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Pratique des haies vives dans la Région de Zinder - Note n°1
Déjà handicapés par une pression foncière croissante et une dégradation continue des terres, les producteurs nigériens font face à un défi supplémentaire : adapter leurs pratiques aux changements climatiques. Pour cela, un ensemble de techniques dites « AIC » (adaptation aux changements climatiques) est préconisé dans de nombreux rapports et documents. Parmi ces techniques, une large place est donnée aux techniques agroforestières comme la régénération naturelle assistée, la mise en place de bandes enherbées, de brise-vents et de haies vives. Ces techniques ont différents buts dont celui de réduire les effets de l'érosion causée par le vent ou les fortes pluies, en introduisant des barrières physiques dans les champs. -
Note sur les travaux d’aménagement des terres du village de Makaouraci dans la commune rurale de Wacha (Zinder)
Le Projet d’Appui à l’Agriculture Sensible au Climat (PASEC) vise à accroître la résilience de la communauté face aux risques climatiques et à améliorer la productivité agricole. Pour les travaux d’aménagement des terres, le PASEC cible pour ses interventions les populations vulnérables afin d’améliorer leurs revenus et leur sécurité alimentaire en périodes de soudure1. En 2018, ce projet a financé ces travaux dans le village de Makaouraci (commune de Wacha) à travers le Sous Projet Intégré Communautaire d’Agriculture Intelligente face au Climat (SPIC-AIC) élaboré par la commune et mis en oeuvre avec l’appui des services techniques de la région. -
Bouse de vache pour la protection et la fertilisation des végétaux
Insecticides – fongicides : des méthodes naturelles pour protéger les plantes contre les ravageurs -
Utiliser les feuilles et tiges de tomate contre la piéride du chou et la teigne
Cette note montre comment fabriquer des insecticides / répellents naturels à base de feuilles et tiges de tomate -
Villages Climato-Intelligents - Une approche de l’AR4D pour la mise à l’échelle de l’agriculture intelligente face au climat
Afin de satisfaire le besoin d’options avérées et efficaces d’AIC, le programme de recherche pour le Changement Climatique, l’Agriculture et la Sécurité Alimentaire (CCAFS) a élaboré l’approche du village intelligent face au climat (CSV) comme moyen pour la recherche agricole pour le développement (AR4D) dans le contexte des changements climatiques. Cette approche vise à combler les déficits de connaissances et stimuler la mise à échelle de l’AIC.
L’approche du CSV repose sur les principes de la recherche action participative afin de fonder la recherche sur des conditions appropriées et spécifiques au site/contexte, de produire des preuves plus importantes de l’efficacité de l’AIC dans un milieu de vie réel et de faciliter l’élaboration conjointe de mécanismes de mise à échelle pour des terroirs et aux niveaux infranational et national. -
Gestion de la fertilité des sols en agriculture biologique
Cette note d’orientation fournit des conseils pour utiliser le poster dans le cadre d’une formation. Elle détaille les différents éléments du poster, offre des informations pour leur présentation et des suggestions pour leur mise en œuvre didactique. Pour plus d’informations, voir les ressources proposées à la fin de la note. -
Comment faire du compost de qualité?
Cette note d’orientation fournit des conseils pour utiliser le poster dans le cadre d’une formation. Elle détaille les différents éléments du poster, offre des informations pour leur présentation et des suggestions pour leur mise en œuvre didactique. Pour plus d’informations, voir les ressources proposées à la fin de la note. -
Planifier une bonne rotation des légumes
Cette note d’orientation fournit des conseils pour utiliser le poster dans le cadre d’une formation. Elle détaille les différents éléments du poster, offre des informations pour leur présentation et des suggestions pour leur mise en œuvre didactique. Pour plus d’informations, voir les ressources proposées à la fin de la note. -
Flore : nom scientifique, usuel et vernaculaire
Cette note rassemble des plantes en donnant des précisions sur leur nom scientifique, noms usuel et vernaculaire. -
Discussion n°11 « Les systèmes participatifs de garantie en Afrique de l'Ouest » -Synthèse
Les systèmes de garantie participatifs (SPG) sont des systèmes alternatifs de garantie qualité, impliquant des pairs producteurs ainsi que des consommateurs1. En l’absence de label national ou régional dédié à l’agriculture biologique et face à l’inadéquation des certifications étrangères, notamment européennes, la mise en place d’un SPG territorial apparaît comme efficace et peu coûteuse. Les expériences menées concernent majoritairement les fruits et légumes, mais elles ont été élargies à d’autres denrées : riz, jus de fruits ou purée de tomate (Afdi / Hortitechs). Le label burkinabé BioSPG pourrait aussi s’étendre à l’élevage en tenant compte du bien-être animal. -
Le système de gestion en agroforesterie par les agriculteurs (FMAFS)
