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Étude pour une analyse de la couverture végétale sur les sites d’intervention du programme nigero-allemand de promotion de l’agriculture productive (PromAP) : Cartographie de l’occupation des sols entre 2015 et 2018 sur les sites d’intervention du PromAP.
Le présent document fait ressortir l’évolution de l’occupation des sols, une imagerie par drone et une cartographique réalisée sur 9 sites des régions de Tillabéry, de Tahoua et Agadez . L'étude
contribue à une meilleure connaissance de l’impact écologique sur la couverture végétale sur les sites d’interventions PromAP ; de mieux comprendre la dynamique d’occupation des sols observée de 2015 à 2018 grâce aux images prises par drone à ces différentes périodes. -
Dynamiques d’occupation et de valorisation des espaces pastoraux dans le département de Madaoua (région de Tahoua/Niger)
Les espaces pastoraux subissent des empiétements partout dans le monde. Au Niger, ils sont menacés dans la partie nord par l’avancée du désert et les installations minières, au sud par la mise en culture et les habitations. Le département de Madaoua est localisé en zone agricole avec un système de production à dominante agropastorale. Le présent travail a été réalisé selon une démarche méthodologique qui combine à la fois la capitalisation des données existantes et les enquêtes de terrain. Les résultats montrent que les acteurs développent des stratégies d’adaptation souvent divergentes dans un environnement de rareté des ressources de terres exploitables. Les organes de régulation du foncier quoique peu dynamiques travaillent dans un contexte de dénuement total. Ainsi, la pratique de mise en valeur pastorale devient un problème crucial. -
Dynamique de l’occupation des terres et structure de la végétation dans la commune rurale de Garhanga (Tahoua)
Le présent travail a pour objectif principal de fournir les informations qualitatives et quantitatives sur l’évolution des ressources naturelles (temps et espace) dans la commune rurale de Garhanga et évaluer le poids de l’anthropisation et des facteurs environnementaux dans le façonnement du couvert végétal. -
Tendances du reverdissement et de la dégradation du sol dans l’Ouest du Niger
Ce travail a étudié les évolutions simultanées du reverdissement et de la dégradation des sols dans l’Ouest du Niger entre 1998 et 2017. Il s’est appuyé sur des observations in situ et cartographiques pour analyser les indices de la végétation et de dégradation des sols en milieu cultivé et en zone classée (dépourvue d’actions anthropiques). En zone classée, les résultats montrent une tendance au reverdissement avec une progression d’au moins 500 % d’indice de la végétation. Dans les zones cultivées en revanche, les observations localisées dégagent deux tendances, l’une cohérente montrant le reverdissement et la baisse de la dégradation et l’autre paradoxale montrant le reverdissement et l’extension des sols dégradés. Cette dernière peut s’expliquer par l’effet mémoire des sécheresses des années 1970-1990 mais aussi par les modes de gestion des ressources. Globalement, on conclut sur la tendance au reverdissement et qui met en évidence la résilience des écosystèmes étudiés au choc climatique. -
Evolution de l’occupation des sols dans la partie Nord du Dallol Bosso, départements de Filingué et Balleyara, région de Tillabéri-Niger
Les départements de Filingué et Balleyara, zone de l’étude, sont localisés dans la partie Nord du Dallol Bosso, région de Tillabéri à l’Ouest du Niger. Les effets de la variabilité et des changements climatiques survenus dans la région à partir des années 1970 ont eu des impacts sur les écosystèmes.
