution Déterminée au niveau National (CDN), avec pour finalité l’amélioration de la résilience des populations agricoles du Niger face au climat et à d’autres facteurs de risque. Ce faisant, ils contribuent également à la formulation en cours du Plan National d'Adaptation (PNA). -
Stratégie et Plan National d’Adaptation face aux changements climatiques dans le secteur Agricole : SPN2A 2020-2035
Ce présent rapport porte sur la Stratégie et le Plan National d’Adaptation de l’Agriculture face aux changements climatiques (SPN2A) entendent contribuer à l’intégration de l’adaptation aux effets attendus des changements climatiques dans la planification et la mise en œuvre du développement du secteur agricole au Niger. Elle a pour objectif de guider l’opérationnalisation des actions prévues dans ce secteur prioritaire de la Contribution Déterminée au niveau National (CDN), avec pour finalité l’amélioration de la résilience des populations agricoles du Niger face au climat et à d’autres facteurs de risque. -
Adaptation face aux changements climatiques et agriculture intelligente face au climat au Niger
Ce rapport porte sur l'adaptation face aux changements climatiques et l'agriculture intelligente face au climat au Niger. -
Avant-projet de document de politique nationale en matière de changements climatiques (PNLCC)
Ce présent rapport porte sur L'analyse de la situation en matière de changements climatiques, les actions initiées en réponse aux variabilités et changements climatiques , les objectifs et axes de la Politique Nationale en matière de Changements Climatiques (PNCC) et le dispositif institutionnel de mise en œuvre et de suivi-évaluation -
Troisième communication nationale a la conférence des parties de la convention cadre des nations unies sur les changements climatiques
Ce rapport porte sur la troisieme communication nationale a la conference des parties de la conventioncadre des nations unies sur les changements climatiques -
Plan d'investissement climat pour la région du Sahel - Volume 2 : plan d’investissement climat pour la région du sahel
Ce présent rapport porte sur le processus d’élaboration d’un Plan d’Investissements Climat pour la Région du Sahel, qui tire son fondement du « Sommet Africain de l’Action en faveur d’une co-émergence continentale » tenu le 16 novembre 2016 à Marrakech et qui a regroupé plusieurs Chefs d’État et de délégation d’Afrique, en marge de la 22ème Conférence des parties à la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 22). -
Plan d'Investissement Climat pour la Région du Sahel - Programme régional prioritaire (PRP 2018-2020)
Ce présent rapport porte sur le plan d’Investissement Climat de la Région du Sahel (PIC-RS), -
Plan d'Investissement Climat pour la région du Sahel -- Annexe 3 : plan de suivi - évaluation pour la mise en œuvre du pic-rs (2018-2030)
Ce rapport porte sur le plan de suivi-évaluation pour la mise en œuvre du PIC-RS -
Plan d'investissement climat pour la région du Sahel - Volume 4 : dispositif institutionnel de mise en œuvre
Le présent volume traite du dispositif institutionnel de mise en œuvre du PIC-RS 20182030, ainsi que des différentes parties prenantes qui y contribuent. Il fait partie intégrante du Plan d’Investissement Climat de la Région du Sahel. -
Contribution Prévue Déterminée au niveau National - CPDN (INDC) du Niger
Ce présent rapport porte sur la Contribution Prévue Déterminée au niveau National - CPDN (INDC) » du Niger -
Programme d’action national pour l’adaptation aux changements climatiques
Le présent document élaboré par le Conseil National de l’Environnement pour un Développement Durable (CNEDD) constitue le Programme d’Action National pour l’Adaptation (PANA) aux effets néfastes des Changements Climatiques (CC). Son élaboration entre dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale et du Plan d’Action en matière de Changements et Variabilité Climatiques (SN/PACVC) élaborés en avril 2003 et adoptés en mars 2004. Cette Stratégie entre elle dans le cadre du Programme Changements et Variabilité Climatiques, un des six programmes prioritaires du Plan National de l’Environnement pour un Développement Durable (PNEDD). -
Scénarios de changement climatique sur le Niger
Ce rapport a été élaboré dans le cadre du Programme Africain d’Adaptation (PAA) et vise à développer des scénarios de changements climatiques pour le Niger, faire l’évaluation approfondie des risques de changement climatiques et leurs impacts sur les secteurs clés de l’économie (agriculture, élevage, foresterie, pêche, énergie, ressources en eau, santé et zones humides), évaluer les modèles climatiques existants, sortir des projections de précipitations et températures dans un horizon spatiotemporel adéquat et en ressortir les incertitudes. L’étude avait également pour objectif de faire une évaluationdesbesoinseninformationsetdonnéesimportantespourvalideretadapterlessortiesdeces différents modèles climatiques au Niger -
Impacts des changements climatiques dans le secteur des zones humides au Niger
Ce rapport porte sur les impacts des changements climatiques dans le secteur des zones humides au Niger -
Impacts des changements climatiques sur les forets au Niger
Ce présent rapport porte sur les impacts des changements climatiques sur les forets au Niger -
Impacts des changements climatiques dans le secteur de l’energie au Niger
Ce rapport porte sur les impacts des changements climatiques dans le secteur de l’energie au niger -
Impacts des changements climatiques dans le secteur de l’agriculture au Niger
Ce rapport porte sur les impacts des changements climatiques dans le secteur de l’agriculture au Niger -
Renforcement des capacités des maraîchers des Communes de Adjohoun, Bopa, Aplahoué, Ouaké, Malanville, Sô-Ava sur la protection phytosanitaire aux fins de l’adaptation aux changements climatiques
Au Bénin comme dans d’autres pays de la région Ouest-africaine, la production maraîchère est devenue depuis quelques années une activité en pleine expansion, en particulier dans les sites urbains et périurbains. En dépit de son importance vitale pour la production vivrière et de sa contribution non négligeable en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle, la filière maraîchère reste confrontée à de nombreux défis au nombre desquels figurent la non maîtrise des dégâts des nuisibles (insectes et ravageurs), la méconnaissance des techniques de gestion intégrée des ravageurs et les effets induits par la variabilité et les changements climatiques. -
Stratégie et Plan National d'Adaptation de l'Agriculture face aux changements climatiques
Ressources documentaires sur les changements climatiques, leurs impacts et l'agriculture intelligente face au climat -
Caractérisation des stratégies d'adaptation au changement climatique en agriculture paysanne
Etude de capitalisation réalisée sur les terrains de coopération d’AVSF -
Adaptation au changement climatique
Cette vidéo explique ce qu'est l'adaptation au changement climatique -
Le changement climatique en Tunisie : pouvons nous nous adapter ?
Cette vidéo présente le changement climatique en Tunisie et différentes stratégies d'adaptation -
Expérience d’une résilience des écosystèmes et des communautés locales aux changements climatiques
Gestion Durable des Terres au Burkina Faso: expérience d’une résilience des écosystèmes et des communautés locales aux changements climatiques -
AVSF - Réponses paysannes aux changements climatiques
Les paysans : premières victimes du changement climatique.
Le réseau VSF Europa lance une campagne européenne sur le petit élevage face au changement climatique.
Ne pas confondre [petits] éleveurs et [gros] pollueurs
Selon le rapport mondial 2011 sur l'élevage de la FAO, 120 millions de personnes dépendent de leur bétail pour assurer leur sécurité alimentaire. A l'opposé d'une agriculture intensive, des centaines de millions de petits producteurs dans le monde luttent contre le réchauffement climatique et en sont de fait les premières victimes.
La principale cause du changement climatique est l'émission de gaz à effet de serre.
Hors, l'activité d'élevage dans son ensemble représente 18 % de ces émissions de gaz. Pourtant, la contribution des petits élevages ne doit pas être confondue avec celle des élevages intensifs, grands consommateurs d'énergie fossiles.
Un réseau européen au service d'une cause mondiale
AVSF appartient au réseau VSF Europa qui soutient le petit l'élevage pour lutter contre la pauvreté et la malnutrition. Cette vidéo a été réalisée pour une campagne européenne de sensibilisation sur le rôle déterminant de l'élevage paysan pour répondre aux impacts du changement climatique. Elle a été tournée à Madagascar, en Iran et au Sud Soudan en 2011 pour mieux comprendre les stratégies d'adaptation qu'ont développées les éleveurs paysans.
