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Manuel des jardiniers sans moyen
Ce guide explique comment faire du jardinage en l'absence de moyens techniques et financiers -
Les micro-jardins du Sénégal
Les micro-jardins sont de petits jardins adaptés aux villes et en particulier aux quartiers avec une haute densité de population sans espace autour des habitations. Les micro-jardins permettent aux familles à faibles revenus de produire à la maison des légumes et divers condiments pour enrichir le repas en vitamines et oligoéléments essentiels pour la santé. La technologie des micro-jardins est simple et peu coûteuse et tout le monde peut cultiver les micro-jardins car ils ne requièrent que peu d’efforts physiques. -
Les jardins de survie au Niger
Au Niger, Christian Blind Mission (CBM) finance un programme de développement inclusif à la base (ProDIB) au sein duquel l’ONG nigérienne Karkara est chargée de mettre en œuvre le projet Jardins de survie. Ce projet vise à améliorer la qualité de vie des personnes handicapées et de leur famille en répondant à leurs besoins essentiels et en favorisant leur participation et leur inclusion dans la société. -
Les investissements dans la terre : les résultats de «l’agrobusiness » en Afrique de l’Ouest sahélienne présentation de deux études
Au Niger, de plus en plus, des personnes venant de secteurs autres que l’agriculture investissent dans le foncier agricole. Dans un contexte d’insécurité alimentaire chronique, soutenir les investissements privés nationaux dans l’agriculture, autrement dit « l’agrobusiness » peut sembler une solution intéressante pour moderniser l’agriculture. Cela repose sur l’idée que ces agro-investisseurs nationaux vont apporter des innovations techniques, produire en quantité, vendre sur le marché local et générer des emplois. Deux études faites dans la sous-région, dont une en partie au Niger, apportent des éléments d’analyse sur ce phénomène : elles montrent que, globalement, les effets attendus ne se produisent pas et que l’installation des agrobusinessmen a des conséquences négatives. -
Un fonctionnaire qui prépare sa retraite en investissant dans l’agriculture
Installé il y a de cela 5 ans, le jardin Kallon Mota « Ataymatchi Al Oumma » est l'œuvre d’un fonctionnaire. Le jardin est situé à 15 km de Doutchi sur la route goudronnée allant vers Dosso, non loin de la Commune de Kiéché. Il couvre une superficie de 3,5 ha, clôturée en matériaux définitifs. Le jardin est placé sous la responsabilité de son frère (un agriculteur traditionnel) assisté par deux employés permanents (ouvriers sans formation spécifique), résidant sur le site, et deux employés semi-permanents. En dépit de la présence des cultures commercialisables comme le moringa, le manioc, la tomate, le poivron, le piment, la pomme de terre, le jardin continue à être financé exclusivement par le « Propriétaire Entrepreneur » pour les dépenses liées aux salaires des employés, à l’achat des intrants (semences/plants, coque d’arachide, fumier, etc.). -
Note sur les visites des fermes / exploitation agricoles Visite de la ferme semi-moderne (route Say)
Située sur la route de Say, cette ferme créée il y a 4 ans appartient à une personne passionnée par l’agriculture et l’élevage depuis son plus jeune âge. Il a réalisé cette activité en vue d’une future rentabilité financière pour sa retraite. D’une superficie de 7 ha, deux employés permanents y travaillent, chacun avec des blocs de cultures à sa charge. Depuis le démarrage des activités, la ferme est divisée en plusieurs parties. -
Jury chargé de l'organisation des concours du Salon de l'Agriculture, de l'Hydraulique, de l'Environnement et de l’Élevage (SAHEL)
Dans le cadre de l'organisation de la septième édition du Salon de l’Agriculture, de l’Hydraulique, de l’Environnement et de l’Elevage (SAHEL-Niger 2022), du 25 février au 02 mars 2022 au Palais du 29 Juillet à Niamey, un jury a été mis en place par arrêté N°0059/MAG/SG/DACPOR du 15 février 2022 portant création, composition, attributions et fonctionnement du Jury chargé de l’organisation des concours dudit Salon. -
Visite d’une ferme aviculture – pisciculture – horticulture avec de très bon résultats dans la Région de Tillabéri
Cette note présente la ferme « pluriactivités » d’un ancien fonctionnaire qui s’est lancé dans l’agrobusiness avant même de revenir au pays après une longue carrière professionnelle à l’international. Elle décrit le modèle conçu par le promoteur lui-même avec la collaboration des techniciens qu’il a choisi pour son accompagnement dès le démarrage de son activité.