Les communautés paysannes dans les régions tropicales semi-arides d’Afrique sont en train de devenir vulnérables et rencontrent des défis énormes pour leur survie. Le changement climatique, la pluviométrie décroissante et moins peu fiable, les systèmes agraires culturales a monoculture traditionnelle, la croissance rapide de la population, de fréquentes famines et taux élèves de déforestation ont conduit a la dégradation sévère de la l’environnement et l’appauvrissement de la terre cultivable. Ceci a entrainé des rendements agricoles pauvres, taux élèves de malnutrition et extrême pauvreté. Dans cet article, je voudrais présenter un système intégré d’agriculture développé dans la région de Maradi du Niger, qui possède un environnement semiaride avec une pluviométrie annuelle de 450 mm et une saison de croissance qui va de Juin à Septembre. Ce système d’exploitation agricole est prometteuse pour surmonter les limitations principales a l’agriculture en zones tropicales semi-arides, et possède un potentiel pour la réplication en d’autres régions semi-arides du monde. -
Document de proposition du ROPPA sur l'agroécologie paysanne
La position du ROPPA sur la question de l’Agroécologie est centrée sur l’impérieuse nécessité de faire reconnaitre l’Agroécologie Paysanne comme la meilleure approche pour une agriculture valorisant nos identités culturelles et nos Savoirs, notre biodiversité alimentaire et semencière saine et nutritive, notre autonomisation, engendrant des dynamiques économiques locales et de meilleurs revenus aux exploitations agricoles familiales dans la cohésion sociale et la paix. D’ailleurs différents auteurs soulignent que les connaissances les plus pertinentes pour valoriser les agroécosystèmes s’obtiennent « en s’inspirant du passé pour transformer le présent en se tournant vers le futur ». -
AVI s'engage dans l'agroécologie paysanne
Notre organisation est impliquée dans un projet sahélien de Transition vers une Agroécologie Paysanne au service de la Souveraineté Alimentaire (TAPSA Sahel), initié par le CCFD-Terre Solidaire (https://ccfd-terresolidaire.org) et la SIDI (Solidarité Internationale pour le Développement et l’Investissement) (www.sidi.fr). Au total, à l’échelle mondiale, TAPSA associe 29 partenaires issus de 5 zones géographiques. Le volet sahélien du programme TAPSA regroupe 11 organisations partenaires, intervenant dans 5 pays sahéliens : Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Sénégal. Lancé en avril 2018, pour une durée de 4 ans, cofinancé par l’AFD, ce projet vise à appuyer, au sein des territoires ruraux et péri-urbains, une dynamique de mobilisation et de renforcement des sociétés civiles engagées pour une transition vers une agroécologie paysanne, afin de contribuer à la souveraineté alimentaire. -
L’ agroécologie Paysanne principale voie pour assurer la cohésion sociale, la paix et la souveraineté/sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique de l’Ouest
Depuis les années 1970, des paysans et paysannes ainsi que leurs organisations en Afrique de l’ouest ont développé des initiatives visant à sécuriser et optimiser la gestion des ressources productives pour garantir la production et les revenus des exploitations familiales. Ces initiatives ont été améliorées et consolidées au fil des années avec les savoirs et savoir- faire locaux et/ou des innovations techniques paysannes ou générées en collaboration avec des institutions de recherche. -
Valeur (s) ajoutée (s) de l'agroécologie : déverrouiller le potentiel de transition en Afrique de l'Ouest
L'Afrique de l'Ouest est confrontée à de nombreux défis à la fois interconnectés et urgents. Les températures augmentent à un rythme 1,5 fois supérieur aux moyennes mondiales, les régimes pluviométriques sont erratiques et les épisodes de sécheresse s’intensifient, dans une région largement tributaire de l’agriculture pluviale et où les capacités d’adaptation sont restreintes. Cette situation, combinée à d’autres facteurs limitants, devrait augmenter le caractère imprévisible de la productivité agricole, la perte de biodiversité, l’insécurité alimentaire, ainsi que l’instabilité socio-économique et politique. Ces facteurs de risques se manifestent dans un contexte où 70 à 80 % de la population vit avec moins de 2 dollars par jour, et où la pandémie COVID-19 menace de plonger des millions de personnes supplémentaires dans la pauvreté et l'insécurité alimentaire. Avec l'une des populations les plus jeunes du monde, des questions se posent également sur la capacité des économies ouest-africaines à absorber des millions d’individus souhaitant faire leur entrée sur le marché du travail. -
Session de sensibilisation et d’information sur l’agroécologie et de ses enjeux au profit de l’équipe technique de rédaction du programme national du secteur rural
La liste suivante met en évidence les initiatives politiques lancées par et pour les gouvernements, la société civile, le secteur privé, les groupes d'agriculteurs et les peuples autochtones, qui soutiennent et renforcent la transformation des systèmes alimentaires par l'agroécologie au niveau national et international. -