Pour suivre cette campagne : www.smallscalefarming.org -
Les productrices maraîchères de la commune Rurale de Tondikiwindi (Niger) s’adaptent à l’adversité climatique
La campagne agricole 2011-2012 au niveau national en général et régional en particulier a été caractérisée par un déficit céréalier qui a conduit le gouvernement nigérien à élaborer un plan de soutien aux populations vulnérables et à demander l’appui des différents partenaires en vue d’y faire face. -
Document cadre pour l' amélioration de la résilience de l'élevage face à la variabilité et au changement climatique
au Niger.La variabilité et les changements climatiques (CC) constituent une menace importante pour le développement économique et risquent de compromettre les chances de relever les défis de réduction de la pauvreté. Or, l’intégration des CC au processus de planification du développement représente encore un défi pour les pays de l’Afrique au Sud du Sahara. -
Étude pour l’intégration de la problématique des changements climatiques dans la stratégie d’intervention du programme LUCOP. Volume 2 : contexte et impacts des changements climatiques au Niger et dans les zones d’intervention, Octobre 2008
Le Niger, faisant partie intégrante de l’Afrique de l’Ouest et Sahel, est donc touché par le même phénomène des CC. Les impacts se pose avec la même acuité que pour l’ensemble de la zone sahélienne. -
Les impacts du changement climatique sur les rendements agricoles en Afrique de l’Ouest
Impacts du changement climatique sur la production agricole -
La pratique de la vulgarisation pour l’adaptation agricole
Ce présent guide porte sur la pratique de la vulgarisation pour l’adaptation agricole -
Atlas agroclimatique sur la variabilité et le changement climatique au Niger
Sur la base d’analyse des observations climatiques historiques, d’analyse du climat futur, et de simulations à l’aide de modèles de cultures, cet atlas contient un ensemble de représentations cartographiques, graphiques et tabulaires qui permet de répondre aux questions que posent les citoyens sur les changements climatiques. -
Modélisation simultanée de la perception et de l'adaptation au changement climatique : cas des producteurs de maïs du Nord Bénin (Afrique de l'Ouest)
Au Bénin comme dans la plupart des pays en développement, les producteurs sont de plus en plus confrontés au besoin d’adapter leurs systèmes de cultures aux circonstances changeantes du climat. Cet article a pour objectif d’analyser l’adaptation des producteurs de maïs au changement climatique -
Évaluation du risque multi-aléa dans les communes de la Région de Dosso au Niger
Entre 2010 et 2016, en Afrique de l’Ouest, 715 projets de réduction du risque hydro-climatique, d’adaptation et de résilience au changement climatique (CC) ont été lancés pour un montant de 7,3 milliards de dollars américains (OECD). Avec le terme « risque » nous nous référons à la « probabilité d’occurrence de tendances ou d’événements dangereux que viennent amplifier les conséquences de tels phénomènes lorsqu’ils se produisent » (GIEC 2013). -
Le changement climatique. Écoles pratiques d’agriculture et de vie pour jeunes (JFFLS) – guide de l’animateur
Le but de ce module est de fournir aux animateurs de la JFFLS des informations qui leur permettent d’aborder le sujet du changement climatique, en particulier son impact sur l’agriculture et les actions que les agriculteurs peuvent entreprendre pour réduire leur vulnérabilité à ce changement. -
Les systèmes de productions agricoles du Niger face au changement climatique : défis et perspectives
Le Niger fait partie des pays les plus vulnérables au monde en raison du contexte lié à son climat, son environnement et à son économie. Le pays se classe au bas de l’échelle sur la quasi-totalité des indicateurs de développement humain. L’agriculture est le secteur le plus important de l’économie du Niger. Elle représente plus de 40% du produit intérieur brut national et constitue la principale source de revenus pour plus de 80% de la population. La performance du secteur agricole est néanmoins très instable du fait de sa forte exposition aux changements climatiques. Au cours des 30 dernières années, le Niger a subi de nombreuses sécheresses, inondations, invasions des criquets et autres attaques parasitaires. -
Impacts des changements climatiques dans le secteur de l’agriculture au Niger
La présente étude qui entre dans le cadre de la mise en œuvre de la composante nationale PAA, porte sur l'évaluation des impacts lies aux changements climatiques pour les secteurs clés du développement économique et social du Niger afin de mieux asseoir les mécanismes adéquats de planification à long terme de I ‘adaptation dans les politiques et stratégies de développement. -
Impacts des changements climatiques sur le sous-secteur de l’élevage au Niger
Pays sahélien aux trois quart désertique, le Niger est concerné à l’instar des autres pays par les préoccupations mondiales relatives à la problématique du changement climatique qui se manifeste essentiellement par la hausse des températures, la modification du niveau et de la variabilité de la pluviométrie, etc. La présente étude porte sur l’évaluation des risques liés aux changements climatiques pour le sous-secteur de l’élevage à l’horizon 2050 et à proposer des stratégies pour y faire face. -
Impacts des changements climatiques sur les forêts au Niger
L’étude porte sur l’évaluation approfondie des risques de changement sur les forêts et mise en place d’un ensemble d’outils d’analyse et de planification à long terme pour gérer les incertitudes du développement économique et social du pays inhérentes aux changements climatiques en mettant l’accent sur un modèle applicable pour les forêts au Niger. -
Etude d'avant projet détaille et élaboration du dossier d'appel d'offres dans les régions de maradi,tahoua et zinder volume du programme prioritaire
Suite à une procédure de pré-qualification,la direction générale du génie rural relevant du ministère de l'agriculture du niger,représentée par le projet de mobilisation des eaux pour le renforcement de la sécurité alimentaire dans les régions de maradi,tahoua et zinder (PMERZA-MTZ,désigne ci-aprés par "client"), a invité , le 07/02/2012, studi international à lui soumettre une proposition technique et financière pour "Etude d'Avant-projet détaille (ADP) et élaboration du dossier d'appel d'offres (DAO) dans les régions de la maradi,tahoua et zin der -
Adaptation aux changements climatiques
L’homme s’est aventuré depuis plusieurs siècles comme seul maître de la planète, oubliant dans ses démarches, l’équilibre et l’interaction écologique. En effet comme le dit un adage : « Notre ignorance est une indifférence et notre indifférence est un crime ».C’est pourquoi depuis quelques décennies, le Changement climatique représente des menaces sérieuses aux vies, aux moyens d’existence puis accentue la précarité et le sous-développement. Il est marqué par des variations des températures inhabituelles qui affectent de différentes façons les systèmes de production. -
Renforcer la résilience face aux changements climatiques : la voie à suivre pour répondre aux effets des événements climatiques extrêmes sur l'agriculture
Au cours des dernières décennies, le nombre de catastrophes à l'échelle mondiale a eu tendance à augmenter, entrainant la croissance des impacts économiques associés. -
Rapport de mission
Participation du Ministère de l'Agriculture à la 19éme Conférence des Parties sur le changement climatique A Varsovie (Pologne)
Du 8 au 23 novembre 2013, un cadre de la Direction des Etudes et de la Programmation, représentant le Ministère de l'Agriculture dans la délégation nigérienne, a effectué une mission de travail à Varsovie en Pologne, à l'effet de prendre part à la 19ème Conférence des Parties sur le changement climatique. -
Guide de la CEDEAO sur l’Accord de Paris en vue de son application par ses Etats membres
La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) publie un guide sur l’application de l’Accord de Paris sur le climat à destination des Etats d’Afrique de l’Ouest et, plus généralement, des pays en développement. Développé avec l’appui du projet régional GCCA+ Afrique de l’Ouest, financé par l’Union européenne, ce guide a pour objectif d’aider les pays en développement à respecter leurs obligations à partir d’une bonne compréhension du sens et de la portée des dispositions de l’Accord de Paris, conclu en 2015.
Le guide est construit autour de fiches d’information, d’orientation et d’action classées par thématiques : atténuation, adaptation, mise au point et transfert de technologies, renforcement des capacités, transparence de l’action et de l’appui nécessaire et reçu. Chaque fiche comporte une brève mise en contexte (définition et enjeux), les éléments de réponse apportés par l’Accord de Paris pour répondre à l’enjeu, un récapitulatif des obligations et de leur portée (obligation de résultat, obligation de moyen, option facultative), ainsi qu’un rappel du calendrier pour s’y conformer, et ce, du point de vue des Etats membres de la CEDEAO et du CILSS. Des recommandations pour la mise en œuvre sont également suggérées pour guider l’action des gouvernements. -
Perception du changement climatique des éleveurs et stratégies d’adaptation aux contraintes environnementales : cas de la commune de Filingué au Niger
Afin de déterminer, d’une part, la perception du changement climatique par les éleveurs et ses conséquences, d’autre part, leurs stratégies d’adaptation, 240 chefs de ménages ont été enquêtés, soit trente personnes dans chacun des huit villages sélectionnés. La méthodologie comprenait une étude exploratoire qui a permis la sélection des villages, une phase d’enquête approfondie avec l’administration des questionnaires auprès des pasteurs et agropasteurs, enfin des entretiens individuels et en groupe pour recueillir des informations complémentaires.Les résultats ont révélé que le changement climatique était perçu comme un phénomène qui affectait les pratiques d’élevage, très dépendantes de l’environnement. Les éleveurs ont noté une augmentation des températures, des épisodes de sécheresse plus longs et une fréquence plus élevée des vents violents. Ces facteurs impactaient négativement l’activité pastorale de la commune et la rendaient très vulnérable. Pour y faire face, et notamment pour atténuer les effets de la sécheresse, les stratégies adoptées par les éleveurs incluaient le recours à la transhumance, l’achat d’aliments pour le bétail, le déstockage des animaux, et le stockage du fourrage. Les éleveurs utilisaient également un mélange de son et de glumes de mil ou de carton en cas de soudure difficile. Ces stratégies endogènes nécessitent d’être soutenues afin de les rendre plus performantes. -
Projet « Doutchi Climat » au Niger - Renforcer la résilience au changement climatique et lutte contre la désertification en Aréwa - Rapport Intermédiaire
Le projet est mis en œuvre dans 6 communes de la région de Dosso au Niger : Dogondoutchi, Dankassari, Dogonkiria, Kieché, Matankari et Soucoucoutane. Les résultats attendus sont les suivant : Résultat 1 – Les leaders locaux prennent conscience du changement climatique et de ses effets et promeuvent localement les solutions d’adaptation ; Résultat 2 – Les producteurs mettent en œuvre des mesures d’adaptation pour la production agro-sylvo-pastorales pour faire face au changement climatique ; Résultat 3 – Les projets économiques communautaires renforcent et diversifient les revenus dans les ménages ; Résultat 4 – Le processus participatif d’adaptation locale au changement et risques climatiques est capitalisé et diffusé. -
La résilience des ménages face aux changements climatiques dans la région de Maradi au Niger : le cas de la Régénération Naturelle Assistée.
Face à une dégradation de l’environnement et à l’accroissement des chocs conjoncturels et structurels dans la région de Maradi, la population de la zone a développé des stratégies afin de lutter contre les risques de vulnérabilité à l’insécurité alimentaire et la pauvreté. En effet, les nombreuses crises climatiques et alimentaires ont induit le développement de stratégies extrêmes de la population telles que la coupe abusive du couvert ligneux. Or, ces coupes ont fragilisé un environnement sahélien aux ressources souvent limitées.
