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Insect atlas : Facts and figures about friends and foes in farming
Ce guide porte sur les insectes, leur utilité et leurs impacts -
Hétéroptères phytophages et prédateurs d’Afrique de l’Ouest
Ce guide est destiné aux personnes œuvrant sur le terrain, agriculteurs et professionnels de l’encadrement agricole. Ils y trouveront une description brève des principales espèces de punaises phytophages et prédatrices présentes en Afrique de l’Ouest, rencontrées essentiellement sur cotonnier, maïs, niébé (Vigna unguiculata), soja (Glycine max) et sorgho (Sorghum bicolor).
L’objectif est de permettre une présentation rapide des espèces, avant la confirmation par un spécialiste. Nous avons adopté une présentation simple, sans préciser les noms d’auteurs des plantes.
Les études sur la biodiversité ou la mise en œuvre de la protection intégrée impliquent d’identifier les insectes ravageurs ou les ennemis naturels. Dans certains pays, la culture de plantes transgéniques résistantes aux chenilles, comme le cotonnier ou le maïs, risque d’entraîner une diminution de l’usage des traitements insecticides destinés à lutter contre ces ravageurs.
Certaines familles de punaises comme les Pentatomidae et les Miridae sont ainsi devenues des ravageurs principaux. Il convient donc de mieux connaître ces ravageurs parfois considérés comme secondaires. -
Essai comparatif de l’utilisation des extraits du Neem et du virus entomopathogène MaviNPV dans la gestion des insectes ravageurs du niébé en milieu paysan au Niger
Le niébé (Vigna unguiculata (L.) Walp (Fabaceae) est une culture importante dont le rendement est faible en raison de fortes attaques des insectes ravageurs. Cette étude a été entreprise pour comparer l’efficacité de cinq biocides sur la gestion des principaux insectes ravageurs dans la région de Zinder au niveau de quatre villages en 2014 et vingt-cinq villages en 2015. Un dispositif en blocs de Fischer à deux répétitions et six traitements a été mis en place avec trois producteurs par village. Pour les deux années, le pesticide chimique de synthèse et les extraits aqueux de Neem ont été les plus performants avec 6,1 à 17,1% des gousses présentant des dégâts de Clavigralla tomentosicollis Stål, 3,3 à 7,0% affectées par Maruca vitrata Fabricius et des rendements en graines variant de 811 à 1233 kg/ha. Les traitements à l’huile de Neem, au mélange TopBio + Virus et au Virus ont connu plus d’infestation que les traitements précédents avec 23,8 à 65,9% des gousses attaquées par C.tomentosicollis, 17,6 à 25,6% affectées par M. vitrata et un rendement de 389 à 616 kg/ha. Les résultats obtenus encouragent l’utilisation des extraits aqueux de graines de Neem en milieu paysan comme solution de lutte alternative contre les principaux insectes ravageurs du niébé.