Ce modèle est duplicable par les futurs promoteurs, et où les promoteurs désireux d’améliorer leurs fermes en vue d’une rentabilisation à court et à moyen terme. -
L'agrobusiness : réponse à une demande alimentaire ?
Qu'est-ce que l'agrobusiness et qu'est-ce qui le différencie des systèmes précédents ? On l'a vu, l'agrobusiness résulte d'un choix politique : celui de privilégier une politique — que d'aucuns qualifieront de réaliste de recherche de l'efficacité agricole au détriment de — ou parfois parallèlement à — une politique de développe ment rural intégré. Il est bien évident d'ailleurs que ce choix théorique n'est bien souvent pas possible : l'agrobusiness dans agriculture inondée du Bangladesh, ou le développement rural intégré dans les zones vierges ou inhabitées restent des vues de l'esprit. D'autre part les productions s'y prêtent plus ou moins bien. Ce choix politique est le fait d'une structure étatique et ceci nous donne la première clef de l'agrobusiness : c'est l’État qui est le décideur et le maître d’œuvre, le projet répondant aux impératifs de sa politique alimentaire ou à ses besoins d'exportations. -
Diagnostic de l’agrobusiness dans l’aire périurbaine de l’agglomération de la ville de Niamey (Niger)
Cette note présente les conclusions de l’étude, réalisée par un stagiaire de l’Institut Pratique du Développement Rural (IPDR) de Kollo, portant sur les exploitations de l’agrobusiness, à proximité de la ville de Niamey. L’étude, qui s’est déroulée entre les mois de juin et d’aout 2020, a permis d’interroger 23 exploitants de l’aire urbaine de Niamey répondant aux caractéristiques de l’«agrobusiness », afin de mieux les caractériser. -
Agri ou agro business autour de Niamey / Typologie des exploitations
Dans les périphéries de Niamey, la mode est à l’acquisition de « jardins ». Ces acquéreurs ne sont pas des exploitants agricoles mais des urbains dans la majorité de cas exerçant une activité économique non liée à l’agriculture. Et ces derniers se lancent dans cette activité de façons spontané avec des investissements assez importants et du matériel moderne répondant à la production agricole (château d’eau, pompe solaire, système d’irrigation, tracteur...etc.) -
Centre agro-entreprise : Mali sustainable economic growth
Au terme de sa deuxième année d’exercice, les résultats obtenus par le Centre Agro Entreprise (C.A.E.) indiquent un démarrage effectif des activités de développement des filières agroalimentaires. Des appuis bien ciblés ont été apportés aux entreprises pour soutenir ces actions de promotion des produits au sein des filières. Les résultats atteints par le Centre, en matière d’amélioration de la transformation et de la commercialisation des produits agroalimentaires, sont ci-dessous présentés, lesquels constituent des résultats intermédiaires du programme SEG. -
Relevé et synthèse des données agro-économiques dans la vallée d’Iférouane
L’histoire du jardinage dans la vallée remonte à près de deux cents (200) ans. En 1850 déjà, l’explorateur allemand Heinrich Barth a passé par Iférouane et annonçait l’existence de quelques jardins à Souloufet en amont d’Iférouane. Ces jardins disait-il, étaient irrigués à l’aide des chadoufs. Ensuite, La pratique du jardinage a connu beaucoup des mutations et difficultés suite aux nombreuses sécheresses qui se sont
succédées. Avec les travaux d’aménagement entrepris par la coopération allemande à travers la GKW à la fin des années 1970 ayant permis l’amélioration du niveau de la nappe phréatique, l’activité de jardinage a connu un essor considérable. Cela a permis le développement de L’agriculture irriguée dans la vallée.Ces dernières années l’agriculture a connu des nombreux changements dans la zone dus principalement à l’introduction des cultures marchandes notamment l’oignon. Auparavant les cultures vivrières que sont le blé, le mil, le maïs, l’orge prédominaient et l’agriculture était exclusivement une agriculture de subsistance. Avant les oignons, la courge constituait la principale culture de rente à Iférouane. Beaucoup des jardiniers se sont fait des belles prises à l’époque, dans les années 1990. l’oignon cultivé dans les jardins ne servait qu’à laconsommation familiale et des petites quantités sont vendues localement. L’introduction de l’oignon comme culture de rente principale date des années 98.