Toutefois, de nombreuses mesures ont été mises en place afin d’accroitre la résilience environnementale des populations. En effet, depuis 1980, le Fond International de Développement Agricole (FIDA) a introduit la Régénération Naturelle Assistée (RNA) dans la zone de Maradi. Celle-ci est une méthode d’agroforesterie participative valorisant les rejets d’arbustes ligneux endogènes permettant une reconstitution du couvert ligneux des parcelles agricoles. La RNA a induit depuis 30 ans un effet inverse permettant d’améliorer l’environnement, le couvert ligneux (fertilité des sols, protection contre le vent, ombrage) mais aussi les revenus et conditions de vie des ménages. -
Évaluation des besoins en technologies d’adaptation aux changements climatiques pour les secteurs de l’agriculture et des ressources en eau
Pays enclavé du Sahel Ouest Africain dont le port le plus proche se situe à plus de 1000 km, le Niger s’étend entre la longitude 0°16' et 16° Est, et la latitude 11°1' et 23°17' Nord sur une superficie de 1 267 000 km² dont les trois quarts (3/4) sont désertiques. Il est limité au Nord par l’Algérie et la Libye, au Sud par le Bénin et le Nigeria, à l’Est par le Tchad et à l’Ouest par le Burkina Faso et le Mali. Pour le climat, il est de type tropical sec avec une longue saison sèche de 7 à 9 mois et une courte saison de pluies de 3 à 5 mois sous l’influence de la mousson, masse d’air équatorial humide et de l’harmattan, une masse d’air tropical sec avec son vent desséchant. -
Analyse environnementale et changement climatique dans trois communes d'intervention du PAM au Niger - Rapport global de l’analyse climatique, des services climatiques et des interventions du PAM dans les sites de Karkara, Sahiya, Darey et Toungfini (Niger)
La présente note fait état de l’évolution récente du climat dans la région ouest du Niger et en particulier Darey, Allakaye, Tondikiwindi et Bagaroua, quatre villages suivis par le Programme Alimentaire Mondial (PAM). Il est attendu sur ces villages de mieux comprendre la variabilité du climat, la perception qu’en ont les populations villageoises et comment elles définissent des stratégies pour s’y adapter.
On documente ici deux variables climatiques, la précipitation et la température qui jouent un rôle majeur dans la productivité agricole au Sahel. Les pluies conditionnent le contenu en eau des sols. Un déficit de pluie et/ou un excès de température prolongés peut donc être très préjudiciable pour les rendements. A contrario un excès brutal de précipitations sous l’effet d’orages trop intenses ou des températures maximales trop fortes au-delà des limites physiologiques de résistance des plantes peut conduire à la destruction irréversible des cultures. Ces variables climatiques sont très directement liées aux conditions atmosphériques régionales. Elles subissent donc une forte variabilité liée au fonctionnement intrinsèque de la mousson d’Afrique de l’Ouest, lui-même pouvant être influencé par les conditions atmosphériques globales. Ces variables ont évolué par le passé et continueront d’évoluer dans le futur. -
La situation mondiale de l'alimentation et de l'agriculture : Changement climatique, agriculture et sécurité alimentaire
En adoptant les objectifs énoncés dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et dans l’Accord de Paris sur le changement climatique, la communauté internationale a pris l’engagement de construire un avenir durable. Cependant, pour éliminer la faim et la pauvreté d’ici à 2030 tout en s’attaquant à la menace que constitue le changement climatique, une transformation profonde des systèmes alimentaires et agricoles sera nécessaire partout dans le monde. -
Développement local, institutions et changement climatique au Niger - Analyse de la situation et recommandations opérationnelles
Ce document fait partie d’une série d’études commissionnées par le Département du Développement Social de la Banque mondiale, dans le cadre du projet ‘Institutions locales et changement climatique’ (Area Based Development and Climate Change/ABDCC), mis en oeuvre grâce au soutien du Programme de Partenariat Pays Bas-Banque Mondiale (BNPP) et le Fond Norvégien et Finlandais pour un développement social et environnemental durable (TFESSD).
L’objectif de base du projet est de comprendre comment les initiatives de développement local peuvent améliorer la capacité d’adaptation et la résistance des acteurs et des groupes communautaires locaux face au changement climatique. -
Impact du climat et des activités anthropiques sur les écosystèmes dans le nord-ouest de la région de Tillabéri au Niger
Les communes de Tondikiwindi et de Ouallam, appartiennent au département de Ouallam, région de Tillabéri, nord-ouest du Niger. Cette zone, comme le reste du sahel, a été le théâtre d’importantes variabilités climatiques et d’autres aléas liés au climat, depuis la décennie 1970. L’objectif principal de cette thèse est de contribuer à une meilleure connaissance des impacts du climat, conjugués aux activités anthropiques sur les différentes unités de l’occupation des sols dans les communes de Tondikiwindi et Ouallam. L’analyse de certains paramètres hydro-climatiques (pluviométrie, températures, séquences sèches, Etp, vents), de la station synoptique de Tillabéry et des stations pluviométriques proches de celle-ci et des données des enquêtes menées auprès des populations ont permis d’aboutir à des résultats intéressants et de proposer une stratégie de développement durable, permettant d’inverser les tendances. -
Un modèle empirique d’intégration de stratégies de gestion de risques climatiques pour une résilience genre-sensible en zone sahélienne - Document de capitalisation de l’Initiative GARIC : « Genre, agriculture et gestion des risques climatiques
L’intégration de stratégies d’adaptation multiples est aujourd’hui nécessaire pour renforcer la résilience des producteurs ruraux sahéliens, confrontés à des risques climatiques importants. La présente étude fait ressortir, à travers l’analyse du processus de trois années du projet « Genre, Agriculture et gestion des Risques Climatiques » (GARIC, CARE International au Niger), une démarche empirique intéressante, conduite pour accroitre la résilience des producteurs ruraux les plus vulnérables dans la région de Maradi, Niger. L’analyse de ce processus a permis de proposer un modèle intégré de gestion des risques climatiques incluant quatre composantes stratégiques complémentaires : i) Renforcement des capacités organisationnelles et techniques des communautés ; ii) Développement des services agro-économiques de proximité & des activités régénératrices de revenus ; iii) Développement et utilisation des techniques agroécologiques permettant de mieux gérer les risques climatiques et écologiques ; et iv) Implémentation cohérente des approches de planification locale comme la planification saisonnière participative et les systèmes d’alerte précoce. C’est une expérience co-construite, qui a impliqué les paysans (en particulier les groupements de femmes Mata Masu Dubara), les structures administratives (communes, autorités locales, conseil régional) ainsi que partenaires techniques et scientifiques jouant chacun un rôle spécifique (notamment les services techniques publics et l’Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi). -
Evaluation des impacts des activités du Projet ALP - Dakoro (Niger) – Rapport final
Projet pilote, l’initiative Adaptation Learning Program (ALP) ou Programme d’Apprentissage sur l’Adaptation au Changement Climatique, est mis en oeuvre pour une durée de cinq ans (2010-2014) à l’échelle de quatre pays subsahariens : Ghana, Kenya, Mozambique et Niger. Cette phase est conçue et mise en œuvre par Care et ses partenaires dans le but de « Renforcer la capacité des ménages vulnérables en Afrique sub-saharienne à s’adapter à la variabilité et au changement climatique à travers une approche d’adaptation à base communautaire (ABC) ». Le projet ALP est financé par DFID, DANIDA, Finlande et la Coopération Autrichienne de développement.
Le projet ALP a pour objectif d’être le pionnier dans la vulgarisation, la compréhension pratique et la documentation de l’Adaptation à Base Communautaire (ABC) tout en approfondissant sur la compréhension et le traitement de la vulnérabilité différentielle des femmes rurales pauvres. -
Projet RED-SAACC - Rapport de la revue interne
L’objectif stratégique du projet REDSAACC vise à appuyer les efforts du gouvernement dans le domaine de la sécurité alimentaire et nutritionnelle en contribuant à mettre les populations Nigériennes à l’abri de la famine et à leur garantir les conditions d’une pleine participation à la production nationale et à l’amélioration de leurs revenus.
L’objectif global est qu’en fin 2020, la sécurité alimentaire et nutritionnelle (ainsi que les revenus) de 15.000 exploitations agricoles familiales fragiles à faible résilience est accrue de manière significative, dans 15 communes des régions de Maradi, Tahoua et Tillabéry.