Tenant cela en compte, l’objectif principal de ce travail est d’analyser la dynamique de l’occupation des terres et l’utilisation des sols dans ladite zone. La méthodologie basée sur l’interprétation des imageries satellitaires de 1972, 1987 et 2016, a permis d’aboutir à des résultats importants. Ainsi, on observe une régression notable des superficies occupées par les formations végétales naturelles (brousse tigrée et steppe). En effet, celles-ci passent de 28,79% en 1972 à 12,15% en 2016 de la surface totale de la zone d’étude. Au contraire, les terres agricoles sont passées de 164 772 ha en 1972 à 200 697 ha, soit un accroissement de 22%. Par ailleurs, les espaces nus qui étaient seulement de 666 ha en 1972 sont passés à 4189 ha, soit une hausse de plus de 500%. Enfin, le nombre de mares semi permanentes est passé de 219 à 833 de 1972 à 2016, tandis que celui des Koris est passé dans la même période de 280 à 1573 soit une hausse de plus de 400%. Il semble nécessaire de prendre des mesures urgentes pour sauvegarder les écosystèmes de la région afin de permettre un développement plus équilibré de la zone. -
Dynamique d’occupation et d’utilisation des sols et la hausse de la nappe dans la basse vallée du Dallol Maouri
L’état de surface de la zone sahélienne a subi plusieurs mutations ces dernières années suite au changement climatique et aux activités anthropiques, ce qui amplifie les évènements extrêmes. L’analyse de la dynamique d’occupation et d’utilisation des sols s’avère un outil excellent pour renforcer la résilience de la population. L’état de surface de la basse vallée du Dallol Maouri, qui constitue un affluent fossile du fleuve Niger, a subi plusieurs modifications depuis les années 70. L’objectif de cet article est d’évaluer l’impact de la dynamique d’occupation des sols sur la hausse du niveau piézométrique de la nappe libre de la basse vallée du Dallol Maouri. L’analyse de la dynamique d’occupation et d’utilisation des sols montre une nette régression de la classe de savanes arborées et arbustives, et nette progression de mosaïque cultures-jachères. -
Caractérisation de la distribution spatiale de la végétation herbacée pâturée dans les terroirs du Fakara
Dans le cadre de la poursuite des travaux de recherche de I'ILRI, en relation avec l'Unité Méthode et Application du Centre Régional Aghrymet, cette étude a été demandée pour caractériser la distribution spatiale de la végétation herbacée pâturée dans les terroirs du Fakara. L'étude, effectuée dans les terroirs de Banizoumbou, Tigo Tegui et Kodey, met en évidence la surexploitation de l'espace et les fluctuations des durées des occupations du sol. Les 24 sites suivis se repartissent selon les géofaciès. Trois types d'occupation sont mises en relief : la jachère et le champ qui peuvent durer de 1 à 9 ans et la jachère partielle ou occupation mixte dont la durée excède rarement 2 ans. L'analyse floristique révèle une amélioration du cortège floristique avec l'âge de la jachère et selon le relief. Les occupations de sol jouent un rôle significatif sur la dynamique des faciès herbacés dont la tendance ces dernières est dominée par les Dicotylédones. Quelques espèces herbacées apparaissent comme caractéristiques de certains géofaciès telles que : Zomia glochidiata sur les plateaux, Mitracarpus scaber sur les jupes sableuses et sur les glacis. Le suivi phénologique de la végétation, au cours de la saison d'hivernage 2002, a permis de constater que le pic de production de biomasse végétale est atteint en mi-septembre, et de façon général les Dicotylédones sont plus précoces que les Graminées. La production moyenne de biomasse végétale est estimée à 4,23 tonnes de matières sèches par hectare dont les jachères contribuent pour 24,3% et les champs pour 75,7 %. La valeur pastorale, moyenne des jachères, évaluée à 47,3 % (écart type de 5,3 %) diffère selon le géofaciès. L'évaluation du taux de recouvrement du tapis herbacé par la classification supervisée des photographies aériennes simulées à l'aide des outils du système d'information géographique, met en évidence une corrélation significative entre ce procédé et la méthode empirique de relevé directe de la végétation. Cette méthode ouvre des nouvelles perspectives sur le suivi et l'évaluation des pâturages. -
Influence de l’occupation des terres sur la dynamique des communautés végétales en zone Sahélienne : cas de la commune rurale de Dantchandou (Niger)
La commune de Dantchandou est l’une des principales sources d’approvisionnement en bois de l’Ouest du Niger, ce qui engendre du coup une désorganisation de la structure et de la composition de paysage. L’objectif de la présente étude est d’évaluer l’impact de mise en culture, des pâturages, des jachères et l’influence des villages sur la dynamique des communautés végétales de la commune de Dantchandou. Les données ont été collectées dans les différentes unités d’occupations des terres (replat, versant, dépression et piedmont des plateaux) dans lesquelles sont délimitées des placettes de 1000 m² en tenant compte de l’homogénéité de la végétation à fin d’éviter l’effet de lisière. Ainsi pour la caractérisation de la végétation trois transects ont été retenus.