L'agroécologie comme fondement de la résilience au Sahel
La présente note de capitalisation décrit d’abord la crise alimentaire et nutritionnelle au Sahel (section 1) et évalue la gravité de la situation dans le scénario du «maintien du statu quo» dominé par le paradigme de la révolution verte (section 2). Elle définit ensuite le concept de la résilience dans le contexte des zones arides du Sahel (section 3). Le document explique par la suite ce que doit être le fondement de l’agroécologie pour venir à bout des problèmes fondamentaux (section 4) et propose une approche agroécologique et sociale axée sur les systèmes pour parvenir à la résilience (section5). -
Gestion de l'eau en agro-écologie
L’eau étant un élément « vital » pour l’agriculture, une meilleure gestion de l’eau est cruciale à une production alimentaire durable. La gestion durable de l’eau agricole est l’un des principes sur lesquels l’agro-écologie base ses fondamentaux. La gestion de l’eau en agro-écologie se réfère à un usage durable des ressources en eau au champ, par une meilleure gestion du système sol-eau-plante à travers un usage optimisé des sources d’eau : eau de pluie, d’irrigation ainsi que la réduction des pertes d’eau (dues par exemple au ruissellement et à l’évapotranspiration). -
L'expérience des périmètres bocagers de Guié et Douré
Cette note présente la synthèse du rapport de capitalisation relatif à l’expérience des périmètres bocagers impulsés par l’ONG Terre Verte et l’association Zoramb Naagtaaba (AZN). Elle a été réalisée dans le cadre du projet Bocage sahélien en partage (BSP) mis en œuvre par Terre Verte et ses partenaires (AZN, association La Trame, Institut de recherche pour le développement – IRD, et Gret) dans le cadre du Programme Agroécologie (PAE) de la CEDEAO qui est soutenu financièrement par l’Agence française de développement (AFD). -
Note de travail et de réflexion : les femmes et l'agroécologie au Niger
Cette note présente un travail en cours et des réflexions pas toujours complètement abouties, mais néanmoins suffisamment solides. Cette note va être progressivement enrichie au cours des prochains mois puis finalisée et elle sera alors diffusée. Des observations sont donc bien venues et peuvent être envoyées à l’équipe projet1. Potentiellement cette note pourrait être corédigée et finalisée avec les participants du focus groupe afin d’envisager une publication commune. -
Villes vertes pour la restauration des écosystèmes de la grande muraille verte (Burkina Faso, Niger, Sénégal)
Le projet Villes Vertes pour la Restauration des Écosystèmes de la Grande Muraille Verte (VIVRE) a pour finalité d’améliorer la résilience climatique et alimentaire des villes secondaires de la Grande Muraille Verte et de réduire leur empreinte environnementale. Le projet vise à l’adoption et la mise en place de politiques locales, au resserrement des liens fonctionnels ville-campagne, à la réalisation d’infrastructures vertes, et à l’émergence d’un entrepreneuriat vert ancré dans son territoire. -
Le conseil en agroécologie en Afrique de l’Ouest : constats et leviers stratégiques pour son développement
En Afrique de l’Ouest, des efforts croissants sont engagés pour promouvoir l’agroécologie comme alternative au modèle agricole de la révolution verte. Les résultats obtenus sont encore mitigés et les transitions agroécologiques à grande échelle sont encore rares, fragiles et incertaines. Cette situation est en grande partie liée à la difficulté actuelle du conseil Agricole à jouer son rôle de facilitateur d’innovation en agriculture. Ce rôle mérite d’être mieux reconnu et pris en compte lors de la planification des investissements pour la promotion de l’agroécologie. Mais, il est surtout important d’identifier et de mettre en œuvre des mesures adaptées qui permettraient de libérer le potentiel du conseil en agroécologie. Cette préoccupation est au centre de la présente note d’orientation politique. Les connaissances et préconisations exposées dans ce document sont issues d’une étude régionale sur la sensibilité du conseil Agricole à l’agroécologie et d’une série de dialogues stratégiques à travers trois webinaires internationaux organisés par le projet ACOTAF. -
Un nouvel instrument au service du développement agricole dans un contexte de changement climatique
L’AIC est au cœur de la stratégie du Niger en matière de changement climatique. Le Niger est l'un des membres fondateurs de l'Alliance mondiale pour une agriculture intelligente face au climat lancée en septembre 2014. Au niveau national, le PASEC s’aligne sur l’Initiative 3N qui est la stratégie nationale pour stimuler le développement agricole et résoudre définitivement le problème de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle. Le projet cadre également avec la politique nationale de décentralisation (PND). Les objectifs de développement (ODP) du PASEC sont d’accroître la résilience face aux risques climatiques et d’améliorer la productivité agricole au niveau des communautés ciblées.