L’objectif global de cette revue interne est de montrer et mesurer les changements opérés du fait des actions du projet REDSAACC à travers l’évaluation des effets/impacts de la mise en œuvre de l’approche du projet dans le transfert des technologies et le partage des innovations locales pour une adaptation des systèmes de production agricole aux changements climatiques. -
Effets des changements climatiques sur les pratiques d’élevage et analyse des options d’adaptation : Cas de la zone de Bouza-Niger
Une étude sur l’effet de changement climatique sur pratiques d’élevage a été menée au département de Bouza (Tahoua) afin de mieux analyser les options d’adaptations. Soixante (60) éleveurs ont été choisis de façon systématique dont vingt (20) à Bouza et vingt (20) dans deux zones proches de Bouza. Les impacts socioéconomiques et environnementaux liés aux changements climatiques et les stratégies d’adaptation du système de productions animales pratiquées par les éleveurs ont été recherchés. La quasi-totalité de la population (90%) enquêtée affirme, par leur vécu, que les saisons de pluies sont de plus en plus sèches au cours de vingt (20) dernières années. Les réactions des différents acteurs relatifs à la modification des précipitations ont permis d’identifier trois principaux risques climatiques dont la sécheresse, les pluies tardives et les inondations. Les impacts sur le système de production et les ressources alimentaires sont entre autres, la réduction des parcours, une diminution des espèces les plus appétées, une augmentation de la profondeur des puits et puisard, une réduction de la durée de lactation, et une baisse de la productivité numérique. Il a été remarqué quatre (4) principaux risques climatiques à savoir la baisse du cumul pluviométrique, le raccourcissement de la longueur de la saison humide, la hausse des températures et la fréquence des inondations. Les options d’adaptation concernent surtout la valorisation des cultures fourragères (collecte et stockage du fourrage) et l’aménagement des points d’eau. La perception des éleveurs a permis de relever les impacts climatiques, les risques associés ainsi que les stratégies d’adaptation à entreprendre. -
Risques pluviométriques, source d’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Niger
Au cours des dernières décennies, le Niger a subi des nombreux aléas climatiques qui ont pour conséquences une diminution de la production agricole et une recrudescence des crises alimentaires et nutritionnelles. L’objectif de cette étude, vise à analyser le lien entre l'insécurité alimentaire nutritionnelle et les risques pluviométriques. La méthodologie utilisée est surtout basée sur des enquêtes (entretiens en groupe et entretiens individuels) dont les populations cibles sont celles des régions de Maradi, Tahoua et Tillabéri. Les résultats relèvent qu’il existe une différence significative entre les précipitations des trois régions. Les résultats, ont aussi, montré que les deux risques pluviométriques sont : les sécheresses et les inondations. Mais, au vu de la population rurale, les sécheresses impactent beaucoup négativement sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle car elles engendrent une diminution de la production céréalière et une augmentation des prix des céréales locaux. La sécheresse contribue fortement au déterminisme de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Niger -
Villages Climato-Intelligents - Une approche de l’AR4D pour la mise à l’échelle de l’agriculture intelligente face au climat
Afin de satisfaire le besoin d’options avérées et efficaces d’AIC, le programme de recherche pour le Changement Climatique, l’Agriculture et la Sécurité Alimentaire (CCAFS) a élaboré l’approche du village intelligent face au climat (CSV) comme moyen pour la recherche agricole pour le développement (AR4D) dans le contexte des changements climatiques. Cette approche vise à combler les déficits de connaissances et stimuler la mise à échelle de l’AIC.
L’approche du CSV repose sur les principes de la recherche action participative afin de fonder la recherche sur des conditions appropriées et spécifiques au site/contexte, de produire des preuves plus importantes de l’efficacité de l’AIC dans un milieu de vie réel et de faciliter l’élaboration conjointe de mécanismes de mise à échelle pour des terroirs et aux niveaux infranational et national. -
Changement climatique
Un atelier de lancement du Projet a été organisé le 02 Septembre 1998 dans les locaux du Centre Culturel Oumarou Ganda (CCOG) de Niamey, sous la supervision teclmique de Monsieur Souleymane Diallo ,Coordonnateur Régional des Projets Changements Climatiques, PNUDIFEM , Dakar. L'objectif essentiel visé par cet atelier était de sensibiliser et d'informer les partenaires sur les principaux objectifs et enjeux de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques(CCNUCC) et du Projet en vue d'assurer une participation effective de tous les concernés dans la mise en œuvre de la Convention au plan national en général et du Projet en particulier. Les points clés de certains exposés, le programme de travail de l'atelier, les discours prononcés ainsi que la liste des participants qui ont pris part à l'atelier sont présentés en annexe. -
Farmers’ Perceptions about Climate Change and their Adaptation Strategies: a case Study in the
Fakara Region of NigerInformation about farmers’ perceptions of climate change and their adaptation strategies is needed for developing regional climate change adaptation plans for rural areas. This study was conducted in rural communities in the semi-arid Fakara region of Niger. The objectives were to identify the major effects of climate change and their impacts on the rural communities, adaptation strategies of the rural communities, and difficulties in using natural signs to predict the onset of the rainy season. Data were collected using participatory research tools. Farmers stated that the climate is becoming hotter and drier, and with more variability in rainfall. The major effects of climate change were drought, strong winds and floods. The major impacts were higher mortality of crop plants, insufficient pasture plants, increased parasites, eroded and crusted soils, destruction of habitat, and loss of livestock. -
Diagnostic des risques d'inondation et de sécheresse dans les villages administratifs de Garbey Kourou et de Tallé, Commune de Gotheye, Niger
Le diagnostic des risque inondation et sécheresse dans les villages administratifs de Garbey Kourou et Tallé, Commune de Gothèye (Niger) succédant à l’analyse du risque à l’échelle communale conduite par le Projet Anadia-Niger dans la région Tillabéri. Un diagnostic similaire à été développée pour quatre villages de la commune d’Ouro Gueladjio et pour celle de Imanan. Le diagnostic a été développé par une équipe mixte italo-nigérienne composé par fonctionnaires de la commune de Gothèye, de la DMN, chercheurs de l’Ibimet-CNR et du DIST-Politecnico et Université de Turin avec la participation des agriculteurs des deux villages. Garbey Kourou et Tallé sont deux gros villages de la commune (4.600 et 2.600 habitants en 2012) étalées sur la rive gauche de la rivière Sirba prés de sa confluence avec le fleuve Niger. Les deux villages sont ainsi exposés au débordement de la rivière, à inondation pluviale et à sécheresse. -
Evaluation des risques multi-aléa dans les communes de la Région de Dosso au Niger, 2011-2016
Entre 2010 et 2016, en Afrique de l’Ouest, 715 projets d’adaptation et de resilience au changement climatique (CC) ont été financés par l’aide au développement (OECD). Cependant, la connaissance du risque n’est pas avancée dans la même mesure. L’analyse du risque a été développée sur certaines grandes villes, bassins fluviaux ou régions mais rarement à l’échelle municipale. L'accent est mis sur le risque d’inondation, malgré le Cadre de Sendai et les ODD (2015) recommandant une vision globale des risques. Pourtant, la connaissance du niveau de risque serait utile pour les projets locaux et les politiques visant la résilience et l’adaptation au CC. Les cartes du risque pour les zones d’intervention des projets pourraient permettre d’adresser les actions où le risque est plus élevé. La variation du niveau de risque au fil du temps aiderait à évaluer les impacts des plans et des projets. -
PAIS-Plan d'Adaptation aux Inondations et à la Sécheresse Villages administratifs de Garbey Kourou et Tallé, Commune de Gothèye, Niger
Le Diagnostic des risques d’inondation et de sécheresse dans les villages administratifs de Garbey Kourou et de Tallé, Commune de Gothèye (Braccio et al. 2015) a identifié l’inondation pluviale comme risque principal à Garbey Kourou et le risque sécheresse en premier place à Tallé étant le risque débordement de la rivière est moins important. Bien que les récepteurs exposés soient bien plus importants en zone de débordement de la rivière Sirba, l’haute probabilité d’une pluie intense en 2015 amène en première place le risque inondation pluviale à Garbey Kourou. L’étendue des cultures exposées à la sécheresse et le 13% de probabilité d’avoir une séquence sèche en 2015 amène en la deuxième place le risque sécheresse (en première place à Tallé). Enfin la moyenne probabilité (2%) d’avoir un débordement catastrophique en 2015 place ce risque en dernière place. -
Association de cultures Acacia senegal - céréales : outil de résilience aux changements climatiques au Niger
La présente étude aborde le diagnostic de l’association cultures/Acacia senegal dans l’ouest du Niger. Elle vise comme objectifs de : (i) déterminer la taille des exploitations agricoles ; (ii) apprécier le rendement des principales cultures en association avec A. senegal ; (iii) analyser les perceptions des paysans de l’association mil/A. senegal dans les exploitations agricoles. Elle a été conduite à travers une enquête semi-structurée dans les localités de Kokoyé (Tera) et Kiki (Makalondi). Il ressort de l’analyse des données collectées que quatre (4) systèmes de cultures sont pratiquées dans les exploitations à savoir la culture pure, la culture associée sans A. senegal, la culture associée avec A. senegal et la jachère avec une superficie moyenne par exploitation respectivement de 1,69 ± 1,77 ha; 5,94 ± 5,25 ha, 3,43 ± 3,10 ha et 1,87 ± 1,48 ha. Le mil, le sorgho, le niébé et le sésame sont les principales spéculations cultivées en association avec A. senegal (37,04 %) avec une superficie moyenne respectivement de 4,56 ± 3,87 ha, 3,02 ± 3,02 ha, 5,05 ± 4,86 ha et 2,99 ± 3,04 ha et une production moyenne respectivement de 588 kg/ha; 702 kg/ha; 24,62 kg/ha et 195,4 kg/ha. Le faible rendement est observé dans la localité de Kokoyé pour toutes les spéculations malgré qu’elle possède la plus grande taille d’exploitation agricole. Cette pratique d’association cultures/A. senegal pourrait être une alternative de substitution des fertilisants minéraux qui sont de plus en plus inaccessible aux ménages pauvres. Mots clés: Association ; Culture ; Acacia senegal ; Production. -
Plan villageois de réduction du risque d’inondation et de sécheresse dans la commune d’Ouro Gueladjo au Niger
Le Niger se trouve actuellement dans une situation de forte vulnérabilité face aux changements et aux risques climatiques. En effet, l’environnement peu favorable qui le caractérise a imposé aux communautés de développer des systèmes de production agricole capables de minimiser les risques conséquents aux aléas climatiques. Les paysans ont accumulé un capital important de connaissances et de stratégies d’adaptation et de gestion des risques pour assurer leur subsistance. Cependant, la plupart de ces stratégies d’adaptation, face au présent changement climatique (CC) et aux impacts conséquents, n’est pas tout à fait adéquate et expose les paysans à des choix qui peuvent impliquer des risques accrus (World Bank 2008). En plus, le CC est en train d’affecter le cycle de l’eau et le processus des crues tant en multipliant les crues soudaines que, dans certaines régions, les crues fluviales (IPCC 2012). -
Programme de recherche du CGIAR sur le Changement Climatique, l’Agriculture et la Sécurité Alimentaire (CCAFS)
Résumé des résultats des enquêtes de base niveau ménage : site de Fakara, NigerCe rapport présente les résultats des enquêtes de base conduites au niveau des ménages de sept (7) villages du site de Fakara (Niger) dans le cadre du programme de recherche du CGIAR sur le Changement Climatique, l’Agriculture et la Sécurité alimentaire. L’objectif de ces enquêtes était de de collecter toutes les données et informations sur des indicateurs clés de base concernant les ménages notamment les moyens de subsistance, l’agriculture et la gestion des ressources naturelles, les besoins d’information sur le climat et la gestion des risques, et les pratiques d’atténuation et d’adaptation. La population du site pratique l’Islam et est majoritairement active (âge compris entre 5-60 ans). Cependant on observe un faible niveau d’éducation avec environ 58% des ménages ayant un membre avec un niveau primaire. L’agriculture et l’élevage constituent les principales activités économiques de production. La majorité des ménages a accès à au moins 1ha de terre. Les intrants agricoles sont très peu utilisés, essentiellement des engrais. L’agriculture est diversifiée et constitue la source majeure pour la satisfaction des besoins alimentaires des membres des ménages. L’essentiel de la production est destinée à l’autoconsommation, avec un faible pourcentage de produits agricoles et animaux vendus. -
Caractérisation climatique de la région de Tillabéri
Le Niger est un Pays sahélien et enclavé, dont le point le plus proche de la mer se trouve à environ 600 km.lil couvre une superficie de 1.267.000 km2 et se situe entre les longitudes 0° 16’ et 16° Est, et les latitudes 11°1’ et 23°17’ Nord. Les 3/4 du pays sont occupés par des déserts dont celui du Ténéré qui compte parmi les déserts les plus célèbres du monde. Le climat du pays est de type tropical aride et semi aride. Le Niger se situe en effet dans l’une des zones les plus chaudes du globe. Il est caractérisé par quatre types de saisons : Une saison dite froide (mi-décembre à mi-février) Une saison sèche et chaude (mars-mai). Une saison de pluie (juin-septembre) Une saison chaude sans pluie (octobre à mi-décembre -
Technologies agricoles climato-intelligentes pour le Sahel et la Corne de l'Afrique de l'Afrique
Ce catalogue décrit une série de solutions agricoles pour les zones arides du Sahel et de la Corne de l'Afrique, utiles pour l'adaptation au changement climatique et l'atténuation de ses effets. Il est basé sur les interventions du programme Technologies pour la transformation de l'Agriculture en Afrique (TAAT). Ce programme, dirigé par l'Institut International d'Agriculture Tropicale (IITA),est à l'origine de nouvelles approches pour le déploiement de technologies éprouvées auprès des agriculteurs africains. TAAT est né d'un effort commun de l'IITA et de la Banque Africaine de Développement (BAD) et constitue un élément important de la stratégie « Nourrir l'Afrique » de cette dernière. TAAT fait actuellement progresser plus de 76 technologies à travers 88
interventions dans 28 pays, dont neuf pays de la zone agro-écologique sahélienne: Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Soudan du Sud, Tchad et Éthiopie. -
Gaz à effet de serre : définition, explications
Un gaz à effet de serre regroupe des composés gazeux atmosphériques capables d'absorber le rayonnement infrarouge tellurique et thermique. Les gaz à effet de serre, abrégés en GES,
affectent le rayonnement de substances gazeuses dans l'air : les GES ont à la fois une origine naturelle et une origine anthropique. Les gaz à effet de serre sont constitués de vapeur d'eau H2O pour 54 %, dioxyde de carbone CO2 (gaz carbonique) pour 39 %, l'ozone O3 pour 2 %, l'oxyde d'azote N2O pour 2 %, le méthane CH4 pour 2 %, CFC, etc. Ils contribuent à la régulation du climat à la surface de la Terre. Les conséquences sont multiples mais la concentration des principaux gaz à effet de serre a continué d'augmenter dans l'atmosphère pour atteindre un record à fin 2012. -
Réchauffement climatique : définition, explications
Le réchauffement climatique planétaire global et mondial correspond à la hausse de la température moyenne de l'atmosphère proche de la Terre et des océans depuis
l'industrialisation des 150 dernières années. La tendance de dérèglement climatique calculée sur les 50 dernières années (1956 à 2005) est de 0,10 à 0,16 °C par décennie.
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Lutte contre la désertification pour faire face aux changements climatiques
La désertification est définie comme la dégradation des terres dans les zones arides, semi-arides et subhumides sèches1. Elle est entraînée par divers facteurs, parmi lesquels les variations climatiques et les activités humaines. Un tiers de la population humaine mondiale vit sur les terres arides qui représentent plus de 40 % de la surface des terres émergées de la planète. La désertification ne correspond pas à l’avancée du désert mais à une diminution progressive de la qualité des sols et un appauvrissement de la vie qu’il hébergent. Cette destruction des sols traduit une perte de leur fertilité et a donc des conséquences négatives sur l’environnement et sur les conditions de vie des populations. -
Climate change, biodiversity and nutritions nexus : evidence and emergency policy and programming opportunities
This paper presents the findings of a desk review conducted by the Food and Agriculture Organization of the United Nations that found that the majority of tools used to study climate change, biodiversity or nutrition focus on only one or two of these domains and very few explicitly address all three. The same goes for policies in the three sectors. It also identified numerous entry points to improve biodiversity and diets as the two levers to improve nutrition and optimize environmental sustainability. Based on these findings, the study makes a number of recommendations for action by governments, academia, civil society, the private sector and international organizations to address these shortcomings. -
Analyse de la réponse pour l’adaptation climatique
Le récent examen stratégique du Programme Alimentaire Mondial (PAM) de l’objectif de Développement durable Faim Zéro désigne le changement climatique comme l’un des facteurs récents de la faim les plus complexes. Pour faire face à cette nouvelle menace pour la sécurité nutritionnelle à l’échelle globale, de nouvelles approches d’élaboration de programme sont nécessaires. Très souvent, les mécanismes de financements internationaux pour la lutte contre le changement climatique ne sont pas accessibles duaux critères spécifiques d’élaboration de programme requis pour accéder à lesdits fonds.
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Contribution Déterminée au niveau National
La Contribution Déterminée au niveau National (CDN) du Niger s’inscrit dans le cadre de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) et de l’Accord de Paris sur le climat. Elle s’aligne aux politiques et stratégies nationales, notamment la SDDCI Niger 2035, le PDES-2017-2021 ainsi que les programmes/projets de gestion durable des ressources naturelles et de l’accès aux services énergétiques modernes pour tous à l’horizon 2030. -
Les systèmes de productions agricoles du Niger face au changement climatique : défis et perspectives
Le système de production agricole se présente sous forme des petites exploitations agricoles d’un hectare maximum. Il est composé de système de production végétale et d’élevage. Il est relativement diversifié et demeure tributaire des conditions climatiques et édaphiques. Les performances du secteur agricole restent globalement insuffisantes compte tenu des rendements en régression consécutifs à la baisse progressive de la fertilité, à la mise en culture des terres marginales, à l'absence de jachère et au déficit du bilan hydrique. -
Évaluation des impacts socio-économiques de la Régénération Naturelle Assistée et stratégies d’adaptation des communautés selon le genre face au changement climatique dans la région de Maradi
Cette étude a été réalisée dans la région de Maradi au niveau de deux départements (Aguié et Guidan Roumdji). L'objectif de l’étude est de contribuer à une meilleure connaissance des impacts des parcs dégradés récupérés, à l’adaptation au changement climatique et à la résilience des populations selon le genre dans la région de Maradi. Le choix des sites était basé sur le niveau de réussite de la pratique de la régénération naturelle assistée. Trois sites répartis dans trois grappes de villages ont été concernés par cette étude à savoir Dan Saga, Damama et Tambaraoua. Au total, 343 chefs de ménages ont été enquêtés dont, 64,08 % dirigés par les hommes adultes et 13,25 % par les femmes et 22,65 % par des jeunes. Il ressort des résultats quatre catégories sociales des producteurs ont été identifiées selon leur niveau de vulnérabilité : les Peu vulnérables (PV), les Moyennement vulnérables (MV), les Très vulnérables (MV) et les Extrêmement vulnérables (EV). -
Le projet majeur africain de la Grande Muraille Verte: concepts et mise en oeuvre
L’initiative Grande Muraille Verte est un projet d’envergure continentale. Elle constitue l’une des réponses de l’Afrique aux défis auxquels elle est confrontée et également une proposition concrète d’actions dans le cadre de l’alliance mondiale contre les changements climatiques. Elle est sous-tendue par des mécanismes de coopération régionale et sous-régionale dans le cadre d’une approche globale concertée. -
Étude Nationale sur le lien entre migration, environnement et changement climatique au Niger
Cette étude de base, vise à générer des données empiriques permettant de contribuer au renforcement des connaissances et des capacités des acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux à mieux gérer les questions relatives au nexus MECC mais aussi de permettre aux pouvoirs publics d'adopter des mesures précises pour fournir des solutions adéquates à ces communautés et renforcer leur résilience. -
Carte du zonage agroécologique du Niger et tableau de présentation de la mise en valeur agricole
17 zones agraires peuvent être distinguées en fonction des caractéristiques climatiques, biophysiques et écologiques du milieu. A ces zones agraires correspondent des formes particulières de mise en valeur du milieu, ainsi que des contraintes spécifiques à prendre en compte pour le développement de systèmes agricoles intelligents face au climat. Ce zonage constitue à cet égard une référence pour l’élaboration de plans d’actions régionaux d’adaptation face aux changements climatiques. -
Analyse des Barrières et du cadre Propice pour le déploiement des technologies d’Adaptation aux Changements Climatiques pour les secteurs de l’Agriculture et des Ressources en Eau
Dans le cadre de la mise en œuvre du projet sur l’Evaluation des Besoins Technologiques (EBT), volet adaptation aux Changements Climatiques, le premier rapport relatif aux technologies prioritaires a été élaboré entre février et avril 2020. Ces technologies concernent les secteurs de l’Agriculture et des Ressources en Eau. Les technologies prioritaires qui ont été retenues pour le secteur de l’Agriculture sont : le système d’irrigation goutte à goutte ; la fabrication des blocs multi nutritionnels densifiés ; la lutte contre la fièvre de la vallée du Rift ; le système d’Alerte Précoce (SAP) ; le compostage en fosse et la culture fourragère de dolique. -
Perceptions paysannes des aléas climatiques sur la production du riz sur le périmètre irrigué de Saga dans la Vallée du Fleuve Niger
L’objectif général poursuivi est d’analyser la perception des aléas climatiques auprès des exploitants en milieu urbain. Pour ce faire, des entretiens semi-structurés et des enquêtes ont été effectués. Au total 140 exploitants disponible ont été enquêtés. Un critère d’âge de sélection des exploitants variant de 15 à 50 ans a permis de s’assurer que les stratégies développées font suite à une perception effective des changements. L’analyse des données a été faite par le logiciel Access et Excel pour le calcul des paramètres statistiques descriptifs et la réalisation de graphiques. Ces derniers observent l’existence des paramètres climatiques qui interviennent dans leur pratique à 90%. Les résultats de la recherche révèlent que 66 % des exploitants ont un niveau d’instruction assez bas. Face aux aléas climatiques les exploitants mettent en œuvre des stratégies durables d’adaptations qui participent à l’amélioration des rendements. -
Module de formation : Adaptations aux changements climatiques dans le contexte de la Petite Irrigation au Niger
Ce module de formation dont le développement a été financé par le PromAP/GIZ porte sur l’adaptation aux changements climatiques dans le contexte de la petite irrigation. Ce document est articulé en 2 chapitres. Un premier chapitre qui retrace l’état des connaissances sur les changements climatiques et leurs impacts et un deuxième chapitre qui expose les principales mesures d’adaptation de la Petite Irrigation aux Changements et à la variabilité Climatiques au Niger. -
Guide du formateur pour le module de formation : Adaptations aux changements climatiques dans le contexte de la Petite Irrigation au Niger
Ce guide du formateur fait partie d'un module de formation qui a pour objectif de décliner des mesures d’adaptation aux effets du changement climatique dans le contexte de la petite irrigation au Niger. -
Fiches techniques relatives aux principales mesures d’adaptations aux changements climatiques dans le contexte de la petite irrigation au Niger
Ce document est un recueil de fiches techniques relatives aux principales mesures d’adaptations aux changements climatiques dans le contexte de la petite irrigation au Niger. Il fait partie intégrante du module de formation développé dans le cadre de la SPIN et intitulé "Adaptations aux changements climatiques dans le contexte de la Petite Irrigation au Niger" -
Stratégie de Communication de la PNSP/CCASAN au Niger
De manière spécifique, la PNSP/CCSAN vise à instaurer un dialogue permanent et participatif entre les décideurs, les utilisateurs, les OSC et les scientifiques/chercheurs pour l’application des résultats de la recherche sur les changements climatiques, l’Agriculture et la sécurité alimentaire et nutritionnelle ; à orienter le Gouvernement dans la prise de décision en matière d’agriculture intelligente face au climat; à développer la synergie entre les cadres de concertation existants dans le domaine des changements climatiques et à renforcer la synergie dans le cadre de la mise en œuvre des trois conventions de Rio et des Stratégies, Plans et Programmes de développement entre autres. -
État des lieux et capitalisation des outils de ciblage basés sur la vulnérabilité pastorale
L’objectif général de la capitalisation est d’identifier, d’expliciter et d’analyser le savoir acquis par les organisations membres du RBM dans les domaines de l’élaboration et l’application de mécanismes appropriés de ciblage des éleveurs vulnérables dans la gestion des crises pastorales. La finalité poursuivie est de faire en sorte que les connaissances et le savoir-faire acquis par les membres du RBM puissent être utilisés par divers acteurs, organisations et institutions, afin de garantir un soutien plus efficace à la résilience des communautés pastorales. -
Récupération des moyens de subsistances femmes déplacées par le climat au Niger
Le projet a pour objectifs globaux de réduire la vulnérabilité des familles pasteurs déplacées victimes des sècheresses au Niger et vivant dans les bassins laitiers de Hamdallaye, Kollo et Say dans les périphéries de Niamey et de façon spécifique d’améliorer leurs moyens de vie grâce à la production et la transformation du lait. -
Stratégie Régionale Climat (SRC) de la CEDEAO et Plan d’actions (2022-2030)
Représentant actuellement seulement 1,8% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES)2, les pays de l’espace CEDEAO contribuent de façon très faible au réchauffement climatique. Pour autant, le continent africain se situe au cœur des enjeux des changements climatiques de cette première moitié du 21ème siècle. Selon les scenarios les plus pessimistes, l’Afrique de l’Ouest connaîtra, d’ici à 2060, une augmentation de température de +2,3°C, soit un réchauffement de +0,6°C par décennie. Les précipitations seront quant à elles, plus erratiques et entraineront un accroissement de la fréquence et de l’intensité des aléas climatiques extrêmes déjà connus dans notre région : inondations, variabilité pluviométrique accrue, érosion côtière et des sols dans les bassins fluviaux, poches de sécheresse extrêmement longues, entre autres corollaires , avec des conséquences humaines et économiques dramatiques sur l'ensemble des secteurs économiques et sur les populations les plus vulnérables, dont notamment les femmes, les jeunes et les personnes âgées. -
Stratégie régionale climat (SRC) de la CEDEAO : version courte
Représentant actuellement seulement 1,8% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES)1, les pays de l’espace CEDEAO contribuent de façon très faible au réchauffement climatique. Pour autant, le continent africain se situe au cœur des enjeux des changements climatiques de cette première moitié du 21ème siècle. Selon les scenarios les plus pessimistes, l’Afrique de l’Ouest connaîtra, d’ici à 2060, une augmentation de température de +2,3°C, soit un réchauffement de +0,6°C par décennie. Les précipitations seront quant à elles, plus erratiques et entraineront un accroissement de la fréquence et de l’intensité des aléas climatiques extrêmes déjà connus dans notre région : inondations, variabilité pluviométrique accrue, érosion côtière et des sols dans les bassins fluviaux, poches de sécheresse extrêmement longues, entre autres corollaires, avec des conséquences humaines et économiques dramatiques sur l’ensemble des secteurs économiques et sur les populations les plus vulnérables, dont notamment les femmes, les jeunes et les personnes âgées. -
Diversité interspécifique d'efficience d'utilisation de
l'eau des acacias sahéliens et australiensDepuis la fin des années 1960, la région sahélienne est gravement affectée par une répétition de déficits pluviométriques, avec des précipitations sensiblement en dessous des normales des 30 dernières années (Hulme 1996 ; LeBarb et Lebel 1997 ; Lebel et al. 2003 ; Nicholson 1979). De son coté, l'Australie est considérée comme l'une des masses continentales les plus arides au monde. Sa partie méridionale est soumise depuis une décennie " un déficit de pluviométrie historique. Par ailleurs, depuis deux millions d'années le climat australien tend progressivement vers un climat aride (Kershaw et al. 2003). Dans les deux cas, ces déficits pluviométriques répétés ont des conséquences néfastes. Dans le cas du Sahel, ils affectent des populations pauvres fortement dépendantes de l’agriculture. En outre la végétation ligneuse des zones sahéliennes fait l'objet d’une surexploitation chronique : le bois est utilisé comme source d'énergie et représente jusqu’à 90 + des sources d'énergies totales utilises (Hall et al. 1993). -
Le système de gestion en agroforesterie par les agriculteurs (FMAFS)
Les communautés paysannes dans les régions tropicales semi-arides d’Afrique sont en train de devenir vulnérables et rencontrent des défis énormes pour leur survie. Le changement climatique, la pluviométrie décroissante et moins peu fiable, les systèmes agraires culturales a monoculture traditionnelle, la croissance rapide de la population, de fréquentes famines et taux élèves de déforestation ont conduit a la dégradation sévère de la l’environnement et l’appauvrissement de la terre cultivable. Ceci a entrainé des rendements agricoles pauvres, taux élèves de malnutrition et extrême pauvreté. Dans cet article, je voudrais présenter un système intégré d’agriculture développé dans la région de Maradi du Niger, qui possède un environnement semiaride avec une pluviométrie annuelle de 450 mm et une saison de croissance qui va de Juin à Septembre. Ce système d’exploitation agricole est prometteuse pour surmonter les limitations principales a l’agriculture en zones tropicales semi-arides, et possède un potentiel pour la réplication en d’autres régions semi-arides du monde. -
Valeur (s) ajoutée (s) de l'agroécologie : déverrouiller le potentiel de transition en Afrique de l'Ouest
L'Afrique de l'Ouest est confrontée à de nombreux défis à la fois interconnectés et urgents. Les températures augmentent à un rythme 1,5 fois supérieur aux moyennes mondiales, les régimes pluviométriques sont erratiques et les épisodes de sécheresse s’intensifient, dans une région largement tributaire de l’agriculture pluviale et où les capacités d’adaptation sont restreintes. Cette situation, combinée à d’autres facteurs limitants, devrait augmenter le caractère imprévisible de la productivité agricole, la perte de biodiversité, l’insécurité alimentaire, ainsi que l’instabilité socio-économique et politique. Ces facteurs de risques se manifestent dans un contexte où 70 à 80 % de la population vit avec moins de 2 dollars par jour, et où la pandémie COVID-19 menace de plonger des millions de personnes supplémentaires dans la pauvreté et l'insécurité alimentaire. Avec l'une des populations les plus jeunes du monde, des questions se posent également sur la capacité des économies ouest-africaines à absorber des millions d’individus souhaitant faire leur entrée sur le marché du travail. -
Des innovations agroécologiques dans un contexte climatique changeant en Afrique
L’étude est géographiquement limitée à quatre zones climatiques majeures d’Afrique : aride, subaride, subhumide et tropicale humide. Premièrement, les tendances majeures du changement climatique et leurs effets concrets sur les systèmes agricoles dans chacune des quatre zones sont identifiées. Ensuite, la deuxième partie caractérise un système agricole référent pour chacune des zones avant de présenter les pratiques agroécologiques recensées dans ces systèmes qui contribuent l’adaptation au changement climatique. La troisième partie regroupe des exemples de combinaisons de pratiques agroécologiques qui contribuent à renforcer la résilience des systèmes agricoles paysans face aux effets du changement climatique. Enfin, dans la dernière partie de l’étude, le potentiel de telles pratiques pour l’adaptation au changement climatique est évalué, pour conclure sur la pertinence de l’agroécologie pour faire face au changement climatique. -
Approches agroécologiques et autres approches novatrices
Le présent rapport part de la reconnaissance des droits humains comme base de la durabilité des systèmes alimentaires. Il considère que les sept principes PANTHER (acronyme de leurs intitulés en anglais) – Participation, Obligation de rendre compte, Non-discrimination, Transparence, Dignité humaine, Autonomisation et Application du droit – devraient guider les mesures individuelles et collectives prises à différentes échelles pour agir sur les quatre dimensions de la sécurité alimentaire et de la nutrition. Ce rapport et ses recommandations ont pour objet d’aider les décideurs, dans les administrations et les organisations internationales, les instituts de recherche, le secteur privé et les organisations de la société civile, à concevoir et à mettre en œuvre des voies concrètes de transition vers des systèmes alimentaires plus durables à différentes échelles, du niveau local (exploitation, communauté, paysage) aux niveaux nationaux, régional et mondial. -
L'agroécologie comme fondement de la résilience au Sahel
La présente note de capitalisation décrit d’abord la crise alimentaire et nutritionnelle au Sahel (section 1) et évalue la gravité de la situation dans le scénario du «maintien du statu quo» dominé par le paradigme de la révolution verte (section 2). Elle définit ensuite le concept de la résilience dans le contexte des zones arides du Sahel (section 3). Le document explique par la suite ce que doit être le fondement de l’agroécologie pour venir à bout des problèmes fondamentaux (section 4) et propose une approche agroécologique et sociale axée sur les systèmes pour parvenir à la résilience (section5). -
Plan d'Investissement pour la région du Sahel : volume 2 (PIC-RS 2018-2030) Rapport final
Le processus d’élaboration d’un Plan d’Investissements Climat pour la Région du Sahel tire son fondement du « Sommet Africain de l’Action en faveur d’une co-émergence continentale » tenu le 16novembre 2016 à Marrakech, à l’initiative de Sa Majesté, le Roi Mohammed VI du Maroc et qui a regroupé plusieurs Chefs d’État et de délégation d’Afrique, en marge de la 22ème Conférence des parties à la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 22). Il s’agit, pour l’Afrique, de traduire son « ambition de s’inscrire dans un sentier de co-émergence durable, en construisant son propre modèle de développement inclusif et durable, répondant ainsi aux aspirations légitimes des populations africaines et préservant les intérêts des générations futures ». -
Évaluation des besoins en technologies d'atténuation des émissions des gaz à effets de serre
Il est désormais bien établi que les émissions des Gaz à Effet de Serre (GES) provenant des activités humaines sont à l’origine du réchauffement climatique qui affecte l’écosystème planétaire et provoque des variations extrêmes du climat. Les risques du changement climatique représentent ainsi un des plus importants défis du 21ème siècle post-industriel au développement de l’humanité, voire même à l’avenir de la planète. Pour faire face à cette situation, la communauté internationale s’est mobilisée, dès 1992 lors de la conférence de Rio, en adoptant la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), véritable cadre de discussions permanent totalisant 196 parties et auquel 168 pays du monde ont aujourd’hui adhéré. -
La radio communautaire Damergou et la promotion des bonnes pratiques agricoles face au changement climatique dans la Commune Urbaine de Tanout (Zinder/Niger)
Le présent travail a pour objectif d’analyser et de dégager l’apport de la radio communautaire “Damergou” dans la promotion et le développement d’une agriculture performante et durable dans un contexte de changement climatique. La méthodologie utilisée s’est appuyée sur la recherche documentaire, l’analyse de documents de la grille des programmes de la radio, les enquêtes de terrain auprès des agricultures. L’analyse des données a été faite à l’aide du logiciel Excel de Microsoft office dans sa version 2013. Les résultats ont montré que les hommes ainsi que les femmes participent aux émissions de la radio avec une proportion élevée d’hommes (52,08 % contre 25 % de femmes). -
Réponses spontanées aux changements climatiques : tentatives d'adaptation dans la commune de Ibohamane (Centre Nord Tahoua au Niger)
Au Niger, l’adaptation au changement climatique et la gestion des risques qui en découlent sont partout pris en compte dans les systèmes agraires. Les mécanismes classiques sont basés sur les cultures irriguées, les activités génératrices de revenu, la complémentarité entre spéculations et entre espaces utilisés au sein des exploitations. En effet, la péjoration climatique se traduit localement par des perturbations qui modifient ces activités de production. Dans ces conditions, l’agriculture doit s’adapter et pour y faire face, les producteurs développent des mesures d’adaptation diverses des producteurs en situation de crises climatiques. La méthodologie de cette étude s’est appuyée sur l’analyse des relevés pluviométriques des stations de Madaoua, Keita et Bouza de 1950 à 2016 et une enquête auprès d’un échantillon de 160 chefs d’exploitation agricoles. Les résultats montrent que depuis la mise en eau du barrage de Tegueleguel, les cultures irriguées ont connu un regain avec des choix des spéculations. Il est apparu aussi des modifications du calendrier agricole, l’utilisation des variétés de semences et la réhabilitation des certaines pratiques de gestion durable des terres (les Zaï). Aussi, les perceptions des producteurs ont été appréhendées ainsi que les stratégies de riposte mises en évidence. -
Villes vertes pour la restauration des écosystèmes de la grande muraille verte (Burkina Faso, Niger, Sénégal)
Le projet Villes Vertes pour la Restauration des Écosystèmes de la Grande Muraille Verte (VIVRE) a pour finalité d’améliorer la résilience climatique et alimentaire des villes secondaires de la Grande Muraille Verte et de réduire leur empreinte environnementale. Le projet vise à l’adoption et la mise en place de politiques locales, au resserrement des liens fonctionnels ville-campagne, à la réalisation d’infrastructures vertes, et à l’émergence d’un entrepreneuriat vert ancré dans son territoire. -
Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte : stratégie 2016-2020
La Stratégie Globale Harmonisée (SGH) de mise en œuvre de l’Initiative de la Grande Muraille Verte a été élaborée et adoptée en 2011 par le Conseil des Ministres de l’APGMV. Le processus d’élaboration de la SGH a démarré en décembre 2010 lors d’une rencontre internationale sur le cadre de mise en œuvre de la GMV regroupant les Points focaux de la GMV et du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) des onze (11) Etats membres, des Experts d’organisations internationales et de la Société civile. Cette concertation a permis la définition d’un cadre général d’orientation consensuel portant sur les Axes Majeurs fondateurs de la définition du tracé, des approches stratégique et conceptuelle de la GMV qui a servi de support aux Etats pour l’élaboration de leurs documents nationaux de Stratégie de mise en œuvre de la GMV. Le Document de Stratégie Globale Harmonisée (SGH) est issu de l’harmonisation et de la consolidation des documents nationaux sur la Grande Muraille Verte. -
Vers la promotion des systèmes de production résilients aux changements climatiques
Pays sahélien et enclavé, le Niger couvre une superficie de 1.267.000 km2. 77% du pays sont occupés par des déserts dont celui du Ténéré qui compte parmi les déserts les plus célèbres du monde. Outre la zone saharienne désertique, on distingue parmi les zones climatiques au Niger (i) la zone sahélo soudanienne qui représente environ 1% de la superficie totale et qui reçoit 600 à 800 mm de pluie en moyenne par an ; (ii) la zone sahélienne qui couvre 10% de la superficie et qui reçoit 300 à 600 mm de pluie en moyenne par an et ; (iii) la zone sahélo saharienne qui représente 12% de la superficie et qui reçoit 150 mm à 300 mm de pluie en moyenne par an. -
Contribution à la capitalisation des bonnes pratiques
agroforestières pour l’adaptation aux changements climatiques et l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre au NigerLe Niger est durement touché par le changement climatique vu sa grande dépendance vis à vis des secteurs sensibles au climat tel que l’agriculture et l’élevage. La gestion rationnelle de la biodiversité doit être une préoccupation majeure. C’est ainsi que plusieurs pratiques dont les pratiques agroforestières ont été développées pour lutter contre la vulnérabilité aux changements climatiques. L'objectif général de cette étude est de contribuer à la capitalisation des expériences et des bonnes pratiques en agroforesterie pour l’adaptation aux changements climatiques et l’atténuation des émissions des gaz à effet de serre (GES). Pour atteindre cet objectif général, les objectifs spécifiques visés sont de recueillir la perception paysanne de la variabilité climatique, identifier les bonnes pratiques agroforestières et analyser leur contribution dans l’adaptation et l’atténuation des effets du changement climatique afin de proposer un mécanisme de diffusion et de valorisation de ces pratiques agroforestières. La méthodologie utilisée est essentiellement basée sur les enquêtes auprès des paysans, des services techniques et des personnes ressources du domaine de l’agroforesterie. Selon les populations enquêtées, ces dernières années sont marquées par des températures très élevées, une baisse de rendement agricole, un environnement fragilisé. Sept (7) bonnes pratiques agroforestières concernées ont été inventoriées dans la zone d’étude : la RNA, la haie vive à Moringa oleifera, la haie vive à Lawsonia inermis, la culture intercalaire à Acacias australiens, la haie vive à Acacia senegal, apisylviculture et l’arboriculture fruitière associée aux cultures maraichères. Ces pratiques présentent une valeur socio-économique considérable au Niger, elles renforcent les capacités d’adaptation des producteurs aux crises écologiques, économiques et de faire face à l’insécurité alimentaire. Elles contribuer de toute évidence à l’atténuation des émissions de GES. Cependant le coût d’investissement, les aléas climatiques, et le manque des politiques incitatives limitent l’avenir de ces pratiques. -
Étude du Sahel : rapport étude pilote Niger
L’étude pilote au Niger sert à préparer un étude, menée sous la responsabilité du CILSS, sur les expériences
réussies en matière de gestion des ressources naturelles au Sahel et leurs impacts sur l’agriculture,
l’environnement et la pauvreté rurale..Cette étude du Sahel part de l’hypothèse de base selon laquelle les
succès enregistrés dans les domaines de l’agriculture et de la GRN au Sahel sont sous-estimés. Un eseconde
hypothèse est que l’impact des réformes politiques et institutionnelles que les pays ont introduites dans la
sous-région n’est pas apprécié à sa juste valeur. Une troisième hypothèse est qu’il y a une sous-estimation des capacités et compétences des communautés de base en matière de coopération et de gestion des questions
liées à l’accès et au contrôle des ressources naturelles. -
Nord-tahoua (Niger) : le pastoralisme survit aux changements
L'évolution en cours dans les zones pastorales des pays sahéliens est considérable. Deux sécheresses historiques consécutives ont entrainé de profonds bouleversements, auxquels les éleveurs ont du s'adapter, tant bien que mal. Pour autant, le pastoralisme demeure la base d'une économie et d'une société. -
Vulnérabilité et stratégie d'adaptation des agro-pasteurs face aux aléas climatiques dans la commune de Falwel (Dosso) au Niger
La variabilité et le changement climatique influencent beaucoup le secteur de l’Agriculture au
Niger. Conscients de cette situation, les agro-pasteurs initient des stratégies de résiliences pour s’adapter. C’est dans ce contexte que se situe le présent travail qui vise principalement à renforcer la capacité de résilience des agro-pasteurs de la commune rurale de Falwel face aux impacts néfastes des aléas climatiques. Pour ce faire, 180 agro-pasteurs et des personnes ressources ont été enquêtés dans sept (7) villages de la commune et une séance de « focus group » a été organisée dans chaque village. Les données météorologiques de la pluviométrie, la température moyenne minimale et maximale de la période de 1981 à 2020 de la station MESA de l’ARHYMET de Falwel ont été analysées. Les résultats des analyses climatiques montrent une tendance des précipitations à la baisse tandis que celle des températures est à la hausse. Selon une forte majorité des enquêtés (99,7 %), les phénomènes extrêmes climatiques majeurs perçus sont la sécheresse, la hausse des températures, les inondations et les vents violents causant la dégradation des ressources fourragères. Le tarissement des points d’eau temporaires est perçu par 95,6 % des enquêtés. La disparition de certaines espèces végétales plus appétées par les animaux et l’apparition d’autres envahissantes sont perçus également par la quasi-totalité des agropasteurs. Ainsi, la baisse des productions fourragères et l’exacerbation des conflits ont été observées par 88,9 %, 57,2 % respectivement des agropasteurs. En réponse à ceux-là, plusieurs stratégies d’adaptation ont été développées par les agropasteurs, les services techniques de l’état et les ONG. -
Changement climatique : un défi de plus pour l’agriculture en Afrique Perspectives 2050 pour la sécurité alimentaire et la productivité agricole
Une étude commanditée par la Fondation pour l’agriculture et la ruralité dans le monde (FARM) et réalisée par le Cirad conduit à de sérieuses interrogations sur la capacité de l’Afrique subsaharienne à relever le double défi de nourrir sa population future - que tout le monde s’accorde à prédire en forte augmentation - et procurer des revenus décents à ses agriculteurs. La perspective ainsi offerte, d’ailleurs assez pessimiste, pourrait encore être assombrie par les prévisions communément faites sur l’impact du changement climatique sur la production agricole. Tout cela appelle une réflexion approfondie sur les mesures à prendre par anticipation et qui ne relèvent pas pour l’essentiel du domaine technique mais des politiques agricoles, dans le but de réduire les risques supportés par les producteurs et d’accroître leurs investissements. -
Évaluation des impacts des activités du Projet ALP - Dakoro (Niger)
Projet pilote, l’initiative Adaptation Learning Program (ALP) ou Programme d’Apprentissage sur l’Adaptation au Changement Climatique, est mis en œuvre pour une durée de cinq ans (2010-2014) à l’échelle de quatre pays subsahariens : Ghana, Kenya, Mozambique et Niger. Cette phase est conçue et mise en œuvre par Care et ses partenaires dans le but de « Renforcer la capacité des ménages vulnérables en Afrique sub-saharienne à s’adapter à la variabilité et au changement climatique à travers une approche d’adaptation à base communautaire (ABC) ». Le projet ALP est financé par DFID, DANIDA, Finlande et la Coopération Autrichienne de développement. Le projet ALP a pour objectif d’être le pionnier dans la vulgarisation, la compréhension pratique et la documentation de l’Adaptation à Base Communautaire (ABC) tout en approfondissant sur la compréhension et le traitement de la vulnérabilité différentielle des femmes rurales pauvres. -
Irrigation advisory system : pratiques et outils pour améliorer l’efficacité de l'irrigation en agriculture et s'adapter aux changements climatiques
L’Irrigation Advisory System (IAS), ou système de conseil en irrigation, renvoie à un ensemble de mesures à mettre en place pour améliorer l’efficacité de l’irrigation. Ce système se décline à travers la formation des agriculteurs à des compétences techniques en matière de pratiques agroécologiques afin de réduire les besoins en eau des cultures et la mise en place d’un système de conseil en irrigation qui permet de fournir aux agriculteurs des recommandations spécifiques en matière d’irrigation pour une sélection de culture. -
Panorama des meilleures pratiques de montage et de mise en œuvre des projets d’adaptation dans l’agriculture
Ce panorama vise à restituer les leçons apprises et les bonnes pratiques dans la conception, le montage, la mise en œuvre jusqu’à la capitalisation des projets pilotes soutenus par le programme GCCA+ AO. Ceci afin de soutenir les futurs porteurs de projets et aboutir à une meilleure prise en compte de l’adaptation à chaque étape du cycle du projet. -
Impacts potentiels du changement climatique sur les rendements du mil et du sorgho cultivés dans les communes rurales au Niger
Le changement climatique constitue une menace majeure pour les populations de l’Afrique de l’Ouest, en général et du sahel, en particulier. Le Niger est, pleinement, concerné par cette situation qui se traduit par une grande variabilité pluviométrique et une forte récurrence de sècheresses depuis les années 1970s. Cette étude analyse l’impact du changement climatique sur les rendements du mil et du sorgho dans les Communes rurales de Balleyara, Dan Issa, Dogo, Harikanassou, Illéla, Magaria et Mokko, au Niger. Deux variétés de mil (HKP et SOMNO) et une de sorgho (Caudatum) ont été testées. -
La transplantation du mil, stratégie d’adaptation culturale pour atténuer la vulnérabilité de cette céréale face au changement climatique
La menace que la contrainte climatique fait peser sur le monde paysan (déficit pluviométrique, sécheresse, inondation etc.) nécessite la mise en œuvre de stratégies innovantes pour renforcer notre capacité d’adaptation et de résilience. Dans cette optique, le Projet d’Actions Communautaires pour la Résilience Climatique (PACRC), a entrepris une expérience pilote de repiquage du mil, céréale la plus produite au Niger, dans les communes d’intervention de Dargol, Falwel et Gouré. Pour en tirer les enseignements et les partager, une équipe pluridisciplinaire (PACRC, INRAN et services d’agriculture) s’est rendue à Gouré, Dargol et Falwel. -
Un nouvel instrument au service du développement agricole dans un contexte de changement climatique
L’AIC est au cœur de la stratégie du Niger en matière de changement climatique. Le Niger est l'un des membres fondateurs de l'Alliance mondiale pour une agriculture intelligente face au climat lancée en septembre 2014. Au niveau national, le PASEC s’aligne sur l’Initiative 3N qui est la stratégie nationale pour stimuler le développement agricole et résoudre définitivement le problème de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle. Le projet cadre également avec la politique nationale de décentralisation (PND). Les objectifs de développement (ODP) du PASEC sont d’accroître la résilience face aux risques climatiques et d’améliorer la productivité agricole au niveau des communautés ciblées. -
Des innovations agroécologiques dans un contexte climatique changeant en Afrique
Cette étude est loin d’être exhaustive. En effet, afin de donner une vision globale des innovations agroécologiques dans les quatre zones d’étude, principalement des experts d’ONG françaises menant des actions dans les différentes régions africaines ont été interviewés. Même si quelques ONG locales ont aussi été sollicitées, le sujet pourrait être approfondi directement avec les paysans africains. En outre, s’intéresser uniquement à des systèmes agricoles référents laisse de côté d’autres systèmes qui sont peut-être aussi importants. De plus, l’information disponible était plus restreinte pour les zones les plus humides, du fait que les enquêtés travaillent généralement plus dans les zones plus arides où les effets du changement climatique sont déjà plus clairement identifiés. -
Transformer l'agriculture au Sahel comment y parvenir?
L'élaboration et l'adoption d'une approche à l'échelle du paysage durable pour un impact transformationnel dans le secteur agricole au Sahel se déclinent en six domaines d'intervention principaux :
1. Mise à très grande échelle des investissements dans l'irrigation ;
2. Facilitation de l'adoption à grande échelle de pratiques de gestion durable des terres et de l'eau (GDTE) dans l'agriculture pluviale ;
3. Amélioration du développement et de la gestion du cheptel des éleveurs ;
4. Accélération de l'adoption de technologies agricoles à l'épreuve des changements climatiques : variétés de cultures résistantes à la sécheresse ;
5. Amélioration des pratiques de gestion post-récolte et de l’accès et intégration des marchés
6. Amélioration de la préparation aux situations d'urgence.